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 Dites moi tout! [Carrows]
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MessageSujet: Dites moi tout! [Carrows]   Dites moi tout! [Carrows] EmptyLun 15 Fév - 0:09:08

Tout s'était passé beaucoup trop vite pour Ciel. Il avait entendu une voix lui parler de Milice Pourpre, de Chronique de l'Ordre et le londonien n'eut pas même le temps de dire quoi que ce soit qu'un sort le frappait en pleine poitrine. Lorsqu'il reprit connaissance, il comprit enfin ce qui lui arrivait, il connaissait les risques lorsqu'il avait fondé la Chronique de l'Ordre. Il savait qu'il était risqué de s'opposer aux Carrow, il savait que se moquer d'eux allait faire de lui la priorité de la Milice. Mais il n'avait pas réalisé que c'était pour de vrai. Il continuait à voir ça comme un jeu du chat et de la souris, que les deux camps allaient se provoquer jusqu'à que l'un craque. Mais Ciel venait d'être arrêté, il réalisait à présent que ce n'était pas un jeu, que c'était une véritable bataille. Mais c'était trop tard à présent, on lui avait lié les poings, mit un sac sur la tête. Il se sentait comme un condamné à mort qu'on amenait à l'échafaud. Qu'allaient-ils faire de lui? Allaient-ils l'exécuter à titre d'exemple? Non, jamais ils ne pourraient faire ça! Ciel tenta de crier, de se débattre, mais son corps ne lui obéissait plus, il semblait suivre des ordres extérieurs, une voix lui disait d'avancer, alors il avançait, recevant de temps en temps des coups de pied, de poing, de coude, et de toute autre partie pouvant frapper. C'est alors que l'Aiglon reconnut la voix de celui qui l'avait attrapé sur le fait.

Le cortège avançait en silence, Ciel ne savait pas combien de personnes l'escortaient, il ne voyait pas où il allait, mais le froid et l'odeur lui indiquaient qu'il se rapprochait des cachots. Ils allaient donc le jeter là. Mais pour combien de temps? Allait-il mourir de faim dans un cachot? Des centaines de questions se bousculaient dans sa tête tandis que son corps s'arrêtait de marcher. Ils étaient arrivés à destination, qu'allait-il se passer à présent? Ciel se mit à espérer qu'il s'agissait en réalité de membres de la Chronique qui avaient voulu lui faire une blague, et le Levicorpus qu'on lui jetait était encore une fois une plaisanterie. Les pieds en l'air, Le deuxième année sentait le sang s'accumuler dans sa tête, le bas de sa robe était à présent tombé sur son visage. Un milicien décida alors de lui retirer le sac qu'il avait sur la tête. Passant sa tête sous la robe du Serdaigle, il montra son visage à Ciel. Un visage que Ciel n'oublierait jamais, il semblait heureux d'humilier Ciel, il jouissait de sa souffrance. Le visage s'adressa à l'Aiglon.


- C'est bien Fessaciel qu'on te surnomme dans le château non? Eh bien, on va voir ce qu'elles ont de si spécial que ça ces fesses.

Le visage s'éclipsa alors, laissant Ciel seul sous sa robe. Il sentit alors une main lui ôter son slip à la gloire de l'Aigle. Pour la deuxième fois dans l'année, il se retrouvait cul nu en public. Pour la deuxième fois dans l'année, ses fesses étaient de sortie. Son postérieur était à présent une attraction, les Miliciens se prenant en photo aux côtés de ses fesses, chacun voulant garder un souvenir de cet évènement. Ciel était humilié, de quel droit le déshabillaient-ils? Quel plaisir avaient-ils à l'humilier de la sorte? Pourquoi lui infligeaient-ils cela? Sa tête lui donnait l'impression de vouloir exploser sous la pression du sang qui s'accumulait. Ses oreilles bourdonnaient, ses sens semblaient l'abandonner. Ils revinrent soudainement, lorsqu'une douleur intense lui traversait le fessier. Quelqu'un avait pris un couteau et lui avait entaillé les fesses. Mais ce n'était pas un coup sec, le Milicien prenait son temps, s'appliquait, il semblait inscrire des lettres. Ses initiales! L'arrière-train de Ciel était devenu une œuvre d'art signée par l'artiste, Ciel n'était plus considéré comme un être humain, mais bien comme un objet que l'on s'approprie.

- Bon allez, il est tard, on te laisse dormir dans la seule chambre qui convienne à quelqu'un de ton espèce, sale sang de bourbe. Tu auras une petite surprise demain matin.

Ciel fut soudainement relâché du lien qui le maintenait en l'air et tomba tête la première sur les pierres froides composant le sol. Il n'eût pas le temps d'enfiler son slip qu'il fut projeté à l'intérieur d'une cellule vide. Il n'avait ni matelas, ni couverture. Alors que la porte se fermait, il vit un milicien attraper son sous-vêtement, lire les inscriptions et rire à gorge déployée.

- "L'Aigle est noble, l'Aigle est sage, l'Aigle est grand !" Tu es pathétique Appleby! Tiens, si tu aimes cette phrase, toute l'école doit en profiter non? Donc demain ton cher slip sera bien en vue dans la Grande Salle. Heureux?

Ciel était à présent totalement seul, dans une cellule crasseuse des cachots. Otant sa robe, il tomba à genoux, et cita des versets du Livre de Job.

