Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €

Partagez
 
 Tests RPs
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Tests RPs   Tests RPs EmptyJeu 7 Oct - 9:32:54

Lorsque vous poussez la porte pour le test, vous tombez sur une salle vide à l’exception d’un petit meuble de bois sur lequel est posé une seule enveloppe à votre nom. Lorsque vous prenez l’enveloppe et l’ouvrez, une clepsydre apparait sur le mur d’en face. Elle vous donnera le temps dont vous disposez pour accomplir le test. Apparaissent également dans différents coins de la pièce un tapis de sol sur lequel est posé un coussin à la couleur de votre maison, un bureau contenant tout ce qu’il faut pour écrire, un guéridon avec une boule de cristal. Le temps de vous retournez vous vous apercevez que toutes vos affaires sauf ironiquement votre baguette ont disparues.

Vous êtes seul avec votre sujet et vous avez une heure.
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Tests RPs   Tests RPs EmptyJeu 7 Oct - 15:22:58

Citation :
Sur le support de votre choix, imaginez vous au centre de l’attention d’une grande fête. Laissez vous emplir des émotions qui s’en dégagent. Essayez de détailler au maximum ce que vous ressentez, pourquoi etc. Une fois le sentiment trouvé, prenez un objet de votre choix et essayez de le faire briller. Enregistrez vos différents essais et méthodes sur le support de votre choix (sur le parchemin, grâce à la boule de cristal ou en le laissant imprégner les lieux).

Bonus : Si vous réussissez à produire une lumière sans utiliser votre baguette.


Angélina entrait dans la pièce de test avec appréhension.
La journée avait été désastreuse et la jeune fille n'avait maintenant plus qu'une envie : voir enfin la fin de cette dernière et aller s'enfouir la tête sous l'oreiller pour ne plus jamais l'en relever – au moins jusqu'au lendemain matin.
Après sa chute spectaculaire de son balai, où elle avait manqué de se casser les deux jambes en se rattrapant comme seul pouvait le faire un individu paniqué, elle avait cru à une plaisanterie de mauvais goût en recevant sa convocation. La journée n'était-elle pas censée être terminée ? Manifestement pas, et elle avait du aller se changer d'un uniforme propre en catastrophe pour être à l'heure au quatrième étage. Pour atterrir dans cette pièce à trois quart vide, et cette deuxième enveloppe, qui semblait contenir ses propres instructions.
En jetant un coup d'œil à la clepsydre qui venait d'apparaitre, la bronze et noir eut une seconde de découragement, avant de retrouver son optimisme habituel. De un, une heure devait être suffisant pour un (même petit) résultat. Ensuite, ça ne voulait pas dire grand-chose si on ratait tout la première fois : après tout, elle avait demandé cette option pour apprendre quelque chose, pas parce qu'elle était capable de produire de la magie sans sa baguette. Logique.

Bon, que disait les instructions déjà ? Ah oui. Le support de son choix. La cinquième année avisa la chaise du bureau, puis le tapis avec le coussin aux couleurs de sa maison, et enfin, le guéridon avec la boule de cristal... Pour un fois, puisque personne ne la regardait, cette dernière choisit le coussin. On était tellement bien dessus ! Comme ceux de sa Salle Commune. Bon, il ne fallait pas se laisser distraire, on était en train de travailler. Mais cela serait idéal pour... zut ! Déjà dix minutes de passé ! Concentration, comme à l'entrainement de danse. Inspirer, expirer... faire le vide en elle... puis maintenant... s'imaginer au cœur d'une grande fête. D'abord... le décor. Un beau, le vrai décor de ses rêves.


La lumière était tamisée, produite par des candélabres de vermeille. L'atmosphère, chaude, électrique, bruissait de mille bruits de conversations, de rires, de verres pleins qui tintaient. Partout, des guirlandes aux couleurs mouvantes décoraient les murs et une pile de cadeaux s'amoncelaient sur une table, au loin. L'odeur des petits fours se mêlait à celle, plus délicate, des poissons-zêbres d'Afrique aux myrtilles cuits dans des pâtés de légumes qu'elle affectionnait tant. Son père était au milieu de ces gens, avec son frère, et elle pouvait presque les sentir l'appeler, tellement leur hâte était grande de voir apparaître la reine de la fête. Au centre de la pièce, une large piste de danse en bois blond avait été disposée, parsemée de pétales de cyclamen ; un orchestre de piano et de violons avait été placé non loin, en contrepoint du buffet qui se trouvait à l'opposé.

Et maintenant... la situation ultime.


Elle avait seize ans et sa beauté n'avait jamais été aussi resplendissante (On aurait presque dit une adulte, d'ailleurs, elle s'était tellement étoffée !). Ses cheveux longs et bouclés étaient retenus sur le côté par sa barrette préférée, celle qui représentait un papillon, tout en perles d'un rose nacrée assorties à sa robe de soirée. Angélina était apparue en haut du grand escalier, et un « Ooh » d'admiration s'était échappée de l'assistance. C'était son jour de gloire, le jour où elle était devenue la plus jeune danseuse classique vedette du monde sorcier. Elle descendait de l'escalier, lentement, en promenant son regard souriant sur l'assistance d'adolescents, d'amis de son père, et de personnes influentes qui avait tenus à l'acclamer pour son succès. Parvenue en bas, elle se dirigeait en plaisantant avec un beau jeune homme, dont le visage demeurait un peu flou, jusqu'à la piste de danse. Et, apothéose finale, ils se mettaient à danser, sous le regard ébloui de toutes ces personnes qui l'enviaient et la trouvait parfaite.

Un tourbillon de fierté, d'adulation, de bonheur l'envahissait en caressant cette scène hydillique. Elle avait toujours eu tellement envie que son père soit fier d'elle ! C'était si important, elle avait toujours tout fait pour qu'il la considère comme sa petite fille parfaite, pour qu'il l'aime autant qu'elle le désirait si ardemment au fond de son âme puérile.
La hauteur, le sentiment d'avoir conquis le monde était si fort que sa poitrine allait éclater. Elle avait tant de choses à prouver ! Tout lui avait été donné sur un plateau, et ce qu'elle voulait, c'était construire elle-même son avenir. Être douée et être récompensée, travailler dur et aimer jusqu'à l'ivresse ce pour quoi elle se donnait tant de mal. Et elle était meilleure que les autres, avec raison, parce que ses pas l'avaient porté jusque là et qu'elle se savait divine, comme en transe, lorsqu'elle chaussait ses chaussons de danseuse. En réalité, le sentiment qu'elle éprouvait... n'était pas vraiment de la fierté ou du bonheur d'être enviée. Non, c'était de la plénitude. De la plénitude d'avoir accompli ce qu'elle désirait le plus, d'être la reine de cette fête donnée en son honneur, parce qu'à ses côtés, les gens fêtaient la réussite, l'objectif atteint de leur parente ou amie chérie. Et qu'elle ne faisait qu'un avec tout ceux qui désiraient son amitié ou sa présence, et qu'elle partageait sa joie avec tous.

Angélina ouvrit les yeux, lentement, un large sourire serein suspendu à ses petites lèvres incarnates. Doucement, elle détacha sa barrette de perles de ses cheveux, les laissant aller sur ses épaules fluettes.
Si elle avait tout compris, c'était ce sentiment si fort qui allait lui servir pour canaliser son pouvoir à travers un objet qui n'était pas sa baguette. Après tout, les enfants n'exprimaient-ils leur potentiel magique parfois sans rien pour conduire cette magie ? Bon, la plupart du temps, ça donnait n'importe quoi. Mais c'était déjà mieux que rien du tout.
Tout en essayant de garder à l'esprit un sentiment qui, sorti de son contexte, commençait doucement à s'effilocher, l'adepte d'Helga Poufsouffle se leva de son coussin moelleux, se dirigeant rapidement vers la boule de cristal, pour l'effleurer de sa baguette, avant de la reposer sur le bureau. Maintenant, non seulement la pièce serait toute imprégnée de ses essais, mais aussi un témoin serait là pour retracer toute la scène mentale. Sa professeur devait être médium, aussi. Intéressant à noter, mais absolument hors de contexte : et il était temps de se remettre au travail, sachant qu'elle n'avait guère plus que quarante minutes.
L'adolescente se laissa retomber sur son coussin, réitérant la technique qui lui permettait de chasser ses pensées gênantes au loin. Puis elle s'efforça de recréer rapidement le décor enchanteur qui l'avait tant émue, la situation mirifique qui constituait le plus beau de ses rêves. La spirale de ses sentiments revinrent en force, et avec douceur, elle y mit de l'ordre, le cœur battant, les yeux fermés, plongée entièrement dans la force de son imaginaire.
Que la vie serait belle si elle était vraiment une danseuse de ballet !

Son petit accessoire de mode dans ses mains, elle tenta de projeter toute la force de son sentiment dans ce dernier. « Brille, brille ! » Sa bouche se contracta, ses paupières se fermèrent à moitié sous la concentration ; mais rien ne se produisit. Il ne broncha pas le moins du monde.

Mais oui ! En usant de sa concentration, elle avait « bloqué » le premier sentiment sur quelque chose de négatif. Enfin, de nettement différent de celui, au départ, dont elle désirait faire son point de départ.
Il fallait laisser glisser le sentiment, comme quelque chose de naturel. Le laisser la submerger, inonder chaque parcelle de son corps. Cela se transmettrai à l'objet, et alors, en association avec l'idée – la parole pourrait aider – son bijou finirait inévitablement par s'allumer. Oui, bon, alors c'était sa théorie à elle... et si ça ne marchait pas ? Mais non, mais non. Il ne fallait pas voir les choses en négatif... et hop. Tout était à recommencer du début, et il ne restait qu'un quart d'heure !

