Le choc des générations

Rédaction&Supervision : M. Fairbanks
Interviews: S.Tienyue

L'école de Sorcellerie de Poudlard est aujourd'hui connue dans le monde entier. Elle accueille tous les jeunes sorciers de 11 à 18 ans provenant de Grande-Bretagne, ainsi que les étrangers souhaitant en faire partie qui sont ensuite réparti selon des critères établis par les Fondateurs, voilà près d'un millénaire.

Godric Gryffondor prônait la bravoure. Il s'agit-là non pas de se jeter à corps perdus dans les problèmes, bien qu'on trouve dans la maison des Rouge et Or nombre de téméraires. En vérité, le courage est plutôt de savoir faire face à ses peurs et au danger. C'est à ça que l'on reconnait les Gryffondors.

Helga Pousffoufle était bonne, loyale et travailleuse. Les élèves qu'elle accueillit dans sa maison eurent alors les mêmes caractéristiques. Les Poufsouffle sont de fait les personnes les plus aptes à vous comprendre.

Rowena Serdaigle était sage et érudite. Les membres de sa maison sont curieux d'apprendre et s'ils ne sont pas forcément très travailleurs, ils sont néanmoins cultivés et réfléchis. Fort d'une activité intellectuelle certaine, ils possèdent la sagesse qui manque parfois à leur camarades d'école.

Salazar Serpentard est celui à la plus mauvaise réputation. Rusé et ambitieux, il n'acceptait auprès de lui que des élèves doués des mêmes caractéristiques, pour peu que leur sang soit pur. Le temps passant, la population des Vertes et Argent s'est un peu diversifiée, mais tous ont le point commun de vouloir faire quelque chose de leur vie grâce à leur sens de la stratégie.

Tous ceux jeunes gens que les murs de l'illustre château retiennent en leur sein ont un jour retenu la traditionnelle lettre les informant de leur inscription magique à l'école de Sorcellerie, le jour de leur onze ans. Pour certains, la surprise n'est pas au rendez-vous. Il s'agissait d'un acquis. Pour d'autres en revanche, c'est un véritable bouleversement et toute leur vie change dès ce jour. Les parents prennent plus ou moins bien la nouvelle, mais tous doivent faire face à l'évènement. Leur enfant est un sorcier, ce n'est clairement pas une plaisanterie et ils vont devoir le laisser partir dans un endroit inconnu. Pour le jeune adolescent, c'est parfois effrayant.

Theo vient d'avoir 11 ans. Fils d'un sorcier et d'une moldue, il découvre le monde de la Magie depuis que l'arrivée de sa lettre a bouleversé son quotidien. Faut de pouvoir sortir de l'école, nous avons décidé de le contacter par hibou. Il a aimablement accepté de répondre à nos quelques questions.


Citation :


S : Tu vas entrer en première année à l'école de sorcellerie l'année prochaine. Comment l'as-tu pris quand tu as reçu la lettre ?

T : Il m'était déjà arrivé des trucs bizarres, alors mon père m'avait un peu parlé de l'école. Quand j'ai reçu ma lettre, j'ai couru partout. J'étais vraiment super content ! Je l'ai lu une bonne vingtaine de fois et elle est rangée précieusement dans ma chambre.

S : L'existence des sorciers a été une surprise totale pour toi ou tu avais déjà quelques doutes ?

T : Il m'est arrivé des trucs étranges : des petites objets bougeaient autour de moi, tous seuls sur mon passage. J'ai appris comme ça. Au début, j'avais très peur et puis mon père m'a expliqué ce qui se passait. Après, ça a été beaucoup mieux, mais avant de le savoir, je jouais très souvent au magicien. Je pensais pas du tout que c'était vrai, pour moi c'était juste un jeu.

S : Maintenant que tu sais où tu seras l'année prochaine, as-tu des appréhensions particulières ?

T : J'ai peur d'avoir du mal à suivre certains des cours (ndlr : Theo n'a jamais pratiqué la magie, comme beaucoup avant leur arrivée à Poudlard). J'espère aussi vraiment que je vais me faire des amis. En plus, j'ai jamais quitté ma maison et les parents, alors j'ai un peu peur de dormir loin d'eux.

