Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal

Partagez
 
 Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj]   Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj] EmptyVen 8 Jan - 0:42:41

[Suite de ce topic ]

L'air surpris qui hantait le visage du slave depuis qu'elle avait fermé son livre lui allait à merveille. Lèvres entrouvertes, sourcils levés de surprise, incapacité à lui répondre... Tout à fait craquant. La Grecque eut finalement droit à une indication quelconque de l'avis du jeune homme, toujours penchée vers lui, son regard profondément ancré dans le sien. Il lui répondait d'un magnifique sourire, ensorceleur, captivant.

Ophelia sentit à cet instant quelque chose fondre en elle, trouvant pour un moment que l'équilibre sur ses talons hauts se faisait plus difficile. Elle aurait sans doute considéré l'option alléchante de se laisser doucement tomber sur les cuisses du slaves, avoir été quelque part d'autre que dans une librairie. C'est donc presque avec regret que la brune se dégagea de devant Lukasz, lui permettant de se redresser. Elle ne le quitta pas des yeux, adoptant alors un tout nouveau point de vue sur sa personne. Il était beau, vachement beau. Ses traits, bien que rudes, définissaient un visage clair, proportionné et simplement attirant. Et le peu qu'elle avait vu de son corps laissait croire que c'était un terrain de jeu fort agréable.

Avec un peu de chance, elle pourrait poser ses yeux sur la totalité du slave d'ici la fin de la soirée...


" Oula non, pour le moment je tiens surtout à prendre ce verre avec vous. Et c'est à moi de vous inviter, miss Ophelia, ce ne serait pas respectueux de ma part de laisser une si jolie femme prendre cette initiative."

Le rire cristallin de la Méditerranéenne résonna dans l'établissement, lui attirant un regard plein de reproches de la part du propriétaire qui entamait les préparatifs de fermeture. Un brin embarrassée, la belle se mordit la lèvre inférieure avant de regarder Lukasz, ses joues teintées de rose. Il était habile de ses mots, c'était certain. Restait plus qu'à voir s'il était habile de sa langue...

« Alors, je vous laisse m'inviter. C'est que vous êtes convaincant, Lukasz... »

La jeune femme adressa un clin d'œil aguicheur au Polonais, faisant ensuite son chemin vers la sortie du commerce. Elle sourit au propriétaire, laissant Lukasz lui ouvrir la porte, puis se glissa dans l'air froid de l'hiver londonien, ajustant le capuchon de son manteau sur sa tête. Bien entendu, cela avait une utilité bien plus importante pour elle que la conservation de la chaleur, mais son compagnon ne le savait pas, ça. Et c'était parfait ainsi.

Peut-être qu'il aurait été un peu refroidi s'il avait su qu'elle était recherchée par le Ministère.

Naturellement et sans lui demander son avis, la jeune femme glissa son bras contre celui de sa nouvelle connaissance. Alors on était galant ou on ne l'était pas, il ne fallait pas faire les choses à moitié; il lui avait ouvert la porte, il lui tiendrait le bras aussi.

La marche avait été calme, cela avait donné le temps aux deux jeunes gens de s'apprivoiser silencieusement, échangeant quelques regards, quelques sourire.

Rien de plus naturel.

Ils arrivèrent bien vite à destination, les bruits habituels de l'auberge s'assourdissant contre la neige. La jeune femme s'avança jusqu'à la porte et entra, agréablement enlacée par l'étreinte chaude de l'air de l'établissement. Son regard scruta attentivement l'endroit jusqu'à ce qu'elle aperçoive une table libre, pas trop loin d'une fenêtre et des escaliers qui menaient aux chambres. Elle regarda Lukasz, lui sourit et s'approcha de la table, s'y asseyant avec autant de grâce que de minutie après avoir retiré son manteau.


« Alors, Lukasz. Parlez moi donc un peu de vous, il me tarde d'en apprendre plus. », dit-elle en le fixant de son regard de saphir.
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj]   Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj] EmptyLun 11 Jan - 22:15:33

Les derniers doutes du slave s'envolèrent avec le clin d'oeil qu'elle lui fit en sortant. Ce n'était plus seulement de l'amusement ou de l'intéressement, il y avait une lueur en plus... Comme une invitation teintée de désir. Tout en sortant, il se demanda une nouvelle fois s'il ne s'était pas trompé. C'était trop rapide et trop direct pour être vrai...

Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas tout de suite la douce étreinte autour de son bras. Il la regarda avec un sourire, étonné. Mais elle avait déjà rabattu son capuchon sur sa longue chevelure, et il ne put distinguer son visage. Le plus étrange était qu'il s'apprêtait justement à lui proposer son bras ; avec ses talons, elle aurait surement eu besoin d'aide sur le sol enneigé. C'est qu'il en était vaguement inquiet, maintenant. Deux fois qu'elle semblait lire dans ses pensées... Cela dit, tant que leurs pensées convergeaient, il n'y voyait aucun inconvénient.

Ils marchèrent donc, et Lukasz savoura les quelques sourires qu'ils s'échangèrent autant que les légers frôlements de leurs corps. Le trajet fut de courte durée, et il tint de nouveau la porte à la Ophelia. Un faible courant d'air et quelques flocons tournoyant traversèrent le porche, et ils furent pris dans la chaleur moite de l'auberge.

La jeune femme se dirigea d'office vers une des tables libres, et il la suivit tranquillement. Elle s'assit avec la même lenteur et la même grâce qu'à la librairie, mais soudain l'instinct du polonais lui dit qu'il y avait autre chose. Il se rappela la légère expression de douleur qu'elle avait eu, et se demanda si ce n'était pas la raison de ces gestes exagérés.

Il enleva sa cape, et ouvrit son manteau. Puis il tira la chaise en face d'elle, et s'installa tranquillement, les coudes sur la tables. Les yeux d'un bleu profond se fixèrent sur lui, et elle lui dit d'une voix mélodieuse :


« Alors, Lukasz. Parlez moi donc un peu de vous, il me tarde d'en apprendre plus. »

Pris de court, il sourit, amusé. En apprendre plus sur lui... Simple et difficile à la fois. Il sortit son paquet de cigarettes et en sortit une, tout en le proposant à Ophelia au cas où. Il l'alluma et tira une longue bouffée, puis fuit quelques ronds vers le plafond.

"Parler de moi... Je ne sais pas si je mérite tant d'intérêt", dit-il avec humour."Mais si cela ne vous dérange pas, je vous reviens dans quelques minutes, le temps d'aller commander quelque chose. Je discute toujours mieux autour d'un verre."

Il se leva et alla au comptoir, et commanda deux whiskys pur-feu. Par ce temps là, c'était un des breuvages les plus appréciables que l'on trouvait. Si l'on exceptait la vodka polonaise, se rattrapa-t-il dans un élan nationaliste. Cigarette à la bouche, il ramena les deux verres à leur table. Il trinqua doucement avec elle, ne pouvant s'empêcher de glisser un clin d'oeil dans le geste.

" Je vous rassure, ce n'est pas pour vous enivrer, mais je me suis dit que par ce froid cela ne pourrait que vous réchauffer."

Il but une longue gorgée, laissant la chaleur de l'alcool se répandre dans son corps. Il reprit, plus naturellement.

" Quant à moi, vous avez du l'entendre, je viens de beaucoup plus à l'est. De Pologne, précisément. J'ai fait mes études à Durmstrang, et je suis arrivé cette année à l'UMA pour suivre une formation plus poussée. J'espère pouvoir devenir membre de la Police Magique, ou Auror, si j'y arrive et si j'y trouve une certaine motivation..."

Les deux métiers étaient encore quelque chose de vague pour Lukasz, et il devait avouer avoir une certaine réticence envers celui de chasseur de magie noire. A vrai dire, c'était surtout le prestige qui allait avec le titre qui l'intéressait. Mais de toute façon, il avait encore le temps...

" Et vous, Ophelia ?"
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj]   Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj] EmptyMar 12 Jan - 0:13:53

Chaque personne était différente lorsque confronté à devoir parler d'elle-même. Certaines personnes se tendaient soudainement, visiblement inconfortables, d'autre bombaient le torse et il y en avait aussi qui riait un peu jaune. Et juste ces quelques secondes après la question décisive permettait d'en apprendre beaucoup sur la personne concernée. Pas de ces choses superficielles comme le métier ou l'âge, mais sur leur personnalité, sur leur tempérament, sur leur degré de stress. C'était donc tout à fait de mise que de commencer une rencontre avec cette question-là. Cliché, sans doute, mais nécessaire. Et puis, c'était toujours intéressant d'analyser un amant avant d'en faire l'essai complet.

