Le professeur Bachelard était à présent installé à la table qu'il avait lui même montée, il commenca à songer à leur petite reunion, la table remplit de fins plats français. Il s'interrogea sur les actions que pourrait faire les trois professeurs, pour éviter que les Carrow ne prennent trop d'aisance dans l'école qui était avant tout l'école des trois professeurs avant celle de ses deux tartenpions. Bachelard et les deux autres professeurs réfléchiraient certainement à un plan d'action à travers leurs cours minimum, ils pourraient comme l'avait déjà fait le professeur Flitwick, prévenir discrétement les élèves quant aux risques qui pouvaient encourir face à leur entêtement, tout en leur faisant comprendre qui devait continuer leur resistance. Bachelard avait eu vent des actions du jeune ami à Potter, le jeune Londubat, qui avait il y a peu de temps mis feu à la réserve de Potions du nouveau directeur et ancien professeur de potions, Severus Rogue. Rogue avait clairement fait comprendre à Bachelard que si Neville continuait à faire des péripéties il finirait par voir sa place à Poudlard terminée et son destin mit entre les mains du Mage Noir. Bachelard avait donc fait son possible pour aider le pauvre Neville qui resistait au nouveau régime de toutes ses forces, mais qui malheureusement semblait vaine. Cependant grâce à ses actions, il permettait à chaque fois de montrer que la résistance revivait de ses cendres. Certainement que Néville était lui aussi pour quelque chose dans la reunion des trois professeurs, qui eux aussi voulez agir pour un monde meilleur sans pour autant voir leur avenir corrompue. Bachelard comme ses collègues n'avaient certainement pas eu de nouvelles depuis un long moment d'un de leur élève favori, le jeune Harry Potter ainsi que ses deux compères Mademoiselle Granger et Monsieur Weasley. Bachelard fut tiré de ses pensées par l'arrivée dans les cuisines du professeur Flitwick qui n'avait pas été suivit apparemment, en même temps les Carrow n'avaient pas la possibilité de rivalisé avec les capacités du petit professeur, certainement un des plus brillants lanceurs de sortilèges de leur époque. Il s'approcha de Bachelard et lui sera la main, et lança la conversation, avec une expression peu réjouite le professeur Bachelard lui répondit à son tour:

- Bonjour à vous, Filius, je suis également navré que nous ne nous reunissions pas dans des heures plus réjouissantes. Mais je crois que si ne le faisons pas nous ne le ferrons jamais.

Il eut un bref soupire, et laissa le professeur Flitwick s'installer confortablement, sur sa chaise adaptée. Sans dire un mot, Bachelard le laissa prendre place et ils pourvuivirent leur conversation, dans un des coins les plus sombres de Poudlard pour rechauffer l'atmosphère et éviter à des êtres un peu moins simpathique de pénétrer dans les cuisines et venir gacher leur petit gueulleton, Bachelard lança son patronus qui était une tortue terrestre qui se mit à tourner autour de la table, puis il reprit la discussion:

- Comme vous vous en doutez Filius, j'ai fait un petit voyage ressement en France, pour des causes professionnelles, j'ai donc ramenner quelques produits du terroir français. Mais que vois je là une bonne bouteille.

Bachelard la prit dans ses mains et l'examina en écoutant Filious, qui lui expliqua que cette bouteille lui avait été offerte par son pére lors d'un anniversaire fort lointain, Bachelard compatissa d'un signe de tête, Filius avait raison elle devait être délicieuse. Filius s'inquiéta soudain pour Cuthbert, il est vrai qu'il aurait pu être repéré mais de là à suivre un fantôme pour savoir ce qu'il faisait, Bachelard en doutait:

- Filius vous savez bien que Cuthbert ne se laissera pas suivre comme ça. D'ailleurs le voilà.

Le professeur Cuthbert venait d'apparaitre dans les cuisines, il salua les professeurs et proposa au professeur Flitwick de lancer quelques enchantements afin d'éviter des intrusions un peu embarassantes.

- Filius, Cuthbert a raison vous devriez proteger un peu notre reunion, afin d'éviter que ses sales chiens de Carrow ne viennent nous renifler. Puis se tournant vers Cuthbert, comment allez vous en cette belle nuit?

Puis d'un coup de baguette, il fit apparaitre deux verres, pensant que Cuthbert n'était pas capable physiquement de boire un petit coup de ce merveilleux hydromel.

- Je vais peut-être vous surprendre Sigmund, mais j'ai l'impression de fatiguer... Ma patience n'est plus celle de mes trois cent ans j'en ai bien peur, je me surprend parfois à espérer la fin de mon propre cours et j'en ai honte tout autant que cela me révolte ! Il faut dire que faire classe n'est pas chose aisée ces temps ci, les élèves sont plus énervés que des Scroutts une nuit sans lune...

