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 Etape I : Le Monastère [scénario]
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  • Valère Araley
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    Valère Araley
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MessageSujet: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyLun 14 Nov - 10:55:12

Papa avait dit d'aller voir la fée aux bonbons. C'était une jolie dame, elle lui rappelait un peu maman, bien que maman n'ait jamais eu autant de chaleur et de douceur sur son visage. Elle avait un gros ventre rond, orné de sucreries, ou l'on se servait en riant, sans la moindre gêne. Cette dame aussi, riait et souriait en retour, tout en caressant quelques fois son ventre gonflé, parfaitement circulaire. Breena s'approcha et lui sourit, les mains jointes contre son ventre et ses yeux s'allumèrent de satisfaction, quand la dame lui adressa quelques mots pour la féliciter de porter un costume si réussi. Elle était effrayante, ricana-t-elle, avant de décrocher un sucre d'orge de sa robe et de le lui tendre. Breena le prit et la remercia, avant de rester plantée un instant devant elle, fascinée par cette ce plein de vie qui lui était méconnu. Et une main se posa sur son épaule, une main squelettique, ferme, presque douloureuse. Papa se présenta et félicita la directrice des aurors pour l'heureux événement qui se préparait. Ils n'échangèrent guère plus, et papa s'inclina, avant d'emporter la petite fille ailleurs. Un large sourire s'était dessiné sur ses lèvres. Il était satisfait, bien qu'elle ne sache pas pourquoi. S'il était satisfait, c'était le principal. Breena aimait faire plaisir à Valère.
Le temps passa et, bientôt, père et fille se retrouvèrent seuls au bar, en retrait des autres convives qui s'y agglutinaient. Il murmura quelques mots à l'oreille de la petite, avant de disparaître dans la foule. Bientôt, elle ne le vit plus et une vive angoisse s'empara d'elle. Papa lui avait demandé d'ammener la fée aux bonbons derrière l'UMA, en usant de ses charmes d'enfant. Breena avait peur d'échouer. Elle ignorait comment elle pourrait faire cela. Son visage se contracta et des larmes coulèrent le long de son visage peinturluré tandis qu'elle sentait la peur de l'échec crisper son ventre. Elle se détourna du bar, le visage baissé sur ses chaussures, se glissa entre les jambes des sorciers qui riaient, dansaient et chahutaient, jusqu'à atteindre une robe rose, très reconnaissable. Elle l'agrippa dans un geste désespéré, et la fée posa son regard limpide sur elle. Les larmes se transformèrent en sanglot et, avec toute la conviction du monde, Breena prononça les mots fatidiques : « Je ne retrouve plus Papa. ».
Ils cherchèrent un petit moment, traversant presque toutes les pièces de l'UMA, avant d'enfin aller dehors, là où quelques jeunes fumaient ou buvaient dans une atmosphère plus calme. Breena prit la main d'Ophélia, en demandant, suppliante, de faire le tour du bâtiment. Le soulagement supplanta l'inquiétude lorsque la dame accepta et la suivit docilement jusqu'au point où elle devait l'amener.
Elles s'arrêtèrent. Il n'y avait personne. Seulement un étrange objet, par terre, assez gros pour être remarqué malgré la pénombre. Méfiante, Ophélia s'approcha et tendit la main en direction de ce qui se révéla être un crâne abandonné. Plus précisément, un masque de crâne. À l'instant même où elle posa les doigts sur l'objet, celui-ci s'illuminait, et elle ne pu pas retirer sa main à temps. Elle avait été emportée avec le portoloin en compagnie de l'enfant, qui avait attrapé le masque au dernier moment.

À peine avaient-elles atterrit qu'Ophélia sortit sa baguette de sa manche et la dressa devant elle, prête à en découdre. Breena s'éloigna vivement d'elle, à l'instant même ou un jet de lumière frappa la sorcière en plein dans le dos. Des cordes noires l'emprisonnèrent, l'étranglèrent, l'étouffèrent comme des tentacules.


« Merci, vous avez retrouvé mon papa. »

Murmura Breena avant d'adresser son plus beau sourire d'enfant à la sorcière qui mordait à présent une corde noire qui avait bâillonné sa bouche au point d'en faire couler un épais filet de sang.
La directrice des aurors pointa tant bien que mal sa baguette en direction des cordes qui se resserraient contre son ventre, ses jambes, ses bras et sa gorge, et celle-ci explosèrent dans un bruit de verre brisé. Elle fit volte-face et le combat s'engagea entre Valère et Ophélia, sous le regard fasciné et apeuré de Breena.


La garce se défendait bien, malgré sa grossesse. Un sort fusa, manquant de frapper Valère de plein fouet, mais il l'esquiva au dernier moment. Le stupéfix se brisa contre le bouclier du mage noir et celui-ci braqua violemment son arme en direction de la gorge de l'ancienne membre de l'Ordre, tandis qu'il s'avançait d'un pas sauvage, prédateur. Un éclat bleu frappa la sorcière et celle-ci se figea quand l'air lui manqua brutalement. Une vive douleur s'empara de ses poumons, qu'elle sentit se rétracter dans sa poitrine, jusqu'à ce que cette douleur atteigne son œsophage. Elle suffoquait. Instantanément, elle posa une main sur sa gorge, tout en braquant son arme sur le greco-irlandais, mais celui-ci fut plus rapide. D'un sortilège, il désarma l'auror et récupéra sa baguette à la volée. Ophélia s'affaissa, puis tomba sur les genoux, contre la pierre froide du sol. Sa bouche était grande ouverte, cherchant sa respiration qui ne voulait plus lui obéir.


« Ne résistez pas, où vous aurez l'honneur de voir l'enfant que vous portez mourir avant vous, Mrs Benson. Ce serait dommage, j'ai d'autres projets pour vous... »

Un borborygme guttural s'échappa de la gorge de la directrice des aurors, ses yeux se remplirent de larmes tandis que son visage aux teintes habituellement si délicates se parsemaient grossièrement de tâches rougeâtres.

« P...Pitié... Ne... ne faites p... pas ça ! »

Araley émit un rire méprisant, avant de lancer finalement un finite. Ophélia reprit son souffle dans une grande inspiration bruyante, mais avant qu'elle n'ait le temps de se remettre de ses émotions, un sortilège de mutilation la frappa en pleine poitrine. Des épaisses entailles creusèrent la chair tendre de ses bras, de sa gorge et la ferme opulence de sa poitrine.

« Malus somnium. »

Rien ne se passa à priori dans la grande chapelle du monastère. Seule une onde magique déforma l'environnement autour de la grecque. Mais alors qu'elle rendait son regard à Valère, ses yeux se révulsèrent et elle tomba sur le dos, en proie à de violents tremblements. Un long hurlement s'échappa d'entre ses lèvres, tandis qu'en songe, elle voyait ses pires peurs se réaliser. Cela ne dura qu'un court instant, avant que le visage du mage noir n'évince ses cauchemars. Il leva un long et large couteau au dessus du visage d'Ophélia, le caressa de la pointe de sa lame, tout en laissant un sillon rouge sur son passage. Puis le couteau atteignit son ventre rond, déchira sa robe et s'arrêta, enfin, au-dessus de son nombril. Puis, sans la moindre sommation, il se planta dans son ventre. La douleur était plus que réaliste. Valère, en fin connaisseur de la souffrance humaine, s'était rigoureusement appliqué à rendre ce sortilège aussi efficace que possible. Il n'avait pas le temps de torturer lui-même Ophélia, alors, il lui laissait le loisir d'apprécier ses performances en la matière dans ce rêve. La seule limite était l'imagination de Valère, puisqu'aucune souffrance, aussi intolérable était-elle, mettant en danger la vie d'Ophélia.

« Activons-nous, Breena, avant que nos invités n'arrivent. »







Vous avez touché un portoloin et, avant même que vous n'ayez eu le temps de prononcer "stupéfix", vous avez été transporté dans un endroit parfaitement inconnu, qui n'a absolument rien à voir avec le Magic Night Club.
Les portoloins consistaient en de petites faux confectionnées à la main dans du bois et du métal et trouvées par hasard, que vous avez prit pour une amusante décoration. Il y en avait cinq, en tout et pour tout. Un dans les toilettes des femmes, un dans ceux des hommes, un autre dans un vestiaire, que vous avez malencontreusement touché en désirant prendre votre manteau, un quatrième et un cinquième posés sur le bar et le buffet.
La soirée était un peu avancée, déjà, et vous ne comprenez certainement pas bien en quoi consiste cette blague. Mais, instinctivement, vous saisissez vite qu'il ne s'agit pas d'une blague. Quelque chose dans l'air moite du monastère vous le fait sentir. Quelque chose ne va pas. Le danger rôde.


Cinq silhouettes apparurent dans ce qui apparaissait être un monastère abandonné depuis de longues années maintenant. Une odeur âcre de poussière emplissait les narines des personnages qui avaient malencontreusement touché les portoloins. On imaginait sans mal, dans la pénombre, nuisibles et araignées se terrer dans les recoins des murs. Le silence était étouffant et il demeurait encore entre les murs gris cette atmosphère si particulière de recueillement, propre aux églises et aux bâtiments religieux.
Derrière les participants contraints à cette étrange échappée, une grosse porte arrondie était fermée de l'intérieur par un loquet. Ils pouvaient encore sortir sans le moindre mal, à priori, mais il semblait clair que cela n'était pas le but, qu'ils devaient s'enfoncer dans les ténèbres du large couloir qui s'ouvrait devant eux. Des bancs en bois vermoulu, qui avaient servi à la prière, autrefois, finissaient de moisir contre les murs. Seules deux torches fixées de part et d'autre de l'ouverture du couloir central offraient un peu de lumière et les ombres, inquiétantes et gigantesques, se mouvaient autour d'eux, au rythme des flammèches. Seuls deux choix se présentaient aux sorciers : tenter de fuir et prévenir les forces de l'ordre, ou prendre leur courage à deux mains et s'enfoncer dans les ténèbres du couloir.


Dernière édition par Valère Araley le Lun 14 Nov - 18:14:25, édité 1 fois
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  • Alan Desoya
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    Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyLun 14 Nov - 11:58:58

Il n'avait vraiment pas vu la chose arriver, tant il était plongé dans cette douce ivresse de la soirée - manière de dire puisqu'il n'avait consommé aucune boisson alcoolisée ou suspecte lors de la soirée - au milieu de cette musique joyeuse et macabre, de cette ambiance mortelle, funeste et pleine d'entrain et de vie. Il avait insisté auprès de Izlaya un moment pour revenir près du bar - trop de monde commençait alors à danser et il avait ressenti une poussée agoraphobe - et avait empêché sa cavalière et nouvelle amie de se couper avec une très étrange faux de bois et de métal, qui semblait faire partie du décors de cette fameuse soirée. Amusé, et curieusement inquiet à cause du sixième sens de son Animae, il tendit la main vers la décoration tout en commentant à sa camarade étudiante :

- "C'est marrant ces trucs là, on voit qu'ils ont vraiment le souci du détail près ! Tu en pense quoi Izlaya ? Ohé... what the hell is.... !!!"

Son juron bien coutumier sorti involontairement de ses lèvres alors qu'une très désagréable sensation de magie à l'oeuvre lui parcourut l'échine en à peine une fraction de secondes, et étouffa bien vite son cri de stupeur furieuse alors qu'il fut happé par la lumière d'un portoloin très habilement réalisé et dissimulé. Il DETESTAIT ce genre de choses, il savait que quelque chose de satané truc louche surviendrait dans la soirée, il s'en doutait, l'occasion était trop belle pour des esprits malins et mal tournés ! Et il n'y avait même pas pensé une seule seconde dès qu'il avait posé le pied dans la salle des fêtes étudiante de l'université.

"Désolé Lavande, je me suis encore fourré dans des ennuis pas possibles sans le vouloir... j'te jure que cette fois je ne les ai vraiment pas cherchés ! Bon, j'suis où maintenant ?"

Le choc fut assez rude, comme attendu d'un portoloin dont on ignorait totalement la destination et le temps de déplacement, et tout en grommelant l'étudiant en médicomagie ouvrit les yeux et se redressa en position assise, se massant le dos, tout en murmurant :

- "Punaise mais c'est quoi ce trou paumé ? C'est une mauvaise blague, hein ? On dirait pas... Hell, on se croirait vraiment dans un jeu vidéo moldu de fusillade contre les morts-vivant ! C'est quoi ce bazar franchement... bon allez, réfléchissons deux secondes... "

Le grand dadais sous les traits d'apparence de vingt cinq ans se mit debout lentement, tous ses sens affinés en alerte maximale. Quelque chose ne tournait pas rond dans le coin. Puis cette odeur... avec son odorat affiné, il fronça du nez et toussa légèrement tout en se bouchant le nez un moment, écœuré, presque aussi mauvais que celle des œufs pourris ! Mais il finit par se forcer à s'habituer à l'odeur effroyable, jurant contre la poussière au moindre de ses mouvements le faisant tousser, et se figea en se concentrant sur son ouïe. Rien. Pas âme qui vive aux alentours, sinon Izlaya, tous ses sens le confirmaient. C'était inquiétant, même la nature tout autour semblait être terrifiée. Silencieuse. Quelque chose n'allait pas. Il se redressa, encore dans son déguisement, et aperçut alors quatre autres silhouettes qui apparaissaient à sa suite. Méfiant, il prit sa baguette magique et commença à avancer vers la plus proche. La pénombre était tellement dérangeante qu'il n'en distinguait que mal les traits dans ce monde gris et poussiéreux, il ne faisait pas assez sombre pour qu'il puisse se risquer à prendre la vision de son Animae. Il était sur ses gardes, mais voulait s'assurer que personne n'était blessé... tout ce que ses six sens lui disaient était que les silhouettes étaient humaines. C'était déjà un bon point.



Dernière édition par Alan Desoya le Mer 16 Nov - 21:09:20, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyMar 15 Nov - 14:04:25

La soirée battait de son plein grès au Magic Night Club de l'UMA, après s'être fait engueuler pour de simple fausses flammes, Silver avait enlever la partie haute de son déguisement. Laissant ainsi son identité sous les projecteurs, certain invité étaient ensuite venu lui demander un autographe,ou même des photos, alors que ce-dernier se désaltérait avec un bon cocktail et quelques verres de Whisky.
Alors qu'il avait enfin un peu de temps à lui, il décida d'aller dans les vestiaires afin de prendre une bonne douche avant d'enfiler une tenue beaucoup plus confortable que son déguisement de Magyar mais aussi beaucoup plus élégante.

Sur le chemin qui le conduisit au vestiaire, il aperçu sortant de la boîte la célèbre Ophélia Benson, accompagnée d'une petite fille,
sur le coup il se demanda ce qu'elle pouvait bien faire ici, mais après quelques secondes de perplexité il se dit qu'un invité n'avait probablement pas eut d'autre choix que de l'amener avec lui.
Il prit ensuite sa douche assez rapidement, se sécha puis enfila le costume qu'il avait soigneusement emporté dans son sac à dos.
Il laça ses chaussures.
Il décida de laisser toutes ses affaires ici, il les récupèrerait lorsqu'il quitterait la soirée.
Ainsi il retourna dans la salle et s'approcha du buffet, car il avait un petit creux mais lorsqu'il toucha un objet, il sentit immédiatement le sol se dérober sous ses pieds et une drôle de sensation qui ne lui était pas inconnu l'envahit, un portoloin ....


-Qu'est ce qu'ils foutent à mettre des portoloins dans cette salle, ce n'est pas digne de nos Aurors ! J'ai un mauvais pressentiment...

Alors qu'il tournoyait à une vitesse prodigieuse, il essayait tant bien que mal de ne pas vomir ce qu'il avait bu durant la soirée, puis en quelques secondes il s'écrasa sur le sol. C'était fou comme les voyages par portoloin étaient paraissaient extrêmement long alors qu'en réalité ils duraient que quelques secondes.

Il avait atterrit dans ce qu'il semblait être une pièce d'une vieille bâtisse, l'atmosphère n'y était pas rassurante. L'homme essaya de se relever, il se frotta les jambes les épaules et les bras avant de regarder avec plus d'attention son beau costume, celui-ci ne semblait pas déchiré, mais Silver pouvait s’imaginer qu'il était dans un bien triste état de propreté, vue la quantité de poussières, qu'il y avait dans la pièce.
Il se demanda pourquoi il était soudainement apparu,il pensa à une farce des même personne que pour l'épouvantard, mais personne n'aurait idée de transporter quelqu'un dans un endroit si sinistre.
Il tenta d'apercevoir quelques choses autour de lui , mais l'obscurité l'empêchait d'y voir clair, était-il tout seul ? Il devait garder son calme et réfléchir à un moyen efficace de sortir de ce trou à rat !

Alors qu'il était en période "méditation", il entendit soudain un bruit, des pas, puis des murmures, Avec le nombres de vif d'or qu'il avait entendu,vue et attraper , son ouï ne pouvait se tromper,il en conclu qu'il n'était donc pas seul, la question était... Qui était là ?
Il se mit donc en marche baguette en main dans la direction d'où venait les bruits, et après quelques pas il pu distinguer la silhouette d'un homme, il semblait regarder dans une autre direction, puis en s'approchant d'avantage il remarqua que trois autres silhouettes se déplaçaient, celle qu'il rencontra en premier était en réalité un jeune homme qu'il avait aperçu lors de la fêtes tout à l'heure. Lorsqu'il fut à sa hauteur, il essaya de l'effrayer le moins possible, il murmura alors:


-N'est crainte jeune garçon, je ne suis pas ton ennemi, au contraire, il semblerait que l'on soit tombé tout les deux dans le même piège, portoloin n'est ce pas ?

Puis il détourna son regard vers les autres silhouettes qui avançaient, prêt à intervenir avec sa baguette en cas de nécessité, chose rassurante, elle semblait humaine elles aussi, peut-être était ce d'autre personne dans le même cas, mais valait mieux rester prudent.




Spoiler:


Dernière édition par Silver O'Connor le Mar 15 Nov - 16:08:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyMar 15 Nov - 16:25:27

À cette heure-ci, chez M'man, on devait en être au dessert, sur fond de hurlements surexcités de la part des mômes couchés trop tard, et des beaux-frères à moitié torchés analysant finement la politique nationale et internationale. Jared n'avait jamais su dire qui, de ses beaux-frères ou de sa horde de neveux et nièces, l'exaspérait le plus. Les mioches avaient l'excuse d'être petits, mais ils avaient aussi la voix stridente et pleuraient comme des veaux pour un oui ou pour un non. Chacun de ses beaux-frères était con comme un panier, et leurs prises de bec à fond polémique étaient, ni plus ni moins, une incitation au suicide collectif. Les repas de famille constituaient, pour Jared, une véritable épreuve – malgré l'amour sincère qu'il portait aux siens ; lorsqu'ils étaient rassemblés, ils devenaient insupportables. Ses deux soeurs comparaient gravement les coliques et les maux de dents de leurs portées ; les gamins se couraient après en bousculant les chaises, et les parents Grant ne cessaient de s'envoyer des fions que pour essayer de convaincre leur fils unique de se marier au plus vite. Ambiance déprimante, qui rendait la soirée de l'UMA presque amusante – presque, car assurer la sécurité dans cet endroit bondé relevait du tour de force. Mais en pensant à tout ce à quoi il avait échappé, Jared était limite content d'être là, en tenue de Dracula, du maquillage plein la poire, à faire la navette entre ses gars disséminés dans la salle. Il se faufilait parmi les invités, très à l'aise, saluait d'un ton affable tous les pékins qu'il croisait, offrait galamment à boire à la grosse épouse du Directeur des Transports Magiques, en baisant sa main boudinée au passage ; en bref, il jouait au gentleman, un rôle que sa naissance dans un milieu ouvrier lui avait longtemps interdit, malgré l'élégance qu'il prenait soin de cultiver. Une vague honte de ses origines prolétariennes l'avait toujours poussé à raffiner ses manières, de sorte que désormais, il rendait des points aux rejetons des familles les plus cossues. Ses déplacements dans la salle pleine à craquer semblaient n'obéir à aucune logique, mais un regard attentif aurait remarqué qu'il interrogeait régulièrement d'autres invités, d'un simple signe de tête : Alors, tout va bien ? Les personnes consultées répondaient tout aussi discrètement, sans interrompre leurs conversations, et Grant partait draguer ailleurs. De temps à autre, il croisait, comme par hasard, Natalee Shevelin, et tous deux échangeaient un regard : OK. Tout marchait magnifiquement, on se serait cru dans le dernier épisode de James Bond.

Après plus de deux heures de ce petit ballet, cependant, le temps commençait à paraître long. Crevant de chaud sous son déguisement, Jared ralentit quelque peu ses déplacements ; il s'attardait davantage avec l'un ou l'autre pour échanger quelques mots, rire aux bons mots des huiles du Ministère, et boire un verre – de la limonade, depuis le début de la soirée, tu parles d'un pensum... La consommation effrénée de ce breuvage enfantin ayant des effets diurétiques bien connus, il arriva un moment où l'Auror dut s'arracher à la douce compagnie de la femme du directeur des Transports Magiques – à croire qu'elle lui courait après – qui lui racontait il ne savait quoi...


-Ah, la Finlande... un pays ma-gni-fique ! Ernest et moi-même avons visité l'une des dernières réserves de dragons d'Europe... Vraiment, je vous conseille d'y aller, Mr Grant.
-Je l'espère bien, chère Madame,
répondit Jared un peu au hasard en cherchant un moyen d'échapper à la vieille buse. Veuillez me pardonner, mais je dois m'absenter...

