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 L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)
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MessageSujet: L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)   L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) EmptyJeu 9 Avr - 12:19:51

La journée était très vite passée et Aurora s'apprêtait à donner son dernier cours pour aujourd'hui. Rapidement elle monta les escaliers afin de se rendre dans la tour d'astronomie où elle passait les trois quarts de son temps. Bien sûr cela ne la gênait absolument pas, l'astronomie était sa passion depuis bien des années et l'enseignait était pour elle un rêve éveillé. De ses mains, elle rajusta la pince dans ses cheveux et arrangea sa robe de sorcier. Le professeur Sinistra ne supportait pas de ne pas être bien coiffées.

Lorsqu'elle arriva dans sa tour, elle se dépêcha de ranger les quelques bricoles qui traînaient et fit exprès de mal régler les télescopes magiques. Elle ne savait pas s'ils en auraient besoin, tout dépendrait de la vitesse à laquelle ils avanceraient, mais elle ne voulait pas rendre la tâche trop facile aux élèves. De plus les jeunes sorciers qu'elle attendait était au minimum en quatrième année et savaient régler parfaitement ces instruments qui lui sont si chers.

Elle s'approcha de son bureau et sortit une pile de parchemin pour vérifier l'avancée du programme. Il leur restait encore une leçon entière à aborder avant la fin de l'année et les différents examens que cela entraînait. Elle prépara les fiches dont elle avait besoin bien qu'elle connaisse le programme sur le bout des doigts. Aujourd'hui elle commencerait à leur parler de l'expansion de l'univers et avait prévu un petit T.P très simple, et peut-être même un peu trop "gamin", mais qui pourrait les aider à comprendre certaines choses, c'est du moins ce qu'elle espérait.


Petit à petit les élèves se mirent à arriver pendant que le Soleil se couchait. Aurora observa le ciel et un sourire de satisfaction se dessina sur son visage; le temps était parfait pour observer les richesses de l'univers. Lorsqu'il fut l'heure et que tout les élèves étaient arriver le professeur Sinistra put commencer son cours. Elle attendit que le silence se fasse et prit la parole.

-Bonsoir à tous. Aujourd'hui nous allons entamer la dernière leçon d'astronomie de l'année. Nous allons nous intéresser à l'expansion de l'univers. Est-ce que quelqu'un a déjà entendu parler de cela? Si oui, je vous écoute.

Elle observa la classe en attendant une réponse. Elle était pratiquement certaine que tous avaient un jour ou l'autre entendu ce terme.


Dernière édition par Aurora Sinistra le Ven 10 Avr - 9:10:52, édité 1 fois
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  • Clarisse McBrien
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MessageSujet: Re: L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)   L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) EmptyJeu 9 Avr - 14:22:25

Le cours d’étude des moldus avait été particulièrement laborieux ce jour-là. Le sujet abordé était d’une telle simplicité aux yeux de la jeune McBrien qu’elle se serait presque endormie. Cette matière qui souvent se révélait amusante avait tourné à l’inintérêt le plus pur en ce mardi pour une fois ensoleillé. Clarisse qui avait grandit dans les deux cultures, moldue et sorcière n’avait pas tellement de choses à apprendre de ce cours mais si elle avait choisi cette option c’est parce qu’elle trouvait disons drôle la façon qu’avait leur professeur de voir les choses. Un angle de vue cent pour cent sorcier et il fallait bien avouer qu’ils s’amusaient beaucoup plus qu’ils ne travaillaient, surtout pendant les TP aussi saugrenus que possible. Et donc, lorsque la cloche retentit enfin, sortant la bleue et bronze de sa léthargie et du passage qui parlait des voitures dans son manuel, l’accueillit-elle avec joie.

La quatrième année s’étira et bâilla un bon coup, tout en rangeant ses affaires. Malheureusement, la journée n’était pas encore finie pour elle ! Alors qu’elle ne rêvait plus que d’une chose : aller se coucher et faire de beaux rêves, il lui restait un ultime cours, celui qui ne pouvait avoir lieu de jour : celui d’astronomie. Clarisse ronchonna gentiment en prenant le chemin de la Tour d’astronomie, sa vieille amie et complice. Elle aimait cet endroit, du moins la partie en accès libre aux élèves, où elle venait souvent, parfois après le couvre-feu. Elle gardait beaucoup de bons souvenirs ici, c’était là qu’elle avait rencontré William, avec qui elle avait été très amie passé un temps et puis Lynn aussi, une fille étrange quoique très sympathique et surtout quelqu’un qui craignait sans cesse pour sa vie…

Tandis qu’elle se remémorait les rencontres qu’elle avait faites en ce lieu magique, la Serdaigle parvenait à la porte de la classe. Instinctivement, elle passa la main sur sa jupe pour la lisser et replaça une mèche de cheveux derrière son oreille, afin de voir où elle mettait les pieds puis se décida à entrer. Elle était l’une des premières à pénétrer dans l’antre du professeur Sinistra ce soir là. En passant devant l’enseignante, elle lui décrocha le coutumier..


_ Bonjour Professeur.

… de circonstance, puis elle alla prendre place et commença à sortir ses affaires en attendant que ses camarades des années supérieures ne la rejoigne. Elle aimait bien l’astronomie certes, mais elle aurait préféré se trouver sous ses couvertures. Elle connaissait bien évidemment les noms et positions des principales constellations et quelques histoires à ce sujet que lui avaient appris son grand-père, mais ce n’était pas ce qui l’intéressait. Non. Si elle adorait regarder les étoiles par une belle nuit claire et paisible, étudier toutes ces choses et prendre autant de considérations pour ça l’ennuyait un peu. Ça cassait le mythe et faisait perdre à ce panorama toute sa beauté. Pourquoi chercher à expliquer ceci ou cela, la formation de telle étoile et l’explosion de telle autre ? N’était-ce pas plus simple, plus beau et plus fort de se contenter de les regarder, de les admirer et de les aimer ?! Clarisse en rêveuse invétérée pensait que ça suffisait largement et ne comprenait pas ou avec grand peine que l’on puisse passer sa vie à étudier les étoiles. Elle ignorait d’où provenait ce besoin qu’avaient certaines gens de tout expliquer et considérait pour sa part tout cela très inutile. Allait-ce changer le cours de sa vie si elle savait que la constellation tout là-bas s’était formée à telle époque et qu’elle ne faisait que grossir depuis ? Elle n’en était pas vraiment persuadée mais bon… puisqu’il fallait étudier l’astronomie, la jeune fille s’y employait de son mieux.

Ce n’était d’ailleurs pas toujours facile. Elle avait souvenir dans les années passées que cette matière avait légèrement tendance à ne pas intéresser la majorité de la classe et que certains petits rigolos trouvaient beaucoup plus intéressant et amusant de faire n’importe quoi pendant le cours plutôt que d’étudier sérieusement. Alexander par exemple était passé maître dans l’art de détourner le sujet du cours et de le transformer en véritable cacophonie et règlement de comptes. Leur pauvre enseignante avait subi plus qu’autre chose les diverses frasques de ses turbulents élèves, espérant sans doute qu’ils se calmeraient avec le temps et assistant presque impuissante à leurs innombrables bêtises. Si elle avait dû parier sur quelque chose, la rousse n’aurait certainement pas dit que les gamins qu’ils étaient deviendraient moins indisciplinés avec le temps, et pourtant, il fallait bien constater que les cours du professeur Sinistra étaient devenus plus sérieux et calmes. L’enseignante avait-elle enfin su faire preuve de sévérité ou les garnements en avaient-ils eu assez, la bleue et bronze l’ignorait mais appréciait le changement qui lentement s’était opéré.

