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 Thème 1 : Baston de bocaux [Mis]
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  • William Faith
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MessageSujet: Thème 1 : Baston de bocaux [Mis]   Thème 1 : Baston de bocaux [Mis] EmptyMer 22 Avr - 23:00:36

* Titre (à toi de l’inventer): Baston de bocaux
* Thème choisi (un des 6 présentés): 1
* Personnage(s) (les personnages du forum/livre qui interviennent dans ton histoire): William Faith, Damien O. Taylor, Slughorn, Rogue, Revan Austen
* Résumé (3 lignes max, pour donner envie de vous lire...): Quand Billy et Damien sont collés, ils ont des choses à se dire et ça dérappe.
* Cadre (le lieu où se passe ton histoire): Dans la réserve et à l'infirmerie.
* Année (en quelle année se situe ton histoire, sachant que nous sommes en Avril 1997 sur le forum): Celle-ci
* Complet (oui ou non): Oui


Votre travail consistera à réécrire les étiquettes de tous les bocaux de manière lisible. Vous aurez une heure et bien évidemment je confisque vos baguettes pendant la durée de votre retenue.

Horace Slughorn ferma la porte de la réserve de Rogue derrière lui à clé, laissant les deux garçons seuls dans la petite pièce lugubre où l’ancien professeur de potions stockait les ingrédients nécessaires à la confection des breuvages que chaque élève de l’école aurait à réaliser un jour pendant sa scolarité à Poudlard. Hormis la petite table couverte de parchemin adhésif, d’encre et de deux plumes, ainsi que deux petits tabourets à l’air inconfortable, il n’y avait rien d’autre que des étagères recouvrant chaque parcelle de mur, du sol jusqu’au plafond. Sur chacune de ces étagères se trouvait entre une dizaine et une vingtaine de bocaux de toutes les tailles et de formes variées, dans lesquels flottaient dans des liquides à la consistance visqueuse diverses choses dans l’ensemble peu ragoûtantes. A raison de 8 étagères par mur sachant qu’il y en avait quatre et avec une moyenne de 15 bocaux par étagère, cela faisait une quantité non négligeable d’étiquettes à réécrire.

Billy calculait le nombre d’étiquettes par minute qu’il leur faudrait réaliser pour finir la tâche quand Damien lui fit perdre le compte.


On s’organise comment ? Tu prends un bocal tu me dis ce que j’écris, je colle l’étiquette et tu replaces le bocal où tu l’as pris ? On fait ça une demi-heure et ensuite on échange ?


Le Gryffondor fut surpris de trouver le Serpentard squelettique aussi loquace. Les deux s’étaient retrouvés côte à côte en cours de Potions, puisqu’ils étaient tous deux arrivés en retard et au cours de l’heure, le jeune Faith avait harcelé O. Taylor en lui demandant ce qui s’était passé entre ce dernier et la camarade du Rouge et Or, Revan Austen, lorsque les deux s’étaient retrouvés enfermés dans un placard à balais la nuit. Face au silence du Vert et Argent, le Dublinois, dont les sentiments pour la petite Française étaient un peu plus qu’amicaux, s’était rapidement emporté, jusqu‘à hurler
« Ho ! Tu me réponds quand je te parle ? » Ce à quoi le serpy rachitique avait répondu en sortant sa baguette et en hurlant tout aussi fort « De quoi j’me mêle ? ». Ce à quoi Sluggy avait répondu en hurlant « Retenue pour les deux et que je ne vous reprenne pas à perturber mon cours ! » Les ardeurs s’étaient calmées depuis aussi le brun répondit-il sans animosité

Ça marche, au boulot.


Ils s’attelèrent donc sans plus un mot à la tâche, travaillant efficacement, le gryffy épelant parfois un mot pour le serpy ou demandant parfois son avis pour déchiffrer les pattes de mouche de cheveux-passés-à-la-friteuse. Ils accomplirent leur corvée ainsi pendant une vingtaine de minutes et tout se serait bien passé si la curiosité et la jalousie maladive du soupirant de Revan n’était pas revenues à la charge, profitant de l’absence de témoins et de la présence forcée de celui qu’il considérait comme un rival potentiel.

