Drago Malefoy

Nom : Malefoy
Prénom : Drago
Age de votre perso : 12 (Autorisation spéciale de Dumbledore)
Age irl : 15
Maison ou Profession : Serpentard

Motivation : Drago est le genre de personne à détester laisser transparaître ce qu'il ressent, lui même n'en étant pas sûr. Il a toujours été du genre discret, laissant que très rarement paraître ses véritables émotions car, pour ceux qui ne le connaisse pas, c'est un véritable mur de glace que même la mort violente d'un proche laisserait indifférent. C'est ce que Drago désire laisser paraître, que ses pensées demeurent qu'à lui, il désire un pouvoir d'un Gardien indestructible sur son monde à lui. C'est ce que l'Occlumencie serait pour Drago, son allié, son second dans sa quête de l'inapparition ni d'une faiblesse dû aux sentiments, signe de faiblesse. Non, personne n'aura jamais, ne devra jamais percé à jour Drago Malefoy.

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Le début d'une nouvelle ère

Drago était dans la Salle Commune, assis droit dans un fauteuil de velour vert. Il observait la flamme qui se nourrissait de l'écorce de l'arbre qui brûlait irrémédiablement au creux de ces flammes crépitantes. Les choses allaient tranquillement dans la Maison de Serpentard et son Préfet partageait sa nuit avec sa douce compagne, son éternelle amie, Dame Solitude. Digne confidente, présente lorsqu'on la requiert, envahissante quand on s'en sépare que trop rarement. Depuis quelques temps, le Serpentard y cédait très souvent. Obnubilé par les flammes, il en laissa les minutes passées, les minutes devenant des heures. Au bout d'un temps dont seul Cronos pourrait avoir la réponse, Drago se leva, partagé entre le sommeil, le songe et l'état de veille. Pourtant, il ne mit pas longtemps à s'en sortir car, si Dame Solitude le berçait dans ses temps perdus, c'était le sommeil qu'il payait comme tribut.

En effet, Drago ne dormait que très peu. La blancheur de sa peau était encore plus étincelante et à la lueur de la lune faisait paraître son épiderme translucide. Les yeux du Préfet et son visage ne laissait pourtant rien paraître, comme si les traits de son masque d'impassivité laissait des traces permanentes. Non, le seul signe de son insomnie était la pâleur accentuée de ses traits. Debout et lasse de l'éternelle tiédeur de la Salle Commune, il prit la direction de la sortie et se promena dans les Cachots, laissant le temps filé dans le Sablier du Temps à sa guise.

La nuit devenait longue plus l'hiver arrivait. Le temps était encore clément et, par bonheur, il faisait une température assez agréable pour que Drago sorte le bout de son nez après avoir marcher à travers l'école. Étrangement, il n'y avait aucun surveillant comme si tous reposait, sauf lui. Tous reprennait des forces, sauf lui. Lui, traversait désormais le Grand Hall et franchissant la Porte. Il sentit la douce brise qui lui revigora le système mieux que les quelques heures de sommeil qu'il arrivait à voler parfois. C'était paisible, un silence du mort. Drago ne s'en inquiètait aucunement, il avait l'étrange sensation d'être invincible, que son sang était devenu métane, sa peau acier, que rien ne pourrait l'atteindre. C'était un sentiment étrange que d'avoir le loisir de ne pas avoir à penser à un potenciel danger ni à l'imminence d'un avertissement. Il marchait, sans trop savoir où il se dirigeait. Non, pour l'instant, ses pas le guidaient. Pourtant, ils semblaient savoir où aller et se diriger mais Drago, dans son moelleux nuage d'invincibilité, ne s'en rendit pas compte. Pourtant, c'est dans une clairière effacée de toute présence qu'il revint sur Terre...

Où était-il? Comment était-il arrivé ici? Que se passait-il? Tant de questions sans réponse. Il demeura sans voix, la tête un peu douloureuse. Ses pupilles tentaient désespérément de s'accrocher à un peu de lumière qui lui permettrait de se guider mais il n'eut pas ce loisir qu'une voix, une voix d'homme, sortit de nul part mais qui ne plaisait pas à Drago, et pour cause, la voix venait d'en haut de lui.

De retour parmi nous, jeune homme. Il me semble des heures depuis que je t'ai vu dans ce passage. Que fais-tu ici, perdu dans ce coin de la Foret Interdite?

Ainsi donc, il était dans la Foret Interdite, voilà qui expliquait l'absence de repères. Il n'était que très rarement venu dans cette Foret, demeurant pour les rares fois à l'orée. Il leva la tête mais ne réussissait pas à voir la personne qui lui adressait la parole. Est-ce son esprit qui tentait délibérément de se sortir de la bulle étrangère l'entourant?