Bien sûr, elle ne pensait pas que des gens comme Alexander avaient pris du plomb dans la tête mais après tout, peut être avaient-ils à présent d’autres sujets d’occupation. C’est sur cette interrogation muette que le petit moineau constata que le cours allait commencer d’une seconde à l’autre. Tous les élèves attendaient, discutant à mi-voix avec leurs voisins de choses et d’autres. Ils avaient beau passer leurs journées ensemble, il était incroyable de constater à quel point les êtres humains avaient toujours mille choses à se raconter.


-Bonsoir à tous. Aujourd'hui nous allons entamer la dernière leçon d'astronomie de l'année. Nous allons nous intéresser à l'expansion de l'univers. Est-ce que quelqu'un a déjà entendu parler de cela? Si oui, je vous écoute.

Clarisse qui jusque là était dans un état semi-léthargique sembla enfin s’animer alors que son cerveau visiblement sur pause reprenait du service. L’expansion de l’univers, ça lui disait bien quelque chose, elle avait dû lire un bout de texte là dessus dans son livre un jour où, ayant achevé ses devoirs en avance et munie d’une grande force de volonté, elle avait commencé à potasser le sujet des cours suivants. Ses souvenirs restaient néanmoins assez vagues. Tant pis, elle leva la main, espérant être interrogée pour grappiller quelques précieux points pour Serdaigle et aussi que les informations les plus importantes lui reviennent au fur et à mesure. Par chance, ce fut elle que le professeur interrogea en premier, lui donnant une chance pour ceux de sa maison. A elle maintenant de faire le maximum pour se souvenir de tout…

_ Il me semble professeur que l’expansion de l’univers se traduit par son agrandissement. Il s’agrandirait par l’éloignement entre les galaxies. (Galaxie= rassemblement d’étoiles, de gaz, poussières et matière noire, par exemple, la voie lactée est la galaxie à laquelle nous appartenons). En fait, ce sont les objets qui s’éloignent progressivement les uns des autres et provoquent ce phénomène. Evidemment, la vitesse est très faible à l’échelle humaine. On a longtemps pensé que les objets, comme la Terre par exemple grossissaient lentement, ce qui aurait provoqué l’expansion de l’univers mais en réalité, c’est bien la distance entre eux qui augmente et non leur taille, même si certains grossissent, comme les étoiles lorsqu’elles deviennent des géantes rouges.

Clarisse se tut. Elle ne parvenait pas à se souvenir d’autre chose. Elle avait vaguement le sentiment d’avoir lu que ça avait un rapport avec la lumière et sa vitesse de propagation ou sa fréquence, mais là, ça devenait carrément trop compliqué pour elle. Elle n’était qu’en quatrième année et si elle était cultivée et intelligente, ce n’était pas non plus une fille hors du commun qui savait tout. Elle laissa donc la parole aux autres, priant pour que ce soit un autre Serdaigle qui soit interrogé, mais malheureusement, il y avait fort à parier qu’un serpentard donnerait une réponse plus complète qu’elle, comme par exemple Pénombre Craft, élève brillante de septième année et qui aux vues de son degré d’instruction devait bien savoir ça…

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MessageSujet: Re: L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)   L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) EmptyVen 10 Avr - 4:53:40

Pissenlit adorait le mardi. Tout d’abord parce que la journée de ce jour là ne commençait qu’à 10 heures du matin, ce qui était drôlement appréciable pour une fillette serviable comme elle, qui aimait à se lever plus tôt que les autres juste pour préparer le petit déjeuner à ses camarades de dortoir et ensuite parce qu’il y avait toutes ses matières favorites prévues au programme de ce jour là ! Soins aux créatures magiques dès le matin avec le grand monsieur barbu qu’elle trouvait ressemblant à un joyeux nounours, puis en début d’après midi, il y avait toujours le cours d’études des moldu qui la faisait toujours rire et auquel elle excellait, étant donné qu’elle affectionnait énormément ce monde simple et rigolo. Puis enfin, le soir, son emploi du temps prévoyait la matière que la petite fille aimait par-dessus tout : l’astronomie !

Car en effet, émerveillée par les étoiles, les planètes et l’univers tout entier, cet autre monde qui se trouvait au-delà du ciel, Pissenlit était littéralement transportée de joie rien qu’à l’idée de passer encore deux fantastiques heures sur le toit de la tour d’astronomie à rêver d’une autre dimension stellaire. Ce jour là, en plus, le temps était tout simplement merveilleux, ce qui ne manqua pas de remplir d’entrain et de joie la Poufsouffle e 4ème année. Elle grimpa avec une passion énergique les centaines de marches qui la séparaient encore de son but et passa rapidement la porte d’entrée des lieux :

« Bonjour Professeur ! »


Lâcha-t-elle dans profond un respect tinté d’admiration et d’affection au professeur d’astronomie tout en prenant goulument place à son endroit habituel, près de Clarisse :

" Salut Clarisse ! Comment ça va ?"


Murmura-t-elle à sa camarade de classe. Comme d’habitude prompte à la réaction, mais cependant moins que la Serdaigle, Pissenlit dressa le bras, droit comme un piquet avant de répondre à sa jolie enseignante, un grand sourire aux lèvres :

« En cosmologie, l'expansion de l'Univers, c’est le nom qu’on donne au phénomène qui fait comme si les galaxies s'éloignaient les unes des autres. On pourrait croire au début que c’est les galaxies qui sont en mouvements dans l’espace et tout mais c’est pas vrai, en fait c’est comme si l’espace se gonflait et que tout ce qu’il contenait se trouvait alors éloigné des autres choses qu’il avait autour de lui, avant. »
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MessageSujet: Re: L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)   L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) EmptySam 11 Avr - 6:55:04

« Bonsoir Professeur. »

Siffla avec douceur la voix grave et délicieusement veloutée de la jeune femme tandis qu’elle distançait d’une grâce souple, féline, l’encadrure boisée s’évasant largement sur la toiture aménagée en salle d’études à ciel ouvert de la tour d’Astronomie.