D'un œil attentif le fantôme observa le maître des enchantements dans ses œuvres, le professeur Flitwick était un véritable virtuose de la baguette. Son collègue lui répondit alors, l'arrachant au spectacle qui lui était offert. De son vivant Cuthbert avait toujours aimé se servir de ses talents magiques, sentir le pouvoir affluer, le modeler selon ses désirs... Ou peut-être était ce le souvenir qu'il avait de tout cela, maintenant qu'il en était privé.

Filius retrouva rapidement leur compagnie et, amateurs de simples mais délicieux plaisirs les deux vivants entamèrent leur festin. Le fantôme fut alors le centre des attentions, gênant quelque peu ses collègues de sa non participation au repas.

Filius, je ne vous savais pas aussi taquin, répondit Binns à l'invitation de son collègue. Vous savez très bien que je suis au régime depuis des années, quelques problèmes de digestion l'âge venant... Finit-il par conclure sur le ton de la plaisanterie.

Étant le seul des trois compères à avoir ne pas avoir la bouche pleine le fantôme relança alors la conversation, se tournant davantage vers le plus petit des professeurs pour lui faire part des dernières nouvelles.

- Je disais à Sigmund que cette année je souffre de quelques fatigues, je crains d'être déjà sur les nerfs. Toutes ces nouvelles règles ont bouleversé mes habitudes et Merlin sait combien cela m'est difficile après toutes ces années...

Après que les deux professeurs aient proposé au professeur Flitwick d'effectuer quelques enchantements afin d'éviter que des oreilles viennent trainer à leur petite réunion cladestine. Filius se leva donc et effectua des gestes fort compliqués pour Bachelard qui était un peu plus habitué à des choses plus concrète. Pendant ce temps, il se tourna vers Cuthbert, le brillant professeur d'histoire de la Magie, qui commença à discuter, en lui parlant de quelques problèmes de santé. Mais pour Bachelard, il semblait plus que c'était un problème de morale. Cependant il poursuivit sur un point dont Bachelard était entierement d'accord avec lui, les élèves n'étaient plus aussi calmes que les années précédentes. Bachelard en avait fait les frais dans son cours, avec environ cinq de ses élèves qui s'étaient opposé à son rangement du coté des Carrow, Bachelard avait plusieurs opinions quant à leur resistance, d'abord il était plus ou moins outré de les voir se lever ainsi contre lui, mais ceci relevait plutôt de son autorité sur la classe. Puis en y réflechissant il était fier et heureux de voir que les Carrow n'avaient pas reussit à éteindre en eux leur courage. Même si en même temps, Bachelard avait peur pour ses élèves ceux ci prenaient un peu trop goût à la résistance, et bientôt les Carrow sauraient qui viser lorsqu'une bétise serait faite, ainsi les professeurs s'étaient reunit dans ses Cuisines pour discuter de tous ses problèmes, Bachelard réagit donc à la remarque de Cuthbert:

- Vous savez mon cher Cuthbert, pour votre baisse de morale et de santé, je pense que comme nous, vous souffrez de voir le nouveau régime agir comme cela. C'est pour cela que nous ne devons pas nous laisser faire. Les élèves comme nous semblent ne pas être d'accord avec la direction et le font savoir, cependant ils n'ont pas encore compris qu'ils devraient également faire confiance à leurs professeurs, même si nous utilisons différents stratagèmes pour ne pas montrer notre mécontentement. Je crois que tant que les Carrow et Rogue seront à la direction vos problèmes de morale ne vont pas vraiment s'arranger, et malgré toutes mes connaissances en plantes qui auraient pu peut être vous servir quant à vos problèmes, elles n'auront aucuns effets car Poudlard est elle même souffrante de la tyrannie qui règne dans son enseinte.

Il se tut quelques instants afin d'observer le professeur Flitwick s'amusait comme un petit fou à effectuer ses mouvements de baguette et à proliferer des paroles incomprensible pour les autres professeurs. Une fois terminé, Filius vint se rasseoir auprès de ses collègues, leur expliquant qu'il était certainement un des meilleurs dans le domaine des sortilèges. Bachelard eu donc un sourire quand le professeur se rattrapa faisant comprendre à ses collègues qu'il n'avait pas du tout l'intention de leur montrer qu'il était superieur. Bachelard se mit à rire car pour lui Filius se montrait des fois un peu trop reservé face à ses collègues, Bachelard savait bien qu'il n'avait pas du tout l'intention de leur montrer qu'il était le meilleur. Puis le professeur Binns réagit fort bien à la demande du petit professeur et tous trois se mirent à rire aux éclats. Puis Cuthbert relança la conversation d'un naturel excellent. Bachelard réagit donc:

- Je répondais donc à Cuthbert effectivement les nouvelles règles nous ont tous bouleversés. En tous cas, je susi entierement d'accord avec Cuthbert, ce n'est vraiment pas facile cette année. Je ne sais pas pour vous Filius, mais maintenant en Botanique je n'ai plus le droit de donner des points aux né moldus. Quant à mon programme je ne suis pas libre du tout, tout doit passer par la direction. Je me demande bien comment ça va finir tous cas !?

