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| | Sujet: L'apprentissage Sam 12 Déc - 15:26:55 | |
| Cette après midi là, le jeune Pouffy n'avait rien à faire en particulier, il décida d'aller faire un tour à la bibliothèque. Il ne savais rien encore de ce monde, tout était nouveau pour lui, la preuve c'est qu'il ne comprenais que la moitié de ce que disait les autres élèves. Il ouvra la porte de la Bibliothèque.
Wahou, y'en a des bouquins là dedans! J' commence par quoi?
Il se gratta la tête prit deux bonnes minutes de réflexions, ses yeux se baladaient de part et d'autre des étagères. Il se rappela qu'il fallait qu'il fasse une recherche sur les mangemorts, il farfouilla donc un peu partout. Il prenait le temps d'admirer les reliures en cuir des livres, leur dorures étaient superbes! Mais au bout d'une heure il n'avait rien trouvé sur ces fameux Mangemorts. Il se sentait un peu seul ce jour là, tant de choses à découvrir ça donne vite le vertige...
Il lui fallait se lier d'amitié avec des élèves, ou même un professeur qui pourrait l'aider à comprendre le monde qui l'entoure.
Il s'assied quelques instant sur la première chaise qu'il trouva. Yardley attrapa au hasard un livre sur lequel était inscrit: "Le monde étrange des moldus.", il ne put s'empêcher de rire. D'après l'ouvrage: "les sorciers trouvaient fascinant le fait que les moldus faisaient passer leur lettres par des Hommes appelés: Facteurs. Un hibou était plus à même d'accomplir cette tâche!"
Il s'oublia dans sa lecture, quand soudain le tonnerre arriva, dans un bruit assourdissant. Par la fenêtre des nuages s'approchaient au loin, la pluie fouettait les carreaux dans la salle. Le Poufsouffle décida qu'il était temps de redescendre dans sa salle commune. |
| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Sam 12 Déc - 17:18:28 | |
| La journée avait été très froide et usante pour le gamin. Toujours ces règles aberrantes et cette terreur planant au dessus des élèves Nés-Moldus. Rupert était un peu fatigué, mais il savait qu'il devrait redoubler d'efforts dans son travail, aussi décida-t-il d'aller chercher quelques livres qu'il avait fini de lire dans son dortoir et de les rendre à la bibliothèque, et qui sait, de repartir avec de nouvelles acquisitions. Monter jusqu'au septième étage du château était devenu un peu plus facile avec le temps, et les escaliers étaient devenus de plus en plus prévisibles aux yeux du garçon.
Le passage dans la salle commune de Gryffondor avait par contre été plus difficile, les canapés et le feu dans l'âtre ayant eu un fort pouvoir attractif envers le petit blond. Mais après tout, s'était-il dit, il pourrait s'y installer plus tard avec un bouquin.
De nouveau dans les couloirs, direction la bibliothèque. Rupert y allait tellement souvent qu'il avait trouvé des raccourcis et des passages secrets pour s'y rendre, et avait trompé l'attention de Mr Rusard, alors qu'il rôdait au cinquième étage.
Mais alors qu'il allait ouvrir la fameuse porte de la grande salle fournie de manuscrits, de grimoires et de mémoires en tous genres, alors que l'orage redoublait de force, le passage s'ouvrit et un jeune élève en sortit. Surpris, l'Écossais s'était stoppé net, puis souffla, comme soulagé.
"Bonjour. Tu m'as fait peur, je ne m'y attendais pas."
Se voulant rassurant, il regarda le première année avec bienveillance, malgré sa visible fatigue, et reprit.
"Moi, c'est Rupert. Je suis en deuxième année à Gryffondor. Ça doit pas être évident de s'y retrouver à Poudlard, alors si tu as besoin d'aide, n'hésites pas. Comment tu t'appelles ?"
Dernière édition par Rupert Turner le Dim 13 Déc - 0:29:15, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Sam 12 Déc - 21:18:37 | |
| Bluenn était d'humeur morose, non contente de s'être réveillée en pleine nuit suite aux vacarmes des tableaux d'à côté. Ceux-là semblaient s'être embarqués dans un débat sur l'identité Poudlardienne et chacun ne pouvait s'empêcher de faire grincer leur cadre dès qu'ils se sentaient offensés. Ce fut la nuit la plus horrible que la blondinette avait passé depuis un moment. Mais l'ambiance de Noël servit à la rendre plus légère finalement, et après que l'odeur du sapin frais et des pelures mandarines est atteint ses narines, toute sa nuit chaotique fut en partie oubliée. En partie ouai. Parce-que les chevaliers fous qui demandaient des duels en hurlant 'Maraud' à tour de bras, les cuisiniers qui se balançaient des cakes, les médicomage qui s'attaquaient à coup de seringue.... Um, bref. Les tableaux, c'est juste des cinglés. En plus, ça fait vachement flipper. Tu te crois tout seul, mais non, il faut qu'une maudite toile t'espionne en jouant à la statue de cire. Fourbe. Brefle. Le dortoir se caillait. Les lits, les rideaux, les fenêtres grelottaient. Et les élèves aussi. La blondinette s'emmitoufla dans sa robe de chambre, claquant des dents, l'air interloqué. Pourquoi faisait-il si froid ? * Parce-que c'est l'hiver * elle pouffa toute seule, comme une demeurée et descendit les escaliers qui la menèrent à la salle commune. Ici déjà, il faisait plus chaud. Étrange.
