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| | - Page McHenry
- Nombre de messages : 1880
- Age : 40
- Date d'inscription : 09/02/2008
Pensine
Statut sanguin: Née-moldue
Baguette magique: 27,5cm, noisetier clair, avec une spirale jusqu'à la pointe (brûlée), nerf de dragon
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|  Sujet: [Erudits] Plan B mon capitaine ! (98/99) ![[Erudits] Plan B mon capitaine ! (98/99) Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Mer 25 Aoû - 21:40:03 | |
| Malgré sa motivation revenue, Page devait avouer qu'elle avait eu du mal à se replonger dans la traque du Parchemin d'Alexandre... Toutes les informations que les Erudits avaient accumulées les années passées étaient très touffues, et si durant les réunions ils avaient pris des notes et fait des compte-rendus, on ne pouvait pas en dire autant de la petite enquête privée de la gamine. Les évènements de sa troisième année l'avaient plutôt secouée, et il lui avait été difficile de se remémorer tous les détails de leur enquête... Tout à son enthousiasme, elle n'avait même pas relu ses notes avant d'aller interroger le tableau de Llanidoes ! Avec le recul, à présent, elle considérait qu'elle avait commis là une faute et espérait bien repartir d'un meilleur pied pour la suite de ses recherches. Car pour le moment, la piste qu'elle avait suivie jusqu'au Pays de Galles n'avait pas donné grand chose. Certes, elle avait un mince espoir de pouvoir à nouveau poser quelques questions à la rentrée, mais seule la chance lui permettrait de tirer quelque chose de ce côté là.
En revanche, elle savait de source sûre que des informations l'attendaient encore aux archives. En préparant sa visite, Page avait appris qu'elles avaient déménagé depuis la dernière fois où elle s'y était rendue. A présent, elles étaient situées près de Hyde Park, et cela lui simplifiait la vie, car elle pourrait s'y rendre seule, sans demander une énième fois à ses parents de l'accompagner.
Cette fois donc, la rouquine avait ressorti ses notes froissées des Erudits, et s'était efforcée de les compléter avant sa visite par ses propres conclusions, obtenues au fil de ses recherches personnelles. Elle se rendit compte qu'elle avait tout de même bien avancé, mais restait frustrée de n'avoir rien appris dans le musée Hampton. Il fallait absolument remédier à cela.
Ainsi, la future quatrième année se mit en route, un dimanche matin du mois d'Août, en direction des archives. Subway, puis un peu de marche, et la voilà arrivée sur le parvis du bâtiment. Wow. C'était flambant neuf. Le Ministère n'avait pas fait les choses à moitié. Inspirant profondément, l'irlandaise se mit en route d'un pas décidé vers les Archives, rentra dans le hall en faisant résonner le bruit de ses pas - il n'y avait vraiment pas foule, un dimanche matin durant les vacances - et suivit les panneaux indiquant la salle de lecture à l'étage, non sans s'acquitter des formalités d'entrée. Après un grand escalier de pierre, elle atteint la nef qui accueillait la salle de lecture. La Rouge et Or contempla un instant l'impressionnant volume en se disant qu'elle aurait pu faire un effort vestimentaire : le bâtiment respirait la respectabilité et le travail, et elle, elle débarquait en jeans, sweat et baskets !
Haussant les épaules, Page se mit en route. Par quoi pourrait-elle bien commencer ? Elle avait plusieurs choses à voir ici. Des archives à consulter, évidemment, mais également... un tableau à trouver. La lionne n'étant pas réellement une petite serdaigle assidue, elle opta d'abord pour la solution deux, et se mit à longer les murs, observant les tableaux et en cherchant un qui pourrait : 1/avoir trait au monde de la médicomagie et 2/avoir un air renfrogné ou hautain, ou quoi que ce soit qui eut pu justifier que Pernelle lui conseille de le prendre avec des pincettes. Evidemment, la tâche n'était pas aisée, autant chercher une noise dans les plumes d'un hippogriffe, mais après tout, elle avait tout son temps. Si elle faisait chou blanc ici, elle essayerait d'accéder aux archives à proprement parler. Sa patience d'habitude proche de l'inexistance s'étirait considérablement lorsqu'on parlait de résoudre un mystère. Et Page espérait bien avoir plus de succès qu'à Llanidoes.[HJ : c'est ouvert  Si tu veux que je poursuive en allant plutôt vers un tableau ou une personne pour raccrocher ton début de post, MP et j'édite !]
