Tu y arriveras, Camillia [PV Jonathan]

C'était ce qu'on lui avait toujours dit. "Tu y arriveras". Trois mots, qui avaient toujours résonné dans la tête de Camillia. Tout le monde attendait d'elle qu'elle "y arrive". Toujours, tout le temps. Dans sa jeunesse, bien qu'elle ait eu de bons parents, une bonne scolarité, une vie heureuse, elle avait toujours porté sur ses épaules le poids du devoir de réussite. On attendait d'elle qu'elle soit la meilleure. Peut être était-ce ce qui avait donné a Camillia cette obstination, toujours aller plus loin, toujours aller plus haut. Cette perseverance, c'était de là qu'elle la sortait.

N'empêche que la jeune blonde n'aimait pas obeir. Surtout lorsqu'on lui demandait de faire quelque chose qui ne lui plaisait pas. Tous les enfants sont comme ça, mais un jour ou l'autre ils finissent pas changer. Camillia, non. Camillia était toujours une gosse de sept ans, et quand elle ne voulait pas dormir, elle sortait la nuit dans les couloirs, comme elle avait toujours fait maison, au manoir des McQueen, a l'hotel de vacances. Elle n'allait pas changer ses habitudes pour Poudlard. Même avec une terreur (Rusard) et une chatte enragée (faut-il vraiment citer son nom ?), pas question de se laisser croupir au fond d'un lit.

Surtout quand il s'agissait de cauchemars.

Cette fois-ci, Camillia n'avait pas pleuré. Son rêve était tellement tendu qu'elle s'était reveillée, en sueur, comme d'habitude, mais elle avait ordonné a ses larmes de rester là ou elles étaient. Pas question de craquer, cette fois. Mais les cauchemars l'inquiètaient. Elle detestait se coucher le soir, sachant qu'elle allait certainement se reveiller au milieu de la nuit, terrorisée. De plus, elle ne pouvait pas rester dans son lit après un mauvais rêve, elle sortait du dortoir la plupart du temps, ce qui, ensuite, l'empêchait de se rendormir. Résultat : le lendemain matin, elle était crevée. Enfin, ce qui la préoccupait aussi, c'était que les cauchemard signifiaient toujours quelque chose. Même si elle n'était pas très suprstitieuse, elle se demandait a quoi rimaient tous ses mauvais rêves, pour elle qui n'en avait jamais fait autant.

Ce soir là donc, elle était sortie en douce, avait reveillé la grosse dame et était sortie du dortoir. L'allée sombre du couloir ne la fit même pas frissoner. Bien sur, après un cauchemar, en pleine nuit quand il fait noir et qu'on est seul, on a peur. Mais non, Camillia n'avait pas peur. Tout ce qu'elle pourrait redouter, c'est de se faire attraper par Rusard, si toutefois il réussissait a l'attraper, car Camillia courant drôlement vite.

Elle marchait lentement, observant les murs, les tableaux, les statues. Il faisait assez sombre, car la Lune était en grande partie cachée par les nuages, mais les quelques rayons qui filtraient pas les fenêtres lui permettaient quand même de se diriger. Ses moments calmes et silencieux, ou elle se sentait si sereine, elle les adorait. Elle oubliait peu a peu son rêve, et se laissa ses pas la guider la ou ils voulaient.

Les cauchemars, mais qui les avaient inventés ? Personne ? Mais si bien sûr ! Un sorcier, car c'est pas Sorcier ! ^^ Mais, pour la première fois depuis des lustres, notre jeune Poufsouffle n'a pas fait de cauchemars, mais un bruit l'a réveillé, le ronflement d'un de ses compagons de dortoirs...

Alalal, un vrai tracteur, j'vous jure ! Il réveillerait tout le collège si le passagn'était pas fermé ! Ou alors c'est Jonh qui a l'oreille fine, voire même très fine ! Il s'habille à une vitesse incroyable, jean, T-Shirt, et s'en va vers ~~l'infin et l'au-delà !~~ les couloirs hantés par les terribles comiques fantômes de Poudlard ...

Sorti de sa salle Commune, Jonathan essaie de pas faire du bruit, chose qui pour lui ne veut rien dire puisqu'un jour, il a réveillé son directeur de maison, et alors là, je vous raconte pas la galère qui se fut produite ! Le collège tremblait, le shtroumph à lunette ( M. Flitwick ) hurlait à pleins poumons : 100 points en moins pour Poufsoufle.

Il avait terminé en beauté en criant, et non pas en hurlant, renvoyant ainsi Jonathan à son dortoir. Mais cette fois, il avait changé de bureau Si! Si! Je vous assure ! C'est un phénomène assez rare, mais il l'a fait ! Et pourquoi ? Parce que sois disant, le bruit des hiboux lui faisait mal aux oreilles !

Vous vous rendez compte vous ? J'arrive pas à le croire moi ! Enfin bref, Jonathna est donc dans les couloirs et il se dirige dans le fin fond des ténèbres.

Une armure intervient soudain entre lui et une silouhette au loin qu'il arruvait à voir, mais il ne savait pas de qui il s'agissait . Il terassa l'armure ~~avec sa terrible haleine~~ un sort qu'il avait appris, et prit en filature l'ombre qui s'évanouissait dans l'obscurité.

Il put enfin percevoir une longue chevelure, il courut, et fit un croche-patte : crac, bim, bang, boum, furent les bruits entendus après la chute de la damoiselle.

Ca va ?