Se détacher de tout, hormis du bonheur serein de son rêve. A nouveau, le sourire d'Angélina refit surface. Ce qu'elle était bien... Voilà, elle sentait que tout son corps était en harmonie, désormais. Le pouvoir infusait dans ses veines, elle était légère, elle savait qu'elle pourrait le faire...


« Lumos »

La barrette s'éleva légèrement, pour s'ouvrir avec lenteur, ainsi qu'un chat qui se serait étiré.
Pfff !

Avec un petit « Cling ! », cette dernière retomba dans ses mains jointes.
Cette fois, la jeune fille était énervée de son échec. Elle n'y arriverait jamais ! Stupide objet ! Il était presque l'heure et elle se sentait complètement vidée de toute énergie. Toute cette concentration pour rien du tout... Vraiment, ce n'était pas juste. Se saisissant de l'objet précieux, elle le fourra péniblement dans ses affaires réapparut soudainement sur la table, puis s'en fut par la porte entrebâillée.

Journée horrible décidément !

Revenir en haut Aller en bas
  • Clarisse McBrien
    • Nombre de messages : 632
    • Age : 32
    • Date d'inscription : 29/12/2006

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang mêlé
      Baguette magique: 28.3 cm Ronce d'acajou nervurée, Plume d'Occamy
    Clarisse McBrien
  • Apothicaire Apothicaire
MessageSujet: Re: Tests RPs   Tests RPs EmptySam 9 Oct - 16:33:04

Clarisse poussa une porte en bois toute simple qui débouchait… sur une pièce vide, à l’exception d’un petit meuble qui avait connu des jours meilleurs. Intriguée, la jeune fille entra prudemment et s’approcha. Une enveloppe à son nom était posée dessus. Elle pensait que le test se déroulerait en présence du professeur et s’attendait à voir -comme pour les épreuves pratiques des BUSEs- l’examinatrice assise derrière un bureau. Etrange. Elle posa machinalement son sac alourdi de ses livres de cours de la journée et tendit lentement la main vers le meuble. Elle retourna plusieurs fois le message entre ses mains, l’examinant à la recherche d’un indice quelconque. N’en trouvant pas, elle haussa les sourcils et se décida finalement après quelques minutes d’hésitation à desceller le parchemin. Elle était certaine de ne pas s’être fourvoyée quant à l’heure de sa convocation et si cette enveloppe était là, il y avait forcément une bonne raison.

Citation :
En utilisant la méthode de votre choix (méditation, hypnose, écriture automatique), fermez les yeux et essayez de vous immerger totalement dans un des quatre éléments. Essayez d'étendre votre conscience à la pièce et de vous figurer ses dimensions ainsi que les objets qui s'y trouvent. Le but du test est d'imprégner un des objets de la pièce avec votre conscience et/ou l'élément choisi sans le toucher.

Bonus : Si vous réussissez à déplacer un objet sans utiliser votre corps ou votre baguette.

Les instructions du professeur étaient claires, et la jeune fille se doutait que la tâche ne serait pas simple. Mais après tout, c’était bien pour ça qu’elle s’était inscrite à l’option, non ?! Découvrir un nouvel aspect de la magie, accéder à un niveau supérieur de connaissances et tester ses propres limites. Instinctivement, Clarisse tendit la main pour se ressaisir de son sac, mais ne rencontra que du vide. Ses affaires avaient disparues tandis que la pièce s’était au contraire meublée. Elle aperçut dans un coin un tapis de sol à l’air vraiment moelleux et agrémenté d’un coussin, plus loin un bureau et contre le mur opposé un guéridon avec une boule de cristal. Enfin, un clepsydre était apparut, laissant filer les secondes. Elle avait une heure.

Refaisant un tour sur elle-même, la bleue et bronze jeta un regard critique sur la salle de test. Honnêtement, elle hésitait. Après quelques minutes de tergiversions, la rousse se décida et se dirigea vers le tapis de sol. Elle saisit le coussin et le posa sur la chaise du bureau, puis déplaça le tapis pour le mettre au centre de la pièce. Elle ne s’estima cependant entièrement satisfaite que lorsqu’elle eut tiré la chaise vers le recoin où se trouvait initialement le tapis. L’adolescente jeta un dernier regard sur la pièce. Tout était en ordre. Prête à se lancer dans l’exercice, elle commença par se déchausser, puis s’assit sur le tapis avant de préférer s’y allonger sur le dos. Les mains croisées sur le ventre, elle ferma les yeux.

Dans un premier temps, elle ne chercha pas à contrôler quoi que ce soit et se laissa happer par le rêve. Lentement, elle glissa vers ce monde parallèle dans lequel elle aimait se laisser dériver pour échapper aux autres, au quotidien, aux mauvaises nouvelles. C’était si facile. Après quelques minutes de flou, les contours devinrent plus nets, les couleurs plus vives. Elle était assise sur un rocher, au bord d’une rivière. Il y avait un peu de vent, et la nuit étendait son manteau par delà l’horizon. Quelques étoiles brillaient sereinement, peu concernées par les tourments des humains. Au début, c’était silencieux, tout semblait figé comme un décor de carte postale. C’était triste. Bien trop triste. Alors elle voulut de la musique pour ne pas penser à son père, pour ne pas penser à Sayannel, pour ne pas penser tout simplement.

Quelques accords timides de violon retentirent au loin. Du violon. C’était si beau, si pur. Elle les encouragea. La musique s’intensifia. Le violoniste savait qu’elle était là. Il ne jouait que pour elle. Il s’enhardit rapidement, osant des accords plus difficiles et rapidement lui parvinrent les crépitements d’un feu de bois. Il était là, quelque part dans la forêt, assis devant son feu de camp. Et il jouait pour elle. Et les flammes dansaient au rythme de la musique. Elle le savait, même si elle ne les voyait pas. Petit à petit, la forêt s’anima et prit vie. On entendait des craquements de branches, des bruissements de feuilles, les battements d’ailes des oiseaux, les pas feutrés des animaux sauvages. La rivière se mit à chanter, mêlant sa voix cristalline à la mélodie complexe que jouaient tout à la fois l’instrument, le feu et la forêt. Vint alors s’ajouter un dernier son, le murmure du vent. Insaisissable. Elle sentait l’herbe frémir sous la caresse aérienne et elle-même ne pouvait nier apprécier cette petite brise qui frôlait son corps, comme une main tendue pour l’inviter à danser. C’était doux comme de la soie, c’était agréable. C’était un jeu entre eux. La jeune fille céda rapidement, un sourire aux lèvres.

Alors elle s’éleva. Après tout, c’était un rêve, son rêve. Le vent était joueur ; elle se laissa flotter au gré de ses fantaisies. Apaisée. Le violon était toujours là. Elle eut soudain envie de voir le musicien. Clarisse voulut flotter vers les arbres, mais le vent la retint et la ballotta dans la direction opposée. Elle allait devoir se fâcher. Elle réessaya, mais fut entraînée plus loin, comme un naufragé qui tente d’atteindre une bouée, mais que les vagues renvoient en arrière et qui s’éloigne davantage à chaque tentative, voyant tout espoir de salut fondre comme neige au soleil. Elle s’énerva. C’était son rêve ! Si elle voulait aller vers le musicien, elle irait. Le vent ne voulait pas. Il se mit à gronder sauvagement. De grosses bourrasques s’engouffraient entre les branches d’arbre, les faisant plier de force et menaçant de tout ravager. La jeune fille sut qu’elle n’était pas assez forte pour rivaliser avec pareille puissance.

Elle resta là, immobile et démunie devant la tempête qui dévastait son rêve.

Terriblement déçue et frustrée, Clarisse mit de longues secondes avant de parvenir à se calmer. Elle ne comprenait pas pourquoi le rêve lui échappait. Normalement, il lui obéissait toujours, il devançait ses moindres désirs. Et là, pour la première fois il se rebellait. Il n’avait pas le droit. Absolument pas. Elle ne parvenait pas à lui imposer sa volonté, tout lui échappait… Elle mit quelques minutes avant de comprendre. Elle ne devait pas chercher à imposer sa volonté, mais parvenir à convaincre. C’était pourtant évident ! Soudainement saisie de cette idée lumineuse, elle se concentra. Elle ne savait pas comment, mais elle devait essayer. Elle se fondit dans le vent, l’accompagna dans sa violence et son désir de destruction, lui chantonnait un air doux, comme une berceuse, tentant non de retenir son bras, mais de lui faire prendre conscience de son erreur. La tempête amenait le chaos, le chaos était le contraire de l’harmonie tantôt formée par le mélange de toutes ces mélodies. Le vent se calma petit à petit, jusqu’à ronronner paisiblement au-dessus de la rivière. Clarisse s’était évaporée quittant sin enveloppe charnelle et glissait le long des courants d’airs, comme si elle était des milliers de petites particules indépendantes et formant pourtant un tout. C’était magique, merveilleux. Jamais elle n’avait ressenti quelque chose d’aussi fort, même sous sa forme animagus. C’était mieux que grisant…

Sous le coup de l’émotion, elle ouvrit les yeux, revenant au monde réel. Il lui sembla sentir un courant d’air au-dessus d’elle, mais la sensation resta fugace et elle ne sut s’il s’agissait d’un reste du rêve ou bien s’il avait réellement été là. Auquel cas, elle aurait été incapable de dire si elle en était responsable ou bien s’il était passé sous la porte. Elle ne s’attarda pas trop sur la question. Le rêve lui avait permis de comprendre ce qu’elle devait faire. Un coup d’œil au clepsydre lui indiqua qu’il lui restait encore un peu de temps. Lentement, elle se redressa, encore imprégnée de l’ivresse du rêve. L’Ecossaise s’assit en tailleur et détailla longuement la pièce, mémorisant l’agencement des meubles et cherchant du regard un objet qu’elle puisse tenter d’imprégner. Elle avisa finalement le bureau, avec sur le dessus une plume et un encrier, puis ferma les yeux.