Elle passa tout le reste de sa journée dans le même état. Mi végétative, ailleurs. Elle devait avoir de la fièvre ou encore avoir attrapé la Molducidose, Cette terrible maladie qui hantait les couloirs de Poudlard et faisait effroyablement peur à la blondinette. Mais ne se rendant pas compte de sa condition physique, la 1ère année ne pensa même pas à aller à l'infirmerie. Elle se sentait mal, bizarre et avait environ deux et demi de tension, mais refusait ou ignorait simplement le fait qu'elle pouvait avoir attraper un microbe. Damn. D'ailleurs, elle trottina mollement toute la sainte journée, prenant soin, par intermittence, de se recoiffer. Mais bien sûr, l'idée même que le fait de mettre en route ses jambes - soit de marcher - allait pouvoir la faire avancer, et que DONC elle était entrain, logiquement, de se mouvoir dans les couloirs et que DONC elle devait se diriger et que DONC elle allait ailleurs... Euh C'est la théorie des actions en chaine Donc elle savait qu'elle marchait, mais elle ne se rendait pas compte qu'elle avançait. Voila. - AïïïïïïïïïïïeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhhhhhhhhhhBluenn venait de heurter quelque chose Par chance, vu l'allure où elle allait - soit approffimatifement 0.0005km/h - elle ne se fit pas mal. Son corps rebondi lourdement comme un plan de nouille trop cuite et elle se retrouva mollement sur les fesses. Ouai. Sonnée, titubante et dégingandée, la blondinette ne trouva pas la force de se relever. Sa tête tournait, et elle avait mal aux yeux. Perdue, esseulée, B. se sentait partir, la fièvre lui montant aux oreilles. La voix rauque, elle n'eut pas le courage d'hurler au secours, car elle en avait pour son honneur qui en serait trop vite bafoué. Bluenn Northington couchée par terre? Doux Merlin. Impossible. Puis soudain, le destin ! Deux jeunes hommes sortirent et entrèrent de la bibliothèques en même temps - et comme Blue était vautrée tout prêt de la porte, cela tombait bien. Sans apercevoir la Vert et Argent, ils commençèrent à discuter. Saisissant l'occasion, la petite malade s'époumona;- Si vous êtes des gentlemen, vous avez l'obligation de porter secours à toute jeune fille en détresse hin ? commença-t-elle en essayant d'attirer l'attention des deux mâles, malgré sa voix fluette et fébrile Bah je suis une jeune fille, et en plus en détresse, et vous, j'espère que vous êtes des gentlemen, parce-que... jemesensmalaidezmoiàmereleverbandedenazes. +_+[HJ; entrée un peu... bizarre :S je m'en excuse, et si cela vous dérange, je supprime sans problème ! C'est que voila, j'ai pas pu résister à poster dans le sujet de deux mâles ] |
| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Dim 13 Déc - 17:23:09 | |
| Yardley fut étonné lorsque les paroles d'un jeune élève vinrent jusqu'à ses oreilles:
["Bonjour. Tu m'as fait peur, je ne m'y attendais pas."]
C'était la première fois qu'un élève lui parlait depuis son arrivée! Il en était ravi! Il voulu s'empresser de répondre mais le garçon enchaîna:
"Moi, c'est Rupert. Je suis en deuxième année à Gryffondor. Ça doit pas être évident de s'y retrouver à Poudlard, alors si tu as besoin d'aide, n'hésites pas. Comment tu t'appelles ?"
Cet élève était sûrement un Gryf', c'était sympa de sa part de venir parler à Yardy, le pouffy va pouvoir enfin, faire connaissance. Le fait que quelqu'un voulait lui remonta le moral, un élève de deuxième année c'est la classe, il doit connaître pas mal de choses!
Salut, moi c'est Yardley, j'suis Poufsouffle, et j'viens d'arriver à Poudlard. J'suis complètement pomé! J'aurais bien b'soin d'aide mais bon... J'veux pas que tu te forces Rupert.
Et là, son regard se détourna de celui de Rupert, une petite voix, comme une petite fille ou un maigre animal blessé, se fit entendre. Il chercha la fille. La pauvre s'était étalée par terre... Contre la porte de la Bibliothèque. Il s'approcha d'elle et dit:
Salut, t'es sur que ça va? Tu fais peine à voir, on dirait un ch'val qui a loupé une haie... Laisse moi t'aider, j'peux ramasser tes livres s'tu veux.
Il n'osa pas tout de suite lui demander comment elle s'appelait, il se contenta d'être galant avec elle, et de rougir légèrement. Le garçon lui donna la main, et l'impossible se produisit:
Au fait tu t'appelles comment? |
| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Lun 14 Déc - 12:25:07 | |
| Après le choc de la surprise, Yardley avait pourtant l'air content de cette rencontre, du moins c'était ce que le Gryffondor avait ressenti sur le moment. Le première année était donc un peu dans le brouillard, et c'était compréhensible : une école gigantesque, de nouvelles choses à découvrir, et ... et c'est alors que le Né-Moldu se rappela que cette année, seul des Sang-Mêlés et des Sang-purs avaient eu le droit de rentrer à Poudlard. Il devait déjà connaitre plein de choses et plus grand chose devait l'étonner. Et à tous les coups, le Poufsouffle devait en savoir plus que lui sur le Monde Magique et sur la Magie. Au moins dix ans de vie dans ce monde dépassaient largement quatre trimestres d'étude et quelques allées et venues sur le Chemin de Traverse et à Pré-au-Lard.
