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 I want to feel you from the inside. /PV Larry
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MessageSujet: I want to feel you from the inside. /PV Larry   I want to feel you from the inside. /PV Larry EmptyDim 7 Juin - 10:40:08

Tout s'était cassé la gueule.

Et encore, doux euphémisme pour qualifier la vie d'Aludra actuellement. Son précieux frère l'avait forcé à arrêter ses études, et il devait se trouver d'urgence un autre emploi, sous peine de... Il ne savait pas trop, mais finir sa vie chez sa génitrice à écouter de la musique à fond en grognant sur ce monde de merde tel un adolescent attardé le tentait plus que moyennement. Sa vie avait été mise en stand by pendant un long moment et maintenant il fallait se ressaisir, bordel de pute ! ... Bon oui certes mais comment ? Son futur lui apparaissait comme une fosse à purin dans laquelle il devait sauter en se salissant le moins possible. Avenir plus qu'enthousiasmant tu – depuis le temps qu'on se connait, toi et moi, je peux bien me permettre de te tutoyer – en conviendras.
Mais voilà, la minute d'auto-flagellation était finie, Aludra n'avait pas un sens de la déprime très développé. Là, la question dramatique de la seconde était énoncé comme il suit : Devait il s'habiller comme une prostipute ou une péripatituée ? Vêtu seulement d'un boxer – yeah, j'ai fait ma dose d'homo-érotisme du rp - il considérait gravement l'ensemble de ses fringues étalées devant lui d'un air concentré. Bon, va pour les bottes montantes, le T-shirt une taille trop petite – ça c'était pour le quota de peau dévoilé - et le futal en cuir. Bon, c'était pas le pire qu'il ait fait jusque là, mais c'était suffisant pour une nouvelle journée de glandouille à compter les fissures du plafond, ou à faire une quelconque autre activité enrichissante.
Le plus étonnant dans l'affaire, c'est qu'il ne détestait même pas son frère de marcher allègrement sur ses tulipes avec des Ranger's à crampons – bon ça existe pas, mais t'as saisi l'idée - et de brûler au napalm sa vie en l'empêchant de poursuivre ses études et de s'habiller en pute quand il voulait. Et si il ne le détestait pas, c'est parce qu'il n'était tout connement pas en mesure de le faire. Vega restait THE divinité, le roi du panthéon aludrien, dans lequel cohabitait également Trent Reznor – un chanteur de musique moldu... Non, ne le frappe pas – et d'autres tarlouzes du même genre (le couple de The Cramps, le gonze qui s'occupe de The Tool... Oui je sais ma culture musicale t'éblouit). Mais Vega régnait en maître dans la partie de l'esprit consacré à l'admiration du jeune homme. Tout connement parce que lui réussissait, d'une, et de deux parce que... Parce que c'était Grand Frère, l'idole masculine de sa jeunesse, le mec qui devait l'initier à tous les secrets masculins, comme se décalotter correctement ou trouver les chaînes et les horaires qui passent du porno. Bon, il l'avait pas fait, mais quand même, c'était Grand Frère, et Grand Frère, il était trop bien et on respectait son opinion même si il le forçait à rester chez lui en uniforme de cave (l'analogie avec la condition des femmes dans certains pays serait presque possible si elle n'était pas d'affreusement mauvais goût).
Bref, Aludra, loin d'écouter à la lettre les recommandations de Grand Frère, sorti de la maison pour faire un tour. Marre à la fin de la vie de nonne, merde. Aludra alluma une cigarette Vogue (au pétale de rose, ou quelque chose comme ça, enfin la virilité poussée à son paroxysme quoi) tout en considérant gravement les options qui s'offraient à lui : Trainer à Londres ou trainer à Londres. Il alla donc trainer à Londres, histoire de se dandiner dans un endroit où on le verrait. Il avait fait ça un tas de fois, mais ça lui paraissait pas aussi drôle qu'avant, quand il avait vaguement un avenir pas trop chiant qui s'annonçait à l'horizon. Là il avait le choix entre emploi précaire et emploi atypique, et puis se faire chier aussi. En fait, il savait plus trop ce qu'il voulait.
Enfin si, là il avait une idée : Se mettre la misère au Chaudron Baveur. Rien de tel pour passer aux yeux des gens du statut d'emo un peu efféminé mais classe à travelo finissant son turbin dans l'alcool et la déprime. Ouais, il se projetait bien le truc : Lui, avachit sur le comptoir, en train d'écluser un truc alcoolisé, une clope fleurie à la main, regardant d'un air vide avec des cernes sous les yeux son avenir s'enfoncer dans une fosse à purin. Il gratterai une tâche quelconque sur le comptoir avec son ongle (manucuré) pour mimer une intense activité pour finalement rentrer chez lui beurré comme un petit Lu et s'endormir comme une grosse merde à coté de son lit après avoir lamentablement tenté de pisser debout et être trébuché dans son pantalon pour finir par s'uriner tranquillement sur la cuisse... Ouais, bon plan.
Le voilà au comptoir, mais y avait trop d'alcool et trop peu de connaissance en la matière pour qu'il se décide pour l'un ou l'autre. Il regarda donc la carte incrustée de crasse et affichée au mur d'un air hagard et avec l'air con.
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MessageSujet: Re: I want to feel you from the inside. /PV Larry   I want to feel you from the inside. /PV Larry EmptyLun 8 Juin - 13:42:39

