Zaccaria avait décidé d’aller se promener cette nuit là. Comme presque toutes les nuits depuis qu’il savait se déplacer sans l’aide de trotteur… Le gryffondor aurait pu se promener en toute tranquillité, mais sa petite promenade toute calme et innocente était devenue un parcours d’endurance, ou de survie, au choix ! Pourquoi ? C’était tout simple… Il avait du courir derrière son rat qui se faisait la malle, puis après avait escaladé de piliers pour éviter un vilain matou, qui ressemblaient d’avantage à un tas de poils ambulant qu’à un chat. C’était d’ailleurs la deuxième fois qu’il se faisait courser par ce truc… Chat du concierge d’après les rumeurs… Ensuite, il avait failli tomber des escaliers et avait décroché au passage trois tableaux qui s’étaient mis à hurler comme si Zaccaria avait eu l’intention de les égorger puis de les faire brûler à petit feu…

Il avait fait une pause ensuite dans un couloir en se cachant derrière une statue sur laquelle il avait pris le temps de vérifier le clignement de paupière, mais rien n’était à signaler, il s’agissait d’une statue « normale » non magique quoi… Puis il s’était appuyé contre et avait repris son souffle. Il commençait même à s’endormir quand un bruit le sortit de son semi sommeil. Tout lui revint d’un coup : il était dans un couloirs ! Il regarda d’où provenait le bruit, tout en restant dans l’ombre. Un garçon approchait. Il était brun, pas très grand ni spécialement musclé… première année sans doute.

Il passa devant une fenêtre. La faible lueur de la lune montra une teinte verte : un serpentard ! Zaccaria le regardait sans bouger. Puis le garçon finit par s’arrêter devant un tableau vierge… Oui oui, un tableau tout blanc partout ! Zaccaria regarda « l’œuvre » muet de stupéfaction :

*Ca doit être de l’art contemporain ça ! Ouai sûrement, parce que l’art contemporain j’y ai jamais rien compris… mais il me semblait que c’était quand même… différent…*

Zaccaria resta dans l’ombre, regardant le serpentard qui restait là, devant ce magnifique tableau… C’était à ne rien y comprendre. Puis un autre bruit de pas se fit entendre… un autre élève approchait,… lumière… Serdaigle cette fois-ci ! Zac restait dans son coin, cachait derrière sa gargouille en position de penseur et regarda la réaction des deux élèves, se connaissaient-ils ? Oui il y était ! Il s’agissait d’une secte ! Ni plus ni moins… tableau vierge… passage secret sans aucun doute, bougies encens, cercle d’invocation… Où donc était-il tombé ?

[édit: WAAAA trop désolée!!!!!!!!! j'ai corrigé ça!!!!!!!!!!! pardon monseigneur serdaiglois!
non je suis pas folle du tout!]

Paris s’était réveillait à une heure assez tardive de la nuit. Il n’arrivait pas à fermer un œil, il ne savait pas pourquoi mais il sentez que quelque chose le tracassait… Il se tournait sans cesse dans son lit, il avait parfois chaud et parfois froid. Bref, cette nuit, sa place n’était pas dans son lit. Il décida donc de fuir sa maison, habillé d’un pyjama et d’un peignoir à l’insigne des Poufsouffle…
Il arriva dans le Hall où se trouvaient les grands escaliers… Il venait d’entendre un escalier se déplacer vers le 3ème étage. Une personne venait sûrement de s’y rendre. Comme un bon Poufsouflle, la curiosité la poussa à aller voir qui était cette personne…
Arrivé au 3ème étage, il fit quelques pas et aperçu trois jeunes garçons. Un Serpentard et un Serdaigle étaient en train de contempler un tableau qui lui était invisible d’où il était… La troisième personne était, elle, cachait derrière une gargouille…C’était un Gryffondor.
Paris se dirigea vers eux d’un pas décidé et s’approcha vers le Rouge et Or.