Mais alors que le jeune Ecossais allait répondre à Yardley, une fille tomba dans le couloir et commença à les interpeller, sur un ton un peu hystérique, qui fit oublier les idées noires au garçon. Le Poufsouffle avait réagit plus vite que lui, et lui donna la main pour l'aider. Avec ce qui se passait cette année, c'était encore génial de voir des gens réagir en humains, malgré les cours aberrants des Carrows, les règles qui en suivaient, les punitions et les insultes. Et pourtant, un lourd sentiment de méfiance flottait au-dessus du château de Dumbledore.
Encore plongé dans ce genre de réflexions ! Alors que Yardley demandait à la fillette son nom, Rupert se mit à ramasser les affaires tombées au sol, de les rassembler et les rendit à sa propriétaire. Il attendit ensuite e voir comment les choses allaient se passer, quand il remarqua le blason -sans faire exprès- de la jeune fille. Comme à son habitude, il passa outre les préjugés et fit un sourire bienveillant à la Serpentard. |
| | | - Pénombre Craft
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| Sujet: Re: L'apprentissage Lun 14 Déc - 15:58:39 | |
| [ Je peux venir avec vous ? ]
Pénombre Craft quitta la bibliothèque de l’école en emportant avec elle, deux énormes volumes remontant loin dans le détail de la généalogie de familles célèbres, soucieuse de mener à bien l’une de ses dernières recherches en la matière. Sa récente enquête sur la Molducitose et ses terrains génétiques de prédilection l’avait entrainée dans une tourmente de curiosité que rien ne semblait pouvoir apaiser. Fatalement, la continuité logique de ses études l’avait orientée dans l’élaboration complexe d’une liste noire de personnalités à risques, qu’elle ambitionnait à présent de compléter. La lourde porte de bois massif se referma sans hâte derrière l’Animagus, laissant le froid hivernal du couloir mordre ses chairs. Pénombre songea silencieusement aux pénibles instants durant lesquels elle allait devoir de nouveau, tenter de convaincre Seymour de la nécessité de rendre public le fruit de ses recherches, quitte à isoler une certaine partie de la population de l’école du reste de ses camarades. La morale de l’Asiatique lui semblait d'ailleurs partialement plus mitigée que la sienne ,et pourtant la Rédactrice en Chef savait d’instinct, qu’elle devait jouer franc jeu avec lui.
Rapidement, les pensées de la Septième année furent perturbées par un vacarme constant au loin, provenant de la condensation inhabituelle d’une foule aux abords de la bibliothèque, laquelle semblait en plus, se rassembler autour d’un noyau central unique. Machiavélique et jubilante, la Ténébreuse s’approcha en hâte du groupe en pleine agitation fébrile, exhibant fièrement son badge rutilant de Préfète en Chef pour disperser la foule compacte. Sa voix autoritaire résonna durement dans les couloirs nus de l’étage tandis qu’elle accélérait le pas en direction des protagonistes :
« Place ! Place ! Ou je promets une sérieuse occupation à tous les désœuvrés en manque de labeur ! »
Nuls doutes possibles, les deux apprentis sorciers qu'elle découvrit au cœur de la scène, respectivement disciple de Poufsouffle et de Gryffondor, venaient d’être pris en flagrant délit d’actes répréhensibles, persécutant ignoblement une fière demoiselle de la maison Serpentard :
« Dites donc, vous deux ! Vous ne voulez pas que je vous aide, non plus ? »
Gronda-t-elle, d’un ton sec et accusateur qui n’appelait nulle réponse, rendait dangereuse toute tentative de négociations.
« B., parle moi, tu vas bien ? Tu n’as rien ? »
S’enquit aussitôt la Serpentarde en posant genou à terre, avant de l’inspecter brièvement. La longueur diaphane de ses doigts glissant avec douceur sur la peau fine de son front afin d’évaluer le possible trauma :
« Par tous les Enfers, mais tu es brûlante ! Tu dois immédiatement te rendre à l’infirmerie, ma Belle ! »
Se redressant rapidement sur ses talons, l’Anglaise jaugea sévèrement les deux petits garçons, glapissant d’un air menaçant :
« Vos noms, je vous prie. Que je puisse informer nos professeurs de toute la vilénie de vos actes. Et pas d’entourloupes ou c’est la retenue immédiate ! »
L’abus de pouvoir était d’une ivresse….
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| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Lun 14 Déc - 19:55:22 | |
| Yardley n'avait même pas entendu la réponse de la jeune fille en détresse, qu'une élève, à priori mécontente de les voir trainer là dit d'une voix forte:« Place ! Place ! Ou je promets une sérieuse occupation à tous les désœuvrés en manque de labeur ! »
*Bordel mais c'est pas vrai j'ai fait quoi encore* , pensa-t-il.
Cette situation lui rappela étrangement l'école maternelle, mais si vous savez l'élève jamais là au bon moment... Le vilain petit canard, ça le dégoutait, l'année avait à peine commencée! Pas d'bol.
