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 Infirmières pressées, vieux médicomages et yeux doux[aband.]
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MessageSujet: Infirmières pressées, vieux médicomages et yeux doux[aband.]   Infirmières pressées, vieux médicomages et yeux doux[aband.] EmptyJeu 18 Juin - 21:04:07

[Topic faisant suite au courrier envoyé par Page à l'archiviste de Ste Mangouste... Je suis censée recevoir une réponse négative, mais j'ouvre le topic tant que j'ai un peu de temps pour essayer de coller à la chronologie du forum. PV pour le PNJ Alexandrien donc.]

Les mécréants. Les vils faquins. C'était pourtant à prévoir. Toutes les bouteilles qu'elle jetait à la mer ne pouvaient pas forcément arriver à bon port. Déjà, elle avait eu une chance inouïe que Pernelle Flamel accepte de répondre à sa première lettre. Il ne fallait pas rêver, son quota de chance était épuisé pour un bon moment. La récente nomination d'un nouvel archiviste à l'Hôpital Sainte Mangouste devait être l'une des raisons du refus qui lui avait été notifié. Son âge devait en être une autre. Page se demandait honnêtement elle-même si elle aurait accordé le moindre crédit à une demande aussi étrange que la sienne. Mais tout de même, elle avait demandé gentiment. "a du travail... blablabla... ne peut pas vous recevoir... blablabla"... En toute mauvaise foi, la rouquine n'avait retenu que ce qui l'intéressait : elle avait eu porte close, et n'aurait pas accès aux archives de l'Hôpital. Elle avait pesté un court moment lorsqu'elle avait reçu la réponse négative, mais n'avait pas baissé les bras pour autant. La petite irlandaise étant de la race des pugnaces, elle n'allait pas se laisser abattre parce que l'une de ses pistes semblait s'interrompre. Son esprit curieux et bouillonnant d'imagination avait vite trouvé un plan de secours.

La gosse avait préféré ne pas prévenir sa mère qu'elle allait à Ste Mangouste. Mary n'était pas très à l'aise dans ces lieux au vu du temps qu'elle y avait passé au chevet d'Helen. Elle avait toutefois demandé l'autorisation à son père pour s'y rendre. Finn n'était revenu au sein de la petite famille que depuis peu de temps, mais pour Page, c'était comme s'il avait toujours été là. Et le caractère secret de l'ancien activiste incitait plus la gosse à lui demander l'autorisation de petites escapades qu'à sa mère. Elle avait l'impression qu'il comprenait mieux que Mary la curiosité qui la démangeait et cette envie irrépressible d'aller creuser cette enquête au plus profond possible. Et il ne cafterait pas, c'était important. Officiellement, ils faisaient une virée sur les quais de la Tamise. Pourtant, Finn avait émis quelques réserves. Il avait refusé de laisser la petite tornade se rendre seule à l'Hôpital Magique. Sous prétexte qu'elle était trop jeune pour se balader seule au vu des risques encourus dans le monde magique. Blablabla. Elle avait vaguement boudé pour la forme, mais en réalité, Page était ravie que son père l'accompagne. Chaque instant en sa compagnie était un trésor pour la gamine. Il lui avait tant manqué. Néanmoins, il avait accepté de la laisser mener son "enquête" comme elle le voulait, et lui avait proposé de l'attendre à la cafétéria.


- Je ne bouge pas de là. Au moindre souci, tu reviens. Tu t'y retrouveras dans ce dédale ?


- Papa... fit la rousse avec une mine catastrophée. Je me repère dans Poudlard sans prob', tu sais... Ici, ça d'vrait pas être bien plus dur, au moins, y a des panneaux pour te dire où aller... Et pis t'es pas loin, tu viendras me sauver si j'ai des problèmes hein... Je crierai fort, promis !

Le brun poussa un soupir amusé et ébouriffa les cheveux de la fillette. Bien sûr qu'elle saurait le retrouver. Mais il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Page fit un sourire radieux à son paternel, posa un baiser rapide sur sa joue, et sortit de sa poche la Gazette du Sorcier, achetée à dessein le matin même.


- Merci P'pa ! Tiens, vlà de la lecture en m'attendant, mais je devrais pas trop traîner... A tout à l'heure !