« Hé toi ! Qué fais tou ici ? » Dit-il en le poussant vers les autres.

L’Espagnol ne fit pas attention aux autres et s’approcha du tableau… C’était vraiment abstrait, un tableau blanc, tout blanc. Evidemment ce ne pouvait pas être possible qu’un tel tableau existe dans l’école. Les élèves en auraient entendu parlé et il serai plutôt connu des gens. Paris sortit sa baguette et la pointa vers le tableau… A sa grande surprise, une dame apparu dans le tableau, et souffla sur le jeune garçon, ce qui le fit tomber en arrière. La dame était fine, blonde aux yeux gris. Elle portait une robe du 19ème siècle… Une robe qui était plutôt à la mode Française… D’ailleurs, elle possédait un pendentif fait de pierres précieuses, c’était la Fleur De Lys, symbole des Rois de France.
Le Poufsouffle se releva et regarda les autres élèves d’un air étonné. La femme observa les quatre garçons puis dits :

« Enfin…quatre élèves au cœur pure ! Quatre élèves des quatre maisons de mes chers vieux amis ! Je connaissait très bien les fondateurs de cette école figurez vous ! C’était il y a très longtemps, quand Godric, Helga, Salazar et Rowena étaient venu visiter l’Académie de magie Beauxbâtons, en France. Malheureusement, Poudlard n’est pas vraiment comme ses fondateurs l’avaient imaginé. Des maisons séparées, sans solidarité, déchirées par une faible différence de caractère… Il y avait eu un temps ou quatre jeunes élèves comme vous avez combattu cette haine et cette guerre entre maisons. Ils s’étaient jurés fidélité… pour moi, et en l’honneur des fondateurs. Enfin ! Les jeunes ne sont plus ce qu’ils étaient ! Dites moi mes enfants, êtes vous assez noble pour continuer l’œuvre d’anciens étudiants ? Avait vous assez d’amour et de bonne volonté pour que cette école continu à vivre en harmonie ? »

Paris s’aligna avec les quatre garçons devant le tableau de la jeune femme… Elle avait une voix si douce. Comment pouvait-on lui refuser quelque chose ? Le Poufsouffle ne comprenait pas très bien se que voulait dire la femme, il jeta un regard au Serpentard pour qu’il tantes de l’aidé, ou pour qu’il dise quelque chose…

Soudain, vint le tour du Poufsouffle de jurer fidélité au groupe, à la dame et surtout à soit même… Il hésitait quand ses camarades prononçaient leurs quelques paroles. On ne savait pas s’il y avait une sorte de contrat…que se passerait-il si le Cercle se briserait ? Tout était encore flou. Il croyait que le Serpentard allait plutôt être péjoratif pour répondre à la demande…il aurait peut être demandé de l’argent en échange ou autre. On ne pouvait rien prévoir dans les moments comme cela… Le Serdaigle répondit sans aucun enthousiasme particulier et le Gryffondor, se contenta de quelques mots… Paris jeta un regard noir au Rouge et Or et lui donna un coup de coude pour qu’il se redresse et qu’il est un air plus noble. Il tourna son regard vers le tableau et afficha un grand sourire comme si de rien n’était. Il réfléchissait un court instant à se qu’il pouvait bien dire…les regards s’étaient tournés vers lui puisqu’il était le dernier. Son regard fut attiré de nouveau par le collier de la femme, il devait la flatter pour lui donner une bonne image du groupe…

« Très chère ! C’est avec oune grand honneur qué j’accepte votre proposition. Votre sourire est si beau qué l’on né pourrais rien loui reprocher… Et sans parler dé votre magnifique Fleur dé Lys. »

Le Poufsouffle s’arrêta et jeta un regard sur ses camarades puis se concentra sur la jeune femme. Elle était si heureuse, un vent vint effleurer sa peau blanche quand les quatre garçons avaient accepté. Peut être un signe ? Elle regarda les jeunes hommes et dit :