La jeune femme prit une cigarette du paquet que lui tendait Lukasz puis la glissa doucement entre ses lèvres, approchant son visage pour qu'il en allume le bout pendant que son briquet était toujours sorti. Elle inspira l'air toxique, le laissa parcourir sa gorge et ses bronches puis le relâcha par ses narines. Elle avait toujours trouvé agréable de fumer en bonne compagnie mais ce n'était jamais quelque chose qu'elle faisait d'elle-même. Ce n'était tout simplement pas son genre.

L'Auror esquissa un fin sourire à la première phrase de Lukasz. Il ne méritait pas tant d'intérêt? Mignon et modeste, c'était parfait. Bien que son ton impliquait qu'il n'était pas tout à fait sérieux, c'était toujours amusant de voir quelqu'un ne serait-ce qu'un peu embarrassé par sa question. Et puis, ça le rendait drôlement attachant.


« Je vous en prie Lukasz. », dit-elle simplement alors qu'il se levait pour aller chercher quelque chose à boire.

La Grecque profita de l'inattention du slave pour l'observer du coin de l'œil, un sourire toujours pendu à ses lèvres. Décidément, qui aurait cru qu'une simple visite chez le libraire en serait venue à ça? Ophelia avait apprit – bien douloureusement – qu'il ne fallait jamais s'attendre à quoique ce soit. Que la vie trouvait toujours une façon de nous surprendre. Et cette bonne surprise arrivait juste à point. Elle lui suivit du regard jusqu'à ce qu'il reprenne place face à elle, le remerciant tout bas en prenant son verre entre ses doigts. Elle en prit une gorgée, la savoura puis déposa son verre, caressant une nouvelle fois le visage de Lukasz de ses yeux.


« Même si c'était pour m'enivrer, je n'y aurais guère résister, je crois. Et une source de chaleur peut souvent en amener une autre, n'est-ce pas? Une bonne couette, par exemple, rien de mieux que dormir bien au chaud pour conserver sa chaleur. »

Elle savait très bien que le slave savait exactement de quoi elle avait voulu parler. Bien entendu, elle ne l'aurait jamais dit de vive voix mais vivre dans les sous-entendus avait quelque chose de particulièrement intéressant, comme une chasse au trésor, une devinette. La brune laissa le jeune homme continuer ses présentations, hochant simplement la tête lorsqu'il lui dit qu'il venait de Pologne. Son accent ne mentait pas. Elle aurait aussi pu deviner qu'il était étudiant, ayant jugé en le voyant qu'il devait avoir quelques années de moins qu'elle. Mais la dernière chose qu'il dit la fit sourire. C'était presque devenu une mode, chez le étudiants, de vouloir devenir Auror. Bien entendu, si cela pouvait peupler le bureau de sang frais, Ophelia ne s'en plaindrait pas.

« Eh bien... Je suis originaire de Grèce mais j'ai fais mes études en Angleterre, ma mère est anglaise. Après mes études, je suis allée travailler un an au Ministère de la Magie en Grèce mais j'ai été transférée ici. Je suis Auror, l'une des rares femmes dans ma branche de travail. Et je vous assure que vous avez raison, il faut le vouloir pour le devenir, ce n'est pas facile. Ce genre de métier vient à un prix, vous l'apprendrez bien vite si vous décidez de continuer dans cette branche. »
La demoiselle ponctua sa phrase d'une bouffée d'air nocif et d'une gorgée de Whisky avant de reprendre.

« Je dois vous avouer que je ne croyais pas du tout en être où je suis en ce moment lorsque je suis entrée chez Fleury et Bott tout à l'heure. Les rencontres fortuites sont toujours les bienvenues. »

Elle lui sourit.
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj]   Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj] EmptyMar 12 Jan - 1:24:23

« Même si c'était pour m'enivrer, je n'y aurais guère résister, je crois. Et une source de chaleur peut souvent en amener une autre, n'est-ce pas ? Une bonne couette, par exemple, rien de mieux que dormir bien au chaud pour conserver sa chaleur. »

Le polonais n'était pas étonné par la réponse, plus maintenant. Son sourire amusé, presque carnassier, s'élargit tandis qu'il fixait avec encore plus d'intensité les deux océans bleutés qui lui faisait face. Il s'était inconsciemment attendu à une réponse de ce genre, de toute façon. Remplie de sous-entendus mais tout aussi explicite qu'une proposition directe. Un véritable jeu de découverte et de perches tendues... Tous deux connaissait désormais la fin et l'aboutissement de cette soirée. Mais le suspense résidait désormais dans le désir, dans la chasse mise en scène. Il restait aussi à savoir qui succomberait et s'avouerait vaincu le premier.