Cravaté comme pas deux dans un vieux pantalon en coutil usé qui lui tombait sous les meules, aérant le bordel et lui permettant de faire des concerts de flatulences rythmées pour chasser les piafs, Larry venait de sortir d'un fast-food en plein centre de Londres, côté moldu. L'avait encore des tâches de mayo sur son vieux t-shirt gris délavé des Bizarr' Sisters. Fan inconditionnel jusque dans les artères, l'avait toujours un attirail de complets vestimentaires, et quand c'était pas un groupe de musicos c'était des panoplies des Chauves-souris de Fichucastel. Avec barny-la-roussette en guest tatouée sur son mollet poilu.

Il claqua la porte du fast-food au nez d'un client, le genre lunaire et binoclard, avec les chtards qui vont avec. L'avait becté tellement vite qu'il en avait l'estomac gargouillant. C'était tout un putain de périple pour pouvoir passer une commande... Surtout qu'il était tombé sur une caissière particulièrement écervelée, certainement croisée avec un bulldog niveau morphologie, et avec un poisson-rouge pour le mental.

" Bonjour monsieur, Pamela à votre service, que puis-je pour vous ? "
" Bah... vous pouvez prendre ma commande pour commencer... Une grande frite bien salée, une limonade, un hamburger XXL et beaucoup de mayo, et beaucoup de moutarde, merci."
" Vous ne voulez qu'une seule frite dans votre barquette ? "
" Mais non poufiasse, la barquette entière, grand format. "

Après avoir tapé sur sa machine, ponctué de " oups, me suis trompé " et de " ah ben zut, c'est pas ça " elle annonça le prix.

" Alors... ça vous fera 40 livres monsieur, s'il vous plaît."
" Hein ?! Tu déconnes là... y'a un zéro en trop sûrement... "
" Ah ben non c'est 40 livres... "
" Putée, mais t'es conne ou quoi ? C'est le menu qu'est affiché juste là derrière toi. Et ça fait 4 livres et 30 cents. "
" Ah bon ? "
" Mais regarde ! Là, t'sais pas lire ? "

Et là un bonhomme en costard vient fourrer son pif genre James Bond des temps modernes, avec les ray-bans qui le font péter plus haut qu'son fion.

