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 Cours 2 (pour les secondes années et +)
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MessageSujet: Cours 2 (pour les secondes années et +)   Cours 2 (pour les secondes années et +) EmptyJeu 7 Sep - 20:34:52

Lorsque les élèves arrivèrent de bon matin, ils ne trouvèrent qu'une salle vide, sans professeur. Celle-ci devait aller chez un botaniste ramener des plantes pour les prochains T.P. mais elle avait tout préparé, elle avait prévu un grand nombre de paillasse INDIVIDUELLE pour que ses élèves puissent travailler convenablement et avait noté au tableau les instructions suivantes...

Citation :
1°) Regarder attentivement votre insécateur et vérifier que le cran de sécurité marche convenablement... Vérifiez que vos gants ne comportent pas de trou... Puis enfilez-les....

2°) Commencez à manier le sécateur sur la haie qui se trouve à gauche de votre paillerasse... Coupez les branches qui dépassent de manière à former un cube (pour les) artistes en ame, rien ne vous empeche de retravailler le cube après mais restez réalistes!

3°) Observez les fruits de l'arbre qui se trouve au centre de votre paillasse puis coupez les en laissant entre 2 et 3 centimètres de branches uniquement...

4°) Observez la plante sur votre droite: être vivant batard entre la plante et une créature magique, on étudie la "Panglussia" en botanique du fait qu'elle ne peut se déplacer et doit vivre dans la terre. C'est une des seules plantes qui parlent...Notez ceci dans votre carnet-répertoire.

5°)Comme pour la haie, coupez les branches qui dépassent de manière à former un cube. Attention, cette plante déteste se faire tailler et va mettre en oeuvre tout ce qu'elle peut pour vous décourager (barratinage, dénonciation des branches voisines, libération d'un pus très irritant)

6°) Inscrivez votre nom au crayon dans un coin de la pailasse. Et faîtes-la rouler jusqu'à la serre n°5


Mais malheureusement pour les élèves, le sex symbol Argus Rusard arriva juste après les élèves puisque Pomona lui avait demandé de surveiller sa classe, en lui laissant quelques consignes cmomme ne pas aider les élèves (même si il en était incapable de toutes façons...... ne pas les tuer non plus...

(hj, j'ai beaucoup hésité pour trouver un barème qui me satisfait. En effet j'aime beaucoup celui du professeur Rogue mais je ne veut pas le copier donc je noterais sur 10 la réussite du T.P., sur 10 le R.P., et sur 10, les difficultés qui vous vous imposez, de façon a ce que votre personnage ne réussisse pas trop facilement, je pense surtout à la troisième plante, faîtes la agir, défendez-la vous même de votre perso, corsez-vous la tache... Vous aurez encore plus de mérite... Je rapelle que vous avez une grosse semaine, d'aujourd'hui au dimanche 17 septembre...Bonne chance et surtout amusez-vous bien!!)
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MessageSujet: Re: Cours 2 (pour les secondes années et +)   Cours 2 (pour les secondes années et +) EmptyVen 8 Sep - 18:34:00

Adanedhel était d’humeur particulièrement massacrante en ce lundi de fin d’Avril. En ce moment, rien n’allait comme elle voulait… Elle allait finir par craquer, si ça continuait… Tant de sujets la préoccupaient qu’elle marchait d’un pas très vif qui trahissait sa tension. Si quelqu’un avait à ce moment posé sa main sur son épaule, il se serait très certainement pris un des fantastiques coups de coude dont elle avait le secret en plein dans les cottes, avant même qu’elle aie réussit à deviner de qui il s’agissait… Bref, il valait mieux se tenir éloigné, garder ses distances… Et n’importe qui l’aurait compris rien qu’en regardant son visage. Fermé, comme à son habitude, il exprimait à présent une violence contenue mais prête à éclater. Des éclats rouges traversaient son regard de temps en temps, la rendant proprement effrayant et, parfois, un peu… Démoniaque… Mais elle semblait s’en avoir rien à faire, vu qu’elle marchait droit devant elle, à une vitesse à peine supportable pour l’être humain, sans faire attention à ceux qu’elle croisaient, même lorsqu’ils lui adressaient un des rares saluts amicaux auxquels elle avait droit. Il devait vraiment y avoir quelque chose qui n’allait pas, pour qu’elle renie à ce point ses seuls rares amis. Au coude d’un couloir, elle percuta un sixième année – bien plus grand et plus massif qu’elle, évidemment – de plein fouet. Elle lui hurla dessus, toutes les flammes de l’enfer brillant dans son regard et il déguerpit sans demander son reste. Sans ralentir le pas, elle sortit dans le par cet se dirigea droit vers la salle. Avec des gestes brusques, elle ouvrit la porte de la serre numéro deux – celle dans laquelle elle devait travailler – à la volée, produisant un boucan fort peu agréable, lâcha un juron étouffé quand aux portes qui n’étaient plus ce qu’elles étaient et remarqua aussitôt quelque chose qui n’était pas normal. Le prof n’était pas là…

*’Tain mais je les collectionnes, moi, c’est pas possible !*

Pensa-t-elle, quand Rusard entra. Elle maudit au même instant tous les Dieux connus et inconnus qu’elle put maudire et alla s’installer à l’une des paillasses. Rageuse, elle balança son sac au sol et leva les yeux vers le tableau. Un TP surveillé par l’autre concierge débile, il ne manquait plus que ça… Enfin peu importait, il fallait qu’elle bosse, elle bosserait…
S’étant arrêtée dans sa lecture pour faire ces passionnants commentaires, elle reprit. A la fin du petit un, elle poussa un léger soupire et songea :


*Mais elle nous prend vraiment pour des idiots ou quoi ?*

Puis elle ouvrit son sac et, sans plus de cérémonies, en sortit une paire de gants en peau de dragon qui, bien évidemment, n’étaient pas troués… Il en aurait fallut, de la force et de la passion pour la botanique, pour réussir à les abîmer ne serait-ce qu’un peu… Elle les posa sur la table, puis fit tournoyer un sécateur dans sa main d’un air expert. Elle appuya sur les branches une ou deux fois, s’assura qu’ils ne cédaient pas et en conclut que le cran de sécurité devait, comme elle l’avait deviné, fonctionner à merveille. Ceci étant fait, elle enfila ses gants d’un petit geste sec et plia les doigts pour vérifier que le cuir était toujours souple. Parfait, il avait bien vieillit.
Le front barré d’un pli mécontent, elle leva à nouveau les yeux vers le tableau, pour lire la suite des instructions. Ses yeux s’assombrirent, si cela était encore possible. Elle fixait maintenant son sécateur d’un regard mauvais. Si un regard avait pu tuer, ça aurait été celui-là. D’un noir de ténèbres, avec des flammes dansant en son centre… De quoi persuader n’importe qui qu’il a besoin de faire une bonne sieste, d’arrêter définitivement de boire et de fumer, car ça commence à lui donner des hallucinations… Bref, elle n’aimait pas tellement la botanique et la taille, ce n’était pas son fort… Cependant, en bonne scientifique qui se respecte, malgré des études à l’école de magie, elle poursuivait l’apprentissage des sciences dîtes exactes par correspondance et se trimbalait donc toujours avec équerre et rapporteur de manière à pouvoir faire un exercice de maths si elle avait le temps. Ni une, ni deux, elle décida de rapprocher la botanique d’un domaine dans lequel elle était plus à l’aise et sortit de son sac équerre et compas. Elle les posa sur sa paillasse, puis commença par couper les branches qui dépassaient vraiment. Ceci étant fait, ce qui était censé être un cube ressemblait à une mer en craton… C’était ondulé… Exaspérée, elle brandit son équerre et la posa contre le végétal, tandis que son sécateur volait à toute vitesse pour égaliser tout cela. Quand elle eut fait toutes les arrêtes, elle s’attaqua aux faces qui avaient tendance à se ramollir… Au bout d’un petit moment, elle s’essuya le front d’un revers de manche et contempla son œuvre. Ça n’avait pas l’air mal du tout… N’importe quel observateur aurait même jugé que c’était parfait mais, ayant le goût des choses bien faîtes, elle sortit son compas et vérifia que tout avait la même longueur… Bien évidemment, ce n’était pas bon… Il y avait l’une des arrêtes qui était longue d’au moins deux centimètres de trop. Tandis que les flammes prenaient de l’ampleur dans son regard, elle essaya de ne pas faire voir son profond mécontentement et brandit son sécateur d’un air menaçant. Rapidement, elle raccourcit ce qu’il fallait raccourcir et put constater avec une certaine fierté que c’était plutôt réussit. Lentement, la lueur rouge de ses yeux diminua et le noir se mua en brun.


*Une bonne chose de faîte !*

Jugea-t-elle en braquant à nouveau son regard sur le tableau, qu’elle semblait vouloir consumer par ce moyen.
Bon. Il fallait qu’elle observe les fruits… Docile, elle les observa. Pendant trente secondes environ, jusqu’à ce qu’elle se sente idiote et pense à lire la fin de la phrase… Ah, il fallait les couper… Évidemment ! Comment n’y avait-elle pas pensé ? Avec des yeux à nouveaux forts effrayants, elle s’attaqua à une tache qui lui parut bien plus simple que la précédente. En quelques coups de sécateurs mortellement efficaces qui auraient pu trancher n’importe quoi si le n’importe quoi en question était passé sur leur route, elle coupa toutes les tiges portant des fruits, n’en laissant que quelques petits centimètres. Consciencieuse, elle les empila dans un coin de la paillasse, avec les avoir séparé de leur moignon de branches, qu’elle plaça à côté.


*Ça, c’est fait !*

Songea-t-elle en frottant ses mains l’une contre l’autre, espérant avoir au moins réussit l’un des points du TP. Elle fut étonnée qu’on leur ait donné ça, c’était facile… Un instant affreux, l’inquiétude la saisit. Impulsive comme elle l’était, elle avait très certainement tout compris de travers et avait commencé sans même songer au fait qu’un mot pouvait en cacher un autre… Paniquée, elle releva la tête et relut frénétiquement la troisième instruction. « Observez les fruits de l'arbre qui se trouve au centre de votre paillasse puis coupez les en laissant entre 2 et 3 centimètres de branches uniquement... » Oui… Elle l’avait fait… Bien sûr qu’elle l’avait fait… Essayant de se calmer un peu, de se réconforter – sans résultat, évidemment -, elle attaqua la suite.
Après avoir lu ce qu’il y avait à lire, elle lança un coup d’œil à la plante. Bouh, elle était moche… Enfin, après le cours de Potions de l’autre fois, elle était parée à tout… Alors il paraissait qu’elle parlait ? Intéressée, la jeune fille nota cela dans son carnet répertoire d’un coup de plume rageur et le balança dans son sac avant de regarder à nouveau la plante… Mais, pourquoi n’avait-elle pas parlé avant alors ? Elle devait garder un effet de surprise… Après tout, si elle parlait, elle devait réfléchir aussi… Manque de chance pour elle, elle était tombée sur quelqu’un qui réfléchissait plus vite qu’elle.
Après un bref regard au tableau, l’Aigle brandit son sécateur, fit un nouveau moulinet digne des plus grands tireurs des vieux western et, visualisant un cube dans son esprit, attaqua la plante à coups de sécateur. Celle-ci lui balança une giclée de pus dans la main… Rendant grâce à l’un des Dieux qu’elle avait maudit plus tôt pour ses excellents réflexes, elle put retirer la main juste à temps et regarder la giclée tomber au sol.


