Petite Baignade

Zélie était dans son dortoir, elle ne retrouvait plus son maillot de bain ! En plus, Lellia était sûrement en train de l'attendre ! Elle mit à peu près dix minutes. Normalement la Gryffondor et la Serdaigle devait se rejoindre dans dix minutes. Mais bon, Zélie s'habilla le plus vite possible, elle mit sa tenue d'école juste pour Poudlard. Quelle tête auraient fait les gens qui la verraient avec son maillot de bains ?? Zélie prit une serviette dans son sac et descendit en toute hâte les nombreux escaliers.

Elle fut enfin arrivé près du lac, là, elle chercha les gros rochers que Lellia lui avait parlé ! Elle ne les trouvait pas. Elle fit un demi-tour et aperçu enfin les rochers. Zélie sourit et se mit à courir vers leur direction. Lellia n'était pas encore arrivée. Zélie installa sa jolie serviette à côté des rochers et se déshabilla, laissant voir son maillot de bains vers clair unie . Elle mit ses pieds dans l'eau. Elle n'était pas si froide, elle était même chaude. Normal, avec cette chaleur ! Zélie était contente, elle s'était fait une amie avec qui elle s'entendait bien. Même si Lellia était à Gryffondor, Zélie l'aimait bien. La Gryffondor était très différente de Zélie, et c'est comme ça que se forme l'amitié. Et Zélie se dit qu'elle allait en voir des choses avec Lellia. Mais cela la rendait heureuse.

Zélie tourna la tête, elle ne vit toujours pas Lellia, ça faisait maintenant un quart d'heure qu'elles s'étaient quittés. Zélie enleva son bandeau qui était blanc aujourd'hui et continua à bouger ses pieds dans l'eau tout en attendant son amie ...

Lellia était enfin arrivée dans le hall d’entrée après 15 minutes de recherche intensive de maillot de bain, d’ailleurs à force de fouiller dans toutes ses affaires elle avait réussi à faire rigoler ses camarades de chambre qui à force de vivre avec elle avaient remarqué qu’elle était terriblement tête en l’air mais avait une organisation bien à elle : la désorganisation organisée. Ce qui en d’autre thermes signifie tout simplement que ses affaires n’étaient jamais rangées mais qu’elle arrivait néanmoins à savoir où elles se trouvaient. Elle extirpa finalement son maillot vert foncé avec un dessin de serpent argenté au milieu de dessous son lit et attrapa la première serviette de bain qu’elle trouva. Elle s’élança alors vers la sortie recouverte de sa robe de sorcière. Le soleil était encore haut et la chaleur était réellement étouffante, heureusement qu’elle allait se baigner sinon elle ne savait pas comment elle aurait supporté une telle chaleur plus longtemps. Elle accourut alors auprès des gros rochers mais n’y trouva que les affaires de Zélie, après quelques secondes de doute elle chercha en tout sens et vit enfin la Serdaigle qui se baignait les pieds à quelques mètres de là. Elle s’approcha sans faire un bruit puis lui sauta dessus en hurlant en banzaï pour la faire tomber dans l’eau. Ce qui ne manqua pas d’arrivée et alors toutes deux se retrouvèrent dans le lac plus rapidement qu’elles ne l’auraient voulu.

« Désolée, je n’ai pas pu me retenir. »

Elle plongea sa tête sous l’eau afin de mouiller ses longs cheveux noirs puis aspergea un peu Zélie.

« Au fait, t’es au courant qu’il y a un calamar géant dans ce lac….et à ce qu’il parait il y a encore plein d’autres créatures sous marines dans le coin. »

Elle avait dit cela sur un ton mystérieux qui se serait voulu effrayant mais une pointe de défi et d’excitation à l’idée d’une nouvelle aventure la discréditait totalement. En fait, elle aurait bien proposé à la jeune fille d’aller à la recherche de ces bestioles mais elle se résonna en se disant qu’elle ne la connaissait pas suffisamment et qu’elle risquait de l’effrayer en lui proposant aussi rapidement de telles escapades.

Zélie qui avait commencé a chantonné en attendant Lellia commencer à s’impatienter, le lac lui l’attendait, elle le sentait. En effet elle avait très bien sentit, Lellia se jeta sur elle et ne manqua pas de la faire tomber à l’eau. Zélie cracha un long jet d’eau. Décidément, elles étaient vraiment différentes, Zélie n’aurait jamais osé faire ça. Mais bon … Cela l’avait vraiment fait rire. L’eau était bien meilleure lorsque l’on était vraiment dedans. Après avoir finit de recracher l’eau et après son fou rire elle dit :
Au moins comme ça, on ne mettra pas des heures pour allait dans l’eau !

Elle sourit et fit une pirouette dans l’eau et vit le maillot de bains de Lellia, elle avait tout de vert. Alors qu’elle était à Gryffondor. Puis Zélie sortit de ses pensées car Lellia venait de l’arrosait. Un calmar géant, bien sûr qu’elle le savait ! Il y avait même des strangulots ! Elle mouilla ses cheveux roux et dit :
Oui, je le sais. Et dans les bêtes il y a les strangulots ! Je l’ai lu dans un livre.

Quand Lellia avait dit ça elle avait prit un air qu’elle voulut mystérieux, mais Zélie avait dit en s’approchant de la Gryffondor. Après dix secondes, elle s’appuya sur la tête de son amie qui la fit couler. Elle rigola et se mit à un mètre de Lellia, mais elle était encore dans l’eau bleue. Zélie sentit qu’elle allait sûrement se venger, ce qui la fit sourire. Elle fit la planche et ferma les yeux, elle était vraiment très bien …

La Gryffondor était heureuse de voir qu’elle s’entendait aussi bien avec Zélie, ainsi, elle était capable de se lier d’amitié avec des élèves de toutes les autres maisons, il ne lui restait plus qu’à trouver un Poufsouffle à ajouter à sa collection d’amis et ainsi elle pourrait hurler « quiiiiiiiiine » pour sa ligne pleine…..ha non c’est vrai ça c’est pour le loto……bon alors dans ce cas elle pourrait tout simplement en être très heureuse. L’eau était merveilleuse et elle se sentait bien, pour la première depuis longtemps ses parents ne venaient pas tourmenter ses pensées, elle ne risquait pas de se disputer avec qui que ce soit, n’avait aucun devoir en retard, il faisait beau et les petits oiseaux chantaient. Un peu plus elle aurait presque pu se croire dans une de ses pulibicités que regardaient les moldus…enfin, il lui semblait que c’était un mot de ce genre là, d’ailleurs à bien y réfléchir il n’aurait plus manqué qu’un labrador pour que tout soit….

*blurpblurpblurp*

Et oui, Zélie venait de lui faire boire la tasse, ce qui devrait se payer très rapidement, la Gryffondor resta sous l’eau quelques instants guettant le moment opportun pour foncer sur la Serdaigle car heureusement pour elle, elle était excellente nageuse et cela était sûrement à l’immense piscine que ses parents avaient voulu faire construire l’année de ses 5 ans pour lui apprendre à nager convenablement. D’un seul coup alors que Zélie faisait la planche elle lui fonça dessus et la coula à son tour tout en rigolant et reprenant sa respiration mais alors qu’elle rigolait elle sentit une chose froide et fine se resserrer sur sa jambe gauche puis sa droite et l’entraîner vers le fond, elle eut à peine le temps de reprendre sa respiration qu’elle se retrouvait à nouveau immerger, elle ne pouvait pas voir Zélie car elle fermait les yeux mais elle se débattait si fort qu’elle sentie les longs doigts se refermer plus durement sur ses mollets. Elle ouvrit finalement les yeux et vit des formes verdâtres le long de ses jambes qui la regardaient d’un air farouche, elle se débattait toujours mais sans sa baguette c’était la mort assurée or elle était sur la berge au milieu de ses vêtements…

Lellia qui était toujours dans était soudain revenu à l’eau venait de noyer Zélie. Zélie rit, mais son rire s’éteint brusquement, où était Lellia ? Zélie fut prise par une crise d’angoisse. Son amie était ni à la surface, ni sur la berge. Zélie prit sa respiration et regarda au fond du lac. Lellia était en train de se faire prendre par un strangulot. Zélie ne sut que faire. Alors pour une fois dans sa vie elle essaya d’être courageuse. Heureusement elle n’était pas loin de la berge, elle se mit à nager le plus vite possible. Enfin arrivait au bord du lac la Serdaigle chercha sa baguette, elle la tenait fermement quand elle re plongea en direction de son amie. Elle fit aller ses pieds comme jamais enfin arriver, elle regarda le strangulot et dit d’une voix forte, en faisant plein de bulles :
Lashlabask !!!!!!!!!