« Dites donc, vous deux ! Vous ne voulez pas que je vous aide, non plus ? »
A quoi pensait la jeune fille? Il n'avait rien fait de mal, il aidait simplement. Pour qui se prend-elle ? De quel droit elle l'ouvre comme ça? Ne laissant pas le temps au Poufsouffle de répondre, elle prit la température de la fille, et sortit on ne sais quelle connerie avant de gueuler (sur un ton un peu pitoyable, fallait l'avouer):
«Vos noms, je vous prie. Que je puisse informer nos professeurs de toute la vilénie de vos actes. Et pas d’entourloupes ou c’est la retenue immédiate ! »
Il fallait qu'il dise quelque chose, et avec une bonne répartie il répliqua:
Ça sert à rien de crier comme ça, elle s'est rétamée par terre, on l'aide c'est tout. Maintenant si elle a d'la fièvre c'est pas de notre faute. Qui t'es pour t'adresser comme ça sur un ton hautain, et déplacé en plus! Maintenant si ma parole et celle de mon ami ne vous suffit pas, demandez à la personne concernée. Sur ce, à la revoyure!
Le pouffy remit son sac à bandoulière sur son épaule, fit un clin d'oeil à la fille au sol, une tape sur l'épaule à la gourde sur ces hauts talons, avant de tourner les siens et de partir.
[ Bon j'ai été méchant mais c'est l'perso qui devait réagir comme ça façe à toi Miss^^. Bien sur tu a été la bienvenue j'ai bien aimé ton entrée. Dis moi si tu veux donner suite à mon discours c'est la bonne occasion pour prolonger ça ailleurs. ]
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| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Lun 14 Déc - 20:21:17 | |
| [HJ; Pénombre ] Salut, t'es sur que ça va? Tu fais peine à voir, on dirait un ch'val qui a loupé une haie... Laisse moi t'aider, j'peux ramasser tes livres s'tu veux.- MhauunfnfmmddfffcheuvaltmêêmeproumfBluenn essaya d'articuler une phrase sans résultat. A bout de force, les paupières lourdes, elle ne parvint qu'à meugler quelques frasques et à gémir des fausses notes. Comment osait-on la traiter de cheval ? Il s'était pas vu, lui, avec ses yeux de gobelins fumés ? Et bien sûr que non ! Les livres, on les laisse par terre ! Quel idiot Sans aucune éducation, qui plus est ! A qui parlait-il, avec cet argot d'écossais ? A une Northington !Merlin, quel affront. Mais intérieurement, la blondinette ne pu penser que du bien du jeune poufsouffle. Il avait l'air bien sympathique, finalement. Le Rouge et Or d'à côté, la brute épaisse et touffu, regardait la scène et ne murmura pas un mot tandis qu'il ramassait ses affaires. Un deuxième preux chevalier, n'est-ce pas ? La galanterie existerait-elle encore, dans ce bas monde ?
Bluenn, trop faiblarde et engourdie, ne put les remercier comme elle aurait dû. Elle se sentait mal, vraiment mal. Ses yeux la brulaient, et les larmes lui vinrent. Mais à travers son état second, une voix ferme et autoritaire lui fit rouvrir les paupières; « Place ! Place ! Ou je promets une sérieuse occupation à tous les désœuvrés en manque de labeur ! »Rien qu'au son de ses paroles, Bluenn la reconnut. C'était Pénombre Craft, la célèbre et mystérieuse préfète en chef qui faisait autant parler d'elle que les Bizzar's Sister. La magnifique brune était le modèle spirituel de B. , et elle portait en elle plus d'estime pour cette 7ème année qu'en quiconque d'autre. La blondinette, malgré son état déplorable, tenu fermement à impressionner Pénombre. Elle voulait se faire remarquer d'elle en bien. Si bien, que dès que la préfète s'agenouilla prêt d'elle, elle se laissa docilement faire, prise d'une soudaine fierté endommagée par la fièvre. « B., parle moi, tu vas bien ? Tu n’as rien ? » Bluenn n'eut pas la peine de faire un effort de réponse. Pénombre la trouva seule, en tâtant brièvement le front brûlant de la 1ère année. Ce n'était donc pas juste le tournis, elle était bien malade. La blondinette déglutit avec difficulté, balançant ses bras comme une autiste, comme si elle essayait inutilement de se faire de l'air. Mais à travers ses paupières mi-closes, elle entendit la belle Craft accuser les deux garçons de son mal. Elle fut sèche et sévère, en bonne préfète qu'elle était. Mais le poufsouffle ne l'entendit pas de cette oreille:Ça sert à rien de crier comme ça, elle s'est rétamée par terre, on l'aide c'est tout. Maintenant si elle a d'la fièvre c'est pas de notre faute. Qui t'es pour t'adresser comme ça sur un ton hautain, et déplacé en plus! Maintenant si ma parole et celle de mon ami ne vous suffit pas, demandez à la personne concernée. Sur ce, à la revoyure!- Menteur. souffla fébrilement Bluenn, dans un dernier élan de force que lui donnait la situation. Vous m'avez... attaqué quand... elle reprit son souffle, les yeux soudainement animé d'un plaisir sadique, je sortais de la bibliothèque... |
| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Lun 14 Déc - 20:59:08 | |
| [HJ: Re les filles, oh allé on va bien s'amuser! Have fun! ]
Vous m'avez... attaqué...