Apparemment, la remarque sur ses aspirations l'amusait. Il était vrai qu'Auror, c'était si peu original... Mais il y avait tellement de mystère, de classe et de respect qui entourait cette profession qu'il était difficile d'y résister.


« Eh bien... Je suis originaire de Grèce mais j'ai fais mes études en Angleterre, ma mère est anglaise. Après mes études, je suis allée travailler un an au Ministère de la Magie en Grèce mais j'ai été transférée ici. Je suis Auror, l'une des rares femmes dans ma branche de travail. Et je vous assure que vous avez raison, il faut le vouloir pour le devenir, ce n'est pas facile. Ce genre de métier vient à un prix, vous l'apprendrez bien vite si vous décidez de continuer dans cette branche. »

Le slave ne put s'empêcher de cligner ses paupières plusieurs fois. Il se força à prendre un air surpris et impressionné, mais derrière les yeux clairs grand ouvert, son cerveau s'était soudain mis à réfléchir à grande vitesse. Une alarme s'était allumée, lorsqu'elle avait dit être Auror. Ces derniers temps, ce métier était... sujet à controverse, pour utiliser un euphémisme assez léger. Entre ceux qui étaient persuadés que les Aurors étaient désormais à la botte de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-ne-nom, comme tout le ministère, et ceux qui pensaient qu'ils luttaient encore dans l'ombre contre les Mangemorts, il était difficile de faire la part des choses...
Et le polonais ne doutait pas que les deux possibilités pouvaient être exactes en même temps.

Alors voilà, à quoi correspondait la personne en face de lui ? Une Mangemort qui désirait se détendre un peu ? Ou une simple Auror qui vivait actuellement des temps difficiles et qui profitaient d'une occasion soudaine pour s'amuser ? Il y avait peu de chance que ce soit autre chose...

Lukasz se souvenait de sa rencontre avec un homme étrange, Paul Ariston (ce qui de toute façon était sûrement un faux nom) qui lui avait dit faire partie de l'Ordre et qui avait des nouvelles de son père... Pour finalement lui dire que son père était avec eux et qu'il avait mystérieusement disparu. Le slave avait fini par s'énerver et la discussion s'était finie en queue de poisson. Et poliment, ce qui avait été à deux doigts de ne pas être le cas. Il y avait des rumeurs selon lesquelles des Aurors faisaient partie de l'Ordre, mais Lukasz en aurait été vraiment étonné.

Et de toute façon, ce soir ce n'était pas le sujet, autant pour lui que pour elle. Peut-être qu'il s'amuserait à la titiller là-dessus, autant pour le plaisir de discuter que pour avoir l'avis d'une Auror - tout de même, ce n'était pas rien ! Mais il ne doutait pas que cette rencontre n'était qu'un simple hasard, et un hasard plutôt intéressant.

Son sourire en coin réapparut, et le polonais fuma lentement sa cigarette, la regardant toujours droit dans les yeux, sans ciller. Même si Ophelia semblait jeune, elle avait quelque chose d'intense dans le regard, un mélange de confiance en soi et d'autre chose... Lukasz la croyait, lorsqu'elle disait que ce métier avait un prix.


" La Pologne et la Grèce... une rencontre plutôt originale, non ?" lança-t-il avec une lueur pétillante dans les yeux. " En tout cas je n'aurais jamais pensé être justement face à une Auror... Je dois vous avouer que c'est un métier que je n'envisage que vaguement pour le moment, plus pour son prestige que pour autre chose." Il but quelques gorgées, savourant le whisky et en profitant pour trouver ses mots pour la suite. " Mais... Ce n'est pas un métier un peu à risque, en ce moment ? Je veux dire... Ce n'est pas comme s'il n'y avait pas des choix à faire..."