" Veuillez baisser d'un ton monsieur."
" T'es qui toi ? "
" Sécurité du restaurant."
" Parce que t'appelles ça un resto toi ? Bon, dis-lui d'me filer ma commande et dis-lui que le prix affiché c'est pas 40 livres mais 4 livres sinon..."
" Veuillez vous calmer monsieur ou je vais être contraint de vous sortir du restaurant."
" Ah ouais ? Et tu vas appeler Interpol pour t'aider p'tit péteux ? "
" Ah, il s'avère que j'ai fais une erreur, le monsieur a raison, c'est bon George, tu peux disposer."
" O.K. Pamela, au fait bon anniversaire ! "
" Oh merci c'est très gentil à toi d'y avoir pensé... tu sais ce qu'on m'a offert ? Tu devineras jamais ! "
" Hum... un sac à main ? " hasarda le type.
" Non, pas du tout ! On m'a offert un portable ! "
" Oh, et de quelle couleur ? "
" Et gnagnagna... bah on aurait dû t'offrir un cerveau grosse pimbêche, ça aurait été plus utile." Déclara Larry, complètement impatient et prêt à péter une durite devant ces niaiseries qui l'empêchait d'avoir sa commande...

Après ce bref malentendu pécunier, après cette incartade moldubide, après cet épisode de Moumour, glaire et dorothée, le voilà en partance pour le Chemin de Traviole, là où il doit faire des emplettes. Bah ouais, il va pas débouler sans stuff à l'UMA avec trois pauvres pages de parchemins et une plume défoncée. Lui faut donc de la came. Rejoignant le Chaudron Baveur à pattes, il s'amusait à shooter les pigeons, exaspérant les Londoniens qui slalomaient entre les volatiles pour éviter les fientes et les plumes.

Il schlinguait. Deux jours qu'il ne s'était pas lavé. Il refoulait sévère, même s'il n'en avait rien à carrer. La propreté et l'hygiène, pour un ado alcoolique, c'est pas byzance. Il enfonça la porte du Chaudron Baveur, bousculant au passage des gens qui sortaient, chargés de courses en tous genres et d'autres trucs bizarres relatifs à la magie.

" Vous pouvez pas faire attention, merde ? " lâcha t-il, alors qu'il était en tort.

Il se radina au zinc, calant son derche sur un tabouret. Ouais, il lui faudrait du courage pour faire ses achats, aussi rien de mieux que quelques bibines pour faire passer le manque de volonté. Il vit que le barman attendait la commande d'un jeune mec. Ou fille. Non, un mec. L'était sapé de telle manière qu'on pourrait confondre. Sûrement un de ces fanatiques féministes extravertis qui vend ses miches à des gros pervers. Un rictus dégoûté s'était affiché sur la trombine de Larry, qui espérait pouvoir zieuter la carte du gérant pour se rincer le gosier. Seulement l'autre faisait le pied de grue juste en face. Larry grogna, marmonna quelques imprécations à voix basse. Mais le bonhomme efféminé ne bougeait pas d'un poil. Du coup, il s'énerva. Ouais, il est comme ça, impulsif et sans retenue.

" Bordel, tu te magnes le cul ? "

Au lieu d'attendre, il écarta le gadjo d'un coup de coude et se planta devant la carte des boissons. Soupirant, il enfourcha un tabouret et siffla entre ses chicots pour appeler le barman qui essuyait le comptoir les yeux baissés et le regard morne.

" Tenancier, sers moi un godet de Martoche-au-poivre bièrisée, et apportes aussi une boutanche de Ratafia des Bermudes. Pour tasser. Fissa, merci "

Non, il ne le connaissait pas, ce qui ne l'empêchait guère de se lancer directement dans des familiarités. Et puis le barman en a certainement vu d'autres. Il opina de la tête et alla lui sortir sa commande, dans des gestes machinaux de celui qui les a déjà fait plus d'un milliard de fois, les yeux bandés. Le dos voûté, l'humeur massacrante, Larry attendit sa commande en battant du pied droit contre le comptoir comme un gros stressé.
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MessageSujet: Re: I want to feel you from the inside. /PV Larry   I want to feel you from the inside. /PV Larry EmptySam 13 Juin - 21:34:03

[HJ : Désolé du retard involontaire, mon cerveau avait pris ses RTT ces temps ci.]