Elle commença par se représenter mentalement la pièce. C’était assez facile. Elle essayait toujours de visualiser mentalement les choses avant de lancer un sortilège lors de son apprentissage. Et lorsqu’elle se métamorphosait, il lui était absolument nécessaire d’effectuer une gymnastique de l’esprit à peu près semblable quoi que plus complexe. A présent, elle devait se concentrer sur l’air qui l’entourait. Au début, elle n’y parvint pas, ne voyant que sa propre respiration. Elle fronça les sourcils et se concentra de plus belle. C’était difficile. Très difficile. Elle entendait son cœur battre la chamade au fond de sa poitrine, son souffle résonner comme s’il s’agissait d’une locomotive à vapeur et au loin un chant à peine audible. Une seconde. Un chant à peine audible, ce devait être ça ! Petit à petit et à force de concentration, elle réussit à distinguer ce qui ressemblait à des courants d’airs venant du couloir en passant sous la porte ou de dehors, plus froid. Elle tenta de les suivre. C’était loin d’être chose facile tant elle avait du mal à les distinguer. Après un moment de ce petit jeu à démêler les fils invisibles, elle commença à éprouver cette sorte de plénitude et sentit la magie couler en elle. C’était beaucoup moins fort que dans le rêve, mais c’était là. Elle continua encore un peu, cherchant à attiser ce sentiment, puis se concentra sur la bouteille d’encre, cherchant à faire transiter sa magie par l’un des courants d’air, à convaincre l’élément de servir ses intérêts pour faire bouger l’objet.

Lorsqu’elle crut avoir réussit, elle ouvrit les yeux, légèrement hagarde. L’encrier n’avait pas bougé d’un pouce, pas plus que les autres éléments, mais il scintillait, comme entouré d’un faible halo bleuté tandis qu’il lui semblait sentir un courant d’air le long de ses bras nus. Un clignement de paupières plus tard tout était revenu à la normale. La jeune fille se demanda si elle avait imaginé tout ça, mais le frisson qui la parcourut la convainquit du contraire. Les joues rougies par l’effort et les cheveux en bataille, Clarisse se sentit soudainement vidée de toute force. Quelques secondes plus tard, son sac avait réapparu. Elle se leva lentement, étirant ses membres engourdis et s’empressa d’enfiler son pull. D’ordinaire l’adolescente ne craignait pas tellement le froid, mais là elle ne pouvait se retenir de frissonner. Elle ignorait si l’essai était concluant et si elle serait acceptée au cours de magie sans baguette, mais elle savait que si c’était le cas, elle allait aimer cette matière pour le moins particulière.

En attendant, elle se dirigea vers la tour des aigles avec la ferme intention de prendre un bain brûlant pour se réchauffer, puis d’aller se coucher

Revenir en haut Aller en bas
  • Page McHenry
    • Nombre de messages : 1880
    • Age : 40
    • Date d'inscription : 09/02/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Née-moldue
      Baguette magique: 27,5cm, noisetier clair, avec une spirale jusqu'à la pointe (brûlée), nerf de dragon
    Page McHenry
MessageSujet: Re: Tests RPs   Tests RPs EmptyMar 12 Oct - 19:48:02

Un test d'entrée. Bloody Hell, ça ne rigolait pas, ce nouveau cours. Il avait beau être optionnel, la nouvelle prof ne faisait pas les choses à moitié. Pourtant, Page n'avait pas hésité une seconde à s'inscrire. De la Magie sans baguette. Voilà qui était pour le moins intrigant. Déjà la Magie tout court, c'était une sacrée affaire pour la Née-Moldue, alors en faire sans baguette, comme les grands sorciers ce serait... incroyable, oui. Et puisque le cours était ouvert aux quatrième année, c'est qu'ils devaient au moins être capable d'en saisir les prémisses. Alors, ni une ni deux, la rouquine s'était inscrite. Et ce n'était pas une épreuve d'entrée qui la ferait reculer maintenant qu'elle avait décidé que ce cours pouvait lui être utile, voire lui sauver la vie si d'aventure elle continuait les rencontres hostiles auxquelles elle avait fini par se résigner.

L'irlandaise avait pris soin d'être ponctuelle au rendez-vous qui lui avait été fixé pour ce test. Elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, alors elle n'avait rien préparé de spécial, et avait simplement répété mentalement sa détermination à passer l'épreuve à tout prix.
A l'heure dite, la jeune préfète avait frappé avec conviction à la porte de bois, puis, n'obtenant aucune réponse, en avait poussé le battant. La salle était vide, et la lionne hésita une fraction de seconde avant de franchir le seuil : elle venait d'apercevoir une enveloppe sur le seul meuble de la pièce. Un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil à gauche... Rien, personne. Juste ce petit meuble et cette enveloppe. Ca ne coûtait rien d'aller voir n'est-ce pas ? Pour confirmer son intuition, le papier comportait le nom de la quatrième année. Avec un sourire, Page attrapa l'enveloppe et l'ouvrit, avant de relever immédiatement le nez en apercevant quelque chose apparaitre dans son champ de vision. Arg, une clepsydre. L'épreuve était donc chronométrée. Raison de plus pour ne pas perdre de temps. La rouquine abaissa sa bagu.. Arg (bis). Sa baguette. Instinctivement, la tige de bois était venue se lover dans la main de la lionne alors qu'elle avait perçu l'apparition suspecte. Réflexe trahissant la profonde habitude qu'elle avait prise de se défendre avec l'arme des sorciers malgré sa naissance moldue... Page se mordit la lèvre inférieure. Voilà pourquoi elle était ici aujourd'hui. Sa baguette lui était quasiment devenue indispensable, et elle voulait être capable de quelques menues choses même sans, pour n'être tout à fait démunie dans aucune situation. Il y avait donc du travail. Un travail de fond même, à faire sur elle-même, à n'en pas douter. Il fallait espérer que la prof soit douée, parce que Page allait sans doute lui donner du fil à retordre.

Poussant un profond soupir, la jeune fille essaya de se reconcentrer, et parcourut des yeux le sujet de l'épreuve.

Citation :
Sur le support de votre choix, repensez à votre première manifestation de magie. Les circonstances et les sentiments qui ont entouré son apparition et essayez de retrouver l’état émotionnel que vous aviez à ce moment là. Une fois le sentiment retrouvé, vous pouvez choisir de l’écrire, de l’enregistrer dans la boule de cristal ou de le laisser imprégner les lieux (utilisez la méthode de votre choix pour cela)

Bonus : Relancez le sort en question, avec ou sans baguette.

Bon. On inspire, on ne se précipite pas. On fait comme en potion, on prend le temps de lire deux fois tout l'énoncé pour ne rien rater.

Donc. Un support de son choix, déjà. Par Merlin, qu'est-ce qu'elle entendait par là, la prof ? Un peu perdue, Page se retourna et s'aperçut que si son éternelle sacoche de cuir avait disparu, d'autres objets avaient fait leur apparition, à l'instar de l'insolente clepsydre qui distillait une à une ses gouttes d'or. Okaaaay. Bon. Ca ne servait à rien de perdre du temps sur ce début d'exercice, non ? La lionne décida d'arrêter de réfléchir et se dirigea vers le coussin, sur lequel elle s'assit en tailleur. Se disant qu'elle devrait sans doute se sentir bien à l'aise pour se mettre en condition, elle décida de retirer ses chaussures, laissant apparaitre l'une de ses nombreuses (et célèbres) paires de chaussettes trouées :niarkniark. Réprimant un sourire en apercevant son gros orteil, l'irlandaise se gifla mentalement de ne pas réussir à garder sa concentration. Allez quoi !

Une profonde inspiration permit à la rouquine de se remettre en condition. Elle en était donc à... sa première manifestation de magie. Voilà, c'était cela.

Pas si facile que cela en réalité... Sans doute ses camarades étaient-ils nombreux à s'en souvenir avec fierté mais pour la jeune fille, qui n'avait pas eu connaissance du monde magique avant de recevoir la fameuse lettre envoyée par Dumbledore pour ses onze ans, les premiers indices de sa condition avaient été dilués dans le tourbillon des souvenirs, bêtises d'enfant et autres plaisanteries pas forcément explicables... Il n'y en avait sans doute pas eu beaucoup, de ces petites manifestations magiques, mais ni Page ni sa famille n'avaient pu les reconnaitre comme telles à l'époque. Fermant les yeux, la quatrième année essaya de remonter dans ses souvenirs, pour trouver la toute première situation dans laquelle elle s'était retrouvée et qu'elle n'avait pas pu expliquer rationnellement du haut de ses quelques années. Les mains posées sur les genoux, les sourcils froncés, la petite McHenry essayait de remonter le fil de sa mémoire. Elle passa en revue quelques incidents et décida finalement de choisir celui qu'elle pensait être le plus ancien.


