|  Sujet: Randy Preston [validé] ![Randy Preston [validé] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Sam 21 Nov - 13:30:11 | |
| - Randy a écrit:
- Nom : Preston
Prénom : Randy
Poste souhaité : Voyageur égaré
Age de votre personnage : 38 ans
Age du posteur (en HJ) : 20 ans
Comment avez vous connu le forum ? DC
Il fallait qu'elle fut belle et intelligente, cette jeune femme, pour empêcher Randy de voir France à nouveau. Il fallait qu'elle fut déterminée, aussi, pour obliger le Dom Juan à ne se consacrer qu'à elle. Mais Sara était plus que ça. Elle était têtue et amoureuse, aussi n'avait-elle pas trop laissé le choix à l'étudiant. Hors de question qu'il profite encore de l'expérience de la quadragénaire, elle allait lui montrer ce qu'une jeune femme savait faire. Des années plus tard, avec deux fils et une belle maison tordue, on pouvait affirmer sans crainte que Sara Birmingham, devenue Sara Preston, avait parfaitement réussi son coup.« ... et là votre mère qui me dit « Randy, si tu retournes voir cette femme, je te promets une belle vie de castrat ! ». Je vous assure qu'il aurait fallu la voir. Vous aviez une mère effrayante quand elle était jeune...- Maintenant, on a une mère effrayante, mais elle est vieille.
- William ! Je pensais t'avoir dit de ne pas parler de son âge à une femme ! Je t'ai mieux éduqué que ça, enfin ! s'exclama la "vieille", faussement outrée.- Mais c'est à papa que je parle. Et puis t'es pas une femme, t'es ma mère ! lui rétorqua fort aimablement le châtain d'une quinzaine d'années à la quadragénaire blonde qui l'avait mis au monde, en tirant la langue.- Ah, du calme voyons ! J'ai une histoire à finir. Donc où en étais-je ?- Tu parlais de castrat, rappela le fils aîné à son père.- C'est quoi un castrat ?- C'est un chanteur à qui on a coupé les testicules lorsqu'il était jeune pour qu'il garde une voix aiguë dans sa vie adulte, Liam. - Mais ça doit faire mal !
- Ouais. Les moldus faisaient ça aux petits garçons qui balançaient leur frère à leurs parents, compléta William à l'intention du benjamin, n'ayant que moyennement apprécié la découverte par sa mère de ses magasines préférés, grâce aux bons soins du cadet.- William, ça suffit !- Ouais ouais... Donc t'en étais à la promesse de maman de te les couper si tu retournais voir l'autre.- France. - Hum ?- Elle s'appelait France. Belle brune plantureuse de 38 ans à l'époque. Je me demande ce qu'elle est devenue d'ailleurs...- T'aimais les vieilles, toi ! ajouta spontanément le fils aîné, toujours subtil.- Elle était vieille comme papa ! Compléta Liam.- Dis donc toi ! » S'ensuivit une course poursuite ponctuée d'éclats de rire, quand le cadet tombait entre les mains de son père et gigotait sous les chatouilles, avant de reprendre sa course. Puis, brusquement, le silence, juste brisé par l'impact des gouttes d'eau sur la faïence dans la salle de bain à côté de laquelle il était.« Les enfants ? Sara ? » Randy fronça les sourcils, sans jeter de coup d'œil à l'extérieur où la luminosité déclinait doucement, le ciel passant de bleu à un camaïeu de verts inquiétants. L'homme marchait, cherchant dans chaque pièce si ses proches s'y trouvaient, jusqu'à parvenir au salon maintenant sans dessus-dessous.« Dis tu es où, papa ? Pourquoi il fait noir ?- Liam ? Liam, où es-tu ?- Pourquoi il fait tout noir papa ? » Doucement, presque hésitant, le brun se retourna vers la direction supposée de la voix. Elle disait vrai. Soudainement, il faisait sombre. Les ténèbres avaient envahies la pièce, le noir opaque cachait les formes et plus aucune lumière ne filtrait par les fenêtres. A tâtons, Randy chercha la dernière lampe debout, l'alluma. L'éclat vif lui agressa les yeux. Un éclat intense, coloré, vert... Le vert de l'avada kedavra.