... ou je vais me pisser au froc, très chère. La vieille dame lui permit de s'éclipser en lui faisant promettre de revenir la voir au cours de la soirée, et il put se frayer un chemin jusqu'aux toilettes, où le silence relatif lui sembla paradisiaque. Il s'en fallait pourtant de beaucoup que cet endroit soit un paradis... Les invités avaient déposé sur le rebord du lavabo toute une série de détritus – verres vides, mégots, épluchures de cacahuètes... Parmi tout ce fatras, un minuscule objet attira le regard de Jared, alors qu'il achevait de se laver les mains. Une minuscule faux, parfaitement imitée, bien affûtée de toute évidence, à demi-cachée sous d'autres trucs... L'Ecossais n'avait pas encore vu ce genre de petites décorations, et il songea que l'un de ses neveux, aux instincts destructeurs particulièrement développés, adorerait saccager les plantes de sa mère avec cette faux miniature si facile à cacher. Lorsqu'on peut aider les bambins à rendre leurs parents chèvres, pourquoi se priver ? Le bon oncle Jared s'empara donc de l'objet, avec l'intention de le remettre dès que possible au petit Harry – ouais, il était né juste après la bataille de Poudlard...
Mais le contact avec la faux déclencha un curieux phénomène, que Grant identifia bien vite. Un portoloin ! Cette saloperie de faux était un portoloin... Ballotté par le voyage, il ne put même pas tirer sa baguette magique ; les doigts scellés à la minuscule faux, il ferma les yeux pour échapper à la nausée, et ne les rouvrit qu'en se sentant violemment précipité sur le sol. La faux tomba sur la pierre froide avec un bruit métallique, et l'Auror, sans perdre un instant, sauta sur ses pieds, en dégainant sa baguette d'un mouvement fluide.
Où était-il arrivé ? La pénombre ne lui permettait pas de reconnaître l'endroit – si toutefois il l'avait déjà vu – mais il identifia l'odeur caractéristique d'une vieille église. Un mélange de poussière, d'encens et de cire fondue. Les mâchoires serrées, il s'avança de quelques pas vers les torches faiblardes qui éclairaient le lieu. Cet endroit, quel qu'il fût, lui causait un sentiment de profond malaise... Quelque chose de pas catholique se tramait dans ce monastère.
Des ombres se mouvaient dans l'obscurité. Amis ou ennemis ? Jared s'approcha en silence, prêt à attaquer au moindre mouvement suspect ; il ne se détendit même pas en reconnaissant des invités de la soirée Halloween. Au contraire, il trouvait la situation de plus en plus malsaine.
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  • Lavande Brown
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyMar 15 Nov - 17:04:51

[Hj : Ouaip on sera six et pas cinq au final na, non mais c’est vrai quoi une équipe d’aventuriers sans quelqu’un pour tout faire foirer c’est pas une équipe digne de ce nom m** alors !]

Halloween c’est cool. Exposer ses peurs les plus primitives une fois par an, c’est une bonne façon de garder ces mêmes peurs à distance le reste de l’année. De la même façon qu’au Moyen-Age, le carnaval inversait les rôles dans la société un jour par an pour mieux justifier une société extrêmement hiérarchique et oppressive le reste du temps ; de nos jours, sorciers et Moldus jouent à s’effrayer volontairement le 31 octobre pour mieux oublier les horreurs incontrôlables de ce monde les 364 (ou 365 les années bisextiles) autres jours de l’année. Aussi, chacun se donne un mal fou à réussir le costume le plus terrifiant, de manière à impressionner ces petits camarades. Cependant les déguisements ont souvent des inconvénients auxquels on ne pense pas forcément au moment de les enfiler. De la même façon que toute fille qui a déjà mis des talons pour aller en soirée -parce que ça fait plus féminin, qu’on est plus jolie, que c’est la classe et j’en passe et des meilleures- sait que danser avec ces engins de torture aux pieds toute la nuit relève de l’exploit, toute personne qui se maquille pour Halloween sait que le maquillage ça limite quand même vachement le contact humain. Or, il arrive un moment où quand on se balade au bras de son petit ami -qui, pour ne rien arranger, est à croquer avec sa petite barbichette love- l’absence de contact humain et, en particulier, l’impossibilité à s’embrasser devient vraiment mais alors VRAIMENT ennuyante pour rester polis. Il n’y a alors pas vingt mille solutions : il faut aller se démaquiller. Et pour se démaquiller, où faut-il aller ? Je suis … une pièce installée dans la plupart des maisons occidentales depuis le milieu du XIXe siècle, servant à faire ses ablutions, où l’on se rend habituellement seul, je suis … les toilettes ! Bravo vous avez gagné l’encyclopédie illustrée Larousse des différentes variétés du chou-fleur en Europe orientale, on vous félicite ! cheers

-Mon amour, je te laisse un moment, je vais me délester des dix kilos de peinture que j’ai sur le visage et je reviens, déclara donc à Kael une Lavande passablement frustrée et plutôt énervée contre sa petite personne de n’avoir pas anticipé les inconvénients de son maquillage de Bloody Mary.

Et, sur ces paroles d’un romantisme émouvant, elle prit la direction des toilettes pour femme, saluant au passage d’un signe de la main Hermione et Ron en plein slow, ou du moins en pleine tentative de slow, le rouquin ayant un mal fou à savoir comment utiliser simultanément ses pieds pour bouger et ses mains pour enlacer sa partenaire, ce qui avait l’air d’amuser grandement sa compagne. Une fois arrivée dans les toilettes, elle regretta de ne pas connaître de sorts rendant les démaquillages plus rapides et dut se résoudre à se mettre au boulot façon moldue. Au bout de quinze minutes le gros du travail était fait, elle avait enlevé toute la partie basse du visage (sourire de l’ange et larmes de sang) mais il lui restait encore à se nettoyer les yeux de la tonne de khôl qu’elle y avait appliquée et à enlever le fond de teint restant sur le haut du visage. Elle était donc sur le point de s’y atteler lorsqu’une décoration particulière attira son attention. C’était une mini-faux accrochée au-dessus d’un des miroirs et elle était d’un réalisme incroyable, on aurait presque pu se couper avec. Le plus étonnant c’était qu’elle détonnait avec les citrouilles qui dominaient dans le reste de la pièce. Intriguée, l’étudiante approcha sa main de l’objet selon cette idée stupide que nous avons tous « Si je ne comprends pas un truc, il faut le prendre dans ma main, comme ça je le comprendrais tout de suite mieux jsuibet ». Et bien j’espère que l’exemple des mésaventures à venir de notre Cruche préférée servira au moins à vous empêcher de faire la même erreur qu’elle la prochaine fois que vous serez confrontés à une situation comparable.


-Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!

Ne sentant plus le carrelage sous ses pieds, Lavande poussa un cri strident, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. En même temps, pour sa défense, nous rappellerons au lecteur et à la lectrice (ouais zavez jamais entendu parler de l'égalité des sexes ou quoi ! na) bienveillants qu’elle n’avait jamais utilisé de Portoloin de sa vie. Elle ne mit cependant pas très longtemps à comprendre ce qui venait de lui arriver lorsqu’elle finit par atterrir et ouvrit les yeux –oui elle les avait fermés par réflexe pendant le voyage, mais je suis sûre que vous auriez fait pareil alors pas de jugement je vous prie. Ne sachant pas où elle était, elle sortit immédiatement sa baguette de sa manche et lança un Lumos droit devant elle. Elle n’était plus dans les toilettes ça au moins c’était une certitude, même si l’odeur était à peu près aussi agréable. Si elle avait dû deviner, elle aurait penché pour une odeur de moisissure mais elle n’en était pas sûre à 100%. La seule chose dont elle était sûre c’est qu’elle n’aimait pas du tout la tournure que venait de prendre les événements. Déjà l’épouvantard en début de soirée, elle s’en serait passée, mais là ça devenait vraiment trop. Elle allait en toucher un mot à Kael une fois qu’elle le reverrait, le BDE avait clairement dépassé les bornes là : on ne transportait pas les gens comme ça sans leur accord ! Une personne avec un cœur fragile aurait très bien pu en faire une crise cardiaque et même une personne normale pouvait parfaitement se taper des frayeurs monstres je sais pas moi ... en trébuchant sur un objet non-identifié et en tombant à la renverse !

-Ahhh !

Surprise par la chute qui venait s'associer au voyage en Portoloin à peine terminé, Lav’ poussa un cri avant de se rendre compte qu’elle s’était juste pris les pieds dans un pavé légèrement décollé. Voilà qui en disait long sur l’état de décrépitude de l’endroit où elle se trouvait. D’ailleurs où se trouvait-elle ? Parce que savoir que ça sentait le moisi et que le sol était à refaire c’était un peu juste comme infos, elle se remit donc debout et se dirigea vers l’endroit où des gens semblaient bouger. Baguette pointée devant elle pour illuminer le chemin, elle remarqua cinq silhouettes à forme humaine et en reconnut une immédiatement : Alan ! Maintenant qu’elle savait que c’était lui, elle reconnaissait ses traits malgré la potion de vieillissement et les autres changements physiques auxquels il s’était adonné. Tout d’abord, elle crut à une mauvaise blague de sa part, mais son visage anxieux lui prouva bien vite qu’il n’en était rien, surtout qu’elle ne voyait pas trop comment il aurait pu placer un Portoloin dans les toilettes des filles, même avec toute la mauvaise volonté du monde. Elle se contenta donc de lui adresser un bien pauvre sourire au vu de la situation dans laquelle ils se trouvaient et de déclarer :

-Faut croire que dès qu’il y a des emmerdes tu es dans l’coin hein ?


Dernière édition par Lavande Brown le Mar 15 Nov - 19:38:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyMar 15 Nov - 18:55:20

La mission avait débutée comme toute mission débute avec Natalee, poisseuse de son état. Mal. L'épouvantard lui avait laissé longtemps un souvenir de honte cuisante, et le magyar à pointes qu'elle avait dû engueuler n'avait pas arrangé son humeur. Mais enfin, Shevelin n'était pas venue là pour se fendre la poire, au contraire de la plupart des sorciers peinturlurés et déguisés dans la salle. Sa mission passait avant son humeur, son ennui, sa mauvaise appréhension et son possible mal de pied à la fin de la soirée.
Elle avait déjà vécu pire. Ce soir, elle était chargée de flâner dans un coin stratégique, d'où elle pouvait, dans un premier temps, apercevoir l'entrée afin de surveiller les arrivants, et évaluer ceux qui passaient par le buffet. Autant dire que c'était l'excuse rêvée pour rester à proximité du dit buffet et de tester à peu près toutes les sucreries qui passaient à portée de main. Collins, son subordonné sobrement déguisé en SS, n'était jamais très loin. Quelques fois, Natalee rapprochait sa ronde du bar, pour communiquer avec le second chef d'équipe, Jared. Ils n'avaient besoin que d'un regard, que d'un léger signe de tête pour se comprendre, et on repartait dans des directions opposées, comme si l'on ne se connaissait pas.


« Supeerbes tes bottes ! Dis, tu les as achetés où ? »

Entendit-elle à son côté, alors qu'elle s'arrêtait au bar pour se servir un cocktail sans alcool ridiculement nommé « Witch on the beach ». Elle se retourna pour voir une blonde aussi haute qu'elle, aux lèvres pulpeuses, déguisée en Comtesse Bathory pétasse. « Chez ta sœur » , eut instantanément envie de répondre Lee, mais elle se contenta d'un simple sourire, avant d'entretenir tant bien que mal une discussion de fille avec la jeune femme. Celle-ci empestait la vodka pomme à des lieues à la ronde et, si elle ne s'en débarrassait pas, l'auror était certaine qu'elle finirait ronde rien qu'en ayant senti l'haleine de son interlocutrice.
Les yeux partout, elle emmena malgré elle la blonde dans sa tournée d'inspection, jusqu'à ce qu'un type aussi saoul que la vampire vienne les brancher toutes les deux, en parlant sans aucune gêne de plan à trois. Ne pas taper. Ne pas taper, pensa Lee tandis que la nunuche gloussait aux blagues grossières du prénommé Josh. Ce type aurait pu rivaliser en finesse avec Heathcliff, pensa l'auror, en remarquant justement ce dernier à quelques mètres d'elle.


« Bon, vous m'excusez, il faut que je file arranger mon maquillage. »

Lança Natalee en minaudant grossièrement, ce qui sembla profondément réjouir la blonde. On se foutait de sa tronche, et elle était contente. À moins que c'était pour la simple raison qu'elle avait maintenant le lourdaud en sa seule possession... Il faudrait un jour qu'on lui explique le goût qu'ont les pouffes pour les ringards, mais ce n'était pas l'heure de se pencher sur de telles énigmes de la nature. Elle croisa sur son chemin un type déguisé en faucheuse, qui la bouscula un peu rudement, avant de s'arrêter et de s'excuser poliment, pour reprendre finalement sa route avec un sourire. Natalee jeta un regard froid à l'homme, tandis qu'un incontrôlable frisson traversait son échine. Elle le regarda s'éloigner, prise d'un étrange malaise. Devait-elle écouter son instinct qui lui soufflait que cet homme l'avait bousculé sciemment ? Cette idée était pour le moins ridicule. Personne ne savait qu'elle était ici en poste, hormis ses collègues. Néanmoins, l'homme avait quelque chose de profondément malsain. La fillette qui se promenait à ses côtés n'apaisait pas la méfiance de la louve. Elle ne savait s'expliquer son ressenti, mais elle avait néanmoins conscience qu'il ne la trompait quasiment jamais. Être lycane n'avait pas que des inconvénients. On avait une intuition plus développée, en plus des autres sens mieux affûtés que ceux d'un simple sorcier.
Tout en envoyant balader un type qui lui proposait de danser, Natalee observa du coin de l'oeil les faits et gestes de la faucheuse, sans remarquer la moindre anomalie dans son comportement. Peut-être se faisait-elle seulement des idées... Elle se sentait incroyablement nerveuse depuis le début de la soirée, sans aucune raison.
Ophelia passa près d'elle à ce moment et lui adressa un clin d'oeil accompagné de son plus beau sourire, et Natalee reprit sa tournée, non sans avoir constaté que Collins avait été faire la causette avec la faucheuse. C'était le plus jeune de l'équipe, mais il avait un bon instinct et de l'enthousiasme à revendre. Même s'il était tête en l'air, il s'appliquait dans les missions qu'on lui donnait avec un sérieux et une responsabilité exemplaires. Tout en devisant joyeusement avec l'homme, il avait trouvé le moyen de lui faire retirer son masque, et riait à présent comme un fanfaron. C'était un bon petit, il faudrait qu'elle pense à faire un rapport élogieux sur lui, un de ces quatre.

La routine continua pendant une heure, deux heures... On croisait les mêmes visages, on se faisait toujours les mêmes signes. Puis, finalement, l'un des visages vint à manquer. Ophelia, que Natalee avait vu passer un peu plus tôt avec la fillette de Thanatos, n'avait pas refait surface. Un tour de salle, deux tours de salle. Pas d'Ophelia. Sa décision fut prise.
Elle se dirigea vers les vestiaires, prit dans le casier sa jaquette qu'elle avait été y déposer en cours de soirée et la mit sur ses épaules. Un petit bruit retentit près de ses pieds, attirant le regard de la lycane. Une faux miniature, habilement confectionnée, était tombée entre ses bottes. Qu'est-ce que c'était que ce truc ? Avait-on fouillé dans son casier ? L'auror jeta un regard aux alentours, puis ramassa du bout des doigts le drôle d'objet. À peine eut-elle le temps de se redresser qu'elle se sentit aspirée, avec cette sensation familière de crochetage au nombril. Portoloin, constata-t-elle, trop tard, elle qu'elle sentait ses pieds quitter le sol et qu'elle voyait le décor tournoyer puis disparaître au profit d'un autre, bien étrange. Avant même qu'elle n'ait le temps de se se préparer à la réception, elle tomba lourdement à quatre pattes sur un sol dur et poussiéreux.


« Hoooly shit, fuck me ! »

L'auror se releva prestement et attrapa sa baguette magique qui attendait, coincée dans une de ses jarretelles. Elle jeta un regard rapide aux alentours. Impossible de reconnaître l'endroit malgré la qualité de sa vision dans la pénombre, mais elle était certaine que ce n'était définitivement pas un quelconque bâtiment de l'UMA. Il y avait toute une petite troupe à quelques pas d'elle et, parce qu'un auror en cache souvent un autre, mesdames et messieurs, Jared Grant était tombé dans la même merde et se tenait là, baguette en main. Compte tenu de la jeunesse des autres sorciers, si on excluait un type dont le visage lui rappelait quelque chose, elle était rassurée de savoir son partenaire de toujours à ses côtés. Elle s'approcha à pas rapides et souples de son collègue et détailla l'assemblée.

« Bon, y a Potter, on va donc en toute logique avoir des emmerdes. Je sens que ça va me plaire... »

Ce qui ne la rassurait pas, c'était qu'il n'y avait toujours pas d'Ophelia. Étant donné qu'elle ne semblait être nul part au Magic Night Club, elle se serait attendue à la voir parmi ces visages inconnus. Et non. L'angoisse.

« Revelio ! »

Entonna-t-elle d'une voix grave. Un jet de lumière blanche s'échappa de sa baguette magique et s'écrasa droit sur l'épaisse porte d'entrée, révélant un scellé magique. Impossible de sortir de cet endroit sans se battre contre un sortilège qui semblait particulièrement puissant. Natalee adressa un regard éloquent à Jared.

« Salut les enfants... Sortez tous vos baguettes si ce n'est pas déjà fait. Cette petite excursion surprise n'était pas prévue par le BDE de l'université et cela signifie que nous sommes tous potentiellement en danger. Rassurez-vous, vous avez deux aurors avec vous. On ne sait cependant pas plus que vous ce qu'il se trame, donc soyez gentils et restez prudents. »

Natalee s'approcha de Jared et se pencha à son oreille.

« J'ai perdu Ophelia de vue. Je m'apprêtais justement à la chercher dehors quand j'ai été transportée ici. J'espère que ce n'est pas lié... On fait quoi avec les gosses ? On devrait fouiller les lieux mais on ne peut pas les laisser en arrière sans surveillance... »

[HJ : J'estime que tout le monde est arrivé dans mon rp, ainsi les nouveaux venus pourront commencer à prendre quelques initiatives ! Respectez les tours de jeu et ne faites pas trop de conneries n'hésitez pas à prendre des initiatives dans vos prochains posts !]
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyMar 15 Nov - 21:38:13

Harry curieux de nature et ennuyé présentement par la fête qui battait son plein, sans doute un peu intimidé aussi préféra se tourner vers le décor. Ce dernier était vraiment choisi, il fallait en convenir. Voulant découvrir en quelle matière était fait un objet qu'il n'avait même pas pu identifier encore le sorcier sentit soudain une sensation désagréable et familière à la fois: un portoloin. Le Survivant atterrit donc brutalement dans un genre d'endroit sombre.

*Encore! ça devient lassant. C'est quoi cette fois, un autre cimetière avec un autre Voldemort?*

Au début le brun pensa à cette idée avec un sourire sarcastique, il se redressa lentement et s'époussiéta tout en se redressant, évaluant la situation de son mieux. 5 ou 6 personnes se retrouvèrent donc dans un lieu sombre et somme toute Halloweenesque. Il devina alors rapidement que ce n'était pas une blague, tout comme il ne s'agissait pas d'un cimetière. Silencieux le brun tira sa baguette et tourna la tête, résistant à l'envie de lancer un Lumos pour ne pas se faire repérer. Au final les personnes présentes en ce lieu étaient des gens du bal... Et il y avait deux aurors, celui du buffet et Natalee qui prit rapidement et naturellement le commandement.

Mis à part eux deux il y avait Lavande, pas très discrète certes mais dont les capacités étaient tout de même bien présentes, il suffisait de penser à l'armée de Dumbledore; l'étudiant dénommé Alan que Harry ne connaissait que de nom et l'homme qui était déguisé en mayar, celui là même qui l'avait amusé sur le coup mais dont il s'était méfié lorsqu'il avait eu l'idée saugrenue de jeter des flammes. Le jeune homme salua Natalee d'un hochement de tête et répondit à son propre "salut" un peu spécial.

-Je suis assez d'accord, le problème c'est que c'est de famille et que moi, je dois me coltiner ce nom pour toujours.

Car oui "Là où il y a des ennuis il y a Potter" ou Là où il y a Potter il va y avoir des ennuis" s'appliquait aussi à James qui avait eu l'idée de devenir le père du seul gamin d'Angleterre qui pouvait en finir avec Voldemort, qui avait eu un traître comme ami et dont les bêtises à l'école n'étaient plus à conter. Enfin la différence résidait dans le fait qu'à Poudlard ou en tant qu'étudiant c'était le paternel qui cherchait les ennuis, pour Harry ils se contentaient de venir à lui, comme quoi ça s'empirait avec les générations.