Elle devait avoir sept, ou huit ans, impossible de s'en souvenir exactement. Maman travaillait ce soir là. Pas au Clover's non, les filles McHenry n'en étaient pas encore propriétaires... C'était un bar quelconque, l'un des nombreux dans lesquels Mary avait commencé pour économiser un peu. Les jumelles étaient gardées par la voisine qui en réalité ne s'en occupait absolument pas. Les filles étaient livrées à elles-même, et allaient, comme de coutume, jouer dans l'arrière cour, lieu de prédilection de nombreux enfants du quartier. Cette cour était accessible depuis la rue par un étroit passage, mais jamais personne ne s'y aventurait. Helen et Page connaissaient les lieux par coeur, et aimaient y jouer avec les autres gosses. Arthur, Harold, Wendy... Ils avaient leur petit clan, et l'habitude de se chamailler, de jouer, de se battre, parfois mais jamais méchamment. Et malgré l'allure sordide des lieux, les histoires qu'eux tous y créaient la paraient d'une aura de rêve.

Mais ce soir là, la petite troupe de gamins n'était pas la seule à avoir élu la cour comme terrain de jeu. Deux "grands" venaient de faire irruption par la ruelle, et visiblement, ce n'étaient pas des jeunes très... fréquentables. Rapidement, la situation s'était tendue, et les "envahisseurs" avaient commencé à réclamer l'argent de poche des mioches. Page ne se souvenait pas de tous les détails mais de la pagaille qui s'en était suivie, elle avait retenu quelques bribes : le grand avait commencé à devenir agressif et la petite bande de gosse, pour vaillante qu'elle fut, n'était pas de taille face à ces solides adolescents. Une main qui part, un coup, des sanglots. Ca tournait mal. La trouille. L'impérieux besoin de fuir. Et soudain, le noir. Toutes les lumières de la cour qui rendaient l'âme. Un violent coup de pied dans le tibia. La marmaille qui s'éparpille, connaissant les lieux comme sa poche. La rue, le salut.


Page rouvrit les yeux. A bien y réfléchir, elle se souvenait avoir voulu très fort que les gamins puissent profiter de leur connaissance des lieux. Elle se souvenait avoir ressenti quelque chose de particulier mais ne s'était pas spécialement rendue compte que c'était peut-être elle qui avait causé cette panne inexpliquée. Avait-elle à l'époque réussi à lancer instinctivement un espèce de "nox" bizarre ? C'était une éventualité. En tous cas, c'était l'évènement "étrange" le plus ancien auquel l'irlandaise avait réussi à remonter.

Bien. Elle tenait son souvenir. Maintenant, il s'agissait de faire correctement l'exercice : l'avoir retrouvé n'était pas l'objectif final. Elle inspira une nouvelle fois et ferma les yeux pour se plonger à nouveau dans son passé, s'immerger à nouveau dans la sombre petite cour. Elle essaya cette fois de se focaliser sur les détails du lieu. Les odeurs. Les sensations. Les couleurs. Les visages. Tour à tour, elle détaillait la scène, mais cela ne se faisait pas sans peine, tant les sentiments éprouvés à cet instant luttaient pour perturber son analyse. La peur. Le courage. La détermination. L'action, sans réfléchir. Remonter à son état émotionnel... Facile à dire. C'était un tourbillon d'émotions, et elle avait beau essayer de les canaliser en focalisant sur les détails, elle avait du mal à dépêtrer le tout. L'instinct, voilà ce qui lui avait sans doute valu sa première manifestation de magie. Mais ce n'était en aucun cas une émotion. Alors, esquissant une grimace de mécontentement à ne pas réussir l'exercice mieux que cela, la rouquine essaya de se concentrer sur l'une des émotions qui tourbillonnait dans son esprit.
Elle s'empara de la détermination. Elle "savait" à cet instant qu'elle devait faire quelque chose, même si elle ne savait absolument pas quoi ni ce dont elle était capable face à de tels gorilles. L'irlandaise tourna et retourna ce sentiment dans tous les sens, pour finir par réussir à le mettre en position de prédominance par rapport aux autres dans son esprit. Sans doute n'arriverait-elle pas à faire mieux. Concentrée, elle eut presque du mal à se remémorer la suite de l'exercice. Elle ne voulait pas perdre son impression !

Posant les mains sur le sol de pierre, devant le tapis, elle fronça les sourcils et répéta mentalement en boucle l'impression qu'elle avait finit par isoler, s'efforçant de la faire "rentrer" dans le sol. C'était sans doute complètement idiot, mais c'était là le moyen le plus naturel que la lionne avait trouvé pour imprégner le lieu de son émotion. Et puis de toutes façons, il n'y avait personne pour la regarder. Sans compter qu'en ce qui concernait la magie, elle avait appris qu'on avait souvent l'air stupide pour faire de grandes choses.

Lorsqu'elle estima qu'elle avait suffisamment insisté, elle rouvrit les yeux et se rendit compte qu'elle avait le souffle court et qu'elle avait un peu transpiré. Eh bien, ça ne rigolait pas. Elle s'était tout de même investie, dans cet exercice... Jetant un oeil au sablier, elle s'aperçut qu'elle ne disposait plus de beaucoup de temps.
N'espérant même pas réussir à lancer un simple "Nox" sans baguette en si peu de temps, la rouquine décida d'appliquer la question subsidiaire avec sa baguette, même si elle savait au fond d'elle qu'elle répondait sans doute ainsi à côté de l'exercice puisqu'il s'agissait d'un cours de magie sans baguette justement...

Ayant fait clignoter les lumières plusieurs fois, la préfète rangea sa baguette et se promit de réessayer l'exercice, cette fois sans baguette, un peu plus tard lorsqu'elle aurait plus de temps... Avant le premier cours, si elle y arrivait.

Alors que la quatrième année se relevait, ses affaires réapparurent, le reste du matériel disparaissant à l'unisson.
Un peu perplexe quant à sa réussite de l'exercice, la Rouge et Or jeta la besace sur son épaule et quitta les lieux. Ce cours promettait d'être... curieux.

Si toutefois elle avait réussi son épreuve.


[HJ : environ 1900 mots Fou désolée, je me suis laissée emporter...]
Revenir en haut Aller en bas
http://iceland.light.free.fr/blog
  • Fabula Aegis
    • Nombre de messages : 305
    • Age : 34
    • Date d'inscription : 25/08/2007

    • Pensine
      Statut sanguin: Sorcière simple
      Baguette magique: Bois d'orme et plume d'occamy, 24.8 cm
    Fabula Aegis
MessageSujet: Re: Tests RPs   Tests RPs EmptyMer 3 Nov - 22:58:10

Bien qu’elle entamât sa 4e année à Poudlard, Fabula ne connaissait pas la partie du château où le cours de Magie sans baguette allait avoir lieu, et donc celle-là même où devait se dérouler son test d’entrée. Elle s’en rendit compte une fois avoir dépassé, peut-être pour la première fois, les portes de la Bibliothèque, pour ensuite croiser à plusieurs reprises une peinture représentant des dresseurs de Boursoufs, heureusement plus concentrés sur leur tâche que sur les élèves légèrement égarés qui passaient de l’autre côté de leur toile. Quelques salles de classe désertes et autres vaines tentatives plus tard, Fabula se retrouva face à une nouvelle pièce, entièrement vide cette fois mis à part un meuble de bois sur lequel reposait un bout de parchemin. L’heure tournait, elle allait bientôt être en retard… D’un autre côté, jeter un coup d’œil sur ce papier ne pouvait pas aggraver la situation. Fabula s’avança discrètement en direction de ce qui avait attiré son attention, et ce silence coupable fut brisé lorsqu’elle ouvrit en le déchirant bruyamment le parchemin qui s’était révélé être une enveloppe à son nom. Si Fabula ne venait pas à son lieu de rendez-vous, c’était le lieu de rendez-vous qui venait à Fabula. Shacklebolt lui-même, leur nouveau grand manitou, ne devait pas faire mieux.

Sur le papier dans l’enveloppe le professeur a écrit:
Sur le support de votre choix, essayez de vous rappeler l'un de vos plus vieux souvenir d'enfance avec l'un de vos frères/sœurs. Cela doit être le souvenir d'une dispute. Essayez de revivre le plus précisément possible ce moment en vous laissant envahir par les sentiments que vous éprouviez mais en gardant votre personnalité d'adulte. Une fois le sentiment retrouvé, vous devez en garder une trace (soit en le laissant imprégner les lieux, soit en l'enregistrant dans la boule de cristal, soit en l'écrivant, au choix).

Bonus : Arriver à enregistrer également l'essence de l'enfant évoqué.
Le silence retomba brutalement dans la pièce pendant quelques secondes. Avant que Fabula n’ait eu le temps de se demander de quel support le sujet pouvait bien parler, plusieurs choses surgirent un peu partout autour d’elle. Une clepsydre lui indiquait que l’épreuve était chronométrée, et Fabula s’approcha du bureau afin d’y déposer son sac. Tiens, elle n’avait pas de sac. Un doute la traversa. Elle n’était quand même pas partie sans ? Et elle était certaine de ne pas l’avoir déposé en arrivant… si ? Non, tout ça avait dû être prévu : si des affaires apparaissaient selon la bonne volonté de leur professeur, d’autres pouvaient bien disparaitre pour la même raison. En revanche, Fabula avait toujours sa baguette. Sans bien s’en rendre compte, elle se sentit rassurée, comme moins vulnérable alors qu’elle ne courait de toute évidence aucun danger : ce n’était qu’un simple test d’entrée après tout. Fabula s’appuya contre la table et relut son sujet, se rappelant pourquoi elle s’était sentie si découragée un instant avant la surprise que lui avaient causé les modifications opérées dans la salle. Elle s’imaginait mal comment faire ce qu’on attendait d’elle. On ne lui avait jamais appris à « garder une trace » d’un sentiment, en « l’enregistrant dans une boule de cristal » ou pire, en « le laissant imprégner les lieux »… Elle s’était inscrite à ce cours sans grande conviction, davantage par curiosité que pour autre chose, et ce à quoi elle se trouvait confrontée maintenant la laissait plus sceptique que jamais.


