Pour la première fois

William venait d'entrer dans le dortoir, il semblait un peu triste mais au moins il était net et bien rangé. Il prit ses bagages et les posa au pied d'un lit. Il préférait se mettre en bas. Il ouvrit son sac et on y découvrit un bazar inimaginable. La rigeur ne semblait pas trop être sa tasse de thé. Il sortit deux trois poster dont un où l'on pouvait apercevoir un beau Dragon. La plus grande réussite de son père. Après ce petit moment de mélancolie, il accrocha un poster de quidditch à cotés de son pieu. Puis décida de s'y allonger. Il partit alors dans le pays des songes quelques instants. Il revoyait son père et sa mère avec leur gaieté de vivre. Ils étaient tous les trois autour d'un lac et s'y baignaient.

Soudain le doux chant d'un oiseau ou peut être le cri d'une chouette, le réveilla. Il se mit alors à ranger encore quelques bricoles.

Une fois son petit bazar installer, il se mit en quête d'un compagnon de chambre.

HJ: Scuse je croyais que c'étais 5. Sinon est ce qu'il y a des autres garçons actifs chez les serdys?

[hrp : Banzaï !]

Un bruit monstrueux annonça soudain que la porte du dortoir avait de la chance de rester sur ses gonds... D'ailleurs, elle trembla sacrément violemment, tandis qu'un murmure exapséré retentissait.

"Commence à me faire chi** ces foutues portes à la c**, de toute façon le dortoir est vide alors à quoi bon ?"

BLAM !!! Fit la porte en s'ouvrant à la volée. Derrière, une jeune fille rousse d'environ douze ans rejeta quelques mèches de ses cheveux en arrière d'un mouvement de tête. Au vu de sa position, elle venait de défoncer la porte d'un coup d'épaules. Un petit air satisfait se peint sur son visage. Il disparut bien vite lorsqu'elle se rendit compte que le dortoir était occupé. La Batteuse et Capitaine de Serdaigle prit un visage parfaitement neutre et referma la porte sans trop la claquer. Elle salua le jeune homme d'un signe de tête en réfléchissant à ce qu'elle allait bien pouvoir dire pour justifier son entrée fracassant.

*Si même les dortoirs vides se mettent à m'empêcher de déprimer en paix, je vais finir par croire que c'est une machination.*

Songea-t-elle avec dépit. Elle fit un pas vers le centre de la pièce, eut peut-être un tout petit regard d'excuse puis dit d'un ton absoluement vide d'émotions malgré une surprise parfaitement cachée :

"Je suis désolée."

Ce qui n'était pas vrai du tout.

"Je cherchais un endroit vide. Et vu que, normalement, on a pas de Serdaigles masculins... Pardon si je t'ai réveillé..."

Maintenant qu'elle y repensait, il était vrai qu'il devait être plus de vingt-trois heures... Depuis qu'elle était sortie de la Grande Salle en plein milieu de la cérémonie de la répartition, elle avait un peu perdu la notion du temps.

William, qui venait juste de se réveiller, avait une tête de zombi. Il allait se mettre à jouer aux échecs, mais soudain un monstre se mit à heurter la porte. Il sauta sur son lit pour attraper sa baguette. Mais plus rien. Il entendit un gémissement mais ne le comprit pas. En pleine nuit on est un peu abruti. Puis d'un coups la porte clacqua. Allongé sur son lit, le dos au ciel, il pointa sa baguette vers l'entré. Il aurait bien aimé pouvoir lancer un sortilège mais cela n'était pas encore devenu automatique pour lui. De plus la peur de le rater, et la honte qui s'en suivrait, le limitait grandement. Ainsi il pointait juste sa baguette de façon dissuasive. Une baguette sa intimide même si c'est qu'un bout de bois.

Il découvrit dans l'embrasure de la porte une roussette (clic ici mdr une roussette) agée de quelques années de plus que lui. Son visage lui disait quelque chose. L'avait il déjà vu sur les affiches présentants les mangemorts recherchés? Non ça y est, il se souvenait. Il l'avait vu à sa table pas plus tard qu'hier.

Elle fut apparemment surprise elle aussi de le voir ici. Elle le salua et s'escusa mais il ne prononçait toujours rien. Baissant sa baguette légèrement pour ne pas paraître grossier, il la gardait néanmoins à porter de mains.

Elle lui expliqua alors la raison de son entrer et tout fut alors plus clair pour lui. Il rangea sa baguette dans sa table de nuit. Et rompit son silence.

"Salut, je m'appelle William."

Il allait lui demander les raisons de sa solitude mais finalement ça ne le regardait pas.