S : Des espoirs ?

T : Mon père ma dit qu'il avait plusieurs maison différentes dans Poudlard. Lui, il avait été dans une maison qui s'appelle Serdaigle. C'est celles des sages et des érudits. J'espère que j'irai là-bas aussi. J'ai aussi envie d'apprendre plein de choses dans cette école. La magie, ça a l'air vraiment super!

S : Parmi la liste des matières, y en a-t-il qui te font particulièrement envie, à première vue ?

T : Je ne me rappelle pas de toutes les matières qu'il y a, mais les potions, ça doit être super ! En tout cas, ça a l'air sympa, mais toutes les matières doivent être super. J'ai tellement de choses à apprendre !

S : La liste des fournitures ne t'a pas trop surpris ?

T : Si ! très surpris , il y a plein de truc étrange à acheter, un chaudron, une baguette et on a même le droit d'avoir un animal. Mais je me demande vraiment ou on peu trouver tous ça. Mon père ma dit qu'il allait m'emmener pour faire mes achats.

S : Tu as déjà une idée de ce à quoi ressemble l'école ?

T : Pas vraiment. Je sais que ce qu'on m'a dit et on m'a dit que c'était comme un grand château. Moi, je pense surtout à un endroit super moderne où on peut faire plein de choses. Il doit y avoir plein d'animaux magiques ! Et des choses qui bougent toute seul ! Holala, j'ai hâte d'y être ! Ça doit être incroyablement immense !

S : Je ne sais pas si tu as connaissance du climat actuel dans le monde des sorciers. Pour résumer, un mage noir et ses troupes sèment la terreur en s'en prenant au né – moldus, aux hybrides et dans une moindre mesure aux sang-mêlés et sang-purs qui ne les soutiennent pas. Tu n'as pas de crainte à l'idée de te rendre à Poudlard ?

T : J'en ai entendu un peu parler par mes parents. Mon père disait à ma mère d'être prudente, de faire très attention parce qu'elle a pas de pouvoirs pour se défendre. Pour Poudlard, j'ai pas peur parce que c'est une école. Ça doit être super sécurisé comme endroit !

En fait, j'ai surtout peur pour ma mère.



Face à ce témoignage frappant de candeur et de sincérité, nous avons décidé d'obtenir l'avis de la septième année la plus célèbre de tout Poudlard. Connue aussi bien pour ses affaires sentimentales (d'autres diraient charnelles) que ses merveilleux résultats scolaires, Pénombre Craft a accepté avec modestie de devenir la nouvelle Rédactrice en Chef de la Gazette que vous lisez actuellement. La jeune femme nous laisse un témoignage empreint de véracité et de force, où les remarques sont toujours profondément réfléchies.

[Suite de l'article Choc des générations, interview de Pénombre Craft par S.Tienyue et M.Fairbanks]

Citation :

M : Ça fait sept ans que t'es à Poudlard maintenant et en plein dans les examens. Que peux-tu nous dire sur les années que tu as vécu dans le château ?

P : Poudlard est un merveilleux endroit de culture et de travail, qui possède toutefois une large part de secret du fait même de son histoire. Les années que j'ai passées à l'école de sorcellerie de Poudlard ont toujours été très agitées en évènements. Il y a eu des meurtres dans l'enceinte de Poudlard : Lilly Brown par exemple, une élève de Serdaigle. Il y a aussi eu des attaques de Détraqueurs dans la foret interdite, de même que des fugues, des rébellions - je pense notamment aux BR, des attaques extérieures.... Mais également un nombre incroyables de trames internes : des histoires, des rumeurs, des légendes même.

Et je dois dire qu'être la rédactrice en chef de la gazette du sorcier m'a permise d'en savoir bien davantage sur mes camarades que qui que ce soit d'autre dans cette école. J'en garde donc le souvenir d'une longue et surprenante aventure qui a fait de moi une excellente sorcière, car l'enseignement ici est l'un des meilleurs du monde.

