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 Après l'effort, le réconfort [PV Aya]
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MessageSujet: Après l'effort, le réconfort [PV Aya]   Après l'effort, le réconfort [PV Aya] EmptyJeu 10 Aoû - 11:59:59

Nydia avait aujourd’hui passé une journée exécrable. Le matin, au petit déjeuner, elle avait reçu une lettre de sa mère qui s’était récrié contre le choix du Choixpeau Magique. Elle avait affirmé, pendant toute la première moitié du parchemin que Nydia avait brûlé sans antécédent dès qu’elle eut fini de le lire, que Dumbledore était devenu sénile avec l’âge et qu’il avait dû ensorceler le Choixpeau afin qu’il répartisse les élèves dans la maison diamétralement opposé à la mentalité de ceux-ci. Du n’importe quoi, Nydia s’en rendait bien compte. Dumbledore, même s’il le voulait, n’aurait sûrement pas réussi à changer le pouvoir du Choixpeau Magique ! Ce don avait comme origine une magie si puissante et si ancienne que le plus grand sorcier du monde, que l’on considère que ce soit Vous-Savez-Qui ou le vieux fou barbu qui leur servait de directeur, ne serait jamais parvenu à le briser ! La jeune vert et argent avait alors pensé avec amertume que sa mère était sans doute si ignorante qu’elle n’avait même pas songé à cela… Mais il faut croire qu’à ce moment, une lueur d’intelligence avait eu la bonté de l’effleurer car à la seconde moitié de sa lettre furibonde, elle changeait radicalement de ton. A ce moment-là, elle avait choisi d’accuser sa fille, et bien que cela l’énervât au plus haut point, Nydia concédait que cela devenait beaucoup plus logique. Toutefois, au bout de trois lignes de ces inepties, elle avait failli hurler au beau milieu de la Grande Salle « Mais si tu n’es pas contente de ta fille, dénigre-la, je suis sûre que cela lui fera le plus grand plaisir ! ». A son grand soulagement, elle avait réussi à se contenir, mais elle passa cinq bonnes minutes à regarder furtivement autour d’elle afin de voir si personne n’avait surpris son accès de colère intérieur. Ensuite, après être bien sûre que personne ne la prenait pour une folle égarée de l’asile le plus proche (Saint Joseph, à quarante-six kilomètres du château, pour ceux qui désireraient le savoir ^^), elle avait repris sa lecture. Partout dans la lettre de Sandra, ce n’était que larmes et cris de douleur devant le fait que sa « si mignonne et si adorable petite fille ait été dans la plus vile maison qui ait jamais existé (A ce stade Nydia avait marqué une énième interruption devant la bêtise de sa mère : qui ait jamais existé ??? Ca voulait dire qu’il y en avait eu d’autres ? Elle avait dû se retenir pour ne pas éclater de rire !) dans la si noble et honorable école de sorcellerie Poudlard. » Un tissu de sottises. Nydia s’était levé de la table des Serpentards en poussant un « Peuh ! » dédaigneux (Ca y est, c’en était fini d’elle… Tous ceux qui l’avaient entendu la prenaient irrémédiablement pour une folle à présent… xD ) et en agitant la lettre devant elle comme si ç’avait été une peau de banane vieille de deux jours. Furieuse devant les horreurs que sa mère avait osé lui écrire alors qu’elle-même avait fait l’effort de lui annoncer la nouvelle courtoisement et avec tact, elle était sortie en trombe de la Grande Salle et avait lancé un Incendio au parchemin dont les cendres s’étaient éparpillées, sans regrets de la part de la première année, sur les dalles du hall d’entrée. Mais l’emploi du temps qu avait suivi ce petit déjeuner désastreux n’avati guère été réconfortant. Elle n’avait eu ni potions, ni sortilèges, ni botanique, en métamorphose, les premières années avaient dû subir un devoir particulièrement ennuyeux que, sous le coup du choc, elle avait bâclé sans se soucier de sa note, puis ils avaient eu astronomie, défense contre les forces du mal, et soins aux créatures magiques, trois matières qu’elle avait toujours détestées ! Sa journée jusque-là n’avait vraiment pas été reluisante. Mais elle eut un regain d’énergie lorsqu’elle décida d’aller chercher son balai. Le Quidditch la lavait toujours de tous ses soucis. Cela lui permettait toujours de « se dégourdir le corps et l’esprit », comme elle disait. En outre, elle n’avait jamais rien connu de mieux pour la calmer que le Quidditch. Même fabriquer des potions ou s’occuper de ses plantes n’avait pas cet effet apaisant sur elle. Pour la simple et bonne raison qu’en potions, on pouvait échouer, se tromper dans les mesures etc… et qu’en botanique, on a beau chercher, il arrive un moment où l’on s’est tellement bien occupé de ses plantes qu’il faut attendre un bon moment avant qu’elles n’aient à nouveau besoin qu’on les bichonne. Le Quidditch, lui, n’avait aucune limite, et de plus il était impossible de se tromper dans je ne sais quelles mesures. Et Nydia avait besoin de perfectionner une de ses figures… Malheureusement, lorsqu’elle était arrivé au grand terrain de Poudlard, son balai sur l’épaule, elle avait constaté à son grand désarroi qu’une équipe était déjà en train de s’entraîner. Impossible de voler tranquille. Morose, et perdue dans ses sombres pensées, elle avait donc fait demi-tour et laissé ses pas la porter où bon leur sembleraient pendant qu’elle s’enfonçait à nouveau dans l’une de ces transes qui la caractérisait… Ses pieds, par un quelconque caprice, l’avaient menée vers l’immense plan d’eau qui était la fierté du parc de Poudlard. A moins que ce soit le Saule Cogneur. Enfin bref, on ne va pas épiloguer là-dessus ^^ Nydia avait stoppé sa marche à côté d’un grand chêne imposant qui était visiblement très vieux. Elle posa sa main sur son tronc et tenta de ressentir ses émotions. C’était un truc que son grand-père maternel lui avait appris alors qu’elle était toute petite. Elle avait toujours apprécié de faire cela depuis, bien qu’elle y eut un peu de mal. Satisfaite, elle sentit que l’arbre pressentait sa morosité et déversait un peu de joie dans son esprit afin de lui mettre du baume au cœur. Elle s’efforça de lui transmettre son contentement devant son offrande, puis s’assit à son pied en contemplant les légères ridules qui troublaient la surface du lac sous l’effet de la brise fraîche. Il faisait bon ici… Elle se laissa à nouveau couler dans les délices de ses transes, qui lui permettaient d’avoir l’esprit libéré, de ne penser à rien…
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MessageSujet: Re: Après l'effort, le réconfort [PV Aya]   Après l'effort, le réconfort [PV Aya] EmptySam 12 Aoû - 14:52:32