"Pourquoi ne suis-je pas mort dès le sein?
A peine sorti du ventre, j'aurais expiré.
Pourquoi donc deux genoux m'ont-ils accueilli,
Pourquoi avais-je deux mamelles à téter?
Désormais, gisant, je serais au calme, endormi, je jouirais alors du repos."

"Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui peine,
Et la vie aux ulcérés?
Ils sont dans l'attente de la mort, et elle ne vient pas,
Ils fouillent à sa recherche plus que pour des trésors.
Ils seraient transportés de joie,
Ils seraient en liesse s'ils trouvaient un tombeau."

"Pour pain je n'ai que mes sanglots,
Ils déferlent comme l'eau, mes rugissements.
La terreur qui me hantait, c'est elle qui m'atteint,
Et ce que je redoutais m'arrive.
Pour moi, ni tranquillité, ni cesse, ni repos.
C'est le tourment qui vient"


Alors que toute son enfance, il avait rejeté la Bible ainsi que les croyances de ses parents, les paroles qu'il prononçait pour exprimer sa rage, son désespoir en étaient tirées. Ce n'était pas une prière, mais un cri de détresse, il devait extérioriser sa souffrance. Extenué, il s'allongea nu sur sa robe, et tremblant, il pleura.
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MessageSujet: Re: Dites moi tout! [Carrows]   Dites moi tout! [Carrows] EmptyLun 29 Mar - 23:17:36

Les yeux écarquillés, Amycus reposa doucement sa tasse de thé sur la grande table des professeurs. Les doigts de sa main gauche se resserraient en tremblotant sur un petit morceau de parchemin. Les lettres qui y étaient tracées étaient fines et gracieuses, la plume qui les avait rédigées n'avait pas hésité. Le professeur se passa la main droite sur le visage, comme s'il rêvait, comme s'il devait se réveiller. Il jeta un coup d'oeil à sa soeur, relut le morceau de parchemin et le tendit à sa soeur, assise à ses côtés.

Pénombre Craft, chef de la Milice Pourpre, faisait régulièrement ses rapports sur l'activité de l'organisation à un des deux Carrow, en fonction de leur disponibilité. Elle venait en général dans leur bureau, en fin d'après-midi ou en matinée, durant les week-end. Elle faisait un bref compte rendu des élèves punis ou arrêtés, listait ceux qui devraient passer quelques heures en retenue et livrait ses soupçons sur untel ou un autre qui avait eu un comportement étrange ou avait de malsaines fréquentations. Plus rarement, lorsqu'une nouvelle méritait le détour, elle se permettait, avec une politesse exemplaire, d'interrompre le repas de ses professeurs pour leur en faire part. Elle leur glissait alors un petit parchemin qui résumait la situation en quelques mots parfaitement choisis.

Tel était celui qu'elle avait glissé ce matin au professeur de Forces du Mal :


Citation :
Monsieur,
Ciel Appleby a été arrêté hier soir en tant que principal rédacteur des Chroniques de l'Ordre.
Il est disponible pour interrogatoire dans le cachot n°3.

Elle était ensuite retournée, comme à son habitude, s'asseoir à sa table, en compagnie de ses camarades Serpentard.

Il fallut quelques secondes à Amycus pour réaliser ce qui était écrit. Il reprit une gorgée de thé, puis une seconde, finit son toast à la marmelade et se leva. D'un pas pressant, qu'il essayait de conserver digne, il remonta la Grande Salle, atteignit les grandes portes et sortit dans le hall. Quelques escaliers à descendre et il serait enfin face à ce petit morveux.

Depuis plusieurs mois, diverses affiches, dessins, textes avaient trouvé leur place sur les murs de Poudlard. Beaucoup étaient éliminés dans l'heure qui suivait par le concierge de l'école, Argus Rusard, mais ce laps de temps suffisait aux élèves pour lire ces nouvelles non-officielles. Et beaucoup revenaient, sans cesse, pendant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'une nouvelle annonce prenne sa place. La plupart de ces affiches se moquaient ouvertement du directeur de l'école, et de ses deux sbires, les Carrow eux même. Critiques sur le physique, sur les cours, dénonciations des méthodes de punition, principalement les tortures, tout était bon pour ridiculiser les dirigeants de Poudlard.
Presque toutes portaient une simple signature : Les Chroniques de l'Ordre.

Depuis des mois, les Carrow et la Milice étaient à la recherche de ces résistants qui osaient défier l'autorité par le rire, et qui unissaient les élèves contre eux. Des mois d'interrogatoires, de retenues, de tortures. Des mois sans indices, et enfin, un résultat. Si Pénombre écrivait que Ciel était le principal rédacteur, c'est qu'elle avait toutes les preuves nécessaires. Restait à savoir ce que pourrait dire le garçon.

Arrivé devant la porte du cachot n°3, Amycus n'hésita pas une seconde. Il entra en trombe et découvrit le corps du garçon, nu, recroquevillé dans un coin. Sa robe de sorcier semblait lui servir de matelas. Nu... ne portait il donc jamais rien en dessous? Pas même un slip, semblait-il. Le professeur sortit sa baguette de sa poche et visa le garçon, qui, immobile, paraissait toujours endormi.


-Aguamenti !

Un large filet d'eau sortit de la baguette et arrosa le petit corps. Voilà qui devrait suffire à le réveiller. Le professeur recula, s'appuya dos contre le mur opposé à son prisonnier et le regarda se réveiller, d'une des manières les moins plaisantes qui devait exister.

-N'as tu pas honte de te présenter ainsi devant ton professeur? Habille toi, et plus vite que ça !
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