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| | |  Sujet: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] ![Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Mer 9 Juin - 14:09:30 | |
| Mort... Tobias Johnson était mort. Sven l'avait apprit tout bêtement, de la façon la plus cruelle qui soit: en écritures strictes et sans émotions sur le journal: suicide selon la gazette, comme quoi l'employé du ministère, responsable des usages abusifs de magie avait des choses à se reprocher et avait préféré se donner la mort plutôt que de comparaître devant le beau, le grand tribunal si juste de la nouvelle société qui s'installait. Bien évidemment Sven n'y croyait pas! Quelqu'un comme Tobias ne pouvait pas décemment dire au revoir à la vie de façon volontaire... Même en pleine guerre son amant avait une vision optimiste des choses, et depuis que Sven avait accepté de vivre avec lui lorsque ses frères et soeurs ne seraient pas là, il ressemblait à un enfant pour qui noël était fêté en avance. C'était certainement un meurtre, son compagnon était blanc comme neige, un foutu héros incapable de jouer les lâches comme Sven et de se terrer; il avait été remuer la boue sans aucun doute, se faisant avaler par le monstre des marécages qui se complaisait dans ces eaux polluées.
Il y avait longtemps que Sven ne montrait plus ses émotions, mais là s'en était trop, ses doigts avaient déjà brisé bien des potions dans sa cave et les liquides transparents, dorés, verts, bleus se mêlaient sur ses mains abîmées par ses actes engendrés par une peine sans nom. Dans ce monde, le Slave n'avait que peu de personnes qui existaient: ses frères et soeur puis Tobias, l'homme qu'il avait apprit à aimer malgré tout... Malgré ses sautes d'humeur, son esprit lunatique et ses sentiments inavoués, le sorcier avait aimé ce foutu héros jusqu'au bout, le protégeant à sa façon, lui démontrant son affection de manière implicite. Tobias lui en avait-il voulu au moment de s'éteindre? Plus que tout le reste cette question le hantait, il ne savait plus quoi faire et ne croyait pas à sa mort... Au point d'avoir couru jusqu'à leur nouvelle appartement deux fois sous forme Animagus pour y retrouver son amant... Mais l'endroit était bel et bien condamné, et même en passant sous les lignes jaunes, le vide seul attendait le Mangemort.
Soudain, le jeune homme leva ses yeux vairons, ces deux derniers se posant sur une potion rosée qui avait particulièrement plu à Tobias, un filtre d'amour particulièrement difficile à réaliser et qui tuait la personne qui en buvait une trop grande dose car puissante. Il regarda le flacon un instant et l'ouvrit... Après tout pourquoi pas? Sven n'avait pas peur de la mort, ayant déjà signifié cette particularité à Voldemort, en tête à tête. Il n'avait plus rien à perdre après tout... Pourtant quelque chose l'arrêta au dernier instant. Si sa vie ne valait plus rien, il y avait encore celle de ses frères et soeurs qu'il adorait, les ayant protégé de son mieux de l'influence de son père. Le sorcier se contenta donc de jeter le flacon à terre, laissant le liquide rosé s'étendre sur le sol et reculant d'un pas pour que ce dernier ne le touche pas. D'un coup de baguette le Slave répara le tout; puis d'un pas absent, le regard ailleurs il remonta, fermant la cave redevenue impeccable mais dans laquelle, la moitié des flacons manquaient, sans compter la pensine que son amant lui avait offert pour son anniversaire.
L'homme s'assit dans son fauteuil, il ne devait pas avoir l'air triste, après tout, pour sa petite famille rentrant aujourd'hui de Poudlard-heureuse coïncidence qui l'avait poussé à ne pas boire le filtre d'amour pour en finir.- aucune tragédie n'était arrivée. Dans un état second, il se leva après plusieurs minutes, préparant un goûter pour Gladyss, Andrea et Glenn. On pouvait tout lui reprocher: lâcheté, froideur, esprit lunatique, instabilité mais certainement pas le manque d'attention pour les êtres qu'il aimait le plus au monde. Certes Sven ne leur disait jamais "je t'aime", pas même à Tobias qu'il avait pourtant côtoyé plus de deux ans, se rapprochant de lui à un point inimaginable, mais il était toujours là pour eux, attentif au moindre signe de faiblesse; luttant contre son éducation, la manière dont l'avait façonné son père, détournant les ordres pour leur apporter son soutien... Ça n'était pas vraiment visible, vu que Sven n'était pas reconnu pour son courage, mais bon c'était vrai! Déjà la maison était toujours impeccable, prête à recevoir ses frères et soeurs, lesquels trouvaient toujours un repas servi et lui-même les attendant sur le seuil de la porte, sans sourire mais avec une lueur d'amour jaloux dans le regard... Et Sven les écoutait toujours, même s'il ne parlait pas, répondait peu aux questions et se braquaient sur certains sujets, ces derniers pouvaient compter sur lui pour qu'il les aide quand c'était possible. Son éducation rigide le bloquait sur beaucoup de thèmes comme les amourettes, et jamais il ne saurait trouver les mots pour consoler sa soeur assez mature sur le sujet, encore moins la conseiller, mais il écoutait... Sans compter l'énergie que l'Animagus déployait pour les protéger de l'influence néfaste de Sergueï, mentant parfois dans ses lettres -en tremblant de peur mais quand même- pour ne pas lui conter leurs bêtises. Malgré ses 26 ans tout juste, Sven se tenait à son rôle de "père" de substitution, quand bien même c'était difficile, jamais il ne s'était plaint.
Dans la maison, assez sobre, voir très peu décorée, la chambre des jumeaux et d'Andréa étaient les seuls endroits vraiment vivants, tant que l'idéologie de Sergueï n'était pas contredite, le jeune Mangemort qui avait éduqué ses frères et soeurs pendant la plus grande partie de leur vie essayait de les laisser s'exprimer, les autorisant à agir comme des adolescents de leur âge et n'exigeant pas une éthique parfaite pour qu'ils puissent souffler-dans la mesure du raisonnable quand même.- On pouvait dire que le sorcier faisait vraiment son possible pour eux. Pour Tobias aussi, il avait tout tenté, ouvrant petit à petit un esprit complètement façonné, pour essayer de comprendre l'Amour, de le vivre même, mais tout cela n'avait pas été suffisant et le trentenaire était désormais mort. Cette pensée violente lui arracha une larme qu'il essuya rapidement, retrouvant le seuil de la porte, pour attendre fidèlement les seules personnes qui comptaient encore pour lui. Plus que jamais Sven devait être attentif, les protéger de toute cette guerre... Non, les perdre était inimaginable, et cette pensée était assez forte pour lui rendre un air impassible; bien que son teint soit livide, ses traits tirés et son visage encore plus fermé que d'habitude. Son envie de protéger les siens parvenait à lui faire maintenir son dos droit et oublier un peu la douleur lancinante-ou plutôt vivre avec car oublier était impossible.- Le désir de vengeance était aussi extrêmement fort et Sven bouillonnait d'une rage contenue avec peine. Serrant les poings puis croisant les bras pour se donner contenance il esquissa un sourire difficile -mais sincère- en voyant ses chers "petits" débarquer soudainement. Ah comme il les aimait!
-Bonjour
fit-il en anglais de sa voix formelle et très accentuée comme d'habitude-Glenn, Gladyss et Andréa avaient réussi à se débarrasser de l'accent Slave, pas lui en revanche... Sans doute car il était plus vieux, arrivant bien plus tard ici.-, mais avec une posture indiquait l'attention la plus totale pour eux; ses yeux vairons parcourant chaque silhouette pour savoir s'ils avaient assez mangé et étaient en forme, que personne n'avait touché à un seul de leurs cheveux. Ces quelques jours de congés étaient dû à un problème interne dans Poudlard, Sven n'avait pas très bien comprit de quoi il s'agissait mais au fond il s'en fichait... Redoutant autant la présence de ses frères et soeurs qu'il bénissait le ciel; c'était si difficile mais comme toujours, le jeune homme devait tenir bon.
-Comment allez-vous?
Il espérait que ce problème à Poudlard ne les ait pas éclabousser, tenant la porte et laissant entrer les enfants, le Mangemort se contenta de désigner la table.
-Après ce long voyage, vous avez sûrement faim.
Fit-il tranquillement, d'un air neutre, se souvenant d'une nuit lorsqu'il avait été saoul, la seule d'ailleurs et que Tobias l'avait embêté car Sven totalement dans les "vapes" se prenait pour une femme, une maîtresse de maison, croyant que Rose et Andr' étaient leurs enfants. A cette idée, pensant à l'image qu'il devait offrir, attendant ainsi ses frères et soeurs sur le perron, son coeur manqua un battement et ce fut d'une démarche moins assurée qu'il rentra dans l'appartement, luttant toujours contre ses souvenirs qui venaient en masse pour ne rien laisser paraître. |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Mer 9 Juin - 15:43:04 | |
| Un léger incident dans les cachots avait permis aux Molovich de rentrer chez eux pendant un congé indéterminé. Apparemment plusieurs Poufsouffle avait incorporé trop de mandragore dans leurs potions, les rendant nocives, et les gaz des potions étant très volatiles, on avait préféré renvoyer les élèves chez eux afin de limiter leur soumission à l'air un peu empoisonné de Poudlard. Enfin, ça , c'était la raison officielle,sans aucun doute il y en avait une plus officieuse.
Gladyss bien qu'assez heureuse à Poudlard rentrait avec joie. Les moments partagés en famille restaient restreints, sauf avec Glenn qu'elle voyait autant que possible. Andréa restait le plus souvent avec les filles de sa maison, faisant le joli coeur, ignorant un peu ses frères et soeurs, et Sven était la plupart du temps en déplacement et ne leur rendait pas visite là bas.
