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| | - Lisbeth Mc Ferry
- Nombre de messages : 74
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- Date d'inscription : 05/12/2010
Pensine
Statut sanguin: Sang-Mêlée
Baguette magique: Bois de rose, crin de licorne, 23.75 cm
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|  Sujet: Par le plus grand des hasards [pv Jules] ![Par le plus grand des hasards [pv Jules] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Mer 12 Jan - 14:01:44 | |
| Lisbeth avançait dans les rues, un bout de papier à la main. Elle avait traversé le campus, pénétré dans le chaudron baveur et s’était finalement retrouvé dans un Londres bruyant, sous la lune de minuit. Du côté moldu.
Quand on y pensait, cela perdait tout son charme. Pas de magie, pas de créature étrange, pas de sorcière ou de sorcier en costume bizarre. Que des gens normaux en costumes gris, la mine triste. Et du bruit. Et quel bruit. Les klaxons londonniens, c’était sans doute les pires bruits qui pouvaient exister. Et ce, de jour comme de nuit.
Même si elle avait mis du temps à l’accepter, finalement Lizzie avait une préférence pour le monde sorcier. Certes c'était un univers particulier et les dégats d'une baguette pouvaient faire plus que n'importe qu'elle arme moldue. Mais, c'était son monde à elle. Elle l'avait mit du temps à l'accepter.
La jeune femme frappa trois coups secs sur la lourde porte en bois puis se recula et attendit. Dans la poche de sa veste, elle entendait le crépitement d’un papier qui se froissait. Elle l’en tira de sa poche avant de le relire attentivement.
- Citation :
M. Matthew Mc Ferry
215 Palm Square
London
Elle releva la tête pour regarder le numéro de l’immeuble. Apparemment, elle ne s’était pas trompée. Elle fouilla dans la poche de son sac et en sortit un petit miroir. Elle s’y regarda quelques secondes afin d’arranger ses cheveux. Son père n’était pas le meilleur homme au monde, mais il méritait tout de même qu’elle soit présentable.
Que devenait-il d’ailleurs ? Avait-il retrouvé quelqu’un ? A son bon souvenir, pendant les vacances d’été, Lizzie n’avait pas vu de femme traverser son appartement. Peut-être parce qu’il faisait un effort quand il était là. Ce qui serait bien la première fois.
Elle joua nerveusement des doigts sur la porte d’entrée. Tout en se regardant longuement. Cela faisait maintenant quelques mois qu’elle avait abandonné son uniforme scolaire aux couleurs de Serdaigle au profit d’une tenue plus décontractée. Elle avait attaché ses cheveux et ne portait là qu’un simple jean. De toute manière, avec son père, il valait mieux éviter de mentionner sa scolarité hors normes. Elle inspira un grand coup. Il semblait mettre du temps à venir. |
| | | | | | Sujet: Re: Par le plus grand des hasards [pv Jules] Ven 14 Jan - 16:00:07 | |
| Quelque chose de plus agressif que la lumière du soleil jouant dans les rideaux tira Jules de son sommeil. Des coups sourds qui se répercutaient dans l’appartement vide et qui le firent grogner. C’était sûrement pour Jean, elle avait cas s’en occuper elle-même… sauf qu’il n’entendait pas sa sœur chantonner ni la télé allumée ni même le bruit des casseroles qui souvent constituait son réveil matinal. La maison semblait vide. Jean devait être en cours.
Le bruit reprit et le jeune homme fourra sa tête sous l’oreiller avec un grognement. Mais c’était bel et bien fini. Le sommeil avait cédé la place à l’éveil, sa journée était commencée. De mauvaise grâce, l’anglais jeta un coup d’œil sur son réveil. Il était midi et sa sœur était à la cafétéria de l’uma. Merlin. Qui donc frappait à une heure aussi matinale ? Il s’était couché vers les sept heures la veille et allait cruellement manquer de sommeil. Encore. Et merde.
D’assez mauvaise humeur, et pour cause, le barman se leva, enfila un simple jean sur son boxer et se dirigea vers la porte, indifférent à son torse nu ou ses cheveux en bataille. Un coup d’œil par le judas lui apprit qu’il ne s’agissait pas de la police et encore moins d’un ivrogne mais d’une jeune fille, plutôt jolie, plus ou moins de l’âge de sa sœur.
