|
| | |  Sujet: Ô mon doux Printemps ! [PV Svea Mason] ![Ô mon doux Printemps ! [PV Svea Mason] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Ven 26 Mar - 21:21:23 | |
| Les premiers rayons du soleil pointaient à peine à travers les rideaux bleus de la Tour de Serdaigle, et déjà la journée s'annonçait belle et ensoleillée. Les mouvements dans le dortoir qu'occupait William s'accéléraient alors que la dixième heure de la journée était à peine entamée. Chacun voulait profiter du retour du soleil, après un hiver rude où il n'était pas souvent apparu. Une semaine après son arrivée à Poudlard, William ne se lassait pas de la douceur et du confort des lits à baldaquins sur lesquels il passait la nuit. Depuis une semaine, il n'avait cessé de repenser à sa répartition, qui l'avait envoyé ici, dans la maison des aiglons bleus. Le plus étonnant n'était pas que William ait fini par atterrir dans cette maison connue pour ses élèves aux qualités intellectuelles prestigieuses. Non, le plus étonnant était que sa sœur Zoé ait finit par l'y rejoindre, environs deux minutes après que lui même ait été s'asseoir pour la première fois à la table des aigles.
Ne trouvant plus guère le sommeil, William décida de se lever. Par un temps aussi clément, mieux valait profiter du Parc, qu'il n'avait pas encore eut l'occasion de découvrir sous son meilleur jour. Il fallait aussi dire que les cours et les différents évènements qui se déroulaient dans l'enceinte de la plus grande école de sorcellerie du monde, lui prenaient beaucoup de temps. Les premiers pas dans l'apprentissage de la magie étaient très difficiles, surtout lorsqu'on venait d'une famille qui avait prit pour habitude de se comporter comme des moldus. Cela demandait une grande ouverture d'esprit, surtout lorsqu'on avait vécu une dizaine d'année dans l'ignorance de l'existence de la magie, mais aussi une grande concentration. Poudlard, avec ses fantômes, ses créatures étranges, ses photos qui bougeaient et ses tableaux vivants, contribuait très fortement à s'habituer à la magie, même si cela restait déroutant.
S'étirant, baillant et marchant un peu à l'aveuglette, William n'était pas de ceux qui réussissaient à se réveiller rapidement le matin. Il fallait qu'il prenne son temps, qu'il se réveille à son rythme, et que personne ne le bouscule. Traînant les pieds, il se rendit en pyjama et en peignoir dans la salle de bain, où il fit couler un bain agréable, dans une baignoire qui ressemblait presque à une piscine. Après s'être lavé, séché et lavé, William revint dans le dortoir, pour s'habiller d'un T-shirt aux motif de type tribal, d'un jean délavé et de chaussures simples. Satisfait de son look décontracté, il se dirigea vers la sortie de la salle commune des aigles bleus. Parvenu dans les couloirs du château, il emprunta les escaliers, et se retrouva rapidement dans le hall. Il ignora la grande salle, sachant qu'il était trop tard pour songer à prendre un petit déjeuner. Il passa donc les portes de chêne qui menaient au parc. A peine eut-il fait quelques pas qu'une tempête s'abattit sur lui...
- FREEEEROT !! lui cria une voix aiguë dans les oreilles. Faut croire qu'on a eu la même idée tous les deux !
- Ouais, et si j'avais su j'aurais sûrement changé d'avis, répliqua-t-il en tentant d'ignorer le sifflement qui persistait dans l'oreille. Tu devrais bosser sur ton devoir de métamorphose au lieu d'essayer de me rendre sourd !
- Monsieur est de mauvaise humeur on dirait ! Pas grav', j'ai autre chose à faire de toute façon ! J'ai rendez-vous avec mon admirateur secret !
- Rien que ça ? Méfies-toi qu'il ne s'agisse pas de Rusard, railla William avant de lui tourner le dos, ignorant le tirage de langue de sa sœur.