Il mettait cependant un point d'honneur à être là lors de leur séjour dans leur résidence londonienne. Belle demeure de prestige.
Alors que les trois blondinets arrivaient sur le perron, une haute silhouette se profila à travers la fenêtre de la porte, et celle ci s'ouvrit.
Sven, aussi grand et fin qu'à son habitude les attendait, tel le grand frère protecteur et paternel qu'il était. Il les parcourut tout trois des yeux, comme pour s'assurer qu'aucun n'arrivait en miettes.Avant de leur souhaiter un bonjour dit d'un ton neutre et de les questionner sur leur santé, leur état.Le tout assez impersonnel. Glad ne s'en étonna pas, son frère n'avait jamais été très expansif, jamais démonstratif, toujours comme lointain. D'un ton enjouée, elle le salua à son tour, comme ses frères.
-Bonjour Sven! Je crois que comme tu nous vois là, nous allons tous très bien, nous avons mangé à notre faim, dormi tout notre saoul, et surtout nous sommes en semi vacances!
Il parla ensuite de manger. C'était le rituel, à chaque fois, le repas déjà préparé, était déposé sur la table au moment de leur arrivée. Sven y pensait toujours. Gladyss n'avait pas plus faim que ça..mais pour faire plaisir à Sven, elle fit comme si.
-Et bien allons y! Qu'est ce qu'on a ce soir?
La jeune fille regarda un instant son frère, elle ne tirerait jamais rien de lui. De ce qu'il avait fait en leur absence. Elle ne pouvait qu'essayer de scruter son regard, seul partie de son être qui laissait voir ses émotions.
Elle avait bien sûr senti l'affection qu'il leur portait quand il avait posé le regard sur eux, mais quelque chose dans ce regard l'intriguait, un voile. Un voile de ce qui semblait être de la tristesse. Il s'efforçait de la dissimuler sans doute, mais le résultat n'était pas fameux, le masque impassible du visage contrastait avec son regard, ses yeux vairons qui dénotaient une expression anormale.
- Sven....tu es sûr que tout va bien?
Etant certaine qu'il répondrait par l'affirmative, elle enchaina, essayant de maintenir un semblant de conversation, ses frères se chamaillant derrière elle.
- Au fait, figure toi que j'ai rencontré une fille assez spéciale qui t'a aperçu à une réception, figure toi qu'elle croyait que tu étais mon père. Enfin, ce ne sera pas la première! Elle t'avait remarqué, pas étonnant, tu as toujours un troupeau de filles soupirant devant toi, s'extasiant devant ta belle chevelure brune, tes yeux si spéciaux!
Le tout était dit en plaisantant. Elle avait bien remarqué que son frère ne recherchait pas plus que ça la compagnie féminine.
Elle se demanda un instant si c'était le bon moment pour aborder le sujet de Stephen Cornfoot. Ce préfet qui avait reçu un message de Sven. Serdaigle curieuse de nature, Glad voulait avoir le mot de l'histoire. Après réflexion, elle préféra attendre que Sven parle un peu.
PS: Oui finalement entre deux révisions j'ai eu besoin d'un temps de détente^^ |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Mer 9 Juin - 16:28:01 | |
| [HJ: tu as bien eu raison ^^. En tout cas ton post est très bien :) ]
Andréa et Glenn le saluèrent rapidement, en y mettant les formes comme le veut la tradition mais à leur précipitation, Sven devina qu'ils avaient hâte à quelque chose. Il n'avait pas tort! Les deux garçons lui demandèrent le droit d'aller à une petite soirée, chacun la sienne avec leurs amis... Après s'être assuré que tout ceci était convenable, et malgré la peine qui lui arrachait le coeur à l'idée que ses deux frères ne restent pas avec lui, pendant ce moment terrible, l'Animagus décidé à ne pas les faire pâtir de problèmes normalement inexistants accepta. Sitôt dit, sitôt fait, par un réseau de cheminette sécurisé, le Mangemort les laissa s'en aller, au fond il leur en voulait un peu de l'abandonner de cette façon alors qu'ils ne s'étaient pas vu, mais qu'importe, Sven savait qu'il n'était pas l'homme le plus drôle du monde... Tobias était quelqu'un de si charismatique, chacun l'appréciait alors que lui était un peu ennuyeux à ses heures, mais comment couper à une si longue éducation en ce sens?
Se retournant vers Gladyss, une véritable bouffée d'air frais avec ses bonjour joyeux prononcés par ses jolies lèvres, ses babillages de gamine malgré ses 13 ans, et son intelligence vive. Elle était assez proche de son frère, semblant savoir faire fi de son caractère si distant, essayant même d'y remédier en le questionnant sur tout et n'importe quoi; comme s'il allait répondre négativement à sa question... C'était évident que non!
-Enfin Gladyss, bien sûr que tout va très bien. Je suis heureux de voir que cette école prend bien soin de vous. J'espère que le problème dont on m'a annoncé la teneur par Hibou ne vous a point porté préjudice.
Il ne se souvenait plus très bien de ce qui avait touché le château et s'en voulait pour cela, lui qui souhaitait toujours être au courant de TOUT ce qui touchait à ses frères et soeurs! Le jeune sorcier avait été tellement ébranlé par le décès de son amant qu'il en avait perdu le souvenir et s'inquiétait désormais en se rappelant qu'il s'agissait d'une sombre histoire de mandragore ou autre produit distillé dans l'école étant nocif.
-Il semblerait que nous ne soyons que deux pour cette soirée Gladyss, à moins que tu n'aies une soirée de prévue toi aussi? J'entends bien que tes frères veuillent "fêter" ce repos inespéré avec leurs amis.
Sans rien montrer-ou croyant cela tout du moins.- l'Animagus rangea les deux couverts, une vague de chagrin passant dans son âme en pensant que ses deux frères ne seraient pas ici ce soir. Le sorcier croyait pouvoir éponger un peu sa peine en puisant dans la force naturelle de ces enfants, ces magnifiques êtres que Sven chérissait de tout son coeur. Il espérait tellement que Gladyss reste, mais dans un autre temps il souhaitait aussi que sa soeur se fasse des amies et les côtoient le plus possible afin de s'amuser... Mot que lui avait apprit Tobias, ayant mit plus de deux ans pour ce faire. Cette notion n'était pas encore bien ancrée en lui mais instinctivement Sven savait son importance pour des enfants et souhaitait que ses frères et soeurs bénéficient de cette liberté qu'il n'avait point eu, laquelle restait tout de même restreinte car le Mangemort obéissait quand même aux voeux de son père, Sergueï. D'ailleurs à ce propos.
-Je ferai porter une missive à Père pour lui signifier que tout va bien pour vous, il en sera bien heureux. Tu lui laisseras une petite signature n'est-ce pas?
C'était presque obligatoire de toutes façons, c'était la moindre des politesses et dans ce monde pourtant violent comme jamais, c'était très important. Comble de l'ironie n'est-ce pas? Des meurtres, des empoisonnements, des mensonges, de la torture et même des viols... Mais le tout avec raffinement, c'était primordial aux yeux de Sergueï Molovich.
-Ton père vraiment? J'en suis flatté d'un côté mais de l'autre, ai-je donc l'air si âgé?
Lui qui n'avait que 12 ans de plus que la jeune fille, allons voyons! Cependant le sourire esquissé ne demeura pas longtemps sur ses lèvres fines, et le sorcier se reprit, remettant Gladyss dans le droit chemin avec douceur mais fermeté.
-Allons jeune fille, ces remarques à teneur volage ne sont point de votre acabit. Et si cette personne est étrange, tu ne devrais pas lui accorder de crédit, elle ne sait point se tenir pour avoir de tels propos. Fais attention à toi, et ne parle plus de ces choses d'adulte.
Penser à cette histoire de femmes qui lui courraient après abima son coeur un peu plus et Sven s'assit sur une chaise, soufflant un coup, incapable de rester debout plus longtemps! Pourtant son visage était impassible... Tout était si étrange, ses réactions montraient bien que quelque chose n'allait pas mais son masque était quasiment parfait encore; tant son envie d'épargner sa petite soeur était chère à ses yeux. Un véritable jeu de contraires pour le moins intrigant.
-Ce soir nous mangerons des spaghettis, je n'approuve pas la teneur de ces aliments, les légumes étant plus sains pour une personne en âge de grandir encore, mais je sais combien tu apprécies ce plat, ainsi que tes frères, je voulais vous faire plaisir.
Fit-il avec un mince sourire, invitant la jeune fille à s'assoir dans le fauteuil en face de sa personne. Sven aurait pu plaisanter tout à l'heure, lui répondre que la seule femme qui aurait grâce à ses yeux était la Serdaigle, mais l'Animagus n'était pas doué pour ça, il ne savait pas rassurer les enfants, ni échanger avec eux sur des conversations profondes, c'était toujours à sens unique: lui qui écoutait ou posait des questions, et les enfants, Gladyss plus particulièrement qui s'exprimaient.
-Alors, comment cela se passe-t-il à l'école? T'es-tu fais des amis? Les cours te plaisent-ils? J'espère que tu travailles bien, et que tes études des potions font honneur à la famille.
Leur mère était décédée suite à une explosion de chaudron, pas forcément douce, elle était même assez cruelle, mais Sven l'avait quand même aimée car son instinct maternel l'avait poussé à considérer ce dernier comme un petit garçon et non un soldat, à sa manière, elle avait su être tendre avec lui tout comme lui l'était avec ses frères et soeurs. Lui-même était très doué pour faire des potions, la cave parfaitement propre et bien tenue cachait des potions de tout type, surtout des difficiles; étrangement très peu étaient illégales ou de magie noire... La plupart étant bénéfiques à l'être humain, des potions qu'il faisait non pas pour leur utilité mais pour le plaisir de réussir quelque chose de si difficile et de pratiquer cet art magnifique, précis et si noble.
