Runes de téléportation...runes de téléportation...utilisés en particulier par des Adorateurs du Chaos au Moyen Age, les Runes de téléportation ont acquéries une réputation particulièrement maléfique. Outre leurs utilisateurs principaux, le fait de donner en offrande à la Rune son propre sang classe ce genre de magie dans las Arts Maléfiques. Les personnes non-intéressées utilisent plutôt des portails de Téléportation, qui ne demande aucune offrande, mais une immense concentration à l'élaboration.Il écouta ce que dit Pénombre, et repartit dans ses pensées. Trois mètres de diamètre. Proportionnel au ratio de sang à donner. Mais à quel pourcentage. Sebastian avait une très bonne mémoire visuelle, mais à force de lire, il ne se souvenait pas d'absolument tout. En continuant à chercher dans les dédales de son esprit, il répondit à Pénombre.[/i]

"Une fontaine en marbre noir le plus pur. L'intérieur de la fontaine est recouvert d'or. Et..." Il montra sa main encore tâchée de sang... "Si tu vois le sang sur ma main, tu sauras ce qu'il y coule. Si tu ne vois pas le sang, c'est qu'il ne devra pas intervenir dans l'activation de la Rune. Eurêka !!! C'est 1,3 pour cent du diamètre de la rune en milimètres. Le résultat sera en ml. Ce n'est pas très mathématique, mais le Chaos préfére l'illigisme."

Sebastian regarda avec insistance Pénombre, pour savoir si elle voyait le sang qui tâchait sa main. Si elle le voyait, ils pourraient transvaser le sang et le mettre sur la Rune. Sinon, ils retomberaient au même point. Cette enigme desespérait Sebastian. Il fit le tour de la fontaine. Mais il ne vit aucune inscription.

"Il n'y a pas d'inscription visible. Je vais chercher un moyen pour trouver les inscriptions non visibles."

Il continua à faire le tour de la si magnifique Fontaine. Il devait trouver quelque chose qui les aiderait. Ca le tuerait de ne pas trouver la solution.

Pénombre esquissa un sourire en regardant Sebastian, elle appréciait son erudition, cela les aiderait surement à venir à bout de cette enigme... Il décrivit une fontaine de marbre noir et d'or dans laquelle coulait du sang. Quelle étrange coincidence, il fallait exactement du sang pour activer la Rune... Trop facile. Il y avait quelque chose de louche, comme si tout était fait pour que l'on applique le sang de la fontaine sur la Rune... Pourquoi prendre le soin d'élaborer une technique de dissimulation aussi remarquable pour donner si facilement la clé du mystère ? Pour fournir presque sans chercher les moyens de faire céder cette protections ?
C'était plus qu'étrange, voir improbable... Surement un piège. Elle posa son regard sur la main de Sebastian, oui elle voyait un liquide bordeaux sur sa peau. Elle reflechit rapidement, pas moyen de se mettre à couvert dans cette clairière en cas de déclenchement d'un piège matériel, genre pointe de flèches ou lances....
Pas moyen non plus de faire marche arrière...
Plus qu'une seule solution...

" Sebastian, je pense que tu te doutes comme moi que c'est un piège. Voilà ce que je te propose, nous n'avons pas la possibilités de nous mettre à couvert et nous ne savons pas ce que ce sang va activer exactement. Je pense donc que nous devrions activer nos bouclier grace au Spegdento appris avec Miss Blinita, mais l'un de nous devra quand même se découvrir pour verser le dit sang sur la Rune...."


Elle s'interrompit en le fixant intensémment :

" Je crains que ce ne soit à toi de le faire.... Je ne vois aps la fontaine, je ne peux surement pas la toucher , je peux juste t'indiquer l'endroit où se tient le centre de la Rune..."


Un nouveau silence :

" Qu'en dit tu ? Je comprendrais si tu refusais. Mais nous n'avons aps d'autres moyens de savoir..."

[HJ : Prévention, grossièretés présentes dans ce post...]