« Auriez-vous quelques minutes à m’accorder en fin de cours, s’il vous plait ? Je voudrais m’entretenir avec vous aux sujets de certains détails concernant les A.S.P.I.C.S.. »

Ajouta la Ténébreuse sorcière en dessinant du corps un léger détour de trajectoire vers le bureau imposant de son enseignante car ce jour là, l’héritière des Craft avait particulièrement conscience que se déroulait le dernier cours d’Astronomie de l’année scolaire et que c’était par conséquent, l’occasion ou jamais de discuter longuement ainsi que plus en détails avec son professeur agrégé, des ultimes ambigüités et dernières incertitudes relatives aux ardus examens terminaux de fin d’études. Prenant respectueusement note de la réponse de son mentor en la matière, Pénombre ponctua les dires d’Aurora Sinistra à son égard, par un léger sourire de remerciement à sa requête verbale puis s’enquit de s’installer à sa place habituelle, non loin d’un des gigantesques télescopes magiques les plus à l’est des lieux, adressant tout le mépris dédaigneux et arrogant d’un regard cruellement acéré à ses jeunes camarades de classe déjà présentes : une Serdaigle aussi maligne qu'ennuyante ainsi qu'une minuscule petite Poufsouffle, ridiculement accolées dans une proximité amicale répugnante. Puis, tandis que l’animagus se détournait d'une nervosité écœurée de ce spectacle affligeant d’une humanité corrosive et toxique, ses sombres prunelles d’airain se perdirent dans un délice embrassé par delà les murailles grises, aussi imposantes que majestueuses de l’immense Citadelle, s’élançant avec plaisir sur la vue panoramique, pareillement imprenable que somptueuse, qu’offrait l’orgueilleuse culminance de la tour.

L’estimée leçon d’Astronomie venait ainsi de débuter dans la coutumière interrogation d’introduction qui la caractérisait plus que tout autre et, davantage prompte et concentrée que la Serpentarde de septième année, laquelle peinait à contenir l’ivresse vertigineuse de son esprit exalté par l’altitude physique de l’endroit, la fille des McBrien la devança dans l’exposé verbal de ses connaissances acquises, sitôt suivie par la voix gazouillante, irritante de futilité de la microscopique blondinette qui l’accompagnait joyeusement. Enfin, la locution au rythme calme et grave de la Capitaine de Quidditch détailla finalement ses propres arguments :

« Il convient peut–être d’ajouter que c’est en 1929 que le sorcier Edwin Hubble qui, grâce à de très nombreuses mesures couplées à de complexes calculs permit de révéler le fait que non seulement les galaxies s'éloignaient de nous, mais aussi qu'elles le faisaient dans toutes les directions possibles et ce, avec une vitesse croissante à leur éloignement. Il permit donc de découvrir que l'Univers n'était pas statique comme le pensaient auparavant les magico-scientifiques de l’époque mais bel et bien en expansion.

Grâce à sa loi : la loi de Hubble, l’âge de l’Univers a, pour la première fois de l’histoire, été déterminé précisément grâce au calcul mathématique. »
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MessageSujet: Re: L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)   L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) EmptySam 11 Avr - 19:50:15

Aurora qui observait la classe, attendant qu’un élève veuille bien répondre à sa question, se mit à penser aux examens de fin d’année qui avançaient à grands pas. C’était la jeune fille de Serpentard, Pénombre Craft, qui lui demandant un entretien à la fin du cours au sujet des A.S.P.I.C, lui avait rappelé qu’il fallait qu’elle se mette à réfléchir au sujet d’astronomie. Le professeur d’astronomie devait également préparer le sujet des B.U.S.E pour les élèves de cinquième année. Les deux années qui passaient un examen à la fin de l’année était réunis dans la même classe en astronomie mais bien sûr, la copie des septièmes années serait plus compliquée que celle de leurs camarades de deux ans leurs cadets. Cependant, au cours de sa carrière d’enseignante, le professeur Sinistra s’était rendue compte que les élèves réussissaient globalement plutôt bien leurs examens d’astronomie. Aurora s’était toujours demandée la raison d’un tel taux de réussite. Peut-être parce que tout le monde était attentif dans ses cours ou peut-être parce qu’elle était un professeur tellement bien que les élèves enregistraient mieux dans sa classe que dans d’autres cours. *Non, je rigole, mais c’est beau de rêver…*.

Lorsqu’Aurora chassa les examens de sa tête, une main s’était levée, celle de Clarisse McBrien, une élève de Serdaigle en quatrième année. Le professeur regarda la jeune fille, qui semblait très fatiguée, et lui lança un regard encourageant. En règle générale, le professeur d’astronomie n’attendait pas de ses élèves des réponses très pointues. Le seul fait qu’ils participent, qu’ils essaient lui suffisait. Bien sûr quand un élève donnait une bonne réponse c’était encore mieux. Et quand c’était une réponse comme celle que la jeune fille venait de donner c’était tout simplement P-A-R-F-A-I-T ! Après ce qu’elle avait entendu, Aurora doutait qu’un autre élève puisse faire mieux ou du moins aussi bien. L’occasion d’en être sure se présenta aussitôt lorsque une jeune fille de Poufsouffle répondant au nom de Pissenlit Grattopoil leva le doigt. Le professeur d’astronomie l’écouta avec autant d’attention qu’elle l’avait fait quelques instants auparavent. Sa conclusion faite cinq secondes avant se révéla juste. Certes la réponse qu’elle venait d’entendre n’était pas fausse, elle était juste même, mais il fallait avouer que Clarisse McBrien avait formulée la réponse parfaite. De nouveau, une main se leva. Encore une fois il s’agissait d’une jeune fille, celle-là même qui au début du cours lui avait demandé de lui parler au sujet des examens. Evidemment la jeune femme avait accepté, jamais elle ne refuserait un entretien à un élève. Suite à ce que dit Miss Craft, Aurora fut bien obligée de s’avouer qu’elle avait eu tort de penser qu’aucun élève ne puisse donner une réponse aussi bien que la première qu’elle avait entendue.

A présent, plus personne ne demander la parole et le professeur d’astronomie décida qu’il était venu d’avancer. Mais avant elle devait effectuer la distribution des points car pour le coup, les réponses avaient été excellentes.

-Je dois vous dire que vous m’avez gâtez par vos réponses ! Miss McBrien vous m’avez formulé quelque chose d’excellent et vous aussi Miss Craft. Par conséquent je donne dix points à Serdaigle ainsi qu’à Serpentard. Miss Grattopoil votre réponse était juste mais il faut bien avouer que vos camarades ont fait des réponses plus complètes. J’accorde néanmoins 5 points à Poufsouffle.

Elle regarda les jeunes filles et leur fit un petit sourire. Aurora ne voulait pas faire de trop grands sourires car elle craignait que les élèves la prennent pour leur « copine ». Le professeur tenait à garder une certaine distance avec les jeunes sorciers ce qui lui permettait d’exercer son autorité juste comme elle le désirait car même si elle ne voulait pas avoir des relations trop « amicales » avec les élèves, devenir un professeur strict et sévère ne lui correspondait pas. Aurora se rendit à son bureau et prit des ballons de baudruche non gonflés et des plumes spéciales capables d’écrire comme les marqueurs chez les moldus. Ce matériel était nécessaire pour pouvoir faire une petite expérience qui aiderait les élèves à mieux comprendre le phénomène qui éloignait les galaxies. Le professeur d’astronomie revint devant la classe et leur expliqua ce qu’elle comptait faire.


-Pour vous aider à mieux comprendre ce qu’est l’expansion de l’univers, je vous propose une mini-expérience. Inutile de s’exciter, cela n’a rien d’exceptionnel. Je vais vous distribuez un ballon et une plume spéciale.

En même temps qu’elle parlait, Aurora montra les objets.