Comme toujours les cheveux de Sven était retenus en queue de cheval, il était en revanche un peu moins strictement coiffés, comme s'il s'était un peu laissé allé, ce qui avait été le cas lorsqu'il s'était énervé sur les potions! D'ailleurs Sven était si dur au mal physique -la mentale étant bien trop forte pour vraiment souffrir de ses doigts.- qu'il avait oublié que ses mains étaient blessées. Se dirigeant dans la salle de bains, espérant que Gladyss n'avait rien vu, le Mangemort prit une potion faite par ses soins et y plongea ses doigts puis jeta le flacons, tout était parfaitement net maintenant, plus aucune trace de coupure, enfin... Extérieurement en tout cas! Revenant auprès de la jeune fille, sans un mot de plus, attendant ses réponse il servit sa soeur avec un petit sourire destiné à la rassurer. |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Jeu 10 Juin - 15:22:44 | |
| Cette fois ses deux frères avaient décidé de leur fausser compagnie; ces deux là avaient un sens de la famille assez surprenant. Andréa était sans doute aller retrouver les filles les plus jolies de Poudlard , les draguer à la soirée. Oui ça lui ressemblait. Glenn? Oh. Un poufsouffle est quelqu'un de loyal. Loyal en amitié donc. Simple soirée entre amis, sans prétention .
Comme par Hasard et sans grand étonnement, Gladyss entendit son frère soutenir qu'il allait parfaitement bien. Ce qu'il pouvait être rasant parfois à cacher ses émotions. Enfin, c'était dans son éducation. Elle,par chance, n'avait pas trop eu affaire à son père dans sa jeunesse, c'était Sven qui s'occupait déjà d'eux. Elle ne le détestait pas. Non . Ils étaient liés par le sang et il n'avait jamais entravé leur sécurité, ne les avait jamais menacé.Ils étaient tout simplement un peu invisibles à ses yeux.
-Une soirée de prévu?Je ne suis pas aussi fêtarde qu'Andréa, et je n'ai pas autant d'amis que Glenn,et quand bien même je ne t'aurais pas laissé seul ce soir, en sachant que tu nous attendais.J'ai un brin de sensibilité féminine moi!
Il mentionna une missive qu'il enverrait au patriarche. Elle devait signer. Il le suggérait mais c'était une obligation. Tout était fait dans les formes. Comme d'habitude!Leur seul contact se faisait souvent par une signature au bout d'une lettre;
-Mais bien sûr Sven, j'y apposerai ma merveilleuse signature qui va changer la face de la terre.. si tant est que tu l'écrives un jour!
Elle sourit à l'air mi figue mi raisin de son frère, après qu'elle eut parlé de la fille des toilettes.
-Mais non rassure toi, elle te trouvait quand même légèrement trop jeune pour être mon père. Et puis comme tu dis c'est un compliment , tu aurais donné naissance à une belle progéniture.
Elle aimait dérider son frère, ne serait ce que l'espace de quelques instants. C'était assez dur à obtenir.
-Et puis arrête d'être si vieux jeu. Tu es mon frère voyons et je n'ai pas 3 ans. Je ne vois pas ce qu'il y avait de choquant dans mes propos. C'était un constat, rien de plus.
Des pâtes. Mama mia! Que ne ferait elle pour un plat de pâtes bien préparé! Et voilà qu'il faisait la morale. Enfin.. il s'était sacrifié pour lui faire plaisir.
-Merci Sven!!! Je sens que je vais dévorer la part des garçons! Et stoppe moi ça veux tu?On dirait une grand mère à parler des enfants qui mangent mal, et puis avec ta manie de la diététique, on finira par te prendre pour une femme.
Si elle aimait les cours de potion?Merlin la pardonne, indépendamment de Slughorn elle ne s'était jamais sentie attirée par cette discipline qui recevait les faveurs de sa famille. Et le triste sort de sa mère ne l'incitait pas à faire des efforts pour apprécier la chose.
-ça va... et les potions... je dirais que je me débrouille normalement. |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Jeu 10 Juin - 17:03:28 | |
| Effectivement, Gladyss était plus délicate que les deux garçons et le jeune sorcier se sentit reconnaissant de ses dernières paroles, même s'il aurait refusé qu'elle sacrifie sa soirée pour lui si des amis -convenables bien sûr- pour sa petite personne. Sven était quelqu'un de très effacé qui ne montrait pas beaucoup sa personnalité, pourtant cette dernière était assez forte; n'avait-il pas réussi à devenir Animagus? A maîtriser à la perfection ce don, au point de s'entendre merveilleusement bien avec son animae? -ce qui n'était pas donné à tout le monde.- n'avait-il pas su endosser le rôle de père très jeune? Palliant à une absence plus que fréquente de Sergueï? Seulement tout ceci était caché par de nombreuses règles qu'on lui avait enseigné, mais aussi-et cela aucun de ses frères et soeurs ne le savaient- par beaucoup de souffrance qu'il parvenait à occulter. Ces derniers temps, le Mangemort avait réussi à être un peu plus enjoué, plaisantant parfois à la grande surprise des "petits", surpris de trouver un Sven un peu plus souriant que d'habitude, et même carrément heureux à de rares moments bénis... Cependant ce soir, il avait tout perdu, tous ses progrès en ce qui concernait la communication et s'enfonçait de nouveau dans son mutisme; peut-être même pire qu'avant que Tobias ne lui apprenne à se socialiser un petit peu, la chute était plus dure, plus longue que l'harassante ascension jusqu'à la liberté. Malgré ses efforts, l'Animagus se montrait à nouveau bien plus fermé, plus réfractaire même aux paroles de sa jeune soeur qui faisait désormais de l'ironie, ne se rendant pas compte du danger... Danger que Sven percevait parfaitement et qui avait lui avait volé son amant, l'une de ses très rares sources de joie. Certes Sven adorait les enfants mais c'était différent car ces derniers étaient jeunes, ils ne lui avaient donc pas apprit la même chose que le trentenaire. Il était maintenant, sans lui, comme un malade mental, un autiste qui après avoir fait des progrès retombait plus bas que terre, se laissant submerger par la douleur sans rien montrer toutefois.
-Gladyss! Ne parle pas comme cela, je n'aime pas cette pointe d'ironie dans ta voix. Ne sais-tu donc pas que le moindre écart peut coûter cher? Nous devons respecter Père et nous montrer enthousiaste à l'idée d'échanger du courrier avec lui. Il sera certainement heureux de recevoir de vos nouvelles. D'ailleurs, si tu le souhaites, tu pourras écrire cette lettre, ce serait une belle surprise à son égard, ne penses-tu pas?
Fit-il d'une voix à peine plus élevée que d'habitude mais où l'on sentait une vibration de méfiance, voir si l'on était observateur, de peur... Et de chagrin aussi. Tobias aussi se moquait de tous ces tarés, il disait qu'ils étaient deux fous défiant le monde et maintenant ce dernier était mort! Le Mangemort se souvenait encore du blond, debout, un verre de champagne en main, souriant et ayant les mêmes paroles ironiques et bravaches que Gladyss. Il ne fallait pas que la petite commette les mêmes imprudences. Lui-même avait cru qu'il était possible de défier sa condition, devenant Animagus sans rien dire à personne puis ayant une relation avec un homme qu'il aimait plus que tout malgré le fait qu'il ne lui l'ait jamais dis et que ce soit hors des convenances et voilà le résultat... Se rebeller ne servait à rien et Sven voudrait deux choses contradictoires: que Gladyss adopte son point de vue d'un côté, et de l'autre qu'elle parvienne à faire ce que Tobias avait réussi, mais sans en mourir: se libérer de cette famille tordue et pourrie! Comment lui dire à cette gosse que Sergeï Molovich n'était pas qu'un homme froid, distant et peu attentif? Que c'était un violeur, un taré de première? Il n'y avait aucune façon pour avouer les horreurs qu'il avait vu et Sven comptait bien s'éteindre avec ce secret, hors de question que ses frères et soeurs ne connaissent la même souffrance que lui, et pour cela, quitte à paraître ennuyeux, barbant ou on ne savait quoi encore, il devait protéger les siens.
-Gladyss... Je ne veux... Pas parler de...ça, s'il te plaît
Fit-il d'une voix plus traînante, tentant d'avoir un ton sans émotion alors que la fillette, pétillante le bravait sur les choses de l'amour. Il ne voulait pas qu'on lui parle de femmes qui lui couraient après, ni du terme Amour en général, cette chose qu'il n'était pas sensé connaître l'avait heurté de plein fouet, c'était comme le filtre brisé un peu plus tôt dans la soirée; c'était l'extase mais une trop forte dose provoquait la mort, et quelque part, mentalement Sven était déjà à moitié éteint, son souffle de vie était mis en veille, survivant juste pour ses frères et soeurs. Alors pitié, faites que Gladyss ne continue pas dans cette lancée! L'Animagus commençait à perdre pied, il se réjouissait qu'elle n'ait pas fait de commentaires lorsqu'il était allé dans la salle de bains et s'apprêtait à lui dire de ne pas manger trop de pâtes, histoire de retourner dans la normalité: c'est à dire la conversation banale... Mais lorsque Gladyss plaisanta en lui disant "on dirait une femme", Sven se contenta de laisser tomber la cuillère et s'assit à côté, ou s'affala plutôt, la tête soutenue par l'une de ses mains et le regard baissé.