Un sentiment d'étouffement avait envahi le coeur de la jeune Serdaigle alors qu'elle était encore à la bibliothèque...C'était le début d'un malaise lorsqu'elle ressentait une telle sensation, et elle détestait qu'il y ait du monde autour d'elle lorsqu'elle perdait ses forces. Ce fut pour cette raison qu'elle quitta rapidement ce lieu où elle aimait tant travailler...Elle longea pendant un long moment les couloirs, ne sachant pas vraiment quoi faire pour se calmer. Lors de tels instants, seul un bon bol d'air frais pouvait venir à bout de son malaise.

Elle se dirigea tout d'abord vers sa salle commune, lieu où elle n'aimait pas du tout aller, mais il s'agissait d'un cas d'urgence. Lors du déjeuner, elle avait reçu une lettre de son grand père, et n'avait pas pris le temps de la lire. Pendant qu'elle allait prendre doucement l'air près du lac, c'était sûrement la meilleure occasion pour ouvrir ce parchemin. Alors qu'elle venait de prendre sa lettre entre ses mains, elle eut un rapide regard vers ses patins. Elle en profitait qu'il avait beaucoup neigé ces derniers temps pour en faire sur le Lac gelé, mais elle ne les avaient pas chaussés depuis deux jours au moins, et cela lui manquait...Elle mit précautionneusement sa lettre dans son sac et prit ses patins à la main. Un peu d'exercice l'aiderait très certainement à vaincre son léger malaise, et elle prenait toujours du plaisir à patiner, surtout lorsque le parc était vide...