« Ah, t’as voulu m’avoir, hein ? »

Fit-elle sans même se rendre compte qu’elle parlait à voix haute. Alors qu’elle levait un sécateur menaçant, la plante de mit soudain à parler.

- Excuse-moi, je ne voulais pas, c’est le filet du diable du fond de la classe qui m’a poussée !

Lança-t-elle d’une petite voix criarde. Peine perdue, car la Batteuse n’était que peu habituée à ménager ses proies, même lorsqu’elles avaient d’excellentes excuses. Alors que la lame vengeresse s’abattait, la plante se redressa et commença une série de questions sans queue, ni tête, ni fin.

- Dis, tu sais que tu es jolie, toi ? Ça fait longtemps que tu es à Poudlard ? Comment va ton meilleur ami ? Tu aimes les gâteaux au caramel ? C’est quoi ta matière préférée ? Quelle est la marque de tes chaussures ?

Exaspérée, la Bleu et Bronze se pinça l’arrête du nez entre le pouce et l’index d’un air déprimé, laissant le sécateur rebondir sur la table avec un bruit métallique. Elle balança un regard meurtrier à la plante en se disant qu’elle la tuerait bien… C’est alors qu’elle eut une excellente idée… Ses yeux rougeoyaient comme jamais et elle était prête à tout pour que ses galères cessent… Alors qu’elle commençait un peu à contourner la plante, celle-ci lança :

- Penses-tu souvent à ta mère ? Quel âge a ta sœur ?

La réaction fut immédiate. Les flammes dans ses yeux s’éteignirent. Les yeux de la Serdaigle prirent une couleur ténèbre et elle s’assit doucement sur un tabouret. Sa petite sœur… Décidément, elle n’avait pas de chance… Elle tombait sur une plante qui trouvait tous ses points faibles… Elle n’avait plus même la force de lui dire de se taire… Anéantie, la troisième année regarda l’œuvre qu’elle ne terminerait jamais d’un œil où régnaient la peine et la déception. Elle avait envie de quitter la salle en courant… Oui, c’était ce qui aurait été le mieux… Alors que la jeune fille se levait, apparemment vidée, ne cessant de se dire que sa petite sœur était morte, la plante lança :

- Dis, comment tu t’appelles ? Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? Quel âge as-tu ? Est-ce que ta famille te manque ?

Miss Iluvatar crut qu’elle allait craquer. Du fond de ses yeux ténébreux, des étincelles jaillirent. Elle n’en pouvait plus, de cette plante qui faisait tout pour qu’elle se fasse renvoyer… Si elle craquait, là, maintenant, elle était certainement que sa scolarité était foutue…

- Comment s’appelle ton père ?

Une nouvelle lueur rouge parut dans ses yeux. Meurtrière. Terrifiante. Si un humain l’avait vu, il se serait sauvé en courant.

- Tu connais le filet du diable ? Il faudrait vraiment le tailler, lui…

La lueur rouge se transforma en torrent de flammes. En plus de lui pourrir la vie, elle voulait l’envoyer à une mort certaine. C’en était trop. Tremblant atrocement, la jeune fille tourna le dos au concierge, fixa la plante d’un air particulièrement haineux et brandit sa main droite devant elle. Des mots tels que « renvoi » et « retenues jusqu’à la fin de tes jours » bourdonnaient à ses oreilles, mais elle n’en pouvait plus. Elle savait qu’elle pouvait renverser sa paillasse si elle pétait vraiment les plombs, mais ça suffisait. Soudain, sa main se recouvrit de flammes. Avec un air vraiment mauvais, elle approcha sa main de la plante. Celle-ci poussa un gémissement plaintif mais, avant qu’elle ait dit quoi que ce soit, Adanedhel la menaça.

« Encore une remarque et je te crames. »

Ceci eut l’effet escompté. La paix. Tandis que les flammes s’éteignaient et que la jeune fille sentait la fatigue habituelle l’envahir, elle attrapa à nouveau le sécateur. Elle tremblait. Elle avait du mal à tenir sur ses pieds… Encore une fois, les furies avaient puisé dans son énergie et en abondance cette fois, car elle avait été énervée toute la journée… tandis qu’elle tentait vainement d’ordonner ses pensées, la plante lança un petit :

- Ça ne va pas ?

Et, immédiatement, la jeune fille comprit que la violence n’était pas la bonne solution… Elle voulait discuter ? Eh bien elles allaient discuter toutes les deux. Quand elle s’y mettait, Adane pouvait être vraiment excellente à ce petit jeu-là. Lentement, elle s’assit sur son tabouret, fixa la plante et demanda :

« Tu connais l’Ordre Babillard ? »

Sans attendre la réponse, elle décida d’enchaîner, même si il lui en coûtait de parler… Habituellement, elle se contentait des mots les plus importants… Cette plante pourrait vraiment se vanter de lui en avoir fait voir de toutes les couleurs.

« Une bonne sœur ne devrait pas faire de bruit. Elle a une forme idéale pour ça, comme ces machins pointus qu’on utilise dans les laboratoires où on vérifie les chaînes hi-fi, selon les notions que l’on a de la chose… Une bonne sœur ne devrait pas, disons clairement les choses, jacasser sans arrêt. Mais, pour intégrer l’Ordre Babillard de Sainte-Béryl, il faut des dons naturels pour pouvoir discuter sur tous les sujets qui vous passent par l’esprit. J’ai faillit l’intégrer. Tu veux que je te montre ? Tu vois le filet du diable, là-bas, celui dont tu me parlais tout à l’heure, eh bien… »

- Non, arrête, s’il te plaît ! Je me tais !

Gémis la plante à cet instant. Un air de triomphe s’afficha sur le visage de la jeune fille. Elle avait réussit. Certes, elle avait raconté n’importe quoi et elle n’avait même plus trois neurones en connection maintenant, elle n’était pas du tout habituée à délirer comme cela… Mais elle avait réussit. Contente d’elle, elle leva son sécateur pour la elle-ne-savait-pluscombientième fois et commença à tailler un cube. Une ou deux fois, la plante lâcha un mot mais, immédiatement, sa tailleuse attirée se mit à délirer sur le tableau noir et tout rentra dans l’ordre. Enfin, lorsqu’elle eut obtenu un cube aussi parfait que le précédent, la Batteuse et Capitaine des Aigles poussa un soupire de soulagement. Ses yeux, bruns foncés, reflétaient une certaine fatigue qu’elle cachait presque parfaitement. Ne voulant pas vraiment rester là un instant de plus, elle sortit un crayon à papier et nota « Adanedhel Iluvatar » dans le coin en haut à droite de sa paillasse et la poussa lentement jusqu’en serre numéro 5 avant de repartir directement, son sac sur le dos, sans un regard pour le reste de la classe. Elle avait envie d’aller dans un endroit VIDE ou PERSONNE NE PARLERAIT !

[color=darkblue][hrp : Suis VIDEE >.
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MessageSujet: Re: Cours 2 (pour les secondes années et +)   Cours 2 (pour les secondes années et +) EmptySam 9 Sep - 12:08:03

En pleine forme, de bonne humeur, Kaelir Gammach, d’origine bretonne, donc mi-français, mi-anglais (quel mélange…), se dirigea d’un pas assuré vers les serres qui se trouvaient être situées dans le parc du château. Mais cette assurance qu’il avait affichée depuis son réveil disparut en un clin d’œil lorsqu’il dut amèrement constater qu’il y avait plusieurs serres… il se mit donc à la recherche d’un panneau, même un panonceau lui conviendrait, bref une quelconque indication sur l’endroit où il devrait se diriger… Ne trouvant par ce qu’il cherchait, il mit en marche ses méninges (écartez-vous !) et attendit que l’idée lui vienne (SCHLANG la voilà ! drôle de bruitage…). Celle-ci ne s’était pas faite attendre et débarqua sans prévenir : il allait voir si la porte de l’un des vastes bâtiments transparents serait ouverte ! Quelle idée géniale ! Quel génie, ce Kael !

Bref… il se mit donc à l’œuvre et eut la joie de constater que la porte de la serre n°2 était ouverte. Doucement, sans se faire remarquer, il la poussa. A son grand soulagement, il n’y avait qu’une seule élève, et pas n’importe quelle élève : Adanedhel Iluvatar, qui s’avérait être sa chère cousine (*le monde est petit* songea le Poufsouffle). Il s’apprêta à la saluer lorsqu’il ressentit l’intense brûlure du regard assassin lancé par le concierge du collège : Argus Rusard ! Il refoula sa pulsion (en espérant qu’elle ne se manifeste pas plus tard sous la forme de symptômes inquiétants qui feraient de lui un cas intéressant d’étude pour tous les adeptes de la psychologie freudienne… bref…). Le professeur semblait absent… Kael se dirigea lentement vers l’une des paillasses pour constater qu’elle supportait le poids de plantes et de fruits. Il leva les yeux vers le tableau où les consignes semblaient avoir été inscrites par une main experte (celle du professeur, bien sûr, une main experte en botanique, c’est la prof de botanique ! enfin, celle du prof de botanique… enfin j’me comprends…). Il jeta un furtif regard vers Adane qui s’était embarquée dans une houleuse conversation avec… une plante ? Il parcourut rapidement les mots écrits à la craie sur la surface noire fixée au mur (on appelle ça communément un tableau. Ca vit seul, généralement dans les salles de classe… ahem) et constata que… il y avait bien une plante qui parle :

Citation :
C'est une des seules plantes qui parlent

*Dans quoi je m’embarque là ???* pensa le pauvre Poufsouffle qui commençait à redouter le moment où il devrait affronter sa propre plante…

Enfin, il prit une cruciale décision : celle de commencer à bosser (eh oui, faut bosser ! c’est pas des vacances !). Il lut attentivement le premier point qui parlait de sécateur et de sécurité : il s’exécuta donc et sans grosse difficulté vint à bout de l’instrument récalcitrant. Il s’empara également de ses gants en peau de dragon. Non, ils n’étaient pas troués. Et puis quoi encore ?? C’est pas de la gnognotte la peau de dragon !! Il les enfila donc, comme demandé. Le second point était plus artistique : il fallait couper tout ce qui dépasse ! Il se mit donc à l’œuvre (schtic, schtic, schtic…) et après quelques minutes, la plante était parfaitement taillée (d’humeur artistique, ça marche bien, c’est sûr !).

