Bellatrix connaissait évidemment les prouesses de Lucius en tant que joueur de quidditch. Il n’avait rejoint l’équipe de Serpentard qu’une fois Bellatrix sortie de sa dernière année, mais Narcissa lui avait tellement parlé de "ce grand blond, à l’air majestueux, tu ne te souviens pas ?" que l’aînée des Black connaissait toutes ses actions sur le terrain, tous ses buts marqués, tous ses tirs contrés. A tel point que la mangemorte en avait eu marre et avait demandé à rencontrer ce si grand joueur de quidditch pour pouvoir ensuite en parler à Narcissa plutôt que l’inverse, conversation dont sa sœur ne se lassait jamais.
La rencontre s’était finalement faite plutôt brutalement... Rendez-vous avait été donné près d’un café de Pré au Lard, lors de l’une de leurs sorties. Bellatrix les avaient croisés dans une petite ruelle en train de se peloter, Lucius passant la main sous la chemise de sa sœur... L’aînée avait alors fais fuir le prétendant à sa sœur, et avait infligé un sermon à Narcissa sur les idées des joueurs de quidditch un peu trop prétentieux et sur les tactiques pour arriver à faire ça sans se faire prendre... Chose qui donne une idée des rapports qu’avaient les deux sœurs dès leur adolescence...

"Si il a le talent de son père, il ne pourrait se faire le moindre mal..." ironisa Bellatrix en repensant à cet événement, puis lançant un clin d’œil rapide et malicieux à sa sœur pour lui faire part de son souvenir, ce qu’elle comprendrais certainement... Du moment qu’elle ne comprenait pas de travers...
Bellatrix suivit sa sœur en sortant du magasin de plumes et autres parchemins pour se diriger définitivement vers le magasin d’accessoires de quidditch. Le grelot si commun à toutes les boutiques, ce grelot qu’on entendait résonner en ouvrant chaque porte et qui vous tintait longtemps encore dans les oreilles lorsque vous ressortiez d’une journée shopping, le même qu’à toutes les autres fois laissa échapper sa musique si déplaisante quand les deux sœurs passèrent l’entrée... Pendant que sa sœur observait tous les cadeaux potentiels pour son fils, Bellatrix observa l’une des battes qui se vendait... La réplique exacte de celle de Rodolphus dans leur temps ! Lui, par contre, Cissy s’en souvenait... Les deux batteurs de choc, Bella Black et Rodolphus Lestrange, une des relations les plus tumultueuses que Poudlard n’avait jamais connu...

Sur le terrain, Rodolphus était excellent... Bellatrix pouvait aller de là à une médiocrité rare, selon ses humeurs que l’on cernait rapidement du bout de sa batte... Et puis au moment où ils avaient commencer à sortir ensemble... La catastrophe pour toute l’équipe... Pas un couple ne se fâchait autant qu’eux, ils ne restaient jamais plus de quelques semaines ensemble, ne pouvant supporter le caractère de chacun, puis la passion l’emportait sur la raison... Ils ne pouvaient se passer l’un de l’autre... Les semaines loin de lui laissaient Bellatrix dans un état de manque permanent, de manque de son odeur, de ses lèvres, de sa chaleur qui l’enveloppait et la laissait sans défense, ou trop sur la défensive, mais jamais dans le juste milieu puisque trop troublée... Aucun homme n’aurait pu autant la faire chavirer, car aucun homme ne possédait ce mélange de brutalité et de tendresse, de domination soumise, de charme et de force, de... Il était, l’Homme.

Elle fut soudain arrachée à ses pensées par des ongles s’enfonçant brutalement dans sa peau légèrement hâlée, sentant celle de sa sœur, douce comme du satin venir effleurer la sienne. Le cognard se débattant ne l’avais pas le moins du monde choqué, elle restant toujours impassible, bien qu’elle l’ait entendu, mais les ongles de sa sœur lui avait tout de même fait tourner la tête lentement.
"Cissy... Ce n’est qu’un cognard, ne t’affole pas..." murmura-t-elle dans le creux de l’oreille de sa sœur, qui déjà repartie tira Bellatrix derrière elle.
Le coffret que sa sœur inspectait maintenant avait tout l’air d’être l’un où l’on stockait les vifs d’or en attente de vente à l’unité. Cela devant d’ailleurs être gravé quelque part sur la boite, mais le ton sur ton aurait été difficile à apercevoir... Les dorures dans le bois sombre et un peu rouge étaient magnifiques, et le fait que sa sœur la secouait comme un vulgaire pommier scandalisait un peu Bellatrix qui posa délicatement la boite sur une petite table basse avant de l’ouvrir pour pouvoir rattraper le vif qui ne manquerait de s’en échapper. D’un « click ! » sonore, l’aînée des Black laissa la boite dévoiler ses secrets en l’entrouvrant peu à peu...