Le strangulot, partit, mais Zélie craignit que plusieurs autres strangulots reviendraient. Elle prit alors Lellia par la main et la tira à la surface. Toujours sa baguette en mains. Elle laissa respirer son amie en regardant dans les alentours. Aucun strangulots, tous, apparemment avaient dût avoir peur …

Elle regarda son amie, et dit :
Je t’avais dit qu’il y avait des strangulots. Mais bon, on n’a pas eu affaire au Calmar ! C’est déjà bien non ?

Elle sourit, il n’y avait rien à craindre. Ah si, mourir noyer par des strangulots. Mais bon … Zélie était fière d’elle, pour la première fois elle avait sût être courageuse, elle avait sauvé la vie de Lellia !!!! C’était quand même pas mal pour une première année. Surtout que Lellia n’aurait pas put en sortir seule. Elle fit aller ses pieds en attendant que la Gryffondor dise quelques choses. Ce n’est pas à cause d’un strangulot qu’allait s’arrêtait leur baignade quand même ? Lellia était à Gryffondor ! Elle, elle avait le courage, et Zélie elle, avait l’intelligence ! Logique !

Lellia se débattait toujours, essayant vainement de faire lâcher les choses qui avaient colonisés ses pieds, si elle avait pu les attraper elle en aurait bien fait des brochettes pour ensuite les faire cuir et les manger, ce devait être bon ces petites bêtes, toujours en mouvement, ils ne devaient y avoir que du muscle savoureux à manger…..elle secoua est ce que c’était le manque d’air qui la faisait délirait ou bien était elle ainsi de nature, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver la réponse, elle était bien entendu comme ça depuis sa naissance et ça ne risquait pas de changer. Soudain, elle vit apparaître à ses côtés, la jeune fille n’avait pas été la cible des machins méchants et avait pu prendre sa baguette pour l’aider, quand elle la débarrassa des bestioles visqueuses, elle l’entraîna à la surface. La Gryffondor pouvait enfin reprendre sa respiration, ses mollets étaient douloureux presque autant que ses poumons qui la brûlaient à cause du manque d’oxygène et du plein d’air qu’elle venait de faire. Elle haleta quelques secondes. Savoir que ces bêtes pouvaient encore l’attaquer ne la rassurait pas vraiment mais elle venait déjà de perdre la face devant Zélie et elle n’était pas prête à recommencer aussi rapidement. Elle se calma donc et peigna un sourire sur son visage.

« Oui c’est déjà bien mais je crois que j’aurais préféré le calamar au moins j’aurais eu une chance de le voir avant qu’il ne m’attrape….vu qu’il est géant….enfin, peut être que la personne qui a dit qu’il était géant était tout petit et du coup quand il a vu le calamar qui était légèrement plus grand que ses congénères il a cru qu’il était géant mais en fait il ne l’est pas ! »

Et oui, Lellia essayait maintenant désespérément de se rassurer mais il faut dire qu’être attaqué quand on ne s’y attend absolument pas n’était pas vraiment un événement qui pouvait rassurer. Après quelques secondes d’hésitation elle nagea en direction de la berge.

« Je vais quand même prendre ma baguette, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver et je n’ai pas envie de subir une nouvelle attaque sans elle. »

Elle revint ensuite auprès de Zélie et son teint tourna étrangement au rouge tomate.

« Je ne t’ai même pas remerciée….Merci, sans toi….je crois que je barboterais au milieu des petits poissons en ce moment. »

Elle souria à nouveau et éclaboussa alors la Serdaigle rigolant d’un rire un peu trop fort pour être sincère, elle essayait encore de se rassurer et cette technique fonctionna plutôt bien.

Zélie respira quelques secondes en attendant que Lellia allait cherchait sa baguette si jamais encore un strangulot reviendrait. Zélie refit la planche, elle avait eu si peur, et Lellia aussi apparemment, car depuis qu'elles étaient remontées à la surface, Lellia n'arrêtait pas d'inventer des choses pour se rassurer. Mais Lellia était comme ça, et elle était pour Zélie, une vraie amie maintenant, et à son avis, il allait encore lui arriver des choses avec Lellia, c'est ça avoir une amie Gryffondor. Soudain, Lellia s'excusa, Ca n'en valait pas la peine ...

Euh ... Ce n'est pas grave. Puis les poissons, c'est mignions !

Elle avait dit ça en rigolant. Zélie sourit quand Lellia l'éclaboussa. Elle glissa sa baguette à travers ses cheveux roux et se mit à arroser Lellia sans une seconde de pause. Elle faisait comme s'il ne c'était rien passé. De toutes façons, ce n'était rien, puisque Lellia était encore en vit ! Heureusement d'ailleurs. Sinon Zélie aurait eu sur le dos le meurtre de son amie, et ça ... Zélie n'aurait rien pu faire, car ce n'était pas à cause d'elle. Puis Lellia serait devenu la Gryffondor du lac comme fantôme. Bizarre ... Elle noya une fois de plus Lellia et attendit qu'elle se venge ...

Lellia s’amusait beaucoup maintenant, le mauvais souvenir des strangulots s’envolant petit à petit, de toute manière elle refusait qu’un si petit incident qui aurait il est vrai pu provoquer sa mort lui ternisse cette belle journée. Car là elle était loin de tout ses problèmes, loin de ses parents qui l’avaient reniés, loin des rivalités Gryffondor/Serpentard, loin de tout. En plus, Zélie était vraiment sympathique et avait néanmoins son petit caractère…comme la plupart des gens à Poudlard, au moins ainsi, il était sur qu’elle ne s’ennuierait jamais. Lorsque Zélie coula une nouvelle Lellia, cette dernière ne refit pas surface, attendant qu’une minute se soit déroulée, oui, car est il inutile de rappeler que la Gryffondor sait parfaitement nager, elle n’a donc aucun problème pour rester en apnée pendant une si petite durée. Elle profita de ces instants pour regarder l’univers sous marin qui s’étendait sous elle, en fait, elle y aurait bien passé un peu plus de temps, tout ici semblait féerique et si calme, très loin de la folie de la terre ferme. Alors qu’elle ne s’y attendait pas elle vit alors une douzaine de strangulots se diriger vers Zélie et elle, ils n’étaient sans doute pas très contents de leur mésaventure avec les jeunes filles et venaient donc pour se venger. Sans attendre une seconde de plus, Lellia resserra son étreinte sur sa baguette et retourna à la surface près de Zélie.

« Mes petits copains sont de retour avec quelques uns de leurs amis. »

Son sourire en coin se reforma sur ses lèvres rouges, une lueur de défi dansant dans ses yeux noirs.