"Bon maintenant qu'on est tous les deux réveiller. Que tu m'as réveiller plutôt. Ca te dirait de faire quelquechose? jouer aux échecs?

Prononça t il avec un air sympatique et acceuillant.

Adanedhel laissa négligemment sa main droite dans la poche de sa robe de sorcière. Ce pouvait être un geste toutà fait naturel comme une défence discrète. Elle toucha à peine sa baguette mais ceci eut l'effet de la calmer. Elle fixa son nouvel ingterlocuteur droit dans les yeux. Il la menaçait de sa baguette mais elle ne s'arrêta à ce petit détail... Il avait vraiment une tête de déterré... Après quelques secondes de ce silence qui ne la gêna pas le moins du monde, le nouveau Serdaigle se présenta. Avant d'en faire de même, elle lança :

"Ce serait cool de ne pas me menacer avec ta baguette... D'une part, je doute que tu saches déjà lancer un sort à moins que c'en soit un appris par tes parents... D'autre part, si tu te trompes et que le sortilège me rate... Ou qu'il me touche, d'ailleurs... Ca peut faire de très gros dégats..."

Ca voulait dire ce que ça voulait dire... A lui de le comprendre corrèctement après... Après encore quelques petites secondes de silence, elle se présenta à son tour :

"Adanedhel Iluvatar, troisième année."

C'était simple, clair et concis... Et puis elle avait envie de voir si William aussi allait se mettre à l'apeller "Adane"... A sa proposition de joueraux échecs, elle haussa les épaules et répondit d'un ton neutre :

"Je suis absolument nulle aux échecs donc si ça t'amuse de battre quelqu'un en quelques coups, je veux bien, mais ça risque de ne pas être passionnant..."

Elle qui était venue pour méditer ce qu'il pouvait bien lui arriver de terrible maintenant qu'elle avait perdu à peu près tout ce qui comptait pour elle afin de s'y préparer, elle se trouvait face à un nouveau qui allait très certainement vouloir qu'elle lui serve de guide pour les jours prochains.

"Humm, je suis à Serdaigle tout de même. J'aurais pu apprendre tout les sortilèges de mes livres avant de venir et peut être bien plus...."

Prononça t il avec un air insinuant que ce n'était pas du tout son style. **Et pis quoi travailler pendant les vacances. Quoi que deux troi petits sorts c'est toujours utiles...**

Il n'allait pas tenir tête à cette petite je connais tout les résultats possibles et inimaginables. Il s'enfichait.

"Allez t'inquiète pas, je vaius pas te faire mal"

Prononça t il en sachant très bien qu'elle n'avait pas du tout peur de lui. Ca l'amusait, cela restait le principal. D'ailleurs un léger sourire transcenda sur son visage. Puis regardant sa baguette d'un air simpliste, il la jeta avec un signe de désinvolture sur son lit.

Il l'entendit se présenter et toujours en souriant:

"Tu peux répéter ton nom ste plait, j'ai pas bien entendu"

Il n'avait pas vraiment comprit ce nom, tout sauf simple et concis. On aurait même dit du turc. Mais cela il el garda précieusement pour lui.

"Bon tampis pour les échecs alors."

Il avait bien vu que cela ne l'inspirait pas du tout.

"Ba je sais pas, ce que l'on peux faire ici. Je suis arrivé il y a seulement quelques jours si tu ne t'en es pas rendu compte."

Réfléchis

"Une petite sortie?"

Adanedhel lança un regard très peu convaincu mais tout de même amusé au garçon lorsqu'il parla d'apprendre tous les sortilèges possibles par coeur. Elle lui accorda un sourire en coin qui disparut bien vite puis sortit sa baguette, lui fit faire un moulinet comme elle en avait l'habitude abant de la passer dans sa ceinture. D'un ton un peu plus aimable que précédemment, elle avoua :

"Tu aurais pu... Mais moi, même si je suis à Serdaigle, je ne connaissais rien à la magie avant d'arriver à Poudlard... Alors bon..."

"Allez t'inquiète pas, je vaius pas te faire mal"

Elle resta un moment interdite, à deux doigts de rire pour lui montrer Ô, combien elle ne le croyait pas... Elle se contenta d'un regard qui en disait long et garda un silence éloquent. Puis, quand elle sut qu'il disait cela simplement pour "rire", elle lui accorda un nouveau sourire en coin. Quand il lui demanda de répéter son nom, elle s'exécuta... Quoique c'était vrai qu'elle parlait un peu trop vite.

"Adanedhel Iluvatar... Mais appele-moi Adane, ce sera plus simple pour tout le monde..."

