Nom : Blackbird
Prénom : Septimus
Age en HJ : 32 ans
Age du personnage : 11 ans
Statut de sang : sang-mêlé
Comment avez-vous connu le forum : sur un topsite
Lorsque Septimus Blackbird reçut une étrange lettre, apporté par un hibou, sa jolie mère, madame Abigaël Blackbird dut tout raconter à son fils.
Au début, le petit garçon pensait que sa chère génitrice lui faisait une étrange farce, que dans quelques minutes, elle sourirait de toutes ses dents en lui tirant la joue pour lui dire « je t’ai bien eu. » Là, rien…
Décontenancé, Septimus courut voir son père, modeste comptable gagnant juste de quoi subvenir aux besoins de sa petite famille. Le garçonnet lui tendit la lettre, se disant que lui, au moins, garderait les pieds sur terre et lui prouverait la supercherie.
Mais Brian Blackbird se contenta de lire la lettre, puis de regarder son épouse qui attendait à l’entrebâillement de la porte du petit salon, et de lui souffler :
« Alors, lui, il en est ? »
Une angoisse commença sérieusement à monter le long du dos de Septimus pour envahir sa petite tête aux cheveux châtain.
« Mon chéri, tu peux être content, tu es quelqu’un d’exceptionnel. »
L’enfant regarda sa mère avec des yeux marrons tellement ronds qu’on aurait dit un personnage de manga.
« Exceptionnel » était le qualificatif qui allait le moins bien au petit Septimus.
Il tenait ce prénom délicieusement romain de son grand-père, le père de sa mère, qu’il n’avait pour ainsi dire jamais connu. A l’école, l’enfant’était un élève médiocre, voire très médiocre, n’ayant jamais fait d’étincelles nulle part. Bien sûr, il aimait les livres fantastiques et les bandes dessinées, il adorait l’astronomie, mais la psychologue scolaire avait expliqué que « c’est pour s’évader de son quotidien où il est perpétuellement en échec. » Petit pour son âge, maladroit, au physique peu développé, il était souvent raillé par ses camarades. Vraiment, « exceptionnel » était à la limite de l’insulte pour un garçon comme lui.
Et pourtant…
Il se souvenait de ses neuf ans, alors que des « grands » l’embêtaient. Il s’était enfui droit devant lui, ils l’avaient rattrapé, fait tourner dans tous les sens… et il s’était trouvé sur le toit de l’école sans savoir comment. Les pompiers sont venus, ses parents aussi et sa mère l’avait regardé avec insistance, en fronçant les sourcils, comme si elle savait quelque chose…
« Tu es un sorcier, Titi. Je suis moi-même une sorcière, et j’ai été à Poufsouffle, l’une des quatre maisons de Poudlard. Plus tard, lorsque ta grand-mère et ton grand-père se sont séparés, j’ai suivi ma mère dans le monde moldu, j’ai connu ton père et tu es né. »
Septimus n’aimait pas ce surnom de « Titi », il n’était plus un bébé tout de même !
Lorsque sa mère lui expliqua les maisons, elle soupira : « je me demande si tu seras comme moi… »
*…Une ratée ? * Septimus compléta par la pensée ce que sous-entendait sa chère maman. Il savait qu’elle avait une mauvaise opinion d’elle- qu’il ne partageait pas du tout. Il aimait beaucoup sa mère.
« Mais maman… Je ne suis pas du tout courageux, je n’ai aucune ambition et je n’arrive à rien à l’école ! Même Poufsouffle risque d’être trop haut pour moi. Ne parlons même pas des autres !»
« Tu te trompes, mon chéri. Quand tu t’es trouvé sur le toit de l’école, il y a deux ans, beaucoup auraient paniqués, pas toi. Tu as la volonté de faire mieux que tes parents, n’est-ce pas ? Quant à l’école… tu n’arrêtes pas de lire, tu as une imagination débordante ! »
Septimus laissa sa mère à ses opinions… Il n’a pas paniqué, oui, parce qu’il n’avait pas le vertige, c’est tout. La volonté de faire mieux que ses parents… ce n’est pas de l’ambition car il ne vise pas très haut. Quant aux livres… c’est vrai, mais ce ne sont pas des livres scolaires qu’il dévore !
Une fois sur le chemin de Traverse, l’enfant dut se rendre à l’évidence : Ce n’était définitivement pas une blague. Son père n’était pas venu, ce monde n’était pas le sien, avait-il déclaré. *Pas le mien non plus* pensait très fort le petit Septimus. Son matériel acheté et sa robe mise, il se sentit un peu ridicule.
« Maman, je ne vais quand même pas mettre une robe ! »
Puis vint la baguette. Sa mère semblait déçue de l’absence d’un certain Ollivander, mais cela était égal au garçonnet. Dans une autre boutique, il acheta une petite baguette de 32 cm en bouleau avec un ventricule de dragon *parce que ça existe, les dragons ??*.
Le 1er septembre, le Poudlard express partit. Si l’enfant se disait bien que le collège allait être difficile, il n’aurait jamais imaginé qu’il allait prendre un vieux train à vapeur pour une destination dont il n’aurait jamais soupçonné l’existence.
Les autres semblaient émerveillés. Pas lui, il avait la désagréable impression d’être un intrus.
*Et si je me trouvais aussi incapable dans ce collège que dans les collèges normaux ? D’ailleurs, je suis quasiment sûr que ce sera le cas !*
Le voyage en barque ne le dérangea pas, le gros barbu lui faisait bien plus peur que le lac.
* Comment ça avance, sans rame, ni rien ? Il y a un moteur caché, ou quoi ?*
L’enfant se pencha pour observer en bas. La curiosité et son envie de comprendre étaient bien plus forts que la perspective-pourtant peu réjouissante- de chavirer. Mais cela ne servit à rien, sinon à faire protester ses futurs camarades.
De par son nom, il fut l’un des premiers à s’asseoir sur le tabouret pendant qu’une vieille femme lui posa le choixpeau sur la tête.
*Mais que diable suis-je allé faire dans cette galère ? Et d’abord, comment il fonctionne, sans corde vocale ni rien, ce truc ?*