*Je n'aurai pas de gosses, je ne peux pas décemment infliger ça à un gamin... Enfin résolution à prendre si je survis parce que là, si ce n'est pas une blague ça peut être compromis. Qu'est-ce que c'est que ce bordel encore?!*

Lavande parlait à Alan et un homme se trouvait avec eux, le mayar à pointes sans son déguisement à vrai dire. Dommage qu'il ait eu l'idée de lancer ces fausses flammes qui auraient pu blesser des gens à cause de la panique, son costume était génial. Surpris de penser à ça en cet instant et heureusement ramené sur la bonne voie par Natalee, le brun hocha la tête. Sa manière de parler ne le vexait pas, au contraire ça lui plaisait même, elle était calme mais ferme également; presque détendant même avec sa façon de les appeler "les enfants". il se dégageait d'elle une grande force ainsi qu'une logique à toute épreuve ce qui faisait que Harry la respectait beaucoup. Ses ordres lui semblant justifiés le jeune sorcier se débarrassa des colliers qui enserraient son cou façon terreur des quartiers sauf celui en cuir qui épousait les formes de ce dernier, n'arrivant pas à s'en débarrasser, il enleva aussi ses bracelets mais pas de son manteau noir qui en fait devenait l'objet parfait pour se fondre dans le décor.

Natalee chuchota quelque chose à l'Auror tandis que respectant ses consignes le brun se contenta de bien explorer avec les yeux, il découvrit que l'on pouvait apparemment sortir ou s'engouffrer dans un couloir sombre. Il chuchota alors au groupe, sans distinction de personnes pour que tout le monde soit à égalité dans les confidences.

-On dirait qu'il y a une sortie par là-bas mais je pense... Que ce serait trop facile, ce doit être un piège encore pire que celui qui se cache dans ces couloirs, si toutefois il s'agit bien de ça.

Harry frissonna, malgré son expérience des combats il n'était pas rassuré et c'était normal. Le brun se replongea volontairement deux ans en arrière pendant sa cavale pour être plus efficace, plus concentré, plus attentif. C'était douloureux, surtout s'il pensait au cimetière en 4 ème année sans le faire exprès mais nécessaire toutefois. Le jeune sorcier avait tout juste commencé l'exploration, il avait dit une chose paraissant évidente mais il fallait bien commencer par quelque chose non?
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptySam 19 Nov - 6:26:48

[HJ : Pardon pour ce si grand retard, je ne saurais dire à quel point ça me gêne! Sinon, j'ai essayé d'oser un peu, sans vraiment agir, je propose seulement et je laisse aux autres le soin de se lancer ^-^ Donc si j'en ai trop fait, veuillez m'excuser et je modifierai Razz]


Putain de sainte Morgane La Fey de satanée sirène de citrouille parlante de merdouille, QU'EST-CE QUI S'ÉTAIT PRODUIT À L'INSTANT?!? Iz était sur le point de commander un "Wizarding blueberry" quand Alan l'avait stoppée alors qu'elle avait faillit se couper sur une toute petite faux, là, sur le bar. Il avait ensuite dit un truc, mais en fait elle ne s'en rappelait même plus car une seule chose l'avait marquée: Il était disparu! Pouf, comme ça, il avait été transporté ailleurs! Ça n'était très certainement pas la transplanation, le CRAC distinctif n'y était pas. Iz était restée là, hébétée, se demandant ce qui avait bien pu se passer, son cerveau s'activant à toute allure.

Un homme complètement saoul vint l'aborder grossièrement, mais le regard qu'elle lui jeta lui fit renoncer toute insistance. On ne dérange pas une Cummings au cerveau bouillant etl a frustration de ne pas trouver de réponse adéquate plongeait la jeune femme dans un tourbillon d'incertitudes et d'inconnu.Et soudain, sans crier gare, l'illumination. Un portoloin! La petite faux était certainement un portoloin! Mais vers où il menait et dans quel but étaient des questions qui restaient sans réponses. Des questions qui obsédaient Izlaya à tel point qu'elle se savait capable d'une stupidité. Une stupidité dans le genre de chercher pour un autre portoloin, au lieu d'alerter les aurors. Dans le genre d'agir instinctivement en oubliant sa raison, qui lui était pourtant si précieuse habituellement. Une stupidité qui la pousserait a fouiller toute la fête. Tous des actes imbéciles, qu'elle fit au final.

Elle parcouru tout le bar, non sans s'attirer les regards interloqués de ses occupants, avait parcouru Les toilettes des femmes et même celle des hommes, sans succès. Arrivée au buffet, elle n'espérait même plus en trouver une, mais le contraire s'offrit à elle. Trop tard, Harry était tombé sur un des portoloin/faux et disparaissait avec elle. Fait chier. Elle parcouru ensuite tout le buffet en quête d'un objet jumeau à celui d'Harry, mais rien, rien du tout. La jeune femme perdait lentement espoir, mais se dit sans se faire d'illusion qu'elle pourrait regarder dans les vestiaires et sinon, alerter les aurors. Iz n'était pas à vouloir "faire partie de la fête" mais quelque chose l'inquiétait tant qu'elle voulait s'assurer d'elle-même que ça n'était qu'un vilain jeu du BDE, chose dont elle tentait elle-même de se convaincre. Ça n'était facile, si on se fiait au fait qu'autour d'elle, l'étudiante ressentait un danger palpable.

Bref, c'est en courant – merci seigneur qu'elle ait opté pour des spartanes plutôt que des talons – qu'Izlaya se fraya un chemin à travers la foule vers les vestiaires, presque vides. Elle farfouilla frénétiquement, mais perdait chaque fois un peu plus de ses illusions et se disait qu'Alan et Harry devraient s'en sortir seuls au final. Était-ce là la fin de toutes ses chances de satisfaire ses instincts, qui lui sommaient de s'y rendre? Sûrement. Et c'est dans cet état d'esprit qu'elle arriva à son propre vestiaire, vaincue.

Oh, my, god! Il y en avait une! Bizarre comme celle d'Alan avant qu'il ne l'ait touchée. Le choix s'offrait maintenant à elle. La prendre en mains et risquer de subir d'innombrables dangers ou rester et alerter les auror? La stupidité ou la raison? L'ancienne membre de l'ordre inspira profondément et toucha l'objet en retenant sa respiration.

* Je suis stupide. Excuse-moi Az, mais tu sais que je suis profondément et inextricablement stupide.*

C'était bien plus que se jeter dans la gueule du loup, c'était littéralement s'assaisonner au préalable. Dans un tourbillon qui laissait une très mauvaise sensation, Iz se maudit, mais sentit aussi qu'elle avait peut-être fait le bon choix. La petite faux dans ses mains et le fourreau de baguette sur sa cuisse gauche lui semblaient lourds, mais elle était prête à affronter ce qui suivrait.

- Ouch, merde.

Aterrissage rude. Couchée, les yeux rivés sur le plafond, Iz reprit lentement contenance. Bon, le plafond était bien joli, mais à le regarder, il n'était de 1: clairement pas magique et de 2: dans un style architecturale propres aux bâtiments catholiques. L'Anglaise le savait tout simplement car son père était fan d'Architecture et lui avait fait visiter au moins une cinquantaine de bâtisses du genre, en lui expliquant clairement comment reconnaitre le style gothique qui saillait si bien aux églises et aux monastères. Elle se redressa d'un bond, l'adrénaline faisant son boulot et observa autour d'elle. Sept?!? Ils étaient sept?!? C'était inattendu, totalement. Bien sûr il y avait Alan et Harry, mais aussi une certaine Lavande, qu'elle connaissait peu, un célèbre joueur de Quid, dont elle se souvenait à peine, Natalee Shevelin, une auror dont elle avait pu faire la connaissance à l'ordre et avec qui elle s'était très bien entendu et en dernier, un homme qu'elle ne connaissait ni d'Adam, ni d'Ève. D'un pas aussi assuré que le voyage en portoloin lui permettait, elle s'avança vers le groupe.

- Vous allez tous bien? Je suis Izlaya cummings, pour ceux qui ne me connaissent pas. Quelqu'un sait où on est précisément?

Elle lança un regard à Alan qui voulait clairement dire : "Je suis heureuse de te voir en un seul morceau". Le fait était que c'était pour s'assurer de cela que la jeune femme avait prit la lourde décision de les suivre. Au moins, Nat' et l'autre homme, qui avait des airs d'auror, étaient là, ça ne pouvait que mieux augurer, avec Iz en plus qui fut un membre de l'ordre assez impliqué et Harry, qui aux dernières nouvelles, était plein de courage.

- Shevelin. Elle lui fit un signe de tête. Heureuse que vous soyez là, surtout en ces circonstances.

Izlaya ne voulait pas paraitre impolie, mais elle avait, au fil du temps, et à force d'être celle qu'on envoyait faire toutes les missions impliquant de filer un mangemort, développé le réflexe de toujours chercher des indices, aussi minimes soient-ils.

- Je m'excuse si je m'éloigne un peu, je continuerai de vous écouter, mais mes habitudes obligent, j'aimerais regarder un peu la pièce.

Elle détacha ses elles et les jeta par terre, peu pratique. La jeune femme, ayant été entraînée par le deuxième Fol'oeil du bureau des aurors, Griffin Irons, sortit sa baguette de son fourreau de cuisse et brûla lesdites ailes rapidement, les éteignant d'un aguamenti. Ne jamais laisser de traces. Ensuite de quoi l'universitaire se mit à parcourir la pièce de fond en comble, sa baguette en mode lumos.

- Salut les enfants... Sortez tous vos baguettes si ce n'est pas déjà fait. Cette petite excursion surprise n'était pas prévue par le BDE de l'université et cela signifie que nous sommes tous potentiellement en danger. Rassurez-vous, vous avez deux aurors avec vous. On ne sait cependant pas plus que vous ce qu'il se trame, donc soyez gentils et restez prudents. discouru l'auror avant de murmurer à ce qui semblait être son collègue.
* redit "enfants" en m'incluant et je jure solennellement que je te botte le cul. Je t'aime bien, mais y'A des foutues limites. * Pensa-t-elle, en serrant les dents, dos au groupe.

Non seulement l'odeur de poussière était horrible, mais il fallait qu'on la traite comme un bébé. C'était le bouquet, bordel. Prenant une grande inspiration - s'étouffant un peu au passage par la poussière - elle termina ses recherches de la pièce quasi vide et revint vers tous les "protagonistes" de quelque chose de sordide, assurément.

- On dirait qu'il y a une sortie par là-bas mais je pense... Que ce serait trop facile, ce doit être un piège encore pire que celui qui se cache dans ces couloirs, si toutefois il s'agit bien de ça.

Bon, Potter était peut-être courageux, gentil, et très TRÈS gryffondor, mais il n'était pas le plus optimiste, pour sûr. Izlaya décida de, dirons-nous, remonter le moral des gens autour, qui semblait prêt à s'écrouler, à force. D'un toussotement, elle attira l'attention de tous, et prit une inspiration malgré l'odeur âcre de l'abandon qui se sentait dans la pièce.

- Bon hé bien... comme je vous ai dit, j'ai fait le tour de la pièce et je crois savoir où nous sommes, à peu près. Ce serait quelque chose comme un monastère. elle tendit une bible poussiéreuse et décrépite à Natalee. Cette bible est écrite en vieil en anglais et derrière la couverture est inscrit : "Frère Ulis Monahue". Pour la porte, comme j'ai étudié intensivement les sortilèges, je pourrais peut-être vérifier, si cela ne dérange pas?

Mais sans avertir, et vu que tout le monde était déjà très loin de la porte, Izlaya éteignit le lumos et lança rapidement un avis contre la porte. Rien. Les oiseaux étaient un peu dans les vapes, et volaient un peu bizarrement à cause du choc, mais rein qui ne les ait blessés. Donc en définitive, cette porte n'était pas ensorcelée pour blesser, mais avait été verrouillée, seulement. Peut-être pour que tous les sorciers de la pièce en sente une magie s'en émaner, et en ait peur... les oiseaux disparurent et Iz reprit un lumos, plus fort cette fois, pour tous les éclairer et s'approcha un peu de la fameuse sortie et tenta de l'ouvrir, clairement verouillée.

- Donc, ça ne semble pas être aussi dangereux que ça, Harry. Ça peut être un collaporta, ou autre chose... Si c'est le premier cas, un alohomora serait assez, dans l'autre cas, si c'est un sort moins puissant, un finite incantatem serait suffisant, sinon, un sortilège plus puissant de déverrouillage dont je ne maitrise pas toutes les subtilités ou, pour faire dans le moins silencieux, un confrigo sur l'un des murs et on aurait la paix...

Elle se sentait bizarre, quoique bien d'étaler ainsi ses connaissances - on est Serdaigle ou on ne l'est pas - mais c'était proposer les solutions, chose logique en cette situation. Izlaya n'était pas du genre à rester derrière bien sagement sous prétexte qu'il y avait un ou deux aurors. Elle valait autant qu'eux pour se sortir des situations épineuses et le savait. On ne devient pas oubliator ou même prof de sortilèges ou de DCFM en claquant des doigts et Iz se préparait à affronter et enseigner depuis son adolescence. Cette nuit, danger ou pas, il n'y aurait rien qui l'empêcherait d'aller jusqu'au bout. Rien. Pas même la peur au creux de son ventre, qui rugissait, suppliant la fuite.
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptySam 19 Nov - 11:35:13

Alors ils étaient sept, à avoir foutu les pieds dans ce foutu merdier. Trois adultes dont Silver et pour le reste des étudiants, dont le célèbre Harry Potter. Silver aurait voulu parler Quidditch avec lui mais le moment aurait été très mal choisit, ils venaient d’atterrir dans un espèce de bâtiment lugubre alors il abstenu.
Il put alors remarquer la femme qui l'avait gentiment engueulé pour avoir cracher de "Fausses Flammes" et un autre homme qu'il avait vu patrouiller dans la soirée, c'est deux là étaient donc des Aurors, Cool leurs chances de sortir d'ici s'améliorer.


- Salut les enfants... Sortez tous vos baguettes si ce n'est pas déjà fait. Cette petite excursion surprise n'était pas prévue par le BDE de l'université et cela signifie que nous sommes tous potentiellement en danger. Rassurez-vous, vous avez deux aurors avec vous. On ne sait cependant pas plus que vous ce qu'il se trame, donc soyez gentils et restez prudents

Tout à fait ma p'tit dame, 35 ans c'est très enfant, il espérait au moins qu'elle ne s'adressait pas à lui en disant ça, mais ne voulant pas remettre l'épisode du Dragon sur le tapis il se tut, après tout c'était pas plus mal si jamais Shevelin venait à apprendre qu'il était le Magyar, il allait encore en prendre plein la figure.Non il ne le dirait qu'en quelqu'un auquel il aurait confiance.

L'ex joueur de Quidditch resta silencieux pendant plusieurs minutes, il essayait d'analyser la situation à sa manière.
Potter sembla remarquer une porte au fond de la pièce et une autre étudiante partit l'explorer d'avantage.
Lorsque cette dernière revint, et dressa un bilan de son analyse.

- Bon hé bien... comme je vous ai dit, j'ai fait le tour de la pièce et je crois savoir où nous sommes, à peu près. Ce serait quelque chose comme un monastère. Cette bible est écrite en vieil en anglais et derrière la couverture est inscrit : "Frère Ulis Monahue". Pour la porte, comme j'ai étudié intensivement les sortilèges, je pourrais peut-être vérifier, si cela ne dérange pas?
Donc, ça ne semble pas être aussi dangereux que ça, Harry. Ça peut être un collaporta, ou autre chose... Si c'est le premier cas, un alohomora serait assez, dans l'autre cas, si c'est un sort moins puissant, un finite incantatem serait suffisant, sinon, un sortilège plus puissant de déverrouillage dont je ne maitrise pas toutes les subtilités ou, pour faire dans le moins silencieux, un confrigo sur l'un des murs et on aurait la paix...


Elle venait d'apporter plusieurs bons élément d’enquêtes, le lieu était le monastère. L'esprit et l'instinct du Quidditcheur sortirent enfin.

-J'aurais été dans l'idée de faire exploser un mur, mais je pense que dans le cas présent ce n'est pas une très bonne idée.Mais veuillez m'excuser, je ne me suis pas présenté, Silver O'Connor enchanté de vous rencontrer.Puis il se tourna vers cette Shevelin .
Madame,Nous devrions pas les considérer comme des enfants, ce sont des adultes maintenant, enfin il se retourna vers les étudiants, et poursuivit: En tout cas ne comptez pas sur moi pour que cela soit le cas.

Il laissa planer quelques secondes, avant de poursuivre:

-Voyez vous, je pense que nous ne sommes pas là par hasard, et je suis certain que vous vous en êtes tous rendu compte.je serai même pas surpris que la disparition de votre patrone Madame Benson est un lien avec ces portoloins et cet endroit malsain.

Et oui un ancien pro sait réfléchir les amis! Les Quidditcheur ne sont pas juste bon pour voler sur un balais magiques.
Pour finir ma propre analyse, je pense que cette jeune fille vient de faire avancer d'un pas ce que l'on peut appeler "enquête". Nous devrions essayer de répondre aux cinq questions"Où,Quand,Qui, Pourquoi, Comment" , ne procédez vous pas comme ça à l'université lorsque vous devez commenter un texte ?
Nous disposons du "Où, du Quand et du Comment" il nous reste à trouver le "Pourquoi et le Qui" avez vous des hypothèses ?


Il écouta attentivement ce que chacun allait dire en mettant son niveau d'analyse optimal au maximum.enfin il proposa une dernière proposition:

-Je peux peut-être vous proposez un champ d'action, tout d'abord essayer de voir avec un sortilège d'apparition si il n'y a pas des indices cachés dans cette pièce, ensuite ouvrir cette porte car ce n'est pas en restant ici qu'on réussira à sortir et ensuite faire des groupes afin de couvrir plus d'espace, et ainsi accélérer nos recherches...

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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptySam 19 Nov - 12:18:17

(Silver : c'était mon tour -_- !)

Alan était de plus en plus sur les nerfs, étrangement. Il eut un pauvre sourire envers sa meilleure amie, sans masquer la moindre goutte de son inquiétude quand à leur présence en ce lieu sombre et inconnu :

- "On dirait bien que cela se confirme en effet... restons prudents, je n'aime vraiment pas cet endroit... cela me transit les os jusqu'à la moelle..."

Puis ils furent rejoints par une auror, la même que celle à qui il avait expliqué avec patience et passion le fonctionnement d'un ordinateur le jour des journées moldues, et un autre, et dès lors il fut beaucoup plus tendu. Il n'aimait pas les aurors. Sauf Ophélia, bien sûr, mais il avait du mal à se sentir à l'aise avec les autres. Ils étaient comme les profs... les représentants de l'autorité. Et un vétéran fraudeur et esprit libre comme lui ne pouvait se sentir bien en leur compagnie, car ils mettaient ainsi à mal ses propres lois éthiques et morales. Il fut surpris et inquiet de trouver Izlaya parmi eux, et lui rendit un regard rassurant, flatté, mais aussi plein de souci pour la demoiselle qu'il commençait sincèrement à compter comme l'une de ses amis. Soupirant, il prit l'antidote à sa potion de vieillissement et enleva toute trace de transformation sur son visage de deux coups de baguette magique pour reprendre son apparence première, ne pouvant hélas changer les vêtements, tout en réfléchissant profondément alors que les uns et les autres exposaient leurs arguments. Et une fois que tout ce petit monde ait fait son petit discours, alors qu'il les observait avec minutie et attention, le jeune homme se releva, et prit alors la parole d'une voix posée, chaleureuse mais tendue :

- "Je rejoins l'avis de Harry sur certains points. Pas que je veuille me lancer dans des dangers inconsidérés, mais il y a des faits qui me troublent et m'empêchent de filer dans la seconde qui suit. Izlaya a sans doute raison, en forçant un peu on peut peut-être se tirer tout simplement, mais... vous ne trouvez pas quelque chose bizarre dans toute cette histoire ?"

Son instinct le mettait aux abois, et le poussait à penser qu'ils ne pouvaient pas se tirer tout simplement. Il marqua une pause tout en balayant du regard la pièce, marchant quelque peu, avant de continuer à raisonner :

- "D'abord, cette histoire de portoloin a un curieux écho avec des rumeurs d'il y a une demi-dizaine d'année lors du tournoi. Mais plus encore, pourquoi cet endroit en particulier ? Pourquoi des gens alphas comme nous ? Je me le demande... on a du soigneusement planifier tout cela, après tout y avait des gens importants à la soirée je crois. Cette histoire de portoloins, ce monastère... cela ne vous dérange pas vous ? J'ai l'impression de me retrouver au coeur d'un RPG traditionnel. Je veux dire... un Maître du jeu sournois qui aurait tout planifié pour nous poser en aventuriers malchanceux avec la loterie des probabilités. On aura probablement des pièges, des ennuis, des opposants mais... je crois sincèrement qu'on a quelque chose à faire ici. Il ne nous a pas mené ici au hasard, j'en suis convaincu. J'imagine bien le genre de malades mentaux géniaux pour planifier un truc pareil. Comme celui qui voulait attaquer le ministère durant la commémoration mais y a renoncé à la dernière minute... mais celui de maintenant, dont je n'ai aucune idée de l'identité, est beaucoup plus rusé et fin. Un peu comme un marionnettiste qui veut se procurer de nouvelles marionnettes pour jouer avec tout en leur tendant une carotte pour qu'elles suivent son jeu. Qui ou qu'est-ce qui est la carotte, cela, je ne sais pas. Mais en tout cas, cela me parait... affreusement logique."