*Finalement… c’est pas trop dur la botanique !*

Là, au point trois, on passait aux maths (aux maths ?!?)… il fallait laisser deux trois centimètres de branche… cherchant dans son sac qu’il avait posé par terre (bah oui, y a plus de place sur la paillasse !), Kael en ressortit une réglette (c’était pas sur la liste… mais quand même, ça peut toujours être utile, quoi !) et saisit les fruits qui étaient bien accrochés aux branches de leur cher papa arbre. Après avoir soigneusement mesuré les objets de son devoir, il attrapa le sécateur et (schtic, schtic, schtic) respecta à la lettre les consignes. Il s’efforçait de ne pas penser au moment où il devrait affronter dans une partie de poker le végétal parlant. Malheureusement pour lui, ce moment arriva très vite : c’était le point suivant !

"AAAAAAAAARRRRRGH !"

Détournant le regard du tableau, il le posa sur la plante. Il fallait l’observer. Au premier abord, elle n’avait rien d’extraordinaire… mais le Pouffy sursauta lorsqu’une voix s’éleva :

"Salut ! Comment ça va ? Comment tu t’appelles ? Tu aimes bien Poudlard ?"

Kael se retourna, prêt à dire à sa cousine que ce n’était pas le moment de plaisanter et le déconcentrer, mais elle ne lui prêtait aucune attention, celle-ci étant entièrement consacrée à la plante qui, comme indiqué, mettait tout en œuvre pour décourager la pauvre Serdaigle. Puisque ce n’était pas elle, cela ne pouvait être que la plante.

"Je veux pas être copain avec une plante." déclara d’un ton catégorique le Jaune et Noir.

Il reprit donc son observation, comme si de rien n’était, mais ce fut difficile, car la plante reprit de plus belle :

"Oh, c’est pas grave tu sais. Je t’en veux pas. Il te fait peur le vieux dans le coin là-bas ? Les profs sont sympas avec toi ?"

Observation terminée, Kaelir ignora les questions de la plante pour noter dans son carnet-répertoire (c’est joli comme mot ça !) les indications sur la plante. Au moment de passer à l’étape 5, il prit le sécateur et se dit que ça serait aussi facile qu’avec la haie. Mais à peine avait-il porté l’instrument de coupe vers une branche qu’une espèce de liquide bizarre dégoulina sur la paillasse, coulant un peu sur la main gantée du Poufsouffle.

"Eh ! ça va pas !!" s’écria le pauvre Kael indigné.

"Ne me touche pas, je peux te faire mal !" répliqua la plante.

"Je veux une bonne note !"

"Je m’en fous !"

"Laisse-moi bosser !"

"Si tu me touches, je crie !"

"C’est ce qu’on va voir !"

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH !!"

Kaelir effectua un impressionnant bond en arrière. Espérant que personne ne lui ferait de reproche, il prit à la fois son courage et son sécateur à deux mains et se rua sur la plante dont il sectionna trois branches qui dépassaient. A sa grande surprise, la plante se mit à sangloter…

"Eh ! pleure pas !"

"Ouououououiiiiiiiiinnn !!!"

Mais, étant très malin, le Jaune et Noir prit la décision de profiter de ce moment d’inattention du végétal pour couper le reste des branches qui dépassaient. Il n’en restait plus qu’une lorsque la plante reprit la parole :

"Eh attends ! Tu veux une surprise ? J’ai un truc pour toi !"

"Eh ! pas de corruption ! je marche pas comme ça moi !" s’indigna de nouveau Kaelir offensé.

Et, sans ménagement, il coupa la dernière branche. La Panglussia poussa un petit gémissement désespéré qui ne toucha pas Kael, fier d’être venu à bout de cette saleté récalcitrante. Celle-ci, vexée, tenta une dernière attaque, éjectant le même liquide bizarre que celui qu’elle avait libéré plus tôt, mais l’extrême agilité et la grande souplesse du p’tit blond lui permit, d’un saut de main arrière, d’esquiver le jet.


Il restait un point à lire, et pour que tout se passe au mieux pour lui, Kael s’éloigna de sa paillasse pour le lire : il devait écrire son nom sur la paillasse et l’amener à la serre numéro cinq…

*NON !!*

Il devrait encore se coltiner la plante pendant le trajet, même si celle-ci venait d’être vaincue ! C’est alors qu’une idée brillante lui vint : il maîtrisait ce sortilège, alors il l’utilisa sur la plante :

"Silencio !"

Puis, pour s’assurer que cela avait marché, il tapota le végétal qui ne réagit pas. Une vive expression de triomphe se peignit sur le visage jovial du Poufsouffle. Il sortit de sa poche son stylo fétiche et inscrivit son nom dans le coin de la paillasse :

Citation :
Kaelir Gammach

Puis il entreprit de l’amener dans la serre portant le numéro situé entre le 4 et le 6 : le 5 ! (bien !) Il y parvint sans encombre et quitta heureux les lieux. Ce cours de botanique sans prof s’était bien passé. Ayant un peu de temps, il allait aller faire un tour dans le parc, histoire de se détendre un peu avant son prochain cours.


Dernière édition par le Lun 11 Sep - 12:46:21, édité 1 fois
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  • Lavande Brown
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MessageSujet: Re: Cours 2 (pour les secondes années et +)   Cours 2 (pour les secondes années et +) EmptySam 9 Sep - 18:20:02

Ce jour-là (le premier de la semaine donc ... euh ... LUNDI !) Lavande devait avoir son deuxième cours de botanique depuis le retour du professeur. C'était un TP où il faudrait tailler une plante, les élèves l'avaient appris au dernier cours. Il se passait dans la serre numéro 2, la Gryff' l'avait appris le matin-même en prenant son petit-déjeuner. Elle se dirigeait donc vers la serre en question et tout en traversant le Parc, elle regardait avec envie les élèves qui se prélassaient à l'ombre des grand arbres.

**Moi aussi je veux dormir !**

Finalement elle arriva devant la serre et entra. L'absence du professeur l'étonna tout d'abord.

**Elle est à peine revenue qu'elle repart déjà ? Suspect **


Mais le regard chaleureux et encourageant que lui lança le concierge adoré Argus Rusard à son entrée lui fit comprendre que le TP se déroulerait sans la prof. Il y avait déjà deux élèves dans la serre, une Serdaigle et un Poufsouffle. Elle alla à une des paillasses vides (il y en avait des tonnes !) et vit une drôle de plante. Elle leva les yeux vers le tableau pour découvrir le nom du végétal : il s'agissait d'une Panglussia, une plante dotée de la parole. La Rouge et Or nota ce détail important dans son carnet-répertoire comme l'indiquait les consignes mais aussi pour sa culture personnelle (et oui la brunette se cultive niarkhéhé).

Lavande se connaissait trop bien et c'est pour cette raison qu'elle relut les consignes avant de commencer son TP pour éviter les bourdes qu'elle avait l'habitude d'accumuler par faute d'inattention.

**Bon tout d'abord vérifier le cran de sécurité de mon sécateur et vérifier également l'état de mes gants**

La Gryffondor s'éxécuta. Le cran de sécurité fonctionnait à merveille (en même temps cest normal le sécateur était neuf niarkhéhé ) et les gants étaient dans un état honorable ou tout du moins ils n'avaient aucun trou. Elle les enfila donc.

**Ensuite il faut tailler la plante en cube. Oh non moi et la rigueur on fait 36 ! pale **


Ainsi donc Lavande commença la dure labeur d'essayer de former grâce à son sécateur un cube potable. Après un moment d'efforts intenses le végétal avait une vague ressemblance avec un cube mais de toute façon Lavande savait qu'elle n'arriverait pas à faire mieux donc elle passa à la suite.

Il s'agissait d'observer puis de couper les fruits de la plante. En somme quelque chose d'assez simple mais il fallait laisser juste deux à trois centimètres de branche. Lavande sortit donc sa règle et mesura la longueur exacte, il fallait être le plus précise possible !

** Bon ensuite, qu'est-ce qu'il faut faire ? Oh monde cruel ! Il faut encore tailler ! Bon d'accord je sais c'est le but du TP mais c'est nul ! Sad )


Lavande reprit donc la mort dans l'âme son sécateur et se disposa à tailler lorsque la Panglussia entama une discution. Fait anodin car c'était une pante parlante mais qui fit sursauter la Gryff' car cette dernière avait oublié ce détail (et pourtant elle l'a noté dans son carnet-répertoire! Rolling Eyes ).

-Bonjour ! Comment tu t'appelles ? Moi je n'ai pas de nom. C'est triste, hein ? C'est de la discrimination envers les plantes ! Crying or Very sad Tu voudrais pas me donner un nom, dis ?

La surprise passée, Lavande réfléchit à un moyen de faire taire la plante pour tailler tranquillement ce qui restait de la Panglussia. N'en trouvant aucun, elle décida de l'occuper en mettant à profit son débit de parole supérieur à celui de la plus part des gens. Ainsi donc, elle commença à tailler tout en répondant à la plante :

-Eh bien je suis désolée pour toi que tu n'aies pas de nom. Qu'est-ce que tu penses de Panglutine ?

-Ah non c'est nul ! Mad

Et pour montrer sa désapprobation, elle lança à la Rouge et or un jet de pus puissant. Twisted Evil Lavande l'évita à la dernière seconde mais il toucha néanmoins son gant droit mais la peau de dragon protégea la peau de la jeune fille.

-Tu n'as vraiment aucun goût !

-Quoi mais si j'ai du goût !, s'insurgea Lavande.

L'énervement lui fit oublier son TP et elle arrêta de tailler. Mais elle se reprit immédiatemment et dit sournoisement :

-De toute façon je ne vois pas pourquoi je m'efforce de te donner un nom, la plante d'à côté a l'air bien plus sympathique et digne de mon intérêt que toi !

-N'importe quoi ! tu délires ma pauvre fille ! La plante dont tu parles, je pourais te dire des horreurs sur son compte, la semaine dernière pour ne pas chercher plsu loin elle a ...

La Panglussia était tellement énervée et décidée à prouver à Lavande sa supériorité sur sa voisine qu'elle se lança dans un discours passionné qui lui fit oublier d'embêter Lavande et qui permit à la Rouge et Or de finir son TP.Le résultat final ressemblait vaguement à un cube Neutral mais Lavande n'était pas une artiste ce n'était une nouveauté !

Lorsqu'elle eut terminé la brune écrivit son nom sur la paillase.


Citation :
Lavande Brown

Puis elle se dirigea vers la serre numéro 5 pendant quela Panglussia continuait de dire toutes les médisances possibles et imaginables sur sa voisine :

-et il ya deux ans elle a envoyé son pus sur un élève parce qu'il l'avait mal replantée et ....
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MessageSujet: Re: Cours 2 (pour les secondes années et +)   Cours 2 (pour les secondes années et +) EmptyDim 10 Sep - 20:38:08

Encore une journée cauchemardesque en perspective ! Joana était particulièrement très mal réveillée aujourd'hui. D'autant plus que la journée devait débuter par un cours de botanique, matière que Joana portait évidemment en extrêmement haute estime. Tellement haute qu'elle lui arrivait aux chevilles... Quelle idée de faire cours dans des serres, qui plus est installées à l'autre bout de l'école. Heureusement que l'année touchait bientôt à sa fin, parce que Joana n'en pouvait déjà plus. Dire qu'elle n'avait fait qu'une partie de son année. Qu'en aurait-il été si elle avait suivi les cours depuis le début de l'année ?! Peut-être bien qu'elle n'aurait pas eu une telle charge de travail, certes.
L'adolescente s'empara d'une cape épaisse -on avait beau être en avril, il faisait encore frisquet-, de son sac et se dirigea vers les serres. En arrivant, quoi de plus normal que de découvrir que le professeur n'était même pas présente, et que c'était le charmant et très chaleureux cracmol de Rusard qui les attendait. Depuis quand s'était-il mis à la botanique celui-là ? Joana aurait mis sa baguette à couper (ben quoi, elle n'allait pas se mutiler ses si jolies mains dans un pari si stupide!) qu'il ne savait pas faire la différence entre de la salade et de la mauvaise herbe...