« On leur fait comprendre à notre manière qu’ils n’ont aucune chance contre nous ? »

Elle sortie la main de l’eau pour montrer sa baguette, d’ici peu de temps, les strangulots seraient arrivés mais cette fois, la rouge et or était plus que prête à les affronter, elle n’attendait plus que la réponse de Zélie, à savoir si elle voulait bien s’amuser avec elle ou si elle préférait retourner sur la berge pendant que Lellia ferait le ménage.

Zélie qui venait de couler Lellia, la rouquine ne la vit pas remonté, mais cette fois-ci elle l'apercevait, elle était en dessous, un peu plus loin. Elle devait certainement regardait les profondeurs. Zélie prit quelques minutes de bon temps. Bah oui, quelques minutes, car juste aprés la Gryffondor vint trouver Zélie pour lui dire que des ~~suicidaires~~ strangulots étaient de retour. Zélie défit sa jolie coiffure qui tenait juste avec sa magnifique baguette. Elle prit sa baguette d'un petit geste, attendant les strangulots. Mais juste avant de lancer son premier sort, elle dit d'une voix enjoué.

Tout à fait d'accord !

Elle hésita à lancer le sort la première, mais bon tant pis, Rusart n'était pas dans le coin Le premier strangulots apparu Zélie lança son sort :

Lashlabask !

Ce sort fut très efficace ~~I'M WINNER~~ , le strangulot partit aussi vite qu'il était venu en faisait des petits cris très aiguë. Zélie fit une pause de quelques secondes, bah ouais ! C'est fatiguant de se battre contre une petite chose verte toute pas belle !!!

Alors Zélie souffla sur sa baguette, comme les cow-boy lorsqu'ils tirent une balle !! ( Trop Fort !! ) Il restait maintenant plus que 11 strangulots, ( donc à peu près 11 RP, non je déconne ) Zélie se dit que si elle et Lellia lancèrent chacune leur tour, elles n'avaient pas fini !!

Les strangulots se mirent en cercle autour des deux amies. Zélie sourit et fit ~~Pan Pan Pan Pan Pan Pan~~ un demi cercle en lançant 3 fois le sort :

Lashlabask !! Lashlabask !! Lashlabask !!

Cela fit partir trois strangulots à la fois. :happy: Maintenant c'était au tour de Lellia de faire fuir ses petits copains !!

Lellia s’était demandée comment sa nouvelle amie allait réagir devant la horde de strangulots qui apparemment leur en voulait beaucoup de prendre du bon temps dans LEUR lac mais elle fut soulagée de constater que la jeune fille avait autant de sang froid que l’on aurait pu en espérer d’une Serdaigle. A cette simple pensée elle sourie et croisa les bras regardant Zélie se débrouiller avec ses potes gluants. Elle semblait même beaucoup s’amuser et ne pus s’empêcher de rire à chaque fois qu’elle faisait fuir une des bestioles, elle se mit alors à l’encourager, en effectuant des petites vagues dans l’eau.

« Allé Zélie ! Tu vas tous les massacrer ! Ils ne sont rien face à toi ! Yeaaaaaaaaaaaaah Zélie ! »

Passé ce petit moment d’égarement et se rendant compte que les strangulots qui se trouvaient de son côté se rapprochaient dangereusement d’elle, elle se mit en position et se concentra mais elle avait encore trop envie de rire et sa voix tremblait légèrement sous le fou rire.

« Hi hi hi Lashlabaskeuuuuuuuuuuuuuh hahaha »

Oui, elle avait l’air ridicule et pire que ça, son sors refusait de marcher, elle pouvait maintenant regarder dans les yeux les immondes bestioles qui se trouvaient bien trop près d’elle, ce qui coupa net son rire et elle réitéra son sors mais cette fois d’une voix ferme et tranchante.

« LASHLABASK !!! »

La pauvre petite bêbête qui la regardait d’un air attendrit avec ses gros yeux globuleux n’eut pas besoin de se le faire répéter et retourna bien rapidement d’où il était venu. Lellia se tourna vers son compagnon de droite et recommença une nouvelle fois la formule. Malheureusement, le sors était épuisant et le fait de se débattre ainsi dans l’eau n’aidait pas vraiment les jeunes filles, elle lança néanmoins le même sors deux autres fois et à son grand soulagement, il ne restait plus que….quatre strangulots !!!! Sans perdre des yeux les strangulots elle parla à voix basse à Zélie, ne sachant pas si les strangulots comprenaient leur langage ou non.

« Et si on les terminait à l’ancienne ? »

Sans attendre de réponse elle donna un coup de poing puissant au strangulot le plus près qui ne demanda pas son reste et partit en émettant de petits cris réprobateurs. Il ne devait pas s’attendre à une telle attaque, il est vrai que ce n’était pas conventionnel pour un sorcier d’utiliser la force physique mais quand on est épuisé on a pas vraiment le choix. Lellia espérait que Zélie aurait une autre solution ou qu’elle aurait encore la force de s’occuper des deux derniers affreux strangulots car là elle n’en pouvait réellement plus.

Comme Zélie se doutait, Lellia fit fuir quelque-uns de ses petits amis ! Au tout début celle-ci ne savait pas lancer son sort, vive les Gryffondors . Mais bon, Zélie esquissa d'un léger sourire, puisque son amie venait de réussir ~~enfin~~ son sort. Elle ne se débrouillait même pas trop trop mal, pour une Gryffondor bien sûr
Les strangulots devaient se poser tous la même question, "C'est qui ces filles ?" Sa deuxième aventure avec Lellia devenait très drôle, mais Zélie se demanda si la prochaine fois les strangulots ne reviendrait pas avec quelqu'un ou quelque chose de plus puissant que les deux sorcières. Zélie frissonna, mais regarda Lellia, elle venait d'emprunter la force avec deux strangulots , ça va superbement l'aider ça en cours de sortilège dit donc ! Mais Zélie ne dit rien, elle avait quand même un peu mal pour son amie, toucher ses petites bêtes toutes affreuses BERK !!! Mais bon, si elle préférait ce moyen, eh bein ... Tant mieux huhu ! Zélie elle préférée largeeeeeement la bonne et ancienne tactique : la magie !Oui, pour Zélie c'était ça le " à l'ancienne" de Lellia, la rouquine n'aimait pas trop la violence, c'est pour ça qu'elle aimait tellement Lellia, car elle était vraiment très différente de la Serdaigle...Alalalala, Zélie pensa vraiment que d'autres surprises ce réservaient ! La Serdaigle prenait juste maintenant le goût de vivre. La Gryffondor commençait vraiment à fatiguer, alors Zélie prit la TOTALE maîtrise, elle fit fuir les deux derniers strangulots avec le même sort :

Lashlabask !!!!

Lellia regardait avec des yeux ébahis sa jeune amie, alors comme ça elle arrivait à repousser toute une bande de strangulots tout en nageant sans ressentir la moindre fatigue et elle semblait même beaucoup s’amuser, si la Gryffondor n’avait pas été aussi fatiguée, elle se serait avec grand plaisir mise à applaudir de ses deux mains et voir même de ses deux pieds…oui il est difficile d’applaudir des pieds mais lorsque l’on nage cela devient possible après seulement quelques essais et grâce à une grande motricité des membres inférieurs, chaque être humain peut à sa guise faire rencontrer ses pieds sous l’eau, certes aucun bruit ne parvient à la surface mais c’est une manière des plus élégantes et des plus originales d’applaudir. Après ces quelques instants de délice intense, durant lesquels aucun monstre marin ne vint déstabiliser Lellia alors qu’elle essayait de se remettre, la jeune fille décida qu’il était temps d’agir pour le bien de l’humanité et en particulier pour le sien à elle, de bonheur. Elle coula donc son amie avant de nager à toute vitesse en direction de la berge, chose qu’elle fit merveilleusement bien malgré la fatigue. Enfin sortie de l’eau, elle s’installa confortablement sur sa serviette laissant au soleil le soin de la sécher à sa guise mais à sa grande surprise un léger frisson la fit trembler, non ce n’était pas qu’un léger frisson, il s’intensifiait d’avantage à chaque instant et se transforma peu à peu en un froid perçant, aigue, qui lui lacérait à présent tout le corps, elle regarda autour d’elle et ne comprenait toujours pas, était elle malade ? Que se passait il ? Le soleil était toujours présent mais à bien le regarder, il semblait peu à peu moins tangible presque irréel, elle se retourna alors pour prendre ses affaires mais il ne restait plus rien, l’herbe verte c’était transformé en terre, le soleil en lune, son maillot de bain en robe de sorcière, la chaleur en froid glacial.