La lionçonne détala et disparut bien vite dans les couloirs, entre deux lits à roulettes, une infirmière pressée et un malade claudiquant. Ca sentait le médicament à plein nez, et Page se força à porter ses pensées sur ce qui l'amenait ici. Elle n'était pas venue souvent à Sainte Mangouste, mais c'était pour voir sa sœur jumelle en petite forme, et, à l'instar de leur mère, elle ne gardait pas un souvenir idyllique des lieux, même si elle n'en avait pas été une habituée. Non aujourd'hui, elle était ici pour une toute autre raison. Aujourd'hui, elle avait décidé de forcer la main de l'administration de l'hôpital. L'accès aux archives lui était refusé. Qu'à cela ne tienne. Elle allait trouver des archives "vivantes". Autrement dit, un vieux médicomage ou une vieille infirmière qui aurait pu être là au temps du vol et pourrait peut-être lui apporter quelques informations de première main contre un peu de civilité et une pelletée de sourires. Et si elle ne trouvait pas la perle rare, elle pourrait toujours aller sonder les infirmières d'Helen pour savoir si un interlocuteur en particulier pourrait la renseigner. Mais avant d'aller embêter ces jeunes demoiselles, Page prit la direction du grand comptoir où bourdonnait une activité incessante. Ici étaient répartis les patients entre les différents médicomages, et ceux-ci passaient régulièrement pour faire le point sur leur activité de la journée. Si elle devait croiser le plus de monde possible pour trouver la personne qui convienne, c'était assurément le lieu idéal.

La jeune irlandaise s'installa donc en tailleur sur une chaise avec vue sur le comptoir, serrant un cahier et un stylo contre elle, et observant les allées et venues du personnel, dévisageant certains adultes en essayant de deviner leur âge. Elle espérait que son petit manège n'intriguerait pas trop les gens, mais elle n'avait pas vraiment le choix.


[HJ : si tu veux que je modifie la fin en fonction de qui vient la voir ou qui elle voit, tu me dis Wink Pis si l'observation ne marche pas, j'ai d'autres solutions dans mon sac ^^]


Dernière édition par Page McHenry le Jeu 2 Sep - 7:51:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Infirmières pressées, vieux médicomages et yeux doux[aband.]   Infirmières pressées, vieux médicomages et yeux doux[aband.] EmptySam 11 Juil - 18:23:28

Infirmières pressées, vieux médicomages et yeux doux[aband.] 613380NursePortrait


Dilys Derwent passait le plus clair de son temps dans le bureau du Directeur de Poudlard mais en cette période de vacances d'étés, le lieu était beaucoup moins intéressant. De plus, le décès du Directeur Albus Dumbledore avait rendu les lieus encore moins attrayant. Le nom du futur directeur était en cours de discussion et Dumbledore soutenait son propre assassin. N'y comprenant rien, Dilys avait décidé, ce jour là, de se changer un peu les idées en allant prendre place dans son second portrait : dans le hall de l'hôpital Ste Mangouste. Contrairement au bureau désert, les lieux étaient plein de vie et cela apaisa la tourmente de l'ancienne médicomage.

Pendant plusieurs heures, la vielle femme aux cheveux bouclés observa les allées et venues, souriant aux enfants qui croisaient son regard et saluant les employés qu'elle commençait à bien connaître. L'après midi était entamée quand le regard bleu de la vieille dame se posa sur une jeune fille à la chevelure flamboyante. Pendant un moment, elle observa la gamine qui semblait attendre quelque chose. Le visage qu'elle observait ne lui étant pas inconnu, Dilys plongea un moment dans ses pensées le temps de retrouver l'image de cette gamine dans les couloirs de Poudlard en train de combattre la tyrannique Grande Inquisitrice qui avait osé chasser le directeur désigné pour s'attribuer sa place. Une élève de Minerva, si sa mémoire était bonne.

Si seulement le regard de la gamine s'était posé sur elle, l'ancienne directrice aurait offert l'un de ses plus beaux clins d'œil à la petite mais celle-ci semblait guetter tous les médicomages et toutes les infirmières qui passaient dans le hall, les jaugeant du regard. Que pouvait-elle bien chercher ?


"Bonjour Madame Derwent, cela fait un moment qu'on ne vous a pas vue ici."

"Effectivement, je dois avouer que depuis l'attaque de février, j'ai préféré ma place à Poudlard, mais maintenant que l'été est là… Et vous, Miss Glawn, comment cela se passe-t-il aux archives ?"

Un mouvement attira le regard du portrait. Au mot "archives", la petite gryffondor avait presque bondit sur ses pieds et ses yeux brillaient d'une lueur malicieuse…

-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-.-

Infirmières pressées, vieux médicomages et yeux doux[aband.] Nurse+in+Library


Rosine Glawn était passée plusieurs fois dans le hall en ce début d'après midi, venant chercher les enfants blessés pour les mener au médicomage qui les soignerait. Son travail avait toujours été auprès des enfants. Sa douceur naturelle les calmait et les mettait en confiance ce qui rendait le travail des médicomages plus aisé. La mère et la grand mère de Rosine avaient, elles aussi, travaillé à l'Hôpital en tant que nurses. Enfant, déjà, Rosine passait tout son temps libre dans les couloirs blancs et aseptisés. Elle connaissait tous les secrets et potins de l'hôpital.

Cet après midi là, alors qu'elle aidait un petit garçon à se préparer pour un traitement assez lourd, le garçon lui raconta qu'un tableau dans le hall lui avait sourit et qu'il avait maintenant moins peur. Il n'y avait, à Ste Mangouste, qu'une seule autre personne dont le sourire était suffisant pour calmer les peurs des enfants et ça faisait plusieurs mois qu'elle avait déserté les lieux. Rosine se fit donc un devoir d'aller saluer celle avec qui, enfant, elle avait eu de très longues conversations.