Cinq minutes étaient déjà passées tandis qu’elle réfléchissait ainsi dans le vide. Fabula essayait de se persuader de la pertinence de ce cours, sans vraiment parvenir à croire qu’une telle forme de magie puisse réellement fonctionner, et bien fonctionner, autrement que sous l’impulsion d’une réaction instinctive et incontrôlée ; raisonnement stérile qui l’empêchait pour le moment de progresser plus qu’autre chose. Alors quoi, elle allait repartir la baguette dans la poche en faisant comme si de rien n’était ? Hors de question, elle avait assez d’orgueil pour que celui-ci l’empêche de ne rien tenter. Inspectant le nouvel agencement de la salle, Fabula se dirigea vers un tapis de sol et un coussin aux couleurs de Serdaigle. Elle se devait de faire honneur à sa maison. Attrapant le coussin, elle le plaça sous sa tête après s’être allongée sur le tapis, puis croisa les mains sur son ventre et les jambes l’une au-dessus de l’autre. Confortablement installée, elle ferma les yeux à la recherche d’un souvenir qu’elle ne croyait pas pouvoir exister.
S’était-elle seulement déjà disputée avec Tobias ? Oui sûrement, mais pouvait-on appeler ça des disputes quand ils avaient à peine dû hausser la voix, pour finalement se réconcilier et tomber d’accord dans les minutes suivantes. Bon, elle n’allait pas y arriver comme ça. A côté et dans la même posture qu’elle, son frère souriait malicieusement en regardant le plafond. Fabula lui demandait de l’aider. Tout en gardant soigneusement ses paupières closes, elle se concentra pour imaginer son corps étendu à côté d’elle. Que lui dirait-il maintenant ? Elle le connaissait assez pour formuler quelques hypothèses. Par exemple, qu’il ferait bien une petite sieste. Mais Fabula n’était pas là pour ça. Les battements de son cœur s’accéléraient au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient.

L’année de son départ à Poudlard ? Il n’avait pas énormément apprécié. Non, trop récent pour répondre au sujet. Tobias remua à côté d’elle. Il sortit de sa poche une vieille photo prise avec un appareil moldu et la tendit au-dessus de Fabula : deux visages immobiles d’enfants fixaient l’objectif. La fille avait de grands yeux noirs réticents mais intéressés tandis qu’une franche curiosité pouvait se lire dans ceux du garçon. Celui-ci avait encore un visage rond, et les cheveux plus courts que maintenant. Ils devaient avoir tous les deux aux alentours de six ou sept ans, la fille paraissant un peu plus âgée. Pourquoi pas, une vision de ce à quoi ils ressemblaient plus jeunes pouvait aider Fabula à remonter plus loin dans sa mémoire. Ce qui n’enlevait pas cependant la difficulté principale : une dispute avec
Tobias
Son frère jouait à présent avec la photo, les bras levés au-dessus de lui. Puis il la laissa tomber. Le bout de papier chuta comme une pierre, et se brisa en mille morceaux sur le sol. Fabula se redressa brusquement en position assise, un sourire triomphant aux lèvres : elle avait trouvé. Elle chercha dans la pièce vide de toute autre présence que la sienne un moyen d’enregistrer ce qui lui était demandé. Jetant d’abord son dévolu sur le bureau, avec le parchemin, l’encre et la plume qui l’attendaient, elle se ravisa : comment
écrire un sentiment ? Elle ne savait pas faire ça, pas plus qu’elle ne savait utiliser une boule de cristal. Mais au choix, cette deuxième solution lui paraissait encore la plus réalisable.

Jetant un coup d’œil à la clepsydre, elle s’aperçut – et son cœur rata un battement – que les deux tiers de son contenu s’étaient déjà écoulés. Elle avait dû s’endormir, ce n’était pas possible autrement… ou était passé tout le temps qui lui avait été accordé ? Fabula prit une profonde inspiration : il fallait à tout prix qu’elle se calme, sans quoi un sentiment d’angoisse risquait de parasiter celui dont elle devait garder une trace. Debout face à la boule de cristal, elle referma les yeux. La Serdaigle sentit alors de nouveau la présence de son frère dans son dos. Il marchait, encore plus silencieusement qu’elle en arrivant, sans faire de bruit du tout, comme un fantôme glissant dans l’air. Il devait être pressé que tout ça se termine à présent, mais il ne le montrait pas, et la sérénité que Fabula imaginait chez lui l’apaisa un peu. Focalisée sur le souvenir de cette dispute qui lui était revenu, elle s’efforça de se le repasser dans ses moindres détails.


C’était le lendemain du jour de Noël, quelques temps avant ou après que la photo ait été prise. Dehors il n’y avait pas de neige, les arbres sans feuille et la mer grise comme l’acier s’étalaient sous un ciel nuageux, d’un blanc poussiéreux. Les seules tâches de couleurs dans ce monde de noir et de blanc provenaient des guirlandes et autres parures d’occasion accrochées aux maisons. La veille, Fabula et Tobias avaient reçu le cadeau que leur oncle Mathias, à ce moment quelque part en Amérique du Sud, leur avait envoyé. C’était un objet très étrange, assez rare, qu’il avait eu le loisir de trouver lors de son voyage et qu’il voulait leur faire partager. Après avoir juré dans sa lettre sur la baguette de Merlin à leur tutrice que cet objet était tout-à-fait inoffensif, il proposait un jeu à la fratrie : deviner quelle pouvait être son utilité – le gagnant recevant bien évidemment une récompense à la hauteur du défi.
C’était moins ce prix, puisqu’il était évident qu’ils se le partageraient quelque soit celui qui le remporterait, que la curiosité qui motiva Tobias et Fabula. L’objet mystérieux ne ressemblait en effet à rien de ce qu’ils avaient pu voir jusqu’à là : c’était à première vue une sorte de petit cactus en boule, de la même couleur ardoise que la pierre qui constituait les falaises de la presqu’île à quelques kilomètres de là où ils habitaient, et effectivement, il semblait en avoir la solidité. Quant aux milliers de petits dards qui recouvraient leur cadeau, s’ils ne donnaient pas envie d’y mettre la main, ils se révélaient être finalement souples et indolores au toucher.

Il fut décidé, une fois Elladora convaincue en échange de quelques promesses qu’ils avaient peu ou prou l’intention de tenir, que Fabula et Tobias l’auraient l’un après l’autre durant vingt-quatre heures, ce gentleman en miniature cédant le premier tour à sa sœur. Celle-ci de son côté décida de ne pas en profiter, refusant en effet d’ajouter cet avantage à celui de l’âge, même si cela ne revenait qu’à une petite année et pas vraiment d’expérience d’avance. Fabula avait donc déposé le cactus de pierre sur une chaise de sa chambre, et n’y retoucha que pour le rendre à son frère le lendemain. La nuit, elle ne put cependant s’empêcher de remarquer qu’il brillait légèrement, comme se faisant le reflet d’une lumière dont elle n’arriva pas à déceler l’origine. Le jour suivant, Tobias n’eut pas besoin de la moitié du temps qui lui était imparti pour mettre fin à ce petit jeu. Les éclats scintillants que Fabula avait aperçus durant la nuit étaient maintenant répandus sur le sol de la chambre de son frère, provenant cette fois clairement des fragments du feu cactus qui s’était brisé comme du verre après que Tobias l’ait laissé tomber.

Fabula se souvint étrangement bien de ce qu’elle avait ressenti, alors qu’elle avait eu tant de mal à se remémorer le souvenir en question : le regret amer d’avoir laissé quelque chose d’important, aux yeux de la petite fille qu’elle était, lui filer entre les doigts, sans avoir rien tenté pour le retenir. Elle avait ainsi bêtement abandonné l’objet, qui lui avait paru à cet instant plus précieux que jamais, vingt-quatre longues heures sur une chaise sans tenter la moindre petite expérience, sans même y regarder d’un peu plus près, certaine qu’elle en aurait de toute façon l’occasion un peu plus tard. Ce ne devait jamais être le cas. Cette fois-là elle lui en avait vraiment voulu, et il avait fallu intervenir pour séparer les deux enfants, après une longue séance d’éclats de voix et de larmes, lorsque d’habitude leurs petites querelles s’achevaient d’elles-mêmes en peu de temps.
Maintenant qu’elle avait tenté de revivre ce désagréable souvenir, Fabula se concentra plus particulièrement sur la colère qu’elle avait éprouvée, une colère accentuée par sa déception. Elle avait l’impression de passer à côté de quelque chose, sans parvenir à bien cerner de quoi il s’agissait. A l’époque, elle avait entièrement mis sa peine sur le compte de Tobias pour ce qu’il avait fait, mais elle en venait à présent à se demander si elle n’avait pas davantage été due à leur dispute qu’à l’évènement qui l’avait causée. Etre séparée de son frère par un mur invisible auquel ils avaient chacun contribué ne lui était pas familier, et elle s’était sentie, sentiment puéril, comme abandonnée, sans toutefois vouloir le reconnaitre.