Tobias... Il avait si souvent plaisanté sur son mauvais caractère en le traitant de femme enceinte; puis cette fois où une collègue moldue était venue lui rendre visite et que pour éviter qu'elle ne continue de tourner autour de son amant, le Mangemort, quitte à être ridiculisé jusqu'au bout avait inventé que le blond était déjà en couple avec Svénia sa soeur. C'était horrible! Il se leva d'un geste souple mais où l'on dénotait l'épuisement et attrapa la cuillère d'un geste robotique, dénotant avec celui agile-comme souvent- de tout à l'heure, et servit à sa soeur une bonne portion... Bien plus généreuse que ce qu'il permettait habituellement, ne donnant que le nécessaire à ses frères et soeurs car obsessionnel sur leur bonne santé; cédant très rarement à leurs caprices. Puis il s'assit de façon laconique en face, sans se servir lui-même, esquissant simplement un signe de tête vers Gladyss, incapable de parler pendant une bonne minute avant de se reprendre d'une voix horriblement tremblante. Par Merlin! Lui qui croyait pouvoir se contrôler encore deux minutes plus tôt... Il ne valait mieux pas que ça continue dans ce sens.
-Que souhaites-tu faire après le repas?
Un jeu de société auquel il n'aurait pas le coeur à jouer ou une promenade? Peu importe! La seule chose qui lui permettait de ne pas éclater de sanglots était le visage de Gladyss, infirmière et maîtresse de sa douleur à la fois, le blessant sans le vouloir de part ses paroles innocentes d'enfant pleine de vie et curieuse et apposant un baume sur son coeur rien que part sa présence aimante... Malgré les convenances, leur amour était bien visible et Sven s'y accrochait comme jamais, immobile, attendant sa réponse, la suppliant presque du regard-une première!- de ne pas poser de questions...
-J'écrirai la lettre à Père-ou toi si tu le souhaites.-, puis nous ferons ce que bon te semble. Après tout, pourquoi ne pas profiter nous aussi de la soirée?
Sa voix était redevenue normale. Bien. C'était déjà ça! Sven récupérait avidement ses forces pour recomposer son masque et se préparer à la prochaine attaque possible... Parfois ses frères et soeurs n'avaient aucune pitié pour Sven, et comme c'était la première fois qu'il paraissait émotif ou sur le point de perdre son masque de convenance, peut-être que la Serdaigle allait en profiter pour attaquer. Il fallait la comprendre aussi d'un côté! Son frère accessible pour la première fois! Choisirait-elle de l'achever pour obtenir satisfaction ou plutôt la voie de la "sensibilité féminine" en décidant de ne pas l'interroger, quitte à perdre une chance de savoir ce qui se passait dans la tête de son frère et de lui permettre de se remettre, seul, à sa manière? |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Ven 11 Juin - 20:50:32 | |
| Etre enthousiaste à l'idée d'écrire à un père quasi absent dont on devait recevoir de vive voix, un bon année par an?! Il restait effectivement qu'un enfant devait honneur et respect à ses parents. Soit!Pourtant elle restait quasi convaincu qu'il resterait aussi froid qu'une pierre tombale si jamais il apprenait leurs morts, alors demander à avoir de leurs nouvelles, c'était un peu hypocrite.Glad se réprimanda d'avoir eu cette pensée. C'était un être humain non?!Tout le monde devait éprouver de la douleur à perdre un proche.-Je ne peux pas me forcer à être enthousiaste , quant à écrire la lettre moi même..je n'y tiens pas, et je ne le ferais que si ça peut te soulager. Tu dois avoir d'autres choses à penser.Je me trompe?Son frère avait plus d'un fardeau sur les épaules, elle s'en doutait. Mangemort en activité avec une famille à nourrir et élever,mangemort en suractivité! - Citation :
- Gladyss... Je ne veux... Pas parler de...ça, s'il te plaît
Pas parler de quoi?! Elle n'avait pas bien suivi, mais cette air hésitant, cette voix qui perdait de sa contenance, c'était un signe.Elle ne forcerait de toute façon pas ses barrières... oh comme ce devait être agréable de savoir faire de la légimencie! -Et après il vient me dire qu'il va bien...Avec une attitude comme ça, elle ne pouvait que le laisser broyer du noir à volonté.Pas le choix. Toutefois il exprima le désir de faire une activité. Mais contre toute attente,Gladyss sacrifia pour une fois le bien être de son frère pour une chose qui lui tenait à coeur.-Que penserais tu d'aller faire une promenade nocturne et de s'arrêter au chaudron baveur ensuite?!Mais avant... j'aimerais te poser une question. Comment tourner ça.. Elle avait vu et revu cette conversation dans sa tête, mais était tout à coup bloquée.D'autant qu'il semblait être à prendre avec des pincettes ce soir.
-J'ai..je veux dire Glenn a, moi j'ai seulement vérifié, aperçu ton hibou surgir dans la grande salle un matin.... et avec surprise déposer une missive, mais ni à sa table , ni devant moi. C'est pour le moins perturbant. Figure toi qu'il s'est posé devant notre préfet...Etrange non? Je ne le croyais pas capable de se tromper de personnes.. mais Stephen, c'est son nom, n'est pas venu nous rapporter de missives..peut être n'y a t il pas eu d'erreur mais alors..ça ne résout pas mon incompréhension. Je suis une Serdaigle, j'ai donc besoin de tout comprendre, tout savoir. |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Sam 12 Juin - 11:55:55 | |
| Cette gamine allait l'achever... D'accord, elle eut le mérite de le laisser tranquille sur le sujet concernant les femmes mais... Pfft c'était pour trouver autre chose dans la seconde qui suit! Tout d'abord Sven mit un certain temps à se reconnecter à la réalité et comprendre de quoi parlait la jeune Serdaigle, puis il resta atone devant la chose. Rien ne lui échappait donc? Cette petite chipie était d'une intelligence rare; ce qui faisait la fierté de son frère aîné -et presque père vu que c'était lui qui les élevaient- mais le mettait aussi dans l'embarras. L'Animagus devait choisir, soit il écartait brutalement Gladyss avec une interdiction de plus, lui imposant de ne plus s'en occuper tout en sachant qu'elle enquêterait par derrière, soit il lui donnait une excuse, une fausse raison, tout en sachant que sa soeur allait aussi chercher à vérifier par derrière. Sven n'avait pas envie de mentir, déjà qu'il cachait la mort de son amant-et le fait d'en avoir eu un par ailleurs.- encore s'enfoncer dans les épines de ces vérités trompeuses finirait par le perdre; alors nier cette correspondance était impossible... De toutes manières il ne fallait pas prendre Gladyss pour la dernière des imbéciles, cette petite avait un cerveau très développée, Sven le savait pour l'avoir éduqué et pu admirer les merveilles que son sens de la déduction produisaient... Ainsi que les dégâts.
Tout d'abord lui répondre sur Sergeï, sujet difficile lui aussi car évidemment, bien qu'intelligente Gladyss ne pouvait deviner combien cet homme était une menace. Celui-ci s'inquiétait pour ses enfants, beaucoup trop d'ailleurs au goût de Sven qui faisait tout, justement pour détourner l'attention du paternel sur ses trois petits derniers, ce qui certes faisait souffrir Gladyss, Andrea-moins pour ce dernier qui se contentait de son frère, le suivant comme un modèle.- et Glenn mais l'Animagus savait que ce serait bien pire si Sergeï faisait main basse sur eux. D'un côté il était soulagé que la Serdaigle ne veuille pas écrire cette lettre et s'en voulut intérieurement pour avoir proposé cela. Non moins il y avait de contact, mieux c'était, quitte à faire paraître son père pour un homme que la mort laissait indifférent. Ce qui était le cas d'ailleurs, mais bon, celui-ci serait quand même triste que ses enfants décèdent-Sven avait eu du mal à y croire mais il savait au fond, qu'il aimait Andrea, Glenn et Gladyss, ainsi que lui-même quelque part.- mais était incapable de faire leur éducation; brutal, violent, un beau psychopathe en somme! Il pourrait approcher ses enfants mais à condition que des barreaux de prison les sépare d'eux. Alors oui, mieux valait que Sergeï passe pour un homme sans coeur que le violeur et meurtrier qu'il était.
-Non ça ira, j'écrirai la lettre, et il est vrai que je ne suis point désoeuvré mais... Ce n'est pas la rédaction d'un parchemin qui me gênera. Non Gladyss, je ne peux pas te forcer à être enthousiaste-il soupira et se leva pour venir à ses côtés, lui dispensant cette leçon qu'il avait apprit seul, ce qui permettait de survivre, se confiant un peu à elle sans même s'en rendre compte... Chose extrêmement rare! - mais tu dois cacher ces sentiments dangereux, il s'agit de plaire aux gens mais d'être libre dans ta tête. Parfois c'est le seul droit qui t'es donné et si tu outrepasses les limites, alors celui de respirer qui t'es offert d'office à la naissance te seras aussi enlevé.
Fit-il en évoquant la mort pour trahison que lui-même aurait pu subir une bonne centaine de fois s'il n'avait pas été aussi bon comédien. D'un côté, en ce moment ça ne le gênerait pas de mourir, de toutes manières il ne craignait pas la grande faucheuse, ayant assez vu d'horreurs dans sa courte vie pour donner à la mort, le nom de cadeau. Mais de l'autre Sven voulait encore tenir un peu pour les enfants, sa joie, son unique zeste de bonheur, sa source de liberté. Il voulait apprendre cette difficile leçon à Gladyss pour qu'elle puisse un jour survivre dans ce monde horrible en souffrant le moins possible. Sven savait que la liberté était quelque chose d'accessible, c'était Tobias qui lui l'avait apprit, de même que le plus important n'était pas de tenir sa place dans une famille, de vivre uniquement pour son nom mais pour l'amour, pour soi-même et ses proches... c'était très dur de coupler cela avec son éducation mais Sven y parvenait, en l'observant lui et en regardant ses frères et soeurs, presque ses enfants sourire encore malgré la guerre. Ils pouvaient échapper à tout cela, l'animagus qui était pourtant très pessimiste voulait croire en cela, mais Gladyss devait respecter les règles de l'apparence, de la comédie pour y avoir accès, c'était triste mais c'était ainsi...