La jeune fille s'installa à une paillasse dans le fond de la serre, enfin, plutôt vers le milieu, bref, quelque part où elle était sûre qu'aucune des plantes tout autour n'essayerait de la mordre, comme ce satané géranium de la dernière fois.... Bon, d'accord, ce n'était pas dans la même serre, mais on ne savait jamais, par sécurité. Et si elle ne faisait pas d'allergie aux plantes, elle restait persuadée que les plantes faisaient de l'allergie à Joana, ce qui était la seule explication plausible au fait qu'elles tentaient toujours de s'en prendre à elle (si l'on omettait bien sûr le filet du diable qui s'en était pris à Ewora. Quelle idée de l'en avoir sortie, d'ailleurs...)
Après avoir balancé ses affaires un peu plus loin et lancé un regard noir à Rusard, elle daigna enfin lever lesyeux vers le tableau.

Première étape: vérifier le sécateur.
C'était quoi un sécateur ? Ah ouais, le machin pour tailler la plante. Joana s'en saisit d'un geste sec. Les cisailles s'ouvrirent brusquement, et la jeune fille, prise par surprise, lâcha le sécateur qui tomba et la coupa au passage.


- Aie, saleté ! s'exclama la jeune fille, passablement énervée, en filant un coup de pied au sécateur qui traversa la moitié de la pièce. Elle contempla quelques instants son doigt. Ca allait, le sang ne coulait pas à flot, ce n'était qu'une petite coupure de rien du tout.

*Non, le cran de sécurité ne marche pas*
Se dit la jeune irlandaise en allant récupérer le sécateur. Elle s'en saisit plus précautioneusement, avec un regard noir pour l'objet tant exécré, et se dirigea vers le bureau du professeur pour en prendre une paire en meilleure état. Il avait fallu qu'une paire soit cassée, et que ce soit la sienne. Une coïncidence ? Joana n'arrivait plus à y croire. Il ne fallait pas non plus plonger dans la paranoïa, mais quand même ! Heureusement, la deuxième paire marchait. De toute façon, elle aurait fait un malheur si ça n'avait pas été le cas....

Deuxième étape: vérifier les gants.
Bon, les gants, ça allait. C'était des gants en peau de dragon qu'elle possédait depuis deux ans. Ils étaient à elle, et elle savait pertinnement qu'ils étaient encore en bon état.


*Elle aurait mieux fait de commencer par nous dire de mettre les gants avant de vérifier ses sécateurs pourris...*

Troisième étape: couper la haie en cube.
Quoi ? Mais c'était quoi cette histoire ? On les entraînait à taillers des petits buissons pour en faire de futur jardiniers de Poudlard ? Qu'ils donnent ça à faire aux pouffys si ça les amusait, mais les ambitions de Joana se situaient bien au-delà du taillage de haies ou de bonzaïs ! A contrecoeur, la jeune fille attrapa le sécateur, qui cette fois-ci semblait fonctionner correctement, et en mit quelques coups dans l'arbrisseau de gauche -non, l'autre gauche !-.


* On a demandé un cube, Jo, pas un trapèze !*

La jeune fille recula d'un pas pour avoir une vue d'ensemble. Ce n'était pas vraiment son fort la géométrie, certes, mais quand même. Là... Heureusement que Chourave n'était pas là pour surveiller ça de près, finalement. La troisième année se reprit en main et se décida à s'y mettre plus sérieusement. Bon, un cube. Ce n'était pas gagné, mais on s'approchait. Plus ça allait, plus l'arbrisseau rapetissait. Après avoir finalement perdu six bons centimètres de haut et dix de large, la haie ressembla à peu près à un cube....

Quatrième étape: les fruits de l'arbre devant elle.


* Ca se mange ce truc là ? Ca ressemble drolement à des mirabelles. Et si je goûtais ?*

Joana lança un regard autour d'elle pour vérifier que personne ne la voyait et tendit le bras vers la plante. Elle attrapa quelques fruits, les approcha de son visage pour les examiner de près, et décida qu'il valait mieux les garder et vérifier quel danger ils pouvaient représenter. Elle les fourra donc dans sa poche avant de prendre de nouveau le sécateur. Deux ou trois centimètres. Tant qu'on ne lui demandait plus d'en faire un cube, ça allait. Cependant, les fruits n'ayant pas poussé de manière régulière, couper les branches porteuses à deux ou trois centimètres eut pour conséquence qu'au final, l'arbuste fruitier ressembla à la Vénus, non pas de Millo, mais de Willendorf....

Cinquième étape: s'occuper de l'arbre de droite, la panglussia.
Déjà, qu'était une Panglussia ? Plante en pot qui ne se déplace pas et qui parle. Chic, on allait prendre le thé et discuter avec une plante verte, maintenant !
Joana attrapa sa plume et un bout de parchemin, et nota ceci, sarcasmes exclus.


Citation :
[/u]Panglussia[/u]: plante bâtarde car vit en terre mais qui parle
nb: Attention, cette plante déteste se faire tailler.

*Tiens, ben on risque de bien s'entendre, alors...*

- Salut la plante, commença Joana, essayant d'amadouer la panglussia, sécateur caché dans son dos.

*Tu es tombée bien bas, ma pauvre, parler à une plante...*

A son grand étonnement, celle-ci lui répondit.

- C'est pas moi, je le jure, c'est elle ! C'est Dahlia ! Je vous le dis ! Je l'ai bien vue, cette nuit, en train de discuter avec Marguerite. Elles étaient en train de comploter. C'est pas moi du tout ! Et puis, je ne parlerais qu'en présence de l'avocat !
Hey, mais qu'est-ce que tu fais avec ces ciseaux ?! N'y pense même pas ma jolie ! Ou j'hurle au meurtre ! Non, pire, j'irais dire à ton professeur de botanique que je t'ai vu couper les cheveux de ta voisine à coup de sécateur !


Joana se tourna vers sa voisine, qui s'avérait être Iluvatar, et un sourire mauvais apparût sur son visage. Son regard passa à toute allure du sécateur à la longue tignasse rousse de la serdaigle avant qu'elle ne reprenne ses esprits. Non, ce n'était pas le moment de s'amuser, d'autant plus que Rusard rôdait toujours. Son sourire mauvais toujours accroché au coin des lèvres, Joana fit de nouveau face à la plante.

- Tu sais, j't'aime bien, toi. T'as de bonnes idées.

La plante, émoustillée par cette remarque, se redressa fièrement dans un bruissement de feuilles, et Joana en profita pour mettre un coup de sécateur dans la branche qui dépassait à droite.

- Aieuh ! Mais t'es folle ! AU SECOURS ! AU MEURTRE ! A L'ASSASSIN ! JUSTICE ! JUSTE CIEL ! Je suis assassinée ! C'est Personne qui m'assassine...

Mais où est-ce que les fleurs allaient dégoter tout ça ?

- Si tu te tais pas immédiatement, je te stupéfixe et je te fais une coupe militaire.... à raz-les-pâquerettes.

La plante se tût aussitôt et cessa de bouger. Puis, du coin des lèvres (bref, je me comprends), elle souffla.

- Pitié. Ne me fais pas de mal. Mais dis moi, elle t'a fait quoi, elle, pour mériter ça ?

Elle vit la panglussia lancer un regard en direction de la plante de gauche.
Oui, bon, d'accord, elle avait eu un petit problème de sécateur.
Joana contempla encore quelques instants sa tentative de rattrapage sur son premier désastre botanique de la journée.... La panglussia profita de cet instant d'inattention pour lancer un jet de pus sur la jeune fille. La peau de son bras gauche commença à rosir et à lui faire mal. Un coup d'oeil au tableau lui fournit une explication. Pus très irritant.
Joana, hors d'elle, dégaina sa baguette et la pointa d'un air plus que menaçant en direction de la plante qui gloussait.


- Encore un coup comme ça, et je t'arrache toutes tes feuilles une par une avant d'allumer un grand feu de bois avec ce qu'il restera de toi, me suis-je bien faite comprendre ? Maintenant, tends tes branches folles.

La plante obéit docilement et sortit une première branche que Joana tailla silencieusement.

- Attention, c'est un peu...

Joana lui lança un regard noir dissuasif.

- ... très joli. C'est vraiment très joli. On t'a déjà dit que tu étais très douée ? Sérieusement, tu devrais prendre des cours spécialisés. Si tu veux, j'ai un très bon ami, c'est un saule -il connait tout le monde- qui pourra te renseigner. D'ailleurs, il aurait besoin d'une bonne coupe si ça t'intéresse, et...
- Branche suivante.
- Wahou, t'as de beaux yeux, tu sais. Et tes mains ! Quelles mains ! Je les ai vues quand tu es arrivée. Tu risque de te les abimer avec toutes ces plantes. Tu devrais en prendre soin, pour ne pas te blesser encore avec...
- Incendio !


Une plante sur une paillasse vide un peu plus loin s'enflamma brusquement. On pouvait voir dans les yeux de la préfète les reflets des flammes dansantes, qui auraient tout aussi bien pu être les reflets de sa propre rage.... Joana pointa de nouveau sa baguette vers l'autre arbrisseau et éteignit le feu qu'elle avait déclenché. Ca avait du bon que Chourave ne soit pas là. Et puis Rusard serait suffisamment pour croire à un accident.

- Aguamenti. La prochaine fois, c'est ton tour.
- Bien chef,
susurra la plante sur sa paillasse.

Nouveau regard glacial. Et la voix qui s'éleva ensuite le fût tout autant.


- Tu vois ce tableau derrière toi ? C'est le devoir que j'ai à faire. Dedans, il est dit que je dois te tailler. Alors, tu m'aides à avoir une bonne note et limiter tes souffrances, et tu te la boucles ! Parce que si ma note coule, tu coules avec moi. Si tu vois ce que je veux dire...

Joana agita les sécateurs devant la plante en pot.
La panglussia ne dit plus rien jusqu'à la fin du cours, et au fur et à mesure tendait ses branches juste ce qu'il fallait pour que Joana les lui taille comme il fallait. Dix bonnes minutes plus tard, Joana contempla la chose devant elle d'un air plutôt satisait. Elle s'améliorait. Une fois le travail terminé, elle sortit un crayon et sur le coin de sa paillasse nota son nom comme demandé. La paillasse eut vite fait d'atteindre la serre n°5, et Joana, totalement éreinté par cette séance de botanique qui n'en était pas vraiment une, attrapa ses affaires, les jeta en vrac dans son sac; puis se dirigea vers le château, avec la ferme intention de retourner se coucher....