Au final tu m’as toujours pas répondu. Qu’est-ce que toi et Revan faisaient dans ce placard aussi tard ?

Soupirant de lassitude l’interpellé ne répondit pas immédiatement, laissant le temps à l’autre de l’invectiver.

Alors quoi sale serpent ? T’as honte ? Tu lui as fait quoi à Revan ?

Serrant les doigts autour de la plume qu’il tenait, le Vert lui répondit sifflant presque

Ça te concerne pas et si tu continues d’insinuer que je lui ai fait du mal je vais m’énerver.

« Ah ! J’ai touché un point sensible. » Se dit le Rouge, et il chargea à nouveau.

Je n’insinue pas je t’accuse. Revan refuse de me dire ce qui s’est passé et comme on partage tout ça ne laisse qu’une explication : tu lui as fait un truc horrible qu’elle ne veut pas répéter parce que tu la menace de je ne sais quoi.

La plume que tenait Damien Oscar ou Oswald ou Othello se brisa avec un craquement sec.

C’est pas vrai ! T’es pire que les Serpentard qui supportent pas les Gryffondor, juste parce que je viens pas de la même maison que toi tu m’accuse d’avoir fait du mal à ta copine ! Je lui ai rien fait de mal et si elle veut pas t’en parler c’est peut-être parce que c’est sans importance.

Billy se calma un instant en réalisant que ce que disait le gamin à l’air malade était vrai, il s’emportait parce que c’tait un serpent. Sa réaction n’aurait pas été la même, loin de là, si son amie s’était retrouvée enfermée dans un placard avec un aiglon ou un blaireau. Mais il n’allait pas laisser ce gringalet avoir le dernier mot. Et puis… il restait la question qui turlupinait le petit Irlandais depuis que sa camarade avait rougi comme le nez d’Hagrid en hiver dès qu’il avait mentionné Damien. Il fallait qu’il sache.


D’accord en admettant que tu ne lui aies pas fait de mal, est-ce que …tu l’as…tu sais…


Son interlocuteur semblait s’être aussi un peu calmé, mais sa curiosité à lui était maintenant en éveil. Le cadavre animé avait peut être le corps à la masse mais pas l’esprit, et son visage s’éclairait d’une joie certaine d’avoir percé à jour celui qui l’accusait des pires actes.

Tu crèves de jalousie en fait ! Tu crois que je l’ai embrassée !

Ce fut au tour du lionceau de rougir.


Non je suis pas…Oui enfin je fais que supposer… Est-ce que tu…

« Ah ! J’ai touché un point sensible » Se dit le Vert, et il enfonça le clou avec un sourire narquois.

Ecoute si Revan ne t’a rien dit je sais pas si c’est à moi de révéler ce genre de truc. C’est très personnel tu vois et si ça se savait ça pourrait… Hé !

William Faith avait le visage tordu de rage et venait de lancer le bocal qu’il tenait dans les mains sur Damien O. Taylor. Celui-ci avait esquivé de justesse et le récipient de verre était allé s’exploser contre les autres derrière le jeune garçon, envoyant des gouttelettes d’un liquide bleuté sur le dos de la main de ce dernier. Les petites surfaces de peau se mirent à démanger atrocement et rendirent fou le pauvre petit qui tentait désespérément de s’essuyer la main avec un pan de sa robe.


Bien fait ! Ricana le responsable des démangeaisons.

Espèce de salaud ! Ça fait super mal !