Machinalement, il posa sa baguette sur le guéridon à côté de la porte, décrocha les clefs du clou et ouvrit le panneau de bois, laissant son corps prendre toute la place. Il regarda l’inconnue. Elle avait les cheveux bruns négligemment attachés, un habit moldu classique de jeune adulte et de beaux yeux verts. Il recula d’un pas.
« Entrez. »
Même si l’idée de recevoir une inconnue chez lui ne lui souriait guère, il n’était pas du genre à parler sur le palier. Surtout en plein Londres moldu. Il suffisait que la visiteuse soit une sorcière et un peu maladroite et c’était tout le secret magique qui vacillait sur ses bases. Surtout que la jeune fille devait avoir l’âge de sa sœur et qu’à tous les coups, c’était à Jean qu’elle avait à faire.
« Ma sœur n’est pas là. Je vous sers quelque chose à boire en l’attendant ? Elle ne devrait plus tarder, ses cours se terminent. »
Son ton n’était pas doux mais restait néanmoins correct, modulant un peu l’expression grave de son visage. Un soupçon de barbe blonde lui grattait les joues et il se sentit soudain très exposé. Il mit les mains dans ses poches pour ne pas les remuer et attendit qu’elle nie ou qu’elle confirme ses hypothèses. Cela dit, il ne doutait pas vraiment. Il ne voyait aucune autre raison pour l’arrivée inopportune de cette invitée surprise.
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| | | | - Lisbeth Mc Ferry
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| | Sujet: Re: Par le plus grand des hasards [pv Jules] Ven 14 Jan - 16:24:57 | |
| La porte s’ouvrit enfin après de longues minutes d’attente. Mais, la personne qui se présenta à Lisbeth ne ressemblait pas à son père. Où alors il avait utilisé un sortilège pour rajeunir. Et puis, la négligence de sa barbe pas encore rasée … Non, elle devait s’être trompée de porte. Et pourtant, lorsqu’elle regarda de nouveau sur son petit morceau de papier et qu’elle compara avec l’inscription au dessus de la porte en faisant quelques pas en arrière, la tête levée vers le numéro gravé au dessus de la porte, nul doute qu’elle était pourtant au bon endroit.
Il y avait là plusieurs explications logiques. Soit son père s’était trompé dans les annotations, soit il avait déménagé. Le connaissant, cela serait guère étonnant. Matthew Mc Ferry avait toujours été un homme qui ne faisait guère attention au monde qui l’entourait. Enfin, ça c’est ce qu’avait toujours dit sa mère. Et puis, la jeune fille s’en rendait de plus en plus compte depuis qu’elle avait emménagé près de chez lui pour une question pratique. Mais, s’il avait quitté les yeux pour quelque raison que ce soit, il l’en aurait avertie, non ?!
Pour le moment, Lizzie se trouvait en face d’un jeune homme qu’elle semblait avoir réveillé à en juger par sa mine et son apparence. A moins que ce soit dans les habitudes des londoniens de se balader avec juste un caleçon et un pantalon. Dans d’autres circonstances, la jeune femme aurait éclaté de rire. Pour l’heure, elle était plutôt confuse. Suite à son invitation, l’ancienne Serdaigle hésita un peu avant d’avancer dans l’entrée de l’appartement, avec une pointe d’hésitation.
Serrant le petit morceau de papier entre ses doigts, elle leva les yeux vers l’intérieur de l’habitation. Décoré avec goût, l’appartement n’avait rien à voir avec l’intérieur des habitations sorcières qu’elle avait visitées jusqu’alors. Alors, elle se posait des questions. Etait-elle chez un moldu ou bien chez un sorcier ? Glissant sa main dans sa poche, elle tâtonna pour sentir sa baguette. Plus par sécurité, au final. Elle ne pensait pas en avoir l’utilité ici.
Il lui parla de sa sœur. Non, elle ne la connaissait pas. Du moins, elle ne le pensait pas. Elle n’avait pas dit un mot depuis qu’elle avait pénétré à l’intérieur de l’appartement, la surprise de ne pas trouver son père la laissant perplexe.
« A vrai dire, j’aurais pensé trouver cet homme ici … »
Mêlant le geste à la parole, elle tendit son petit bout de papier froissé et jauni au jeune homme. Peut-être saurait-il quelque chose qu’elle ignorait.
« J’ai pourtant vérifié. A moins qu’il ne s’agisse d’un doublon, cela me semblait être la bonne adresse ».
Si son père avait fichu le camp sans le lui dire, elle aurait l’air bien fin.
Elle passa nerveusement une main dans ses cheveux. Elle tombait au mauvais endroit et au mauvais moment visiblement.