Comment tout cela pouvait il être possible ? Il faisait beau et la nature resplendissait mais…oui, la mémoire lui revenait comme au sortir d’un songe, c’était le mois de novembre alors non, il ne pouvait pas faire beau, le lac et ses eaux noires étaient glacées mais, elle avait quand même plongé dans ses profondeurs sans la moindre appréhension, sans la moindre peur du froid. Elle avait à présent si froid qu’elle aurait pu courir pour se réchauffer….d’ailleurs, avait elle réellement couru avant de rencontrer Zélie et cette dernière était elle réelle ou bien aussi irréelle que l’été qui venait de mourir en quelques secondes. La jeune Gryffondor dut s’arrêter quelques secondes dans ses réflexions, elle devait tout d’abord savoir si elle était seule ou non dans cette aventure et qui pouvait bien lui jouer un aussi mauvais tour ? Elle se releva alors sa main farouchement resserrée sur sa baguette, de légers frissons lui parcourant le corps à chaque seconde, elle devait d’abord savoir si Zélie était réelle et embarquée dans le même cauchemar qu’elle ou bien si elle aussi faisait partie de cette illusion.

Zélie riait toujours lorsqu'elle fit fuir les magnifiques strangulots, elle plongea sa tête sous l'eau pour voir s'il en restait encore quelque-uns, mais non, ils étaient tous partis dans les profondeurs du lac noir, la rouquine vit aussi que Lellia était en train d'essayer de frapper des pieds, ce qui était extraordinairement bizarre, on aurait dit qu'elle avait des palmes et qu'elle essayait par tous les moyens de les enlever sans ses mains. Puis, Zélie sentit des mains sur ses cheveux roux, oui, Lellia était, pour ne pas changer ses habitudes, en train de couler la rouquine. La Serdaigle se laissa donc faire et plongea dans l'eau. Au bout de quelques secondes elle vit que Lellia nageait en direction de la berge. La rouquine remonta à la surface, c'est vrai, le temps était doucement en train de se rafraichir, il faisait de plus en plus froid, bizarre ... Elle regarda le ciel, pourtant le soleil était toujours là, et les nuages n'étaient toujours pas présent c'était comme si on était en été. Rien n'avait donc changé, pourtant, Zélie sentait bien que quelque chose clochait, mais elle ne savait pas quoi. Elle fit fonctionné son cerveau, on était en novembre. Mais Zélie ne fit pas trop attention à ça, pourtant, elle aurait dût. D'accord il peut très bien faire un grand soleil en novembre, mais souvent il ne faisait pas aussi chaud, et là, on devait sûrement approché des trente degrés.

Elle décida de rejoindre son amie, la rouquine fit quelques brasses sous l'eau. Ensuite elle essaya de remonter à la surface, mais quelque chose l'en empêcher, Zélie se débattait, elle regarda son corps : normal, elle était en robe de sorcier ... Sa robe de sorcier était donc trempée, normal, Zélie était sous l'eau, et le lac était très profond. Sa robe noire pesé maintenant quelques kilos. La rouquine descendait vers les profondeurs du lac noir. Zélie essaya de crier, mais dans l'eau, tout ce qu'elle réussit à faire c'est de jolies petites bulles d'air. La rouquine prit peur et commença à s'énerver, elle finit par réussir à remonter. L'eau était gelée, elle se demanda ce qui lui avait pris d'allait se baigner par ce temps, les nuages étaient maintenant présents et ils étaient gris, presque noirs. Il n'y avait plus la moindre trace du soleil, il était caché.

Zélie nagea jusqu'à la berge, elle avait presque oublié Lellia, elle était aussi en robe de sorcier, étrange ... La rouquine posa son pied sûr la terre, qui il y a encore trente minutes, était recouverte d'herbes, mais là, plus la moindre trace d'herbe, non, il n'y avait que la terre. La Serdaigle regarda les arbres, c'était l'automne, aucun arbre avait encore des feuilles, Zélie commençait à avoir peur.

Sa peur augmenta quand elle vit le visage de son amie, Lellia avait l'air d'être énervée, ou alors elle avait elle aussi vraiment peur. La rouquine se demanda si en fait ce n'était pas encore une de ses blagues, mais vu l'expression de son amie elle abandonna vite fait cette idée. Peut-être que toutes les deux avaient été ensorcelé ! Tout était possible dans le monde des sorciers, et il fallait réfléchir à tout, notamment à ça. Zélie leva son sourcil gauche Lellia venait de prendre sa baguette et regardait Zélie d'un air étrange ... Zélie sauta sur ses affaires, mais elle ne savait pas trop quoi faire, elle était trempée jusqu'aux os, mais elle se décida quand même de prendre sa baguette, jamais Lellia aurait attaqué la jeune Serdaigle, mais là, la Gryffondor avait une baguette à la main. Zélie se dit que ce n'était pas pour rien ...

HJ: ATTENTION ce message est particulièrement stupide!

Problème numéro 1 : Lellia a été ensorcelé par quelqu’un ou quelque chose !
Problème numéro 2 : Lellia est trempée alors qu’il est fin novembre !
Problème numéro 3 : Lellia et Zélie sont maintenant en train de se menacer l’une l’autre !
….
Problème numéro 46 : Les tartines de confiture tombent toujours du côté tartiné !
Problème numéro 47 : Les chats retombent toujours sur leurs pattes !
Problème numéro 48 : Si on attache une tartine de confiture au dos d’un chat, de quel côté vont-ils tombés ?
….

Bref, Lellia était face à un épineux problème, celui de savoir si elle allait pouvoir manger une tartine de confiture sur le dos d’un chat en pleine chute ou manger un chat sur le dos d’une tartine en pleine chute !

Veuillez effacer de votre mémoire les dernières lignes lues et ne prendre en compte que ce qui va suivre, merci.

*non mais vraiment y à des jours où ma créatrice écrit vraiment n’importe quoi !*

Very Happy

Donc où en étions nous ? Lors d’une nuit glaciale de décembre, la petit Lellia Windfall vint un monde, une naissance banale pour un avenir extraordinaire….heu non ça c’est trop lointain…

La jeune Gryffondor était maintenant en train de menacer celle que jusqu’à présent elle considérait comme son amie mais si ce n’était qu’une invention ? Il lui fallait se montrer prudente à présent car lorsque l’on arrive à vous faire prendre l’automne pour l’été et le froid pour le chaud c’est que l’on a de très puissants pouvoirs. Mais pour l’instant il y avait bien plus urgent, elle devait s’assurer de la réalité de la Serdaigle, elle la fixait d’un œil méfiant, resserrant son emprise sur sa baguette avant de lui parler sur un ton faussement aimable.