-Quant à ce Stephen, il n'y a aucun mystère. C'était une simple lettre de courtoisie, étant donné que... Comment dire, je connais un peu sa famille; mais de loin vois-tu, tu sais comment sont les normes ici. Même si on ne se voit qu'une fois, les convenances nous forcent à demander toujours des nouvelles afin de se montrer aimable. Les membres de sa famille que j'ai pu côtoyé sont très éloignés dans la branche mais je devais d'envoyer cette lettre à ce Stephen, il n'y aura aucune réponse, il s'agit juste d'une lettre de courtoisie.
Les grandes familles avaient tendance à se "mousser", à prendre des grands airs et faire tout au nom de la politesse ou de l'honneur-y comprit des meurtres ou des viols!- alors contacter l'arrière arrière petit fils ou le petit cousin germain du cousin n'était pas si étonnant, c'était juste pour montrer que l'on existait, que l'on s'intéressait à leur progéniture. Avec ce réalisme-d'un côté Sven ne mentait pas, il avait vraiment un lien de famille avec Stephen mais bien plus proche que prévu.- ainsi que le lien de parenté très éloigné, invérifiable donc, c'était crédible comme réponse. L'Animagus se disait que Gladyss ne pourrait pas fouiller plus loin et que le préfet des Bleus et bronzes aurait l'intelligence-même si on pouvait en douter vu sa gaffe avec le hibou qui avait fait que Gladyss avait remarqué leur manège.- de ne pas démentir si la curieuse l'abordait sur le sujet! Au pire Sven allait le prévenir.
-Et bien mange donc tes pâtes, ces dernières vont être froides. Après nous irons nous promener comme tu l'a suggéré, la nuit est belle, ce devrait être fort agréable. Quant au Chaudron Baveur, cela me semble convenable comme endroit pour les jeunes-comme si lui-même était âgé de 50 ans et non de 26 tout juste.- Nous y prendrons un bon chocolat chaud.
Peut-être que la Serdaigle l'avait remarqué mais faisait preuve de délicatesse en ne demandant rien à ce sujet-à moins que celui de Stephen l'ait suffisamment perturbé pour lui donner envie de passer outre.- mais Sven était beaucoup plus fermé que lors de leurs dernières retrouvailles avec Gladyss, Glenn et Andrea pendant les vacances. Il avait paru presque heureux à noël, semblant croire de nouveau en quelque chose, de là à rire gaiement non... Mais sourire, et même lancer une ou deux plaisanteries, leur permettre plus de choses-ce n'était pas un tyran mais Sven restait strict quand même.- et même... Oui même! D'avoir mit une guirlande sur la porte pour accueillir les siens. Tout était comme avant, il avait fait des progrès pendant deux ans mais là tout s'était écroulé, et encore l'Animagus faisait pourtant des efforts présentement... Enfin au moins, Gladyss, si fouineuse soit-elle, l'empêchait de se morfondre totalement et de s'effondrer sur son lit puis de pleurer sans discontinuer, toutes les larmes qu'il n'avait jamais versé. Il lui devait bien ça: donner le change et tout faire pour ne pas l'inquiéter. En attendant Sven ne s'était toujours pas servi, n'ayant d'yeux que pour sa soeur qu'il ne quittait pas un instant du regard, comme s'il avait peur qu'elle ne soit qu'un mirage ou disparaisse dans l'instant. |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Sam 12 Juin - 13:37:37 | |
| A l'idée qu'elle n'aurait pas à écrire ce bout de papier et y étaler des sentiments faux, la curieuse soupira d'aisance. Discrètement. Il ne s'agissait pas de le faire remarquer à son frère.
Celui ci commença à lui faire un laïus sur -ce semblait être le sujet du moins-la nécessité de savoir agir en parfaite actrice, pourvue d'un masque naturel et d'une panoplie de bon sentiments aussi bien simulés que possible.
La louange de l'hypocrisie la plus totale en somme. Chose que détestait Gladyss avec son côté légèrement poufsouffle. Elle n'aimait pas tromper les gens. En fille intelligente ,bien sûr, elle s'efforçait de ne pas s'attirer d'ennuis en ne montrant pas son déplaisir à rencontrer certaines personnes, mais se sentait toujours ensuite comme étrangère à elle même. Et puis surtout, cette chose blâmable à laquelle on avait donné un nom , lorsqu'elle dérapait ,blessait parfois les personnes au plus profond d'elle même lorsqu'elles l'apprenaient , et ce davantage que ne l'aurait fait la vérité .Comme quoi! Pour des enjeux plus importants que la victoire de l'honnêteté et de l'honneur, à savoir la sécurité, il fallait se plier à cette règle du plus hypocrite. Tout le monde devait devenir Serpentard dans l'âme. Sven avait sans doute moins de mal qu'elle, il sortait de là! Facile à dire pour lui.Ils pourraient peut être faire un cours comme ça à Poudlard: Comment devenir maitre dans l'art de la rouerie, leçon numéro 1: Brosser les gens dans le sens du poil avec la plus parfaite apparence de sincérité.
-Je ne suis pas vraiment adepte de ça Sven. Mais je pense savoir tout de même quand ça devient nécessaire. Tu es mon frère. J'ai confiance en toi et c'est pour ça que je dis les choses telles que je les pense ici. Merlin le sait,je n'aurais pas l'idée d'aller crier à tue tête dans les couloirs de Poudlard par exemple ,devant Amycus Carrow, qu'il a des yeux à faire peur et qu'il ressemble davantage à un espèce d'iguane carnivore prêt à vous sauter dessus. Crois moi à la fin d'une année avec celui là comme professeur on apprend à maitriser la fausseté, on devient presque maitre en la matière.
Si j'étais aussi insouciante que tu le penses, on m'aurait mise chez les lions, non?!C'est à Glenn que tu devrais aller dire ça. Avec sa bonne vieille loyauté, je ne suis pas sûre qu'il soit capable de rendre un mensonge véridique aux yeux de son interlocuteur.
A sa grande surprise, il répondit à sa question, ne sembla pas vraiment ennuyé. Juste une histoire de relations courtoises entre familles du beau monde. Plausible. Mais pour plus de sûretés, elle irait interroger le préfet, quoiqu'elle doutat qu'il se montrerait disposé à changer la version de son frère quelque part..
-Je ne t'avais jamais vu entretenir de correspondance courtoise avec d'autres élèves de Poudlard, pourtant il y en a un bon nombre qui doivent avoir des gens de leur parenté te connaissant.
Gladyss enfourcha bientôt une énorme fourchette de pâtes et les savoura. De la crème fraiche hummm. Elle eut tout fini en deux temps trois mouvements .
-Allons y alors!!Je n'attends que ça.
Un chocolat?!Gladyss n'avait pas l'âge mais rêvait plutôt d'une bieraubeurre.Enfin! Elle en aurait à la Sang pur Party et Sven n'y pourrait rien faire, il serait loin et occupée.. et surtout.. ignorant de la chose. Tout compte fait, dûper quelqu'un, même un proche et surtout un proche pouvait s'avérer payant, le prix à payer était peu contraignant, et le résultat, très gratifiant. |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Dim 20 Juin - 20:43:24 | |
| [HJ: désolée du retard! J'ai une tonne... Et même deux de RP'S partout! Heureusement ça commence à aller mieux là^^ Je mets Sven un peu en difficulté là.^^]
Bien sûr qu'elle ne voulait pas être hypocrite, qui pouvait aimer cela à part Sergeï Molovich? Le jeune homme s'obligea néanmoins à brouiller son esprit, comme si le concerné avait encore le pouvoir surpuissant de lire dans ses pensées même à distance! Le mythe s'était un peu cassé quand même, grâce à Tobias en grande partie et quelques observations par la suite, quand le Mangemort avait ouvert les yeux et remarqué que son géniteur ne savait rien pour sa relation avec un homme, ni se doutait de son don d'animagus, lequel avait pourtant suffisamment été difficile à maîtriser pour donner des indices sur son existence au début; et encore maintenant à travers quelques unes de ses expressions, mimiques ou réactions.
Mais pour en revenir à l'hypocrisie, Gladyss n'était pas née pour porter un masque, lui supportait de s'étouffer avec mais la Serdaigle avait grandi dans un environnement plus protégé, avec un frère aîné pas toujours des plus pédagogues certes mais qui avait fait de son mieux et distribué énormément d'amour même si extérieurement cela ne se voyait pas beaucoup. Il soupira, n'ayant pas la force de parler plus longtemps de ce sujet-ci, surtout que Gladyss semblait avoir comprit l'essentiel. Il n'eut même pas le courage de lui dire de ne pas manger trop vite, que le risque de s'étouffer était là, la regardant plutôt dévorer ses pâtes, en savourant ce moment où il la voyait rendu heureuse par un petit rien.
Comment faisait-elle cette gosse pour s'épanouir dans cet environnement certes protégé mais austère, violent aussi quelque part, car elle savait que son frère était Mangemort. Andréa admirait Sven et s'en servait comme modèle alors que Gladyss avait su se faire une idée bien arrêtée malgré son jeune âge, elle résistait de toutes ses forces pour garder son caractère à elle, c'était aussi admirable que dangereux, en un mot c'était merveilleux!
Lorsqu'elle lui reparla des lettres, le Slave se contenta de hausser les épaules et de répondre d'un ton badin, neutre comme il savait si bien le faire.
-J'ai récemment eu affaire à sa famille, les liens sont donc plus "serrés", plus forts.