Bachelard réfléchit deux petites minutes, il avait vu avant de venir le professeur McGonagall cependant il ne se souvenait pas qu'elle lui avait dit que si elle pouvait venir elle se tiendrait dans la grande salle lorsque lui passerait pour aller aux cuisines et qu'ensuite elle les rejoindrait dans les cuisines un petit peu plus tard. Bachelard coupa donc la parole aux deux autres professeurs, pour demander à Filius de modifier ses sortilèges:

- Excusez moi Filius, mais j'ai oublié quelque chose. Depuis quelques temps ma mémoire me fait défauts avec tous ses soucis. J'ai oublié de vous dire que Minerva viendra. Elle m'a dit qu'elle nous rejoindrait ici dès son tour de garde terminé. Il faudrait donc modifier vos enchantements pour lui permettre de nous rejoindre.

Bachelard regarda Filius avec un air très confus en esperant que celui ci comprendrait ses problèmes de mémoire et ne lui en voudrait pas.

Le professeur Bachelard lança un regard à Filius, qui s'éloignait pour modifier ses enchantements lancés un peu plus tôt dans la soirée. Bachelard se tourna soudain vers Cuthbert qui continua la conversation en expliquant au professeur Bachelard qu'il s'inquiètait un peu pour Minerva, d'ailleurs la non venue de Minerva commencait également à inquieter le professeur de Botanique, il n'était pas dans l'habitude du professeur de Métamorphose d'être en retard pour des rendez vous aussi importants. Il fit donc un signe de tête à Cuthbert pour lui montrer qu'il avait compris son inquiétude.

- Vous savez Cuthbert, si Minerva aurait un problème, je pense qu'elle nous previendra le plus rapidement possible afin d'éviter tout problème. Mais ne vous inquiétez pas, au pire ce qui aurait retenu Minerva ça serait la Carrow ou une petite rebellion du coté des élèves.

Bachelard termina sa réponse et bu un coup d'hydromel. Il attendit le retour de Filius qui ne tarda pas à revenir, malheureusement bredouille, Bachelard pensa donc que Minerva avait du être retenue et il esperait qu'elle pourrait quand même venir à leur petite soirée privée. Filius se rassit à son tour et Bachelard écouta Cuthbert rentrait dans le vif du sujet. Cuthbert était un professeur brillant qui malheureusement était connu pour endormir les élèves, mais en dehors de ses cours, Bachelard parreciait son coté historien, pour mettre toujorus le doigt sur le vrai problème du moment. Ainsi à son habitude Cuthbert, commença par les problèmes qui régnaient à Poudlard. Bachelard était entierement d'accord avec lui et lui repondit aussitôt:

- Je suis d'accord avec vous Cuthbert, le nouveau régime est un problème. Cependant, il ne faut pas croire qu'il ne conscerne que Poudlard, il conscerne le monde des sorciers tout entier. Nous savons avec Filius de source sur, que le Ministère est aux mains de Vous Savez Qui. Et nous supposons donc que si le Ministère est tombé, la Gazette et donc la presse ne vaut pas beaucoup mieux, il reste encore Monsieur Lovegood, qui essaie de reveler la vérité au monde des Sorciers, mais pour combien de temps...

Bachelard entendit soudain un bruit au dessus de sa tête, regarda en un instant le plafond la baguette pointait sur celui ci. Une chose était sur si quelqu'un avait découvert leur reunion secrète, il était mal parti, car avec trois des meilleurs sorciers de Poudlard, il ne pourait pas aller loin... Et vit un patronus de chat arrivait. Bachelard eu d'abord une peur irrationnelle face à ce patronus qui avait reussit à pénêtrer dans la forteresse qu'avait constuite Filius. Bachelard réflechit alors pendant une petite poignée de secondes et se dit que ce patronus ne pouvait être que celui de Minerva, Bachelard était à présent debout avec Cuthbert et laissa le patronus exprimait ce qu'il avait à dire:

- Désolé mes chers et bien aimé collègues, je ne pourrais être présente à notre conversation. Un léger contre temps, qui risque de me prendre la soirée, voir plus. Mais souvenez vous que ceci est pour le plus grand bien. Cordialement et amicalement, Minerva.

Bachelard se tourna alors vers ses deux collègues, sa gaieté avait quelque peu disparue. Et reprit la parole, pour exprimer sa déception.

- Je crois qu'on n'aura pas Minerva ce soir...