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| | | | | | Sujet: Re: Par le plus grand des hasards [pv Jules] Ven 4 Fév - 14:31:47 | |
| Les brumes du sommeil lui firent mal comprendre les premiers mots de la jeune femme et il fronça les sourcils. Elle était venue pour trouver un homme ? Et lui il était quoi, un pitiponk ? Et pourquoi sonnait-elle chez les gens pour trouver des hommes ? Elle ne ressemblait pas aux racoleuses habituelles, pour sûr mais les anglais étaient tellement coincés qu’un simple jean était peut-être une tenue affriolante à leurs yeux. Mouais. C’est alors qu’il remarqua le papier qu’elle lui tendit. Il le prit, l’ouvrit et remarqua une adresse griffonnée. De plus en plus louche. Mais sur qui était-il tombé ?
« Qui êtes-vous ? »
Elle ne s’était toujours pas présenté, n’avait pas répondu à son offre à boire et refusé d’aller plus loin que l’entrée ce qui n’était pas bon signe. Prostituée, indic pour la police ? Moldue ou sorcière ? Elle paraissait pourtant bien jeune pour avoir un métier dans les forces de l’ordre et bien ordinaire pour la plus vieille profession du monde mais une fois encore, qui savait. Il jeta un autre coup d’œil au papier. C’était très louche tout ça.
« Qui est cette personne, qu’est ce que vous lui voulez ? »
Après tout, il avait beau être d’un naturel discret, ce genre de question étaient attendues non ? Il n’allait pas potentiellement donner la localisation de quelqu’un sans savoir si la personne s’enquérant de la personne n’avait pas été intentionnellement égarée. Et voila qu’il se remettait à penser en intellectuel. Il n’empêchait que cette histoire sentait assez mauvais et qu’il ne voulait surtout pas commettre d’impairs. Les traditions anglaises étaient si difficiles à saisir. Il était certain qu’il y avait au moins une demi-douzaines de choses pas correctes rien que dans la pièce. Merlin, il avait envie d’un café.
« Vous ne voulez rien boire vous êtes sure ? Cela ne vous dérange pas que je me fasse un café ? »
Sur cette question rhétorique, il tourna sans façons le dos à la jeune fille et entra dans la cuisine, prenant soin tout de même à laisser la porte ouverte.
« Surtout n’hésitez pas, je vous écoute. »
L’arôme fort et brûlé du breuvage envahit alors la maison, dissipant toute méfiance dans le cœur du barman. Le café, c’était la plus belle invention au monde. Et peu importait que la présence de l’inconnu l’oblige à le préparer à la moldue, il n’en était pas moins bon.
En habitué, il se le servit très noir dans une belle tasse de porcelaine blanche qu’il avait emprunté au Donald’s Duke (comme la majorité de sa vaisselle) et sans sucre. Il posa alors ses doigts sur la tasse, savourant en silence la propagation de la chaleur à travers la céramique. Il attendait. La balle n'était plus dans son camps. Et puis, elle n'était pas obligée de savoir qu'il n'avait aucune idée de l'identité du monsieur… |
| | | | - Lisbeth Mc Ferry
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| | Sujet: Re: Par le plus grand des hasards [pv Jules] Ven 4 Fév - 14:47:59 | |
| La question du jeune homme désarçonna presque Lisbeth. Mais, avec le recul elle comprenait bien qu’il lui pose ce genre de question puisqu’il se levait à peine et qu'elle se retrouvait chez lui.
« Vous voyez ce nom sur le papier ? C’est mon père. Il était censé habiter ici, à en juger par l’adresse au dos de ces enveloppes ».
Elle sortit de sa besace une autre liasse de papiers qui portait le même nom que sur le petit morceau chiffonné.
« C’est un moldu. Et je suis sa fille, de sang-mêlée ».
Elle n’était pas très rassurée, mais, une fois encore, le contact de sa baguette contre sa peau la rassurait un peu.
La nervosité commençait à se faire sentir. Lizzie avait de plus en plus la gorge sèche. Aussi, quand le jeune homme réitéra son invitation à boire quelque chose, finalement, elle accepta et d’un signe de tête, lui fit comprendre que son intention de se faire un café ne la gênait pas.
« Je prendrai un verre d’eau ».
Machinalement, elle l’avait suivi dans la cuisine. Elle ne savait toujours pas à qui elle avait à faire. Et du coup, le fait d’avoir avouer être de sang-mêlé pourrait se retourner contre elle si l’homme qu’elle avait en face d’elle était un simple moldu.