« T’es réelle ? »

*Concise et claire, bravo Lellia pour une fois tu as dis ce qu’il fallait !*

« Parce que je suis vraiment moi donc je voudrais savoir si tu es vraiment toi aussi ! »

*Stoooooooooooop !*

« Tu comprend avec le changement de temps je voudrais pas être devenue amie avec un rondin de bois ou pire, donc t’es bien toi ? »

*WARNING ! WARNING ! WARNING ! Tous les hommes à leurs postes, Lellia est en train de griller un fusible !*

« Moi je suis moi et si toi t’es toi alors on peut dire que nous sommes nous bien que nous soyons toutes deux différentes, deux entités différentes, donc vous serez tu et moi serais je mais si tu n’es pas toi alors tu es quelqu’un d’autre mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas moi car on est pas liées, toi tu peux ne pas être toi mais moi je serais toujours moi. Tu comprends ce que je veux dire ? T’es aware ? »

*Nous sommes dans le regret et la peine de vous annoncer la mort du cerveau de Lellia Windfall, à la suite d’une surchauffe des moteurs au niveau de l’hypothalamus une panne générale et irrémédiable c’est installé à bord de toute la tête. Nous sommes désolés pour les désagréments causés et espérons bientôt vous revoir sur nos lignes. Il est actuellement 28h32 et il fait une température de 42°.*

Alors que Lellia ne baissait toujours pas sa baguette, elle vit des papillons voler tout autour de son amie (peut être ennemie) et elle, des papillons blancs et étrangement scintillants, tel des flocons de neige, mais bien ça n’en était pas. Elle regarda autour et vit qu’ils y en avaient encore bien plus qui provenaient tous du centre du lac.

*Nié ?*

Zélie regardait Lellia l'air de dire : " Je suis où là ? ". Par contre Lellia elle regardait Zélie d'un oeil méfiant, ça se voyant, ça se sentait. Zélie était calme, mais elle savait très bien que ça n'allait pas durer longtemps. Que faire ? Tuer Lellia. Oui, mais comment ? Première solution, la façon, on s'en fiche. Deuxième solution : S'enfuir. Non, ça ferait hyper lâche, et ça, elle ne voulait vraiment pas. Hurler ? Hhhhmmm, pas mal. Zélie prit son souffle et regarda le lac. Comment avait-elle pu s'amuser avec Lellia. Toutes les deux elles avaient fait peur aux strangulots, elles les avaient fait peur. Tout était finis ? Sûrement. La rouquine soupira.

* Et dire que je croyais ... *
* Tu crois mal Zélie ! *

En effet, elle c'était laissée trop aller ! Si bien que maintenant elle se tenait à quelques mètres d'une fille qu'elle considérait comme son amie. Qu'elle considère ou qu'elle considérait ? La prend-elle encore pour son amie ou tout ça était déjà loin. Elle ne savait pas, Zélie ne savait plus, elle était complètement perdue. Elle sentit des larmes monter aux yeux, mais elle les obligea à rester où elles étaient. Que faire ? Zélie soupira. Elle pensa à ce qu'elle avait pensé tout à l'heure. Et si tout ça n'était qu'un simple rêve. Et si Lellia n'existait pas et qu'elle n'était faite que de l'imagination de la Serdaigle ? Et si Zélie était en train de dormir ? Que des questions que Zélie ne cessait de se poser. Enfin Lellia prit la parole, Zélie releva ses yeux vers elle. Mais Lellia ne lâcha que "T'es réelle ?"

* Merci, Lellia, pour dire ça tu aurais pus te ~~la fermer~~ taires !! *

Puis elle continua à dire de vrais conneries, Zélie soupira une fois de plus " Parce que je suis vraiment moi donc je voudrais savoir si tu es vraiment toi aussi !" Zélie leva son sourcil gauche et la regarda droit dans les yeux, elle se demanda si Lellia pouvait voir sa rage.

* Gnagnagna. Et comment je peux être sûr que tu es toi heiiinn ? ~~Pauvre idiote~~ *

Zélie fulminait intérieurement, bien sûr ce n'était qu'une question de temps ! Elle regarda autour d'elle, le parc, la forêt, le lac, et pour finir : Poudlard. Puis une question lui revint en tête : Et si elle était en train de dormir ? Question idiote, toute simple et une question bête. Mais qui paraissait à Zélie si réelle ... Elle n'avait plus la notion du temps. Où était t-elle, quelle heure était-il ??? Et pour finir, qu'est-ce qu'elle faisait là, à écouter une vraie taré parler d'elle comme si elle était elle. Le pire c'est qu'elle continuait ! Oui ! Lellia avait reprit la parole. Le changement de temps, un bâton de bois et l'amitié. Mais qu'est-ce que Lellia connaissait sûr l'amitié hein ?

* Bah fait toi un ami ! Y'a plein d'arbres dans le parc, va taper la causette avec l'un d'entre eux ! *

Et Lellia reprenait son histoire. Elle était elle et elle demandait si Zélie était bien elle. Puis elle continua son discours comme quoi, la Serdaigle et elle était différente ect ... Ca n'en finissait plus, Zélie la regarait parler dans le vent. Oui, la Gryffondor parlait pour elle-même. Tant mieux ! Si ça l'éclatait tellement ! Qu'elle continu ! Mais Zélie en avait plus que marre ... Soudain Zélie vit des papillons autour d'elle, et autour de Lellia, puis sur la berge, et au centre du lac. Elle regarda Lellia qui n'avait toujours pas baissé sa baguette. Zélie, elle, mit sa baguette derrière son oreille. Elle vit son sac à quelques mètres d'elle. Elle alla le chercher d'un pas vif, passant juste à côté de Lellia. La rouquine mit son sac sûr son épaule et se planta devant Lellia. Regarda sa baguette et croisa son regard.

Ecoute, si tu veux faire des discours, fait-en devant la glace. Moi j'en est rien à faire. Tu me fais confiance tant mieux, tu me fais pas confiance tant pis. Je sais pas ce qui nous est arrivé, mais arrête de dire des conneries s'il te plaît.

Et puis sur ce, elle alla se s'asseoir sûr la berge du lac, regardant les papillons voler. Zélie ceintura ses genoux et y posa son menton, regardant le lac d'un air songeur ...

Lellia venait à peine de finir de parler que celle qui disait s’appeler Zélie mais qui n’était peut être pas elle après tout, peut être que c’était un extraterrestre qui essayait de prendre possession des secrets des sorciers et qui espérait ainsi pouvoir conquérir l’univers grâce à un avada kedavra bien prononcé, rangeait sa baguette avant d’allé chercher son sac. La Gryffondor l’observa quelques instants et quand la jeune fille alla s’asseoir près du lac, elle décida qu’il était grand temps de lui faire confiance. Elle rangea donc sa baguette dans sa poche et se rapprocha de la jeune fille, il était plus que temps qu’elle reprenne ses esprits et qu’elle cherche le pourquoi du comment plutôt que de déblatérer des bêtises sans sens. Elle se pencha jusqu’à la Serdaigle et mis une main sur son épaule tout en regardant autour d’elle et en essayant de contrôler ses frissons.

« Désolée, j’ai un peu paniqué j’ai l’impression, faut dire que je n’ai pas pour habitude de…d’être ensorcelé…enfin si c’est bien ce que je crois. J’ai confiance en toi mais il faut que l’on comprenne ce qui nous est arrivé. »

Elle s’assit alors à côté d’elle et fit un petit tas de bois puis elle repris sa baguette en main et prononça une formule du bout des lèvres.

« Explosion »

Une boule de feu jaillit alors de sa fidèle compagne et le petit tas de bois prit feu offrant ainsi un peu de chaleur aux deux jeunes filles, tout en regardant la lumière Lellia essayait de réfléchir à la situation et de remettre de l’ordre dans ses idées, depuis quand était elle sous l’emprise d’un sortilège et qui aurait eut besoin de faire cela ? Qui leur voulait du mal ? Elle se souvenait de s’être levé ce matin et d’avoir remarqué le beau ciel bleu puis d’avoir eu envie de courir….alors est ce que le sortilège était encore antérieur à ce matin là ?
Sans regarder Zélie, la jeune fille parla à voix haute, espérant que la Serdaigle aurait d’autres informations à lui apporter.