Quand il affirma qu'il laissa tomber les échecs, un soulagement non visible s'empara d'elle. Bien sûr, il voulait sortir maintenant... Si elle avait été une élève de Serdaigle lambda, la Batteuse et Capitaine de cette maison lui aurait dit que c'était trop dangereux, qu'il risquait de se faire renvoyer, dès son premier soir et tout et tout mais, au lieu de cela, elle se contenta de se dire qu'elle était bonne pour une nouvelle visite du château...

"Tu veux aller où ?"

Demanda-t-elle en se redressant.

"Tu veux simplement visiter ou tu as envie que ce soit un minimum dangereux, passionnant, tout ça ?"

Il se demanda ce qu'elle faisait avec sa baguette lorsqu'Adanedhel pris plaisir à faire des moulinets . Ce fut seulement quelques secondes après qu'il comprit que sa baguette avait un peu chaud et qu'elle lui faisait prendre l'air.

Il se concentra ensuite pour bien capter son nom, et lorsqu'elle lui proposa ces deux sorties, il hésita.
**C'est quoi les tarifs? Y'en a une plus cher que l'autre?**
Pensa t il très fort avec un sourire aux lèvres.

"Je penses que je vais pencher pour la soirée passionante"

Au pire si il arriverait quelque chose, cette gentille troisième année protégèrait ce petit première année. Il savait qu'il pouvait compter sur elle.

"Alors tu as déjà une idée en tête? Je te suis, je suis tout près"

Il remarqua alors qu'il était en chemise de nuit. Tout d'abord le rouge lui monta aux joux. Puis se fut un éclat de rire.

"Veux tu, m'attendre dans la salle commune . Je vais peut être me changer quand même.

Puis retournant vers ses affaires, il murmura

"Au cas ou une bonne rencontre se présenterait, il faut que je sois en pleine possession de mes moyens"

Et d'un mouvement de tête projeta une de ses mèches en arrière. L'Oréal parce que je le vaux bien.

La nuit le rendait euphorique, et ces faits et gestes le démontraient assez bien.

Adanedhel inclina la tête à la mention de "soirée passionnate" et se demanda ce qu'elle allait bien pouvoir trouver comme endroit... La forêt interdite ? Non, le jeune garçon n'était peut-être pas tout à fait aussi suiscidaire qu'elle... Elle pouvait l'emmener à la Salle sur Demande et lui montrer les merveilles que l'on pouvait obtenir avec cette dernière. Ou alors, elle pouvait se contenter de faire une simple visite du château et, avec son don naturel pour s'attirer toutes sortes d'ennuis, elle était certaine de tomber sur un professeur... Elle ne lui rendit pas son sourire, car c'était un geste auquel elle était très peu habituée mais il inclina rapidement la tête pour signifier qu'une idée y était tapie. Elle le vit rougir quand il se rendit compte qu'il n'était pas tout à fait sortable et elle eut les épaules secouées comme par un éclat de rire silencieux. Elle se retourna et s'approcha de la porte pour le laisser se changer en paix. Elle eut le temps de voir qu'il était apparemment prêt à tout pour que la soirée soit la plus joyeuse possible et elle ne put s'empêcher de soupirer intérieurement en se demandant :

*Dans quoi est-ce que je me suis encore fourrée moi ?*
**Bah, tu aides un nouveau, tu devrais en être contente !**
*Toi, ferme-là, ce n'est pas toi qui te charges de la visite...*

Elle entrouvrit la porte, lâcha

"Quoique, si tu restais en pijama, tu pourrais prétendre que je t'ai traîné hors de ton lit, en cas de mauvaise rencontre..."

Par-dessus son épaules et sortit.

Il fut un peu refroidit par son manque de répondant. En effet, elle semblait pas trop d'humeur à s'amuser. **Elle souhaitait peut être se succider en se jettant sur la porte. Heureusement qu'elle a raté. Et pis quoi encore, avoir une porte de dortoir tacheté de sang. **

Lorsqu'elle sortit en lui proposant une idée complétement saugrenue, il feignit de ne pas l'avoir entendu. Il savait très bien que d'un cela était totalement lache et peureux. De plus elle se trouvait dans la même maison que lui. Et pour couronner le tou, elle était une fille. Oui en troisième année, mais quand même.

Ainsi il se dirigea vers la porte, la ferma. Il ne voulait tout de même pas s'exposer nu dans le couloir des dortoirs. Après si elle rentrait ça serait sa faute. Mais d'après sa froideur, elle n'était pas du style à faire ces plaisanteries.

Il se dirigea vers sa malle prit un jean et un tee-shirt et un sweet. Il avait éspéré pouvoir les porter ici, mais en avait jamais trouver l'occasion. Celle-ci venait d'arriver.