Les professeurs sont qualifiés pour la plupart et la variété des matières permet l'épanouissement de l'esprit des sorciers assidus, doués et travailleurs. Dommage cependant qu'il y ait tant de polémiques autour des droits des elfes de maisons et autres sang impurs, lesquelles perturbent gravement la qualité de l'enseignement perçu.

M : Les conflits sociaux font rage partout en dehors de l'école et il paraît normal de penser que même ici, des querelles ont lieu. Cependant tu nous parle d'évènements graves, je pense aux meutres et aux fugues par exemple. Tu n'as jamais craint pour ta vie à Poudlard?

P : Si bien sûr ! J'ai moi-même eu affaire à un loup garou, à plusieurs terrifiantes créatures habitant la forêt interdite un soir où je portais secours à l'un de mes camarades, ainsi qu'à des Détraqueurs durant mes jeunes années, mais il est évident que nous sommes plus en sécurité à l'intérieur qu'à l'extérieur des enceintes de Poudlard. Du moins, notre époque ne fait plus le moindre cadeaux aux bien nés et aux familles riches, de lignée ancestrale et de sang pur.

M : Et ça te dérange pas cette espèce de changement hiérarchique au sein de l'école ? On dit que les Serpentards sont les plus touchés, puisqu'une bonne part d'entre eux ne sont pas particulièrement tolérants. Tu as des choses à ajouter, préciser sur ta maison ?

P : Le problème se situe dans les attributions abusives de postes importants. On voit des gamins d'années inférieures revêtirent précocement l'insigne de préfet, des sang-mêls sans expérience occuper des postes prestigieux comme capitaine de Quidditch ou encore des individus cumulant des fonctions très prenantes comme Préfet-en-chef et Capitaine de Quidditch. Le pouvoir semble mal attribué et mal réparti.

Il s'agit d'une véritable gangrène qui s'installe et pourrit Poudlard dans ses fondements. Nous sommes loin de la justice et de l'égalité promise. Loin du mérite que l'on prône si longuement, si fervemment lorsque l'on évoque cette grande école. Mais il semblerait que ces évènements soient également loin de contenter tout le monde et de plus en plus de groupes de résistances se forment, ce qui est une marque flagrante de cisaillement social

S : On notera tout de même qu'il y a des actes de violences émanant de personnes qui prônent l'idéologie de Tu-Sais-Qui. Il parait logique qu'on s'élève contre ça, contre la discrimination.

P : Ce n'est pas exactement le cas en fait.

Des gens comme cette anonyme que l'on appelle Rebelle incitent justement au racisme envers les Serpentards. Par exemple, dans un article non censuré de la gazette, elle décrit clairement comment nuire à ces personnes-là en particulier. Elle parle de pièges mortels et accentue ce terme notamment et ce à plusieurs reprises. C'est un réel danger pour la société de l'école et pour la société magique en règle générale.

On observe un nombre de plus en plus grand de Gryffondors rejoindre des pentes glissantes, pleine de haine et de rancœur. Ce qui m'étonne c'est que justement cette maison soit si souvent prise en exemple malgré ces faits. Nous pouvons de la même façon parler des BR : ces deux jeunes Gryffondors qui défièrent l'autorité enseignante et saccagèrent tout sur leur passage, des fondements hiérarchiques de notre école en passant par de graves offenses au Ministère de la Magie et son Département de Justice Magique. Il s'agit de criminels dangereux dont personne ne comprend l'ampleur de leur potentiel destructeur pusiqu'ils sont si jeunes.

S : Personne ne s'en plaint auprès du Directeur ou encore de la Directrice adjointe ?

P : Albus Dumbledore ? Minerva McGonagall ? Ils ne sont hélas guère présents dans le château en ce moment ! Les BR sont désormais inoffensifs, mais Poudlard est un site immense où il est facile de se dissimuler lorsque l'on a quelque chose d'illicite à effectuer. Il existe un nombre considérable de pièces où se terrer et les rondes de nuit ne sont assurées que dans les ailes les plus exposées au passage.

Il est assez difficile de retrouver la trace des malfaiteurs ou même des informations comme tu as pu t'en apercevoir toi-même lorsque tu as enquêté sur la fugue d'Alix et de Cyanur. Sans parler du couvre feu qui n'est plus réellement assuré dans l'école.