« Quand je me suis réveillée ce matin j’avais clairement l’impression d’être en été pourtant quand je me suis couchée hier je me suis fais la réflexion que le temps était froid ici, alors il a dû se passer quelque chose dans la nuit ou bien ce matin. Tu en penses quoi toi ? Tu as vécu la même chose ? »

Elle posa alors son regard sombre sur la jeune fille et attendit que celle-ci lui réponde. Il était maintenant clair que quelque chose leur était arrivée à toutes les deux et que ce n’était pas vraiment bon signe puisque les attaques des strangulots n’étaient pas tout à fait un bon présage. Il ne restait plus qu’à savoir comment sortir du pétrin dans lequel elles étaient embarquées.

*Il faudrait peut être que l’on suive ces papillons, pourquoi est ce qu’ils sont apparus alors que l’illusion s’évanouissait ? Est-ce que ça veut dire que nous sommes toujours sous l’emprise d’un sors ou alors on en est sorties ?*

Lellia se serait avec délice frappée la tête contre les murs si il y avait eu des murs dans le coin, malheureusement, elle devrait se contenter d’avoir mal à la tête à force de réfléchir.

Zélie entendit bien que Lellia était en train de ranger sa baguette puis elle sentit aussi que Lellia était en train de rapprocher. Bizarrement elle ne fit rien, elle ne lui lança même pas un seul regard. Non, pas un regard qui disait quelque. Puis, la Gryffondor posa sa main sûr l’épaule de Zélie. Celle-ci ne dit rien, absolument rien. Bah pour lui dire quoi ? Elle n’avait aucune excuse à faire à la rouge et or. C’était à elle de les faire, enfin non, pas spécialement en fait. De toute façon Zélie en avait rien à faire de ses excuses, elle pouvait lui refaire son discours, ça ne changerait absolument rien. Puis, Lellia ouvrit la bouche. Zélie n’écouta que le premier mot : Désolée. Le reste elle en avait rien à faire. Pourtant elle entendit bien que Lellia était en train de dire autre chose. Mais elle n’écouta pas. Elle s’obstinait à regarder les papillons au-dessus du lac.

La jeune fille s’essaya à côté de Zélie. Qui la regarda faire un truc qu’elle ne comprit qu’après, ou pas vraiment. Elle avait regroupé des petits bâtons, pour en faire quoi ? Un feu, un simple feu. Au début quand Zélie était sortit du lac elle avait eut horriblement froid, maintenant, tout ça était passé. Une petite boule de feu sortit de la baguette de Lellia. Zélie regarda le feu grandir sans aucun signe sûr son visage. Son visage était pâle, presque froid. Comme les … Serpentards ? Non, enfin, elle avait quand même le visage froid. Lellia ne la regardait pas. Mais elle tourna la tête vers la Gryffondor, essayant de croiser son regard. Bien qu’elle savait que Lellia n’allait pas tarder à parler, Zélie en était sûr. Alors elle sauta sûr l’occasion.

"Tu es désolée de quoi exactement ? De ta réaction ou de la mienne ?"

Elle la regarda puis comme elle s’y était attendue Lellia parla. De l’été du froid. Zélie prit une épaisse brindille d’herbe et la mit jusqu’à la moitié dans sa bouche, entre ses lèvres. Bien sûr elle écoutait Lellia, mais sans plus. Elle l’écoutait c’est tout. Lellia avait eut froid hier soir ? Et Zélie ? Comment était-elle hier ? Puis pourquoi devrait-elle s’en souvenir ? Pourquoi et pourquoi ? Ca c’était une des questions que la Serdaigle se posait le plus souvent : pourquoi ? Zélie essaya quand même de se rappeler sa soirée. Mais rien ne lui vint à l’esprit, rien de rien. Elle avait fouillé dans sa mémoire, elle n’avait pas l’impression d’avoir fait une réflexion sur le temps. Puis même, le temps qui passait était de même pour elle. Elle s’en fichait. Elle regarda une seconde fois le lac noir et dit d’une voix complètement calme.

"J’ai perdu la notion du temps qu’il fait et du temps qui passe lorsque j’avais quatre ans. Alors mélanger les deux, c’est mauvais pour moi. Demander si ce matin j’ai regardé le ciel en me disant quoi que se soit est fou. Je crois même que ce matin j’ignorais qu’on était le matin. Je vis, c’est tout, et c’est bien dommage. "

Lellia réfléchissait, Zélie non. Elle était en train d’observée un papillon, un papillon blanc plutôt penchant vers l’argent. Soudain ce papillon plongea dans le lac, ce qui fit monter la curiosité de la Serdaigle. Elle re-ceintura ses genoux et regarda un autre papillon qui fit exactement la même chose que le précédent. Qu’avait t-il dans ce lac au juste ?! Ce qui était sûr c’est qu’il y avait quelque chose que ni Zélie, ni Lellia connaissait. Les papillons allaient dans le lac et en ressortaient. Tranquillement comme si de rien n’était. Comme si l’eau ne leur faisait rien. Généralement les papillons ne sont pas des animaux marins, j’ai bien dit généralement. Puis Zélie vit aussi que les ailes des papillons étaient toutes un peu humides. Comment ces papillons pouvaient encore voler alors que leurs ailes étaient mouillées ?

"Je n’ai jamais vu des papillons marins, et encore moins des papillons à l’approche de l’hiver …"

Lellia se concentrait à présent sur le feu qu’elle venait de créer espérant trouver ainsi une réponse à ses questions, ce qui était stupide puisque chacun sait que l’on ne peut pas lire quoi que ce soit dans un feu même la professeur de divination à laquelle elle n’aurait à faire que d’ici quelques années n’aurait sans doute jamais cherché une quelconque solution dans un feu de bois….d’ailleurs tout ce que l’on pouvait trouver dans un tel lieu c’était de la chaleur et de la fumée. Enfin bref, tout ce que ce petit texte informatif à propos des feux de bois signifiait c’était que la jeune Gryffondor était à présent dans le caca le plus complet et qu’elle était loin d’avoir ne serait ce que l’ombre d’une solution à la signification de tout ça ! Mais tout ce dont elle était sûre c’était que le feu ne pouvait pas l’avoir réchauffée aussi rapidement, en effet, maintenant qu’elle y pensait ses cheveux qui d’habitude mettaient un temps infini à sécher étaient maintenant totalement secs et d’ailleurs ses vêtements l’étaient également……donc de deux choses l’une soit son feu magiquement créé était tellement puissant qu’il arrivait à produire des miracles, soit il y avait quelque chose de pourri au royaume de Poudlard….heu enfin quelque chose clochait c’était sûr et certain ! Finalement, la jeune fille fut sortie de ses contemplations méditatives par la voix de Zélie, qui lui posait une drôle de question.