A peine eut-il fait demi-tour qu'il fût projeté par terre, après avoir percuté quelque chose... A moins qu'il ne s'agisse de quelqu'un ? Relevant la tête, il remarqua le majestueux serpent brodé sur le blason vert et argent de la jeune fille qu'il venait de bousculer. |
| | | | | | Sujet: Re: Ô mon doux Printemps ! [PV Svea Mason] Ven 26 Mar - 22:45:14 | |
| Svea était énervée. Très énervée.
Déjà parce que le soleil l'avait réveillée bien trop tôt à son goût. Non mais c'est vrai, quels étaient leurs problèmes, à ces fenêtres magiques qui donnaient l'illusion d'avoir une vue sur le paysage (incluant la luminosité) dans les dortoirs de Serpentard ! Au début, Svea avait pensé que cela pouvait être avantageux de dormir au sous-sol, elle qui ne supportait pas la lumière dès le réveil, mais malheureusement, il était clair qu'elle ne pouvait visiblement pas en tirer un profit, puisque, même au sous-sol, on trouvait le moyen de la réveiller avec ce soleil qui lui brûlait les yeux.
Elle n'avait pas vraiment faim, mais, en même temps, c'était une question d'habitude puisque depuis sa tendre enfance, elle ne se rappelait pas une fois avoir réussi à manger quelque chose tôt le matin sans être malade tout le reste de la journée. Il était relativement tard, et toutes ses 'copines' de dortoirs avaient déserté l'endroit. De ce fait, elle était seule et décida de prendre son temps pour se préparer. Elle n'eut même pas besoin de regarder le temps qu'il faisait dehors, de toute façon, ses yeux n'était pas encore capable de faire face au soleil qui trônait dehors, et puis, même s'ils l'avaient été, elle n'en avait juste pas envie.
Une fois qu'elle fût prête, elle se décida à faire un tour dans le château, rien d'extraordinaire, certes mais c'était juste histoire de faire passer le temps, après tout, aujourd'hui, aucun cours n'était prévu, et la journée de Svea semblait ennuyeuse à mourir, du début à la fin. Errer dans les couloirs lui sembla bien vite fatiguant, après tout, qui aime vraiment, de jour, tourner dans des couloirs sinueux, la plupart du temps sans sens ? Ne valait-il pas mieux s'asseoir quelque part au calme ? Elle pensa à la bibliothèque mais il y aurait sans doute bien trop de Serdaigles pour son propre bien.
Alors, le parc lui parût tout de suite comme une bonne idée. Pourquoi pas, après tout ? Elle y prendra un peu le soleil, même si elle n'aimait pas vraiment ça, sa peau, ces jours-ci lui faisait penser à celle d'un zombie alors autant arranger ce point là.
Elle vit de plus en plus d'élèves, à mesure qu'elle s'approchait du parc, elle ne les remarquait pas, elle voyait juste une masse indéfinie de personnes dont elle ne voulait pas particulièrement connaître le nom. Elle tourna la tête à gauche ne pas avoir le soleil dans les yeux mais quelque chose la propulsa en arrière, elle réussit à reprendre son équilibre avant d'atteindre le sol, épousseta ses vêtements par pur réflexe, elle savait bien qu'il n'y aurait rien dessus. En baissant les yeux pour voir qui lui était rentrée dedans, elle vit que c'était un garçon, qui avait sans doute à peu près le même âge qu'elle. Svea prit un air digne tout en le regardant de haut (ce qui avait alors encore plus d'impact que, de là où elle se trouvait, elle était vraiment en hauteur par rapport à lui).