Comment pouvait-elle dire des trucs pareils? Mais quelle imbécile celle-ci!
Ne plus jamais rendre service, il le savait il était trop gentil avec son prochain. Yardley n'avais pas encore parcouru trois mètres, qu'il l'entendit prononcer de telles accusations. C'était inadmissible. Fallait trouver une solution:
*Soit tu te met à courir et t'en parles à quelqu'un de ta maison. Soi tu fais face*
Oui c'était ça qu'il fallait faire, foncer jusqu'à la salle commune et en parler. Il se retourna et cria le plus fort qu'il pouvait:
Toi, j'espère que t'auras la conscience tranquille! Et que des mensonges vont pas te tracasser trop longtemps! A plus!
Il fit volte-face, puis continua à marcher.
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| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Lun 14 Déc - 23:27:36 | |
| Rupert déglutit quand la situation commença à s'envenimer. Pénombre Craft, la vipère de Serpentard, qui chargeait droit sur eux. Elle venait mettre les pieds dans le plat alors que rien de grave ne s'était passé et elle avait interprété la situation à sa façon ... et ça n'allait pas être de la tarte de s'en sortir ... sauf si la fillette encore assise par terre rétablissait la balance. Yardley s'était énervé, ce qui était tout-à-fait compréhensible ... compréhensible et suicidaire. Il n'y avait pas à dire, on était dans la merde.
"Menteur. Vous m'avez ... attaqué quand ... je sortais de la bibliothèque ..."
Pas possible ... sale petite peste ! A force de poignarder les gens qui l'aident dans le dos, au mieux elle finira seule, au pire ils s'en prendront à elle ! Et là, le Gryffondor était à deux doigts de se jeter sur la gamine ... mais ce serait lui donner raison. Reprenant sa respiration, l'Écossais cherchait désespérément une solution, une réponse ... Attrapant au passage par l'épaule Yardley qui était en train de partir, il s'adressa à la préfète.
"On ne lui a rien fait de mal, on a seulement tenté de l'aider quand elle en a demandé. Si tu ne nous crois pas, je suis prêt à le prouver en témoignant devant un professeur sous Véritasérum. Là, se sera soit prouver qu'elle a mentit, soit insulter le professeur de potion d'incompétent, ce qui est loin d'être le cas."
Peut-être une chance, un moyen de régler le problème.
"On peut tout de suite aller voir un professeur, mais tu peux me croire sur parole et nous laisser partir. Yardley et moi, on n'a rien à y gagner, dans les deux cas on est hors de cause ... par contre, elle, vu qu'elle a mentit, si c'est prouvé, c'est à elle que ça fera du tord." |
| | | - Pénombre Craft
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| Sujet: Re: L'apprentissage Mar 15 Déc - 1:29:01 | |
| [Yardley, j'adore !
Rupert, le sauveuuuurrr de pouffy !
Maintenant, si vous êtes tous d'accord, postons dans l'ordre s'il vous plait (Bluenn, Yardley, Rupert, Pénombre), que tout le monde puisse avoir sa place dans le jeu ^^. Sinon, MP ^^. ]
Intimement, Bluenn livra sa propre version des faits à l’ancienne Capitaine de Quidditch, exhortant un éclat malveillant à incendier l’obscurité ténébreuse des prunelles de la Féline. Mais les déclarations assurées de la jolie blonde déclenchèrent également d’autres sortes de réactions de la part des accusés, bien plus violentes et dangereuses qu’anticipées, des ardeurs en réponse à ses dénonciations totalement disproportionnées, frustres et déplacées, qui hurlaient de toute leur force, une culpabilité évidente. En particulier l’un deux, le plus impulsif et le plus inconscient, le plus irréfléchi et le plus nigaud de ce duo d’agitateurs en herbe.
Le petit Poufsouffle débutait très mal sa plaidoirie bancale et Pénombre eût grand peine à se retenir d’éduquer, de dresser ce chien fou comme elle se le devait : par un bon doloris sur le coin de la couenne. Sa voix claqua comme un fouet sur la chair nue :
« Non mais où est-ce que tu te crois pour t’adresser de la sorte à ton ainée, à une autorité disciplinaire ? Dans le nid d'ordures qui t'a vu naitre ? 5 points de moins pour Poufsouffle ! Tu vas te calmer, c’est moi qui te le dis. »
Mais l’héritière des Craft avait beau scruter avec minutie les traits tirés par la colère de sa victime, elle ne parvenait à se souvenir de lui. Il venait probablement d’être réparti cette année même à Poudlard, et ignorait ainsi tout des cruelles lois officieuses régnant dans la Citadelle :
« Si tu n’as rien à te reprocher comme tu le prétends, je te conseille de te maitriser, si toutefois tu en est capable. Pour ta gouverne, jeune sot, je suis Pénombre Craft, Préfète en Chef de Poudlard. »
A tort, la sorcière le jugea capable d’approcher mentalement la gravité de la situation et puni, de se montrer plus docile. Elle hypothésa, sans grande considération pour sa cervelle limitée, que sa raison et sa misérable intelligence le retiendraient dès lors, de toute tentative suicidaire de se rebeller.
L’erreur fut considérable.