« Si vous saviez qu’elle espoir vous venez de me procurer ! Bref ! Mes chers anges, avant d’aller plus loin, je me présente, Joséphine de Majorelle, 3ème directrices depuis l’ouverture de Beauxbâtons. Mon tableau a était mit ici car ses deux écoles ont souvent était proches… Pas besoin de vous présenter je vous connais déjà. C’est pour cela que je vais passer à la suite… Sachez que derrière mon tableau, se trouve un long couloir qui mène à une grotte… Là bas, vous trouverais une petite table sur lequel est placé une coupe de Vin. Ne vous réjouissez pas trop vites chers enfants, cette coupe contient du Lait d’une ancienne vache qui vivait sur les terres de Poudlard… Piquez vous avec une aiguille le bout du doigt et jetez chacun une goûte de votre sang…buvez le verre sans rien laisser à l’intérieur. Vous sentirez un léger picotement quand la chose apparaîtra… Je ne vous en dis pas plus ! Vous découvrirez tout de vous-même ! Vous êtes à présent, le Cercle de la Fleur de Lys ! »

La femme disparut du tableau le laissant de nouveau vierge. Les visages étaient figés…un cercle, du sang, une vache, une grotte ! C‘était à ne plus rien comprendre. Paris attendit un instant et s’avança vers le tableau sans faire attention aux autres. Il lança :

« Beauxbâtons ! » Rien ne se passa. Il réessaya et dit :

« Fleur de Lys ! » Toujours rien…

« France ? »

Cette fois-ci, le tableau fit une translation sur le côté et laissa apparaître le […vecteur ! ^^] long couloir où étaient accrochés des chandeliers muraux. Le Poufsouflle entra le premier suivi des trois autres. En arrivant dans la petite grotte, ils purent constater le nombre affolant de bougies qui s’y trouvait…des blanches, des roses, des bleues,…toutes les couleurs excepté une qui était en noir. Sur le sol, à la craie, était tracer autour de la table un cercle. Les trois garçons s’assirent automatiquement sur les emplacements Nord, Sud, Est, Ouest. Paris pris le côté Ouest du Cercle par rapport à l’entrée. Il s’assit et attendit que quelqu’un se décide à prendre la fameuse aiguille…

HJ : Je suis vraiment désolé pour le retard...


La salle était plutôt étrange, faisant penser au style des églises peuplées de bougies. Mais ici, les bougies étaient plus agréables, elles chauffaient les élèves dans un confort enviable. Le Serpentard fit ce que lui dit de faire le tableau, mettre un objet au centre, il avait l'air d'avoir mit une photo ou quelque chose dans le genre, on voyait pas trop de là où Kalan était. Pour faire de même que le Serpentard, Kalan s'avança puis se mit à réfléchir à quel objet il allait mettre... Il y a bien cette chaine mystèrieuse dont il ne se sépare jamais, mais justement, il ne pouvait pas, moralement, et peut être pour une autre raison aussi, s'en séparer. Il mit une main dans sa poche puis en sortit un gallion, il avait toujours était fétiche pour lui ce gallion, il l'avait reçu sur la tête en faisant une ballade avec ses parents. Le plus étrange était que ce gallion était cassé. sur un huitième sous la forme d'une part de pizza. C'était étonnant, les gallions étaient taillés dans une des matières les plus solides qui soit, si ce n'est la plus solide. Le fait qu'il l'aies reçu sur la tête en pleine ballade, ça aussi c'était étonnant. On n'a pas idée de lancer des gallions sur la tête des gens, mais bon, ce n'était peut être pas voontaire ou quelque chose dans le genre. Il était rassuré de ne pas avoir dû mettre sa chaine, il y tenait à ce gallion, mais énormément plus à la chaine. Décidemment, ça s'avérait étrange ce truc, ils feraient quoi de leurs objets ?