" Tu sais pas marcher ou quoi ?! " |
| | | | | | Sujet: Re: Ô mon doux Printemps ! [PV Svea Mason] Lun 29 Mar - 19:55:20 | |
| " Tu sais pas marcher ou quoi ?! "
Le ton était donné. Encore un peu étourdi, William leva un peu plus les yeux, pour découvrir le visage charmant d'une jeune fille, qui ne devait pas être beaucoup plus âgée que lui. Étonnant qu'une si frêle silhouette soit parvenu à le projeter à terre, même s'il fallait reconnaître que William était un jeune garçon à qui il manquait cruellement quelques kilos de muscles. Lorsqu'il rencontrait des septième année, le contraste était d'autant plus humiliant pour lui. Ne sachant s'il devait répliquer à la remarque acerbe de la jeune fille, William se contenta de se relever, parvenant ainsi à la même taille de la vert et argent. De cette hauteur, son regard noir était bien moins impressionnant. Se refusant à songer aux préjugés qui allaient souvent de pair avec la légendaire amabilité des serpentard, il se contenta de marmonner des excuses plus ou moins inaudibles.
Désormais face à la jeune fille, il la détailla un peu plus. Malgré l'air intimidant qu'elle parvenait assez bien à afficher, elle avait un visage angélique. Difficile de croire qu'elle pouvait adopter un ton aussi cassant. Malgré le briefing que ses parents lui avaient fait sur les risques de discuter avec un serpentard, William se suggéra à lui-même l'idée d'aborder la conversation, puisque de toute façon, pour qu'une vie sociale soit bien remplie, il fallait des amis et des ennemis. Restait à savoir quelle option choisirait la jeune fille qui semblait s'impatienter devant le regard persistant de William. Celui-ci dévia son regard sur le blason de la maison des serpents.
- Je sais marcher depuis l'âge de deux ans, j'avais juste une... absence. Mais au moins c'est une excellente manière d'aborder une discussion, nan ?
Il ne savait pas si sa tentative d'approche lui apporterait quelque chose. En règle générale, se retrouver dans la maison de Salazar Serpentard, c'était renoncer à se montrer aimant, renoncer à exprimer la moindre émotion. Eux-même se retrouvaient prisonniers des préjugés dont ils étaient "victimes". Ils étaient alors obliger de jouer un rôle, qui ne leur correspondait pas toujours. Être un serpentard ne signifiait pas être destiné à devenir, un jour ou l'autre, mangemort ou mage noir. La tolérance, selon William, était l'une des valeurs centrales que devaient posséder tous les membres d'une société, moldue ou magique. Les préjugés, les clichés, les lieux communs, William les fuyaient, même si parfois, il se laissait influencer par les dires de certains. Poursuivant sa tentative d'approche, William passa à la seconde étape : la présentation !
- J'suis William Taylor, première année, comme toi j'imagine. Et toi ? Tu voulais te retrouver à Serpentard ou t'avais une autre maison en tête ?
Question basique, présentation basique. La jeune fille, qui par ailleurs était très belle, comme le remarqua William en la dévisageant de la tête aux pieds, ne montrait aucun signe, qu'il soit positif ou négatif. Elle restait de marbre, comme insensible aux paroles de Will. Patient, le serdaigle attendait qu'elle ouvre la bouche, que ce fût pour l'envoyer paître ou pour poursuivre la discussion...
[HJ: Désolé pour ce RP un peu trop gnangnan ^^] |
| | | | | | Sujet: Re: Ô mon doux Printemps ! [PV Svea Mason] Lun 29 Mar - 22:24:50 | |
| La manière dont le jeune garçon la regardait ne lui plaisait absolument pas. De plus, depuis quand détaillait-on les gens comme ça, sans gène ?
"Je sais marcher depuis l'âge de deux ans, j'avais juste une... absence. Mais au moins, c'est une excellente manière d'aborder la discussion, nan ?"
Svea se demanda une seconde s'il fallait rire. Etait-ce vraiment si capital qu'il lui donne l'âge auquel il avait appris à marcher ? Elle prit sur elle, garda son masque et inspira fortement sans pour autant répondre.