"Je suis d'accord avec toi, de plus je commence à avoir de l'expérience dans le domaine de mon élèment. A force de l'utiliser, j'ai appris à le faire de plus en plus vite." Sebastian tout en parlant secouait sa main plein de sang, ça le grattait un peu cette connerie. "Bon, alors je vais recueillir un peu de sang, et tu vas me signaler où est le centre de la Rune. Comme ça je pourrais le mettre, et activer la Rune."

*Merde mais ça me gratte ce truc. 'Tain mais c'est peut être pas que du sang !*

Le Sang, qui devait être empoissonné, était corrosif à un point auquel le jeune Sebastian n'avait jamais vu. peu à peu, il le grattait de plus en plus fort, jusqu'à un point où il lui crama littéralement la main. Sebastian sortit sa baguette et lança plusieurs aguamenti sur sa main. Le sang fut lavé, mais de nombeuses cloques se trouvaient sur sa main, et à certains endroits, il n'y avait plus de peau.

"Putain de merde ! Je sais où il est le piège à la con maintenant...C'est le sang. Et je parirais mille gallions que ce putain de centre de rune est le centre de la fontaine, qui est en forme de tuyau... Vais être obligé de me plonger dans le sang.."

Il se lança un curo sur la main, et les blesures disparurent lentement. Il poussa un soupir très très long. Heureusement qu'il s'était entraîné à ce putain de sort, sinon, direction Infirmerie. Il avait eu un coup de chance quand il l'avait lançé sur Adane dans la Salle. Quand il s'était ouvert le bras pour voir s'il réussirait à se soigner, il avait échoué au moins trois fois. Maintenant, il était sûr d'y arriver. Mais après sa traversée de la marre de sang, personne ne pourrait plus le soigner d'un simple curo. Il faudrait qu'il passe quelques jours à l'infirmerie. Il y avait interêt que cela mène à quelque chose d'interessant, sinon, Sebastian pousserait une crise méchante. Il devrait être assez endurant pour tenir au cas où qu'il y ait d'autres pièges. Il faudrait qu'il passe le moins de temps possible dans le sang, ça n'allait pas être le plus pratique. Il regarda Pénombre, et fit d'une voix légèrement angoissée.

"Euh...dès que je sortirais de ce bain, tu me laves à grand coup d'aguementi s'il te plait."

*En espèrant que mes fringues tiennent, sinon vais pas avoir l'air con, moi...*

Sebastian se hissa aisément sur le rebord de la fontaine, et fit à Pénombre, en souriant.

"Tu chronométres ?"

Et il mis la première jambe dans le sang. Il ne sentait rien, et continua. Rapidement ça se mit à le gratter. La quantité gluante de sang l'empêchait d'aller vite, et il préférait n'avoir que les jambes d'abîmées, donc il ne courrait pas. Au risque de subit les éclaboussures. Le sang lui arrivait à mi-cuisse. Il pensa rapidement que ça lui ferait un superbe short, mais se reconcentra immédiatement. Avec sa baguette, il conjura une coupe, et plongea la coupe dans le sang. Après, les jambes commençant à se couvrir de cloque, il hurla, mais continua son travail de recueillement de sang. Une fois ce travail fini, les jambes se défaisant de leur peau, il déversa le sang dans le centre , creux, prévu à ce seul effet. Un nombre incalculable de déclic se fit entendre en quelques secondes. Sebastian se retenait au tuyau, souffrant immensément de la corrosion. Puis soudain, le bruit s'arrêta. Il allait se passer quelque chose, et rapidement. D'un coup de baguette fébril, il se propulsa hors de la fontaine, et attérit à deux ou trois mètres de Pénombre, les jambes dépecées, où à quelques endroits l'os était visible. Une grimace de douleur était plantée sur le visage de Sebastian, mais il ne quittait pas des yeux la fontaine. Qu'allait-il se passer ?