Puis le prof de vol intervint de nouveau, et Alan se glaça littéralement sur place au nom qu'il donna, l'étudiant en médicomagie devenant plus blême qu'un cachet d'aspirine alors que ses doigts se resserraient dangereusement sur la baguette magique et que ses traits faciaux se tirèrent sous l'effet d'une colère tournée contre ce probable inconnu malveillant, et que sa voix prit sans qu'il n'en fit attention une tonalité plus sombre, profonde et grondante, se tournant vers les aurors tout en essayant de garder son calme à peu près intact :

- "C'est vrai que Ophélia manque à l'appel ? Shit ! Si taré il y a derrière tout cela et qu'il lui fait le moindre mal je jure que je vais lui... bref, ne nous emballons pas. Mais je refuse de partir sans avoir une réponse. Je refuse de tourner le dos si quelqu'un de mes... quelqu'un que j'estime beaucoup peut se trouver en danger. Donc peut-être qu'il essaye de nous forcer la main... si réellement otage il y a. Mais le doute n'est pas permit !"

Il avait une dette énorme envers la directrice du bureau des aurors, et future maman, qui était désormais une de ses amies les plus proches et s'était choisie comme "grande soeur" de l'étudiant quelque peu rebelle. Il glissa un moment la main dans une de ses poches pour jeter un oeil au coquillage grec qu'elle lui avait offert durant les vacances, avant de le serrer un peu et de le glisser de nouveau dans sa poche, essayant de clarifier ses pensées, essayant de coopérer un peu même si cela ne lui plaisait pas vraiment :

- "En tout cas mieux vaut pas nous séparer, on sait pas ce qui nous attend devant. Et en aucun cas rester seul. Mais bien entendu je préfère entendre l'avis des spécialistes dans ce genre de situation, je n'ai nulle autorité dans cette affaire, ce n'est que mon modeste avis et vous êtes libres de le contester. Mais... je sens qu'on doit élucider le pourquoi de notre présence ici et le but cherché par un possible marionnettiste."

Il se tourna vers les aurors, les regardant franchement mais avec un regard plus contrôlé et posé, avant de demander :

- "Et vous, qu'en pensez vous de toute cette histoire ?"
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyDim 20 Nov - 20:21:23

[HJ : je ne voudrais pas être rabat-joie, mais les paroles au sujet d'Ophelia étaient prononcées par Natalee à l'oreille de Jared... Lire les dialogues ne suffit pas]


Tout n'était pas perdu : Natalee figurait au nombre des participants à cette excursion improvisée. Jared s'approcha d'elle d'un pas vif, pas mécontent qu'une autre Auror ait eu la même poisse que lui. C'était tout de même une chance qu'elle soit là, et un rapide examen des présents conforta l'Ecossais dans cette idée. Sans ce type approximativement de son âge, on aurait presque pu se croire dans une colonie de vacances... sauf qu'en fait de vacances, cela risquait d'être mouvementé. Bien entendu, l'UMA avait prétendument pris toutes les mesures de sécurité, mais cela n'avait pas empêché des portoloins de fonctionner... Bande de cons. Jared se promit que s'il sortait vivant de ce guêpier, il irait personnellement présenter ses félicitations les plus chaleureuses au responsable de la sécurité... Mais encore fallait-il s'en sortir vivant. Cette petite promenade au clair de lune n'était absolument pas prévue, et il n'y avait pas loin à chercher pour savoir qui l'avait organisée ; tout cela sentait le mage noir à plein nez. Les portoloins en forme de faux, leur disposition aléatoire destinée à toucher des invités au hasard, et le lieu où ils menaient...
Natalee prenait les choses en main, avec sa verve habituelle, et Jared en profita pour examiner les lieux. La porte – le sort lancé par sa collègue venait de le prouver – était magiquement scellée ; face à eux, un couloir s'ouvrait, et les torches qui l'éclairaient le désignaient comme la voie à suivre. Il y eut quelques remous parmi la petite bande, pas franchement contente de s'entendre traiter en gamins, mais on avait un peu autre chose à faire que prêter l'oreille à leurs états d'âme. On en reparlerait plus tard, lorsqu'on serait hors de danger... Allez, Jared était même prêt à offrir sa tournée de diabolo grenadine pour fêter cela.

Son laïus fini, Natalee s'approcha de son collègue, et lui murmura quelques mots à l'oreille. Jared manqua de s'étrangler en l'entendant. Ophelia... était-ce possible ? En y repensant, il ne l'avait pas vue depuis un moment lorsqu'il avait été emporté par le portoloin, mais il avait pensé, naïvement, qu'elle était partie se reposer. Dans son état, cela n'aurait rien eu d'anormal... Mais Natalee la connaissait mieux que lui, et si elle s'inquiétait, elle devait avoir de bonnes raisons. L'Ecossais jura entre ses dents, avant de répondre à mi-voix :


-On les embarque avec nous. Plus on aura de baguettes, mieux ça vaudra.


En prononçant ces mots, il promena un regard impérieux sur l'assemblée, comme pour les avertir qu'il se chargeait de stupéfixer le premier qui moufterait. Pour lui, il était évident que la direction des opérations devait revenir aux personnes les plus qualifiées, à savoir Nat et lui-même.
Une discussion s'engagea entre les présents, ce qui eut le don d'exaspérer Jared. On n'était pas là pour tailler une bavette, bon sang ! Seules les informations essentielles devraient être échangées de vive voix ; pour le reste, les considérations en tout genre ou les politesses, mieux vaudrait attendre de ne plus être en territoire ennemi... L'Auror les écouta néanmoins, légèrement agacé – pour ne pas dire plus – et adressa un regard incrédule à l'homme qui proposait d'abattre un mur. Ben tiens ! Pourquoi pas aussi foutre le feu au pays et s'ouvrir les veines avec les dents ? Les choses étaient pourtant évidentes...


-On ne va rien faire exploser du tout, intervint Jared d'une voix tendue. Ni essayer d'ouvrir la porte. Je vous la fais courte : si on est là, c'est que quelqu'un, je ne sais pas qui mais j'ai des soupçons, c'est que quelqu'un, dis-je, nous y a envoyés. Et ce quelqu'un avait une idée bien précise en tête. Rien n'est dû au hasard. Si la porte est verrouillée et l'entrée du couloir éclairée, le message est simple : il faut emprunter ce putain de couloir. Le jeu de piste, c'est un truc que les criminels adorent, et notre seule chance est d'accepter de jouer le jeu.

Il consulta Natalee du regard, au cas où elle voudrait ajouter quelque chose ; elle lui fit signe de continuer, et il reprit, sur un ton qui n'autorisait guère la contestation :

-Il est hors de question que nous nous séparions. Il y avait sept portoloins, nous devons progresser à sept. le chiffre n'a pas été choisi au hasard par celui qui nous a transportés ici. Quant au sortilège d'apparition, mon cher monsieur, ajouta-t-il à l'adresse de Silver, ma collègue ici présente vient d'en faire usage, et il n'a révélé que le sort sur la porte. Nous ne trouverons rien d'autre ici. Nous allons donc suivre la piste que nous a tracée notre hôte, et voir où elle nous mène.

Il regarda alternativement tous les présents, et termina, en montrant Natalee, puis lui-même :

-Natalee Shevelin, Jared Grant. Nous sommes Aurors, et nous allons faire tout notre possible pour assurer la sécurité de tout le monde. Lorsque nous serons entrés dans le couloir, nous devrons tous être très prudents. Première règle, ne pas se séparer. Deuxième règle, parler le moins possible, et à voix basse. Troisième règle, pas d'initiative personnelle. C'est d'accord ? J'y vais le premier,
conclut-il en s'avançant d'un pas décidé vers le couloir, baguette levée, en marmonnant un Lumos qui ne parvint que difficilement à trouer les ténèbres.
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyMar 22 Nov - 19:11:42

[Hj : Je précise que la fin du post à été rédigée avec l'accord de Natalee, je n'ai rien inventé I love you]

A la vue des six autres personnes présentes, Lavande eut clairement l’impression d’être l’intruse dans toute cette histoire. Les deux Aurors étaient entraînés à faire face à ce genre de situations, Harry … je ne vais même pas vous faire l’affront de décrire sa situation, Alan était un aventurier dans l’âme, Izlaya au vu de son attitude semblait aussi savoir ce qu’elle faisait et enfin le dernier type dont la tête lui revenait vaguement -il devait être célèbre d’une façon ou d’une autre- était un adulte donc il ne serait pas totalement inutile en cas de danger. Et face à cette fine équipe, il y avait sa petite personne dont le dernier exploit remontait à avoir le courage de suivre les cours de l’AD, parce qu’étant donné le résultat de la bataille de Poudlard pour sa pomme -elle avait perdu face à Greyback et aurait fini en chair à pâté ou transformée sans l'arrivée providentielle d'Hermione-, elle ne comptait pas ce moment comme une preuve de son utilité au combat. Bref, en un mot comme en cent, elle était le maillon faible. Cela se confirma d’autant plus lorsque tout le monde se mit à faire des propositions sur la démarche à suivre : ils avaient tous l’air de savoir de quoi ils parlaient, tandis qu’elle peinait à suivre. Je m’explique, elle n’avait aucun mal à comprendre le fait qu’ils avaient été transportés dans ce qui était aux dires d’Izlaya un monastère, mais l’idée qu’un taré psychopathe ait choisi de faire d’eux ses pions dans un jeu de rôle grandeur nature pour reprendre les termes d’Alan la perturbait bien plus. Ce genre de conneries n’avait pas pris fin avec la chute de l’autre sans nez ? Apparemment pas.

Heureusement, la présence des deux Aurors la rassurait grandement. Contrairement aux autres qui semblaient –Harry mis à part, mais Harry était toujours à part na- vexés à un plus ou moins grand degré de se faire appeler « les enfants », elle n’y voyait aucun inconvénient, trouvant même que ça décrivait parfaitement sa posture : une quasi adulte paumée dans un truc qui la dépassait complètement. D’ailleurs, lorsque les discussions sur la marche à suivre furent entamées, elle préféra garder son clapet fermé, laissant aux autres le choix de prendre les décisions importantes. La réaction finale de l’Auror masculin lui confirma qu’elle avait fait le bon choix : ce gars avait une patience toute limitée et les discussions sans fin semblaient peu à son goût. Eh bah dis donc avec un type pareil à la tête du groupe, l’excursion allait être funky ! Enfin, tant que lui et Shevelin si elle avait bien retenu le nom de sa collègue féminine les ramenaient à la maison en un seul morceau, Lavande se contrefichait qu’il ait un caractère de cochon ou bien que son fantasme ce soit les filles en tablier à carreaux ou en tutus à pois verts. Ainsi, elle fut la première à prendre sa suite pour se diriger vers le couloir faiblement éclairé par les deux torches suspendues à l’entrée.

Tenant fermement sa baguette devant elle, elle tenta d’examiner les murs du couloir avec le peu de luminosité fournie par leurs sept baguettes confondues. L’étroitesse du couloir rendait la chose un peu moins compliquée que prévue, mais cette même étroitesse associée à l’humidité et à la saleté ambiante rendait le tout franchement glauque. Les Lumos créan tpar exemple des ombres qui s’étiraient et se rapetissaient selon l’angle de vue, rendant la situation flippante à souhait. Elle se félicita d’ailleurs mentalement d’avoir pris une robe à manches longues car la température avait nettement baissé depuis qu’ils avaient pénétré dans le fameux couloir. C’était probablement dû au fait que le couloir descendait lentement mais sûrement. En effet, depuis quelques minutes qu’ils marchaient, Lavande avait pu constater qu’elle devait faire un usage prononcé de ses genoux pour freiner progressivement la descente, parce que si elle avait évité les talons aiguilles, elle portait néanmoins des petites bottines qui n’étaient pas spécialement adaptées aux promenades sur pavés. Surtout qu'en plus ça faisait un boucan d’enfer ces saletés, bah oui, vu qu’après la petite intervention de Grant, tout le monde s’était tu, dans le silence pesant qui s’était installé, les bruits de pas résonnaient drôlement et ses bottines gagnaient le concours de shoes qui font le plus de tapage haut la main. cheers

Bref tout ça pour dire qu’elle espérait que la descente ne s’éterniserait pas parce qu’essayer de freiner en faisant le moins de bruit possible c’était franchement inconfortable et, à ce rythme, elle allait finir par s’emmêler les pieds et se casser la gueule. Elle fixait donc le sol avec une grande intensité pour éviter les trous entre pavés et autres petits bout de roches séparés qui auraient pu la faire trébucher. Cependant,malgré toutes ses précautions ce qui devait arriver arriva. A savoir qu’en essayant d’éviter un pavé légèrement descellé, elle mit le pied sur une surface liquide légèrement glissante et, malgré ses tentatives pour se rattraper au mur le plus proche et même à la personne à sa droite -elle n'avait pas vu de qui il s'agissait à ce moment, juste qu'elle avait brièvement accroché un bout de tissu-, elle finit les quatre fers en l’air. Elle aurait eu voulu éviter de crier en tombant pour ne pas attirer encore plus l’attention sur elle, mais elle tomba les fesses les premières sur un objet pointu et ne put retenir un léger cri de douleur. Elle crut d’abord qu’il s’agissait d’une pierre quelconque mais en la retirant de sous son divinement dessiné postérieur, elle découvrit avec horreur qu’il s’agissait d’un tout autre objet. C’était un crâne d’enfant … Terrifiée, elle le lâcha et poussa un cri strident avant de remarquer que le crâne avait des copains. Elle était tombée au beau milieu d’un ensemble disparate d’ossements diverses de nouveau-nés, voire même ... de foetus ! Là, ç’en fut trop, et elle eut tout le mal du monde à retenir le haut le cœur qui menaçait de submerger ce qu’il restait de sa dignité déjà bien amochée
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyDim 27 Nov - 16:25:09

Si l'on ne pouvait pas encore dire être tombé sur une équipe de bras-cassés, il était cependant clair qu'on était face à une bande de jeunes susceptibles. Au trois premiers mots de Natalee, il y eut un mouvement de masse, comme si, tout à coup, quelqu'un avait foutu des orties dans les caleçons de la joyeuse bande. Une remarque ne tarda pas à fuser à l'encontre de Shevelin, de la part du plus vieux, qui voulait se la jouer pédagogue. Il fallait croire que les autres se croyaient encore ici pour s'échanger des politesses. Sauf que, premièrement, Natalee n'avait jamais rien eu à faire des politesses et que secondo, elle disait ce qu'elle voulait. Voir des petits égos se cabrer à la moindre remarque était particulièrement exaspérant et confortait d'ailleurs Natalee dans le choix de ses mots. Oui, ces gens n'étaient que des gamins. Ils n'avaient absolument rien à faire ici. Si Potter avait un peu d'expérience, ainsi qu'Izlaya, cela n'empêchait pas qu'ils n'étaient en aucun cas formés pour ce genre de situation. Un an à résister lors une guerre, cela forgeait certes le caractère, mais toute la différence entre les deux aurors et les autres, c'était que cela faisait plus ou moins dix ans qu'il s'agissait là de leur quotidien.

« T'es mignon, mec, mais je n'ai absolument rien à foutre de ce genre de considération. Et ça devrait être le cas de toute le monde ici, on n'est pas dans une cour de récréation. »

Sur ces paroles, elle adressa un regard catégorique à chaque sorcier face à elle. Leur vie était en jeu, on verrait pour la rhétorique plus tard. Jared, avec ce sérieux qui lui était propre, enchaîna sur les paroles de sa collègue ainsi que celles qui avaient été prononcés par les sorciers. Des idées pour le moins farfelues avaient déjà été proposées, et Natalee, sans trop comprendre, se retrouva avec une bible entre les mains, donné par Izlaya. Bon esprit de déduction, on était dans un monastère. Cependant, elle n'allait pas faire la messe pour l'instant. La lycane jeta un regard désintéressé à l'ouvrage, puis l'abandonna sur le sol, le plus doucement possible, pour ne pas faire davantage de bruit.

« Je n'ai aucune putain d'idée de ce que ça signifie mais, de toute façon, une bible me semble peu utile à moins de rencontrer le diable en personne. »

Elle adressa néanmoins un sourire tendu à son ancienne alliée de l'Ordre. Avant qu'elle eut le temps d'ajouter quoi que ce soit à propos de la porte – qu'elle avait déjà vérifié – Jared prit la parole sur un ton sérieux et autoritaire qu'elle lui connaissait bien. C'était le ton qu'il prenait lorsqu'il se trouvait dans une situation qui lui déplaisait profondément, ou lorsque son équipe avait fait une erreur stratégique qui risquait de compromettre la mission. Bienvenus dans le monde des aurors, les petits. Entre Monsieur « Fermez vos gueules et suivez moi » et Madame « Je vous emmerde », ils étaient bien barrés. Son discours avait au moins le mérite d'être clair.
Tandis que Grant ouvrait la marche, Natalee interpela Izlaya.


« Mets-toi au milieu, si tu veux bien, j'aimerais autant que les plus faibles ne se retrouvent pas tous parqués au milieu sans assistance. Quant à vous là, qui n'avez pas pipé un mot depuis tout à l'heure... Comment vous appelez-vous ? Restez près de moi. »
Ordonna-t-elle en désignant Lavande.
« Potter, O'Connor, fermez la marche et gardez bien les yeux ouverts. »

Elle s'engagea avec Lavande dans le couloir, sur les pas de Jared. C'était un long couloir, assez étroit, humide, parfaitement glauque. L'atmosphère se faisait de plus en plus oppressante tandis qu'ils s'avançaient et le bruit des talons de Lavande résonnait avec de plus en plus de force au fur et à mesure qu'ils descendaient. Natalee jeta un regard exaspéré aux chaussures de la jeune femme, puis lança un sortilège de silence informulé sur ces dernières. L'instant d'après, Brown se rattrapa à sa veste et s'écroula littéralement sur le sol dans un cri, sous le regard surprit de l'auror. Aussitôt, Natalee braqua sa baguette magique en direction de Lavande, cherchant à découvrir ce qu'il s'était passé. Il ne lui fallut qu'un instant pour apercevoir l'épaisse flaque de sang qui gisait sur le sol, griffé par la marque des talons de l'étudiante. Le cœur de Shevelin rata un battement, tandis qu'un nouveau cri terrifié retentit. Il y avait partout des traces de sang. Par terre et sur les murs, soigneusement étalées à la main, comme des miettes de pain qui les conduisait vers l'inéluctable. Mais ce qui avait fait hurlé Lavande n'était pas tant le sang. Il y avait des ossements aussi. Minuscules ossements, parfaitement lavés de tout reste de chair. Des petits squelettes difformes, qui ne laissait pas de doute. C'étaient là des restes de nouveaux-nés et de fœtus. Et Brown était tombée pile sur un squelette de bébé. Si une paniquait, cela risquait de contaminer tous les autres. Il fallait la calmer. Natalee attrapa Lavande par les épaules et la retourna face à elle, avant de poser une main sur ses lèvres pour la faire taire.

« Ça va aller, Brown. Ne les regarde pas, calme toi. Respire à fond. Tant que tu restes près de moi et que tu ne cèdes pas à la panique, il ne t'arrivera rien, ok ? »

Murmura la lycane d'une voix persuasive tandis qu'elle retirait sa main de la bouche de Lavande. Il n'était pas vraiment sûr que la jeune fille ne coure aucun risque, mais il valait mieux mentir pour la rassurer que de la laisser s'évanouir au beau milieu du couloir. Lorsqu'elle sembla reprendre son calme, Natalee la lâcha doucement, un maigre sourire aux lèvres, et invita d'un geste tout le monde à reprendre la marche.

Au bout d'un temps qui sembla interminable, ils purent tous clairement ressentir la présence de la magie devant eux, une magie inquiétante, malsaine. Cela tombait sur eux et chargeait l'air comme un temps d'orage, prêt à éclater.
Enfin, une lumière incertaine jaillit derrière l'arche qui terminait le corridor. Ils ne purent distinguer qu'une silhouette en hauteur, apparemment crucifiée, quand une onde magique les repoussa tous violemment alors qu'ils cherchaient à atteindre l'extrémité du tunnel. Tandis que tous choyaient sur le sol glacé, une voix qu'on ne pouvait reconnaître qu'entre mille – si on l'avait déjà entendu – retentit, semblant provenir de l'onde magique. Entre certains mots, des gémissements féminins leur parvenaient, étouffés.