Notre bon concierge se fait vieux, il faut le reconnaitre

M : A part ça, qu'as-tu à dire sur les différentes maisons de Poudlard ? Le système te parait-il juste?

P : Il est tout à fait adapté à notre époque. L'élite est rassemblée sous le blason Vert et argent et la masse de moindre importance est répartie sous divers pavillons en fonctions des tares du sujet. (rires) Il est cependant regrettable que certaines progénitures issus de familles à problèmes soient acceptées à Poudlard et puisse troubler en toute impunité notre quiétude studieuse, en incitant à plus de racisme et de haine

P : Par chance la plupart des moyens de communication à la disposition des élèves sont soumis à l'autorité de deux Serpentards très compétents et justes : moi-même, rédactrice en chef de la gazette de Poudlard et Matthias Jackard, rédacteur-adjoint à la gazette de l'école. Nous tâchons donc de satisfaire à la liberté d'expression sans attenter à la paix de notre école

S : Je me permets d'espérer que les familles à problèmes dont tu parles n'en sont pas pour une sombre histoire de pureté...

P : Mon cher Seth, il n'y a aucun test de pureté effectué à l'entrée de Poudlard. Nous ne faisons que constater les dégâts occasionnées par les enfants de moldus. Ils ne savent pas se tenir et manient la magie sans considération, en plus d'inciter au racisme envers les Serpentards. Mes frères de maison et moi-même sommes des victimes de ces rebelles sans conscience, ni âmes.

Mon ami Alix Ylian par exemple s'est fait agressé par des enfants de sang-mêlés à cause de son orientation sexuelle, de ses choix de vie, de son sang. Les agressions de disciples de Serpentard se multiplient. Je n'accuse personne, je ne fais que constater. Il ne faut pas confondre les partisans de Tu-Sais-Qui et les partisans de la paix, de l'harmonie et de l'amour fraternel.

S: Hum. Lorsque tu es arrivée à Poudlard, quelles furent tes premières impressions ?

P : Houlà ! Cela remonte a longtemps déjà ! L'impression la plus forte restera pour moi l'immensité et le pouvoir qui se dégageaient de l'endroit. C'est un lieu ancestral dont il émanait une énergie magique bouleversante. La légende de Poudlard n'est pas usurpée. L'école regorge en effet de secrets et de mystères et il se dégage d'elle une aura mystérieuse et imposante. Cela restera sans doute mon impression la plus forte et la plus nette. Se trouver dans un lieu qui vous interpelle et vous accepte tout de suite tel que vous êtes est une chose assez singulière.

M : Est-ce que t'a découvert quelques passages secrets ?

P : Peut-on décemment révéler cela dans la gazette de l'école ? Je peux d'ors-et-déjà vous révéler que la Salle sur Demande existe bel et bien, même si elle nécessite d'avoir eu vent de certaines conditions pour se révéler à un individu. Et s'il est aisé de se laisser perdre par nos escaliers farceurs, certains d'entre eux sont pourtant d'un hasardeux recours lorsqu'il s'agit de découvrir quelques uns des secrets dont regorge notre belle citadelle.

M : Ah je vois. Les nouveaux n'auront plus qu'à découvrir par eux-mêmes les secrets du château tous seuls alors.

P : Exactement ! (rires)

M : Tu as quelques regrets sur tes années passées ici ?

P: Et bien, je regrette seulement de devoir quitter ces lieux qui me semblent à présent aussi familiers que ma propre demeure. Seulement l'évolution n'attend pas, n'est ce pas ? Le monde patiente déjà l'arrivée de son élite. Il y a que la satisfaction du succès qui devra m'envahir des lors que je franchirais les immenses portes de sortie de l'école. De plus, la plupart de mes camarades quittent également Poudlard. Il est temps de laisser la place aux plus jeunes afin de conquérir d'autres espaces.

M : Tu envisages de faire quoi après Poudlard ?

P : Conquérir le monde ?

S: Ah non, là j'ai déjà fait les réservations.

P: Tu es encore très jeune. Ton temps viendra, petit.

S : Je n'suis pas petit !