Liens... Oh oui, mais pas ceux que l'on pensait, des cordes qui entachaient les mains du gosse qu'il avait été, éclaboussées par le sang, les cris, les suppliques puis la pseudo mort de Stéphanie des Soblons et ce fils né d'une mère sans vie et d'un mangemort dans coeur, comment avait-il pu survivre? Tenir bon, se développer?
Finalement, comme au début il chassa ses mauvaises pensées et sortit de table, rangeant toutes les affaires et menant sa soeur au chaudron buveur. Il respira le bon air frais, se souvenant de ses promenades avec son amant; pour ne plus songer à ça, le Mangemort regardait celle qui était presque son enfant marcher, il était si heureux qu'elle soit là avec lui mais aussi triste car la rendant tributaire de son chagrin. Bien que son visage soit neutre, elle devait sûrement deviner que quelque chose se passait. Comme Tobias était un habitué du Chaudron Baveur, beaucoup de gens le connaissaient. Le blond était très ouvert sur sa vie, aussi avait-il dit à Ella qu'il sortait avec Sven, pas étonnant qu'il l'eût aussi chanté à ses collègues de travail avant que le Slave ne l'en interdise, ce jour là il avait été très triste car était fier de sa relation avec cet homme qu'il avait mis des années à séduire. Tout cela expliquait l'avancée d'un parfait inconnu-travaillant aussi au ministère mais pas dans le même secteur que Sven- s'approcha et regarda un long moment Gladyss avant d'esquisser un petit sourire consolateur envers l'Animagus qui le contemplait d'un air surprit. Ce dernier ouvrit la bouche, et prit la parole d'un air sincèrement désolé.
-Sven Molovich? Je suis Dan, un ami très proche de Tobias, vous étiez son compagnon, il n'arrêtait pas de me parler de vous... Je suis désolé vraiment, toutes mes condoléances.
Le Slave eut l'air particulièrement surprit, d'autant plus qu'un liquide salé peu connu perla aussitôt du coin de ses yeux, ou plus précisément, une seule goutte qui glissa de sa prunelle bleue sans qu'il ne pense à l'effacer sur le coup et ne trouve que dire pour éloigner l'inconnu. Heureusement ce dernier s'effaça et Sven se tourna vers sa soeur, par chance l'autre avait choisi le mot "compagnon", ce qui pouvait s'expliquer selon plusieurs termes, s'il avait dit petit ami... Jamais L'Animagus n'aurait pu se remettre sur pattes.
-C'était un très bon ami à moi, mon compagnon de travail, j'avais beaucoup de dossiers en commun avec lui
ce qui était vrai aussi d'ailleurs, c'était ainsi qu'ils s'étaient connus. Le fait que Sven avoue ainsi avoir un ami était très étrange quand on connaissait son caractère mais pourquoi pas après tout? Et de toutes manières il n'en avait plus aucun maintenant que ce dernier était mort. Sven essuya rapidement sa larme, il finit par changer de conversation, blessé et inquiet à la fois.
- Ce soir, tu peux prendre la boisson qui te plais. Après tout, tu as 13 ans et je te sais raisonnable. Tu as le droit à un verre, tu le mérites bien après tout... Tes notes me sont parvenues et je suis très fier de toi, même si en potions celle-ci pourraient être meilleures mais chacun son domaine n'est-il pas?
Oui il avait demandé plus tôt si ça allait bien en cours, mais c'était pour avoir oublié le bulletin qui arrivait à la maison de parents de temps à autres. Cette fois, tout avait été très bon du côté de Gladyss et d'Andréa, un peu moins pour Glenn mais le petit avait moins de caractère que sa jumelle et son aîné.
-Ah nous y voilà finalement. Ça tombe bien, je commençais à avoir un peu froid. Eh bien honneur aux dames.
Il se força à sourire, sauf que le problème était qu'un sourire chez Sven Molovich signifiait tout sauf qu'il était dans son état normal, au même titre que de verser un larme... |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Mar 22 Juin - 9:06:50 | |
| HJ: Aucun problème!!!!!!  Si Glad' avait peu à peu oublié l'état étrange de son frère, sitôt arrivé devant la célèbre gargote des sorciers, j'ai nommé le chaudron baveur, une piqûre de rappel eut lieu!
Un homme, aussi banal que possible , l'avait fixé un long moment, chose qu'elle détestait, -surtout qu'elle ne l'avait jamais rencontré celui là!-, avait elle un peu de crème fraiche sur le nez?.Mais c'est la suite qui l'intrigua. Il s'était avancé vers Sven. Sven, le loup solitaire, qui en général, entretenait peu de relations avec autrui, sauf nécessaire.
Ils ne semblaient pas proches, il avait juste adressé un sourire, teinté de gêne, ou d'autre chose, et des condoléances...pour un compagnon.
A sa connaissance personne de leur entourage commun ne manquait à l'appel, et un compagnon?
Se tournant un instant vers Sven, un visage reflétant l'incompréhension la plus totale, elle reçut une explication. C'était un compagnon de travail. Mais avait elle vu une larme, glisser le long de la joue pâle de son frère, ou n'était ce qu'un rêve?Lui si peu émotif aurait pleuré?La perte d'un compagnon de travail n'aurait certainement pas provoqué une telle réaction de sa part. Non, ce devait être plus profond que ça.
Il s'appelait Tobias. ça ne lui disait absolument rien , rien de plus. Mais elle n'irait pas sonder son frère. La perte semblait encore trop douloureuse. Elle sacrifierait son propre besoin de savoir.-Tu ne m'en avais jamais parlé. Mais ça ne m'étonne pas d'une certaine façon.
Un compagnon .. de travail.... ou pas!Cela expliquerait finalement son dédain pour toutes les filles, parfois très belles, qui lui faisaient les yeux doux, et qu'aucun autre mâle n'aurait eu le cran de rejeter, si il avait eu un tant soit peu d'envie.
La phrase de Gladyss s'entendait dans deux sens. Tu ne m'en as pas parlé?Mais tu ne me confies presque rien de ta vie. Tu ne m'en as pas parlé?Tu avais honte, tu ne voulais pas qu'on sâche.
Mais ce n'était qu'une hypothèse pour le moment. Le problème avec Gladyss, c'est qu'au moindre faux pas, elle bondissait sur l'affaire. Avec ses oreilles aiguisés et ses yeux d'aigle, de Serdaigle, peu de choses lui échappait. Oh si!Parfois l'essentiel même;
Elle était humaine après tout et n'avait pas des sens surdéveloppés, elle en faisait seulement un bon usage.Il enchaina, réaction normale, pour son frère, qui avait l'habitude de passer du coq à l'âne en un rien de temps, avec son bulletin qui le ravissait, semble t il, malgré les notes en potion un peu moins bonnes. Les potions. Merlin! C'était dangereux, ça pouvait vous sauter à la figure et vous défigurer, çe sentait mauvais, vous devez manipuler des choses répugnantes comme des doigts de trolls. Beurk!Au moins il semblait accepter son niveau passable en la matière, ça la soulageait!-Oui, je dois bien avouer que je préfère la métamorphose.Je sais que je déroge à la tradition familiale, mais c'est mon avis, ma vie, pas celle de la famille. C'est plus .. sécuritaire, et puis c'est plus excitant. M'entrainer à découper des lamelles d'oreilles de créatures inconnus, ça n'est pas vraiment mon passe temps favori, et touiller me fatigue un peu.Et parfois j'ai l'impression que les fumées vont m'intoxiquer!Futile?!Un peu. Glad' était une fille, une adolescente,un peu précieuse sur les bords de temps à autre. Un peu chochote dirait on!Mais juste un brin!
Son frère la laissait choisir sa boisson, la disait raisonnable?!Dites!Il ne tarissait pas d'éloge ce soir. C'était anormal, ça n'était pas son genre de la mousser. Au contraire, il préférait la voir rester humble en toutes circonstances.
Vraiment ça clochait!Enfin, profitons en.
Sven, gentleman, s'il en est, la pria de rentrer avant lui, ce qu'elle fit. Plus tard, elle espérait que son mari, sûrement sang pur, aurait eu les bénéfices d'une telle éducation. La courtoisie était reine dans son coeur.Sven avait lâché un sourire?Quoi?!Non décidément, il allait falloir enquêter sérieusement!
Il s'installèrent à une petite table, une des rares encore libres. Le bar n'était pas un endroit pour les jeunes filles.-Alors ça ne te dérange pas que je prenne une bièraubeurre?Bah oui!Il fallait battre le fer tant qu'il était encore chaud!-Dis, tu es vraiment sûr que tout va bien, tu me sembles un peu.....anormal.Sur un ton tragi comique, elle fixa Sven, faisant mine de ne pas le reconnaitre et se lança dans une diatribe-Vous , avouez que vous avez pris du polynectar, qu'avez vous fait du vrai Sven Molovich?!
Parlez où vous vous tairez à jamais! |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Mar 22 Juin - 13:21:25 | |
| Son sang ne fit qu'un tour. La phrase de Gladyss raisonnait comme une sentence dans son esprit. Qu'est-ce qui ne l'étonnait pas? Qu'il n'ait pas parlé de son amant ou ami? Les deux étaient possibles, double sens permis... Au final, la Serdaigle avait su rester un peu dans la tradition familiale quoiqu'elle en dise avec son habileté à jouer des mots, des significations pour obtenir des réponses, attendre un faux pas ou encore cacher ses intentions. Le jeune homme réfléchit longuement, il hésitait grandement à avouer la vérité d'un simple " ça ne te regardais pas" ou démentir... Ce serait difficile ça encore, mais c'était sans doute utile d'un autre côté. Ce soir Gladyss avait un peu trop vu du véritable Sven qui se cachait derrière le masque, pour survivre mais aussi par honte quelque part... Parce qu'on l'avait élevé dans la haine de la différence, dans la volonté de diviniser la norme et de s'y coller. Parce que c'était un enfant qui n'avait presque pas connu l'amour, un adulte dont on avait fait un robot comme le disait le Lord, un adolescent en puissance prêt à faire sa crise de rébellion avec retardement, prêt à exploser quand le trop plein serait atteint. Mais tant que ses frères et soeurs étaient ici, Sven ne voulait pas se permettre de se libérer.
