[Lettre envoyée mi février]

[Réponse à la lettre, le lendemain matin]



Monsieur Murray,

Je suis heureux de voir que mon offre vous a séduit, et sachez que je suis confiant quant aux conséquences de notre étroite collaboration à venir. J'espère que vous partagez le même sentiment, et si ce n'est pas le cas, je serais enchanté de pouvoir répondre à vos questions. Il m'a semblé que votre Clan n'avait jamais réellement investi dans de grandes affaires, ainsi, si je puis vous être d'un quelconque conseil, n'hésitez pas à faire appel à moi. Je suis très honoré également d'apprendre que ma proposition a mis d'accord toute votre famille, et j'espère de tout coeur que cette alliance pourra régler certains conflits dans votre entourage.

Pour ce qui est de nos affaires, nous devrions trouver notre compte. Je pourrais vous envoyer d'ici deux semaines une quinzaine d'elfes tout droit importés de Roumanie, mais dont le prix reste plus que considérable, et que 5% de votre bénéfice ne suffiront, je le crains, à rembourser. Soyez assuré que je ne vous demande pas de rembourser intégralement les elfes, sinon, à quoi bon servirait cette collaboration ? Toutefois, vous devez comprendre je l'espère, que ce genre d'arrangement doit profiter aux deux parties, et que vous en demandez déjà beaucoup. Je ne vous en blâme pas, ne vous méprenez pas sur mes propos, j'imagine que vous avez de grandes ambitions pour votre clan, et je ne peux qu'être compréhensif, moi-même étant entièrement dévoué au bien-être de ma famille. Mais il faut se montrer raisonnable et sensé dans vos requêtes si vous voulez espérer aboutir à de grands projets. Je pense que 10% devrait me convenir largement, en contre-partie de nouveaux contrats étrangers et de la main d'oeuvre. D'ailleurs, je pense que nous pourrons nous entendre sur un contrat entre la Murray's Cashmere, et Wizard's Paradise, je lancerais ainsi la nouvelle collection Printemps avec votre production. Le souaffle est donc dans votre camp, monsieur Murray, et j'espère que nous pourrons aboutir rapidement à un accord.

Cordialement,

X. McGregor.