"Oh ! Vous êtes au courant de tout !"

La jeune femme avait un sourire ravi. Effectivement, quelques mois auparavant, dans des conditions tragiques, elle avait eu une promotion assez particulière. Après l'enlèvement du directeur adjoint responsable des archives, le post avait été donné à un médicomage d'âge mûr bien plus doué pour la paperasse que pour la pratique et la jeune fille avait obtenu le post de son adjoint. C'était un travail à mi-temps qui ne l'empêchait pas d'être toujours en contact avec les enfants tout en nourrissant sa très grand curiosité.
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MessageSujet: Re: Infirmières pressées, vieux médicomages et yeux doux[aband.]   Infirmières pressées, vieux médicomages et yeux doux[aband.] EmptyDim 19 Juil - 19:50:16

Le manège des employés de Ste Mangouste était infernal. Les uns et les autres passaient, d'un pas vif, à travers les couloirs, certains courant vers une urgence, d'autres venant simplement chercher un dossier, mais ne lambinant pas pour autant. L'Hôpital grouillait d'activité, et Page devinait que la situation n'allait pas s'améliorer au fil des mois. Pourtant, cela allait bientôt faire une heure qu'elle était assise là, à dévisager les gens qui passaient devant elle, et elle avait eu droit à quelques regards interrogateurs des dames de l'accueil, mais la rouquine avait évité toutes les questions jusqu'à présent grâce à quelques sourires ravageurs. Sourcils froncés, la gosse poursuivait sa surveillance, mais elle commençait doucement à désespérer. Son père allait certainement finir son journal sous peu, et elle n'avait pour le moment vu personne qui pourrait avoir été là dans les années 1920... Pourquoi la moyenne d'âge à Ste Mangouste était-elle si basse ? Le métier était-il si dangereux ou usant qu'ils partaient tous à la retraite à 50 ans ? C'était probable.

Mais alors que la fillette commençait à perdre patience, une conversation anodine parvint à ses oreilles. Le mot “Poudlard” l'avait alertée, et l'attention de la gosse se porta vite sur l'origine de ce mot clé.
Une infirmière toute jeunette se tenait devant un portrait qui semblait vaguement familier à la deuxième année. Page allait se détourner de la conversation, mais le mot magique fut prononcé. “Archives”. La jeune infirmière travaillait aux archives. Banco ! Son mojo était revenu ! Ni une ni deux, la petite irlandaise sauta sur ses pieds, manquant de tomber car ses jambes étaient engourdies d'être restée en tailleur durant tout ce temps. La lionçonne se rattrapa en posant une main sur le mur et s'approcha en boitillant des deux femmes, les yeux pétillants et un sourire jusqu'aux oreilles.

Elle resta à une distance polie de la discussion, mais un sourire engageant et un regard amusé et curieux du portrait l'incitèrent à s'imiscer dans la conversation.

- Euh, je... Bonjour Mesdames... J'suis... euh. Désolée de vous embêter. J'voulais pas vous couper mais euh...


Allons Page, reprends toi ! Si tu bredouilles, on ne va pas y arriver ! Elle gratifia ses interlocutrices d'un sourire embarrassé avant de reprendre :


- Excusez-moi. Je voulais pas écouter votre conversation mais j'ai entendu quelqu'chose de sacrément intéressant... J'm'appelle Page McHenry, et j'suis élève à Poudlard, en deuxième année. Enfin bientôt en troisième. Et... Avec un groupe d'amis, on fait des r'cherches, sur un objet. Et on a découvert qu'il avait été ici...

La gosse prit une profonde inspiration avant de poursuivre.

- J'ai entendu qu'vous travailliez aux archives m'dame. Ou mad'moiselle, pardon. Et euh ben... j'ai écrit un lettre à l'archiviste, mais il a pas voulu me recevoir. Et, enfin... Comme j'suis un peu du genre tenace, j'voulais essayer de trouver quand même des infos par moi-même ici. Sans déranger hein, bien sûr mais... Enfin voilà, si vous aviez quelques minutes à m'accorder, ce serait génial. Les copains savent pas que je tiens une super piste et j'aimerais vraiment leur ram'ner des infos pour la rentrée. Ce s'rait pas très long, j'voudrais juste savoir un truc, qui c'est passé en 1925...

Ouf, elle avait réussi à tout sortir sans trop hésiter. Elle ponctua sa phrase d'un sourire désarmant, en espérant que la gentillesse et la politesse réussiraient à dégager un trou de quelques minutes dans l'emploi du temps certainement chargé de l'infirmière. Elle gratifia également le portrait d'un regard appuyé pour la remercier de l'avoir silencieusement invitée à les rejoindre. Mais où donc avait-elle déjà vue cette aimable vieille dame ?
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