*Comment ça de quoi je suis désolée ?....De la faim dans le monde, des guerres stupides des hommes, que les tartines de beurre tombent toujours du côté beurré…et heu haaaaaaaaaaa de ma réaction ou de la sienne ? Question intéressante je vous l’accorde très chère….ha oui pour répondre à quelqu’un il vaut mieux parler à voix haute.*

« Et bien si tu avais écouté ce que je t’ai dis tu aurais entendu que j’étais désolée de ma réaction, j’ai légèrement débloqué mais tout va bien puisque apparemment pour toi tout va bien et que tu ne cherches même pas une signification à tout ça. Enfin bref…. »

Finalement ça servait peut être à quelque chose de réfléchir avant de parler comme ça, elle n’avait rien dit de stupide pour une fois, Lellia était carrément très fière d’elle et commença à bomber le torse avant de se rendre compte que même si elle n’avait pas d’absurdité elle en était toujours au même point, elle se reconcentra alors sur le feu avant de contempler les papillons qui voletaient au dessus du lac conférant de ce fait une allure féerique au lieu. Enfin, Zélie brisa une nouvelle fois le silence envoûtant du lieu pour lui relever une chose à laquelle la Gryffondor ne s’attendait certes pas. Ainsi donc il existait des êtres si malheureux…ou pessimiste…ou….en fait Lellia n’arrivait pas à savoir ce que pouvait bien être la jeune Serdaigle, elle avait paru tellement joyeuse à la jeune fille quelques minutes auparavant qu’une telle révélation la laissée sans voix. Ainsi donc, elle ne se souciait de rien à part de vivre, sans faire attention à ce qui pouvait se passer….avait elle perdue un être cher à son cœur, ou bien avait elle des cicatrices encore plus profondément enfouies en elle ? Lellia n’arrivait pas à savoir, en fait la Rouge et Or n’avait pas suffisamment d’expérience en matière de gens, d’amitié et de sentiments pour pouvoir deviner ainsi ce qui semblait la miner à ce point. Elle décida alors de ne pas revenir sur ce point et se promit d’en reparler à la jeune fille à la première occasion qui s’y prêterait.

Afin, de ne pas paraître trop désintéressée par cet aspect de la vie de la Bleue et Argent elle la regarda un moment tout en souriant doucement, ce qui semblait signifier « si t’as envie d’en parler, n’hésite pas ». Et alors, qu’elle la regardait, la jeune fille sembla recentrer son attention sur un des nombreux papillons qui volaient au dessus du lac. Soudain, alors même que Lellia réfléchissait à ce qui avait bien pu conduire Zélie à cette extrémité, c'est-à-dire choisir de ne pas choisir de vivre (comprendra qui pourra) cette dernière lui reparla.

*Des papillons marins ? Nié ? Elle a bu quoi à son âge ?*

Néanmoins, Lellia se força à détourner son regard et à fixer un des papillons, en effet, celui-ci ne mit pas longtemps avant de plonger à son tour, ce qui fit émettre un petit bruit d’étonnement à la jeune fille, elle se leva alors et se rendit compte que malgré le fait qu’elles étaient censées être en hiver, elle n’avait plus du tout froid ! Elle enleva alors sa robe de sorcière découvrant ainsi un simple t-shirt vert foncé au milieu duquel un serpent en argent était brodé, elle jeta à terre sa robe qui l’encombrait plus qu’autre chose puis reprit en main sa baguette, avant de faire quelques pas en direction du lac.

« C’est normal que tu n’en ais jamais vu, c’est que normalement il n’y en pas ! Et les papillons marins n’existent pas….On va nager avec eux ? »

Tout en disant cela elle s’était retournée en direction de son amie, un large sourire de défi sur les lèvres, après tout si quelqu’un avait décidé de les piéger il était plus que temps de lui faire regretter cela ! Sans attendre de réponse de Zélie (après tout même si elle avait refusé, Lellia y serait allé toute seule), elle s’enfonça dans l’eau qui était à présent étrangement tiède et très rapidement, elle eut à nouveau de l’eau jusqu’à la taille. Après quelques mouvements de brasse, elle se retrouva au milieu des papillons et attendit quelques instants que l’un d’entre eux plonge. Sans un regard en direction de la Serdaigle, elle prit une grande respiration et plongea à sa suite essayant alors d’aller le plus vite possible. L’humidité du lieu (étrange pour un lac, n’est ce pas ?) l’empêchait d’ouvrir suffisamment grand les yeux pour tout voir et pourtant, il y aurait eu tant de choses et de personnes à voir ici.

En effet, le lac était connu pour receler de nombreuses créatures magiques plus ou moins sympathiques (et plus souvent moins que plus) mais cette fois c’était quelque peu différent…pas de cris, ni d’horreurs, mais une nuée de papillons brillants irréellement qui semblaient tous occupés avec une personne différente. Car, Zélie et Lellia n’étaient apparemment pas les seules à s’être fait « piégées » puisque tout Poudlard semblait réuni au fond du lac et chose étrange, chacun était tranquillement en train de dormir ou en train de rejoindre Morphée….un Morphée dont le visage ressemblait étrangement à ses papillons argentés. Ainsi donc tout s’expliquait, les deux jeunes filles n’avaient pas été piégées, elles s’étaient tout simplement rencontrées dans un rêve, pour qu’elle raison ? Et bien cela restait encore un mystère mais peut être que cela venait des papillons, peut être que l’un d’entre eux c’était trompé et qu’il avait ainsi mélangé leurs deux rêves et cela aurait également été la raison pour laquelle l’illusion n’avait pas tenue. Quoi qu’il en soit, sans même s’en apercevoir Lellia respirait calmement sous l’eau et continuait de suivre le papillon qui la menait jusqu’à un lit qui semblait flotter à l’intérieur même du lac. Au fur et à mesure que la Gryffondor se rapprochait elle voyait plus nettement le visage endormi, le sien. Ainsi donc le papillon l’avait ramené à bon port ! (à ne pas confondre avec un porc je vous pris !) Elle jeta un coup d’œil derrière elle mais c’était déjà trop tard, son corps semblait l’aspirer ne lui laissant plus la chance de dire quoi que ce soit à Zélie, il fallait espérer que la jeune fille l’ait suivie.

Des centaines de papillons argentés dansèrent quelques instants devant ses yeux avant le trou noir et un bruit répétitif et terriblement agaçant. Lellia se débattu et PLAF, se retrouva par terre, entre son lit et celui de sa camarade qui semblait penser que le ronflement était une caractéristique sexy, tout du moins à en juger par sa manière de faire. Lellia se massa quelques instants sa tête qui était encore douloureuse à cause du sol et se recoucha. Elle regarda tout autour d’elle, ses yeux s’étant à nouveau habitué à l’obscurité et cru voir durant l’espace d’un souffle, un papillon juste au dessus de sa tête. Mais elle ne sut jamais ce qu’elle avait réellement vu car elle s’était à nouveau endormie en pensant que dès le lendemain elle devrait chercher si la Zélie de son rêve existait réellement comme elle le pensait.

Lellia regardait son feu, son joli feu, Zélie elle regardait les papillons, ces jolis papillons. Sauf que le feu, lui, avait l’air réel, tant dit que les papillons, eux, ne l’étaient pas. Enfin, c’est ce que pensait Zélie, et souvent lorsqu’elle a cette attitude la, elle ne se trompe pas. Elle regardait les papillons plonger, eux, avaient l’air d’être libre. Ils avaient l’air de faire ce qu’ils veulent, quand ils le veulent. Zélie aurait aimé être comme eux. Sauf qu’elle aurait voulu avoir des ailes. Etrange, mais c’est ce qu’elle voulait le plus au monde. Elle voulait avoir des ailes, mais pas pour voler, pour aller là d’où personne n’est revenu. Elle voulait retrouver l’être qui lui avait été le plus cher au monde. Maintenant elle n’avait plus personne. Oh, bien sûr elle avait des amis, mais est-ce qu’elle les considéré comme des amis ? Bonne question, certes, Zélie aime faire énormément de connaissances, mais souvent elle les oublie ses connaissances. Elle pense à autre chose, elle oublie tout, et elle passe à autre chose. C’était bizarre pour la jeune fille. Elle ne connaissait pas vraiment le temps, les journées, les heures, les minutes ou même les secondes. Pourtant elle sait bien que soixante secondes, c’est une minute ect. Oui, elle savait très bien tout ça, mais elle ne voulait pas s’en rappeler. Elle ne voulait pas savoir quelle heure il était, elle ne voulait pas savoir dans combien temps ceci ou cela allait se passer. C’est peut-être pour cela qu’elle oublie si souvent sa montre, seulement parce qu’elle ne veut pas la voir, parce qu’elle ne supporte pas de la voir. Elle avait quatre ans, et aucune montre à son poigné, aucune montre pour savoir s’il était l’heure de déjeuner. Non, elle était enfermée sûr soi-même à attendre que quelqu’un ne la retrouve, que quelqu’un la prenne dans ses bras et la ramène chez elle. Ce quelqu’un était bien sûr arrivé, mais trop tard. Zélie venait de perdre le seul espoir qu’elle avait de prononcer un mot. Elle venait de perdre espoir, qu’un jour elle pourrait entendre le son de sa voix. Mais bizarrement, lorsqu’elle était enfin rentrée chez elle, elle avait dit quelque chose à sa mère. Soudain, Lellia prit la parole, ce qui fit sortir Zélie de ses pensées.