Un vif d’or montra paresseusement le bout de ses ailes dorées et agiles, l’air différent des autres... Bellatrix le prit entre ses deux doigts pour mieux l’observer et pouvoir le tenir... Derrière elle, ou peut être à côté, elle sentait la respiration régulière de Narcissa.
Le vif battait des ailes, voulait sans doute s’échapper des doigts fins et sévères de la sorcière qui ne tenait pas à ce qu’il s’en aille... La brune le regarda quelque seconde, puis laissa échapper dans un souffle, accentuant la magie de la découverte...
"Ouah. Là, tu tient le cadeau idéal."

En effet, sur l’un des deux demis cercle formant la sphère était noté d’un crayon plus fins et plus noir que n’importe lequel que Bellatrix ait jamais vu, « Vicktor Krum ». Au fond de la boite sur laquelle elle était maintenant penchée était noté...

Citation :

"L’un des trois seuls vifs d’or au monde que l’attrapeur bulgare le plus célèbre n’ait jamais voulu dédicacer. Vous tenez entre vos mains une pièce presque unique et aussi précieuse qu’un éclair de feu. Prenez en soin.
Prix sur demande."

Une petite merveille...

Bellatrix,sa soeur avait raison si Narcissa l achetait pas cet vif d or de collection son fils serait decu et
cet accesoire de quidditch est presque unique. Quand la brune refermait le coffre avec la petite
balle doré prisonniere, elle tendait la boite a la blonde. Du bout des doigts, elle prenait le coffre
se dirigant de sa demarche hautaine vers le comptoir.

Je te rejoins dehors

Disait t elle avant de que la petite cloche de la porte se mettait a sonner indiquant la sortie de
la mangemorte. Elle deposait le coffre sur le comptoir. Elle ne souriait pas, elle avait seulement
hate que tout ce magasinage soit terminé pour commencer a organiser la reception pour
Drago. Parlant d un ton direct au proprietaire.

Combien je vous vaus?Apres quelques minutes, elle sortait un paquet a la main rejoignait sa soeur ainee.
Elle jetait un coup d oeil a Bellatrix avec un sourire.


Allons y...
La dame fermaient les paupieres disparaissaitt en transplanant.
Quelques minutes plus tard, elle se trouvait sur l allee des embrumes.
Elle attendait que Bellatrix soit transplaner pour pouvoir lui poser la question.

Citation :

[Desole j etais moin inspirer]

La mangemorte était accoudée à l’embrasure de la porte quand sa sœur sortit, un paquet sous la main. Le cadeau pour son neveu, chose dont il pourrait se vanter devant tous ces camarades. Celui de Bellatrix serait tout aussi sublime, mais ce serait évidemment différent, un cadeau dont il se réjouirait seul en secret car bien trop... dangereux si jamais les autres en apprenaient l’existence. Le genre de cadeau qu’une des pires des Blacks pouvait faire...
La blonde transplana soudain, faisant lever les yeux au ciel à Bellatrix, qui commença à marcher droit devant elle, passant au travers des gens qui s’écartaient légèrement sur son passage (il y a foule, il faut être réaliste quand même -_-). Puis, se dirigeant vers se qui semblait être un mur, elle franchit un passage étroit qui aurait plutôt paru une sorte d’énorme fissure tant il était tordu et sombre...
Ses pas claquants sur le sol pavé, la mangemorte aperçut sa sœur quelques mètres plus loin. Transplaner alors qu’on peut marcher était du grand n’importe quoi dans l’allée des embrumes. La ruelle était si silencieuse, que transplaner là bas faisait remarquer son arrivée, ce qui n’était pas forcément une bonne chose...

"On va chez Barjow et Beurk. C’est là bas que Rod... Rmm, rmm, fit elle en se raclant la gorge pour ne pas prononcer le nom de son (ex ?) mari. Je veux dire que c’est là que j’ai vu le cadeau que j’allais lui offrir. Le vendeur ma l’a mis de côté. Je passais là par hasard et j’ai préféré ne pas manquer l’occasion."
La mangemorte se dirigea donc vers le magasin en compagnie de sa soeur, lorsqu’elle s’arrêta soudain pour pouvoir comprendre l’air interrogateur de Narcissa.

"Raconte moi, et pose moi toutes les questions que tu le souhaites avant que nous n’entrions dans ce magasin. Ce serait mieux que tu ne me fasse pas une... "scène" devant tout le monde. " lança Bellatrix, exerçant une nouvelle fois son don de perception qu’elle avait très développé en présence de sa sœur.

Cet mimique interrogatrice qu’elle arborait alors ne présageait rien de forcément bon, la mangemorte le savait par expérience...