Bon, à vouloir dire quelque chose prudemment, voilà qu'il ne disait presque rien finalement... Mais c'était peut-être mieux. Il ne savait pas qui il avait en face de lui, et c'était à elle de décider si cela avait une importance ou non. Et ils n'étaient pas là pour cela, à priori...

« Je dois vous avouer que je ne croyais pas du tout en être où je suis en ce moment lorsque je suis entrée chez Fleury et Bott tout à l'heure. Les rencontres fortuites sont toujours les bienvenues. »

Le sourire charmeur et charmé qui accompagnait la phrase en disait plus long que les mots eux-mêmes. Ils discutaient toujours de tout et de rien, de choses éphémères mais nécessaires... Le jeu de la séduction, avec ses règles et ses obligations. Lukasz n'était pas vraiment doué pour cela, mais c'était le moment de faire un effort, même petit. Les yeux vaguement malicieux, il répondit :

" Et où en sommes-nous exactement en ce moment ?"
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj]   Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj] EmptyMer 13 Jan - 4:27:47

La belle n'avait jamais réellement compris l'émoi que suscitait le métier d'Auror. Certes, il y avait une pointe de noblesse et de prestige rattachée au simple fait de chasser et d'enfermer les méchants du monde sorcier mais rien de tout ça n'avait motivé le choix de carrière de la Méditerranéenne. Elle était Auror parce qu'elle croyait que le genre de discours hitlériens tenus par les Mangemorts n'avaient aucunement leur place en ce monde et que ceux qui tuaient et torturaient au nom d'un sang pu devaient être punis.

Malheureusement, la soif de puissance et la corruption avaient atteints le Ministère de plein fouet, ce qui avait poussé la demoiselle à rejoindre l'Ordre du Phénix. La bureaucratie sorcière n'était tout simplement plus fiable. Et jusqu'à quelques jours plus tôt, sa couverture était restée intacte. C'était triste de croire qu'une poignée de gens croyaient plus à la cause que le Ministère en entier.

La jeune femme haussa un sourcil aux paroles de l'étudiant. Typique. Elle se surprit à se demander si c'était l'innocece de l'âge du slave ou bien la vieillesse de son âme meurtrie qui la faisait frissonner de dégoût. Elle prit une gorgée de Whisky, ne laissant rien paraître de cette sensation désagréable.


« C'est parce que les gens font ce métier pour le prestige de son nom que le Ministère pourrit lentement de l'intérieur. J'ai fais mon choix à ce sujet il y a fort longtemps. »

Son ton étai resté aussi doux, ne traduisant absolument pas un reproche. C,était normal qu'il se pose des question, tout le monde était confus et mal éclairé, fondant leurs idées et avis à partir de choses vagues et déformées, même les choses au sein du Ministère. Afin de conclure ce qu'elle avait dit plus tôt, la belle tourna son bras et présenta son avant-bras au slave; sa peau était lisse et pâle, loin d'être teintée de la marque des Ténèbres. Elle lui sourit timidement.

La demoiselle avait tout de suite enchaîné avec sa remarque séductrice pour détendre l'atmosphère. C'était un sujet délicat et l'Auror ne voulait aucunement ruiner sa soirée avec quelque chose qui ne la concernait même plus. Elle avait choisi une autre façon de défendre ses idéaux de justice et d'égalité. Et apparemment, ce n'était pas légal.

Par Merlin, ses yeux étaient tellement captivants. Ils était bien expressifs, traduisant à merveille ce qu'il lui passait par la tête avant même qu'il n'ait le temps d'entrouvrir les lèvres. Elle les voyait scintiller de malice et de désir. Pas de doute là-dessus, tous les deux avaient très bien compris ce qui viendrait après les quelques verres qu'ils partageraient. Quelques caresses discrètes, peut-être?

La Grecque ne se fit pas prier; silencieusement, elle dégagea l'un de ses pieds de son soulier et vint, du bout des orteils, effleurer la cheville et le mollet de l'étudiant, se glissant sous le tissu de son pantalon pour chatouille sa peau. Ce même sourire malin ne quitta pas ses lèvres, son pied se dégageant de sous le vêtement pour devenir par-dessus, montrant jusqu'à son genoux puis vers l'intérieur de sa cuisse. Lentement, minutieusement.