Zélie l’écoutait à peine. Elle parlait trop, oui, exactement, elle parlait trop pour Zélie. La Serdaigle capta que quelques mots. Voir plusieurs suites de mots. Puis elle fit la liaison, Lellia était désolée d’avoir réagi ainsi car elle avait débloqué. Zélie se sentait encore plus malheureuse que d’habitude. Car parfois elle arrive à penser à une toute autre chose, les cours, le Quidditch, ses parents, n’importe quoi. Mais là non, Lellia avait le don de plonger Zélie dans ses souvenirs. Ce qu’elle fit, Une fois de plus Zélie se défila les images d’une forêt, des corbeaux volaient au-dessus d’elle en croassant. Elle voyait un arbre aussi, un arbre si grand que lorsqu’elle l’avait regardait elle était tombée par terre. Normal, à ce moment là, Zélie avait tout juste quatre ans. C’était un mois de décembre, une nuit vraiment froide. Zélie mourante au pied d’un arbre, des oiseaux autour d’elle, et l’eau qui tombait de ses joues pour s’écraser sûr les feuilles mortes. Zélie savait bien qu’il existait des personnes qui étaient encore plus malheureuses qu’elle, des personnes qui n’avaient pas de maisons, des personnes qui mourraient de faim, des personnes qui n’avait même pas de quoi se réchauffé, des personnes pauvres tout simplement. Zélie eut soudaine pitié de ses personnes, avant elle n’y avait jamais pensé, elle avait toujours pensé à s’apitoyer sûr son sort. Pourtant il suffisait juste de penser à autre chose, de parler à quelqu’un, mais Zélie n’est pas une personne qui vous couvre de ses paroles, loin de là … Une demi-heure avant la rouquine c’était très bien amusé avec Lellia, elle avait bien rigolé avec elle. Et maintenant elle repensait à son passé, son passé qui n’avait rien de terrible pourtant. Enfin pour les autres, pour elle son enfance a été terrible. Voir quelqu’un vous posez une question alors que vous ne savez même pas parler. Ca c’était vraiment terrible. Voir les médecins vous enfoncez quelque chose dans la gorge à la recherche d’un problème qui n’existe pas, ça c’est un problème. Mais voir des papillons marins, ça ce n’était pas si grave aux yeux de la jeune fille, ça elle s’en fichait vraiment …

Lellia tourna enfin sa tête vers le lac, regardant les papillons. Zélie aussi, son regard en regarda un et un seul, et en effet, celui-ci plongea suivit de trois ou quatre autres. Il y avait quelque chose là-dedans, un mystère. Mais un mystère que Zélie ne voulait pas résoudre, à quoi ça servirait de toujours tout savoir à propos de tout ? La vie n’aurait plus aucun sens ! Et ça serait vraiment idiot. Puis Lellia se leva, Zélie leva la tête et la regarda avec étonnement, qu’est-ce qu’elle allait faire encore ? Elle enleva sa robe de sorcière et Zélie avait bien eut le temps de voir l’image sûr son dessin : un serpent argent, avait-elle menti à Zélie, peut-être était-elle à Serpentard, mais dans ce cas pourquoi avoir mentit et après avoir montré son tee-shirt. Non, Lellia caché quelque chose à Zélie, tout comme Zélie cachait quelque chose à Lellia. Mais la chose cachée par Zélie ne devait certainement pas contrarier la Gryffondor. Ensuite, Lellia dit que les papillons marins n’existaient pas. Ca la rouquine le savait déjà mais pourquoi avait-elle enlevait son tee-shirt ? Zélie eut sa réponse une seconde plus tard. Lellia demanda si elle voulait aller nager avec eux. Zélie eut très envie de répondre non merci, mais elle ne le fit pas. Elle se contenta de regarder son amie s’enfoncer dans l’eau. La Serdaigle ronchonna et la suivie, mais elle laissa entre elles quelques longues minutes. Le temps de voir se que voulait vraiment faire Lellia. La Gryffondor fut enfin arrivé au centre du lac et plongea. Zélie n’avait pas trop le choix, elle prit elle aussi la direction des papillons et plongea. Au loin elle voyait à peine la silhouette de la rouge et or, tout était flou autour d’elle et ses oreilles bourdonnaient. C’était toujours ainsi lorsqu’elle allait trop loin en profondeurs dans un lac.

La bleu et argent en ouvrant carrément les yeux découvrit plus encore que ses attentes. Bien sûr, Zélie savait parfaitement qu’il y avait de nombreuses créatures magiques dans le lac, mais ce qu’elle vit était encore plus étrange que ça. Zélie était suivit d’une dizaine, voir d’une centaine, de papillons. Mais cela ne l’effraya pas le moins du monde, elle se sentait en sécurité avec eux. Ils étaient tout simplement en train de la guider, elle les regardait nager avec leurs ailes. Il avait l’air si bien comme ça, ils avaient l’air heureux, bien sûr il était très difficile de voir l’expression d’un papillon, mais Zélie le sentait. Elle le sentait parfaitement à présent. Puis la première année détourna la tête, et là, elle fut stupéfaite, Lellia et elle n’étaient pas les seules dans ce lac. Il y avait d’autres personnes parmi elles. Oui, beaucoup d’autres personnes. La bleu et argent les regarda plus attentivement et vit que ces personnes dormaient. Et là, Zélie réfléchit, oui, c’était ça. Ce n’était pas un mauvais sort qui c’était abattu sûr la Gryffondor et elle, non, elles étaient toutes les deux en train de rêver. Zélie n’en revenait pas, Lellia avait était présente dans son rêve, mais est-ce qu’elle existait réellement ? Zélie en doutait, mais elle l’espérait sincèrement. Puis, une personne attira son regard, elle l’a regarda encore plus attentivement que les autres. Cette personne elle l’a connaissait bien, vraiment très bien. C’était elle. C’était elle en train de dormir paisiblement, ses cheveux roux encadrés son doux visage, et ses bras étaient de chaque côté de sa tête. C’était triste et magnifique voir. Zélie eut une certaine impression de se regarder vivre. C’était bizarre à voir. Elle voulu rester là toute sa vie, voir comment elle réagissait, voir comment elle vivait réellement, se voir soi-même. Mais Zélie n’eut pas le temps de rêver plus, elle se fit aspirer bizarrement et retomba dans son lit en baldaquin. Les rideaux étaient correctement tirés, et les autres filles de son dortoir dormaient. Zélie se releva, espérant voir Lellia au près d’elle. Malheureusement non. Il n’y avait personne autour d’elle. Alors elle se recoucha, changea de côté et s’endormit immédiatement … Puis elle entendit une voix, la même que la dernière fois.

* C'est rien d'avoir froid, c'est rien de rester toute seule. Toute je suis pas mal. Et c'est rien d'attendre. Tout ça c'est rien ... *