« Ceci est mon œuvre, et ceux qui ont traversé le chemin qui mène à la première étape sont destinés à suivre le parcours jusqu'à son terme. Vous avez été choisis pour sauver ce que vous pourrez et pour entendre la prophétie qui s'abattra bientôt sur le monde sorcier, s'il continue de glisser ainsi sur la pente raide qu'il a choisi d'emprunter, au détriment de toutes ses valeurs ancestrales. Avez-vous soigneusement regardé autour de vous ? Ces cadavres ne sont pas l'engeance de mes forfaits. Ce sont les restes d'une histoire que l'on préfère oublier ou ne pas connaître. Une histoire de moldus, d'esprit gouvernés par une religion obscurantiste, visant à ranger les foules sous une tyrannie divine. Il y avait les hommes qui subissaient les règles, et ceux qui les instituaient. Entre eux, il y avait les purs. Les plus pieux, ceux destinés à offrir leur vie à leur Dieu. Ceux-là vivaient reclus, ici-même, hommes et femmes séparés, suivant des règles instituées à l'encontre même de la nature. Ces moldus modèles étaient des hommes et des femmes gouvernés par les pires instincts, les plus vils appétits. À suivre des lois impropres aux hommes, des lois surhumaines, ils étaient condamnés à s'avilir au rang de sous-homme. Voilà les conséquences du premier gouvernement des moldus. Orgies secrètes, avortements dans l'obscurité d'un dortoir, silences coupables que l'on portait en fardeau pour oublier l'enfant interdit, abandonné dans les souterrains reliant monastère et couvent. Voilà une infime bribe de l'Histoire moldue.
Des sorciers désirent s'ouvrir à leur culture au détriment de la barbarie de ces êtres et des horreurs qu'ils pourraient nous transmettre. Des sorciers tels que cette femme ignorante. »


Au moment où les dernières paroles s'estompaient dans un écho feutré, l'onde magique disparut, laissant enfin voir aux sorciers la mise en scène qu'avait concocté Valère. Natalee se releva lentement, sans en croire d'abord ses yeux.
Un large cercle composé de petites bougies blanches illuminait en contre plongée l'autel et la croix qui le surplombait. Une coupelle attendait sur la nappe blanche et tâchée de gouttes de sang qui recouvrait le meuble pieu. Mais ce n'était pas cela qui donnait à la vision de la pièce toute son horreur. C'était la femme crucifiée, des clous plantés dans les mains et dans les pieds, qui regardait les participants avec une expression de pure terreur. Sa bouche était bâillonnée d'un linge blanc et elle portait sur son crâne une couronne d'épines. Elle avait encore son déguisement d'Halloween, déchirés par endroits, qui couvrait son ventre rond. Une robe blanche, dont les pans étaient en lambeaux, et le nœud rose incarnadin qui soutenait sa poitrine déchiré. Ses joues, sa gorge et le haut de sa poitrine étaient couverts de lacérations profondes, qui saignaient encore et traçait des sillons sur ses épaules, ses bras et sa robe. Quelques fois, une goutte s'échappait des plaies sur ses pieds nus et tombait sur la nappe d'un blanc pur de l'autel.
Tous pouvaient sentir presque physiquement une seconde force magique qui les empêcherait d'approcher trop près de l'autel. Mais la magie était invisible pour le moment. Néanmoins, tous purent remarquer les engins de torture qui entourait Ophelia Benson. Deux lames de fer fixées d'un côté et de l'autre d'un poteau de bois – il y en avait un à la gauche et à la droite d'Ophelia – l'une à hauteur du ventre de la jeune femme, l'autre au niveau de ses cuisses. Au-dessus de son crâne lévitait une faux, dressée comme pour s'abattre sur le crâne de la directrice des aurors.
Figée d'effroi, Natalee croisa le regard douloureux d'Ophelia.


« Ne... ne nous précipitons pas. Vous devez sentir comme moi le barrage, mais je sens que s'en débarrasser risque de ne pas arranger nos affaires. S'il retient la faux, Ophelia est morte. C'est possible aussi qu'il désintègre le premier qui le touche, et je ne sais pas où il est exactement. Tant qu'on ne connait pas sa nature, mieux vaut faire attention. Les machines de torture peuvent se déclencher n'importe quand... Ne faites surtout pas d'action inconsidérée. »

Murmura-t-elle d'une voix blanche, en faisant un terrible effort sur elle-même pour détailler les lieux plutôt que sa patronne en piteux état.



[HJ : Le prochain qui doit poster est Alan. Tu devras faire un jet de dés après ton post.]
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyDim 27 Nov - 19:14:48

Bon super, il n'aurait pas rêvé mieux - ironie quand tu nous tiens - comme situation. Les voilà, tous paumés comme des moutons en dehors de la surveillance du berger au milieu d'une meute de loups invisibles, protégés par quelques chiens de bergers pas des plus agréables. Déprimant. En plus de se retrouver une fois de plus dans une situation d'enfer, il se retrouvait collé à deux aurors - oh my god the nightmare ! - dans un lieu tout à fait lugubre au possible. Ses yeux commençaient à s'habituer et à prendre inconsciemment la vision nocturne plus précise de son Animae et son esprit commençait à retrouver son calme après son ébullition de tout à l'heure. Autant il détestait l'avouer que les aurors avaient sans doute raison, et qu'il se rangeait à leur avis. Contre son grès, mais pas le choix, leur raisonnement était logique. Et ce n'était peut-être pas Ophélia la victime... si ? Quoi qu'il en soit, ils devaient avancer. Ne jamais rester immobile, avancer. Soit, on le prenait pour un faible ? Très bien, il se comporterait donc ainsi et garderait ses réflexions pour lui. Être prudent, et rester discret. C'était son crédo maintenant. Quoiqu'il en soit, il était rassuré pour Lavande d'être auprès d'une auror, sa meilleure amie était ainsi bien protégée. Izlaya et Harry semblaient eux aussi capables et expérimentés. Il ne se prenait pas pour Dieu-le-père, mais il cachait l'infime expérience qu'il avait eu de ses malheurs dans l'Allée des Embrumes. Il avait fréquenté des criminels, peut-être de bas étage, mais quand même, il restait donc sur ses gardes et aux abois. Quelque chose le tiraillait depuis leur entrée dans ce lieu, et il n'arrivait pas à mettre un nom dessus. Pourquoi ? Qu'était-ce ?

Il n'avait pas employé le sort de Lumos, n'en ayant guère besoin et se suffisant de sa vision améliorée et de la lumière de ses camarades pour se guider. Cette atmosphère était glauque décidément ! Trop ? Il avait l'impression de se retrouver dans un film d'horreur ! Une impression rapidement confirmée lorsque Lavande glissa et eut peur. Inquiet, il dût prendre sur lui pour ne pas rompre l'ordre qui avait été donné et se mordit les lèvres. Fallait qu'ils se tirent au plus vite du coin, et avec la victime si possible. Puis une nouvelle odeur, envahissante, vint lui parasiter l'odorat, lui donnant ce mal au coeur engendré par sa raison humaine et né de son inconscient refoulé de loup : l'odeur du sang ! Ses traits se tirèrent alors qu'il porta la main devant sa bouche et devint tout d'un coup blême et tendu, sur les nerfs. Non, le sang en lui-même ne le rendait pas malade, mais l'attrait de son Animae pour lui, elle, par contre oui. Pourtant, il n'eut guère le temps de s'interroger davantage sur la présence des horreurs et d'autres détails qu'ils reprenaient la route. La sortie du tunnel, enfin trouveraient-ils un élément de réponse ! Mais il étouffa un juron alors qu'une force terrible les jetait à terre comme de vulgaires poupées de chiffon :

"Shit, qu'est ce qu'il se passe encore ? Une barrière ? Un piège ? Qu'est ce que cela signifie ?"

Puis il y eut une voix. Punaise, qu'elle semblait malsaine ! Il ne l'avait jamais entendue, mais déjà il sentait sa peau se hérisser rien que dans son timbre et dans les propos qu'elle énonçait. What the hell it is saying ? Un discours anti-moldu en bonne et dû forme ! Sentant le vinaigre lui monter au nez, il serra fermement ses poings pour se retenir de faire une erreur qu'il regretterait. Bon, juré, il casserait la gueule au responsable dès qu'il l'aurait en vue ! Il se concentra malgré lui sur les propos de la voix off racontant les horreurs de l'histoire moldue, gardant ses pensées furieuses pour lui :

"Non mais il va se la fermer le vieux schnoque conservateur ? Mais c'est hyper caricatural comme vision des moldus, ce n'est pas la vérité ! Je veux bien croire que les moldus ne sont pas des anges, mais hell, ce n'est pas l'enfer non plus ! Zen Alan, il veut probablement vous provoquer... mais peut-être que ce n'est pas que de la provoc' pure. Il pense réellement comme cela ? Comment savoir ? Demander au type en direct live. Et lui faire ravaler ses odieuses paroles de vipères avec son propre venin."

Le jeune étudiant prit sur lui, conscient du danger de la situation. Avant son rituel, il se serait probablement emporté. Maintenant, il gardait un minimum de calme et de recul, parfaitement conscient de quoi il serait capable s'il ne se retenait pas. Des bêtises irrécupérables. Encore, s'il était tout seul, cela passerait mais là... y avait des amis étudiants, une probable amie proche en danger et surtout sa meilleure amie dans le lot. Ils s'avancèrent un peu plus après ce long monologue et Alan eut sous les yeux l'un des pires spectacles qu'il aurait pu imaginer. My God, le macabre continuait ! Il dut avouer que sa tentation première, influencée par son Animae, aurait été de foncer sans réfléchir pour délivrer Ophélia, mais les paroles de Shevelin le calmèrent aussitôt et l'incitèrent à réfléchir un peu, prendre du recul. Que faire donc ? Plusieurs options s'ouvraient à son esprit, qu'il réfutait immédiatement car trop dangereuses :

1- Foncer sans réfléchir pour délivrer Ophélia ? : impossible sans se faire tuer avec elle à cause de la faux et des lames.

2- Essayer de briser les barrières magiques ? : Pas possible, comme vient de le dire l'auror, ce serait risquer la vie d'Ophélia, si l'une d'entre elles la gardait de la faux.

3- Essayer de briser à distance l'action des tortures ? Pas possible, pas assez de temps même avec leur nombre pour geler l'action des engins mortels et que les aurors sauvent la demoiselle en détresse.

Le jeune homme resta silencieux, plongé dans l'urgence des réflexions logiques. Voyons, ils avaient affaire à un malade mental de mage noir redouté même par les aurors. Alors prudence, car ce génie du mal semblait au vu de son message vouloir jouer avec eux. Que c'était la première étape du jeu. Donc la première victime, et de poids. Mais s'il agissait comme un chat avec une souris, il jouait avec eux et elle. Donc ce problème en apparence insolvable avait forcément une ou plusieurs solutions. C'est alors qu'un chemin logique fraya sa pensée et qu'il revint légèrement en arrière, un détail traversant son esprit, rapidement suivi par d'autres...


Wait a minute ! Il y a des trucs qui collent vraiment pas ! D'accord, Il faut avouer que cette mise en scène et ces instruments de torture sont assez impressionnants et dissuasifs. Mais alors, si on peut justifier la présence d'une barrière magique avec la théorie de la retenue de la faux, que penser de la deuxième ? Pourquoi en mettre deux ? Parce que je le sens bien qu'il y en a deux ! A quoi sert la deuxième, puisque les autres lames semblent au raz de la pauvre Ophélia ? La faux seule aurait dû suffire, ou encore seulement les lames latérales. En outre, on ne peut pas déplacer magiquement Ophélia sans risque qu'elle perde ses enfants, et le taré doit le savoir. On peut aussi ajouter à cette incohérence toute cette mise en scène très glauque et le fait qu'on se trouve dans une abbaye totalement désertée depuis au moins des siècles : les ossements que l'on a vu, et qui ont effrayé la pauvre Lavande, étaient précisément ceux des nourrissons évoqués par la voix off, qui affirmait aussi que ce n'était pas de sa main, et je n'ai pas entendu de disparitions de nourrissons récemment. Comment dire... c'est trop baroque, y en a trop pour que cela soit vraisemblable ! Mais pensez y ! Ce sang abondant là... si c'était des crimes qui s'étaient passé il y a plusieurs siècles, il serait déjà sec et absorbé par le sol ! Et songez y, tout était fait comme si quelqu'un avait planté un décors pour caché la vérité, dissimulée derrière la seconde barrière. La répartition du sang un peu trop bien faite, le sang liquide... ah si seulement il avait ses ustensiles moldus de chimiste pour l'analyser précisément ! Et concernant Ophélia... il voulait bien croire qu'elle ait des nerfs d'aciers mais là quand même... c'est une auror, et si le sang de tout à l'heure était le sien alors elle ne pouvait tout bonnement et médicalement pas être encore consciente après tant de sang perdu ! Bon, il n'était sûr de rien, mais on peut essayer de proposer cela aux autres... en condensé bien sûr. Un resta un moment silencieux pour choisir ses mots avec soin et prudence quand il reprit la parole, résumant le tout car conscient qu'il n'était pas aux côtés des derniers des imbéciles :

- "Cela ne vous paraît pas étrange ? Il y a des incohérences avec ce qu'il dit et ce que l'on voit. Par exemple, l'état liquide du sang est anormal. Pourquoi est-il encore liquide, normalement il devrait ne plus l'être depuis un moment ? Et les ossements... si c'était des ossements de plusieurs siècles, il ne seraient pas en aussi bon état, aussi propres et non poreux, alors que normalement c'est l'affaire de quelques années tout au plus, sinon de semaines selon le processus de décomposition de la matière. Puis, pourquoi deux barrières et non une seule ? Elle aurait pu suffire à dissuader toute seule, avec votre hypothèse. Puis je veux bien croire que Ophélia est résistante, mais si ce sang était le sien, après en avoir autant perdu et avec autant de blessures, je ne vois pas comment elle peut-être encore consciente. Puis depuis qu'on est rentrés... j'sais pas comment l'exprimer clairement, mais y a un truc qui me tiraille l'esprit. Comme si on était sous l'emprise d'une très sale magie noire ou de haut niveau. Alors je me demandais - je veux en être sûr avant, bien que je manque de matériel - si tout cela n'était pas qu'une pure mise en scène ? S'il n'y avait pas du faux dans ce que l'on voit, le tout du à une magie d'illusion et de déformation de la réalité très puissante. J'espère ne pas me tromper. Par contre, je veux pas sauter sur les conclusions et risquer sa vie, donc..."

Il regarda tout autour de lui pour voir s'il ne trouverait pas quelque chose qui puisse vérifier sa théorie sans heurter la barrière. Le hic était de savoir comment la délimiter sans créer de risques pour Ophélia. Voyons... l'étudiant parcouru des yeux la salle, cherchant un élément qu'il pourrait discriminer ou du moins s'assurer de sa véracité ou non véracité. Il se retourna et pointa sa baguette magique vers le couloir d'où ils venaient, rien qu'à l'entrée il y avait un mur ourdé de sang - ou faux sang qu'il adorerait analyser s'il avait le matos nécessaire de potions - et lança d'une voix claire et calme, préférant ne pas prendre de risques :

- "Revelio !"

Il espérait vivement qu'il soit dans le juste et que cet examen préliminaire le lui confirme, car sinon il devrait se tourner vers des solutions plus ragoûtantes les unes que les autres. Et éviter surtout qu'à cause de lui des personnes fassent quelque chose qui puisse mettre à mal la vie d'Ophélia. Jamais, hormis pour ses défunts amis ou Lavande, il n'avait été aussi inquiet pour quelqu'un. Et du coup redoublait de prudence et essayait de réfléchir en dépit du sentiment d'urgence et de la nervosité de son Animae décidément pas à son aise dans cet endroit lugubre et macabre à souhait...

Jet de dés :

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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyDim 27 Nov - 19:48:52

Le sortilège de revelio fusa dans une lumière blanche en direction de la pièce principale face à laquelle se trouvait l'assemblée. En un instant, il rentra en collision avec quelque chose qui était jusque là parfaitement invisible, à deux mètres seulement d'Ophelia. Puis, tandis qu'il semblait se répandre comme une goutte de lait dans de l'eau, une surface orangée, presque rougeoyante, apparut petit à petit. Bientôt, cela devint une demie sphère, qui partait du sol et trouvait son sommet sous la faux, manifestement soutenue par elle, barrière infranchissable qui retenait Ophelia en son centre. Les poteaux armés de lames, qui demeuraient à bonne distance d'Ophelia, jusqu'alors, étaient englobés, eux aussi, dans la protection magique.
Cependant, au moment même où la barrière était complètement apparue, elle commença à se détériorer. Ce n'était que de petits trous dans sa surface qui se répandaient chaotiquement, mais qui s'élargissaient petit à petit.

Mais il s'était passé autre chose encore – tu n'avais qu'à pas rater ton jet de dés na. À l'instant où Alan avait lancé son sortilège, son pied avait heurté un pavé mouvant, qui s'était enfoncé sous son poids. Il y avait eu un déclic, et les poteaux s'étaient mis à tourner, entraînant dans une danse infernale les lames aiguisées dont ils étaient parés. Le tourbillon mortel ne s'arrêta pas là. Les poteaux s'approchèrent d'Ophelia. À n'en pas douter, si personne ne parvenait à atteindre la jeune femme à temps, elle se ferait écorcher vive sous leurs yeux, où décapiter lorsque la faux, plus soutenue par la protection magique, chuterait droit sur sa tête.


[HJ : Prochain tour, Silver. Si une action est tentée, n'oublie pas de ne pas dire si cela fonctionne ou échoue. Un jet de dés, comme pour Alan, est d'office demandé. Selon l'action choisie, j'en prendrais compte ou pas, mais ça évitera un double post, comme ça.]
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyVen 2 Déc - 22:34:47

HJ: Juste au passage,je n'ai jamais dit que je voulais faire sauter le mur :p]

Très bien, ses idées n'avaient pas été apprécié par le groupe,mais peu importe la cohésion dans une telle situation était de rigueur.
Mais la situation était à présent en train d'évoluer les deux Aurors bien que très spéciaux dans leurs propos prenaient dès maintenant la tête des opérations. L'homme prénommé Jared annonça quelques règles qui étaient tout le contraire de ce que pensait Silver, puis ce dernier s'avança en premier dans la pénombre du couloir, rapidement suivit par Shevelin qui annonça un ordre de file, Silver lui fermait la marche avec Harry, mais ce qui frappa le plus âgé de la bande, ce fut la façon dont parlait l'Auror, ce faire appeler par son nom était courant pour le trentenaire et il se doutait fortement que Harry avait sans doute plus de fois entendu son nom de famille que son prénom à cause par le manque de "respect" et de la jalousie de ses camarades.
Et encore là, l'Auror savait-elle qui elle avait en face d'elle ? C'était certes qu'un étudiant comme elle le qualifiait si bien mais un étudiant sans doute bien plus fort qu'elle et qu'une bonne partie des Aurors du Ministère.
Lui seul avait réussi à faire disparaître à jamais Voldemort, alors qu'une armée d'Auror n'aurait rien pu faire, c'est donc avec regret que Silver écoutait.
Lorsqu'elle leur demanda de ne pas fermer l’œil, à bout, il se retourna vers Harry et à voix très basse il lui dit quelque chose.
Non non, on va faire une sieste qu'en dis tu Harry ?

C'était une manière de relâcher la pression, car il commençait à en avoir gros sur la patate.
Mais trêve d'ironie, il fallait se mettre en route, c'est donc éclairé par leurs simples baguettes que le petit groupe s'engouffra dans l'obscurité du monastère.
Alors qu'ils s'enfonçaient de plus en plus dans les ténèbres, ils pouvaient entendre de plus en plus le bruit des chaussures de Lavande.
Elle pourrait marcher pied nues, niveau discrétion je pense qu'on est grillé pensa l'ex joueur de Quidditch, quoi que s'il était là ce n'était pas par hasard ainsi l'auteur du complot savait déjà que le petit groupe de Sorcier était là. Mais peu importe car en un instant, le silence avait refait son apparition, très bonne idée pour le sortilège.
Mais quelques secondes plus tard, la jeune fille déclencha un nouveau vacarme en trébuchant et en s'écrasant sur le sol.
Et il put grâce à l'éclairage donnait par Shevelin constater la marre de sang sur laquelle avait glisser l'étudiante, pire encore il concentra à son tour son lumos sur le lieu de la scène et remarqua à son tour les traces de sang sur les murs et sur le sol fraichement étalé ainsi que ... des os, pleins de petits os étaient étalé sur le sol. c'était vraiment ignoble, l'auteur de ces crimes était sans nul doute possible un grand psychopathe.
Alors que l'Auror essayait de calmer Lavande, l'atmosphère changea brusquement, il y avait de la Magie Noire dans ces lieux puis au bout du couloir une lumière aveuglante éclata, il y avait une forme mais étant le dernier de la file , il ne put apercevoir ce que c'était. Et alors qu'ils s'avançaient tous vers le bout du tunnel. Silver sentit une force le repousser violemment avant de le faire s'écraser face contre terre.
Puis une voix retentit, elle commença un long discours dont le principal sujet était les Moldus, on pouvait derrière entendre les gémissements d'une voix de femme, plus aucun doute possible il avait affaire à une fou.

Lorsque la voix se dissipa, il purent avec la plus grande souffrance observer la corps mutilé de Ophélia Benson le Chef des Aurors crucifié et ensanglantée.
C'était un spectacle à stopper au plus vite,mais alors qu'ils laissaient le doute s'installer , le jeune Alan fit un peu redescendre les tensions avec une démonstration très juste. Aucun être humain ne peut vivre après avoir perdu autant de sang, toute fois même s'ils avaient affaire à une illusion il ne pouvait pas prendre de risque.
L'étudiant lança dans un "Revelio" mais ce dernier frappa une nouvelle barrière et ce dernier actionna par malchance un piège qui fit tournoyer les lames autour de la tête de Benson.
Le temps était à présent compté, s'il devait agir c'était maintenant.
Il n'avait qu'une seule idée, faire disparaître la croix ou les lames.
il y avait plusieurs options dans sa démarche:

1.Se contenter de faire disparaître les lames, mais ils devraient ensuite se diriger vers la croix avec le risque de tomber sur de nouveaux pièges .
2.Faire disparaître la croix mais, il était incapable de prédire le lieu ou l'objet ciblé allait atterrir.