Une fois habillé, il se dirigea vers la porte et sortit, impatient de savoir ce qu'elle avait imaginer.

Adanedhel attendait non loin de la porte, adossée au mur, bras croisés, un pied posé contre le mur pour maintenir son équilibre. Elle salua son compagnon de route d'un soir d'un nouveau signe de tête, se décolla du mur et décroisa les bras. Elle l'observa un instant avant de conclure que, finalement, il n'attirerait pas trop l'attention comme cela. La jeune fille sortit sa baguette d'un mouvement souple, murmura :

"Lumos !"

En espérant ne réveiller personne. Un jet de lumière blanche et vive sortit du morceau de bois d'ébène et illumina le pas de la porte du dortoir de la gent masculine fort réduite de la maison de l'Intelligence. D'une voix neutre, la jeune fille annonça :

"Au répertoire des choses intéressantes à voir, nous avons une salle qui peut se transformer en ce que tu veux, une forêt peuplée de créatures aussi diverses que dangereuses et qui nous vaudra le renvoi si on nous trouve dedans, une simple visite des couloirs en espérant ne tomber sur personne et une salle dans laquelle se trouve un miroir qui révèle son souhait le plus cher."

Après avoir annoncé leur possible programme, la jeune fille leva la tête vers le regard d'ébènes de son interlocuteur et dit d'un ton un peu plus aimable :

"Choisis ce qui te tente le plus."

William rit intérieurement en la voyant dans une position lui rappelant les Serpentards et quelques moldus qu'ilavait aperçut au coin d'une rue, juste avant de prendre le train.
Puis elle utilisa sa baguette ce qui l'ébloui. La lumière étant vive, dirigé vers lui, et ne s'y attendant pas ,il s'était laissé surprendre. Elle aurait pu viser ailleurs ou faire une lumière moins vive. Un dilemne lui vint alors. Etait ce juste de la frim ou simplement qu'elle ne controlait pas ces sorts.
Alors elle se mit à parler, et lui s'habitua à la lumière. Elle lui proposait de nombreuses sorties possibles et lui n'en savait trop rien. Le miroir? Boff!!!.

"Je sais pas trop, guide moi où tu veux. Sinon, les couloirs, je les ai déjà assez observé de jour,donc je pense que de les voir de nuit n'est peut être pas nécessaire."

Il se mit alors à regarder l'escalier menant à la chambre des filles, il était en pierres, nettes et bien polies. Il l'intriguait. Visiter la chambre des filles peut être cool aussi. Ptêtre pas avec Adane, quand même? Quoi que ça peut être dangereux.... Elle est déjà pas d'humeur réveiller,et fait des dégats. Si c'est moi qui la réveille, elle va me tuer....
Craignant qu'elle comprenne ses intentions, il la regarda comme si de rien était. Il avait failli prendre un air angélique mais elle ~~ne le méritait pas,~~ cela aurait fait insolite.

Adanedhel aussa les épaules devant le peu de réponses de son interlocuteur et hésita longuement entre la Salle sur Demande et la forêt... Quand soudain elle surprit le regard du jeune homme vers l'escalier menant au dortoir des filles. Elle ne dit rien et continua à le fixer jusqu'à ce qu'il tourne à nouveau la tête vers elle.

*La prochaine fois... Sois plus discret.*

Songea-t-elle en le regardant d'un air ironique. Puis elle annonça d'un ton sans réplique :

"N'y pense même pas."

Elle commença à descendre l'escalier d'une démarche féline sans faire un seul bruit. Elle réfléchissait à deux cent à l'heure.
Finalement, elle opta pour la Salle sur Demande... Si le jeune homme se faisait renvoyer à cause d'elle, il lui en voudrait beaucoup... Elle ne craignait pas pour elle : elle se sortait toujours de toutes les situations à coups de sortilèges, de poings, de pieds ou de stratagèmes impossibles... Mais monter au sommet d'un arbre de vingt mètres puis se balader de branche en branche sans se prendre un Hyppogriffe ou un sombral en pleine nuit avec un première année... Cela dépassait peut-être ses compétences...
Une fois qu'ils furent arrivés en bas de l'escalier, elle vérifia d'un regard qu'il n'y avait personne dans la salle commune, la traversa avec un regard désolé envers le feu qui se mourrait dans la cheminée, puis fit pivoter le tableau masquant l'entrée de leur salle commune avant de s'effacer pour laisser passer le jeune homme.

"Finalement, on va à la salle sur demande."

Lui annonça-t-elle simplement.

[hrp : On continue dans ce sujet, on en crée un dans les couloirs ou on crée directement dans la salle sur demande ?]