P : Laisse ton frère et moi nous en occuper en attendant (rires).

S : Il est encore à Poudlard pendant un an, la vieille. Mais reprenons les questions. Tu penses devenir journaliste un jour ?

P: Oh non ! Probablement pas. Cela ne satisfait que des aspirations de contrôle à petite échelle. Je me destine à de plus grands projets.

Cependant, c'est un travail très intéressant et riche qui confère un certain pouvoir non négligeable à ses représentants. Nous détenons l'information avant les autres, sommes au courant des aléas du passé de nombreux individus qui nous permettent de comprendre plus facilement nos confrères, d'anticiper leurs actions et de mieux cerner leur personnalité. Le commerce d'informations étant interdit, nous sommes également gardiens de nombreux secrets et la population de Poudlard nous est majoritairement reconnaissante de notre ligne de conduite exemplaire.

M : Bien... Je pense que nous avons fait le tour des questions. Merci de ta participation Pénombre.


Cet article a été rédigé dans le but de montrer les différences de mentalité entre les différentes générations de Poudlard. De jeunes élèves pleins de rêves et de promesses, et d'autres prêt à accomplir bien des choses.
Bien à vous,
Vos dévoués reporter, Seth et Miranna.

Les Moldus ont divers corps de métiers pour soigner les personnes atteintes de diverses maladies physiques ou mentales, ainsi que des blessures qui surviennent dans la vie de tous les jours. Les sorciers de la Communauté Magique de Grande-Bretagne ont des guérisseurs que l'on nomme également les médicomages. Ceux-ci sont capables de soigner les malades mentales et physiques, les blessures et les conséquences de sorts mal effectués sans avoir à vous ouvrir comme le ferait des chirurgiens moldus (dans certaines circonstances seulement, c'est évident). Il le font grâce à ce que l'on appelle la Médicomagie, un domaine vaste où se côtoient bien des spécialisations différentes. Ce domaine, peut-être qu'il intéressera certains d'entre vous. A l'heure des examens et des choix, il est bon de connaître quelques détails sur ce qui vous sera possible d'entreprendre dans un avenir proche. Des brochures pour les Briseurs de sorts furent distribuées par Gringotts il n'y a pas si longtemps. Aujourd'hui, c'est le métier de médicomage que nous allons longuement approfondir.



I. La médicomagie.

La médicomagie est la médecine sorcières. Elle se décompose entre plusieurs branches.

- Les accidents magiques :

Allez à Sainte Mangouse, rez-de-chaussée. Là, on vous remettra les os en place et globalement on vous remettra en état. Les causes des accidents qui vous y mènent peutvent être nombreuses : court-circuit de baguette, chute de balai, poubelle enragée qui vous casse le bras, etc... Pour les Né-moldus, il vous serait tout à fait possible de vous rendre chez votre médecin habituel dans le cas de blessure tout à fait commune, seulement aller lui expliquer que vous vous êtes cassés une jambe en faisant une chute de 15 mètres après avoir transplané sur le toit de votre maison...

- Blessures par des créatures magiques :

On passe par des petites blessures pour arriver aux grandes. Du simple venin de Dixy à la morsure du Loup-garous, vous serez accueilli au premier étage de l'hôpital. C'est là que l'on vous prendra en charge. Ici, diverses méthodes sont employées pour vous soignez et l'on dit que l'un des guérisseurs s'expérimente sur vous à la médecine d'appoint (points de suture, technique moldue visant à refermer les plaies en recousant les bords pour faciliter la cicatrisation). Une chose est sûre, ici on veille sur vous, mais si vous y êtes hospitalisé, c'est que c'est grave.

- Virus, bactéries et microbes magiques :

Vous n'avez vraiment pas de chance. En allant voir votre arrière-grande-tante en Roumanie, vous avez attraper la Grippe du Dragon. C'est ennuyeux et vous êtes cloués au lit. On vous emmène direction St Mangouste, au deuxième étage où vous êtes pris en charge par un médicomage spécialisé dans toutes les maladies magiques. Là, vous croisez un homme dont l'un de ses membres disparait dès qu'il éternue, un autre atteint de scrofulites, etc... En somme, les malades magiques et contagieuses sont prises en charge par les Médicomages.