Tout ça finissait par s’entrechoquer dans sa tête de manière confuse. Plus elle essayait de les démêler en tirant sur l’un ou l’autre fil de ses pensées pour le dégager, plus les nœuds qu’ils formaient entre eux se resserraient. Se souvenant que le temps lui était compté, Fabula renonça à se débattre davantage et réagit instinctivement face à la déconcertante boule de cristal : posant sa main gauche sur un côté, elle pointa vers celui opposé sa baguette, de manière à ce que son extrémité soit en face de sa paume. Oui, c’était pour un cours de Magie sans baguette, mais elle n’allait pas s’amuser à agiter les doigts dans le vide sans promesse d’un résultat quelconque alors qu’elle avait cet intermédiaire unique, sa baguette, qui cela dit ne lui promettait pas plus de succès. Essayant de se concentrer sur autre chose que sur elle-même dans cette position sans doute particulièrement grotesque et digne des plus grands moments de Trelawney, Fabula s’employa à faire glisser ces impressions floues de sa tête à son bras, puis le long de sa main, pour enfin les expédier par le biais de sa baguette dans l’opaque récipient. Quelque chose tourbillonna l’intérieur, mais Fabula n’y prêta pas attention. Au moins avait-elle tenté tout ce qu’elle pouvait.

Cet avant-goût de cours laissait la Serdaigle partagée entre la peur d’avoir échoué maintenant qu’elle désirait en savoir davantage sur cette forme de magie qui lui semblait plus insaisissable que jamais, et l’impression d’avoir purement perdu son temps alors qu’elle avait d’autres devoirs dans des matières qu’elle jugeait plus sérieuses. Fabula jeta un coup d’œil à la clepsydre devant laquelle Tobias avait disparu : elle était tout juste dans les temps, il lui restait quelques minutes pour ranger ses affaires et partir. Ah, en fait elle n’avait même pas à ranger ses affaires qui avait disparu, fantastique.
La dernière partie du sujet lui revint soudain en tête, celle-là qui lui proposait d’enregistrer une chose supplémentaire, « l’essence de l’enfant évoqué ». Mince, elle n’avait plus le temps d’y penser. Tant pis. Quoique… Tobias avait accompagné sa réflexion pendant une heure, mieux que ça : il l’avait aidée, et les lieux étaient comme vibrants de sa présence. Ne pouvait-ce pas constituer une « essence » après tout, comme celle mentionnée dans le sujet ? Ce ne serait pas exactement celle de l’enfant en question, mais de celui qu’il était devenu, et une essence évoluait-elle ?
Fabula n'en savait rien. Elle ramassa sans se poser de question son sac qui venait finalement de réapparaitre au pied de la porte, puis referma celle-ci avec douceur derrière elle. Se sentant étrangement fatiguée, elle vida son esprit de tout ce à quoi elle avait pu penser durant la dernière heure écoulée, avant de prendre la direction du parc afin de profiter d’une des dernières journées ensoleillées de la saison – et pourquoi pas d’avancer un peu son devoir de Potions, histoire de lui changer les idées.
Revenir en haut Aller en bas
  • Ethel Perks
    • Nombre de messages : 626
    • Age : 38
    • Date d'inscription : 11/10/2010

    • Pensine
      Statut sanguin: Sorcière simple
      Baguette magique: Ebène, crin de licorne, 21.25 cm
    Ethel Perks
  • Botaniste
MessageSujet: Re: Tests RPs   Tests RPs EmptyJeu 18 Nov - 17:31:22

Parmi les options proposées au programme, il y avait le « cours de magie sans baguette ». Etrange comme notion quand on sait que le petit morceau de bois, bien qu’en apparence grossier, est un outil indispensable pour la défense d’un sorcier. Oui, mais imaginons : Lors d’un duel, la baguette se casse, laissant le sorcier dans une bien mauvaise posture face à son adversaire. Dans un cas comme celui-ci, on est bien content d’avoir quelques notions de magie sans nécessairement utiliser sa baguette magique. La perspective plaisait à Ethel. Issue d’une famille uniquement composée de sorciers, elle avait toujours admiré ses ainés et ses parents lancer des sorts uniquement par le mental.

L’adolescente ferma les yeux et inspira un grand coup, dans la perspective de faire le vide. Elle attrapa l’enveloppe, en extirpa le sujet et en fit la lecture pour elle-même. C’était une grande et belle preuve de maitrise de soi et c’est ce que semblait demander le sujet.


Citation :
Sur le support de votre choix, imaginez-vous au milieu d’un bal le jour de la St Valentin, face à un garçon qui vous plait. Laissez-vous envahir par les émotions qui s’en dégagent. Essayez de détailler au maximum ce que vous ressentez et surtout ce que vous faites, vos motivations, vos envies, vos peurs etc. Une fois le sentiment trouvé, prenez un objet de votre choix et essayez de le rendre rose. Enregistrez vos différents essais et méthodes sur le support de votre choix (sur le parchemin, grâce à la boule de cristal ou en le laissant imprégner les lieux).

Bonus : Si vous réussissez à le chauffer sans utiliser votre baguette.

Après avoir pris place sur la chaise qui faisait face au bureau, la cadette de la famille Perks lut le sujet attentivement puis le relut une fois, deux fois, trois fois en décortiquant chaque mot. Elle cligna des yeux, perplexe. C’était étrange ! On aurait dit que le professeur était au courant des sentiments de son élève pour un autre élève de l’école. Elle se retourna pour vérifier qu’on ne l’observait pas. C’était impossible ! Il devait y avoir un mouchard dans l’école, elle ne voyait pas les choses autrement. Bref, elle règlerait ça plus tard. Pour l’heure, elle devait se concentrer sur le sujet qui lui avait été donné. Elle posa ses mains sur ses genoux, ferma les yeux une nouvelle fois et cala sa respiration de manière à tracer un carré dans son esprit. Une technique qu’utilisait sa mère pour maitriser son trac avant d’entrer sur scène.

Bon, le sujet disait quoi déjà ? Il fallait qu’elle s’imagine au beau milieu d’un bal le jour de la St Valentin, faisant face à un garçon qui ne la laissait pas indifférente. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien ressentir ?

Elle se prit à penser que ce garçon pourrait être Billy et que l’invitation au bal de la St Valentin, celle du bal de Noël, quand il l’y avait invitée il y a quelques semaines. Ce jour-là, lorsqu’il lui avait fait sa demande, Ethel s’était sentie surprise, déstabilisée, touchée, fière et heureuse. Ses joues étaient devenues d’un rose virant au rouge vif, le dessous de sa peau avait commencé à chauffer. C’était exactement cette sensation qu’elle devait reporter sur un objet. Elle avait compris l’intitulé du sujet. Un objet de son choix donc. Elle savait que son sac contenant toutes ses affaires personnelles avait disparu. Que lui restait-il donc ? Un coup d’œil sur la clepsydre fixée au mur pour se rendre compte que, pendant qu’elle se perdait en réflexions le temps, lui, défilait sans se soucier d’elle. Après avoir fait le tour des seuls objets présents dans la pièce, Ethel choisit l’imprégnation du lieu. Après tout, quoi de plus simple que de laisser une sensation dans une pièce ?

Elle tenta de se détendre à nouveau. Oh qu’elle était mal sur cette chaise en bois ! Pas moyen de détendre ses muscles convenablement. Elle se leva et opta pour le petit coussin, étrangement aux couleurs de sa maison. Ethel se demanda s’il y en avait un différent par maison. Haussant les épaules, elle se dit qu’elle y réfléchirait plus tard. Elle s’installa sur le coussin posé à même le sol, les jambes en tailleur et relâcha chacun de ses muscles. Là l’imagination lui apparut plus claire tout à coup.

***

Elle avait passé de longues heures à se préparer, lissant ses cheveux et les attachant de telle manière que son visage était dégagé, mettant ainsi en valeur ses deux grands yeux verts. Sa robe de bal était verte. C’était sa maman qui lui avait envoyée et Ethel était fière de la porter. Elle sortait du dortoir des filles avec le reste des filles de la maison des Lions. Elle se sentait toute petite, des questions plein la tête : Serait-il là ? Saurait-il la faire danser ? Ne serait-elle pas ridicule ? Au diable toutes ces questions. Une demoiselle avait le droit d’être en retard, mais pas au point que son cavalier ne se change en statue de cire. La pièce de la Grande Salle était décorée pour l’occasion de rubans et petits cœurs roses et blancs. Chacune des grandes tables qui servaient aux repas avaient été poussées contre les murs, laissant un grand espace vide au centre de la pièce. Il y avait du monde ce soir-là. Certainement toute l’école. La jeune galloise déglutit. Bon, au moins elle savait danser. Heureusement qu’elle avait reçu des leçons de danse de la part de ses frères ainés. Et si elle venait à marcher sur les pieds de son cavalier ? Et si sa robe se déchirait ?

Et si … Et si … La jeune gryffone était nerveuse. Ca ne pouvait pas être plus compliqué que passer un examen de potion. Le tout était de ne pas s’emmêler les pieds. Elle détailla la foule du regard. Elle se sentait toute petite d’un coup. Les réunions mondaines ce n’était pas son truc. Mais, le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne voyait pas son cavalier. Où était-il ? Lui avait-il posé un lapin ? Allait-on se moquer d’elle ? Ressaisissez-vous Mademoiselle Perks, vous êtes à Gryffondor nom d’un gnome ! Vous devez faire preuve de courage !
La musique résonnait haut dans toute la pièce, comme se répercutant dans chacune des vitres qui ornaient la pièce. Un grincement de porte se fit entendre derrière elle. Elle se retourna rapidement, le cœur cognant contre sa poitrine.