En réalité de mieux pour Ophélia était qu'il réussisse à la faire disparaître de la croix et qui la fasse atterrir à côté d'eux afin de lui prodiguer les premiers soins, mais la démarche était risqué et difficile. Tout allait se jouer sur un coup de chance.Les lames tournoyant très rapidement formaient à présent une seule ligne ce qui était beaucoup facile à viser qu'allait-il faire ? .
Bon,il fallait bien se lancer à un moment ou un autre !!
Alors afin de ne pas perdre l'équilibre, il attrapa d'une main l'épaule de Harry et brandit sa baguette en direction de la croix,le trou dans la barrière était en train de se refermer, plus une secondes à perdre.


-Evanesco !!

Au mieux Ophélia allait apparaître à côté de eux, au pire, le sortilège n'allait pas fonctionner, sinon le fait de simplement faire disparaître les lames donnerait au groupe la possibilité de gagner du temps afin de trouver un moyen de secourir Ophélia Benson.

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Dernière édition par Silver O'Connor le Ven 2 Déc - 22:35:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptySam 3 Déc - 11:38:15

Le sort de Silver frappa de plein fouet la barrière magique. Une puissante gerbe d'étincelles et de flammes réceptionna l'evanesco et, dans un grondement pareil assourdissant, un jet de lumière frappa en retour O'Connor. Ce dernier s'effondra, inconscient. Un filet de sang s'extirpa de ses narines, témoignage de la puissance du retour de sort qu'il venait de subir. Manifestement, ce n'était pas une très bonne idée de toucher directement la barrière magique.
Un trou, à un mètre du sol, continuait de s'élargir. Un homme pourrait presque y passer, avec mille précautions.
Néanmoins, le temps commençait à presser. Les lames allaient de plus en plus vite, menaçant de trancher Ophelia en deux si personne n'agissait.
Si quelqu'un observait la pièce avec un peu plus de détails, il pouvait remarquer sur le mur de droite, qui n'étaient pas absorbé par la barrière magique, trois têtes de lion en pierre, apparemment incrustées dans le mur mais qui semblaient n'avoir rien à faire dans le décor austère du monastère. Il y avait peut-être quelque chose à faire avec elles ?



Silver O'Connor est hors-jeu pour le moment. À moins que quelqu'un fasse quelque chose pour lui, il ne pourra pas poster au prochain tour.


HJ : Prochain tour Harry puis Izlaya. Je suis désolée les filles, je me suis trompée dans l'annonce des tours précédents en étant trop focalisée sur la confusion des tours entre Silver et Alan. ><
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptySam 3 Déc - 12:42:18

Les paroles de l'Auror nommé Jared Grant étaient tout à fait justifiées, aussi l'ancien Gryffondor hocha-t-il la tête et se promit de faire attention. Cette fois, pas de coups foireux comme il en avait l'habitude. Oui parce que quand Potter essayait de démêler une situation, en général il empirait les choses; et ça devait certainement être pareil pour le père... Alors autant faire attention histoire de ne pas tuer ses petits camarades car si lui paraissait immunisé, pas les autres, comme ce pauvre Cédric par exemple. Argh... Non, ne pas penser à ça! Se concentrer sur les paroles sensées de cet Auror chevronné et de Natalee qui l'appela par son nom de famille pour lui dire d'aller derrière avec le plus âgé. Rien de plus normal, en pleine mission on n'allait pas s'appeler par son petit prénom avec une fleur au bout des lèvres en plus.

Harry se mit donc sans rechigner en arrière avec Silver comme on lui l'avait dit, il avait beau être courageux, le brun ne put s'empêcher de trembler et de détourner la tête quand il vit les foetus humain. Le sang répandu lui rappelait la phrase inscrite sur le mur de Poudlard concernant la chambre des secrets. L'adolescent répondit à Silver qui parlait vaguement d'une sieste par un simple regard étonné. En effet l'apprenti Auror n'avait pas tout à fait compris le sens de la phrase de son aîné tellement il était concentré, perdu dans ses horribles contemplations. Izlaya avait fait une bonne déduction sur le monastère auparavant, très brillante mais cela ne l'étonnait guère, il avait pu s'apercevoir de l'érudition de la jeune fille en allant dans son appartement... Quoiqu'il en soit, ce lieu ne correspondait pas vraiment à la définition. Dire que l'ancien Gryffondor se considérait comme Athée, il allait bientôt se demander s'il ne devait pas croire en Dieu, juste histoire de croire en sa némésis, car assurément tout ceci était l'oeuvre du diable en personne! Quoique... Voldemort n'était pas mal dans son genre aussi. Tous ces êtres n'étaient-ils que de simples suppôts? Mais alors de quoi était capable Satan? Mouais, mieux valait rester Athée et plutôt se concentrer sur sa tâche pour ne pas paniquer, parce que oui, le Survivant se sentait proche de la crise de nerfs et il faillit laisser exploser tout ceci quand il vit la femme enceinte crucifiée... Jetant un coup d'oeil à côté il remarqua qu'Alan réfléchissait, Natalee était proche de Lavande a qui elle avait dû dire quelque chose un peu plus tôt; tout en lui posant une main sur les lèvres, Harry ne savait pas pourquoi... Peut-être pour l'empêcher de hurler? Compréhensible, lui-même sentait sa vue se brouiller légèrement, il devait batailler pour ne pas laisser couler ses larmes.

Le brun secoua la tête pour se remettre les idées en place et écouter la voix glaciale parler. Il ne savait pas à qui elle appartenait ni qui était cette femme enceinte si mal en point... Bientôt le sorcier remarqua les lames qui l'entouraient, Alan tenta courageusement un Revelio, une superbe idée du goût de Harry mais qui empira pourtant encore la chose, c'est ce que put constater le brun après s'être relevé péniblement suite au champ de force. Pfft au moins Voldemort ne faisait pas de mises en scène aussi compliquées, il s'amusait avec un décor bien glauque mais combattait en face! Et malheureusement si l'apprenti Auror était quelqu'un de très intelligent, il n'était pas le plus fin des stratèges, il était excellent en duel, mais en énigmes il peinait pas mal. La preuve en première année il serait probablement mort face à la potion qu'il fallait boire si jamais Hermione ne l'avait pas aidé.

*Encore une prophétie, ils n'en ont pas un peu marre avec ces trucs là?*

Harry essayait de réfléchir à comment sauver la demoiselle, quand tout à coup quelque chose vola droit vers lui, de même qu'il avait précédemment senti quelque chose se poser sur son épaule. La main de Silver était sur son épaule puis l'instant suivant une lumière émanant de sa baguette faisait ricochet et fonça droit vers eux. Le Survivant sursauta et s'écarta assez brutalement, vif grâce à ses réflexes d'attrapeur talentueux et à son expérience. De même c'était dans sa nature, si la puissance manquait, pas l'agilité. Quant à Silver, le sorcier l'aurait bien aidé mais il ne pouvait rien faire. Il ne fallait pas exagérer non plus, il n'était pas assez rapide pour ça quand même.

-Quel idiot!

Ne put-il s'empêcher de gronder, c'était d'abord un cri de surprise qui devait franchir ses lèvres mais heureusement l'adolescent s'était retenu, il se contentait à présent de trembler légèrement suite à l'action qui venait de se dérouler mais se remettant rapidement de ses émotions il se baissa pour prendre le pouls de l'homme et se redressa rapidement.

-Lavande, tu ne connaitrais pas un sort de soin par hasard? -elle était en section médicomagie non? Harry lui connaissait quelques bases mais c'était mieux si une étudiante spécialisée dans le domaine agissait, ou les Aurors qu'il venait de héler... Sans le S'il vous plaît certes mais ils n'avaient pas trop le temps pour ça...-Ou vous par exemple? Je crois qu'il s'est mit K.O tout seul...

C'est ce qu'on appelait faire une action inconsidérée. A défaut d'avoir réussi à faire s'exploser le mur comme tel était son désir, Silver avait fait disparaître tout un pan... Un trou se dessinait également, permettant à un homme de passer pour peu qu'il soit précautionneux... Auraient-ils le temps? Le jeune sorcier en doutait en voyant les lames s'approcher de plus en plus de la femme enceinte. Harry se rappela alors de ses cours... Il fallait toujours analyser la situation! Le brun regarda donc tout autour, s'efforçant de ne pas resté figé sur la femme qui était crucifiée.

-Je ne suis pas religieux mais... Des lions, ça n'a rien à faire dans un monastère non? Ces têtes n'ont pas l'air d'appartenir à ce décor en tout cas...

Fit-il après un temps d'observation qui lui avait parut très long. Le jeune homme ne voulait pas risquer un revelio, craignant que comme pour Alan, les barrières magiques s'activent et que les larmes se rapprochent encore plus de la femme. Le sorcier se tourna vers ses camarades. Il aurait été seul qu'il aurait déjà touché celles-ci pour en savoir plus mais il préféra ne pas faire "d'actions inconsidérées" et bien que nettement en avant pour montrer que s'exécuter ne le gênait pas, autrement qu'il ne se planquait pas, le brun tenta une hypothèse.

-Il y a peut-être une clé ou un code à former pour passer au moins l'une des deux barrières puisque notre magie semble plus dangereuse pour elle qu'autre chose?

Peut-être allaient-ils devoir tourner les têtes des lions de telle ou telle manière pour ordonner à la barrière ou aux faux de cesser de fonctionner. Harry contint sa fougue naturelle et tout en restant sur ses gardes il ne toucha à rien, obéissant aux Aurors qui avaient dit d'agir en équipe. Mieux valait leur demander leur avis avant de faire une connerie de plus.
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  • Izlaya Cummings
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyDim 4 Déc - 15:01:34

Pour s'être fait remettre à sa place, ça, y'avait pas de doute, elle s'était fait remettre à sa place, mais deux aurors en panique, ça n'est pas faible, c'est rude et elle s'en rappelait très bien. Ils prirent donc tous le chemin du couloir vers ce qui s'amorçait être un jeu sordide et dénué de toute pitié. Ils marchaient tous, Iz au milieu, aussi à l’affût qu'un lynx ou un couguar en chasse. Sauf que ça n'était pas elle qui chassait, mais plutôt l'inverse. Elle se sentait cernée par quelque chose de sombre, qui aurait voulu lui faire du mal et toutes les précautions étaient à prendre. Le regard fixe vers l'avant, elle surveillait néanmoins comment ses pieds se dirigeaient et la peur de rencontrer un rat ou pire, lui piler dessus, la tenaillait. Près d'elle, la pauvre Lavande semblait avoir du mal à garder l'équilibre.
Ah, pas seulement du mal, semble-t-il. Lavande venait de tomber dans un petit cri. Le cri qu'elle poussa après par contre était beaucoup plus horrifié que surpris et y'avait de quoi l'être. Iz ferma les yeux, posant sa main sur l'épaule de la personne la plus proche, réprimant un terrible haut-le-cœur. L'horreur était indicible et même Iz n'osait pas en faire le constat. Elle prit donc une respiration, et tenta d'omettre la présence du sang, des os et des fœtus. Au final, c'était un monastère où des choses des plus répréhensibles étaient arrivées. Désolant.
Leur chemin se finit sur un message obscur, parlant de la barbarie des sorciers, qui ébranla les fondements même d'Izlaya. Elle aimait bien vivre de façon moldus, mais au point d'amener à une telle folie? Peut-être pas... si il avait raison, alors toute la population sorcière était entrain d'amener le monde magique vers un gouffre duquel personne ne pourrait sortir.
Ensuite, une nouvelle vision d'horreur s'offrit à eux. Ophelia Benson, là, crucifiée avec une couronne d'épine sur la tête, son visage teinté de la souffrance qu'elle devait ressentir, des lames l'entourant de partout. Même si l'homme avait raison, il n'y avait en aucun cas raison d'amener à porter de tels actes. D'ainsi s'abaisser à la barbarie dont il prônait l'exécration et même si le message avait tout de même réussit une partie de sa mission qui était surement que les gens réfléchissent et se posent des questions, celui qui avait posé ces actes la dégoûtait maintenant au plus haut point et elle n'avait plus de doutes sur les priorités. Sauver cette femme, coûte que coûte.

- C'est horrible, simplement...
- Ne... ne nous précipitons pas. Vous devez sentir comme moi le barrage, mais je sens que s'en débarrasser risque de ne pas arranger nos affaires. S'il retient la faux, Ophelia est morte. C'est possible aussi qu'il désintègre le premier qui le touche, et je ne sais pas où il est exactement. Tant qu'on ne connait pas sa nature, mieux vaut faire attention. Les machines de torture peuvent se déclencher n'importe quand... Ne faites surtout pas d'action inconsidérée.

Izlaya acquiesça silencieusement sans même regarder Natalee qui arrivait à garder son sang froid, à n'en pas douter. Les yeux de l'anglaise n'arrivaient à se décrocher de la vision d'Ophélia crucifiée ainsi. C'était choquant de savoir qu'un sorcier pouvait s'abaisser ainsi à kidnapper et torturer une femme en pleine grossesse. Il le paierait cher. Foi de Cummings.
Alan fut le premier à tenter quelque chose. Un revelio précisément. Brillante idée, mais qui empira les choses en créant un trou sans cesse grandissant. Iz songea quelque seconde qu'un spécialis revelio aurait peut-être empêché un trou de se créer en visant directement la barrière, mais bon... Ensuite, se fut Silver, qui posa un acte beaucoup trop inconscient, et qui fit augmenter la vitesse des lames. Ah ben bravo. Maintenant, ils étaient vraiment dans de beaux draps. Harry lui, remarqua les têtes de lion, tandis qu'Izlaya remarquait à un mètre du sol, un trou dans la barrière. Assez pour que quelqu'un y passe.
Iz se rapprocha d'Harry, qui fit de bonnes constatations quant aux têtes de lions. Tout cela tenait bien la route. Oui... tellement bien que Iz se souvint d'une légende chrétienne que son père lui avait contée, vaguement, après tout, elle n'était qu'une enfant en ce temps, mais ça avait rapport à une lionne, récussitant trois de ses lionceaux morts-nés. Mais... récussité trois têtes de lion en pierre? Comment? Même en se cassant la tête, elle ne trouvait pas...

- Il y a une légende chrétienne, à propos d'une lionne qui récussite trois lionceaux en leur soufflant dans les nasaux... mais je ne pourrais pas dire si l'instigateur de tout ceci a eu vent de cette histoire... quand même... je vais essayer quelque chose de magique, je ne vois rien d'autre pour le moment et ça ne devrait pas faire trop de dégâts... elle demanda à Harry de s'enlever de la trajectoire des lions et s'exclama. Piertotum Locomotor!

C'était un sort difficile qu'Izlaya maitrisait bien, mais qui lui prenait énormément d'énergie d'un coup. Par chance, elle connaissait aussi le sort pour les arrêter, mais lui aussi lui prendrait beaucoup d'énergie. Au mieux, ils accompliraient quelque chose d'utile, au pire, ils essaieraient de mordre ou rugiraient... mais rien de grave vu qu'elle n'animait que les têtes qui elles, étaient accrochées aux mur. Ça n'était pas une perte de temps en soit, car Iz continuait de réfléchir à d'autres alternative et surement tous les autres, c'était un essai. Un tout petit essai, mais quand même.


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  • Natalee Shevelin
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyMar 6 Déc - 18:37:34

Le sortilège d'Izlaya frappa les trois statuettes de pierre et celles-ci s'auréolèrent d'un éclat blanc avant de prendre vie, comme par magie hihihi. L'une d'elle bailla, semblant se remettre d'un long sommeil, tandis qu'une autre rugissait, retroussant ses babines sur des canines aiguisées. La dernière quant à elle, se tourna, stoïque, vers la lanceuse de sort. Une voix rauque s'extirpa de sa gueule s'adressant directement à Izlaya, solennelle.

« Seule l'une d'entre nous arrêtons la machine infernale des cisailles. Rien, en revanche, n'empêchera la faux de s'abattre si vous n'agissez pas vite. Le temps vous est compté. À vous de faire les bons choix. »

Sur ces mots et dans un dernier rugissement, les têtes de lion se figèrent, gueule ouverte.


HJ : Prochain tour : L'homme qui tombe à pic Cool
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyDim 11 Déc - 12:17:32

À mesure qu'il avançait dans le couloir, Jared sentait un profond malaise lui étreindre la poitrine, lui glacer le sang. L'Auror connaissait bien cette sensation d'oppression ; le coeur qui semblait se dérégler, les pieds de plomb, l'impression d'être écrasé par quelque chose de trop grand... cela ne pouvait être causé que par une redoutable magie noire, suffisamment puissante pour sembler suinter des murs et tout soumettre à sa force. Rares étaient les sorciers capables de conjurer une magie aussi terrible ; l'air portait un étrange magnétisme, comme dans les secondes qui précèdent une tempête. Dans ces moments, l'instinct commandait aux bêtes et aux hommes de faire demi-tour, de s'en aller chercher refuge au loin ; affronter la magie noire ambiante demandait une bonne dose de courage et de sang-froid, et si les Aurors étaient formés à cela, ce n'était pas le cas des autres personnes présentes. Jusque-là, tout ce petit monde se comportait valeureusement ; pas de crise de larmes, pas de hurlements hystériques comme cela pouvait arriver en présence d'une trop puissante aura magique. Pourvu que cela dure ainsi... Il était déjà bien assez difficile de devoir démêler les fils d'une intrigue malsaine sans avoir en plus à gérer les angoisses de tout un chacun, et Jared – tout comme Natalee, d'ailleurs – n'était pas mécontent de pouvoir se concentrer sur le premier point.
Courbé sous la voûte basse du couloir, très concentré, Jared avançait sans réellement prêter attention à ce qui formait le sol. Sa démarche était généralement assurée, quel que soit le support – merci les rangers – et il n'avait pas besoin de quitter des yeux son but, le rehaussement de la voûte qui laissait deviner le bout du couloir. Il tâchait de faire abstraction des bruits de pas retentissants qui le suivaient tandis qu'il s'efforçait de réfléchir, de faire des recoupements entre ce qui se tramait ce soir et des éléments d'autres enquêtes... Le silence d'un monastère abandonné était idéal pour se concentrer sur ses pensées – du moins, jusqu'à ce que l'un des membres de l'escouade se viande bruyamment, avec la grâce d'une otarie morte. L'Auror se retourna vivement, et, dans ce geste, le rayon lumineux de sa baguette éclaira le sol ; une multitude de petits cadavres, plus ou moins complets, le jonchaient. Des restes d'enfants, voire de foetus... tous bien blancs, parfaitement débarrassés de leur chair. Un spectacle à lever le coeur, d'ailleurs Lavande semblait vouloir tourner de l'oeil. Natalee prit le problème en main et l'aida à se calmer, puis à se relever, avec autant de douceur qu'une vraie femme.
Grant s'avança un peu, pour permettre aux autres de se dégager du couloir ; la puissance de la magie croissait à mesure qu'il s'enfonçait dans le bâtiment, et il eut tôt fait d'atteindre une sorte de barrière, invisible mais facilement perceptible. Il se tourna vers les autres pour guetter leur réaction ; pas évident, dans le noir, de croiser le regard de Natalee. Face à eux, une pâle lumière avait jailli, pour éclairer chichement une silhouette crucifiée – le crucifix géant des monastères et des églises, que le catholique Grant connaissait bien – et une voix s'était élevée. Une voix d'homme, que Jared n'avait jamais entendue, mais qu'il reconnut cependant, tant il l'avait imaginée semblable, tant elle avait paru affecter Natalee. Le petit jeu de piste, cela se confirmait, était donc l'oeuvre de ce fondu de Valère. D'un regard, Jared s'assura que sa collègue tenait le coup – il n'en doutait pas, mais elle avait déjà connu, les escapades avec Araley Tours – et il retourna la tête vers l'endroit éclairé... La voix racontait une sordide histoire, que l'Auror écouta avec attention dans l'espoir d'y grappiller un indice, en vain. Les derniers mots du mage noir se perdirent dans l'écho poussiéreux de l'endroit, et une vive lumière entoura soudain le crucifix ; Jared dut retenir un juron, car en fait de Christ, c'était sa patronne, Ophelia Benson, qui avait été mise en croix et couronnée d'épines. Ophelia, bordel ! Elle qui le matin même riait et plaisantait avec son équipe, dans le bureau des Aurors ! Elle dont toute la bande surveillait discrètement la santé, pour ménager la fin de sa grossesse et lui éviter de se fatiguer ! Du sang avait coulé en abondance, mais elle continuait de regarder devant elle, parfaitement consciente. Son corps portait une multitude de plaies peu profondes apparemment, mais qui saignaient abondamment. Alan se lança dans une théorie que l'Auror, la gorge nouée, approuva d'un signe de tête ; il s'agissait d'une simple mise en scène, mais connaissant Valère, on pouvait s'attendre au pire si les hors-d'oeuvre étaient aussi corsés.
Jared observa les tentatives de ses compagnons pour se rendre maîtres de la situation (pour plus de détails, voir posts précédents, merci, l'équipe de rédaction) tout en essayant de réfléchir à toute vitesse. Les lames tournoyantes se rapprochaient d'Ophelia – ou de son illusion, mais on ne pouvait pas prendre le risque de douter – et elle n'allait pas tarder à se faire réduire en carpaccio si on ne trouvait pas comment arrêter tout cela. L'Auror, d'ordinaire si calme, commençait à perdre son sang-froid. Comment réfléchir dans cette situation, avec une femme en danger imminent et un cinglé fini qui devait se marrer comme un gamin qui a jeté ses Sims dans une fournaise un bossu ? Il fallait faire quelque chose, et vite.
Un trou, dans la barrière, s'élargissait sous les yeux de l'Ecossais, aussi fascinant que la promesse de la liberté. C'était une chance unique d'accéder à Ophelia, de lui porter secours. Bien sûr, il y avait toujours la possibilité que Valère ait agrémenté la barrière d'un maléfice qui condamne celui qui la franchissait à la folie, le fasse devenir sympathisant communiste ou change son foie en figue sèche, mais le spectacle d'Ophelia crucifiée était trop insoutenable pour s'arrêter à ces considérations. De toute façon, Araley était trop joueur pour mettre ses adversaires hors de combat trop vite – le chat ne tue jamais la souris immédiatement. Il valait donc le coup de tenter quelque chose... Jared dégrafa sa cape de Dracula qui risquait de l'encombrer lors du franchissement de la barrière, et annonça, en s'adressant à Natalee plus qu'aux autres :


-J'y vais.