Pénombre l'écoutait en silence, son regard résigné et perdu redessinait des yeux l'esquisse quasi parfaite de la Rune. Elle revint à elle lorsque Sebastian se retourna plusieurs aquamentis en hate. Avant qu'il n'explique son geste, elle avait détourné son regard du sol vers sa main défigurée d'où émergeait une multitude d'esquins. Il s'exprima pour la première fois dans un langage qui ne lui correspondait radicalement pas comme si la situation le forçait à rediriger ses forces, à abandonner un instant son armure glaciale d'héritier de haut Rang pour exprimer une once de toute la rage qui dormait en lui. Elle fronça les sourcils sous l'incompréhension mais abandonna quasi immédiatement toutes idées de questionnement sur le sujet, il y avait plus urgent à régler. Sebastian risquait gros et elle avait l'amère impression qu'il se sacrifiait pour permettre la désactivation du mécanisme de protection, l'émergence du batiment souterrain. Ils en gagneraient à satisfaire ainsi leur curiosité mais à quel prix ? Ils fouleraient certainement un sol insouillé depuis des années, peut être des décennies mais encore une fois à quel prix ? S'il fallait payer d'une vie pour explorer un monument enfoui aussi précieux ou inégal de beauté qu'il puisse être, elle n'était pas prête à franchir le pas. C'était un tribu trop élevé, remettre une vie à la science destructrice de ceux qui avaient dissimulés l'endroit beaucoup était hors de sa portée mentale, pourtant, elle mourrait d'envie de s'avancer, de découvrir, de savoir...

Son temps de reflexion fut abrégé par un mouvement dans son champ de vision, déjà Sebastian s'avançait vers ce qu'elle imaginait être la fontaine. Même sans la voir, elle lisait la détermination sur le visage de son camarade et celà ne lui laissait aucuns doutes quant à ce qu'il se préparait à faire. Pénombre se doutait que le piège n'en était pas vraiment un, juste destiné à les affaiblir, les rendant davantage vulnérables... Mais à quoi ? Quelque chose d'inquiétant, de bien pire que des brûlures à l'acide se laissait présager. Le sang était ainsi corrompu, une vraie malédiction, en recroisant les conclusions du jeune garçon avec les siennes, il était évident qu'il fallait que l'un d'eux paie le tribu réclamé. Et avant qu'elle n'ai pu contester la décision de Sebastian, il s'était avancé dans le liquide corrosif, enjambant un rebord invisible aux yeux de la poursuiveuse. Elle aquiesça aprés un temps de retard à sa question, refermant plus étroitement l'ébène de sa baguette au creux de sa main droite, guettant le moment où elle devrait intervenir. Un maigre sourire se peint sur son visage inquiet lorsqu'il parla de se faire chronométrer comme s'il s'était agi d'une vulgaire course de vitesse, d'un challenge dominical, mais elle apprécia brèvement sa tentative de détendre l'atmosphère. Son regard dans une communication muette lui assurait qu'elle n'était pas décidée à faillir à la mission qui lui était confiée.