Elle sortit aussi rapidement de sa salle commune qu'elle y était entrée, et courut jusqu'au Lac, en saluant plusieurs tableaux de la tête, par simple politesse. Aya ne parlait jamais à personne, parce qu'elle était incapable de prononcer une seule parole, mais elle sentait au fond d'elle que les tableaux la comprenaient. C'était à ce jour les seules "personnes" avec qui elle aimait partager un peu de temps. Le silence était toujours d'or durant de tels instants, mais cela ne l'oppressait pas, bien au contraire. Et en s'adressant plus ou moins aux tableaux, elle avait l'impression d'être une toute autre personne, plus libre, et surtout moins jugée.

Elle poussa la lourde porte du Hall d'Entrée et elle pu enfin profiter de l'air frais revigorant qui régnait dehors. Elle eut un léger soupir d'aise et avança lentement vers un arbre, sur lequel elle monta rapidement. La jeune fille était d'une souplesse et d'une agilité hors du commun, mais même si habituellement elle montait le plus haut possible dans les arbres, elle ne monta que sur la première branche qu'elle trouva à portée de sa main cette fois. Elle posa ses patins à proximité de l'endroit où elle s'assis confortablement, et sortit la lettre de sa besace. Elle l'ouvrit, les mains tremblantes, redoutant de mauvaises nouvelles. Elle agissait souvent de la sorte lorsque son grand père lui écrivait, mais cette sensation de peur était particulièrement forte.

Ma très chère Aya,

Pardonne mon retard, mais j'ai eu de nombreuses choses à régler et très peu de temps pour le faire. J'ai malheureusement une mauvaise nouvelle à t'apprendre, je vais donc m'empresser d'aller droit au but. Ton père vint de mourir dans un tragique accident de voiture, et je viens de recceuillir ta mère à la maison. Tu m'en voudras très certainement d'avoir eu un tel geste de bonté, mais il s'agit tout de même de ma fille. Je sais également qu'elle t'as fait énormément souffrir, tout comme ton père, mais il faudra bien que tu viennes à l'enterrement, c'est la loi, ma petite Aya...Je sais que je te demandes beaucoup de choses, mais je ne pourrais pas supporter les réprimandes de ta mère bien longtemps...Elle me reproche sans cesse d'avoir fait de toi quelqu'un de sauvage et de froid. Peut-être que si tu lui écrivais, tu arriverais sans doute à la raisonner...

Je t'enverrais très bientôt d'autres nouvelles, j'espère que tu t'es bien intégrée à Poudlard, et j'espère que tu m'enverras bien vite de tes nouvelles, ne me laisse pas m'inquiéter, Aya.

Je t'embrasse très fort,

Ton grand père.


Aya aurait voulu déchirer la lettre dès qu'elle l'eut finie, mais elle n'en avait pas la force. Ainsi, son père venait de mourir...Contre toute attente, elle n'était pas restée impassible comme très habituellement, mais elle laissait ses larmes couler le long de ses joues. Sa mère n'avait pas besoin d'elle, Aya le savait bien, mais elle aurait tant voulu que ses parents, et principalement son père, lui pardonne avant de quitter cette terre...

En un instant, elle venait de perdre un repère de plus, et elle se sentait alors incroyablement vide et désespérée. Elle laissa tomber la lettre ainsi que son sac sur le sol, et elle se recroquevilla violemment sur elle même, comme si elle avait atrocement mal, mais la vérité était toute autre. Elle s'effondrait tout simplement en larmes, comme elle l'avait fait si peu souvent depuis deux ans...
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MessageSujet: Re: Après l'effort, le réconfort [PV Aya]   Après l'effort, le réconfort [PV Aya] EmptyMar 22 Aoû - 8:24:32

[HJ : Je suis vraiment désolée d'avoir mis autant de temps à répondre ! Mais je ne trouvais jamais le temps de l'écrire en entier... Embarassed ]

