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 Par une chaude journée... d'hiver
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  • Camille Arway
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    • Date d'inscription : 15/03/2006
    Camille Arway
MessageSujet: Par une chaude journée... d'hiver   Par une chaude journée... d'hiver EmptyMer 9 Aoû - 10:11:01

Il était environ 14h30 quand une petite silhouette apparut en haut des marches menant au parc. Enfin, petite, pas si petite que ça, hein… La silhouette en question leva la tête pour apercevoir un ciel bleu et un grand soleil, qui réchauffait Poudlard de ses doux rayons, étonnant pour un mois de janvier. Le parc était recouvert de neige, du sol jusqu’aux cimes des arbres, et le lac gelé, de quoi enrhumer le calamar géant coincé en dessous. Quelques élèves se « bouledeneigeisaient », autrement dit se lançaient des boules de neige.

Camille, vêtue d’une veste noire, spécialement achetée pour cet hiver, et portant une écharpe aux couleurs de Gryffondor, était bien la silhouette en haut des marches. Elle avait décidé de profiter de ce qu’elle avait fini tous ses devoirs, et que le temps était étonnamment clément, pour se balader dehors.

Elle aurait bien réquisitionné Lola pour une partie de boule de neige ou encore juste pour parler, mais elle ne l’avait pas trouvée, et avait donc conclut qu’elle était avec Ron. Seamus aussi était introuvable, sûrement avec Dean, et du coup elle ne voyait plus trop qui appeler qu’elle puisse trouver dans les environs de la Salle Commune. Il y avait bien Lellia mais Camille n’avait toujours pas résolu l’énigme « dérangée ou pas ? » et donc préférait se tenir à l’écart encore un peu.

Et donc la jeune Gryffondor se retrouvait dehors. Elle n’avait pas croisé de connaissance sur la route, et n’était pas sûre que ça lui déplaise car elle se sentait le besoin de faire le point. Elle se mit donc en tête d’atteindre un arbre qui était assez loin, et commença à marcher vers sa destination.

Elle s’aperçut bien vite, à l’aide d’indices tels que ses pieds s’enfonçaient parfois de plus de trente centimètres dans la poudreuse niarkhéhé , qu’il avait bien neigé voir grêlé la nuit même. Au bout de quelques minutes, elle se demanda pourquoi elle choisissait toujours l’arbre le plus loin, au bout de trois minutes, elle n’avait plus froid, et au bout de quatre minutes, elle avait chaud.

Elle arriva enfin à l’arbre, après s’être enfoncée le pied presque jusqu’au genou dans la neige et déduit déduis qu’à cet endroit elle n’était pas compacte, après avoir croisé quelques élèves et après avoir aperçut qu’avec le soleil la neige se réchauffait dangereusement.

Elle s’assit sous l’arbre, maintenant plutôt blanche que noire, surtout au niveau des mains et des jambes. Mais tant qu’elle n’en avait pas sur la tête…

Camille observa le lac et conclut que le calamar devait s’ennuyer tout seul là-dessous, et qu’il avait résisté au froid, car à certains endroits la glace se fissurait sous l’impact de coups plutôt violents, et l’eau gelée, translucide, laissait apparaître une forme vague de couleur rougeâtre (sûrement les tentacules de la bestiole, que Camille n’avait aucune envie de rencontrer, même si ç’avait déjà été plus ou moins fait niarkhéhé ).

Elle s’appuya à l’arbre et laissa ses pensées vagabonder tout en fixant le lac d’un regard vide. Soudain, une sensation froide et mouillée s’insinua dans son dos et sur ses cheveux. Elle se leva d’un bond, surprise de ce contact, et passa la main dans ses cheveux.

Elle sentit seulement que c’était de la neige, de la neige fondue qui lui était tombée dessus. Mais comment était-elle tombée ? C’était la question du jour ( si vous connaissez la réponse, appelez le 08 36 91 92 13, 8€/ minute hors coup de l’opérateur ), et Camille comptait bien la résoudre. Elle leva la tête, la sensation de neige fondue dans ses cheveux et qui s’insinuait maintenant dans son dos et sous sa cape toujours présente. C’était très désagréable, en passant.

