Joana pressa le pas. Elle n'avait pas envie d'arriver en retard en cours, et malheureusement, il lui fallait traverser la moitié du château pour aller en cours. Les bras encore chargé de son matériel de potions, des flacons contenant des liquides aux couleurs étranges mencaçaient à tout moment de s'échapper des mains de la jeune fille. Elle tourna rapidement au coin du couloir, pour prendre un raccourci quand elle percuta quelqu'un. Toutes ses affaires se répandirent au sol dans un fracas de verre brisé. Les rouleaux de parchemin étaient parsemés de goutelettes colorées et ses livres s'étalaient grands ouverts, éparpillés en travers de l'allée. Joana quant à elle, était sur les fesses, deux trois affaires encore dans les bras, et l'air hébété.
Elle se releva brusquement, enragée, et se mit à hurler sur le responsable de sa situation, sans même essayer de savoir qui cela pouvait bien être. Non seulement elle allait être en reatrd, mais ses devoirs étaient ruinés ! En fait, pas vraiment, vu qu'elle connaissait une formule pour arranger cela, mais elle hurla quand même, pour la forme.... et accessoirement pour se défouler.

- Tu pourrais pas regarder où tu vas, non, espèce de tête de bigleux ? Tu as vu ce que tu as fait, le troll unijambiste ? Ta mère, elle t'a jamais appris à marcher correctement, nan ?

Joana baissa enfin les yeux sur le garçon qui lui aussi était étalé au sol, et c'est alors qu'elle vit. Parmi tous les flacons qu'elle transportait avec elle se trouvait sa potion de Furonculus Putrefactus, une recette qu'elle avait concoctée elle-même à des fins de vengeance personnelle. Le contenu de la fiole s'était déversée sur la tête du garçon et celui-ci s'était mis à bourgeonner comme un corail en fleur. Cependant, c'étaient des furoncles qui avaient commencés à se former sur tout son corps et il commençait à dégager une insupportable odeur.
Effectivement, la dédoction était faite à base de Bulbonox, de poudre d'Orties, d'Empestine... mais l'ingrédient le plus gênant était la Livèche, utilisée dans les potions de Confusion, pour sa capacité à embrouiller le cerveau. Mais bon, étant donné qu'il ne l'avait pas ingurgitée, elle ne provoquerait peut-être pas d'effets sur le psychisme du garçon.
Joana réalisa alors que l'élève en question était un Gryffondor.

** Oh, un ptit Bouffy... Non, finalement, aucun espoir que ça lui brûle le cerveau, pour ce qu'il doit en avoir.**

La jeune fille éclata d'un rire mauvais, et lança un regard ironique au garçon...

- C'est bien, tu as trouvé ta place... à mes pieds... espèce d'immonde créature malodorante !

[ mdr, t'as besoin de tant me diminuer pour garder le controle ? Ah làlà tous laches les petits serpents de nos jours.... ]

Sebastien fut percuté de plein fouet par une élève qui montait trop vite les escaliers. Il encaissa le choc mais plus etrange il sentit une drole de liquide se deverser sur sa tête, cela lui brula un moment le visage. Il se le frotta vivement avant de comprendre ce qui venait de se passer, des furoncules.... En plus elle avait le culot de lui hurler dessus, il sut de suite que c'était une serpentarde, attardée et gueularde, pas fichu pour deux sous de tenir des flacons à la verticale. Il était bien tombé. Il allait lui faire regretter sa maldresse. Il se sentit brusquement un peu faiblard, son cerveau émettant l'étrange envie de s'endormir... Surement un des ingrédients de cette sorcière.
Il se secoua la tete et fouilla dans un moment de lucidité dans sa poche, un flacon de sels destiné à reveiller les évanouis tronait seul. Il s'en sait le débouchonna avec gaucherie et inspira. Son nez en fut décapé mais ses facultés reflectives reprennaient peu à peu le controle des neurones de son cerveau.
Sa tete lui faisait horriblement souffrir, sa peau marquée le démangeait.

"Espèce de crétine, tu ne peux pas regarder où tu vas ? On dirait que ton cerveau est aussi adroit que toi dans les escaliers !!! Tu fais pitié à voir. "

Il regarda le liquides des potions étallées par terre, reconnut la couleur de l'une et esquissa un sourire :

" Tu es aussi nulle à préparer des potions qu'à les amener à bon port. Tu es surement handicapée pour vociférer comme un cochon qu'on égorge. Tu crois pas que tu es assez ridicule comme ça ? "

Il posa ses yeux sur son insigne de préfète :

"Je le crois miss deux mains gauche est préfète, tu as cirer les pompes de qui ? Non parce que si tout les imbéciles de ton genre deviennent préfets c'est pas etonnant que les Mangemorts nous attaquent !!!"