Nydia, assise au bas de l’arbre, réfléchissait aux divers moyens d’expliquer à sa mère que Serpentard était une maison tout à fait honorable. C’aurait pu être simple, sauf quand on pensait que Sandra, elle, avait été à Gryffondor. Les deux filles haïssaient cordialement la maison de l’autre. Dans cette situation-là, comment la vert et argent pouvait-elle faire entendre raison à sa mère en disant que Serpentard était aussi bien que Gryffondor alors qu’elle méprisait justement au possible la maison des rouges et ors ? Le problème paraissait insoluble. Nydia y avait déjà réfléchi pendant la journée au cours de soins aux créatures magiques qui avait été axé sur la théorie et suffisament ennuyeux pour que la première année estime que cela paraîtrait normal qu’elle décroche aux yeux des autres élèves. Malheureusement, elle n’avait vraiment rien trouvé. Et elle ne pensait pas que tout bonnement ne rien répondre constituait une solution plausible. Et d’un, elle était bien trop fière pour ne pas répliquer, et de deux, elle savait parfaitement que si elle laissait sa mère dans cet état d’esprit, elle n’aurait plus jamais la paix. Elle décida de laisser tomber et de s’occuper de choses moins importantes, qui avaient déjà le mérite de la faire rêvasser et de lui faire oublier ses soucis. Elle s’attaqua au problème de sa figure de Quiddtch. Il s’agisait de la feinte de Wronski, une feinte paraissant simple mais en réalité beaucoup plus compliquée qu’il n’y paraissait, le plus difficile étant de vraiment faire croire à l’adversaire qu’on avait réellement vu le Vif d’Or. De plus, bien que très douée en Quiddtch, les descentes en piqué étaient l’un des éléments qui lui avaient toujours donné du mal. Elle avait espéré pouvoir améliorer ce trait, surtout qu’elle souhaitait se perfectionner au poste d’Attrapeuse, mais malheureusement une équipe de Quidditch avait squatté s’entraînait sur le terrain. Elle se décida à réfléchir aux divers moyens de chasser l’équipe du terrain. Elle se mit aussitôt à imaginer des solutions diverses et variés, que ce soient avec des pouffys timorés comme à leur habitude, ou se rendant ridicules à essayer de se montrer courageux, avec des Gryffondors persuadés d’être les plus forts et lançant des sorts à tort et à travers avant de finalement se faire prendre par un préfet, ou pire, un professeur, et écopant tous d’une retenue en essayant mollement devant ce dernier d’assurer que la Serpentard les avait provoqués. Ou encore s’ils ne se faisaient pas prendre, ils finissaient tous à l’infirmerie à force de se précipiter pour l’attraper et ne réussissaient qu’à détruire leurs balais en se fonçant dessus lorsqu’elle esquivait au dernier moment. Elle s’imagina aussi une équipe de sept Serpentards froids et la tolérant sur le terrain, pendant qu’ils faisaient preuve de la virtuosité qui les caractérisaient toujours 8) . La dédaignant pendant qu’elle s’efforçait de se faire bien voir en réussissant sa figure, mais sans la déranger par respect pour une autre personne de leur maison. Enfin, elle se figura l’équipe de Serdaigle, souriante et l’acceptant de bon cœur sur le terrain en lui proposant même de se joindre à eux pendant qu’ils s’entraînaient tant qu’elle ne perturbait pas trop l’équipe. Pendant qu’elle s’imaginait tous les scénarios possibles, dans cette transe anesthésisque, elle ne contrôlait plus son expression qui changea ainsi rapidement à chaque évocation produite par son imagination. Lors de l’altercation avec les pouffys, un sourire sadique anima ses lèvres et si elle n’avait pas été fatiguée par l’avalanche de mauvaises nouvelles et autres déboires qui lui étaient tombés dessus toute la journée, nul doute qu’elle aurait fini par aller vérifier sur le terrain pour voir si c’était bien des élèves de cette maison tant haïe qui s’entraînaient. L’évocation des Gryffondors s’efforçant de la faire tomber de son balai lui arracha une grimace. Elle voulait s’exercer avec ce dernier, pas se battre. Elle se dépêcha d’oublier cette vision, pour le moins incertaine d’ailleurs. Les Gryffondors étaient trop courageux ( !), si bien qu’en réalité on ne pouvait jamais réellement prévoir comment ils agiraient. Mais à l’évocation de ce qui se passerait avec l’équipe des bleus et bronzes, un vague sourire se promena, papillon tremblant, sur ses lèvres hésitantes. Elle eut soudain une telle envie d’être accueillie à bras ouverts avec des gens qui ne la considéraient pas comme une amie mais qui auraient un minimum de considération pour elle et vice-versa, que l’envie poignardante de retrouver quelqu’un correspondant à ces termes lui traversa le cœur. Elle n’en pouvait plus de Serpentard, de cette maison froide et distante, elle voulait se faire de vrais amis ! Elle sentait bien que ce n’était qu’un accès de morosité concluant cette mauvaise journée ; mais sur le coup, elle aurait donné n’importe quoi, même son Nimbus 2001, pour enfin avoir une oreille attentive à côté d’elle, une personne avec qui elle pourrait enfin s’amuser, rire, et parler de choses plus sérieuses aussi, sans complexes, sans devoir se dire à chaque réplique "Mais est-ce que dire cela ne donnerait pas une mauvaise impression de moi ?" Elle voulait avoir quelqu’un comme cela, et qui aurait les mêmes sentiments qu’elle ; mais où trouver cette perle rare, lorsqu’on était à Serpentard, une maison que pratiquement tous les autres élèves détestaient ? Pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard, elle regretta le choix du Choixpeau et en vint presque à approuver sa mère. Elle était sur le point de se noyer dans cet accès de dépression, lorsque soudain… elle sentit un mouvement derrière elle. Cela la sortit instantanément de ses rêves – ou plutôt de ses cauchemars – éveillés. Suspicieuse, elle se retourna et scruta attentivement les alentours. Rien. Un mouvement d’une branche au-dessus d’elle attira son regard. Elle eut l’impression que quelqu’un était monté à l’arbre, mais comment s’en rendre compte ? Le feuillage était bien trop épais. Et puis, les élèves de Poudlard n’escaladaient tout de même pas les arbres du parc ? Malgré tout, comme hypnotisée, elle ne put détacher son regard de la branche qu’elle avait pu voir bouger. Quand soudain…