Dernière édition par Page McHenry le Jeu 2 Sep - 7:52:13, édité 1 fois |
| | | | | | Sujet: Re: [Erudits] Plan B mon capitaine ! (98/99) Mar 31 Aoû - 17:54:52 | |
| ![[Erudits] Plan B mon capitaine ! (98/99) Cromo75al2](https://2img.net/r/ihimizer/img395/6854/cromo75al2.jpg)
Mais, cet après midi là, il y avait, pour une raison inconnu, beaucoup d'animation à l'hôpital. Les enfants criaient dans les couloirs, les infirmières courraient d'un patient à l'autre et les médecins juraient d'être autant débordés. Pas vraiment le lieu idéal pour lire tranquillement.
Cet après midi là, donc, le tableau du fondateur de l'hôpital exposé dans le dit hôpital était vide.
Cet après midi là, Mangouste Bonham lisait son ouvrage dans un autre de ses tableaux. Celui exposé dans l'endroit le plus silencieux possible : dans les couloirs du nouveau bâtiment des Archives. A l'entrée de l'allée concernant l'hôpital Sainte Mangouste, un tableau de son fondateur était exposé.
Cet après midi là, le tableau des archives représentait réellement l'homme et celui-ci était plongé dans une lecture passionnante d'où il s'extirpait de temps en temps pour prendre des notes.
Cet après midi là, une jeune fille rousse passa sous le tableau et lut le nom de la personne s'y trouvant… la jeune fille leva les yeux.[HJ : je me permets de te faire un peu agir… si ça ne va pas, je modifie. C'est très court mais c'est juste pour poser le décor. En espérant que la surprise te plaise ^^] |
| | | | - Page McHenry
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| | Sujet: Re: [Erudits] Plan B mon capitaine ! (98/99) Sam 18 Sep - 15:52:24 | |
| Margaret Mortiver, Poète. Non.
Frederic Bordeloup, dresseur de dragons. Non.
Humpfrey Thickhead, ambassadeur gobelin. Non.
Il y avait une kyrielle de tableaux dans ce bâtiment. Et aucun n'intéressait la jeune fille. Elle oubliait les noms aussi vite qu'elle les jugeait inutiles dans sa quête. Mais elle continuait, inlassablement, longeant les murs, inspectant tous les poteaux et autres étagères de bibliothèque. Souvent, ils étaient en rapport avec le contenu des rayonnages alentours, mais ce n'était pas systématique. Aussi la rouquine arpentait-elle méticuleusement toute la salle pour ne manquer aucun portrait.
Jeremiah Underhill, inventeur du Détronomicon. Pas la moindre idée de ce que cela pouvait être, mais qu'importe. Suivant.
Virginia Hollyhead, infirmière en psychomagie décorée du sceptre de platine pour sa carrière.
Ah, on se rapprochait là !
Mangouste Bonham. Fondateur de Ste Mangouste. Euh... QUOI ?
La rouquine releva les yeux, étonnée et quelle ne fut pas sa stupeur de trouver dans le tableau un homme, en train de lire. Trop surprise, la gamine resta plantée là un instant, ne sachant que faire. Elle faillit même en laisser tomber son sac.
Holy shit. LE fondateur de Ste Mangouste était là. Si ça ce n'était pas un signe ! LE jeune étudiant prometteur que Nicolas Flamel avait reçu un soir dans son bureau. Le fameux soir de la poule au pot de Pernelle. LE mec qui avait eu en main le parchemin d'Alexandre, donné par le célèbre alchimiste. Par tous les Dieux. Toutes les bribes d'informations que Page avait glanées à droite et à gauche s'entrechoquaient dans sa tête et se remettaient petit à petit en ordre avec une précision fulgurante. Lorsqu'enfin elle fut remise de sa surprise et que ses idées furent à nouveau en place, vint le moment de se décider à aborder l'homme. Non parce que quand même, c'était un monument. Et puis en plus, il semblait vraiment plongé dans sa lecture, et ça ne se faisait vraiment pas de déranger les gens comme ça et... Oui. Clairement. Page était intimidée.
Prenant une profonde inspiration, la lionne se jeta à l'eau.
- Veuillez m'excuser... euuuuuh Monsieur ? Professeur... Monsieur le Directeur ? Rholala...
Quelle catastrophe, elle n'avait même pas réfléchi au titre qui convenait au rang de son distingué interlocuteur, et voilà qu'elle se ridiculisait en bafouillant.
- Toutes mes excuses...
Et voilà. Elle avait viré à l'écarlate. |
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