-Tout d’abord vous allez gonfler le ballon jusqu’à ce qu’il ait la taille d’une orange, puis vous tiendrez le bout serré pour empêcher l’air de s’échapper. Ensuite, à l’aide la plume, vous dessinerai vite fait des galaxies à peu près à égale distance les unes des autres. Ne vous embêtez à faire de jolies dessins. Enfin, vous finirez de gonfler le ballon. Je vous conseille de vous mettre par deux face à face lorsque vous finissez de gonfler pour pouvoir voir vos galaxies s’éloigner.

D’un coup de baguette magique elle envoyant à chaque élève un ballon et une plume.

-Je vous laisse cinq minutes pour faire cela.


Le professeur Sinistra prit elle aussi un ballon et commença l’expérience. Lorsqu’elle commença la dernière partie, c’est-à-dire, lorsqu’elle finit de gonfler le ballon elle du se mettre avec un élève en raison du nombre impair de jeunes sorciers dans sa classe. Tout le monde pu comprendre que l’expansion de l’univers faisait s’éloigner les galaxies. Une fois que les sorciers eurent terminés, Aurora récupéra le matériel et le calme revint dans la classe. Il était maintenant temps de reprendre le cours, non pas que ce qu’ils venaient de faire ne faisait pas partie du cours, mais il fallait revenir à des choses plus sérieuses. Pour savoir ce à quoi correspond l’expansion de l’univers, Aurora trouvait qu’il fallait d’abord savoir comment tout à commencer.


-Pour comprendre le phénomène que nous étudions, je juge indispensable de savoir comment l’univers s’est formé. Quelqu’un peut-il me dire comment appelle-t-on la théorie de la création de l’univers et m’expliquer comment il s’est créé ? Pour votre information sachez que ce terme a été utilisé en premier par le sorcier Fred Hoyle en 1950 qui se moquait d’une théorie à laquelle il était opposé. Ce sorcier soutenait en effet que l’univers était stationnaire. Aujourd’hui nous pouvons dire qu’il s’était bien trompé.

Le professeur Sinistra regarda la classe, comme à son habitude lorsqu’elle posait une question. Encore une fois elle était certaine que quelqu’un serait capable de répondre.
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MessageSujet: Re: L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)   L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) EmptyJeu 23 Avr - 13:00:15

Dix points pour débuter le dernier cours de la journée du mardi sonnait plaisamment à l’oreille de leur récompensée comme autant de précieuses émeraudes tintant nonchalamment en se déversant avec gourmandise dans l’immense sablier des Verts et Argents. Une délicieuse vision mentale qui brilla nettement dans l’esprit compétitif et ambitieux de la Serpentarde, plus encore que les quelques étoiles scintillant précocement dans un ciel lapis lazuli que la clarté solaire désertait progressivement, à mesure que les aiguilles des horloges s’enfonçaient de l’autre côté de la médiane verticale séparant habituellement les cadrans des pendules en deux parties égales. Pénombre ne vantait jamais ouvertement les capacités pédagogiques ou les efficacités éducatives de ses Professeurs de magie mais son attitude en classe, son comportement s’adaptait pourtant sensiblement à ses jugements ou opinions, cela en rapport direct avec la teneur de ses affinités entretenues avec l’enseignant en question ou à contrario, de ses aversions. Et dans le cas présent, Aurora Sinistra lui apparaissait être une personne tout à fait qualifiée pour mener à bonne cheminette ses élèves d’années supérieures vers le succès des B.U.S.E.S. ou vers celui plus ardu des A.S.P.I.C.S., la sorcière expérimentée était en effet une adepte accomplie des manipulations en classe, ce qui ne pouvait que satisfaire l’esprit pratique et empirique de la Septième année. Voilà pourquoi, tout en écoutant silencieusement les précieuses consignes distillées par la Professeur d’Astronomie, Pénombre se saisissait déjà du matériel dont la femme venait de faire état et s’enquérait, impatiente et alerte, de savoir par quel sortilège particulier elle allait procéder au gonflement du ballon.

« Souffleo ! »

Ordonna-t-elle en infléchissant l’ébène sombre de sa baguette vers le conduit buccal de l’objet tandis qu’un filet d’air froid jaillissait avec frénésie en direction du col élastique, réponse immédiate à sa directive verbale. La Capitaine de l’équipe de Quidditch des Serpents pinça ensuite la partie la plus étroite de la petite baudruche par laquelle la sorcière avait fait pénétré l’air extérieur au cœur de l’objet mou, via la magie d’un sortilège tandis que de son autre main, libre, elle attrapa gracieusement la fameuse plume envoutée, évoquée l’instant d’avant par la Professeur d’Astrologie. Pénombre se mit ensuite à esquisser quelques ébauches de galaxies aux formes vagues et poétiques, s’appliquant à conserver une certaine distance entre chacune de ses pensées concrétisées d’encre dans le dessein appliqué d’observer les effets précédemment décrits et attendus. Puis, suivant scrupuleusement les consignes données à l’oral, Pénombre se concentra dans l’achèvement de cette dilatation à l’air de son ballon qui lui permettrait finalement d’admirer des réactions comparatives au sujet étudié ce jour là.

A vrai dire, il n’y avait vraiment pas grand monde au sommet de la Tour d’études ce soir avec qui l’Animagus aurait pu désirer partager un binôme de travail et encore moins d’individus avec lesquels s’amuser un peu. L’un de ses Gryffondors préférés, Nils Sullivan ne faisait hélas pas partie des étudiants coutumiers du ciel tandis que Mervin Caerwin avait choisi d’autres options en rapport direct avec les animaux magiques ou quelques autres diversités végétales. De l’endroit où elle se tenait et dans l’obscurité naissante de la nuit, l’Anglaise ne discernait que deux possibilités éventuelles de participation à proximité de sa propre table et elle ne parvenait à se résigner à aucune des deux. Une Serdaigle de quatrième année qu’elle connaissait bien pour l’avoir côtoyé des années durant en salle de classe et une minuscule Poufsouffle ridicule, niaisement accolée à côté de cette dernière semblait cruellement réduire son choix, aussi Pénombre opta pour une solution déviante et attira à elle l’un des grands miroirs d’observations qui trônait sur la table centrale des outils à caractère fragile et le fixa fièrement à l’aide d’un sortilège de colle au bois usé de son pupitre. La batteuse de Quidditch reposa ensuite la plume enchantée qu’elle avait par inadvertances conservé en main tout en réfléchissant une stratégie qui lui offrirait un passe droit loin de ses sorcières de secondes zones avant qu’une nouvelle fois, l’héritière des Craft n’insère l’extrémité obscure de sa baguette magique à l’intérieur de la baudruche, lançant finalement d’une précision perfectionniste le sort à air propulsé qui lui avait permit de débuter l’expérience.