Le jeune homme tant attendu se tenait là, dans l’embrasure de la porte. Elle s’approcha de lui et, ce fût comme si le reste de la pièce n’avait plus d’intérêt. Comme si tout à coup, tout prenait l’aspect d’un vieux film en noir & blanc, l’action uniquement basée sur les deux personnages principaux. Le reste prenait des allures d’action passée au ralenti, comme dans ces films moldus qu’elle regardait chez son frère ainé. Elle le détailla silencieusement. Il était beau dans son costume. Ca le changeait de son uniforme d’attrapeur et ses cheveux étaient coiffés pour une fois. Et pas une seule trace de boue sur son visage. A tant le détailler, elle se sentait honteuse. Ses joues viraient au cramoisi, ses pommettes se mirent à tressaillir. Elle ne pouvait regarder son cavalier sans avoir peur d’un jugement quelconque. L’ambiance était différente de chez Piedodu et pourtant, toutes les conditions étaient de mise pour donner à la salle un aspect de St Valentin. Elle avait envie qu’il l’embrasse, mais en même temps, elle avait peur de ce que diraient les gens autour d’eux. Elle tordait nerveusement ses doigts, les yeux rivés vers ses chaussures.

***

Ethel relâcha les épaules. Elle avait mis le doigt sur la sensation qu’attendait d’elle le professeur. Du moins, en avait-elle l’impression. Elle chercha dans le fond de son esprit les éléments les plus marquants pour constituer un ingrédient essentiel pour réaliser son sort. L’indication était simple : il fallait donner une couleur rose à un objet de son choix. Or, que signifiait la couleur rose à part l’amour ?

Elle devait donc se sentir à amoureuse. L’amour rendait léger, comme un petit nuage. Cela représentait aussi la douceur. A quoi pensait-elle quand elle repassait les images du bal ? Elle revoyait le bras de Billy s’offrant au sien pour l’amener sur la piste, la douceur de son geste lorsqu’il la prenait par la taille. C’était doux, mielleux, tendra à souhait.

Satisfaite de sa réflexion, l’adolescente se concentra devant l’objet à changer. Un petit coup d’œil à la clepsydre pour se rendre compte qu’il lui restait encore un peu de temps. Ouf, ce ne serait pas là son handicap si l’exercice ratait. Elle ne désirait pas utiliser sa baguette. Elle devait le faire uniquement avec son esprit. Penser « rose » pour que l’objet devienne rose. Elle matérialisa, dans sa tête, le visage de Billy puis l’ambiance du bal. Ceci fait, elle se saisit d’un mouchoir d’un blanc immaculé et le posa devant elle.

Elle inspira une nouvelle fois et projeta sur le mouchoir toutes les sensations qu’elle éprouvait : joie, bonheur, timidité, douceur, peur, impatience, honte … Après trois tentatives, l’objet choisi prit une douce teinte rose pâle avant de foncer peu à peu, laissant une douce sensation de chaleur sur les doigts de la jeune fille. C'était bien maigre comme effet, mais Ethel n'avait plus de forces pour lui donner un ton écarlate.

***

Satisfaite tout de même, Ethel se leva de son coussin. Elle était courbaturée et commençait à avoir mal à la tête. Le sang battait dans ses tempes, elle avait le souffle court. L’effort mental était bien plus fort qu’un effort physique. Elle jeta un coup d’œil au sablier. Les dernières minutes s’écoulaient lentement. L’adolescente était inquiète. Avait-elle vraiment réussi son coup ?

Elle avait cet avantage d’être née dans une famille de sorciers et d’avoir déjà réussi de simples sorts de transformation. Il n’y avait plus qu’à espérer que le professeur serait aussi satisfait qu’elle de ses prouesses. En tout cas, si le reste de l’année se déroulait sur le même ton, cela promettait d’être intéressant.

Au dernier grain de sable, Ethel se saisit de son sac qui miraculeusement avait réapparu à ses pieds. Elle pouvait se détendre, maintenant. Elle sortit de la pièce, laissant la pièce imprégnée de l'impression de son travail.

Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Tests RPs   Tests RPs EmptyDim 26 Déc - 22:22:29

Lucy n’avait pas hésité une seule seconde avant de s’inscrire au cours de magie sans baguette. Elle cherchait la moindre occasion d’acquérir de nouvelles connaissances, de nouveaux moyens de s’imposer. Cet enseignement lui donnerait une possibilité de surprise dans un éventuel affrontement, en plus de lui permettre de rompre la traditionnelle dépendance qui liait un sorcier à sa baguette. Depuis cinq ans qu’elle possédait la sienne, celle-ci semblait s’être personnalisé un peu plus chaque jour, avoir gagné une certaine forme de vie. Ce qui pouvait sembler n’être qu’un morceau de bois de rose poli, soigneusement entretenu contenant l’aile de ce que des moldus auraient pris pour une grosse libellule, était devenue la meilleure amie de la jeune fille. Elle symbolisait à la fois le passage dans ce qu’elle avait alors considéré comme étant « le monde des grands », son entrée à Poudlard, toutes les formes de progrès personnel qu’elle avait pu accomplir jusque là. Seulement, la liberté que lui procurait la baguette, ne lui suffisait plus. Elle était consciente qu’autant d’autres jeunes sorciers avaient son niveau, voire la surpassait, et c’était une situation qui lui était devenue intolérable. Désormais, elle devait se dépasser en tout, et si elle ne parvenait pas à être la meilleure, devait au moins avoir le sentiment d’avoir donné tout ce qu’elle pouvait. Sans quoi, elle resterait insatisfaite.

Pour rejoindre « l’élite » qui aurait le privilège d’assister aux cours de magie sans baguette, il fallait cependant passer un test, au terme duquel la Bleue et Bronze saurait si elle était acceptée ou non. Elle reçut une convocation assez brève, lui indiquant simplement l’endroit où se rendre. Pour en avoir parlé avec certaines de ses camarades qui souhaitaient également se soumettre au test, elle avait déduit que ce dernier était individuel. Il serait donc basé sur la pratique. Pinpin ne savait trop qu’en penser. La pratique était bien plus exaltante que la théorie, c’était certain, mais ils étaient encore incapables de lancer un sort sans baguette ! D’ailleurs, elle espérait que cela serait fondamentalement différent du cours de sortilèges. Si elle appréciait le petit professeur qui faisait office de directeur de la maison de Rowena, elle n’en avait pas moins un niveau peu convainquant, malgré ses efforts et ses progrès récents. Elle n’avait pas comment dire… le feeling. Pourtant, en métamorphose, elle se débrouillait ! Très bien même, puisqu’elle figurait en permanence parmi les premiers de la classe. Ses difficultés étaient incompréhensibles.

C’est donc avec une appréhension mitigée que Lucette se rendit sur le lieu du rendez-vous. Elle frappa à la porte, mais aucune voix ne lui répondit. Un coup d’œil à la fine montre à gousset qu’elle portait autours du coup lui confirma que pour une fois, elle avait réussi à arriver à l’heure. Comme quoi lorsque c’est important… Elle tenta un deuxième essai, en vain. Seul le silence lui répondit, comme augure de ce qui allait se dérouler par la suite. Renonçant donc à la politesse – peut-être la prof s’était-elle endormie ? – elle poussa la porte, dont les gonds dont les gonds grincèrent l’espace d’un instant. La salle sur laquelle notre blonde déboucha était vide. Un petite secrétaire attirait immédiatement l’œil, posé contre un mur, et… rien d’autre. Une enveloppe trônait dessus. Elle s’approcha donc, pour constater qu’elle était à son nom. Du moins lui semblait-il que jusqu’à présent, elle n’avait croisé aucune autre Lucy Duncan dans les couloirs de l’école. Elle jeta un dernier regard autours d’elle, suspicieuse, s’attendant presque à une mauvaise blague. Les Carrow avaient laissé la marque de la méfiance derrière ce qu’ils avaient touché… Mais lorsqu’elle se saisit de l’enveloppe, laissant tomber son sac au sol et reproduisant mentalement le schéma d’attraper sa baguette aussi vite que possible dans sa poche de sa main libre, rien ne se produisit. Bon, elle devait se rendre à l’évidence. La prof absente, le petit mot contenait très certainement des excuses, si ce n’était des explications, en plus d’une nouvelle date pour un petit tête-à-tête. Pas de quoi stresser finalement… Elle déchira l’enveloppe d’un geste bref, et parcourut les instructions qu’elle contenait, ébahie.


Citation :
Sur le support de votre choix, imaginez-vous muette au milieu d'une foule avec un message très important que vous seule pouvez faire passer. Essayez de détailler au maximum ce que vous ressentez, même si cela doit vous effrayer, ainsi que les méthodes que vous utilisez pour vous exprimer (si vous en utilisez) puis enregistrez le tout sur le support de votre choix (par écrit, boule de cristal ou en laissant les sentiments imprégner les lieux).