Dernière édition par le Lun 11 Sep - 10:32:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours 2 (pour les secondes années et +)   Cours 2 (pour les secondes années et +) EmptyLun 11 Sep - 2:48:10

Drago venait de descendre dans la Serre, en passant par les Cachots et le Parc pour rejoindre l'endroit où le cours de Botanique avait toujours lieu. Merlin qu'il y avait longtemps qu'il n'y était pas venu. Le professeur, lors de sa première année, avait été absent le trois quart de l'année et ils n'avaient pas vu grand chose, du moins à son souvenir. Bon d'accord, le Préfet avait manqué un des cours et la visite au sujet du bois de fabrication des baguettes magiques mais qu'importe. Aujourd'hui, Drago Lucius Malefoy entrait dans la Serre, remarquant qu'il y avait peu d'élèves de présent. Il salua Joana, qu'il faisait un siècle qu'il n'avait pas côtoyé et remarqua la présence et l'absence à la fois. Il remarqua rapidement que le professeur Chourave était absente, où était-elle celle-là?

*Bonne question, elle s'est peut-être perdue parmis les milliers de fleurs et de plantes et de bulbes qu'elle conserve partout. Ça ne m'étonnerait en rien qu'elle finisse avaler par une plante quelconque...*

Mais un quelque chose attira son attention, une odeur de crasse, il se tourna et reconnut facilement l'horrible Argus Rusard qui veillait à mettre son nez dans tous les travails des élèves, sous leur regard horrifié. Que faisait cet énergumène ici? C'était une blague quoi, un Cracmol qui surveillait l'exercice de Botanique. Et qu'est-ce qu'il ferait le Cracmol si une plante se rebellait, donnerait un coup de pied dedans? Drago se dit que le cours promettait en voyant l'écriture du professeur au tableau. Ne daignant pas accordé un regard au concierge, il alla s'installer dans une extrémité de la Serre, loin de tous et chacun et prit en notes, rapidement et en supprimant les passages non-essentiels à la compréhension les directives de Pomona Chourave.

1°) Regardez attentivement votre insécateur et vérifier le cran de sécurité.

*Tiens, quoi de plus difficile que d'enfiler des gants de cuir de Dragon, observer un sécateir et vérifier le cran de sureté. C'est quoi là, par Merlin je n'imagine pas ce qu'elle doit inventer pour les premières années. Quelque chose comme mettez votre ceinture avant de planter un bulbe? C'est n'importe quoi.*

Pourtant, par soucis du détail, Drago s'exécuta rapidement. Il n'avait pas de temps à perdre dans des choses de ce genre. Il posa son sac sur le sol, y fouilla quelques instants le temps d'atteindre les gants qui se trouvaient dans une poche à l'intérieur. Atteignant enfin l'objet désiré, les gants se firent poser sur la table de travail puis le Préfet éloigna d'une distance respectueuse le sac de la paillasse. Pas question qu'une plante capricieuse y mette de la terre. Bref, il balaya de ses prunelles grises les gants et, sans surprise, se rendit compte que les gants étaient en excellent état, même plus rigoureux puisque le cuir s'était tanné de lui-même dans le labs de temps entre ce cours et le précédent. Parfait, il ne manquait que de prendre le sécateur et mettre le cran de sécurité. C'est ce qu'il fit, sans cérémonie, et passa finalement au point 2).

2°) Commencez à manier le sécateur sur la haie qui se trouve à gauche de votre paillasse... Coupez les branches qui dépassent de manière à former un cube, rien ne vous empeche de retravailler le cube.

*Tiens, un travail de précision. Il faut croire que la Botanique semble avoir parfois un sens précis. On dirait de la géométrie, c'est moins ennuyeux que d'arroser des bulbes tout ça..*

Drago faisait partie de la masse d'élèves n'appréciant pas particulièrement la Botanique. En faite, il trouvait cela tout à fait une pure et simple perte de temps. Seul Merlin savait à quel point il aurait préféré une matière telle que l'Arithmancie, une science prenant source des mathématiques, pure et logique. C'était une matière que le Préfet avait hâte d'avoir accès, faute d'être en troisième année, il en avait été privé cette année mais les choses changeraient d'ici quelques mois. Pourtant, il dut se résoudre à abandonner ses pensées pour se mettre au travail. Il déplaça la haie, qui se trouvait à la gauche, pour qu'elle se retrouve au centre de la paillasse puis activa doucement le sécateur qui ne demandait qu'à trucider les branches de cette plante, heureusement que le cran de sécurité était activé.

Perfectionniste dans l'âme, le jeune homme prit un moment, peut-être un peu trop de temps à laisser cette caractéristique le faire couper et recouper deux, trois, cinq fois la même section de la haie pour que celle-ci soit parallèle à l'autre côté. Au bout d'une dizaine de minutes, il admira le résultat d'un oeil qui, enfin, semblait satisfait. Il remarqua la Serdaigle, Adanedhel, y faire avec un équerre. Drôle de personnage mais plutôt brillant comme utilisation du matériel. Il n'y porta guère plus longtemps attention car il savait avoir perdu de longues minutes pour sa manie de la perfection. Il redressa la tête, jetant un nouveau coup d'oeil sur le parchemin d'instructions.


3°) Observez les fruits de l'arbre qui se trouve au centre de votre paillasse puis coupez les en laissant entre 2 et 3 centimètres de branches uniquement...

Cette fois, Drago s'abstint de tout commentaire. C'était un travail relativement facile pour l'instant et il se demandait réellement quand cela allait se corser. Pourtant, le jeune homme se gardait des réserves car il se doutait que Chourave leur réservait un grand coup pour justifier ces pertes de temps. Enfin, Drago observa les fruits quelques instants, jusqu'à ce qu'il ait aperçu l'ensemble des fruits de l'arbre, il poussa la haie à sa gauche pour que le plant central soit plus évident à couper. Les fruits étaient d'une couleur jaunâtre tirant sur le vert et présentait des courbures pour le moins désagréable. Ce n'était pas le genre de fruits qui lui semblait comestible...

Donc, le Préfet de Serpentard se mit au travail. Il coupa quelques branches sur le dessus et les fruits tombèrent lourdement contre la paillasse et l'un d'entre un éclata sous un jus vert et visqueux. Visiblement irrité, le deuxième année tira sa baguette de sa poche et lança un discret «Recurvite» et la matière visqueuse disparut. Cette fois-ci, il y alla de manière plus délicate, coupant les branches deux à deux, vérifiant que les fruits n'étaient ni trop haut, ni trop proche du sécateur et que le barème des 2-3 centimètres était plus ou moins respecté. Une fois le tout effectué, Drago poussa la plante à côté de la haie cubique et ses fruits à ses côtés, sans aucune considération plus grande que de ramasser impeccablement la paillasse avant de se mettre à l'étape suivante.


4°) Observez la plante sur votre droite: être vivant batard entre la plante et une créature magique, on étudie la "Panglussia" en botanique du fait qu'elle ne peut se déplacer et doit vivre dans la terre. C'est une des seules plantes qui parlent...

*Un être bâtard entre la créature et la plante? Je vais devoir supporter une discution, ou un monologue, d'une plante bavarde et facilement irritée. Ça risque de se révéler des plus amusant...*

Drago voyait d'un mauvais augure l'imminent face à face avec la Panglussia. Il risquait lui-même de s'énerver si celle-ci faisait des siennes. Il était hors de question qu'un tas de feuilles lui fasse perdre des points, oh que non, foi de Malefoy. Il nota les caractéristiques de la Panglussia dans le carnet Répertoire que le professeur avait exigé qu'ils composent et daigna accorder un regard à la mi-plante, mi-créature. Elle n'était ni imposante, ni impressionnante, ni belle, ni intriguante. Elle possèdait de larges branches touffues mais clairsemé par endroit, comme si celle-ci arborait des marques d'une guerre contre un élève ayant passé avant lui. Peu lui importait, ce ne serait pas cette plante de malheur qui enlèverait à Drago son mérite d'avoir eu un travail impeccable.

Il l'approcha, méfiant, en tirant sur son pot vers le centre de la paillasse puis l'observa tranquillement, le temps de voir la durée de réaction de la Panglussia. Il approcha un ciseau, un simple ciseau, qu'une branche envoya balader plus loin, à quelques cheveux de Rusard qui regardait d'un oeil mauvais un élève suspect. C'était moins une. Toujours aussi méticuleux, Drago susurra un «Accio Ciseau» qui ramena les ciseaux à son propriétaire.


*Par Merlin, qu'est-ce que c'est que cette plante débile, elle a failli tuer un membre de l'autorité, enfin, l'équivalent de ce qu'est un membre de l'autorité à Poudlard. Tu n'as pas choisi le bon adversaire, stupide plante.*

On se croit surclasser tous et chacun, la plante, c'était mal visé, tu as complètement raté ta cible.

Sous l'injure, la plante se redressa, deux minuscules yeux s'ouvrirent sur le Préfet qui reflétait une rage silencieuse. Décidément, la Panglussia avait bien mauvais caractère. Elle demeura silencieuse quelques instants, le temps de secouer légèrement son branchage, comme un oiseau se vantant de son plumage, et finalement, de sa voix aigrelette lança.

Tu peux toujours courir, stupide stupide Serpentard.

Drago n'était pas des plus enclins à discuter avec la plante, bien qu'un petit duel verbal avec celle-ci serait à rayer des choses à faire avant sa mort. Pourtant, il préférait de loin sortir de l'endroit qui sentait l'humidité, la chlorophylle et la terre mouillée. Donc, fixant ses yeux sur la créature, il lança froidement et sèchement.

Écoute-moi bien, la plante, je n'ai aucunement envie de perdre mon temps à répondre à tes répliques pittoresques. J'ai un travail à faire et je le ferai, point à la ligne. Que tu sois pour ou contre, aux dernières nouvelles, c'est moi qui a le sécateur entre les mains et toi tu es la plante totalement à la merci du gentil petit sécateur, clair?

La plante ne le voyait pas du même oeil. Elle lança son pus par une extrémité que Drago évita grâce à ses réflexes mais lança un regard furieux à la plante qui rayonnait. Coupant court aux festivités, Drago mis à ON le sécateur qui découpa une branche qui tomba lourdement, pour une branche, contre la paillasse.

Qui est pris qui croyait prendre. Tu n'as sans doute aucune idée de qui tu as affaire. Maintenant, on se tait et on évite le pus, sinon il se pourrait que, malencontreusement, j'oublie que les plantes comme toi préfère la terre humide à une roche à nue.

Quelle bassesse! C'est injurieux! C'est injuste! C'est un coup traître!

La plante continua de se plaindre pendant quelques instants puis reprit, d'un ton qu'on pouvait comprendre se vouloir mielleux.

T'es moche, t'es pas gentil, t'es pas drôle, t'es pas bon, c'est tout croche. Aucun talent, et après ça ça vient se croire supérieur à tout le monde. T'es moche, t'es pas gentil, t'es pas drôle et tu n'as aucun talent.