Il rouvrit les yeux, essoufflé, en sueur sur son lit de camp. Assourdi par les battements de son cœur, trempé, le T-shirt collant à la peau, l'ex-amiral resta là un moment à remettre ses idées en place, à essayer de revenir au présent. Quelques instants plus tard, enfin, il tendit la main, récupéra une flasque et se redressa pour boire une longue rasade, qu'il ponctua d'un commentaire à mi-voix. Le whisky moldu, vraiment... mais c'était bien assez pour se réveiller un bon coup et se motiver à se lever.
Ainsi, le geste toujours élégant, Randy descendit une main dans son caleçon en s'étirant, le temps de gratter ce qu'il y avait à gratter alors que son dos craquait, que ses pas le menaient à la douche. Rien que pour l'aspect pragmatique de la chose, il aimait la magie. Lui qui ne vivait plus que dans une tente agréablement aménagée, aisément transportable et « plus grande à l'intérieur », comme toute tente sorcière normalement constituée, il ne pouvait que s'émerveiller de la douche qui s'y trouvait. Oh, elle était un peu sommaire, mais elle existait.
Parfois, celle de sa maison biscornue lui manquait, comme elle avait pu lui manquer lorsqu'il était en mer. La douche de sa femme était grande, agréablement aménagée, colorée. Là il n'y avait qu'un trou dans le sol, un rideau qui l'entourait, flottant magiquement à deux mètres du sol et une pomme de douche qui envoyait de l'eau tiède, presque trop fraiche, empruntée non moins magiquement aux maisons moldues voisines.
Randy s'était installé dans un parc public, dans une petite ville non loin de Londres. Ayant pris bien soin de mettre des sortilèges de désillusion sur la tente, ainsi que divers autres enchantements à la limite parfois du maléfice, il mettait toujours plus de temps à ranger ses affaires pour repartir qu'à s'installer. Toutefois, il avait souvent eu la preuve en trente-huit ans que deux précautions valaient mieux qu'une, surtout en temps de crise. Appeler ça une guerre le répugnait assez. Ça n'était pas une guerre qui sévissait en Grande-Bretagne. Il y avait un régime autoritaire, et si peu d'opposition...
Il soupira. Debout dans le parc, dans la boue qui couvrait le terrain, il s'évertuait à défaire les sorts qu'il avait jeté, tâchant de limiter le vagabondage de ses pensées. Sa tente quant à elle était déjà pliée. Elle paraissait totalement banale, maintenant, dans son sac de toile kaki posé près d'une vieille bicyclette jaune et noir. Fut un temps où cette dernière avait été à la pointe de ce qui se faisait. Elle n'était plus maintenant qu'un vieux vélo dont personne n'aurait voulu, pas sans connaître au moins les divers ajouts que Randy y avait fait, au détriment des lois sur les artefacts moldus. Une variante du sortilège de désillusion, toutefois, empêchait quiconque de se rendre compte de la supercherie dès que les roues ne touchaient plus le sol ou qu'il poussait un peu les capacités de sa bécane.
Le brun sourit en allant vers l'engin, et d'un mouvement vif, il jeta sa tente par-dessus son épaule, enfourchant finalement la bicyclette. Il l'aimait bien, malgré l'air ridicule qu'il avait sans doute dessus. Du reste, et ce quoi qu'on puisse en penser, c'était un moyen de transport bien pratique qui l'emmenait où il voulait. Pour l'heure cependant, il s'envolait sans savoir où aller. |
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Pensine
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| | Sujet: Re: Randy Preston [validé] Sam 21 Nov - 13:48:09 | |
| Hop, validé  |
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