Bonus : Réussir à faire crier un objet

Un test pratique… sans prof ? Voilà qui était étrange. Cela semblait presque être une incitation à la tricherie. Pour autant, elle était déterminée à jouer le jeu elle-même, vaille que vaille, et à avoir la conscience propre et le retour de ses capacités. En revanche, elle était un peu décontenancée par le début des instructions données par le parchemin. Sur le support de votre choix ? Elle reposa la lettre, pour découvrir alors qu’une clepsydre était apparue sur le mur qui lui faisait face, ainsi qu’un bureau, un tapis accompagné d’un coussin aux couleurs des Aigles, un guéridon, et une boule de cristal. Elle se baissa, le regard fixé sur la clepsydre, tout en balayant le dessous du secrétaire rapidement pour attraper ses affaires et les déposer sur le bureau. Mais sa main traversa le vide, et vint se cogner douloureusement contre l’un des pieds du secrétaire.

- Merlin !!! gémit-elle, le pouce endolori.

Un seul regard lui suffit pour comprendre que ses affaires avaient disparues. Cependant, elle sentait très bien la présence de sa baguette, dans sa poche arrière gauche. « VIGILANCE CONSTANTE ! » aurait hurlé Fol Œil, lui rappelant ainsi de faire attention à ses fesses, en enlevant sa baguette de là, et en vérifiant régulièrement qu’elle aussi ne disparaissait pas. Toutefois, l’exercice ne requerrait pas l’usage de baguette, sauf peut-être, pour le bonus, rien n’était précisé. En attendant, il était inutile de brûler les étapes. Perfect Prefect aménagea donc les lieux à sa guise pour remplir l’exercice, pressée par le bruit régulier de l’eau qui se déversait dans la clepsydre. Elle tira le tapis de sol du coin où il se trouvait pour l’amener jusqu’au centre de la pièce, puis s’assit en tailleur dessus, jouant machinalement avec le coussin bleu et bronze. Elle ne se sentait aucunement observée, simplement ridicule. Mais ce n’était ni la première, ni la dernière prof à leur demander de faire des choses bizarre pour un exercice qui se révèlerait peut-être plus tard essentiel. Elle était donc disposée à obéir, et à jouer le jeu à fond. Elle ferma les yeux, le coussin toujours entre ses mains.

Son cœur battait à cent à l’heure, ses poumons étaient irrités par le peu d’air qu’elle leur accordait, tandis que dans chacune de ses veines coulaient de la lave, ses muscles tiraillés par l’effort, et lorsqu’elle arrêta de courir, le sang battait à ses tempes, répercutant indéfiniment le bruit de sa course. Le soleil tapait fort au-dessus d’elle, la sueur perlait à son front, surplombé par le ciel bleu, écrasant. La foule autours d’elle piétinait, chacun de ses pieds soulevant la poussière, rendant l’air âcre, irrespirable, plus encore pour la jeune fille qui venait de stopper sa course. C’était un jour de marché, et la chaleur, la sécheresse laissaient supposer qu’elle était loin de son Angleterre natale… Peut-être en Grèce ou bien dans le sud de l’Italie. Lucy ne chercha pas à comprendre pourquoi elle s’imaginait un endroit dans lequel elle n’avait jamais mis les pieds, elle se laissait porter par le rêve, tout simplement. Le brouhaha contribuait à rendre l’atmosphère ambiante plus étouffante, plus repoussante de part les grognements d’efforts qui s’échappaient de cette masse qui grimaçait, accablée par les rayons d’Hélios, mais aussi stoïque que Clytia sur son rocher, face à leur condition d’hommes.

Dans tout l’attirail qui composait les différents stands, rien ne prouvait que ces êtres auxquels la fatigue donnait un jour presque écœurant fussent des sorciers. Raison de plus pour les avertir au plus vite. Car elle devait les prévenir, il fallait qu’ils stoppent le phénomène, ne serait-ce que pour leur survie. Elle avait vu l’incendie, dont l’expansion était favorisée par l’aridité, et l’épaisse fumée noire ne tarderait pas à apparaître dans leur champs de vision, éveillant les doutes et les inquiétudes, mais plus tôt ils seraient au courant, plus vite ils pourraient empêcher le sinistre de s’étendre plus et s’organiser pour protéger leurs demeures alentours. L’image des flammes s’était imposée d’elle-même dans l’esprit de la cinquième année, sa vieille phobie renforçant le sentiment d’urgence qui l’habitait. Oui, c’était une information très importante, qu’elle était la seule à pouvoir délivrer, aucun autre passant n’ayant connaissance des évènements. Alors qu’elle avait enfin repris sa respiration, elle hurla pour prévenir les badauds qui l’entouraient du danger.

Aucun son ne sortit de sa bouche. Elle porta les mains à sa gorge, prit conscience de son impuissance. Cette impuissance dont elle avait horreur, qu’elle cherchait à fuir depuis l’an passé, depuis le règne du Mage Noir. Le sentiment de frustration revint au galop, traînant avec lui tous les autres traumatismes purulents qu’il représentait aux yeux de la Serdaigle. Ses paupières crispées pour ne pas ouvrir les yeux, ses poings serrant le coussin, elle dut se concentrer plus que jamais pour ne pas fuir l’émotion, et accepter de reprendre le fil de ce qui n’était plus un rêve, mais un cauchemar, dont elle ne contrôlait plus rien, qu’elle redoutait, mais dont elle devait se laisser habiter pour lui faire face plus tard. Elle inspira profondément, laissant le sol ocre et l’azur du ciel infiltrer de nouveau son esprit, puis les autres sensations, les odeurs, les sons, de plus en plus détaillés…

Elle tentait d’improviser un langage des signes pour se faire comprendre de ceux qui s’attroupaient autours d’elle, comme on le ferait devant un phénomène de foire. Elle s’exprimait par de grand geste des bras, tentait des dessins sur le sol. Qui aurait voulu comprendre aurait pu, elle ne dessinait pas mal. Seulement, toute incapable de parler qu’elle était, elle réalisa bien vite qu’elle était également incapable de comprendre ce qu’on lui disait. En revanche, elle comprenait le sens des doigts pointés sur elle et des rires moqueurs. Frustration… impuissance… auxquelles venaient s’ajouter désespoir… colère… peur… Un véritable cocktail molotov, un tourbillon de sentiments qu’elle fuyait d’ordinaire autant que possible et dans lequel l’exercice l’avait obligée à se replonger. Elle s’évertuait dans ses efforts, qui se révélaient aussi utiles que des coups d’épée dans l’eau, lancés avec force, certes, mais sans plus de résultat. Ces échecs cumulés auxquels s’ajoutaient les remarques aux propos sûrement blessants de la foule. Elle avait envie de laisser tomber, de les leur dire de se débrouiller, de les traiter cette foule de scroutts à pétards dégénérés, et de tous les autres noms qui lui viendraient à l’esprit. Dans le même temps, elle se sentait responsable, et ne pouvait pas abandonner.

L’envie d’abandonner la tenaillait et c’est alors qu’elle eut un regain d’espoir. Elle distingua une silhouette, indifférente à l’agitation, qui les dépassait sans un regard. Sur l’épaule se détachait une deuxième ombre, plus petite, mais Lucy les aurait reconnues entre milles. Il s’agissait d’Emilien, et de son petit singe. De nouveau, l’espoir renaissait, et lui donnait envie de se battre pour avancer, de continuer l’exercice. Il fallait qu’elle l’appelle, lui l’aiderait ! Grâce à son aide, elle serait capable de prévenir la catastrophe. Un regain d’énergie l’envahit, tandis qu’elle pouvait ouvrir les yeux de nouveau.

Ses joues étaient humides. Elle avait pleuré. Les yeux écarquillés, face à la lumière, elle devait maintenant évacuer le surplus d’émotion qui l’avait envahie. Elle sentit alors que c’était l’occasion de tenter le bonus. Elle se moquait bien que sa tentative échoue ou non, elle n’avait pas envie d’utiliser sa baguette, elle ressentait le besoin de se dépenser physiquement. Elle serra les dents pour ne pas hurler elle-même, et serra plus fort encore l’oreiller qui dans ses mains, avait été meurtri au cours du songe. Elle laissa échapper alors toute sensation de panique, sa haine d’être trop petite, trop insignifiante, trop peu puissante face à ceux qui l’entouraient, un objet de dérision… la frustration de ne pas contrôler son destin, sa colère. L’oreiller se tordait sous ses doigts, tandis qu’elle s’appliquait à lui transmettre le flux de ses émotions. En fait, elle agissait… instinctivement. Le feeling qui lui manquait avec les sortilèges, il était là. Dans sa nature pulsionnelle la plus profonde. Et à sa grande surprise, un couinement, très léger, certes, mais un couinement, la sortit de sa concentration. Avait-elle rêvé ? Elle n’aurait su le dire. Elle était dans un état de torpeur proche de la transe, épuisée. Cette impression étouffante, elle ne voulait plus la ressentir. C’était pour ça qu’elle était là.

Le doux clapotis de la clepsydre fut le premier à ramener Pinpin à la réalité. Elle n’avait plus beaucoup de temps. Il lui sembla que ses émotions s’étaient bien imprégnées, si ce n’était dans la pièce toute entière, c’était dans le pauvre coussin qu’elle avait malmené. Elle ne se sentait plus la force d’enregistrer son expérience dans la boule de cristal. Il faudrait bien que la suffise. Ses affaires réapparurent alors. Elle saisit son sac, et se dirigea directement en direction de la tour des Serdaigle, et surtout, en direction de son lit !

Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Tests RPs   Tests RPs Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Attrapes nigaux et tests en tout genre...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Hors-Jeu :: Archives :: Années passées-