Qu'est-ce que je fais ici, et vous, qui vous êtes?

Que de questions posées trop rapidement, mon garçon. Vous n'avez besoin de ne rien savoir pour le moment, simplement que c'est votre inconscient qui vous a amené ici car, si vous l'ignoriez, vous dormiez. Vous étiez somnambule..

Somnambule, lui? Il ne l'avait jamais été et il ne se rappelait pas avoir sombré dans l'inconscience quoique, l'étrange sensation d'invincibilité, y aurait-il un lien? Jamais Drago, aussi fier qu'il était, n'avait jamais senti une telle chose, jamais. Non, c'était son tempérament, son inconscient, son âme qui avait guidé ses pas jusque dans ce passage. Cependant, d'autres questions surgirent dans l'esprit du Serpentard. Pourquoi l'homme ne tenait-il pas à s'identifier? Cela paraissait incohérent à Drago, pourquoi le sortir de sa torpeur pour se plonger dans l'anonymat. L'homme aurait-il a se cacher, qui était-il. Cependant, le Préfet n'était pas stupide, il tenterait sa chance plus tard.

C'est une sensation admirable que de se sentir invulnérable, n'est-ce pas Drago. Un sentiment qu'il te pourrait être connu, mieux que tu ne te connais toi-même. Une armure contre ceux qui tentent de t'atteindre, voilà ce qui serait complémentaire à ton caractère insensible. Il te faudrait donc un allié dans ta cause, et je connais en plein ce qui te serait nécessaire.

Drago eut un frisson qui traversa son échine. Non seulement les mots du personnage, sa voix, ses termes. L'entendre prononcer son nom d'une voix froide, ne trahissant aucune émotion et Drago s'y connaissait, c'était l'une des choses qu'il faisait le plus fréquemment, non, son ton était presque du venin. Comment connaissait-il son nom? Comment savait-il ce qu'il avait ressenti? Comment, tout simplement. C'était impossible, impossible, comment. Cette question obnubilait son esprit. C'était contraire à la logique, à moins que l'homme soit capable de lire dans ses pensées. Comment?

Tout simplement parce que, petit Serpentard. Il n'y a pas de réponse que, pour le moment, tu serais en état de comprendre, non, rien que ta tête soit prête à recevoir. Il te faudra t'armer de patience si tu veux arrêter de te questionner. C'est inutile, ne cherche pas la raison car parfois, celle-ci est absente au rendez-vous...

De quoi parlait-il? Drago, incapable de comprendre. Ironique, lui qui, pour son âge, était étonnamment mature. Il détestait qu'on se joue de lui et c'était singulièrement ce que l'homme faisait. Il aurait eu envie de lui faire mal, lui faire regretter son audace. L'idée de sortir sa baguette et lui faire payer semblait de plus en plus alléchante. La haine prit le dessus sur lui mais, aussitôt, une douleur atroce lui attaqua la tête à un tel point qu'une goutte écarlate perla, descendant de la narine du Serpentard jusqu'à sa lèvre. Il sentit une nouvelle goutte, il saignait, saignait du nez.

L'idée même de m'attaquer serait stupide, Drago. Tu perdrais, et haut la main. Je vois que ton esprit n'est pas habitué de se faire requierir à ce point par la Legimencie. Tu es plutôt résistant pour ton âge, jeune Malefoy, très résistant. Froid, distant, impassif, insensible, tentant désespérément d'être en apparence plus froid que roche mais intérieurement, Drago, l'es-tu vraiment?

Son cerveau se lassa, mettant au mode OFF l'ensemble des fonctions de Drago juste après les paroles de l'homme mais, outre, sa haine demeura virulente. Il se vengerait, de quoi se permettait-il de le traiter de cette manière, sur quoi, il tomba au seul, heurtant sa tête contre une roche...

Drago ouvrit les yeux, remarquant que les flammes avaient avalées entièrement les dizaines de bûches du feu. Que faisait-il ici, devant le feu jadis crépitant et droit dans le fauteuil de velour vert qu'il croyait avoir quitté il y a de ça des heures. Drago se leva, se demandant si tout cela était le fruit de son imagination. Il monta au Dortoir puis se dirigea vers la Salle de Bain où il y aspergea son visage d'une eau glacée et remarqua des courants rougeâtres lorsque celle-ci retombait dans le lavabo. Une vague ombre d'écarlate fluide, délavée. L'étrange ombre du sang séché...