Notant effectivement la véracité des conclusions théoriquement exposées par Aurora Sinistra, la jeune femme s’accordait à répondre aux interrogations suivantes tout en dégonflant son support d’études d’une pression constante de sa paume de main diaphane :

« N’est-ce pas la théorie du Big Bang dont il s’agit ? Elle explique qu’en une incroyable "explosion" d'une durée infinitésimale, l'Univers jaillit du néant, il y a 13,7 milliards d'années avant nos jours, libérant une énorme quantité de matière et d'énergie. C'est cela que l’on nomme le Big Bang et c’est à partir de ce moment là que l'Univers ne cessa de grandir, se transformant, évoluant sans répit. Mais certains prétendent que l'origine de l'Univers ne serait pourtant pas ce fameux Big Bang, car ils affirment que pour qu'il y en ait un, il aurait fallut de l'énergie initiale alors que justement l'origine de celle-ci reste encore inconnue de la communauté scientifique.

Cela est-il vrai, Professeur ? A -t-on découvert d'où provenait l'énergie nécessaire à la création de l'Univers ? Des érudits murmurent à la puissance magique d'un artefact responsable. »

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MessageSujet: Re: L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)   L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) EmptyDim 26 Avr - 12:32:26

[hj] Désolée pour le retard, et j'espère que je ne m'embrouille pas trop...[/hj]


Après que Clarisse ait formulé sa réponse, le plus complètement possible, ce fut l’espèce de petit gnome jaune qui sautillait depuis le début du cours à côté d’elle qui pris la parole. Elle n’ajouta pas grand chose mais l’important c’était de participer, pas de gagner n’est-ce pas ?! Mouais pour la Serdaigle, gagner c’était pas mal non plus. Pissenlit était quelqu’un de tout à fait étonnant, une personne qui avait le don d’énerver et de plaire à Clarisse, simultanément. Elle l’agaçait parce qu’elle s’était mise à la coller depuis quelques temps, sans que l’on ne sache pourquoi et parce qu’elle était toujours pleine de vie et débordante de plein de choses, à croire que le bouton off n’existait pas. Elle s’attirait la sympathie de notre rousse parce qu’elle dégageait une aura de bonne humeur communicative, même aux personnes les moins réceptives telles que Clarisse. A côté de cette boule d’énergie blonde, la vie prenait un sens différent et tout semblait beaucoup plus simple. Prendre la vie du bon côté devenait d’une telle facilité que la jeune fille se demandait comment elle faisait pour voir tout en noir jusqu’alors. Pissenlit agissait sans le savoir comme une dose d’héroïne, un truc dont on voulait se débarrasser mais dont on ne pouvait se passer.

Pénombre Craft, la fière serpentarde donna quant à elle une réponse plus compète. Clarisse releva la tête, vaguement intéressée par ce qu’expliquait la verte. Finalement, elle allait peut être se mettre à croire en la divination : n’avait-elle pas prédit que Pénombre Craft la ténébreuse rédactrice en chef de la gazette de Poudlard allait donner une réponse compliquée garnie de dates et de noms de savants. Bizarre pourtant, elle n’avait pas senti un troisième œil lui pousser au milieu du front…

Le professeur distribua les points équivalents aux exposés successifs et la rousse constata avec joie qu’elle venait de faire gagner dix précieux point à sa maison. C’était toujours ça de pris, même si les verts et argents égalisaient avec dix points aussi, avec un retard pour Poufsouffle et une absence pour les Gryffons. Bah, ils en avaient déjà assez comme ça, ils n’avaient pas besoin de grignoter en plus les pierres précieuses distribuées en astronomie. Les aigles n’avaient plus rien à perdre et puisqu’ils avaient déjà perdu, autant le faire avec les honneurs. Autrement dit, il fallait se battre jusqu’au bout, question d’estime de soi.
Pendant que la Serdaigle philosophait intérieurement sur la meilleure façon de perdre, bien que l’idée même d’échouer lui était difficile à accepter, l’enseignante poursuivait son cours, déroulant le fil logique qui les amena au TP. Le professeur Sinistra leur donna ses consignes pour le travail à réaliser. Ça n’avait pas l’air très compliqué et les cinq minutes allouées par l’enseignante lui parurent parfaitement correctes. Elle se tourna donc vers Pissenlit sa voisine de table qu’elle avait saluée lors de son arrivée remarquée et assena, plus comme une constatation que comme une réelle de demande :


_ On le fait ensemble.

Puis se saisissant du matériel, elle hésita un instant. Devait-elle commencer à gonfler le ballon de baudruche à la main, c’est à dire à la façon des moldus en soufflant dedans à pleins poumons ou serait-il plus à propos d’utiliser l’un des nombreux sortilèges inventés par les sorciers ? Le problème quand on bénéficiait des deux cultures c’est qu’on ne savait plus tellement quoi choisir. Will disait que la magie si elle s’avérait utile, utilisée à tour de bras devenait la porte ouverte à la fainéantise, et elle n’avait pas tors. Mais alors la frontière entre paraisse et ridicule devenait extrêmement compliquée à discerner. La Serdaigle attendit donc quelques secondes, jetant de discrets coups d’œil autour d’elle pour voir quelle manière serait la plus amplement utilisée. Elle ne tarda pas à voir des baguettes surgir un peu partout et sortit à son tour la sienne. C’était probablement l’une des premières fois qu’elle doutait de la conduite à tenir. Mais en même temps, gonfler un ballon en cours n’était pas courant non plus. La rouquine pointa donc le bout de sa baguette dans l’orifice de la baudruche, tenant l’objet de sa main gauche pour qu’il ne s’envole pas.

_ Souffleo !

Un souffle d’air s’engouffra dans la baudruche et la fit enfler un peu mais la maigrichonne stoppa le sort lorsqu’elle jugea qu’elle avait atteint une taille correcte pour pouvoir dessiner dessus. Elle prit en mains la plume enchantée et en tâta l’extrémité du bout du doigt se faisant une marque noire sur la peau. La plume-marqueur fonctionnait donc à merveille et ne craignant donc pas de percer la baudruche, Clarisse se mit à dessiner les galaxies de son mieux. N’ayant jamais été très douée pour le dessin, contrairement à Lynn Bower, une fille qu’elle avait fréquentée pendant un temps et qui était une as en la matière, elle s’appliqua de son mieux, essayant d’éviter les coups de crayon qui dérapent. Elle se représenta de son mieux plusieurs galaxies dans son esprit, visualisant leurs positions et leurs compositions puis tenta tant bien que mal de représenter le tout sur la surfasse lisse du ballon. Lorsqu’elle eut terminé, l’adolescente posa un regard critique sur son œuvre. Bon ce n’était pas encore demain qu’elle serait exposée dans une galerie d’art, mais l’important c’était de différencier les objets et de pouvoir se concentrer sur la distance qui les séparaient les uns des autres. Jugeant que ça irait bien comme ça, elle attendit que Pissenlit ait elle aussi terminé.

_ Si tu veux je peux commencer à gonfler le ballon, et désolée pour mes dessins… ils sont pas top.. T’es prête ?