Ce Blaireau mal léché osa lui tourner les talons, osa la congédier d’une façon tout à fait inacceptable et injurieuse. L’espace d’un instant, la longueur arachnéenne des doigts de la Serpentarde s’élança vers l’ébène sombre de sa baguette magique, bien décidée à immobiliser le fautif par un sortilège, puisqu’il la contraignait délibérément à user de force. Mais le Lion Rouge, probablement davantage conscient de la dangereuse menace représentée par l’Animagus, interrompit rapidement la fuite crédule du gamin. Le sauva in-extrémis du douloureux maléfice que Pénombre désirait lui infliger. La sévérité de son pâle regard se darda aussitôt dans celui du Gryffondor tandis qu’elle considérait silencieusement le maigre éclat d’intelligence dont il avait fait preuve. Le Rouge et Or avait temporairement gagné l’attention de la Vipère et elle l’écouta sans ciller.
Ce faisant, le souvenir de son patronyme lui revint en mémoire :
« Turner, c’est exact ? Le règlement nous interdit d’user du Véritasérum sur les élèves et qui plus est, ceux qui sont mineurs. Je te rappelle à tout hasard que tu es un Né moldu, Turner et que pour les gens de ta race, l’usage de quelque potion que ce soit serait un pur gâchis. De plus, il est évident que ma parole et celle de Mademoiselle Northington prévaudra sur la votre, si accordées fussent-elles.
Ne sois donc pas si pressé de recevoir une punition, mon garçon. Elle ne tardera, de toutes évidences. »
Lui répondit-elle, glaciale. Des semaines auparavant, ses recherches sur la filiation sanguine des nombreux éléments à risques de Poudlard l’avaient fatalement conduite à conclure sur le statut de sang du Blondinet. Une information confidentielle que la confrontation avait ranimée dans son esprit. Ceci conclu, l'Anglaise se tourna ensuite vers le Poufsouffle, littéralement répugnée :
« Avant toi, je n’avais jamais vu de prétendu innocent tenter de s’enfuir aussi rapidement des lieux de son crime. Aux yeux de n’importe quel témoin, laisse-moi te dire que cette attitude d'une lâcheté honteuse ne plaide absolument pas en ta faveur, comme ton camarade semble naïvement le croire. Une autre tentative de la sorte et je te ligote au pilier comme le chien que tu es.
Il me semble également t’avoir demandé ton nom. En as-tu si honte que tu préfères le taire à un auditoire aussi attentif ?
Sans lui offrir le temps de répondre, Pénombre enchaina, condescendante :
" Dans ce cas, laisse-moi te soulager de cet ignoble fardeau en te rebaptisant dès à présent, Médor. "
L’avertissement clairement énoncé, la brune aux yeux d'un vert limpide afficha un air radieux.
" Cela te convient à merveille, tu ne trouves pas ? »
La Ténébreuse s'orienta ensuite vers sa consœur de maison, un sourire mielleux peint aux lèvres, l'interrogeant d'un ton entendu et conspirateur :
« Lequel des deux ? » |
| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Mar 15 Déc - 19:26:45 | |
| Bluenn prit un plaisir sadique à exploiter la vérité des choses, et d'examiner attentivement la réaction des deux garçons. Qu'ils étaient ridicules, tous les deux, à se rebeller comme des goules à l'eau. Prenant de plus en plus confiance en elle, la blondinette parvint à se redresser du mieux qu'elle le pouvait, tiraillée entre la fièvre grandissante et la terrible envie de profiter de ce moment privilégié. Il ne fallait rater ça sous aucun prétexte ! B. se découvrait une partie de sa personnalité qu'elle commençait à apprécier. Elle ne se savait pas si cruelle, et intérieurement, cela lui donner une pêche et une importance loin du pathétisme antérieur. Elle se sentait indestructible, immortelle aux côtés de Pénombre Craft, si bien qu'elle ne put que pouffer fébrilement aux objections du poufsouffle. Les faibles ont toujours tord, non ? Et donc, les plus forts ont raisons.
"On ne lui a rien fait de mal, on a seulement tenté de l'aider quand elle en a demandé. Si tu ne nous crois pas, je suis prêt à le prouver en témoignant devant un professeur sous Véritasérum. Là, se sera soit prouver qu'elle a mentit, soit insulter le professeur de potion d'incompétent, ce qui est loin d'être le cas."
- C'est ça, arrange toi ! susurra-t-elle entre ses dents. Malheureusement, ce fut quelques mots de trop pour sa santé fragile et B. commença à toussoter sèchement. Ironie du sort.
Seulement, le Gryffondor ne s'arrêta pas là, et alla jusqu'à le jurer devant un flacon de véritaserum. Bluenn, soudainement incertaine, se mit à trembler comme une feuille, le regard hagard. Et si il le faisait réellement ? Dans quoi s'embarquerait-elle ? La blondinette déglutit difficilement, et lança un dernier regard à Pénombre qu'elle voulut neutre. Elle se refusa à l'idée de montrer sa crainte. Elle ne devait pas avoir peur. La faiblesse, la peur, la crainte, c'est mal. Mais dans un coup de maître, la fameuse préfète en chef étala brillamment ses cartes sur la table.