"J'suis William Taylor, première année, comme toi j'imagine. Et toi ? Tu voulais te retrouver à Serpentard ou t'avais une autre mais on en tête ?"
Là, c'était vraiment trop. Alors, comme elle n'avait pas vraiment envie de répondre, elle se mit à détailler le garçon, chose qu'elle n'avait pas faite plus qu'elle était bien trop occupée à lui jeter des regards noirs à tout va, mais aussi, c'était quoi son problème, à lui, de la pousser comme ça ? Il ne pouvait pas juste faire un peu attention ? Et, même si la sympathie avait été présente, maintenant que Svea savait qu'il était un Serdaigle, ce n'était juste plus possible. Elle mit la main dans ses cheveux car le vent qui soufflait était certes doux mais relativement fort et elle détestait ne pas y voir clair à cause de ses cheveux épais qui lui obscurcissaient la vue. Avant de prendre la parole, elle tapa du pied, tentant de montrer son agacement au maximum. Elle n'était pas là pour bavarder, bon sang.
"Svea Mason. Oui, première année, tu imagines bien. Je suis où j'ai décidé d'être, et, à ce que je sache, cela ne te regarde pas vraiment."
Elle haussa un sourcil pour voir la réaction de Taylor mais absolument rien. Peut-être qu'il était juste aussi doué qu'elle quand il s'agissait de cacher toutes les émotions. Pourtant, ça l'étonnait de la part d'un serdaigle. Quand son père s'énervait, il n'avait juste aucun contrôle de lui même, et les mots blessants qu'ils disaient n'étaient rien à côté de ceux que Svea avait l'habitude de dire à ceux qui l'embêtait un peu trop. Pendant une seconde, elle pensait qu'ils ne pouvaient juste pas être tous les mêmes, mais elle secoua la tête, tentant de penser à autre chose puisqu'il était certain, mais alors vraiment certain que tous les serdaigles étaient pareils : Aucune vie. Aucun amour (ou alors juste de l'amour propre) et une passion stupide et vraiment enracinée pour le travail.
"Et puis, je t'en pose des questions, moi ? Je t'ai demandé si tu avais vraiment voulu aller à Serdaigle et si tu étais un de ces petits élèves tout mignons qui ne rechignent jamais sur un peu de travail parce qu'ils n'ont que ça dans leurs pauvres petites vies ? Non parce que, si tu veux mon avis, c'est tout ce que les serdaigles sont. Après, j'dis ça, j'dis rien."
Elle se savait blessante, mais de toute façon, c'était tout ce qu'elle pensait des serdaigles. On allait tout de même pas l'obliger à les aimer. Parce que de toute façon, c'était un non. Un non catégorique. Svea regarda au loin, n'y avait-il personne qu'elle connaissait là-bas ? Le laisser en plan ne la gênait pas plus que ça. Combien de fois elle-même avait-elle été laissée en plan ? Un nombre incalculable de fois. Elle se dit que ce n'était pas si mal au final, car elle n'aurait peut-être pas autant de détermination de caractère si tout avait été facile dans sa vie. Elle faillit remercier son père mais s'abstint. Il ne méritait aucun remerciement. Juste une bonne paire de claques. Taylor ne disait vraiment plus rien à présent, se contentant de la fixer.
"Et arrête de me regarder comme ça, j'ai horreur de ça."
Un petit vent commença à siffler et Svea se demanda s'il ne fallait pas partir maintenant. Non mais vraiment, elle avait la poisse ou quoi ? À chaque fois qu'elle sortait, qu'elle marchait ou qu'elle décidait d'ouvrir une porte, elle se trouvait nez à nez avec un serdaigle. Elle avait vraiment beaucoup de chance, mais elle savait faire face, et là encore, elle saurait. |
| | | | | | Sujet: Re: Ô mon doux Printemps ! [PV Svea Mason] | |
| |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
Accueil