Un simple regard plus appuyé que d'habitude en guise de congé, et il se pencha pour enjamber le trou de la barrière magique. Tout en passant, il fixa le crucifix que lequel Ophelia était clouée comme une vieille chouette sur la porte d'une grange, et s'adressa silencieusement à l'improbable Dieu que l'objet représentait :

-Tu la laisses pas mourir, hein... J'ai toujours été réglo avec toi, Jésus. J'te rappelle que j'ai fait ma communion et que je vais encore à la messe deux fois par an... si tu la sauves, je te jure que j'arrêterai de faire le con pendant la messe de minuit. Parole d'Auror.

Pas de réponse, cela devait vouloir dire que le deal était accepté. L'Ecossais se redressa, et jeta un regard derrière lui. Il voyait distinctement les autres, mais ne les entendait plus. À la place du silence entrecoupé de murmures de tantôt,une étrange rumeur lui parvenait – sifflement des lames qui tournoyaient, lointaine musique d'église, très faible, et surtout de puissants sifflements de serpents. Il ne tarda pas à en découvrir la cause... Vu de ce côté de la barrière, les choses étaient encore pires. Ophelia était toujours crucifiée, mais au lieu de clous, elle était maintenue à la croix par une quantité respectable de petits serpents noirs qui grouillaient sans cesse sur sa peau et semblaient se repaître de son sang. Jared leva sa baguette, mais l'un des reptiles se dressa et tourna vers lui une petite tête triangulaire affreuse pour lui dire :

-Seul le calice la sauvera.


Il darda sa langue hors de sa gueule en direction de l'autel, où reposait effectivement un calice d'argent. Jared s'en approcha, tremblant, et la voix métallique du serpent s'éleva à nouveau derrière lui :

-Bois si tu veux sauver la femme.


L'Auror se saisit de la coupe, sur laquelle quelques gouttes de sang avaient formé des zébrures, et jeta un coup d'oeil à la potion. Un mélange bleuâtre, indéfinissable. Peut-être un poison, connaissant Valère, mais cela semblait la seule solution... Jared porta la coupe à ses lèvres et prit deux gorgées de potion. Aussitôt, il lui sembla que tout son corps se révoltait. Une douleur insoutenable lui fit lâcher le calice qui roula sur les dalles, et lui-même tomba à genoux, les yeux fermés, terrassé par la souffrance qui semblait briser chacun de ses os. Ses articulations, surtout, lui faisaient mal comme jamais. Il prit une profonde inspiration, et rouvrit les yeux. L'ambiance avait changé. Plus de musique d'église, plus de sifflements de serpents... et pour cause, les serpents avaient disparu. Ophelia était à nouveau attachée avec des clous, de putains de gros clous rouillés qui allaient lui donner le tétanos. Jared se releva, chancela, affaibli par la douleur qui semblait s'abattre sur lui par vagues. Il se traîna tant bien que mal jusqu'au pied de la croix, et remarqua que la douleur empirait. Les lames s'étaient encore rapprochées d'Ophelia, il ne fallait plus lambiner... mais il était incapable de lever le bras pour lancer un sort, tant il avait mal.
Calme-toi, Grant. Respire, puisque ça t'a permis d'avoir moins mal tout à l'heure. Il n'était pas facile de se forcer à pratiquer le zen dans de telles conditions, mais la douleur reflua légèrement lorsqu'il parvint à se calmer un peu. Une goutte de sang tomba alors sur sa main, comme pour lui rappeler l'urgence de la situation ; il se sentit paniquer un instant, et la douleur reprit le dessus, plus paralysante que jamais. Il lui fallut plus d'une demi-minute pour la surmonter, et relever sa baguette en direction d'Ophelia. Sans un mot – il aurait été incapable de parler tant la douleur crispait ses mâchoires – il lança un sort en direction de sa patronne, pour la faire léviter et lui éviter de tomber comme un pauvre sac de patates une fois que les clous seraient ôtés. Ceci fait, il s'accorda quelques secondes de répit pour lutter contre la douleur qui menaçait de faire éclater ses os, puis releva sa baguette pour faire disparaître les clous ; cet effort lui demandait trop d'énergie, et il dut y renoncer et se contenter de maintenir le sort qui devrait faire léviter la directrice, ce qui n'était déjà pas facile... Les lames ne cessaient de se rapprocher dangereusement, et la douleur dans les membres de Jared croissait en même temps que son inquiétude...


-Venez m'aider ! parvint-il à appeler, sans être certain que les autres allaient l'entendre.
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyMar 13 Déc - 18:38:03

Des ossements de bébés partout … des ossements de bébé partout … où qu’elle regardât c’était un minuscule métacarpe par-ci, une omoplate version miniature par-là et ainsi de suite à vous en dégouter à vie. Dire que c’était révulsant n’aurait même pas effleuré la surface de la situation, c’était positivement terrifiant voilà ce que c’était ! Quel esprit malade avait bien pu mettre au point une telle mise en scène ? Non, réflexion faite, elle préférait ne pas savoir, plus loin elle se tiendrait de l’auteur de pareil scénario, mieux elle se porterait. Quoiqu’il ne lui faudrait pas faire de gros efforts pour se sentir mieux qu’à cet instant précis car elle sentait que le moindre détail risquait de lui faire perdre connaissance. Heureusement pour elle et surtout pour le reste du groupe qui aurait été sacrément dans la bouse de dragon s’ils avaient dû s’occuper d’une personne dans les vapes, la jeune Auror décida de s’occuper de son cas et Lavande suivit ses conseils, se concentrant sur sa respiration et rien d’autre. Inspirer … expirer … ne plus penser qu’au mouvement régulier de sa poitrine, fermer les yeux et oublier où elle se trouvait.

A sa grande surprise, il ne lui fallut que quelques secondes de ce traitement pour reprendre le contrôle de ses nerfs et elle se redressa, sans vouloir constater que désormais sa robe était encore plus réaliste avec du vrai sang étalé dessus. Ils se remirent tous en route, dans le même ordre que précédemment, dans un silence religieux –bénie soit Shevelin et son sort de Silence ! Le temps semblait s’étirer volontairement comme si cette marche sans but faisait partie du jeu, l’objectif étant de les faire mariner jusqu’à ce qu’ils soient à point avant de lancer les véritables hostilités. Et ça pour les lancer, la taré responsable de ce petit jeu malsain, il les lança ! Si Lav’ avait déjà commencé à ressentir une présence lourde et oppressante depuis quelques minutes, elle fut certaine qu’ils avaient atteint le merdier total lorsqu’elle fut projetée vers l’arrière, se retrouvant une fois de plus sur son joli postérieur. Elle aurait probablement juré si une voix ne s’était pas soudain fait entendre, coupant court à toutes ses envies. La malice suintait de chacun des mots qu’elle entendait et elle ne savait ce qui la pétrifiait le plus, le contenu ou le ton du discours.

En temps normal, elle aurait considéré les paroles du type comme particulièrement arriérées, il n’y avait qu’un conservateur pure souche pour vous ressortir les pires méfaits des Moldus sous prétexte d’éviter toute ouverture –et le sortilège d’Endoloris c’était pas une horreur peut-être ?-, mais là la terreur de la scène qui se jouait devant leurs yeux boquait toute autre pensée. Etait-ce une femme enceinte qui était crucifiée ? Non, c’était forcément une illusion ! Personne ne pouvait mépriser la vie humaine à ce point pour mettre en danger deux vies en même temps ? Malheureusement les paroles de Natalie réduisirent tous ses vains espoirs en fumée : il s’agissait bien d’une personne vivante et souffrante de l’autre côté de cette espèce de barrière invisible. A côté de cela, les ossements de tantôt lui semblaient soudain du menu fretin et, paradoxalement, elle ne perdit pas les pédales. Peut-être était-ce le fait qu’il y avait une personne qui ne pouvait compter que sur leur petit groupe pour s’en sortir qui la maintenait sur les rails ou peut-être était-ce le fait qu’elle ne réalisait tout simplement pas vraiment ce qu’il se passait mais quoiqu’il en soit, elle était prête à agir. Cependant, elle connaissait ses capacités mentales et magiques, elle savait donc que si elle se précipitait elle ne ferait qu’entraver le travail des personnes réellement compétentes, elle resta donc en retrait en attente que ses services soient requis.

Le premier à prendre les choses en mains fut Alan faisant preuve d’une logique toute à son honneur. Si Lav’ ne suivit pas tout son raisonnement, elle en comprit les grandes lignes : la jeune femme crucifiée était certes mal barrée mais moins que ce qu’on essayait de leur faire croire sinon elle serait déjà morte depuis longtemps. Ce n’était pas grand-chose mais c’était tout de même une bonne nouvelle, Merlin soit loué ! Par contre, l’action suivante d’Alan, bien qu’à première vue plutôt bonne se retourna contre eux lorsque les lames entourant la directrice des Aurors se mirent en mouvement. Fais chier ! Maintenant, en plus ils jouaient contre la montre, c’était vraiment de pire en pire cette histoire.

Et ça n’allait pas en s’arrangeant. En effet, le seul adulte non auror de leur groupe eut une malchance plutôt incroyable lorsqu’il lança un sort contre la barrière magique s’étendant devant eux et ça lui revint méchamment en pleine gueule. Lavande grimaça en imaginant que le choc n’avait pas dû être des plus agréables mais bon le gars était inconscient donc bon il n’avait pas vraiment du s’en rendre compte non ? D’ailleurs Harry la rappela rapidement à l’ordre en lui demandant de s’occuper du mec. Et mais c’est vrai, elle envisageait de devenir Médicomage non, alors c’était l’occasion ou jamais de faire quelque chose d’utile. Elle avait nettement plus confiance en ses capacités en Soins Magiques qu’en Sortilèges. Elle s’approcha donc du type pendant que les autres continuaient à gérer la situation « Ophélia ». Elle l’observa rapidement d’un œil critique et constata qu’il n’était pas blessé gravement, juste inconscient à cause d’une légère contusion sur le derrière de la tête. Etant donné qu’il saignait du nez, preuve que quelques petits vaisseaux internes avaient dû exploser, elle choisit d’utiliser un Curo plutôt qu’un Aseo, mieux valait deux précautions qu’une donc autant lancer le sortilège de Soins le plus puissant qu’elle connaissait.

Des étincelles blanches se rassemblèrent autour de la blessure du type et la contusion se résorba en grande partie. Sa respiration se fit également plus tranquille et un sourire soulagé se peint sur les traits de Lavande. Elle n’avait pas perdu la main pendant l’été. Elle s’apprêtait ensuite à tenter de réveiller doucement le type lorsqu’elle entendit une voix crier à l’aide. Elle se retourna et constata que l’auror Grant gisait bien mal en point au pied de la croix, sa baguette pointée vers sa patronne dans un effort désespéré pour la maintenir en l’air. Là, il n’était plus temps de tergiverser, elle n’avait pas complètement suivi ce qui s’était passé pendant qu’elle s’occupait de son patient mais là il fallait agir maintenant où les lames allaient faire de la pâtée de Benson. Elle cria alors à Alan :


-Tu prends le relais et tu t’occupes de lui !

Elle ne prit même pas la peine de savoir s’il avait acquiescé, elle lui faisait une confiance aveugle et savait qu’il le ferait et ne prendrait pas son ton autoritaire à mal. C’était la situation qui l’exigeait, ils n’avaient pas le temps pour les ronds de jambe. Elle se remit donc sur ses pieds aussi vite qu’il lui était humainement possible, puis suivant l’exemple de Grant traversa la barrière à travers le trou. Puis courant jusqu’à l’endroit où se trouvait l’auror agonisant, elle constata qu’il fallait s’occuper des clous retenant Mrs Benson au plus vite sinon tout était foutu. Elle lança alors le premier sort qui lui vint à l’esprit de toutes ses forces :

-Accio clous !

C’était la seule idée qu’elle avait eu pour libérer Ophélia suffisamment vite. Enfin, à condition que Grant ne perde pas connaissance trop tôt car sinon la directrice des Aurors risquait une rencontre quelque peu brutale avec le sol. Oh là là ça en faisait des choses qui risquaient de mal tourner ! Mieux valait ne pas y penser et se concentrer pour mettre sa puissance magique dans son sort car il fallait que tous les clous viennent à elle en même temps sinon c’était foutu. Pas sûr qu’Ophélia apprécie l’arrachage brutal mais elle n’était plus à ce genre de détails prêt malheureusement. Mais pour une fois la déesse de la bonne fortune était avec elle et les clous ne lui opposèrent pas de résistance, alléluia ! Sauf que malgré toute la puissance qu’elle avait foutu dans son sort, ils retombèrent sur le sol à mi-chemin car ces saletés pesaient leur poids. D'ailleurs, vu leur taille, Lav’ ne voulait même pas imaginer les stigmates que Mrs Benson devaient se taper …
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyMer 14 Déc - 18:29:05

Natalee était en plein cauchemar. Voir sa patronne et amie dans un tel état était une expérience particulièrement rude pour l'Auror. L'unique point positif était qu'elle était encore en vie, et qu'il y avait une chance que ce psychopathe d'Araley n'ait pas touché aux bébés. Néanmoins, le ventre d'Ophelia était une bien maigre protection contre la magie noire. Et s'il avait tué les enfants, laissant pour seule chance aux protagonistes de cette aventure de sauver une mère détruite par le chagrin ? Non, il ne fallait pas penser à ces choses là. Il fallait agir. Elle devait traiter cette affaire comme toutes les autres, avec le même sang-froid si elle voulait avoir une chance de sauver la directrice des aurors. Quelque chose lui disait que tout cela avait été fomenté pour l'atteindre personnellement. Si les portoloins destinés aux autres avaient peut-être été disposés au hasard, ce n'était pas le cas du sien. Il avait été soigneusement déposé dans son casier, sur sa veste. Valère jouait avec ses émotions pour la déstabiliser. Il était vrai que si d'aventure elle voyait sa patronne mourir sous ses yeux, cela lui ficherait un sérieux coup au moral. Raison suffisante pour ne pas céder à l'émotion. Sa poigne sur sa baquette se raffermit, ses sourcils se froncèrent, lui conférant un air déterminé.
Mais avant que Jared ou elle ne puissent agir ou donner d'autres instructions, chacun s'était déjà précipité et avait mis la main à la pâte, déclenchant catastrophe sur catastrophe. Alan fit apparaître un bouclier qui commença instantanément à se décomposer morceau par morceau, Silver se prit son propre sortilège en pleine poire, et Izlaya permis néanmoins d'obtenir un indice sur la méthode qu'il convenait d'emprunter. Les têtes de lion permettaient d'arrêter les lames infernales, qui ne cessaient d'accélérer au fur et à mesure qu'elles s'approchaient. Mais à peine les têtes de lion avaient-elles reprit leur forme initiale que les poteaux avancèrent de plus en plus vite en direction d'Ophelia. Il ne restait que deux solutions. Courir jusqu'aux têtes de lion en priant pour appuyer sur la bonne et sauter dans un trou de la barrière pour récupérer Ophelia, en priant également pour ne pas s'emplafonner dans le champ magique et mourir sur le coup.

Jared fut le premier à réagir. Il jeta de côté sa cape et déclara à voix haute sa décision. Foncer. Leur regard se croisèrent et Natalee acquiesça, bien qu'une boule d'angoisse vint paralyser sa gorge. Ils n'avaient pas le choix, de toute façon. Quitte à ce que quelqu'un risque sa vie, autant que ce soit l'un d'eux. De par leur fonction, ils étaient les seuls habilités à jouer avec leur vie pour sauver celle des autres. Et ils étaient les plus compétents pour éviter que l'action se finissent en suicide accidentel, entre autre. Quoi qu'il puisse se passer de l'autre côté, Jared allait prendre la meilleure solution qui s'offrira à lui. La baguette levée en direction de la barrière, prête à agir au cas où, elle regarda son collègue passer par le trou et atterrir sans mal de l'autre côté. Un soupir de soulagement s'extirpa d'entre ses lèvres. Chouette, Jared n'était pas mort des suites d'une autre forme de magie encore plus vicieuse ! Cependant, l'apaisement fut de courte durée. À peine Grant avait-il mit les pieds devant l'autel qu'il parut déstabilisé, comme s'il se passait quelque chose qu'ils ne pouvaient pas observer, de l'autre côté de la barrière. Natalee rongea son frein pour ne pas suivre immédiatement son collègue, et se détourna non sans mal du spectacle pour s'occuper des têtes de lions. Il n'y avait pas de temps à perdre.
Arrêtée près des têtes, elle chercha un mécanisme sur l'une d'elle du bout des doigts. Il y avait des crans, comme s'il fallait les tourner et les enfoncer dans le mur, sur chacune d'elle. Ok, une chance sur trois. Elle avait déjà eu pire, comme probabilités. Constatant qu'aucune ne se différenciait des autres d'aucune manière, elle appuya sans plus réfléchir sur celle du milieu et tourna la tête dans l'espoir de voir les lames s'arrêter, ou qu'aucun piège vicieux ne se déclenche. Les scies se mirent à avancer à toute vitesse. Chiotte. D'un geste nerveux, elle enfonça celle qui était le plus à sa gauche. À son grand soulagement, les poteaux et les lames ralentirent, pour finalement s'immobiliser à quelques centimètres seulement d'Ophelia. Natalee essuya la sueur froide qui coulait le long de ses tempes, mais n'eut pas le temps de se réjouir davantage. De l'autre côté de la barrière, Jared demeurait prostré. À quelques pas de lui gisait la coupe renversée, qui avait répandu une bonne quantité de son contenu sur le sol. À l'appel de l'auror, Lavande et Natalee eurent le même réflexe. Elle précéda de peu l'étudiante, en passant d'un bond souple par l'interstice.

La vision d'Ophelia crucifiée et de Jared souffrant au pied de la croix était encore plus pénible à supporter qu'à l'extérieur. Natalee s'avança de quelque pas, incertaine. Deux de ses amis étaient mal en point, et si Ophelia était plus directement menacée, la lycane n'avait aucune idée du mal qui touchait Jared. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine et sa baguette tressaillit, signe qu'un tremblement venait de la parcourir des pieds à la tête. Le pire de ses cauchemars n'arrivait pas à la cheville de cette vision d'horreur. Elle jeta un regard à Lavande, pour s'assurer qu'elle tenait au moins autant le coup qu'elle. La gamine qui avait manqué de s'évanouir à la vue du sang avait repris courage et pointait sa baguette en direction d'Ophelia. D'un accio, elle retira les clous, qui s'extirpèrent de la chair de la directrice en répandant un court mais impressionnant jaillissement de sang. Néanmoins, à l'instant même où les clous retombaient sur le sol, la sphère magique – déjà grandement amochée – se cristallisa soudain pour se fissurer de la plus inquiétante des manières.

« Attention ! »

Sans attendre davantage, Natalee courut jusqu'à Ophelia et la réceptionna au moment où Jared lâchait le sort qui la maintenait en lévitation. Ses jambes plièrent légèrement sous le poids de la jeune femme, mais Natalee tint bon, aidée dans son entreprise par la robustesse exceptionnelle que lui conférait sa lycanthropie. La femme dans les bras, elle fit demi-tour en courant et parvint à attraper Lavande, avant de s'accroupir auprès de Jared. Aussitôt, elle pencha le buste au-dessus d'Ophelia et se couvrit la tête, tout en dressant la main qui tenait sa baguette au-dessus d'eux.

« Protego ! »

À peine le bouclier était-il apparu que la sphère magique explosa littéralement en morceaux de verres. La faux chuta lourdement sur le sol et glissa violemment dans leur direction avant d'être stoppée par le charme. Les secondes s’égrainèrent trop lentement à son goût, tandis que la pluie de verre finissait de tomber. Puis tout redevint calme, et un silence morbide s'installa.
Ophelia gisait sur ses genoux, maculée de plaies et de sang. Son regard était vague, humide, signe d'une inquiétante faiblesse.


« Ophe... »

Natalee poussa d'une main tremblante une mèche de cheveux qui collait au front de la jeune femme, puis retira avec mille précautions le bâillon de sa bouche. Les lèvres serrées, elle regarda le sang qui coulait des stigmates d'Ophelia, qui se répandait lentement sur ses propres vêtements et ses mains. Elle n'était pas sortie d'affaire. Si personne n'avait de compétences médicales suffisantes, Natalee ne donnait pas cher de sa peau, avec tout le sang qu'elle avait perdu. Elle-même n'osait pas lancer les quelques sorts de soin qu'elle connaissait, de crainte d'empirer les dégâts. Elle redressa la tête, et posa un regard plein d'effroi sur Alan et Lavande.