Depuis la mort de Tobias, quelque chose s'était brisé en lui, la peur... Elle avait disparu totalement en ce qui le concernait! Il se fichait de tout maintenant et acceptait presque la torture si Sergeï souhaitait le punir... Tout pour ne plus lui obéir, mais s'il ne portait plus aucune crainte en son sein en ce qui le concernait... Pour ses frères et soeurs c'était différent; Sven avait encore trois chaînes qui l'attachaient à son masque, qui tenaient les élastiques de ce dernier pour le maintenir sur sa figure.
Démentir... C'était le mieux... Pour ne pas mettre Gladyss à contributions, qu'elle ne soit pas témoin de "l'extravagance" de son frère et ne subisse jamais de punition pour ne pas avoir prévenu le patriarche... Car Sven savait qu'à sa façon, la Serdaigle voulait le protéger.
- C'était un ami proche, il n'y avait ni de quoi le clamer sous tous les toits et donc t'embêter à te parler d'une chose aussi futile. Tu ne le connaissais pas, cela ne t'aurais servi à rien.
Il s'assit et commanda un chocolat chaud, une boisson pour les enfants en général qu'il adorait pourtant. Regrettait-il la douceur de ses 8 premières années avant la fin d'une vie? La fin de l'innocence à cause de Sergeï? Probablement...
-Père a trouvé une femme convenable-jugea-t-il bon de dire, alors que le chagrin le submergeait une nouvelle fois mais il su y faire face, conservant un visage neutre malgré des yeux un peu trop brillants.- je me marierai l'année prochaine.
Le chapitre était clos, qu'il aime ou non les femmes, Sven n'avait pas à choisir, c'était ainsi, alors inutile d'épiloguer surtout que son problème le plus épineux s'était malheureusement résolu... Tobias était mort, alors il n'y avait plus qu'à suivre le chemin obligatoire sans personne pour essayer de lui dire de ne pas le faire, de rester avec lui, de s'enfuir même... Ou de lutter. Maintenant sa vie à lui était terminée, et Sven voulait cependant faire en sorte que celles des siens ait un avenir, c'était son unique raison de rester debout.
Il hocha la tête en soupirant quand elle parla de bièraubeurre, boisson sorcière célèbre peu alcoolisée heureusement. Bien entendu Sven demanda à ce que l'on diminue encore la dose discrètement au serveur avant de se retourner vers Gladyss... Celle-ci prit un air tragico-comique avant de lui demander si il avait prit du polynectar. Ne pouvant s'en empêcher, le Mangemort lui décocha l'un de ses très rares sourires sincères, ceux-ci savaient être doux et tendre pour ceux qu'il aimait, le rendant probablement plus attirant encore que lorsqu'il se refermait, bien que l'on dise que quelqu'un comme lui: froid et distant avait un charme particulier. Décidé à jouer le jeu, pour une fois car il aimait trop sa soeur pour rater ce moment là- la mort de Tobias lui rappelait combien ils étaient fragiles et même si sa propre vie ne l'intéressait plus, il voulait que les enfants grandissent en gardant le souvenir d'un grand frère fort et aimant qui faisait de son mieux.
-Je m'avoue vaincu gente demoiselle. Mon vrai nom est Carl Svenson-Il se souvint avoir déjà usé de cette identité avec Tobias lorsqu'une moldue était venue chez lui, cependant le sorcier réussit à faire fi de son chagrin, parvenant à se nourrir du bonheur que lui offrait la vue de sa petite soeur chérie pour compenser.- Et je suis amoureux de vous, alors je ne sais pas si j'ai choisi la meilleure identité possible pour sembler proche de votre personne, étant donné que votre frère semble être... Comment dire? Un sacré numéro! Mais au moins je puis admirer vos beaux yeux.
Il sourit une fois de plus mais finit par perdre ce dernier, trop habitué à garder un masque sur son visage, c'était comme si sourire lui demandait beaucoup d'efforts et que son endurance avait ses limites.
-Il me semble que vous avez "plusieurs jours" de vacances à cause de cet incident à Poudlard n'est-il pas? Tes frères resteront probablement demain aussi chez leurs amis. Que souhaiterais-tu faire? Après tout nous ne sommes que deux, et l'adage dit bien "honneur aux dames". Nous ferons donc selon ton bon plaisir.
Tant que cela restait raisonnable bien sûr! Car si Sven adorait ses frères et soeurs, il n'était pas le "père" complètement gaga qui pourrissait ses gosses. Bizarrement en fait, il était plutôt "stable" en tant qu'éducateur, alors que son caractère ne se traduisait pas ainsi normalement, au contraire Sven vacillait souvent entre colère, peine, folie même... Mais il était un modèle excellent pour des enfants malgré son jeune âge et sa sévérité peut-être un peu trop poussée valait sans doute mieux que des parents trop laxistes et pas assez protecteurs. |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Mar 22 Juin - 14:21:34 | |
| Glad' connaissait bien son frère, en langage Svenien, ce petit discours voulait dire: ce sujet est clos, n'en parlons plus, j'ai le dernier mot, tu n'en sauras pas plus.
C'était récurrent avec lui. Devait elle prêter foi aux paroles de son frère, lui faire confiance, ou se fier à son instinct de petite fouineuse. Deuxième option!
En même temps, il était vrai qu'elle n'avait pas à s'en préoccuper, lui même ne savait rien de ses amis de Poudlard, il la laissait mener sa vie relationnelle comme bon lui semblait, sans doute attendait il la même chose d'elle pour lui même.
Elle se contenta d'un:
-Les gens qui comptent pour toi ne seront jamais des "choses futiles" à mes yeux, et tu le sais bien.
Avait il senti le doute s'immiscer en elle, comme ces plantes grimpantes qui n'en finissent pas de grandir?C'était probable puisqu'il avait abordé le sujet du mariage avec une femme. Mariage arrangé. C'était monnaie courante dans les familles de Sang pur.
Etait ce heureux?Certains s'en accommodaient fort bien et devenaient aussi amoureux qu'ils auraient pu l'être,si coup de foudre il y avait eu avant. D'autres s'en mordaient les doigts, les dépressions étaient fréquentes, et nombre de femmes étaient retenues chez elle par leur maris. Monde impitoyable.
Un jour ce serait son tour, elle n'avait vraiment pas hâte, le plus tard possible serait le mieux.
Connaissant son père-le mot est un peu fort- elle avait un peu peur pour son frère. Elle savait simplement que la femme serait belle. Les Molovich était sensible à la beauté extérieure, qu'importe l'intérieur!
Et c'était bien ça le hic!
-As tu vu son portrait?Sa photo?As tu eu des informations sur elle?Pense tu qu'au delà de convenable, elle sera aimante?Si c'est une vieille mégère, compte sur moi pour te soutenir. Je ne supporterai pas de voir une étrangère malmener un homme comme toi!J'espère qu'elle sera douce et pas froide comme la glace , comme tant d'autres..tu mérites mieux, tu es différent des autres.
Oui elle souhaitait le meilleur à son frère, le meilleur qu'il puisse sortir de ce mariage.Si toutefois il était plus attiré par les hommes, l'histoire serait encore plus compliquée qu'elle n'était censée l'être. Une femme aime être désiré, or si Sven ne se sentait pas attiré, ce ne serait pas gagné!
La bièraubeurre arrive, elle la trouva moins amère que la première fois qu'elle avait trempé ses lèvres dans le breuvage, quelques mois auparavant.
Il joua le jeu de l'inconnu, lui déclamant son amour, son visage soudainement illuminé d'un sourire, arrachant à Gladyss un rire sonore.
-Effectivement, je crains que vous n'ayez très mal choisi, ce n'est pas le genre de mon frère d'être aussi direct et pour le côté tactile, vous auriez eu bien du mal....Sven n'est pas comme ça! Et puis, comment pourrais je éprouver un amour plus que fraternel envers vous?L'apparence de mon frère me pousserait à croire à l'inceste, et je ne suis guère en faveur de ces cochonneries!
En quête d'activités, il lui demandait maintenant son avis pour les jours à venir...qu'est ce qu'elle en savait?Le choix.. qu'est ce qu'elle détestait ça parfois. Le choix c'est la liberté..oui mais le choix c'est aussi un dilemne, un effort de réflexion.
-Euhhhh aucune idée!!!Je crois que j'aurais besoin de quelques livres, chez Fleury et Bott, sinon.. je n'ai pas d'animal de compagnie et je crois qu'une chouette serait bien pratique..
En fait, elle n'avait pas d'envie, ni de besoins particuliers, elle s'amusait davantage à Poudlard, et peinait à trouver des activités auxquelles son frère pourrait participer...Tant de choses les séparaient, l'âge, le sexe, les centres d'intérêt.. |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Mer 23 Juin - 11:13:19 | |
| Après un rapide calcul qu'il n'aurait jamais osé faire avant-mais sa vie était brisée désormais! Seule comptait l'idée de protéger ses frères et soeurs de leur géniteur dont Sven avait de moins en moins peur.- le Mangemort estima que Sergeï serait très vieux lorsque Gladyss serait en âge de se marier et que si lui, était toujours debout, il la laisserait épouser celui qu'elle voulait... Voir aimer une femme si cela devait être ainsi. L'idée le révulsait bien sûr! On ne dénie pas son éducation comme ça! Mais l'Animagus ferait tous les efforts possibles pour rendre la vie des enfants plus libre, plus agréable. C'était son unique promesse, la raison pour laquelle il devait obéir lui, pour ne pas que Sergeï ait des soupçons et lui retire la garde de ses frères et soeurs. De toutes manières la bleue et bronze se fourvoyait, il ne méritait pas que la vie soit douce à son égard... Car il avait été un meurtrier-certes involontaire mais bon- et complice des viols de son père en se taisant, même si à 8 ans c'était probablement normal, Sven estimait qu'il aurait dû se réveiller avant, et désormais il ne lui restait plus qu'une seule carte à abattre pour essayer de ne pas trop chambouler le bonheur relatif des siens.