Drago lança un regard qui aurait pu allumer un brasier. Quel odieux personnage, enfin plante. On comprenait le sens. Quelle créature idiote! Il eut envie de la faire se taire d'un coup de Silencio mais cela aurait été beaucoup trop facile, il décida de s'attaquer à la plante. Il fit quelques pas plus loin puis revint à sa position initiale.

Pour une plante qui jacasse, tu devrais te taire, tu ne sais pas te déplacer. C'est quoi, tu as pris racine, petite vivace. Et pourtant tu dois être saisonnière ici, le reste de l'année tu es confinée au fond de la Serre, avec personne à qui parler, sauf un géranium comme voisin de palier. Quelle vie palpitante tu dois avoir, n'est-ce pas?

La créature sembla réellement indignée des paroles de Drago, pourtant simple et se voulant tout à fait singulière. Elle releva les branches d'indignation et hop, un second coup de sécateur qui coupa quelques branches au passage. La plante sembla se refermer sur elle-même, coupant ainsi la possibilité à Drago de couper les quelques branches restant à s'occuper.

Et comme ça, tu comptes faire quoi si je ne déplis plus mes branches. Me couper en deux? Tu raterais ton travail et le professeur ne serait pas du tout contente.

La tentation était forte de céder aux paroles de la créature, couper le tronc mais il était ici pour faire comme il se doit son travail et la plante ne ferait pas long feu si celle-ci tentait de l'en empêcher. Réfléchissant rapidement mais efficacement, le Serpentard décida de ruser à nouveau pour avoir les branches restantes. Suffisait de flatter l'égo déjà démesurée de la Panglussia. Voilà comment on coulait ceux et celle qui était trop sûr d'eux-même..

Tu as raison, je ne peux plus rien faire. Je dois avouer que tu surclasses toutes les autres plantes, l'intelligence doit être naturelle dans ton espèce, non?

La plante demeura figée pendant une seconde mais, étant une plante, elle ne songea pas une seconde, en apparence du moins, à la ruse. Pourtant, et mal lui en prit, celle-ci lança un jet de pus en direction du visage du Préfet qui, de justesse cette fois, atterit contre le gant en peau de dragon. Décidément, cette petite plante sotte avait une tête, malgré sa taille réduite.

Tu te crois où là? Je ne suis pas si stupide, j'ai un minimum de bon sens qui me dit de ne pas me laisser flatter par une gens dans ton genre, les Serpentard, ça sent mauvais les compliments et j'avais bien raison.

Mais hélas, pour elle, sous sa fierté apparente, la plante redressa ses quelques branches restantes et apprit de son erreur: elle figea puis lança un regard furieux au Préfet qui lui lança d'instinct un sourire moqueur. Il lui avait bien fermer le clapet à cette créature. Tout avait été comme sur des roulettes, à l'exception du lancer du ciseau en épreuve Olympique dès maintenant et du pus ayant tombé dans le cou d'un voisin, un Gryffondor. Il entendit la plante marmonné, juré et maudir le Serpentard mais il n'y fit guère attention. Il déplaça légèrement une plante pour inscrire son nom dans le coin supérieur de la paillasse, après avoir rangé convenablement ses affaires, il alla placer son travail dans la Serre #5, comme les consignes le demandaient.

Par la suite, il revint chercher son matériel et regarda, en sortant, le travail des autres élèves et à voir les «oeuvres», il s'en était très bien tiré...
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MessageSujet: Re: Cours 2 (pour les secondes années et +)   Cours 2 (pour les secondes années et +) EmptyMer 13 Sep - 0:10:02

Ce matin, Lee avait quelques peu réchigné à se lever. Et c'était tout à fait normal et légitime puisqu'aujourd'hui avait lieu un devoir de botanique. Et comble du malheur, ce dernier était surveillé non pas par la sympathique Madame Chourave mais par le sournois Rusard! Lee n'avait jamais eu de problèmes avec lui mais ce n'était pas le cas de Fred et Georges, ses deux compagnons^^ Le commentateur lui, s'en était toujours sorti. Et pourtant il aurait bien mérité quelques heures de colle en compagnie de ses deux acolytes. Mais c'était comme ça et il n'allait pas s'en plaindre Razz

Bien que peu enclin à aller en devoir, Lee devait bien se résigner à y aller sous peine de se manger un 0. Il arriva donc devant la serre où avait lieu le cours et entra. Quelques élèves étaient déjà là alors Lee s'installa devant une des paillasse libre. Peu de temps après arriva Rusard! Il scruta la salle à la recherche d'un fraudeur puis donna le devoir à faire. Lee regarda donc ce qu'il avait à faire et se lança.


**Alors voyons voir ça... POUAH! 6 questions! Ca commence bien >.< **

Cependant, la première consigne était relativement simple. Il suffisait de vérifier si le sécateur était en bon état de fonctionnement. Lee jeta un rapide coup d'oeil à l'objet puis passa à la question suivante. Pour celle-ci, il fallait tailler une plante pour lui donner une allure de cube.

**Et ben, si tout est aussi facile que ça j'ai bien fait de me lever! Ca va me faire amasser un paquet de points ces stupidités de gosse de 11 ans. Alors la plante de gauche c'est celle-ci.**

Le commentateur porta la dite plante pour l'emmener juste devant lui puis il s'empara du sécateur. Mais il reposa immédiatemment l'objet pour se saisir de... SA REGLE! En effet, Lee comptait bien avoir une super note alors il voulait que son cube soit un vrai cube, bien parfait avec des côés égaux et tout et tout! Il prit donc sa règle qui était en fait un mètre (oui c'est une règle magique d'un mètre qui se rétracte en règle de 20cm pour pouvoir loger dans un sac^^) et mesura 30cm. A l'aide de sa baguette, il marqua des petits points lumineux à 0 et à 30cm. Il fit de même mais en orientant cette fois sa règle verticalement. A partir du point marquant le 0, il illumina un nouveau point à 30cm. Il fit pareil de l'autre côté puis réorienta sa règle horizontalement pour vérifier que le côté inférieur faisait bien 30cm et... c'était le cas niarkhéhé

**J'ai vraiment le compas dans l'oeil 8) **

Notre fier héros fit pivoter sa plante et répéta l'opération sur le côté qui lui faisait désormais face. Il fit de même pour les 2 côtés restants et au final, il obtint un cube matérialisé par les points lumineux. Il ne restait plus qu'à tailler mais cela n'allait être qu'une simple formalité 8) Il saisit son sécateur, pour de bon cette fois et commença la coupe de son buisson. Certaines branches étaient plus difficiles à couper que d'autres mais finalement, Lee obtient un cube parfait de 27000cm3 de volume titeuple Mais en regardant ses camarades de classe, il constata qu'ils en étaient tous à la consigne suivante. Certains en étaient même à la 4è! Mais peu importait pour Lee car il avait le plus beau cube de la classe I love you

**Phase 2 terminée chef! Quelle est la prochaine mission?
- SOLDAT! Votre prochain objectif sera la suivant : vous devez observez les fruits de l'arbre qui se trouve au centre de votre paillasse puis les couper en laissant entre 2 et 3 centimètres de branches uniquement! Au boulot soldat!
- CHEF OUI CHEF!**


La prochaine étape consistait donc à couper les fruits de l'arbre et à ne laisser que 2-3cm de branche. Là encore, rien de bien compliqué. Lee décala sa précieuse plante cubique ( I love you) vers la gauche de sa paillasse puis approcha l'arbre fruitier vers lui. Il empoigna le sécateur et entreprit sa noble quête du coupage de branches à fruits! Cependant la tâche était plus ardue qu'elle n'y parraissait car certaines branches étaient entortillées les unes dans les autres. Lee dût donc contorsionner son poignet pour parvenir à couper les branches récalcitrantes. A chaque fois qu'il coupait une branche contenant un fruit, il détachait ce dernier et le posait délicatement auprès de la plante cubique ( I love you) Finalement, il arriva au bout de sa tâche et contempla avec fierté son beau tas de fruits. Il jeta ensuite un coup d'oeil à l'arbre pour vérifier que les branches mesuraient toutes plus ou moins 2 ou 3cm. Certaines en faisaient plutôt 4-5 alors Lee s'empressa de les retoucher à l'aide de son arme. enfin il compléta l'exercice. Le Gryffondor jeta un oeil sur le devoir pour lire l'étape suivante.

**Alors point 4 : "Observez la plante sur votre droite : être vivant bâtard blablabla... la Panglussia en botanique nianiania... et doit vivre dans la terre. Blablabla... plante qui parle." PLANTE QUI PARLE?? Ah ben ça alors on va bien rigoler^^ "Notez ceci dans votre carnet-répertoire." Oui oui on le fera, on le fera...
Bon ben y'a rien à faire là c'est cool. Voyons le point 5... Cool encore un cube Very Happy **

Zut elle déteste se faire tailler cette saleté!

Citation :
Saleté? C'est moi que tu traites de saleté? Non mais tu t'es pas vu toi avec tes cheveux? J'te signale que mes branches sont plus belles sale plouc! Et puis moi j'trouve que tu me ressembles alors en m'insultant de saleté, tu te qualifies toi-même de saleté! Vraiment ces humains... C'était mieux quand ils étaient pas là ceux-là...
Hey mais pour qui tu te prends sale végétal?! Fais pas ta maline misérable petite plante sinon j'te taille la bouche pour éviter que tu parles!
Citation :
Ouais ben t'as qu'à essayer si tu l'oses mauviette! Allez viens t'battre si t'es un homme!
Non mais je vais te me la vous lui faire fermer son clapet à celle là! T'es une saleté et je vais te tailler que tu le veuilles ou non!

Lee attrapa son sécateur et l'agita devant les yeux de l'insignifiante plante inoffensive lorsque celle-ci lui envoya un coup de poing à l'aide d'une de ses branches!

AÏE!!!! NON MAIS CA VA PAS?!! Tu commences à m'échauffer! Ah tu veux faire un combat? OK alors prends celle-ci!

A son tour Lee balança un coup de poing dans le tronc de la plante qui vacilla. Mais celle-ci reprit vite ses esprits et envoya un crochet du droit dans la mâchoire du Gryffondor. Notre héros, (Lee pas la plante -__-) envoya à son tour un uppercut dans le végétal. Le combat se poursuivit pendant 1 ou 2 minutes lorsqu'un tintement se fit entendre. Les deux combattants s'arrêtèrent. Lee avait la lèvre en sang mais la plante avait perdu une vingtaine de feuilles qui gisaient sur la paillasse. C'est alors que 6 petites fleurs apparurent. Elles ressemblaient à des tulipes et chacune portait un panneau sur lequel était inscrit une lettre : R pour la première, O pour la 2è, U pour la 3è, N, D et la dernière arborait un chiffre : le numéro 2. ROUND 2! Shocked Elles disparurent par le côté opposé à celui d'où elles étaient arrivées puis un nouveau tintement se fit entendre. La plante balança immédiatement un crochet du gauche dans la tête du pauvre Lee et enchaîna avec un coup de poing en plein ventre!

OUMPFFFFF !!!!!