« Occupez-vous d'elle, on ne pourra jamais la déplacer dans son état. »

Ordonna-t-elle d'une voix sèche, qui trembla à peine malgré son angoisse bien visible. Elle reposa en douceur Ophelia sur le sol froid et retira son manteau pour le poser sur son corps. Elle était glacée, après avoir séjourné une longue heure, peut-être deux, dans cet endroit lugubre, humide et froid. Alors que les autres s'approchaient, elle parcourut le maigre espace qui la séparait de Jared. Elle lui lança un regard inquiet, puis posa une main tremblante sur son front et ses joues, à la recherche d'une possible fièvre, de quelque chose qui trahirait la dangerosité de ce qu'il avait avalé. Hormis qu'il semblait souffrir comme jamais, il n'avait aucun signe typique d'un empoisonnement. Que s'était-il passé pour qu'il ose boire cette merde ? Natalee n'en avait aucune idée, mais il n'était pas vraiment l'heure de lui demander des explications.

« Jared... Dis-moi que tu vas tenir le coup. Je t'interdis de flancher... »

L'auror se releva lentement et traversa la pièce en direction du calice abandonné, tout en veillant à ne pas trébucher sur des morceaux de verre. Un liquide bleu et épais était encore répandu sur le sol. Elle s'accroupit auprès de la flaque et glissa un doigt dans le potentiel poison, afin d'en humer son parfum. Son odorat surdéveloppé sentit un arôme âcre, mais le mélange était trop complexe pour qu'elle devine la nature de la potion sur sa simple sensation. Elle baissa sa baguette magique en direction de la flaque et prononça un « Specialis revelio », qui lui révéla un à un les ingrédients de la potion. C'était un puissant remède contre un sortilège d'illusion. Ainsi, Jared avait certainement été forcé de boire cette chose pour ne plus être victime d'une hallucination particulièrement handicapante. C'était tout Valère, ce genre de plan. Néanmoins, une autre plante avait été rajoutée. Natalee la connaissait bien, pour en avoir beaucoup lu à son sujet, lorsqu'elle s'arrêtait au Castel McLispwitch, à l'époque de l'Ordre du Phénix. C'était la plante typiquement associée à la magie noire. Une plante qui pouvait se marier à presque n'importe quelle potion commune pour en rendre la boisson absolument intolérable. Elle agissait sur les nerfs, faisait s'emballer le cœur et pouvait créer des crises de tétanies absolument affolantes. Elle n'était pas mortelle, sauf si le buveur était soumis à une émotion angoissante, à un stress qui activait tous les méfaits de la plante sur le système nerveux et qui déclenchait un effet pervers, cercle infernal de douleur et de stress. Seul le calme et le repos permettaient d'en annihiler les effets. Autrement dit, une merde sans nom.

Elle alla pour se détourner du calice, quand quelque chose l'arrêta au dernier instant. Quelque chose dépassait du rebord. Un petit parchemin roulé, qui n'avait absolument pas souffert du liquide. Intriguée, l'Auror se baissa à nouveau et l'attrapa du bout des doigts, puis le déplia. Il contenait une écriture manuscrite, mais absolument incompréhensible. Un code. Araley avait vraiment décidé de s'amuser jusqu'au bout. Un soupir s'extirpa d'entre ses lèvres. Qu'Araley laisse un message était du plus mauvais augure, et ils n'aurait aucune idée de ce qu'il avait à dire, ou de ce qu'il préparait, tant qu'ils n'auraient pas planché sur le code que leur avait laissé le mage noir. Son cousin avait parlé de suivre le parcours jusqu'à son terme... C'était quoi, la prochaine étape ? Une randonnée en enfer ? L'enlèvement d'une autre personne ? Une vive angoisse l'étreignit à cette pensée. Elle ne pouvait que se sentir directement menacée. Mais pour l'instant, ce n'était pas sa vie qui était en jeu, mais celle de ses plus chers amis. La peur de perdre Jared et Ophelia était bien plus poignante que toute angoisse à son propre sujet.
Elle s'approcha d'un pas lourd de l'assemblée, en proie à une lassitude intense. D'abord sans un mot, elle se laissa tomber près de Jared et posa une main qui se voulait réconfortante sur son épaule.


« Ce que tu as bu était un remède contre l'hallucination. En revanche, ce fils de pute a introduit une autre plante dans la mixture. Je la connais assez bien. Il faut que tu restes calme jusqu'à ce qu'on soit en sécurité. Sinon, la douleur deviendra de plus en plus intolérable. Il n'y a qu'un calmant qui pourra t'aider à vaincre ton mal... Tiens bon... J'ai ce qu'il faut chez moi, si tu ne veux pas croupir à l'hôpital... Ophelia va s'en sortir... »

Après ce discours qui lui sembla particulièrement décousu et minable, elle lui adressa un faible sourire, puis lâcha son étreinte.

« Hey, Alan, c'est ça ? Comment va-t-elle ? Tu crois qu'on peut la déplacer jusque dehors en attendant d'appeler Sainte Mangouste ? Je n'aime pas l'idée de laisser quelqu'un en arrière... Au fait, le type qui a fait ça a laissé un message. Il nous faudra certainement votre aide à tous pour le déchiffrer puisque ce connard a décidé de communiquer par code. Je vous transmettrai une copie. Par contre, soyez gentils, demandez de l'aide à votre entourage si vous le voulez, mais ne racontez pas en détail ce qu'il s'est passé ici. Ce serait donner du crédit à ce malade. »
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptySam 17 Déc - 18:05:44

Bloody Hell, mais on allait de mal en pis dans ce fichu monastère Mad ! Rien ne semblait fonctionner comme il l'entendait, comme bien souvent dans ce genre de situation ! Il essaya donc de lancer un sort de révélation, sous une relative approbation d'un des aurors. Mais ce sort, s'il révéla la présence d'un mécanisme effectivement et effaça une barrière, il révéla aussi une seconde barrière qui confirma la théorie première de la deuxième auror, à savoir qu'elle retenait la faux. Mais, comme il n'en loupait jamais une en raison de sa malchance légendaire, il mit le pied sur un mécanisme de piège. Sous les regards apeurés et légèrement critiques des autres, lui même devenant d'un blanc cadavérique si rare de sa part quand il vit les lames se rapprocher d'Ophélia, jurant entre ses dents :

- "Holy Shit, il ne manquait plus que cela ! Pourquoi cela tombe toujours sur moi ?"

Il ne fallait pas se tromper, il était seulement furieux contre lui-même et la tournure des évènements. Merdum quoi, c'était pas n'importe qui dont la vie était en jeu, c'était Ophélia, c'était la seule auror qu'il appréciait réellement et à laquelle il tenait vraiment. Il regarda d'un air encore sous le choc de la catastrophe que involontairement il avait déclenché, comme paralysé par une force mystérieuse alors que l'autre adulte se faisait assommer par son propre sortilège, Lavande s'occupant bientôt de lui et que Harry et Izlaya prenaient le relais question idées pour résoudre l'énigme. Il du avouer en écoutant leurs arguments que c'était loin d'être bête. Puis un auror, l'homme, prit le risque d'aller au devant du danger pour sauver sa patronne - et Alan ressentit un immense respect en ce bref instant envers le gars - pour déchanter presque aussitôt quand Lavande se lança elle aussi vers les lames en lui demandant à lui de les aider, ce qu'il allait faire si l'autre auror - qui avait un truc je-ne-sais-quoi de bizarre et qui lui donnait la même chair de poule qu'en Ecosse - n'avait pas été plus rapide que lui dans la course contre la montre, et ne leur ordonne à tous les deux avec une panique non perceptible dans la voix mais que lui ressentait terriblement :

« Occupez-vous d'elle, on ne pourra jamais la déplacer dans son état. »

En temps normal, le ton impératif de cette figure de l'autorité aurait fait bondir d'indignation le jeune homme, mais l'inquiétude visible de la représentante de l'ordre et la situation désespérée dans laquelle ils se trouvaient. Même alors en dehors de l'action des lames, avec une victime sérieusement blessée, un auror pas en état non plus et le reste paniqués, le firent changer d'avis, lui aussi tenait à ce que Ophélia s'en sorte, alors il accepta de joindre les forces à l'effort de groupes, déclarant simplement tout en s'empressant d'aller vers Ophélia, prenant Lavande au vol :

- "Très bien, on va voir ce qu'on peut faire... viens, Lav' !"

Une fois devant la blessée, le jeune homme, tout en l'analysant pour essayer de déterminer la nature de toutes les plaies à guérir, ressentit la même tension et le même stress qu'en Ecosse quand il avait fait les soins d'urgence aux deux mômes, mais il aurait préféré alors, comme en ce moment, que leur professeur Vawdrey fusse là pour les guider. Car la moindre erreur couterait cher, mais ne rien faire serait pire encore, car au vu de l'état de la victime, si elle restait ainsi elle ne survivrait jamais. Il inspira profondément pour reprendre son calme, inhabituellement paniqué et inquiet lui aussi, et déclara plus à lui-même et à Lavande qu'autre chose, tout en ôtant le manteau de madame Shevelin de la pauvre Ophélia :

- "Bon t'as pas intérêt à nous lâcher, Ophélia... bref. Voyons... de multiples plaies fines, à refermer, desquelles elle a perdu beaucoup de sang et il y a surtout les stigmates dus aux clous... quelle barbarie franchement... et l'état des gosses, de ses jumeaux, voir s'ils sont sains et saufs. Lavande, je vais avoir besoin de toi pour qu'on se répartisse les tâches. Voilà ce qu'on va faire comme le temps nous est compté... j'espère avoir tout mon barda sur moi..."

Étonnamment sérieux dès qu'il avait commencé l'analyse de l'état de leur victime, une proche en plus, il fouilla dans son manteau multipoches, désespérant avant de trouver enfin ce qu'il cherchait : un petit coffret magique, petit en apparence, d'un noir sobre qu'il ouvrit sans plus attendre et sortit quelques éléments parmi les boites et les nombreuses fioles aux usages divers : une potion de régénération sanguine qu'il avait préparé il y a un moment de cela, une boite ensorcelée pour conserver une pâte fortement odorante qui était le cataplasme de lavande ou désinfectant des sorciers, des compresses. Il se bénit - pour une fois - d'avoir toujours ce nécessaire sur lui et reprit en rangeant le coffret :

- "Lav', tu peux t'occuper de vérifier si les bébés n'ont rien ? Ensuite faut que l'un d'entre nous s'occupe de toute urgence des entailles - sans doute dues à du Sectusempra - les fermer avec le sort " Firmare Vulnera" pour qu'elle ne se vide pas davantage de son sang, appliquer le cataplasme de lavande sur elles pour les désinfecter. Tu peux t'en charger ? De mon côté je vais essayer de faire quelque chose pour les stigmates dus aux clous... avec un "Curo", le cataplasme de lavande et ensuite refermer la plaie avec le Firmare... puis pour pallier à la perte de sang, on donnera la potion de régénération sanguine que voici... j'ai normalement juste assez pour qu'on puisse tout traiter... mais faudra pas traîner pour l'amener à Sainte Mangouste et laisser les spécialistes s'en charger ! Allez, Lavande, au boulot !"

Il lui donnait des ordres, mais ce n'était pas voulu, juste l'expression de son inquiétude croissante pour la vie de la blessée et d'une tentative de se recentrer sur la situation d'urgence. Il savait ce qu'il faisait, mais redoutait toujours des complications et de perdre la blessée, ce qu'il n'avait nullement envie, et sa détermination se ressentait dans son regard noir ardent. Il ne voulait pas la perdre, pas encore perdre quelqu'un à cause de lui ! La seconde qui suivit, il était à la tâche. Tandis qu'il expliquait tout cela, il n'était pas resté inactif et avait tout préparé pour l'usage... quand il se mit à l'ouvrage, en coopération avec sa meilleure amie, il songea très fortement :

"God, if you realy exist, I beg your mercy, I pray you to help us to save her... she ask nothing to end on this state... please... help us !"

De toute manière, c'était tout ce qu'ils pouvaient faire à leur actuel niveau d'études. Retarder le danger pour avoir le temps de l'emmener aux urgences et de quitter cet enfer monastique. Totalement absent aux autres, sinon à Lavande et à leur patiente désespérée, il ne répondit pas aux remarques qu'on pouvait lui faire et qui les dérangeraient Lavande et lui dans leur travail méticuleux mais hâtif dans cette course contre la montre et contre la mort. Tout lui parut si long, et sa phobie du sang inconsciente était maitrisée par le sentiment d'urgence et le désir de sauver Ophélia. La sauver. Il agissait presque en machine, reposant sur ce qu'il savait tout en épaulant Lavande. Seul, il n'y arriverait jamais, mais à deux, ils pouvaient au moins délivrer les soins d'urgence, refermer, désinfecter et traiter les plaies, puis favoriser la régénération du sang. Il se répéta le protocole dans sa tête tout en faisant de son mieux et avec un soin extrême - il avait eu assez de maladresses comme cela depuis la sinistre aventure - et ce ne fut que lorsqu'ils eurent enfin fini chacun de leur coté tout ce qu'ils avaient à leur portée pour les premiers soins d'Ophélia qu'il prit la dernière potion restante de régénération sanguine, l'ouvrit et l'utilisa comme demandé sur Ophélia, priant pour qu'elle ne leur glisse pas entre les doigts. Ceci fait, il souffla avec bruit, pâle d'inquiétude, vérifia que les plaies étaient bien refermées et traitées une nouvelle fois, avant de reposer le manteau de l'auror sur Ophélia et d'y ajouter celui de son déguisement - elle aurait plus chaud comme cela - avant de murmurer tout en tenant un bref instant la main d'Ophélia dans la sienne, se souvenant de ce rendez-vous chaleureux dans le café où c'était elle qui avait prit la sienne pour le pousser à ne pas s'abandonner aux horreurs du passé :

- "Je ne te laisserais jamais tomber, moi non plus, Ophélia. Alors t'as intérêt à tenir bon le temps qu'on puisse t'emmener à l'hosto, promis ? Y a un mari qui t'attend, tes jumeaux qui ne demandent qu'à vivre et ce avec leur mère, et puis un anniv' en Février que tu voulais qu'on fête comme il se doit... et y a aussi tes amis aurors qui sont morts de peur pour toi. Alors ne nous laisse pas tomber toi non plus, promis ? Je te fais confiance pour cela... reste en vie, s'il te plait..."

Alors que l'auror - Shevelin il lui semblait - revenait vers eux à ce moment, il lâcha la main de la chef des aurors et se retourna vers elle, écoutant sa question inquiète, avant de consulter Lavande du regard et de répondre avec un immense sérieux et un souci sincère tout aussi profond envers Ophélia, une de ses plus proches amies :

- "Oui, c'est cela... ben on a fait ce qu'on a pu avec ce qu'on avait, stabiliser son état. Mais elle a besoin de soins plus poussés de toute urgence, que seuls des médicomages reconnus pourront procurer. Moi non plus je refuse de la laisser en arrière, maintenant qu'on la retrouvé. Faudrait qu'on puisse la sortir d'ici, si on trouve une sortie de toute urgence, je serais prêt à l'accompagner en cas de besoin. Concernant le déplacement... en temps normal j'aurais dis non, mais là son état nécessite des soins qu'on ne peut lui donner ici en entier. Donc mieux vaut la déplacer, avec une précaution infinie, sur un brancard ensorcelé. Pas manuellement, mais en la soulevant avec délicatesse par magie sur le brancard... si j'ai votre accord bien sûr. Je sais que c'est votre patronne et que vous tenez à elle, moi aussi je tiens à ce qu'elle s'en sorte.

Et il fallait reconnaitre ses propres limites devant une situation. Puis l'auror enchaina sur l'aide concernant un code à déchiffrer, mais il resta silencieux, anéanti par les soins et le stress, et n'ayant pas envie de faire de faux-pas supplémentaire, il resta près de la blessée, surveillant d'un œil attentif son état, tendu. Tendu de nervosité et tendu de rage envers le taré qui faisait office d'agresseur. Il serait bien allé lui casser la gueule et se torturer les méninges illico, mais la vie d'Ophélia selon lui passait avant le cassage de gueule du sale type. Il préféra attendre sagement les réponses des autres ou qu'on lui demande en direct son avis. Cette affaire avait décidément un très sale goût...

(HJ : cela vous va ?)
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MessageSujet: Re: Etape I : Le Monastère [scénario]   Etape I : Le Monastère [scénario] EmptyDim 25 Déc - 10:13:15

Il y avait eu comme un gros boom et lorsque Silver se réveilla les choses avaient prit des tournures dramatiques.
Il se souvint alors qu'il avait lancé un sortilège "Evanesco" mais visiblement ce dernier c'était retourné contre lui car il sentait sur son nez et sur le dessus de sa tête une douleur vive.

De doute évidence, la jeune fille qui se tenait à côté de lui l'avait soigné comme il se fallait et elle avait stoppé l’hémorragie du moins c'est ce qu'il compris lorsqu'il constata les taches de sang sur son costume, qui de toute évidence était bon pour la poubelle.
Il la remercia chaleureusement puis commença à se redresser, cela faisait beaucoup plus mal qu'un cognar lancé à toute vitesse, mais il survirait sans séquelles.

En revanche ce qui se passait pour les autres était beaucoup plus grave, lorsqu'il fut totalement redressé, il put voir l'autre homme, l'Auror s'engouffrer dans le trou qu'il avait réussi quelques peu à agrandir avec sans doute beaucoup de chance.
Mais il le vit ensuite avaler d'un trait une solution bleuâtre et s'écrouler au sol, mais dans un acte héroïque il parvint à faire léviter Ophélia jusque hors de la barrière magique.

C'était à présent la pagaille les deux jeunes étudiant c'était précipité sur le corps de la Directrice du Bureau des Aurors, tandis que Shevelin avait rejoint son partenaire.
Tout deux semblait mal en point.
Il ne savait pas vraiment en quoi il pouvait leur être utile il faisait tous parfaitement leurs boulots et cela ne tenait pas des compétence de l'ancien joueur de Quidditch...

D'autant plus qu'il faillaient les mener le plus rapidement possible à Sainte Mangouste, pour l'instant ils étaient à peu près stable.
La seule chose qu'il pouvait éventuellement faire c'est faire le trajet en balais mais vue l'était critique des deux adultes, les autres ne seraient surement pas d'accord pourtant avait-il quelques choses de plus rapide qu'un éclair de feu ? Le transplannage et le risque qu'ils soient désartibulés était bien réel ainsi ils demeuraient tous là prient au piège de ce fou avec deux personnes dans un état critique.
Sous la demande de l'Auror, il resterait silencieux une fois sortit de ce merdier.

L'idée générale était de retourner au point de départ pour enfin faire sauter cette porte pour ensuite prévenir les secours, L'ex joueur de Quidditch fut soudain remplit de "joie" à l'idée de dégommer quelques choses, ainsi avec le groupe il suivit le groupe marchant une nouvelle fois dans le couloir dont les os recouvraient le sol, une sensation évidement pas très sympathique à vivre.
Puis ils furent à nouveau dans la pièce de départ, toujours plongée dans l'obscurité.
Silver lui distinguait la porte et la regardait avec avidité.
C'est alors qui entendit les paroles de Shevelin.


"Tu voulais exploser quelque chose ? C'est le moment ! À mon signal, tous ceux qui peuvent lancent un sortilège d'explosion sur la porte !"

Silver rêvait ou bien est ce que c'était la réalité ? Sans chercher à réfléchir il sortit illico sa baguette pointa la porte et "BOOM"

-Bombarda Maxima !! ( je suppose que c'est la formule du "sortilège d'explosion de l'encyclopédie")

Il ne l'avait pas remarqué de suite, mais tout les sorciers présent c'était alliés et d'une même voix, il avaient lancé leurs assaut sur la porte qui en un fracas sonore assourdissant, vola en éclat, répandent ainsi un nuage de poussière épais dont Silver fut obligé de se protéger en plaçant son bras devant son visage.
Lorsque la fumée fut enfin disparu on pouvait aisément remarquer que le bois avait littéralement exploser déposant ainsi plusieurs brindilles dans la pièce ainsi que dehors également.

Silver se précipita dehors et leva sa baguette vers le ciel, il n'avait pas encore montré son utilité dans le groupe alors il préviendrait les secours par se moyen là.
Il pointa sa baguette vers le ciel, et lança de puissant jet lumineux de couleur à chaque fois différentes.
Des rouges, des bleus , des vertes, des violettes et des jaunes, elles étaient toutes projetées à une hauteur vertigineuse puis elle éclatait dans un bruit assourdissant.
Tout en éclairant littéralement le paysage dans lequel ils se trouvaient.
Il espérait que le sortilège était aussi efficace que se qui était marqué dans le manuel où il figurait.Ce sortilège était détectable par le service des urgences de Sainte Mangouste, il pouvait ainsi savoir le lieu exacte où le groupe et les deux blessés se trouvaient.


-Venez m'aider, si Sainte Mangouste remarque la présence de ce sortilège aux même endroit ils comprendront l'urgence de la situation...

Un dernier effort pour eux tous, les secours arriveraient sans doute bientôt, après avoir lancé pendant plusieurs minutes le sortilège il s'approcha des deux blessés, les blessures étaient pour Ophélia d'une extrême violence pour les yeux .Les deux étudiant avaient vraiment fait un excellent boulots ils méritaient tout les honneurs.

HJ-Désolé pour l'attente j'espère que ça ira ...
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