Pour ne pas avoir à trop fixer le jeune homme, Lisbeth s'attardait sur les murs. La décoration était simple mais agréable à regarder.
« Vous êtes ici depuis longtemps ? »
La question lui vint comme ça, en regardant les murs. A vrai dire, ils avaient l'air presqu'intacts, comme s'ils avaient été fraichement peints. Ce qui expliquerait sans doute qu'elle se soit trompée. N'empêche que cela la laissait perplexe.
Elle ne se sentait pas à son aise, dans cet appartement, sachant qu'elle dérangeait surement le jeune homme. Pour elle qui était de nature plutôt discrète, c'était une situation embarrassante.
Et puis, il l'avait regardée comme s'il avait attendu quelqu'un d'autre.
« Vous attendiez quelqu'un peut-être ? » |
| | | | | | Sujet: Re: Par le plus grand des hasards [pv Jules] Lun 28 Fév - 9:01:28 | |
| Le dialogue est une chose extrêmement étrange. On pose une question, somme toute assez banale et en toute innocence et BAM ! On peut se retrouver enseveli sous des tas de réponses que l’on n’avait pas demandées et qui s’accumulent jusqu’à vous étouffer. En quelques secondes, l’inconnue en colère lui avait tendu tout un tas d’enveloppes bizarre avant de lui révéler qu’elle était de sang mêlé et que son père était moldu. Ce qui lui faisait une belle jambe soit dit en passant mais aurait pu être dangereux s’il avait été extrémiste. Ou moldu. A se demander comment le secret magique avait pu tenir autant d’année si les sorciers anglais se dévoilaient aussi facilement. Quoiqu’il en soit, cela l’arrangeait plutôt finalement. Il ne répondit pas. Autant se focaliser sur une chose à la fois. Il posa les enveloppes sur le plan de travail et se concentra sur ses préparations.
« Vous ne vous êtes toujours pas présentée Miss McFerry. Et avec votre permission, je regarderais ces papiers après mon café.»
Avec des gestes surs nés de l’habitude, Jules sortit de son placard un verre à eau long et transparent, prit un peu de glace pilée de son freezer qu’il mit dans un shaker avec un peu d’eau de sources. Il remua un moment, aussi sérieux que s’il préparait le cocktail de l’année avant de verser le mélange eau+glaçon dans le verre. Même un Iceberg ne se faisait pas à la légère. Toujours sérieux comme un pape, il prit un dessous de verre, le posa près de son invitée et posa le cocktail dessus. Bon. Ca, c’était fait. Restait à montrer l’exemple, histoire d’arrêter de tourner en rond.
« Je m’appelles Jules Higgins. Je loue cet appartement avec ma sœur depuis quelques semaines et je n’ai jamais entendu parler de votre père Miss. Je suis désolé. Peut-être habite-t-il à un autre étage ? »
Il avait mit une once d’ironie dans le mot « Père ». Qu’on puisse ignorer la localisation de ses géniteurs était une chose. Après tout, Jules lui-même ne connaissait pas leur identité. Mais perdre celui qui nous avait élevé. Enfin, elle avait pu perdre contact avec lui mais elle ne ressemblait pas à une fille en pleine recherche de pardon, d’excuse ou d’un quelconque passé. En fait, elle semblait plutôt…bizarre.
« Si vous le voulez bien, je vais passer une chemise et nous pourrons discuter de cela dans le salon plus tranquillement. »
De toute façon sa grasse matinée était perdue alors autant se focaliser sur une bonne action pour commencer la journée. Peut-être y avait-il une récompense à la clef. Et même s’il n’y en avait pas, cette fille était sorcière et de l’âge de sa sœur. Elle pouvait être utile. Il lui indiqua le salon d’un geste de la main puis se faufila derrière elle pour rejoindre sa chambre.
« Peut-être connaissez-vous ma sœur. Elle est entrée à l’UMA cette année, en filière générale. »
Il enfila une chemise gris argentée, la boutonna d’un coup de baguette, prit le paquet d’enveloppe au passage et rejoignit la jeune femme, un demi-sourire aux lèvres.
« Mais concentrons-nous sur Monsieur votre père pour commencer. Comment se fait-il que vous ne sachiez pas où il habite ? Peut-être votre mère peut-elle vous aider ? »
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| | | | | | Sujet: Re: Par le plus grand des hasards [pv Jules] | |
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