Elle leva les yeux et… s’en prit plein la figure.


Aaaaah !

Elle retira bien vite les flocons de son visage, seuls les plus réticents restèrent accrochés à ses cils et ses sourcils. Elle la voyait bien à présent, la cause de cette avalanche plutôt innatendue…

Aguamenti !

Un jet d’eau clair et purement magique prit sa source de la baguette de Camille, pointée vers la source de « l’avalanche », et s’envola vers… le hiboux, qui se prit l’eau en pleine face tongue . Avec un cri, il s’envola, faisant tomber un peu plus de neige, fondue par le soleil midinal ( ? niarkhéhé ), à l’endroit où Camille s’était tenue quelques instants plus tôt.

La jeune fille, contente que l’importun s’en aille enfin, resta là, à le regarder s’envoler, les plumes humides voir même mouillée, un léger sourire aux lèvres. Aguamenti n’était peut-être pas le sort le plus approprié mais elle avait lançé cela au hasard, elle contait surtout sur l’effet de surprise et voir un hiboux trempé jusqu’aux os est une vision plutôt amusante.
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MessageSujet: Re: Par une chaude journée... d'hiver   Par une chaude journée... d'hiver EmptyMer 9 Aoû - 12:39:30

Aya avait eu soudainement une furieuse envie de sortir du château, comme s'il s'agissait d'une question vitale. Elle s'était habillée assez chaudement et avait pris soin de prendre avec elle ses patins. Elle avait une passion qu'elle adorait exercer en Islande, son pays natal, et c'était le patinage artistique. A force de s'entraîner comme elle le faisait autrefois, elle était devenue assez douée. A cause de sa santé fragile, elle n'avait pas pu pratiquer depuis quelques mois, mais elle s'était dit que cela devait être comme le vélo pour les moldus, une telle passion ne s'oubliait pas facilement.

Le ciel était totalement dégagé à cette heure, et même si elle était très contente de pouvoir sortir sans qu'on le lui interdise, son visage demeura de marbre. Ses yeux aussi bleus que le ciel scintillaient d'excitation à l'idée de pouvoir enfin se dégourdir les jambes. Elle poussa la lourde porte et sortit dans le parc, ses patins à la main, tout simplement.

Il n'y avait pas beaucoup d'élèves dehors, ils devaient tous être à la bibliothèque ou dans leurs salles communes respectives, à faire leurs devoirs. Par chance, Aya s'était avancée durant tout le mois de décembre, afin de pouvoir profiter au maximum des vacances, qui étaient bien méritées selon elle. Elle vit soudainement une jeune fille se faire attaquer par un plaisantin qui lui lançait des boules de neige, et même si quelques élèves riaient devant cette scène, Aya, elle, n'y accorda aucune attention particulière.

C'était tout le propre de la jeune fille, elle se désintéressait de tout, même de son propre avenir. Comme si quelque chose s'était brisé en elle il y avait de cela quelque temps, et que depuis ce jour elle ne prêtait plus à la vie une importance considérable. Ce qui était très étrange, c'est qu'elle ne parlait à personne, elle n'ouvrait jamais la bouche en cours pour répondre aux questions, et même si elle était assez archarnée au travail lorsqu'il le fallait, elle n'était pas encore prête à parler de nouveau aux autres. Ces derniers temps, il n'était pas rare qu'elle monte à la volière le soir avant d'aller à la grande salle pour manger. Elle y restait seule un bon moment, lorsque celle-ci était déserte. C'était lors de tels instants qu'elle libérait sa peine, et que les larmes qu'elle retenait souvent se mettaient à couler le long de ses joues, sans qu'elle cherche à les retenir. Il y avait effectivement quelque chose qui s'était brisé en elle, et personne jusqu'à aujourd'hui ne lui avait donné envie de reprendre la parole et de se battre à nouveau pour quelque chose...