Ce jour où Aludra apprit à voler.

Le jeune homme ne plaçait pas sa virilité dans le fait de ressembler à une pub pour Ralph Laurent (le gonze aux cheveux poivre et sel, viril et séduisant), il ne portait pas une veste en cuir pour faire croire qu'il aimait la moto, il ne se rasait pas un jour sur quatre pour prouver que sa puberté était bien arrivée, il ne casait pas le mot « soixante neuf » seize fois par conversation pour bien garantir qu'il savait ce que c'était, il ne pissait jamais au bord de la route par pudeur, bref, Aludra n'était pas l'incarnation de la virilité sur terre et ne nourrissait aucun complexe là dessus, il était plutôt le métrosexuel par excellence, l'homme qui dit ce qu'il ressent et qui pleure quand il en a besoin
Enfin tout ça pour en arriver à la réaction naturelle et spontanée qu'il eut quand le type le poussa du tabouret où il avait gracieusement posé son séant.*


- Mais-euuuuuuuh !

Si cette exclamation était soigneusement travaillée chez la gamine de quatorze ans basique, elle était élevée au rang d'art chez Aludra, qui veillait à bien monter dans les aigus au bon moment, et à insister sur les bonnes voyelles pour donner à cette phrase le panache et l'intensité qu'elle devait avoir.
Bref, tout ça pour dire que face à une agression frontale, il avait encore eut une réaction de tapette finie et que c'était grave la honte. Et le pire c'est qu'il en avait même pas conscience, de tout ça. Avait il conscience que le seul mot que sa présence évoquait dans la tête des gens était « Punching ball » ? Peut être, il n'était pas si con, il avait juste un goût trop prononcé pour le théatrale, et là il nous rejouait « je suis prisonnier d'un rôle frôlant la caricature ».
Enfin là, les principales questions qui envahissaient l'esprit d'Aludra étaient les suivantes : D'une, un mec qui ose le bousculer de cette façon, était il forcément fort en magie ? De deux, qu'est ce que c'était de la Martoche-Ratafia-bièrisée bon dieu de bordel de merde ?! Bon, la deuxième question, il en avait foutrement aucune idée, mais la première, au vu de la dégaine du type, la réponse était facile (et oui Aludra se fonde sur le physique pour juger les gens, et il vous emmerde). D'ailleurs le seul mot qui lui venait en le voyant était « psoriasis », c'est dire l'estime qu'il lui portait comme ça, au premier regard. Il se releva, et eut une certitude : L'alcool qu'il allait demander. Ça serait une embuscade, aussi appelé « alcool de tapette fait pour bourrer les pucelles », et accessoirement le seul coktail qu'ait jamais bu et connu le joueur, parce qu'à cinq euros le truc, autant boire de la mauvaise vodka, ça bourre plus vite (savourer l'alcool ? Mais quelle idée, si on veut pas être bourré, autant boire un coca...). Il commanda donc son truc, debout face au comptoir du coup, vu qu'un indélicat l'avait jarté de son perchoir, mais du coup il se sentait un peu biscuit dans le cul à cause de la présence qui dégageait des ondes négatives près de lui – au delà du coté « j'me suis fait violenter arg le traumatisme ».
Et là, Aludra fit une connerie. Bon, c'était pas la première que j'ai à relater ici, c'est sûrement pas la dernière non plus, mais c'était une belle connerie tout de même, une qui fait gagner dix points direct aux Darwin Awards : Se lancer dans un concours de rhétorique avec un mec qui s'y connaissait visiblement bien plus que lui en la matière.


- On a oublié de prendre son Valium ce matin ?

Ah mais je vous avais prévenu, faut pas venir pleurer après.

* Ça veut dire cul en prout-prout-je-parle-si-bien, toujours classe à caser au bar PMU du coin.
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