Attendant un signe d’acceptation de la part de sa camarade, elle réitéra le sortilège et fit enfler progressivement la baudruche, de façon à ce que Pissenlit puisse bien voir l’expansion de l’univers, du moins l’espérait-elle. Puis ce fut le tour de la jaune et noir et Clarisse constata sans surprise que tout se passait comme le professeur l’avait prédit. Normal quoi. Alors que tout le monde relâchait la pression, laissant les ballons se dégonfler et reprendre leur aspect initial, l’enseignante posa une nouvelle question à laquelle Pénombre Craft s’empressa de répondre avec force détails et de rebondir en posant de nouvelles questions. Non seulement cette fille était une encyclopédie sur pattes mais en plus la carte mémoire ne semblait pas encore pleine. Heureusement qu’elle rejoindrait l’UMA l’année suivante, parce que si Serpentard devançait Serdaigle au classement des quatre maisons, c’était en grande partie grâce à elle. Ne se voilons pas la face, ce n’était pas seulement à cause d’elle, mais comme on dit, les petits ruisseaux faisaient les grandes rivières et Miss Craft devait être l’une des meilleures de sa promotion, si ce n’était la meilleure… je vous laisse imaginer les dégâts qu’une telle élève pouvait causer dans les rangs ennemis. Mais cela dit et pour revenir à nos moutons, il y avait quelque chose que la rousse n’avait jamais compris dans cette théorie idiote.

_ Je crois que le concept du Big-Bang a été décrit par un russe, un certain Friedmann il me semble, mais avait été amorcé par Albert Einstein.
Professeur, je ne suis pas certaine d’avoir bien compris. S’il y a eu Big-Bang comme tout le monde tend à le penser aujourd’hui, il y a donc eu explosion, c’est donc qu’il y avait déjà quelque chose à faire exploser et par conséquent ce n’est pas vraiment la naissance de l’univers puisque ce n’était pas le néant avant. Et si je me souviens bien d’après la théorie du Big Bang, l’univers était alors quelque chose de très dense et homogène et très chaud, puis il y a eu le Big Bang qui a « séparé » tout ça et l’expansion de l’univers qui en découle tend à le rendre beaucoup moins dense et chaud puisqu’elle éloigne ses éléments.


Elle s’interrompit un instant, pas certaine de la clarté de ses propos.

_ Il y a autre chose que j’ai du mal à comprendre, pourquoi la majorité des objets sont-ils de forme sphérique ? Je veux dire si l’on fait exploser un objet, on verra bien que tous les morceaux obtenus sont de formes différentes, est-ce dû à une entité magique ?

Et elle se tut. Voilà pourquoi à ses yeux expliquer l’univers était insensé. On n’en savait rien et toutes les théories étaient plus abracadabrantes les unes que les autres. Et ou était la place de la magie là-dedans ? La magie au sens pratique du terme, comme au sens rêveur…
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MessageSujet: Re: L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)   L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) EmptyLun 27 Avr - 15:28:01

Encore une fois, le professeur d’astronomie ne fut pas déçu des réponses formulées par ses élèves. Il faut dire qu’avec des élèves telles que Pénombre Craft, la capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard, et Clarisse McBrien, c’était un plaisir de faire cours et de poser des questions. Ces deux élèves sortaient vraiment du lot ! Bien sûr, et Aurora n’en doutait pas, d’autres élèves étaient capables de faire aussi bien mais ceux-ci ne se manifestaient pas. Toujours est-il que pour la seconde fois du cours, la jeune sorcière de Serpentard éblouit son professeur par la qualité de sa réponse. De plus, elle enchaîna sur des questions très pertinentes. Le professeur Sinistra ne savait pas si Pénombre comptait étudier à l’UMA, mais il était certain que celle-ci méritait amplement sa place à l’université de magie qui formait les élèves après Poudlard. Miss Craft aurait eu tout l’appui de son professeur, si l’astronomie était enseignée à l’école supérieure de magie. Aurora regrettait beaucoup que cela ne soit pas le cas. Mais c’était un autre débat qui n’avait absolument rien à faire dans sa tête en cet instant.

Avant même que le professeur d’astronomie n’ait répondu à la brillante sorcière, une autre main se leva, celle de Clarisse McBrien. Dès l’instant où Aurora vit qu’il s’agissait de la jeune Serdaigle elle renonça à donner la réponse à la septième année, préférant d’abord écouter ce que l’autre jeune sorcière avait à dire. Celle-ci se posait beaucoup de questions, ce qui était tout à fait normal par rapport au sujet tellement flou qu’est l’expansion de l’univers. Aurora allait devoir aborder des choses qu’elle n’avait pas prévu, étant assez complexes. Mais cela lui plaisait que les élèves lui posent ces questions, cela prouvait qu’ils s’intéressaient au cours et qu’ils cherchaient à en savoir plus. Le professeur Sinistra n’était pas habituée à cela. Au cours de sa carrière elle s’était aperçu que de nombreux élèves se rendaient en cours d’astronomie plus pour rêver que pour apprendre. Aurora reconnaissait sans problème que sa matière n’avait pas beaucoup de lien avec la magie, du moins en surface et c’était malheureusement ce qu’elle devait enseigner à ses élèves. Beaucoup de jeunes sorciers se sentaient supérieur aux moldus, et l’astronomie fondée sur de nombreuses théories moldus, leur passait au dessus de la tête. Mais aujourd’hui, à la demande de ses élèves, elle allait entrer plus en profondeur et les élèves seraient probablement surpris d’entendre ce que leur professeur d’astronomie s’apprêtait à leur dire.

Aurora commença doucement, gardant ce qu’elle considérait de meilleur pour la fin. Elle savait pertinemment que les révélations qu’elle leur ferait donneraient lieu à de nombreuses questions auxquelles il lui serait très certainement impossible de répondre. Mais elle ne cacherait rien à ses élèves et ferait son maximum pour qu’ils comprennent.

-Exact Miss Craft ! Il s’agit bel et bien de la théorie du Big Bang. Nous n’avons pas tout à fait les mêmes chiffres puisque selon vos sources cela se serait produit il y a 13,7 milliards d’années et moi j’ai 15 milliards d’années. Mais cela importe peu, à l’échelle de l’Univers ces deux réponses sont plus ou moins juste. Ce qui est important c’est que le Big Bang constitue la naissance de l’Univers à partir d’une bulle d’énergie très dense et chaude. Cependant je n’aime pas trop le terme « explosion » Miss Craft. Je préfèrerai qu’on s’en passe. Je donne néanmoins 5 points à Serpentard !

Aurora marqua une pause, réfléchissant rapidement aux deux possibilités qui s’offraient à elle : répondre aux questions de la jeune sorcière de Serpentard ou s’occuper la réponse de sa camarade de Serdaigle après quoi elle tenterait de répondre aux interrogations. Elle choisit la seconde options et déplaça son regard vers la quatrième année.


- Effectivement la concept du Big Bang a bel et bien était décrit par le russe Alexandre Friedmann en 1922 mais pas seulement Miss McBrien. Le belge Georges Lemaître contribua lui aussi en 1927 à la description de la naissance de l’Univers. Et c’est Edwin Hubble qui découvrit que l’Univers était en expansion en 1929. Je donne également 5 points à Serdaigle. A présent je vais tenter de répondre aux questions.

Le professeur d’astronomie posa sa cuisse droite sur son bureau et observa la classe d’un regard pénétrant. D’une vois bien plus basse qu’à son habitude elle reprit la parole.

-Je vous demande un maximum de concentration. Je vais vous parler de quelque chose de très complexes que je ne suis pas censé aborder avec des élèves de votre niveau.

