Entrée
Le nouveau repaire de la mafia se situe dans les combles du Laughing Inferi, auxquels on accède en actionnant un chandelier à la droite d'un grand tableau représentant Rhiannon, sorcière galloise dont la légende veut qu'elle ait été l'une des plus grandes nécromanciennes de l'Histoire. En effet, son chant merveilleux, qui entraînait tous les oiseaux alentours à chanter avec elle, avait le pouvoir de réveiller les morts ou d'endormir les vivants.


Le chandelier a la particularité de reconnaître la main qui l'actionne, et fonctionne, en quelques sortes, comme un sortilège de fidelitas. Un non mafieux ne pourra jamais entrer au troisième étage du LI. S'il trouvait le chandelier et cherchait à l'actionner, non seulement celui-ci ne bougerait pas, mais Rhiannon lui jetterait d'un regard un maléfice de sommeil enchanté.
Le chandelier abaissé, Rhiannon descend de son cheval et vous fait place libre afin que vous puissiez entrer par la voie secrète que représente la peinture. Le tableau traversé, vous voilà face à un somptueux escaliers en colimaçon de bois rouge, orné d'un tapis de velours noir, dans un petit hall étriqué, seulement éclairé par quelques boules de lumière blanche qui vous suivent dans votre progression.

Salle principale
En haut de l'escaliers, vous arrivez dans les combles. Mais ces combles-là n'ont rien à voir avec ce que vous pouvez vous représenter. Des sortilèges ont été lancés au plafond, qui paraît ainsi haut de trois mètres. Des dorures bordent le haut des murs, et, au-dessus de votre tête, une magnifique peinture de Gorgone observe vos déambulations, un index couvrant sa bouche en signe de secret absolu. Une règle qu'il vaut mieux respecter ici, au risque sinon d'en mourir.
Après le petit vestibule dans lequel vous avez atterrit après avoir emprunté l'escalier, vous passez un épais rideau vert. Là, à votre droite, un hibou de bronze vous attend sur son socle, les serres refermées sur votre courrier professionnel. Si vous n'avez pas de lecture en attente, le rouleau de parchemin reste fait de bronze. Sachez également que personne ne peut prendre le courrier d'un autre.
Une grande et large bibliothèque, où l'on trouve de tous les sujets, des livres les plus fondamentaux à quelques petites raretés, s'étend au milieu de la pièce, contre le mur qui se trouve à l'opposé des hautes fenêtres, toujours voilées de taffetas émeraude.
Des tables – notamment de jeux – entourés de fauteuils confortables sont disposés dans la salle. C'est le lieu où l'on parle affaires, alliances, amitiés, plans, etc. de préférence, avec un cognac hors-âge, ou un whisky de la meilleure année.
Lorsque des réunions sont entreprises, les tables sont remplacées par une table unique où chacun a sa place réservée selon son rang et / ou l'importance de sa participation.

En bout de pièce, un vaste bar tout en bois accueille les moments de détente, tenu par un inferi. Nul crainte de le voir trahir vos secrets, il ne comprend rien si ce n'est le travail qu'on lui demande, puisqu'il a été conçu dans ce seul but.
Derrière le bar, deux portes se détachent du mur en boiserie. Celle de droite mène à un salon privé pour traiter des affaires les plus délicates. Celle de gauche est fermée d'un sortilège, et nul ne sait ce qui se trouve derrière elle. On suppose, comme tel fut le cas pour l'impasse de la Gorgone, qu'il y a là les appartements privés du Maître du Jeu.

Le salon
Le salon est plus petit, évidemment, que la pièce de rassemblement. Juste à votre gauche, à côté de la porte, se trouve un coffre mural sans fond servant d'entrepôt aux documents de toute sorte qui peuvent être utiles aux mafias. On y dépose aussi les reliques volées et / ou nécessaires à l'élaboration d'un plan, ainsi que toutes les choses utiles.
Le parquet vernis est couvert de tapisseries épaisses, les murs ornés d'un papier peint pourpre, qui renvoie où se réverbèrent les reflets d'un lustre libérant une lumière chaude, mais tamisée. On y trouve une unique table ronde, assez large, entourés de clubs de cuir noir. Quelques verres et bouteilles sont disponibles dans une armoire, au fond de la pièce. Ici, il n'y a nulle peinture, nul tableau qui pourrait rapporter ce qu'il se passe ici. D'ailleurs, des sortilèges d'insonorisation ont été posés sur le salon. La décoration est sobre mais luxueuse, signe que l'empire a pris bien du pouvoir depuis son changement de domiciliation.