Lee vascilla puis tomba le cul par terre. A cet instant, les petites fleurs accoururent entre Lee et la plante et se mirent à hurler :

Citation :
UNNNNNNNNNNN!!! DEUUUUUUUXXXX!!! TROIIIIIISSSS!!! QUAAAAAAATRE!!! CIIIINQ!!! ...

Le commentateur ne leur laissa pas le temps d'arriver à 10 et se releva ce qui eût pour effet de faire à nouveau disparaître les tulipes. La plante quant à elle affichait un sourire radieux. Elle savait qu'elle dominait le Gryffondor et voulait en finir. Mais Lee disposait de quelque chose que la plante ne pourrait jamais avoir : LA RUSE! Le commentateur mit discrètement la main à dans sa poche et en un éclair en tira sa baguette avant de lancer un sortilège!

STUPEFIX !!!

L'éclair rouge jaillit de la baguette et alla frapper la plante qui poussa un long cri plaintif ponctué d'un dernier :
Citation :
Enfoiréééé...
Au même moment, Rusard bondit de sa chaise et se dirigea vers Lee en hurlant!

Calmez-vous j'ai juste envoyé un Stupéfix à cette plante pour qu'elle se tienne tranquille! Ce sort n'a jamais tué personne. Et puis de toute façon on s'en fout ce n'est qu'une plante. titeuple

Après 3 minutes d'argumentation laborieuse, Rusard rebroussa chemin mais Lee le vit inscrire quelque chose sur un carnet à son retour au bureau. En tout cas, la plante était vaincue et Le pouvait désormais la tailler en toute tranquillité. Il ne se gêna donc pas pour lui couper les branches. Mais cette fois-ci, au lieu de faire un cube de 30cm de côté, il tailla beaucoup plus et après plusieurs mesures, il obtint un petit cube de 10cm de côté. Là encore, le cube était parfait. Le Gryffondor s'approcha alors de la plante et lui dit tout bas :

Ca y est j'en ai fini avec toi. Je crois que j'ai un peu trop coupé mais ça te va à ravir. Toutes les broussailles de Poudlard vont tomber raide dingue de toi nierk nierk nierk... Twisted Evil FINITE INCANTATEM!

Le stupéfix fût brisé et immédiatement, la plante se mit à hurler des insultes à Lee :

Citation :
Salaud!! Terroriste!!! Anti-écolo!!! Destructeur de nature!!! Profiteur!! Pédophile!!! Arnaqueur!!! T'as d'la chance de ne pas être un brin d'herbe sinon tu ne serais plus de ce monde!!! Traître d'humain!!!

La plante continua a crier comme ça pendant longtemps. Jusqu'à ce que Lee ait quitté la salle en fait. Le Gryffondor jeta un rapide coup d'oeil au dernier point et inscrit donc son nom dans le coin inférieur droit de la paillasse. Puis il l'emmena jusqu'à la serre n°5. Et ce ne fût qu'en quittant cette serre n°5 que le son de la voix de la Panglussia cessa de résoner dans les oreilles de notre commentateur adoré.

Plutôt content de lui, Lee traversa le parc pour revenir dans la cour du château.
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  • Malicia Fowl
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MessageSujet: Re: Cours 2 (pour les secondes années et +)   Cours 2 (pour les secondes années et +) EmptyMer 13 Sep - 18:29:19

Malicia arriva plutôt de bonne humeur en cours. Elle s’était levée du bon pied et était d’humeur à travailler. Elle entra donc joyeusement dans la serre. Elle se dirigea vers une paillasse et s’installa. Puis elle lut au tableau les instructions. Et là sa joyeuseté (si, si ça existe na!) retomba.
**Quoi, 6 questions!!! Mais c’est de la folie!!!! **
Elle lut attentivement les instructions, les répétant mentalement plusieurs fois pour les comprendre. Puis elle entreprit de commencer et relut à voix haute et intelligible voix la première consigne. Elle s’attira les regards de ses camarades qui avaient déjà commençaient et se fit rappeler vivement à l’ordre non par la professeur mais par… Rusard. Malicia se fit alors toute petite sur sa chaise , ne voulant se faire plus remarqué.
**Bon allez, on y va!**

Elle prit dans ses mains le sécateur et essaya de trouver le cran de sécurité. **Mais ça ressemble à quoi? Pu*** c’est pas vrai!! Mais c’est quoi!!** Enfin elle trouva ce mystérieux cran et vérifia qu’il était bien en place. Puis elle fouilla dans son sac à la recherche de ses gants. Après une longue recherche, elle les trouva et les enfila constatant qu’il n’y avait pas de troues.
**Bon pour le moment c’est bon!! Allez la suite!**

Elle passa à la seconde consigne. Elle se tourna alors vers sa gauche, enfin celle qu’elle pensait être sa gauche mais en vérité elle se trompa et commença à approchait son sécateur de la plante. Mais là, à sa grande surprise elle commença par lui parlait.
Hé ho ma p’tite tu dors, c’est de l’autre côtés qu’il faut tailler. Tu t’es gourré. Non mais vraiment. Rolling Eyes

Malicia resta un moment interdite, le sécateur en l’air puis se tourna vers sa vraie gauche, tout en continuant à hocher la tête. Elle s’attaqua donc à l’inoffensive haie. Elle commença à la tailler mais elle trouva que sa coupe ne ressemblait en rien à un cube et continua à tailler la plante. Après avoir perdu un long moment à cette coupe, satisfaite d’elle, elle passa à la troisième partie.

Elle décida de regarder où en été ses petits camarades et vit avec effroi qu’elle était plutôt en retard sur le reste de la classe. Elle retroussa alors ses manches et s’attaqua à la deuxième plante. Il fallait juste tailler les fruits de la plante. Elle commença donc son travaille et tailla un peu au petit bonheur la chance quand elle s’aperçut qu’il fallait laisser 2 à 3 centimètres de branches, ce qu’elle n’avait pas vraiment fait. Elle chercha alors une règle mais en vain, elle n’en avait pas. Elle commença alors à demander à ses voisins une règle mais ils étaient trop occupé à tailler la plante parlant pour lui répondre. Elle tenta alors de rattraper du mieux qu’elle put cette erreur, c’est-à-dire à laisser environ une phalange.**
Espérons que ça fasse 3 centimètres, sinon je suis cuite.**

Elle se tourna alors vers la plante, Panglussia qui l’avait apostrophé tout à l’heure. Elle se contenta de l’observer et ne vit rien de particulier mis à part que se soit une plante parlante. Elle nota alors le nom et les caractéristiques de cette plante créature sur un bout de parchemin, ayant perdue son carnet depuis pas mal de temps. Puis elle s’attaqua corps et âmes à la tâche ardue qui l’attendait.

Elle leva son sécateur et s’approcha des branches de la Panglussia. Elle allait tailler la première branche quand un cri indigné retentit.


Ola malheureuse ne fait pas ça! Je t’ai rien fait. Et puis t’es sûre que je suis la bonne plante parce que t’as pas l’air très doué ma mignonne. Allez relis ce qu’il y a écris je suis sûre que je dois pas être taillé.

Malicia abasourdi relit la phrase et à présent sûre s’approcha de la plante, l’air un peu intimidé.

Heu… excusez moi mademoiselle mais je dois vous tailler, c’est écris là.

Elle repris son sécateur et coupa une branche mais elle fut arrêter à nouveau par la plante à la langue bien pendue.

Aie!! Ça fait mal!! Mais t’es folle ou quoi? Et puis je suis sûre que c’est pas moi que tu dois coupé, je suis sûre que c’est elle.

Malicia ne prit même pas la peine cette fois de regarder ce qu’elle lui désignait et continua sa besogne c’est-à-dire elle coupa plusieurs autre branche quand on essaya de la « brancher ».

Tu sais j’suis pas une demoiselle, je suis un monsieur. Et toi t’es plutôt mignonne. Allez dis-moi ton p’tit nom, ma mignonne. Ah j’en ai connu des p’tites jeunettes mais aucune aussi belle que toi. On te l’a déjà dis que t’avais de beaux yeux? Mais-tu dis rien; allons parle je vais pas te manger. Tu veux pas prendre des cours de langue…

Pendant ce temps là, la jeune fille essayait tant bien que mal de coupé des branches à la récalcitrante plante car la salle bête ne se laissait pas faire en plus elle ne cessait de distraire la petite Serdaigle.
**Oh mais elle m’énerve celle là mais comment ils font les autres.**

Elle réussit à en coupé encore mais elle était loin du cube demandé par le TP. Elle baissa un instant les bras découragé.
**Comment je vais faire, elle m’énerve celle là!**
Mis elle se reprit voyant que certains de ses camarades avaient fini ou tout comme. Elle décida de se laisser prendre au jeun de la plante tout en continuant à la tailler.

Heu.. Merci monsieur. Vous êtes plutôt pas mal dans votre genre** Façon de dire **. Hop, une branche taillé, mon nom c’est Malicia et vous? Une autre coupée.

Moi ma p’tite je m’appelle Sam. Alors comme ça je te plais D’autres branches tombent, coupés. Ah je vois c’est mes branches divines quelques branches de plus. Allez dis moi ce qui te plait Wink . Les dernières branches.**Ouf, enfin fini!**

Elle regarda la plante et jeta:
 Ce qui me plait chez toi, facile, ta nouvelle coupe.

Elle sourit puis inscrit en haut à gauche son nom sur la paillasse. Puis contente d’elle, elle alla la mettre dans la serre numéro 5.
**Contente que se soit fini!**
Et elle repartit vers le château d’aussi bonne humeur que quand elle en était parti.
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MessageSujet: Re: Cours 2 (pour les secondes années et +)   Cours 2 (pour les secondes années et +) EmptySam 16 Sep - 14:24:30

Lorsque Pomona arriva enfin dans la serre, il était déjà plus de 9 heure 15, et les élèves en avaient presque fini avec leur TP... Elle tenta de se faire toute petite pour ne pas déranger ces chers bambins qui étaient corps et ame dans leurs taches respectives... Malheureusement, elle eut peine à passer innarperçue, ce qui était fort logique puisqu'elle approchait quasiment de la barre fatidique du fameux quintal... Elle en profita pour saluer légèrement les élèves... Puis elle congédia rapidement Argus Rusard qu'elle n'aimait d'ailleurs pas beaucoup...