Un sac tomba de l’arbre et se dirigea droit vers le sol – et vers Nydia par la même occasion ! Celle-ci, saisie par l’apparition soudaine d’un objet qui n’avait rien à faire ici, s’écarta à temps pour ne pas le recevoir de plein fouet sur le nez. Une feuille de parchemin suivit le chemin du sac, en voletant tranquillement dans la brise du vent qui rafraîchissait le parc de Poudlard en ce mois de février. La vert et argent l’attrapa au vol et lut la première ligne.

"Ma très chère Aya…"

De toute évidence, c’était une lettre. Bien que la curiosité de Nydia la poussât à la lire en entier, elle résista et saisit son balai après avoir décidé de voir tout d’abord qui se cachait là-haut. Il serait toujours temps de la lire après, si jamais c’était celle d'une pouffy ou une gryff’ – eh oui, grâce à son intelligence incroyable et par déduction de l’accent et du "e" de "chère", la première année avait, dans son génie habituel, tout de suite compris qu’il s’agissait d’une fille ! 8) Enfin bref, elle prit son balai et, prenant le sac et la lettre d’une main et le manche du Nimbus 2001 de l’autre, elle s’éleva en douceur jusqu’à la branche qu’elle avait vu frémir. Elle s’installa confortablement sur une branche voisine, et regarda rapidement le blason de la jeune fille. Serdaigle… Une vision fugitive du terrain de Quidditch l’effleura une fraction de seconde. Elle se reprit en secouant la tête et tendit le sac et la lettre à la bleu et bronze.


_ Tiens, ça viens de tomber de l’arbre… Je suppose que c’est à toi…

Elle déposa les deux objets à côté de la serdy et reprit :

_ Je m’appelle Nydia Kenadra, je suis en première année à Serpentard. Tu es à Serdaigle, toi, n’est-ce pas ? Comment t’appelles-tu ?

En attendant que la jeune fille lui réponde, Nydia l’observa plus attentivement. Elle était vraiment très belle. De longs cheveux aussi noirs que l’ébène lui tombaient jusqu’à la taille et lui mangeaient le visage. Ses yeux, grands et profonds, étaient semblables à un océan d’une noirceur absolue. On les aurait volontiers confondus avec une bouteille d’encre. Nydia se maudit lorsqu’elle vit que la jeune fille pleurait. Elle aurait dû l’aborder avec plus de tact. La vert et argent elle-même ne pleurait plus depuis un bon bout de temps maintenant, mais cela lui était arrivé il n’y avait pas si longtemps que ça et elle s’était fait aborder par un garçon impoli au possible et qui ne pensait qu’à la bouffe. Leur premier contact n’avait guère été agréable. Croisant les doigts pour que la Serdaigle n’y prenne pas ombrage, elle se demanda pourquoi elle était dans cet état-là. Serait-ce pour la même raison qu’elle, une semaine plus tôt ? Avait-elle reçu elle aussi de mauvaises nouvelles par l’intermédiaire du papier que Nydia avait eu un instant entre les mains ?
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