Suivant avec interet et précision chacuns de ses gestes, elle comptait metalement les secondes qui s'écoulaient pour controler un tant soit peu la nervosité qui commençait à l'envahir, à lui ronger les sangs. Elle percevait avec horreur le faible bruissement de l'acide qui dévorait peu à peu les chairs du jeune Eidan, par chance sa grande taille lui permettait de garder son bassin hors du liquide corrompu et de ne blesser que ses jambes. Elle y aurait été jusqu'à la taille... La Serpentarde serrait les dents pour lui et son soudain hurlement de douleur la traversa, c'était insupportable, la douleur palpable, communicative à chacuns de ses cris en était autant de lames, une douzaine de fois, elle voulut briser son immobilité pour stopper sa torture, son calvaire mais à chaque fois elle se retint, s'accordant une seconde de plus, combattant son impulsivité qui lui en ordonnait le contraire. Tentant de taire continuellement cette seconde voix pour se concentrer sur celle de sa raison. L'en tirer immédiatement aurait rendu vain tout ces instants de douleur qu'il endurait, tout cela aurait été inutile et celà elle ne le tolérerait. Lorsqu'enfin, une multitude de déclic se firent entendre, elle se jeta d'un bond, glisant sur les genoux à même le sol glacial pour parvenir jusqu'à son corps décharné. Evitant de perdre son temps à prononcer de suite les habituels "ne t'en fais pas , je suis là", elle pointa sa baguette à lui et articula rapidement plusieurs aquamentis, déversant quantité d'eau sur ses membres inférieurs, le sang se mélant à l'eau dans une flaque aux couleurs morbides qui abreuvait la terre. Son visage contracté sous l'exercice, faisant naitre un pli sur son front tendu. Essouflée par tant d'efforts, Pénombre aurait voulu davantage le soulager mais elle ne connaissait guère de sorts de guérison. Elle chercha son regard avec inquiétude, espérant qu'il n'ait pas perdu connaissance entre temps, dépassé par la douleur de son corps meurtri. Son regard descendit ensuite sur ses jambes, pour constater que les brulures par acides étaient clairement visibles et avaient dénudés, par endroit, bien plus que la couche superficielle de son épiderme. Elle se leva rapidement et tourna furtivement la tête à droite, à gauche comme si elle cherchait quelque chose des yeux, avant que les traits de son visage ne se détendirent légèrement au même instant que son regard se figea sur quelque chose aux frontières de la clairière. Elle posa sa main sur l'épaule de Sebastian pour lui signifier qu'elle revenait et se leva rapidement, courant à en perdre haleine vers l'endroit où restait attaché son regard. Elle se jeta genoux à terre, une fois de plus, prenant en main une touffe d'herbes aux fleurs étrangement bisautées, les arracha d'un geste vif avant de se relever et de faire retour vers le Serpentard. Enfin, Pénombre se posa rapidement prés de lui, arrachant les tiges des végétaux pour en macher les fleurs avant de les appliquer directement sur les plaies de ses jambes, résigner à ne pas faire attention aux contestations eventuelles de son camarade. La bouillie spartiatement préparée devait rapidement faire ressentir ses effets apaisants... Pour ce qui était de la cicatrisation, en revanche et aux vues de la profondeur de certaines blessures, il faudrait à l'évidence un certain temps et peut être même de la réeducation...

Un moment passa alors qu'elle se demandait si elle devait insister pour rebrousser chemin et le conduire à l'infirmerie lorsqu'enfin la Rune sembla prendre vie. Une arborescence de rayons lumineux naquit d'abord en son centre pour se propager jusqu'aux extrémités de la marque. La lumière devint aveuglante, semblant émaner directement des entrailles de l'endroit, la terre s'agita comme prise de convulsions fébriles avant de se déchirer au centre même de la Rune, se dérobant autour d'un gouffre béant et aveuglément lumineux. Le vrombrissement s'accentua devenant un ronronnement sourd, un grondement, lorsqu'enfin une pièce de métal entra dans le champ de vision des deux elèves, une longue tige doré en parfaite état vint parfaitement s'imbriquer dans une tige identique à quelques détails prés, plus courte d'une quinzaine de centimètres, peut être vingt, elle venait s'aposer sur l'autre mais à la verticale cette fois, formant une croix inversée. Le batiment sortait de terre devant les yeux dévorants de curiosté de la jeune fille, elle remarqua que le toit était endomagé et plusieurs plaies béantes semblaient littéralement consummer la beauté étrange de la batisse. Au fur et à mesure que les pierres s'extrayaient de leur tombeau de terre, Pénombre ressentait de plus en plus cette émanation malsaine, mauvaise. Comme si le simple fait de s'en trouver en face, le simple fait de poser son regard dessus l'insultait, une vie propre, une vie entre prenthèse, létale, peut être même agressive. Voilà à quoi Pénombre se sentait confrontée. Un frison lui parcourut l'échine, le piège de sang n'était qu'une préface aux lots de souffrances que promettait le lieu, des longues statues aux visages déformés par la rage et la colère venaient de leur faire face dans leur immobilité éternelle. Gardiens de pierres, figés à jamais dans leur fonctions dissuasives, c'était à la fois exalant et inquiétant, la poursuiveuse admirait la beauté étrange de l'architecture, elle revint pourtant rapiedement à la réalité lorsqu'elle entendit le souffle de plus en plus saccadé de Sebastian, elle tourna rapidement la tête vers lui, pour poser son regard inquiet dans le sien :

" Comment te sens tu ? Tu peux marcher ? "