Ils n'étaient pas pressés


« Je crois que nous en sommes au jeu du chat et à la souris. Et je peux vous dire tout de suite, Lukasz, je vous ai dans la paume de ma main. »

Elle avait dit cela sur un ton provoquant et aguicheur, souhaitant plus que n'importe quoi d'autre éveiller les élans passionnels du Polonais. Elle voulait qu'il tente de reprendre contrôle de la situation en osant toujours plus.

Du bout de son ongle, elle vint caresse la ligne de la mâchoire carrée du slave, s'arrêtant à son menton avant de laisser son doigt suspendre au dessus de ses lèvres.

Tout cela était fort prometteur
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj]   Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj] EmptyVen 15 Jan - 4:03:12

Ophelia n'avait rien laissé paraitre quand il avait énoncé son semblant de question, se contentant de boire son verre en le regardant tranquillement.

« C'est parce que les gens font ce métier pour le prestige de son nom que le Ministère pourrit lentement de l'intérieur. J'ai fais mon choix à ce sujet il y a fort longtemps. »

En même temps, elle lui sourit faiblement et lui présenta son bras, et le polonais se retint de lui prendre la main pour caresser sa jolie peau de porcelaine. Il comprit qu'elle cherchait seulement à lui prouver qu'elle ne faisait pas partie des suivants du Seigneur des Ténèbres, par l'absence du mythique tatouage des Mangemorts. Bon, au moins cela excluait l'une de ses hypothèses.

Un ministère pourri de l'intérieur, et un choix. Mais de quel choix parlait-elle ? L'absence de décision était-elle un choix en soi ? Ce n'était tout de même pas possible qu'elle ait décidé de combattre le ministère, et donc logiquement Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ; car cela pourrait vouloir dire que... Non, c'était totalement improbable, ç'aurait été un hasard trop grand, qu'elle aussi fasse partie de l'Ordre.

Plus elle lui en dévoilait, et moins il avait le sentiment de comprendre... Et sa curiosité naturelle le poussait à vouloir en savoir plus là dessus. Il avait envie de lui demander, de la forcer à lui expliquer, de lui demander si elle savait quelque chose sur son père. Mais il se faisait sûrement des idées, et cela aurait été gâcher la magie du moment et de ce qui risquait fortement de suivre.

Lukasz essayait de son mieux de cacher ses sentiments, et il finit son verre pour garder une certaine contenance. Il en commanda un autre, qui arriva rapidement, la salle étant presque vide. Le slave avait envie de boire, d'oublier tout ce qui les entourait, de ne se focaliser que sur l'agréable créature qu'il avait en face de lui. Ses yeux couleurs saphirs qu'il ne se laissait pas de regarder, sa façon de se tenir si élégante, sa silhouette attirante... C'est tout ce qui comptait actuellement.



La discussion continua, et après qu'il eut posé sa question, il sentit quelque chose lui frôler la cheville, le caresser, remontant lentement le long de sa jambe, consciencieusement... Aucun doute sur ce que c'était. Il retint un léger frisson et tenta de rester de marbre, tout en buvant quelques gorgées de son verre. Mais il savait pertinemment que son regard le trahissait plus que tout, et que la lueur de désir y était parfaitement visible. Le jeu était monté d'un cran.

« Je crois que nous en sommes au jeu du chat et à la souris. Et je peux vous dire tout de suite, Lukasz, je vous ai dans la paume de ma main. »

Le pire, c'est qu'elle avait parfaitement raison. Il aurait voulu pouvoir lutter, tout simplement s'en aller pour lui prouver qu'elle avait tort. Mais le slave s'était déjà laissé envoûter par Ophelia, sa beauté, son charme. Bien qu'il ne l'avouerait pas. Question de fierté... Le doigt de la jolie brune lui parcourut le menton, s'arrêtant juste devant sa bouche.