« ... Ne sois donc pas si pressé de recevoir une punition, mon garçon. Elle ne tardera, de toutes évidences. »
La confiance de Bluenn ne tarda pas à revenir. Pourquoi avait-elle été si incertaine ? Elle était avec P. Craft par Merlin ! Il ne pouvait rien lui arriver de mal, tout lui était permis. Ou du moins, son esprit raisonna de cette manière. Sans surprise, Pénombra fendit en mille morceau les deux êtres qui lui faisaient fébrilement face. Il ne faisait pas le poids, c'était affolant.... Mais terriblement plaisant à regarder. Le spectacle était exquis, et Bluenn n'osa pas rompre l'alchimie explosive qui mijotait dans ce couloir.
" Dans ce cas, laisse-moi te soulager de cet ignoble fardeau en te rebaptisant dès à présent, Médor. " Bluenn laissa échapper un espèce de ricanement. Elle aussi, elle voulait rendre les deux gamins mal à l'aise. Et pour ça, il fallait que les paroles cinglantes de Pénombre est un bon public. Puis, mielleusement, la 7ème année se tourna vers la blondinette et demanda d'un ton amoureusement sadique; « Lequel des deux ? »
Un semblant de sourire pervers anima les lèvres palotes de la malade, et une lueur étrange illuminée ses yeux bleu cristallin. Le dilemme du diable et de son vassaux. Le choix était trop dur. Ces deux pauvres bêtes ne méritaient pas plus l'un que l'autre ! Ce cher poufsouffle, avec ces airs de grand fauve dominant devait se faire remettre à sa place ! Mais le chaton Turner méritait bien de se faire joliment tataner après les vilaines choses qu'il ose penser ! Mais après tout... Pourquoi ne pas commencer par le blaireau ? On verra bien si les Gryffondors sont réellement courageux, et si Turner sera assez brave pour défendre à nouveau son ami.
- Umm. Je dirai... Flitch ! Oui, c'est ça. Flitch Flitch Flitch !
Elle s'en frottait déjà mentalement les mains.
Dernière édition par Bluenn Northington le Mer 16 Déc - 12:45:18, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Mar 15 Déc - 20:41:48 | |
| Elles n'avaient pas le droit! Yardy n'avait jamais menti de sa vie, c'est toute une éducation, celle de sa mère, et là si elle était à ses côté... Quelle manque profond d'affection il ressentait dans ces coups de temps là. Il fallait faire face, il admirait Rupert, quel courage, défendre quelqu'un dont il ne connait rien, si ce n'est son nom et son prénom. Maintenant ce n'était plus le moment de gaffer, depuis quelques jours il s'était efforcé d'en apprendre un peu plus sur Poudlard, il avait aussi assisté à quelques cours. Raisonner, c'est ce que le pouffy devait faire avant de parler, donc la fille qui ment comme elle respire c'est de toute évidence une Serpentard à la vue de son blason. Et à ce qu'il parait les sorciers ayant mal tournés ont fait un tour chez les Serpy. Conclusion, opter pour la méfiance, leurs paroles sont du venin. Tels des serpents ils attaquent vite, sans prévenir, avec malice, dans le dos et quand on ne s'y attend pas. Conclusion: rester sur ses gardes. Il savait que la baguette était un outil indispensable à tout sorcier afin de lancer un sort, or il ne l'avait pas sur lui. De plus il serait logique pour la vert et argent de tomber à terre sous l'emprise d'une fièvre pénible ou de vertiges incessants et violents. Dernière étape le Véritaserum, la boisson de la vérité, un sérum de vérité:
Turner, c’est exact ? Le règlement nous interdit d’user du Véritasérum sur les élèves et qui plus est, ceux qui sont mineurs.
C'était foutu pour la potion, il fallait se lancer, garder son calme et s'appliquer:
Veuillez m'excuser Mlle La Préfète de Serpentard, mais je m'en suis allé comme cela pour la bonne et simple raison qu'il était inutile d'accuser qui que se soit... Moi même quand j'ai d'la fièvre, j'ai des vertiges voyez-vous, je m'écroule ou je suis déstabilisé... En plus comment voulez-vous croire à une attaque, car si vous voulez me fouiller je n'ai pas ma baguette. Je voulais juste aider, je suis arrivé il n'y a pas longtemps au château voyez vous, et lorsque je me sens accusé à tort je réagi de manière déplacée... Parce que c'est la peur Mlle Pénombre Craft, car en vérité, j'ai peur de me retrouver seul dans un immense château...
La boule au ventre, les yeux commencèrent à s'humidifier, sa famille lui manquait, d'une bonne intention, tragiques étaient les conséquences. |
| | | | Sujet: Re: L'apprentissage Jeu 17 Déc - 0:32:36 | |
| Le fait que Pénombre dise qu'on n'avait pas le droit de faire prendre du Véritaserum à un élève, et encre moins à un mineur l'étonna à propos du régime en place à Poudlard. Ainsi les Mangemorts avaient des principes ? Fouetter un élève, le torturer avec le sortilège interdit Doloris, le punir physiquement en cours de manières diverses et l'humilier étaient des méthodes adéquates, mais le faire parler avec un sérum de vérité n'était pas autorisé ... C'était absurde, mais bien que la défense du Gryffondor ne tenait plus, c'était toujours mieux que de se retrouver dans un bureau à répondre sans condition à toute question pouvant être posée. La gamine maladive, qui avait montré une grande inquiétude lorsque le blondinet avait parler de la potion, reprenait du poil de la bête. Ils auraient du la laisser se faire piétiner par la foule des élèves au lieu de se retrouver dans ce traquenard, mais à peine cette pensée était-elle venue à l'idée du garçon qu'elle repartie aussi sec. On ne pouvait pas laisser une personne dans le besoin, même si elle s'en prenait à vous en retour.