Et à son tour Damien saisit le premier bocal à sa portée pour le lancer sur Bill, ce dernier se baissa pour éviter de se le prendre dans les dents et sauta sur le gringalet, certain de pouvoir sans difficultés le maîtriser avec une clé de bras ou en l’étranglant. La peur de ce qui les attendait quand Slughorn viendrait les chercher ne faisait que donner une sorte d’urgence à leur désir de faire le plus de mal possible à l’autre le plus rapidement possible. L’Irlandais percuta l’Anglais avec son épaule dans le sternum, l’envoyant contre le mur et faisant tomber plusieurs d’entre-elles, jetant au sol une trentaine de bocaux dont plus de la moitié se brisèrent, déversant leur contenu sur la pierre sale du cachot. Ne laissant pas de temps à l’autre de se ressaisir, le jeune Faith lui enserra le cou avec son bras et commença à serrer de toutes ses forces. Taylor se mit à ruer pour se dégager de l’étreinte, déployant une force insoupçonnée pour ce frêle corps, et son assaillant qui tentait de conserver des appuis solides glissa soudainement sur de la peau de crotale. Les deux lutteurs se retrouvèrent projetés sur la table qui elle-même alla heurter le mur opposé, déclenchant une nouvelle cascade de bocaux. L’inondation immonde du sol rendait laborieuse toute tentative de conserver son équilibre. De plus la semelle de leurs chaussures commençait à fondre en émettant un sifflement aigu. Ils avaient du renverser une mixture particulièrement corrosive, ou alors le mélange d’ingrédients plus ou moins toxiques résultant du chaos avait donné naissance à une sorte d’acide. Le résulta fut que les gosses furent obligés de monter sur les tabourets et la table pour continuer leur combat. Le brun, sa cravate rouge et or en désordre, un pied sur la table et un autre sur une étagère, lançait bocal sur bocal sur le noiraud, la chemise tachée de substances inconnues, qui se servait du tabouret sur lequel il ne tenait pas en équilibre comme bouclier. Profitant d’un moment de pause du premier cherchant un projectile des yeux, le second lui envoya le tabouret dans les jambes, le faisant s’écrouler de tout son long sur la table dont les pieds cédèrent dans une gerbe de liquide. Damien sauta alors sur Billy en le coinçant sous lui de tout son poids. Ce dernier lui envoya son poing dans la tempe et renversa la situation. Avisant une poignée d’algue flottant à proximité il la saisit et entreprit de l’enfoncer dans la gorge du Vert, qui en avala une bonne quantité avant de trouver le bouchon d’une flasque du bout des doigts. Une douleur fulgurante envahit soudain le côté gauche du visage du lionceau alors que le serpent lui éclatait son arme improvisée sur la figure. Pausant un instant pour se palper le visage tandis que l’autre sous lui reprenait son souffle, William réalisa avec horreur que sa peau se couvrait rapidement d’écailles. Hurlant de rage il entreprit de se venger en frappant celui qui était à sa merci de toutes ses forces au visage. Il venait de sentir les os craquer sous son poing quand un « Mon Dieu » affolé retint son bras qui se préparait pour un deuxième coup.

La porte s’était ouverte, Slughorn et Rogue se tenant dans l’entrée du cachot, le premier une expression d’horreur sur le visage, le second tellement enragé qu’il ne trouvait plus ses mots. Quelques élèves derrière dans le couloir se couvraient la bouche et le nez, tant à cause de l’odeur que pour se retenir de vomir à la vue des deux enfants de 11 ans recouverts de sang, de potions immondes, de brisures de verre ainsi que de profondes taillades dans la chair, et pour Billy d’écailles sur le visage.


Vous…virés…jamais…école…honte…vousferais…Rusard…anciennes punitions…superviserais…moi-même…Dumbledore…lancer…impardonnable…

L’ex-professeur de potions était clairement sous le choc en voyant sa précieuse réserve saccagée. La rage meurtrière qu’il avait dans le regard était nettement plus terrifiante que son calme dégoût pour les élèves et William sut qu’il allait mourir dans l’heure qui suivait et dans d’atroces souffrances. Mais alors même que Rogue semblait sur le point de l’écorcher vif et d’empaler Damien sur un pieu en bois de 40cm de diamètre, Slughorn les contemplait tous deux avec un regard mêlé de pitié et d’horreur.

Calmez-vous mon cher Sevrus, on parlera de punition plus tard, ne voyez vous pas que ces enfants ont besoin de soins immédiats, le petit par terre semble être en train d’étouffer.


En effet Damien ne parvenait plus à respirer et frétillait sur place comme un poisson hors de l’eau, comparaison d’autant plus juste car des branchies étaient apparues sur son cou et sa bouche s’ouvrait et se fermait sans un son. Billy eut juste le temps de voir Rogue sortir sa baguette et la pointer sur lui avant de s’évanouir.