Les doigts du polonais lui attrapèrent vivement la main, caressant le poignet qu'elle lui avait déjà présenté, remontant doucement jusqu'à son épaule. Il lui effleura le cou, et dans le même mouvement se rapprocha avec lenteur. Un mince sourire s'étira sur ses lèvres, l'éclat dans ses yeux bleus toujours présent. Lorsqu'il ne fut plus qu'à quelques centimètres, il lui dit dans un murmure :


" Vraiment, vous pensez pouvoir jouer avec moi, me contrôler ? Alors demander moi ce que vous voulez, nous verrons si je le ferais... Pour vous."
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj]   Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj] EmptyLun 18 Jan - 1:14:28

La Grecque avait bel et bien senti qu'elle avait éveillé quelque chose chez le polonais en mentionnant très subtilement son alliance avec l'Ordre du Phénix. Ses épaules s'étaient tendues, son regard se fit fuyant. Mais elle ne s'y attarda pas très longtemps, elle eu tout de même beaucoup de facilité à le détendre. Elle n'aurait surtout pas voulu discuter de cela et dévier de l'objectif premier de cette rencontre au bar. Ils étaient là pour faire connaissance, bien entendu, mais même cela était considéré comme accessoire, comme secondaire. L'Auror était là pour une seule et unique raison; penser à autre chose.

Certes, elle était bien au castel McLipswitch; l'air y était bon, les gens qu'elle aimait étaient là avec elle et à peine deux jours plus tôt, elle avait senti son cœur battre pour quelqu'un comme jamais auparavant. Et c'était réciproque. Autant cela la blessait de se retrouver face à un bel étudiant en pensant qu'elle laissait celui qu'elle aimait bras ballants au château écossais, autant elle avait la certitude qu'elle avait besoin de cette sortie, de penser à autre chose, de faire le vide avant de s'attaquer à l'ennemi, sa main dans celle de Mark. Elle voulait en profiter, une dernière fois. Profiter de ce qu'il lui restait de sa jeunesse pour se retrouver dans les bras d'un homme qu'elle ne connaissait presque pas pour l'espace d'une nuit avant de ne s'offrir qu'à une seule personne. Celui qu'elle aimerait pour le reste de ses jours. Décidément, ce jeune slave avait beaucoup de chance et il ne savait même pas à quel point.

Le pied de la Méditerranéenne avait arrêté sa course au creux de l'aine de Lukasz, son talon reposant contre l'intérieur de la cuisse de celui-ci. Le temps semblait suspendu, le bout de ses ongles effleurant discrètement et subtilement les ondulations alléchantes de ses lèvres. Son regard d'océan sondait le sien, un sourire malin toujours pendu au coin de ses lèvres.

La belle reprit conscience de l'état dans lequel elle se trouvait quand le jeune homme assaillit sa peau de ses mains habiles, provoquant chez la Grecque une série de longs frissons, la caressant de l'échine jusqu'au bas du dos en passant par tous les endroits où sa peau entrait en contact avec celle de l'étudiant. Elle le vit ensuite s'approcher, sentant contre ses joues la chaleur de son souffle. Son sourire s'élargit.

Alors que le jeune homme parlait, l'une des mains de la belle vint se glisser doucement dans sa chevelure pour s'agripper à sa nuque, les doigts de l'autre sagement posés contre sa joue. Ils avaient à peine bu et déjà leurs discours devenaient de plus en plus clair. Cela facilitait les choses, d'une certaine façon.


« Je ne suis pas de celles qui demandent, Lukasz. Si je veux quelque chose, je vais le chercher. »

Ophelia approcha lentement son visage de celui de Lukasz jusqu'à ce qu'elle sente ses lèvres un brin rugueuse au bout des siennes, satinées. Ses yeux s'étaient entrefermés alors qu'elle goûtait à la peau du jeune homme. Son ventre en brûlait déjà. La demoiselle embrassa délicatement le coin de sa bouche, laissant ensuite sa langue venir tracer la ligne de sa lèvre inférieure avant de finalement céder à l'envie. Elle l'embrassa avec une passion qui lui était presque étrangère, sa langue cherchant tendrement à caresser la sienne .

Elle n'hésita pas à soupirer de désir.

Pour qu'il sache qu'elle était fébrile.
Pour qu'il sache que ce soir, elle était sienne.
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj]   Quand la Grèce rencontre la Pologne [Pv Petitpaj] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Quand le chat est là, les souris dansent quand même [PV]
» Enquête au manoir Viktor, Pologne [PV Lukasz]
» Quand je s'rai grande... {Apo}
» Quand l'hiver est là.. ( pv: Ana Sloan )
» Quand l'appétit va, tout va...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Hors-Jeu :: Archives :: Années passées-