Elle s'approcha du Lac doucement, et marcha légèrement dessus pour être sûre que la glace était assez solide pour supporter son poids. Lorsqu'elle en fut certaine, elle chaussa rapidement ses patins après avoir enlevé ses chaussures. Elle ôta sa robe de sorcier de ses épaules, et elle se retrouva en robe, une robe aussi noire que ses longs cheveux qu'elle n'avait pas attachés, et qui lui allait à ravir. Se moquant de certains regards surpris qui étaient dirigés vers elle, elle se mit à glisser doucement sur la glace, timidement tout d'abord, puis avec de plus en plus d'assurance. Lorsqu'elle retrouva son agilité sur ses patins, elle se mit à glisser de plus en plus vite et à faire des figures qui lui plaisaient. Elle ferma légèrement les yeux en tourbillonnant, elle avait l'air de se sentir libre, comme si elle s'envolait, l'espace d'un instant...
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  • Camille Arway
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    Camille Arway
MessageSujet: Re: Par une chaude journée... d'hiver   Par une chaude journée... d'hiver EmptyJeu 10 Aoû - 10:11:32

Camille commençait à regretter d’avoir pris un manteau noir car le soleil, à cette heure-ci, était assez haut dans le ciel malgré l’hiver, et il commençait à faire de plus en plus chaud. Le pire était qu’elle étouffait, certes, mais des frissons lui parcouraient le dos car elle sentait toujours la glace fondue qui glissait maintenant jusqu’au milieu de son dos.

Elle avait bien essayé de l’enlever, mais il faudrait qu’elle enlève son manteau, son pull, et… Bref, elle ne voulait pas se dévêtir entièrement dans le parc de l’école Rolling Eyes ( surtout l'hiver XD ). Elle rangeait sa baguette dans sa poche quand une jeune fille, non loin de là, attira son attention. Camille tourna la tête pour la suivre des yeux ; elle se dirigeait vers le lac.

Par expérience, Camille savait que le lac était aussi froid, voir plus, que la neige fondue. Comment ? Eh bien, quand elle avait à peine 5 ans, son père, sa mère et son frère qui venait de naître, s’étaient rendus chez des amis qui possédaient un grand manoir ainsi qu’un immense jardin. Ils avaient cette « résidence » depuis des générations, et leur jardin comportait une petite partie de forêt ainsi qu’un petit lac. Quand la famille Arway s’y était rendue, je vous laisse deviner, c’était en hiver… Et par une étrange concordance d’évènements, Camille s’était retrouvée dans le lac. Elle ne su jamais comment exactement, tout s’était passé trop vite pour elle… Tout ce dont elle se rappelait c’est qu’elle avait trébuché près du lac car son frère avait fait un tas de cailloux, en se relevant un des gosses habitant le manoir avait couru pour attraper un papillon ( en plein hiver !? ) et l’avait poussée mais elle s’était raccrochée à quelqu’un… etc.

Bref, Camille savait depuis ce jour qu’un lac, en hiver, c’est froid. Et cette fille venait patiner sur le lac, tranquillement, assurée, alors que plus loin le calamar, ou c’était ce qui semblait à Camille, essayait de se libérer de sa prison de glace. Il y avait pas intérêt à ce qu’elle se dirige vers une fissure, car calamar + soleil = la glace fond par endroits Neutral .

La jeune Gryffondor s’approcha donc du lac, intriguée par cette fille qui semblait absorbée par son patinage. Elle semblait bien connaître ce qu’elle faisait, ses mouvements étaient assurés. Camille s’assit en bordure du lac, de toute façon elle avait été refroidie, dans les deux sens du terme tongue , à s’asseoir sous un arbre, et puis elle aurait bien voulu la connaître, cette fille, quand elle aurait fini de patiner bien entendu.
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