A nouveau, le fait que l’astronomie ne fasse pas partie des matières enseignée à l’UMA la fit rager. Elle était en train de dire à ses élèves qu’elle ne devrait pas leur dire ce qu’elle comptait leur expliquer mais en même si elle ne le faisait pas qui le ferait ? Une grande majorité de la communauté sorcière ignorait tout ceci et il était temps que la nouvelle génération se penche sur le sujet pour pouvoir faire de nouvelles découvertes. Peut-être que pour certains son points de vu était exagéré mais l’astronomie constituait pour Aurora la chose la plus importante. Elle se jeta à l’eau et poursuivit de sa petite voix.

-Avant d’enseigner l’astronomie à Poudlard, j’ai moi-même était astronome. J’ai beaucoup observé l’Univers et même très loin. Grâce à la magie nous pouvons voir bien plus loin que les moldus même si leur instruments se sont beaucoup améliorés. Plus on voit loin dans l’Univers, plus on remonte le temps et plus on se rapproche de la naissance de l’Univers, du Big Bang. Cependant ce phénomène qui est à l’origine de l’Univers reste un secret pour les sorciers autant que pour les moldus. Vous devez très certainement vous demandez pourquoi, puisque je viens de vous dire à l’instant que grâce à la magie nous pouvons voir extrêmement loin. La seule chose que les sorciers savent de plus que les moldus, c’est que le Big Bang est lié à la magie. La magie, telle que nous la connaissons a toujours existé et elle est même à l’origine de l’Univers. J’ai dit telle que nous la connaissons car il se pourrait qu’il en existe une autre forme. Si vous prenez un télescope de sorciers ultra puissants vous ne pourrez jamais observer la naissance de l’Univers car quelque chose, de la magie très certainement, vous repousserait. C’est comme si une barrière magique invisible faisait office de bouclier. Les astronomes ont bien sûr tenté, à l’aide de puissants sortilège, d’affaiblir ce bouclier mais sans succès. Aujourd’hui les sorciers scientifiques n’ont plus le droit de tenter quoique ce soit à l’encontre de ce bouclier magique car cela pourrait avoir des conséquences sur l’Univers et donc sur notre planète. Les recherches sont donc interrompues, nous devons nous contenter d’observer ce phénomène.

Aurora regarda la classe où le silence régnait comme jamais et posa son regard sur Pénombre Craft. Par moment ses yeux bougeaient pour rencontrer le visage Clarissa McBrien.

-J’en viens maintenant à vos questions Miss Craft et Miss McBrien. C’est vrai que pour qu’il y ait une bulle d’énergie à l’origine de l’Univers, il faut qu’elle se soit formée et donc que quelque chose ait provoqué cette formation. Malheureusement je ne peux pas dire comment cela s’est passé mais je vais tout de même vous exposer mon opinion. D’après moi c’est la magie qui a déclenché ceci. Comment ? Je ne sais pas. Concernant la forme des objets des objets célestes c’est un peu complexe aussi. En terme technique, les astres ont une forme qui rend leur énergie minimale. Pour les planètes, la forme ronde minimalise l’énergie de pesanteur. Je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire, c’est assez technique.

Le professeur d’astronomie fit une nouvelle pause et réfléchit à la façon la plus simple d’expliquer à son élève la forme des objets célestes.

- Vous n’êtes pas sans savoir que la force de gravité attire les objets entre eux. Ainsi la terre attire la Lune comme elle attire une orange. Mais cette attraction s’exerce aussi à la Terre elle-même. Par exemple les deux pôles s’attirent. Toutes les parties de la Terre cherchent à se rapprocher au maximum les unes des autres. Or la sphère est la forme qui permet à toutes les parties de se rapprocher autant qu’elles peuvent. Je m’arrêterais là parce que pour les objets non sphériques c’est encore plus compliqué.

Le professeur Sinistra pensa à la suite du cours. Ils venaient de parler de choses difficiles et il était peut-être temps de relâcher un peu. Observer la voute céleste serait un bon moyen de s’aérer l’esprit. Initialement, Aurora n’avait pas prévu d’observation pour ce cours. Ils feraient donc des révisions ce qui permettrait aux élèves de cinquièmes et septièmes années de se remémorer ce qu’ils avaient oublié en vu des examens qui approchaient à grands pas. D’ailleurs, le professeur d’astronomie décida de ne pas leur donner d’indications, juste le nom de l’astre. Elle annonça à ses élèves la suite du cours et tout en s’approchant de son télescope personnel, beaucoup plus sophistiqué que celui des élèves, elle réfléchit à ce qu’ils observeraient en premier. Elle choisit Andromède, grand classique. C’était une galaxie voisine à la notre et qui était la proche. Aurora mit le philtre 1 dans son instrument magique et positionna celui-ci 37° par rapport au sol, pile entre l’est et le nord-est. Ce qu’elle observa était magnifique, comme tout ce qu’elle observait d’ailleurs.

L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) M31_Lanoue

Elle passa dans rangs afin de voir si les élèves avaient réussit leur manipulation.
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MessageSujet: Re: L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)   L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) EmptySam 16 Mai - 19:05:45

Le professeur Sinistra laissa la parole à Clarisse avant de commenter la réponde de la ténébreuse serpentarde et de lui accorder les cinq points correspondants à son intervention. La rousse prit quelques notes, ça pourrait toujours lui servir pour le jour de l’examen. Ensuite l’enseignante de concentra sur la prise de parole de la Serdaigle et confirma sa réponse avant de la compléter, ajoutant à la longue liste de noms illustres que les élèves se devaient de retenir celui de Georges Lemaître, un belge qui avait contribué à la description de la naissance de l’univers. La jeune fille retranscrivit au fur et à mesure les informations que leur donna le professeur d’astronomie, tout en se demandant ou était l’intérêt de connaître le nom de tel ou tel type qui avait découvert telle ou telle chose. Déjà que l’on cherche à expliquer la construction de l’univers la dépassait un peu, mais le nom de ceux qui inventaient les théories, là c’était carrément exagéré. Bien sûr qu’il fallait rendre à Césars ce qui était à Césars mais ils étaient pour la plupart morts tous ces gens et qu’est-ce que ça changeait pour eux que l’on cite sur une copie leur nom ou qu’on le taise ?! Surtout que l’on ignorait encore qui avait raison et que l’on ne pourrait jamais être sûr et certain de ce qui c’était passé à ce moment là.

Miss Sinistra leur demanda d’être très attentifs et leur révéla qu’avant de prendre son poste à Poudlard, elle avait elle-même été astronome, ce qui fit s’interroger le moineau quant aux raisons qui auraient pu pousser quelqu’un qui exerçait un métier qu’il aimait à en changer pour devenir professeur et essayer de transmettre sa passion à des élèves qui s’en fichaient comme de leur premier sort. Enfin là n’était pas le sujet et de toute façon, elle n’eut pas le temps de rêvasser : Aurora leur expliquait une chose parfaitement intéressant pour une fois, la présence d’un bouclier magique très puissant. Dingue ! Cette information ainsi révélée piqua de curiosité et d’intérêt l’esprit vif de la bleue. Comme quoi il ne fallait jamais désespérer. Elle aurait aimé en apprendre davantage à propos de ce bouclier, pour une fois qu’ils ne se contentaient pas de décrire les astres, et qu’enfin on leur révélait une information cruciale. Bon d’accord peut être pas vitale pour l’humanité mais tout de même, le professeur avait bien dit que si quelqu’un arrivait à mettre au point un sortilège assez puissant et juste, ou à la rigueur une combinaison de sortilèges, et que le bouclier venait à être ébréché, il en allait de l’avenir du monde. La jeune fille ajouta une note dans la marge imaginaire de son parchemin pour penser à aller faire un détour par la bibliothèque à l’occasion et y chercher un ouvrage qui pourrait la renseigner sur le sujet.