-Je ne sais rien d'elle
Il ignorait jusqu'à son nom, sachant simplement que c'était une cousine éloignée de la famille Molovich, assez en tout cas pour éviter la consanguinité à laquelle il fallait tout de même faire attention. Au lieu de gourmander la jeune fille sur ses questions indélicates, Sven se contenta de baisser légèrement la tête puis de la redresser, ignorant ses questions mais répondant exactement le contraire de ce que son éducation prônait...
-Gladyss, je veillerai à ce que cela ne t'arrive pas, ne t'inquiète pas, je te protègerai de mon mieux... Mais pour ce faire, nous ne devons plus parler de cela, ni remettre en cause ce mariage... Il est utile pour que tu puisses, toi, Andréa et Glenn vivre... Libres.
Il l'avait dit... Le mot préféré de Tobias! Mais pour eux c'était trop tard, l'un était mort, l'autre trop vieux pour déroger totalement à son éducation ainsi qu'à sa triste condition de pantin; le seul courage qui le caractérisait s'étendait aux siens... Mais le monde autour de lui, Sven ne le voyait pas, il ne savait pas interagir avec, comme un autiste presque. On ne lui avait pas apprit à vivre, et respirer nécessitait en soi l'autorisation d'un père extrêmement violent. Ses frères et soeurs ignoraient tous des horreurs du passé de Sven et ce n'était pas plus mal! Quoiqu'il en dise, parler à Tobias lui avait fait énormément de bien, mais maintenant son amant était parti à jamais, emportant ses secrets avec lesquels il avait quand même accepté Sven; cependant la culpabilité demeurait! L'Animagus se sentait monstre, et tenter de réparer cela en offrant sa vie au diable pour protéger ses frères et soeurs.
-Oh mais je ne comptais pas vous séduire sous cette apparence, simplement vous contempler me suffit
Répondit-il d'une voix légèrement amusée mais sans sourire cette fois. Son bonheur d'être avec Gladyss ne s'amenuisait pas mais il perdait de son entrain et fatiguait légèrement. Ses yeux vairons s'étaient posés dans les pupilles de l'une des seules personnes qu'il regardait directement sans détourner les yeux. Pourtant il avait peur d'elle aussi... Puis d'Andréa et de Glenn, peur d'être jugé par eux comme un monstre, ce qu'il était, crainte de faire un seul faux pas et de les décevoir! De part ce petit jeu de rôle Gladyss révélait le caractère de son frère à "l'inconnu" et cela le fit esquisser un semblant de sourire un peu triste... Il savait être tout cela... Froid, distant, ennuyeux sans aucun doute! Attentif mais ne sachant démontrer son amour. La Serdaigle le supporterait-elle éternellement? Ou bien abandonnerait-elle son frère à juste titre?
-Je te prêterai Siska si tu le souhaites, il est encore bien jeune mais j'ai commencé a bien le dresser... A moins que tu ne veuilles vraiment une chouette, dans ce cas nous verrons bien demain, sur le chemin de traverse.
Ils avaient un but à atteindre à pied pour demain, mais pour l'avenir? Où aller? C'était si difficile! Et cet homme qui avait fait ses condoléances qui était entré dans le bar et le regardait du coin des yeux en discutant avec un collègue... C'était terrible et Sven avait envie de lui jeter un "oubliettes", sentant sa soeur en danger à cause des connaissances que ces derniers avaient sur sa relation avec l'homme décédé soit disant à cause d'un suicide. Cela ne risquait pas vraiment d'arriver aux oreilles de Sergeï mais Sven était un peu paranoïaque, surtout qu'il craignait presque plus son paternel-juste pour ses frères et soeurs maintenant- que Voldemort quasiment.
-Peut-être aurais-tu besoin de nouveaux vêtements aussi-il avait l'air particulièrement gêné, autant par la présence des deux autres dans le coin du bar que par la conversation, et oui... C'était ça quand il n'y avait pas de femme à la maison! C'était très dur pour un homme comme lui, surtout avec son éducation, d'aborder les choses de la vie de sa soeur.- je veux dire... Tu grandis et... ta poitrine, enfin...
Hum... comment contourner l'obstacle! Bon Gladyss comprendrait certainement où il voulait en venir! Après tout elle avait 13 ans et son corps devait commencer à se former selon l'Animagus... Mais parler de ça pour lui équivalait à un tabou; aussi faire l'effort lui demandait beaucoup de concentration, tellement qu'il resta un long moment immobile et absent, cherchant du réconfort dans la porte du bar qu'il fixait comme la chose la plus magnifique au monde... |
| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] Mer 30 Juin - 17:48:55 | |
| Inconnue la plus totale. Merci papa. La moindre des choses auraient été que les deux futurs époux se soient rencontrés un peu plus tôt . Après tout ça arrivait dans toutes les autres familles de sang pur, les familles normales?!
Euh ...non! Pas moyen de considérer des familles de Mangemorts comme les Malefoy ainsi, et pourtant, il lui semblait avoir cru comprendre que Malefoy père et sa femme s'étaient rencontrés durant leur scolarité!
Ici, cependant, les choses étaient différentes, sans doute à cause de leurs origines eurasiatiques. La femme devait être slave...non c'était stupide de dire ça,ça ne résolvait pas le problème. Sven aurait pu l'avoir rencontré là bas, à Durmstrang.Or, apparemment, il n'en était rien.
Bien sûr elle était de la famille mais les Molovich n'étaient guère portés sur les bons sentiments entre branches parentes. Elle même n'avait jamais eu le plaisir de croiser une de ses cousines .
Le fait qu'elle soit apparentée n'étonnat pas Glad', après tout la consanguinité était toute naturelle au royaume de l'aristocratie sorcière.
Glad' s'estimait heureuse de ne pas avoir hérité d'une tare ce faisant!
De toute façon connaissant l'orgueil des Sangs purs,avec une tare dans la vie, elle n'aurait sûrement pas vécu jusqu'au jour d'aujourd'hui, on aurait prétendu à une fausse couche on l'aurait abandonnée, ou même supprimée, pas de doute là dessus.A la poubelle la gamine!
Commes les Anciens Egyptiens avec les enfants roux. Après ça, on pouvait se demander si l'instinct maternel et l'amour paternel n'étaient pas des mythes!
Sven courbait l'échine, il se résignait devant son sort, aussi heureux qu'un gobelin de Gringott .
C'était un serpentard après tout. Il n'était pas du genre à combattre de face, il préférait se plier aux contraintes puis contourner les choses à la manière d'un reptile faux et trompeur. Ici malheureusement, effectivement, il ne risquait pas de pouvoir échapper au mariage. On n'avait jamais vu de jeunes hommes échapper à leurs promises. Ou du moins, ceux qui avaient essayé n'étaient jamais reparus.
Univers triste et cruel que celui des familles au service du Seigneur des ténèbres.
Pour tout ce qu'elles étaient méprisées par ses pairs,les familles moldus offraient un exemple d'humanité aux familles aryennes de la sorcellerie.
Enfin, pour en revenir à nos hypogriffes, Sven proposait de lui prêter sa chouette. C'était assez inattendu
-ça me convient, mais il me semble que tu en auras besoin.Je ne veux pas t'en priver, je peux toujours emprunter les chouettes de Poudlard.D'autant que Siska est un peu turbulent, il risquerait de s'attirer l'animosité de toute la volière de Poudlard.
Sans oublier que le dit Siska avait pris pour habitude de lui mordiller le doigt dès qu'elle s'approchait de lui en voulant lui donner une missive.
Elle finirait par avoir de la bouillie à la place de son index.
Sven suggéra ensuite l'achat de vêtements.. tout en faisant allusion avec une finesse qu'on envierait à Hagrid à ses changements anatomiques.
Il paraissait tellement vulnérable à lui parler de ça, d'un air gêné, rougissant et balbutiant comme un 1ère année de Gryffondor pris en flagrant délit par Rogue.
-Ne te fatigue pas Sven, j'ai compris le message. Tu sais, la plupart des garçons ne voient aucun problème à parler de cela clairement, au moins ils s'évitent de prendre l'aspect d'un Neville Londubat en puissance.
Tout le monde connaissait la maladresse du 7 ème année ami d'Harry Potter, c'était devenu légendaire.Bien sûr, Sven ne verrait sans doute pas la référence.
-C'est une bonne idée, c'est vrai, mais es tu sûr de supporter mes essayages par milliers?J'aimerais plus de couleurs dans mes habits et peut être une nouvelle tenue pour les soirées..quoiqu'il y en ait peu ou pas avec les Carrow, je préfère être préparée!Et puis aussi...(et blablabla t blablabla)
Nous vous épargnerons la suite des babillages de Gladyss qui venait d'être prise par une frénésie du shopping.
-D'ailleurs, tu ferais bien de changer un peu ta garde robe toi aussi..regarde toi..on dirait un de ces croque-morts moldus. En plus avec ton habit de tristesse, on pourrait te confondre avec le baron sanglant qui erre d'une humeur douteuse dans le chateau...sans le côté sanglant bien sûr!
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| | | | | | Sujet: Re: Tout ce qu'il nous reste [PV petite soeur] | |
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