A fur et à mesure que les élèves faisaient rouler leur pailasse dans la serre du professeur, elle leur donnait le compte-rendu qu'il fallait envoyer par hibou avant le prochain cours... Même si le travail était identique pour les secondes années et les autres, le niveau de rédaction attendu dans ce travail d'analyse et de recherche différait selon l'age des élèves. C'ets pour cela qu'elle avait donné deux sujets différents aux étudiants de Poudlard en fonction de leur année:


Citation :
Compte-rendu du TP n°1 (Tailler les plantes, année 2)

1)Comment appelle t-on les fruits que vous avez taillés, sachant qu'ils sont utilisés dans la potion de ratatinage... Que faut-il leur faire avant de les mettre dans cette potion? (5pts)
2)Cherchez l'origine du nom de "Panglussia" (cf Candide de Voltaire) (5pts)
3) Faites de même pour la plante à pipaillon (5pts)
4)Réalisez la fiche technique la plus complète que vous pouvez sur le Panglussia (5pts)

Citation :
Compte-rendu du TP n°1 (Tailler les plantes, année 3 et +)

1)Comment appelle t-on les fruits que vous avez taillés, sachant qu'ils sont utilisés dans la potion de ratatinage... Que faut-il leur faire avant de les mettre dans cette potion? (3pts)
2)Cherchez l'origine du nom de "Panglussia" (cf Candide de Voltaire) (3pts)
3) Faites de même pour la plante à pipaillon (3pts)
4)Réalisez la fiche technique la plus complète que vous pouvez sur le Panglussia (3pts)
5) A l'aide de vos connaissances personnelles et de votre Tp d'aujourd'hui, rédigez une courte dissertation (entre 5 et 10 lignes) sur la frontière, les limites entre la créature magique et la plante (8pts)

-Voilà, je vais aller jeter un coup d'oeil à vos travaux. N'oubliez pas de me rendre votre travail avant le prochain cours. Bonne semaine...

(hj, le devoir à la maison est à rendre en complément du TP, il sera noté sur 20, ce qui au final vous fera une note sur 50, soit le même nombre de points en jeu à gagner... Si vous ne me rendez pas le compte-rendu, je diviserais le nombre de points que vous avez gagné au TP par deux... Début du prochain cours vendredi 22 au soir...)
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  • Neoki Ewora
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MessageSujet: Re: Cours 2 (pour les secondes années et +)   Cours 2 (pour les secondes années et +) EmptyDim 17 Sep - 14:15:46

[Neoki qui déboule à la dernière minute pour le TP, c'est du beau ça ! :sifle: ]

Bien… C’était parti pour une nouvelle journée de cours. Neoki adorait les cours. Elle n’était pas à Serdaigle pour rien la petite ! Cette nuit, la jeune fille avait dormi sur ses deux oreilles et était donc en pleine forme pour le cours de botanique. Tous ses devoirs étaient faits. Elle avait même pris de l’avance sur les deux semaines à venir. Le matin, la préfète s’était donc dirigée vers la grande salle pour engloutir un bon petit déjeuner. Un grand bol de café, un jus d’orange et quelques tartines de pain grillé beurrées après, il était l’heure d’aller en cours de botanique. Mais après avoir passé une bonne nuit, et bu autant de café et de jus d’orange, la jeune fille était un petit peu trop excitée.

En allant vers les serres, elle avait sautillé en chantant :
« On va en botaniqueuh, on va en botaniqueuh ! ». Ce qui était inquiétant, c’est qu’en sautillant, elle avait dans une main, sa pelle, et dans l’autre son sécateur. Elle aurait facilement pu poignarder ou assommer quelqu’un sur le chemin. Heureusement, cela n’arriva pas !

Enfin arrivée à la serre, sans accident et heureusement, Neoki était surprise et extrêmement déçue de constater l’absence de son professeur. Elle prit place à une paillasse INDIVIDUELLE (hum hum... pas la peine d'écrire si gros Professeur, on sait lire ^^ Razz ) et attendit quelques minutes histoire de savoir quand elle pourrait commencer. Si les élèves autour d’elle s’y mettaient, elle s’y mettrait aussi. Si ils attendaient un top, elle attendrait aussi. Tout pendant qu’elle patientait, elle pensait :

**Comment on va faire sans prof si on a un souci ?**

Mais le merveilleux concierge, j’ai nommé Argus Rusard entra dans la serre. Il expliqua deux trois choses, comme le fait que les indications pour travailler étaient inscrites au tableau et qu’il ne les aiderait certainement pas.

Bien sûr, Neoki aurait préféré voir Madame Chourave plutôt que Rusard, surtout qu’elle avait mis à jour son carnet/répertoire comme l’avait demandé sa professeur et qu’elle voulait lui montrer son travail. 8) La Serdaigle avait passé deux heures à la bibliothèque pour étoffer chaque définition et dessiner des croquis des plantes étudiées (et trois heures à tapper ce message, Grrrr)

Enfin, les élèves purent commencer leur travail. Neoki avait laissé son sécateur sur sa paillasse. En lisant les instructions, elle s’aperçut que la première chose qu’elle avait à faire concernait le sécateur. Heureusement qu’elle ne l’avait pas oublié… Evidemment, le cran de sécurité était bien enclenché. La jeune fille le retira, le remit, le retira, le remit.

**C’est bon, tout fonctionne !**

Ensuite, Neoki sortit les gants de son sac puis les regarda attentivement. Ces gants étaient neufs. Pour l’instant, ils n’avaient jamais été utilisés pour la botanique. Ils avaient seulement été essayés une fois. La Serdaigle enfila donc les morceaux de tissus et constata qu’il n’y avait aucun trou.

La seconde instruction consistait à tailler une petite haie, située à gauche de la paillasse, en cube. Rien de bien compliqué pour Neoki qui, même si elle n’avait jamais utilisé un sécateur, imaginait la tâche très facile. En même temps, vu l’était surexcité dans lequel elle se trouvait, la besogne allait être un peu plus difficile que prévue. En effet, la deuxième année voulait tailler un cube assez conséquent. La haie était pour l’instant un peu plus arrondie que carrée. En coupant les branches qui dépassaient, Neoki se rendit compte que le résultat n’était pas très concluant. Cela faisait plus un cube ondulé sur les côtés. Rien n’était droit. En même temps, elle avait taillé à la vitesse de la musique qu’elle avait dans la tête, un rock… En taillant, elle avait même un peu dansé. Donc forcément, le résultat ne pouvait être parfait. Devant tant de médiocrité, la jeune fille décida de se reprendre et d’ajuster le tir. Elle sortit de son sac, une règle, histoire de mesurer une longueur égale pour chacun des côtés du cube. Cela dit, il fallait rétrécir d’un cran la haie pour tout remettre bien droit. Au final, le résultat était donc un petit cube d’environ 8 cm sur 8,2 cm selon les côtés concernés, dû aux mesures légèrement inexactes de Neoki. La préfète ne voulait pas perdre plus de temps là-dessus, même si le cube ne ressemblait pas encore précisément à ce qu’elle avait imaginé.

**Bien, passons au nouvel exercice, deuxième point…**
Il fallait maintenant observer les fruits d’un arbre au milieu de la paillasse. L’arbre, elle l’avait déjà vu quelque part, dans un livre sans doute… Evidemment, elle connaissait ses fruits mais pour des raisons de confidentialité (pour ne pas répondre à l’une des questions du devoir), nous ne révèlerons pas quel est ce fruit, ni son arbre ! Tout ce que Neoki voyait, c’était que ces fruits étaient de taille assez petite, comparé à des pommes, poires ou oranges. En fait, le fruit ressemblait plus à une prune. Mais la couleur et la forme différaient. La peau des fruits était encore verte pour l’instant, mais qui sait, avec la saison, cela pouvait changer, bien sûr. Après avoir passé cinq minutes de son temps à observer l’arbuste et à noter tout ce qu’elle savait concernant les biiiiiiiiiiiiip (je l’ai déjà dis, je ne vous dévoilerais pas le nom de l’arbre, ni du fruit, essayez pas de me faire craquer, ça marchera pas !), Neoki commença à couper les fruits, comme demandé par son professeur. Heureusement, la jeune fille n’avait pas énormément de fruits dans son arbre, cela ne prit donc pas trop de temps de récolter les biiiiips. Par contre, ce qui était le plus long, était de mesurer la longueur de branche demandée. A chaque fois, la Serdaigle prenait donc le soin de mesurer environ deux-trois centimètres et de couper à l’aide de son sécateur, la branche au bon endroit.

Ensuite, Neoki passa à la troisième instruction. Elle nota dans son répertoire la définition de la Panglussia puis l’observa attentivement ! Elle lui fit un sourire.

« Bonjour Madame ! » dit-elle à la plante.
« Il va falloir que vous vous laissiez faire. Je ne sais pas ce que ma professeur vous réserve comme sort, toujours est-il qu’à mon avis, ça ne va pas être très agréable pour vous. »

La plante ne répondit pour l’instant pas. A croire qu’elle était en train de dormir.

**Arf, je ne suis pas si sure que la professeur ait raison. Si ça se trouve, elle parle pas du tout c’te plante !


Après avoir lu la suite des instructions, Neoki, toujours autant excité, prit son sécateur en main et dit à voix normale :
« A l’attaaaaaque ! »

Au moment où la lame du sécateur entra en contact avec la plante, un hurlement se fit entendre dans la pièce.
« Ah, tu te décides à parler finalement ! » dit Neoki un peu agacée.
« Evidemment, tout à l’heure, je te parlais et tu m’ignorais, et là, ça y est, Madame a senti que je la chatouillais avec une lame de sécateur, alors elle se réveille ! Je te préviens, ça va pas se passer comme ça, t’as pas voulu me parler tout à l’heure, alors pas de discussion, tu te laisses faire, et terminé ! »

Evidemment, ce n’était pas si simple ! La plante n’était pas prête à se laisser faire du tout !
« NOOOOOOOOON, ne me touches pas avec tes sales pattes de sorcière ! » hurla la plante.

« C’est ce qu’on va voir répondit Neoki »

Elle commença à couper rapidement un côté de la plante, qui finalement était à peu près droit.

« Oh regarde derrière toi ! » prononça la Panglussia.

« Pas la peine d’essayer de me faire marcher » dit Neoki toujours en pleine forme et pas prète d’être découragée. Mais bien sûr, la plante en colère libéra un pus de ses branches. Pour l’instant, cela n’avait touché que les gants de la jeune fille. Elle n’était donc pas inquiète. Mais après avoir taillé le deuxième côté, la plante qui n’avait cessé de hurler, réussit à envoyer un jet de pus sur le visage de la Serdaigle. Des pustules commencèrent à prendre forme sur le doux visage de Neoki.

« J’me laisserai pas faire, sale bestiole enragée ! Maintenant, que tu as réussi à m’envoyer ton pus dans la figure, qu’est-ce que tu peux faire de plus ! »

Effectivement, à part essayer de continuer d’envoyer du pus, elle ne pouvait plus effrayer la jeune fille, pleine de vivacité, malgré les brûlures qu’elle ressentait sur le nez, les joues, le front… Au fur et à mesure, Neoki avait réussi à tailler un cube presque parfait, à quelques millimètres près. Finalement, le taillage de la Panglussia était aussi bien réussi que celui de la haie. La seule différence était que maintenant, la Serdaigle était défigurée.

C’est ce moment que choisit le professeur Chourave pour entrer. Le TP était fini. Terminé. Par contre, la jeune fille, trop préoccupée par ses brûlures et pustules n’osa même pas appeler son professeur pour lui montrer son joli carnet bien complété. Il fallait trouver un remède contre ça ! Ca lui faisait mal, très mal ! Neoki n’osait pas appeler sa professeur, car elle se montrerait ainsi à tout le monde, et préférait éviter que toute la classe se moque d’elle en voyant sa tête. Le pus de Panglussia l’avait calmée, c’était déjà un avantage…
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