Un coup d’œil à sa voisine de classe lui apprit que Pissenlit pour une fois ne trouvait rien à redire ni à commenter, chose étrange, à moins qu’elle n’ose pas couper la parole du professeur. Parce qu’en effet Mrs. Sinistra embraya sur les réponses aux questions de ses deux élèves. Pénombre et elle semblaient avoir soulevé d’intéressants problèmes, cependant, l’aiglonne ne fut pas surprise de constater que la science sorcière n’était pas forcément plus avancée que celle des moldus et que tout comme elle, elle n’était pas en mesure d’expliquer comment il était possible qu’une boule d’énergie aussi grosse se soit formée au milieu de nul part. Le milieu de nul part, ça ne voulait rien dire, c’était un concept vraiment difficile à intégrer. Que signifiait au juste le mot « nul part » et si la boule d’énergie était la seule chose qui existait ça signifiait que tout autour il y avait du vide. Mais s’il y avait du vide, c’est bien que le vide était quelque chose or on lui avait toujours expliqué que le vide justement c’était l’absence de toute chose, ce n’était rien. Pas facile…
Heureusement, l’explication qui concernait la forme des objets fut beaucoup plus simple à comprendre et au fond très logique. Un peu de bon sens aurait suffit à la rousse pour la deviner et pourtant, si elle était satisfaite de la réponse de son professeur, quelque chose la chiffonnait tout de même un peu. Tous les objets étaient de forme sphérique, c’est bien ce qui avait été établi et pourtant, si l’on assemble des sphères, on voit bien qu’il y a des espaces vides, elles ne s’assemblent pas parfaitement. Où étaient passés les petits morceaux manquant ? Etait-ce cela que l’on nommait astéroïde ? A nouveau la jeune fille gribouilla quelque chose à côté du cours pour penser à se renseigner, ou à demander plus tard au professeur.

Tout ce que venait de dire le professeur était loin d’être simple à digérer et certains semblaient arriver à leur point de rupture, n’ayant probablement pas la capacité de rester concentré plus longuement sur un sujet qui ne les intéressait pas et engendrant de ce fait un léger bruit de fond. C’est probablement ce qui poussa l’enseignante à arrêter là son cours magistral qui devenait ardu pour leur proposer un peu d’observation. D’un côté, l’Ecossaise était heureuse de manipuler un peu le télescope et de pouvoir enfin s’adonner à l’activité agréable consistant à observer le ciel, mais d’un autre côté, c’était un sacré coup porté à sa curiosité. Le professeur en avait trop ou pas assez dit, mais elle ne pouvait absolument pas les laisser comme ça dans l’ignorance des détails les plus croustillants, ceux qui vous faisaient vous retourner la nuit dans votre lui en laissant le sommeil vous échapper. Enfin, puisque c’était comme ça, elle se leva à l’image de ses camarades qui eux se réjouissaient de ce changement d’activité, certains allant même jusqu’à s’étirer, preuve que le cours ne les avait pas captivé.

Il ne s’agissait que de la révision, et Clarisse le comprit aisément. Avec les examens qui approchaient, le professeur souhaitait probablement leur offrir un petit entraînement afin d’être certaine que tout le monde sache manipuler le télescope et de permettre aux moins doués de bénéficier d’une nouvelle explication avant l’échéance fatale des B.U.S.E. ou des A.S.P.I.C. Il s’agissait pour l’entraînement de chercher Andromède, une galaxie proche de la voie lactée, notre galaxie. Il n’était pas difficile de la repéré, pour peu que l’on connaisse les quelques constellations qui peuplaient l’immensité bleutée du ciel. En effet, la galaxie Andromède se trouvait « juste » à côté de la constellation qui portait le même nom et représentant une sorte de A. Enfin comme pour toutes les constellations, il fallait avoir un peu d’imagination pour se la représenter, et de l’imagination, Clarisse n’en manquait pas. Elle savait donc comment et où trouver la galaxie Andromède. A côté du télescope se trouvait une boîte de philtres qui servait à tricher sur la lumière pour mieux voir ce que l’on voulait observer. Elle hésita un instant, la main en suspend au-dessus de la boîte. C’était lequel déjà ?! Elle ne se souvenait plus et hésitait entre le premier et le second. Puisqu’il fallait bien commencer par l’un ou l’autre, elle saisit le premier, chose logique, et le clippa avec soin dans l’emplacement prévu à cet effet.

Disposant d’un peu de temps, elle décida de laisser le télescope dans sa position initiale au lieu de le faire pivoter immédiatement dans la bonne direction. Elle colla donc son œil contre l’oculaire et régla la précision de l’objet afin que l’image renvoyée soit nette. Elle repéra quelques objets aux noms connus. Ce que c’était beau ! Toutes ces couleurs, ces formes, ces tailles différentes. C’était d’une certaine façon moins joli que de simplement regarder le ciel les yeux nus, mais par bien des égards, le spectacle était magnifique, c’était indéniable. Après s’être extasiée quelques instants, elle fit pivoter d’un angle d’environ 40°, elle ne mesura pas précisément, direction nord-est/est. Lorsqu’elle plongea ses prunelles vers l’oculaire, un maigre sourire effleura son visage l’espace de quelques secondes. C’était beau ça aussi ! L’image qui s’offrait à elle était vraiment magnifique, une grosse forme blanche et sphérique qui irradiait et illuminait tout ce qui l’entourait. Et dire que c’était une galaxie, comme la sienne ! Si ça se trouvait, de la-bas, des êtres pensant, un peu comme des humains avaient eux aussi les yeux rivés dans leur direction, et leurs regards se croisaient à cet instant même…

Elle leva la main pour appeler le professeur afin que cette dernière valide son observation. Lorsque cette dernière arriva, elle s’effaça pour lui laisser place et attendit son verdict. Mais en attendant, elle avait quelques petites questions à lui poser.


_ Professeur, sait-on si la galaxie Andromède possède une planète semblable à la notre, je veux dire qui soit habitable ? Et je crois avoir lu que cette galaxie se rapproche de la notre, est-il vrai que nous pourrions entrer en collision avec elle dans quelques milliards d’années ? Et si c’était le cas, que se passerait-il ?
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MessageSujet: Re: L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années)   L'univers en expansion (4°,5°,6° et 7° années) EmptyVen 5 Juin - 15:56:43

Décompte des points oubliés



Seul la dernière intervention de Clarisse n'avait pas été comptabilisée. Les autres points ont déjà été postés.

Clarisse McBrien : +5 (participation)
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