Ce fut à Yardley de tenter de se défendre maintenant, et bien que l'Ecossais ne pensait pas que la préfète en prenne compte, cela lui semblait vrai. Par contre, le Poufsouffle n'avait pas relevé la moquerie de la vipère quand elle lui avait donné un nom de chien, et cela fit plaisir au gosse. Pas de réponse était bien plus intelligent que de donner trop d'attention à n'importe quoi. Mais quand vint la question de Pénombre, qui était visiblement de savoir lequel des deux garçons l'avait attaquée, Rupert eu un regard sombre sur la sale petite gamine quand elle se mit à choisir sa victime.
"Umm. Je dirai... Flitch ! Oui, c'est ça. Flitch Flitch Flitch ! -... Tu me dégoute. Yardley n'a rien fait de mal. Tu as choisies un de nous deux au hasard pour avoir un coupable à présenter, mais ce n'est pas un jeu. C'est sérieux, on va être punis si tu dis n'importe quoi. Si c'est ce que tu veux, alors tu ne mérites visiblement l'aide de personne. Et pourtant on a voulu t'aider ..."
N'étant pas sûr que ce qu'il disait change quoi que ce soit, Rupert avait gardé sa main sur l'épaule de son nouvel ami d'infortune, en tant que soutient. Visiblement, c'était une chose que de nombreux élèves à Serpentard ne connaissaient pas, la preuve étant ses amis de cette même maison, qui avaient été abandonnés à leur sort par les leurs alors qu'ils avaient besoin d'une aide. Et cette aide, il avait tenté de la leur apporter. Dans toutes les autres maisons, les élèves se serraient les coudes, mais dans celle de Salazard, seuls coups en traitre et opportunisme semblaient fonctionner. Et dans la situation actuelle, c'était en occurrence les deux qui étaient à l'œuvre. |
| | | - Pénombre Craft
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- Age : 39
- Date d'inscription : 02/04/2006
Pensine Statut sanguin: Pur Baguette magique:
- Mage Noir
| Sujet: Re: L'apprentissage Jeu 14 Jan - 17:41:55 | |
| [C'est très mauvais, je m'en excuse mais je n'arrive à rien en rp, en ce moment. Et vu le retard, je ne voulais pas bloquer ce topic plus longtemps...]
Bluenn se montrait Serpentarde bien plus maligne que les demoiselles de son âge, aussi opportuniste qu’avisée, et le cristal de son rire en réponse au sarcasme de son ainée cimenta les ébauches d’une complicité naissante. Aussi, Pénombre l’écouta attentivement désigner clairement sa victime, insister par 3 fois ensuite sur le nom du malheureux coupable. Le Blaireau… Quelle surprise. Puis, la Préfète en Chef considéra avec suspicion le Jaune et Noir tandis qu’il changeait radicalement d’attitude dès l’accusation distinctement prononcée. Il faisait volte face, tentait vainement de s’expliquer, se soumettait. Pénombre jubilait. Comme il était aisé de briser l’élan précaire de rébellion des jeunes premières années, gamins encore si hésitants, si influençables. Oh si seulement la Ténébreuse pouvait mettre, de la même manière, la main sur les membres de la Chronique de l’Ordre, que la torture de ces impurs lui serait douce, délicieuse, extatique.
« C’est bien Flitch. Je préfère ça. Maintenant tu vas présenter tes excuses à ta camarade pour tes offenses. Ensuite, puisque tu as si peur de te retrouver tout seul dans cet immense château, tu l’accompagneras jusqu’à l’infirmerie. Le Gryffondor portera ses affaires. »
Lâcha la Serpentarde dans un sourire carnassier, satisfaite, appuyant le mot ‘immense’ d’une raillerie évidente. La Ténébreuse poussa même le vice jusqu’à lui tapoter distraitement la tête, du bout de ses parchemins cependant, la souillure étant diaboliquement contagieuse.
« Cela dit, que je ne te reprenne plus à contester l’autorité de tes préfets ou celle de tes préfets en chef, compris ? Sinon je te garantis la semaine de retenue avec Monsieur Rusard et sache qu’il sera beaucoup moins complaisant que moi, je te l’assure. »
Mais sitôt l’un calmé, voilà que l’autre menaçait à présent de perdre contenance, s’emportant dans une témérité défensive agaçante.
« Ca suffit, Turner ! »
Coupa l’ancienne Capitaine de Quidditch, radicale.
« Montre donc un peu l’exemple à ton cadet, tu veux ? Parler de la sorte à une jeune fille souffrante, quel rustre ! Tu devrais avoir honte de toi, espèce de sauvage primitif dégénéré. Après tout, tu es le plus âgé des deux et je te tiendrais personnellement responsable s’il arrive quoi que ce soit de déplaisant en cours de route. Maintenant achèves de ramasser les livres de cette demoiselle et conduit toi en gentleman, tu veux ! »
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| | | | Sujet: Re: L'apprentissage | |
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