Camillia l'avait senti venir. Elle savait qu'il y avait quelqu'un derrière elle. Mais elle n'avait pas bougé. Elle ne s'était pas retournée, juste histoire de conserver le suspens. C'était certainement un élève, avait estimé Camillia, non seulement a cause de son pas leger, mais aussi parce que Rusard ou un professeur se seraient mis a hurler qu'elle n'avait pas le dorit d'être ici a cette heure et blablabla, et blablabla. Camillia était soulagée d'echapper a ça.

Enfin, la vie ne lui avait visiblement pas appris a être raisonnable, parce que si elle s'était retournée, elle aurait peut être vu arriver le croche-pied. Quelle idiote, se dit-elle une fois par terre. Mais a ce stade-là, c'était trop tard.

Elle se releva illico et epousseta son T-shirt (celui qu'elle avait enfilé en hate avec un jean et une veste. Avant même de voir qui avait osé lui faire ce sale coup (c'est vrai quoi, c'etait vraiment déloyal : dans le noir en plus, et elle avait le dos tourné !), elle s'écria :

"Ca va pas ou quoi ?"

En plus, il osait lui demander si ça allait bien. Oui, génial, mais ça servait a quoi de lui demander ça ? S'il voulait un non, il avait réussi son coup, s'il voulait un oui, il aurait pu eviter de la faire tomber ! Furieuse, Camillia passa une main dans ses cheveux blonds et toisa Jonathan (autant qu'elle pu car il faisait tout noir) de haut en bas. Elle aurait parié que c'était un Serpentard, celui-là.

"T'es qui, toi ?"

Fit-elle avec toute l'insolence qu'elle était capable de mettre dans ses mots, histoire de bien lui faire comprendre qu'elle était furieuse. Sa question était aussi inutile que celle du jeune, premièrement parce que savoir son prénom ne l'anvancerai pas a grand chose, deuxièmement parce qu'elle demandait ça juste pour se donner une contenance, en fait elle savait bien que c'était juste un élève parmis les autres.

Après avoir vu la jeune fille épousseter son Tee-Shirt, puis quand elle eut fini, elle commença à s'énerver.... Mais il savait très bien que s'énerver sur lui ne ferait rien que des paroles en l'air. Il n'écoutait jamais quand on lui faisait la morale. Mais en fait, elle lui faisait pas la morale du tout.

Elle ne faisait que lui poser des questions... mais bien sûr, des questions indignes de notre cher ami .. apparament, elle n'avait pas compris à qui elle avait à faire... m'enfin...

"Je suis un élève comme beaucoup de personnes dans ce collège. Et tu as de la chance que Rusard t'es pas entendue, il aurait pas hésiter á te chopper et te faire une de ces corrections ma pauvre...."

Évidemment, sa réponse devait faire penser à la fille qu'il tournait autour du pot. Mais elle ne lui avait demandé que qui il était, et non às son nom et tout le tralala qui suit.

À en regarder son état de "détresse", elle devait penser presque du mal de Jonathan, comme l'insulter de Serpentard ou autre chose comme ça. Mais ce n'était pas le cas, elle, ne devait certainement pas être à Serpentard, pas assez vantarde, ni à Serdaigle, eux, ils sont trop intelligents pour s'aventurer dans les couloirs...Une Poufsouffle ? Non, il la connaîtrait ... Alor il ne restait que le choix de Gryffondor , mais il ne pensait pas qu'ils étaient courageux jusqu'a s'aventurer dans les couloirs...

"Je parie que tu es à la noble maison de Godric Gryffondor. Moi je suis à celle de la barrone Helga Poufsouffle. Mais pourtant...je ne pensais pas que les gryffondors iraient jusque s'aventurer dans les couloirs le soir. Cest rempli de chauve-souris...."

Il ne voulait pas lui faire peur, mais au contraire, simplement essayer de la faire rentrer dans son dortoir a calme pour qu'elle cesse de se metre en hargne conre lui.

Beaucoup de personnes se mettent en hargne face à lui, mais pourquoi ? Ça, il ne l'avait jamais su....

Le jeune homme débita son petit speach, l'air tellement odieux que Camillia frissona d'agacement. Elle le fixait, l'air de dire "quand t'auras fini, je pourrais en placer une ?". En fait, les garçons ne l'avaient jamais intimidée. La plupart d'entre eux étaient a ses pieds, et ceux-là la dégoutaient totalement. Les autres, ceux qui avaient un souspon d'honneur (malheureusement, cette race était en voie de disparition), ceux là plaisaient a la jeune fille.

"Je ne vois pas en quoi connaitre le nom de ma maison va t'avancer. Si tu es de ceux qui jugent uniquement les gens d'après ce genre de critères, tu peux dégager illico de mon chemin."

Il voulait la jouer insolent ? Elle aussi pouvait être une peste. Pas de problême. Pourtant, ayant fini sa phrase, elle eut une mimique de découragement. Après avoir laché ses mots, elle haussa les épaules et soupira.

"Excuse moi. Je n'aime pas jouer ce rôle de pimbêche. J'arrête. Je m'appelle Camillia."

Elle lui tendit la main. C'était vrai, être une peste, elle pouvait mais ça ne lui plaisait pas. Camillia n'était pas une peste. Quand elle était enervée, elle était vraiment agançante, mais ça n'était pas une petite garce comme toutes les autres, qui passent une demi-heure chaque matin devant leur mirroir, ne font que juger sur les apparences et n'ont aucun but dans la vie. Camillia n'était pas une petite gamine sans interêt et sans gout.

Elle, elle aimait la vie. Elle aimait le risque. Elle n'était pas multipliée en cinquante exemplaire et elle ne trainait pas en bande. D'accord, elle était peut être moins populaire que certaines, mais ça ne la dérangeait pas, ça l'amusait même, parce que elle, elle avait l'impression de vivre. Et de profiter de sa vie.