Dernière édition par William Faith le Mer 22 Avr - 23:06:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Thème 1 : Baston de bocaux [Mis]   Thème 1 : Baston de bocaux [Mis] EmptyMer 22 Avr - 23:01:18

Epilogue :

Lellia est furieuse que t’aies raté l’entrainement de la semaine dernière et que tu puisses pas venir aux deux prochains, mais au moins tu peux rester à Poudlard et dans l’équipe. C’est un miracle que t’aies pas été renvoyé. Heureusement que Slughorn a plaidé en ta faveur. Tout ce que tu dois faire c’est remplacer les ingrédients détruits qui peuvent se trouver dans les environs. Il pensait sûrement que ce que tu avais subi était une punition suffisante. Pareil pour l’autre, il devra réparer les étagères et nettoyer le sol de la réserve. Vu ce qui a coulé dessus il en a pour des heures et des heures de colle.

Revan fixait Damien du regard dans son grand aquarium installé à la place d’un lit à l’infirmerie.

T’entends rien de ce que je dis mais tu sais que je parle de toi et crois moi t’es pas au bout de tes peines.


Puis elle reporta son attention sur son camarade alité. Ses écailles commençaient à se résorber et il pouvait tout juste ouvrir son œil tuméfié. Mme Pomfresh avait fait disparaître les éclats de verre et arrangé les entailles dans la chair en le grondant qu’il avait eu de la chance de ne pas perdre son œil, car c’était bien plus difficile et douloureux à soigner. La Rouge et or ne concevait pas comment les deux idiots avaient pu se mettre dans cet état. A moins d’avoir cherché à se tuer, ils n’auraient pas du subir des blessures aussi sérieuses. Pire, Billy avait enfoncé de la branchiflore dans la gorge de Damien, ce qui sans l’intervention des professeurs aurait mené le pauvre petit à mourir asphyxié. Bon, franchement elle doutait que son ami ait cherché à tuer le Serpentard dans d’atroces souffrances vu ses maigres connaissances en plantes magiques, mais le doute persistait. Mais le plus grand mystère était le pourquoi. Jamais au grand jamais Revan n’aurait pensé que son camarade était une personne violente, il était franchement trop crétin pour ça. L’irlandais ne faisait que des bêtises et avait une gaieté et une naïveté en ce qui concernait le monde magique qui faisaient plutôt pencher vers l’hypothèse qu’il était légèrement attardé. Alors cet acte de barbarie aussi violent qu’imprévu la laissait perplexe. Enfin, en y réfléchissant ce n’était peut être pas si imprévu. Lors d’une partie d’échecs, Billy lui avait posé des questions sur Damien et leur petite aventure nocturne. Revan, très gênée de s’être retrouvée coincée avec un vert dans un placard à balai et éprouvant pour la première fois des craintes à se retrouver seule avec un garçon, qui plus est un garçon dont elle avait effleuré la main, avait envoyé paître le petit curieux en lui disant que ce n’était pas ses oignions. Se pouvait-il que Billy ai imaginé le pire et se soit mis en tête de la venger ? Si l’attention était admirable elle s’inquiétait un peu de la dévotion de son ami et n’en voulait pas vraiment. Elle aurait aimé en avoir le cœur net mais le brun s’était déjà rendormi.

Tant pis, elle oublierait et ils n’en parleraient plus. Plus tard après leur première nuit ensemble elle lui demanderait si c’était bien à cause d’elle qu’il s’était battu avec ce petit serpent dont elle avait oublié le nom. William Faith lui répondrait que oui, qu’il n’avait pas supporté que l’autre insinue qu’il l’avait embrassée, qu’il s’était énervé et que maintenant il regrettait son geste. La jeune femme lui dirait alors qu’elle trouvait cela adorable et qu’elle était flattée, et que la certitude d’avoir été aimée aussi fort pendant aussi longtemps la comblait de bonheur. Bien sûr, pendant leurs années à Poudlard, elle ne voudrait pas de cette passion, et lui remettrait souvent dans la gueule qu'il avait été con de s'être foutu dans des états déplorables pour rien. En 6ème année la lionçonne irait même jusqu’à le supplier de laisser tomber et de se trouver une copine avant de se tuer. Mais pour l’heure elle se contenta de lui remonter la couverture sous le menton et de quitter l’infirmerie avec un sourire en coin l’air de dire
« Rhalala quel boulet quand même ».


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