Un matin dans la neige [libre]

Le premier trimestre touchait à sa fin, les vacances de Noël approchaient apportant froid et neige. Jonathan, qui n’avait jamais vu autant de neige de sa vie, décida de sortir dehors faire un tour bien que la tempête de neige faisait toujours rage. Il mit 3 gros pulls, sortit écharpe, gants et bonnet de ses affaires et s’emmitoufla dans sa cape. Ainsi équipé, il sortit braver le froid.

Dehors, la neige recouvrait tout le parc. Il y avait une couche épaisse de trente centimètres au moins, il faut dire qu’il neigeait depuis 3 jours déjà et ce, sans aucune interruption. Jonathan avait du mal à avancer, ses pieds s’enfonçaient dans la neige. Le vent et la neige n’arrangeait rien, on distinguait à peine ce qu’il y avait devant soi. Jonathan, cependant, ne s’en préoccupait, il était tellement émerveillé par la vue de tant de neige que ni le froid, ni le vent semblait le déranger.

Il arriva au stade de Quidditch qui était impraticable. Jonathan avait toujours été passionné par le Quidditch, son père était un ancien joueur et il lui avait communiqué sa passion. Jonathan voulait d’ailleurs intégrer l’équipe de sa maison, Poufsouffle, dès l’année prochaine. Il quitta le stade et traversa le parc toujours ébahi par tant de neige, il commençait d’ailleurs à avoir du mal à voir le château et se demandait comment il allait rentrer. Il marcha longtemps dans la neige mais il ne se rapprochait pas du château, mais du lac et de la forêt interdite. Il se sentait un peu perdu et fatigué par sa longue marche. Il s’assit donc un petit moment au bord du lac et contempla la neige tomber

A défaut de faire froid, l'hiver comprenait quelque avantages, tout d'abord il y avait la neige. Qui disait neige, disait, bonhomme de neige, bataille de neige, qui promettait de bonne partie de fou rire. Enfin c'est ce que l'on faisait chez les moldus. Il ne savait si on s'abaissait à ce genre de pratique chez les sorciers.

Après son cours d'histoire de la magie, le petit italien décida d'occuper son temps libre à aller patiner sur le lac gelé avec les patins que ses parents lui avaient envoyé par faucon, selon sa demande. Une fois ses affaires rangés et sa boite de patins en main, il s'emmitoufla d'épais gants, de trois paires de chaussettes chaudes, d'un pantalon usé et de deux gros pulls, surmonté de son épais manteux, le tout ponctué par une gigantesque écharpe très chaleureuse.

Remontant de sa salle commune, il croisa plusieurs élèves dont leurs regards étaient portés sur la boite. Ils se demandaient que le Serpy pouvaient bien y dissimuler, mais ignorant le plus nonchalament ces épiages, il continua sa route pour se retrouver vite fait au seuil de la grande porte du chateau. Dehors, il ne faisait pas si froit que ça, l'air était sec et lacérait les lèvres de Lexa. Ses pas s'enfonçait dans un son sourd, sa démarche était saccadée et avançait lentement dans ce tapis de neige.

Il arriva enfin au bords du lac, il jeta quelques regards sur les joncs fanés qui avait élu domicile. Ce endroit ne lui rappelait pas forcemment de bon souvenir au vu du dernier TP de botanique, ou malgré sa mauvaise expérience, il c'était vu recevoir la quote maximal sur ce TP et son devoir écrit. Chassant ces mauvaises pensées, il chaussa ses chaussures au lames ascérées et s'élança sur la patinoire naturelle. Il ne tarda pas à voir une personne assise sur le rebord du lac. Son esprit taquin fit surface, il s'empressa alors de prendre de la neige en main et d'en faire une boulette. Et la lança sur l'inconnu, dans un air de défis.

Assis dans la neige, ébloui par tant de beauté, Jonathan se sentait coupé du monde. Perdu dans ses pensées, il contemplait la neige avec émerveillement et se disait que la nature pouvait offrir des merveilles. C'est pourquoi, il n'entendit ni ne vit la personne qui se trouvait devant lui. Il prit conscience que quelqu'un était là quand il reçut une boule de neige en pleine figure. Tout d'abord, il ne réagit pas, toujours perdu dans ses pensées. Il entendit ensuite quelqu'un rire. Cela ajouté à la neige qui était en train de fondre sur son visage lui fit sortir de ses pensées. Devant lui, se tenait un petit garçon qui patinait sur le lac gelé et qui semblait bien s'amuser. Un peu énervé du fait que le garçon l'ait dérangé, Jonathan lui adressa ses mots d'un ton à la fois furieux mais qui n'arrivait pas à cacher l'amusement du jeune Poufsouffle:

"Ben c'est malin, j'en ai plein la figure." dit-il avec un sourire.

Rapidement, il alla se cacher derrière un tas de neige qui se trouvait non loin. Arrivé là, il prépara quelques boules de neige et essaya de toucher le garçon qui patinait toujours sur le lac et qui semblait être content d'avoir dérangé le jeune Poufsouffle