- Empoisonnement par potions et plantes :

C'est très bête ce qui vous arrive là. Vraiment, je compatis. Passer par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel en vous grattant sans arrêt, c'est terrible. Dire que vous pensiez avoir bu du jus de citrouille, mais votre maman vous l'avait dit : ne touche pas aux mixtures que tu ne connais pas. Vous auriez du l'écouter. Dites-vous tout de même que vous avez de la chance, votre voisin de chambrée a des crises de fou-rires incontrôlables depusi un mois et on n'a toujours pas trouver d'antidotes. Ca fait peur, n'est-ce pas ? Mais rassurez-vous, les médicomages sont spécialisés dans les potions et antidotes. Ils trouveront quelque chose pour vous soulager.

- Pathologies des sortilèges :

Il s'agit de la dernière branche de médicomagie destinée aux êtres humains. Vous êtes un sorcier, vous savez qu'on ne réussit pas tous ses sortilèges. C'est fort dommage, car quand vous octroyez à votre voisin trop bruyant une que de scorpion au lieu d'une queue de cochon, vous avez de quoi vous en mordre les doigts. Et s'il peut se venger, il lui sera un peu délicat d'arranger les choses; De même, il arrive que des sortilèges se retourne contre vous. On vous guérira ici, si c'est possible. Mais c'est aussi là qu'on apprendra aux médicomages à s'occuper des malades incapables de s'occuper d'eux-même et à faire preuve de psychologie envers les familles...

Il reste cependant une branche, moins physique. Il s'agit de la psychomagie, une sous-catégorie de la médicomagie. Là, les psychomages pourront à l'aide de charmes thérapeutiques, d'écoute et d'électro-sorts régler vos problèmes psychiques. Héritée des techniques moldues, mais améliorée grâce à la magie, la psychomagie viendra en aide aux plus désespérés.


II. Magibiologie


La Magie ne permet pas uniquement de soigner ses pairs. Dans un domaine relativement proche, vous avez la Magibiologie. Les métiers sont extrêmement variés. Vous pouvez tout aussi bien faire Magizoologue que Soigneur de créatures magiques ou Apothicaire. Le point commun à tous ces métiers est le rapport avec la nature et le fait qu'il s'agisse tout de même de donner ou permettre les soins.

Magizoologue : Le Magizoologue partage sont temps entre les expériences sur le terrain avec les Créatures Magiques et le temps passé en laboratoire où il analyse et classifie la faune magiques. Ce métier captivant nécessite toutefois de voyager régulièrement, d'avoir de solide connaissance en recherche magique, en potions et en SaCM.

Soigneur de créatures magiques : Votre Niffleur personne est enrhumé et à du mal à repérer les trésors ? Votre chat, votre hibou ou votre crapaud est en bien piteux état après avoir fait une rencontre tout à fait malheureusement avec le magicobus ? Un Soigneur de créatures magiques pourra vous le remettre sur pied. Entièrement consacré au bonheur des animaux domestiques des sorciers, il a pour équivalent moldu le vétérinaire.

Apothicaire : Apprenez à concocter des potions et à choisir votre ingrédients et vous deviendrez apothicaires. Ils sont ceux qui vous vendront vos médicaments magiques si vous en avez besoin, de la simple potion hydratante au remède contre une vilaine toux persistante. Et si vous préférez faire les potions vous-mêmes, ils auront pour vous les ingrédients adéquats.

Herboriste/Botaniste : Tout comme le magizoologue, l'herboriste et le botaniste partage son temps entre le terrain et les analyses magiques. Ses connaissances en botanique sont bien sûr indispensable, mais il a également besoin d'un bon esprit logique et de solide compétences en potions. C'est le botaniste qui va classifier la flore magique, pour le plaisir des élèves qui devront alors passer des heures à tout retenir.


III. Études

La filière Magicosoins de l'UMA se divise en deux sections. Nous allons vous les détailler par métier, pour que vous puissiez faire le meilleur choix avec le plus d'informations possibles.

Les matières du tronc commun de 1ère année sont :

• Sortilèges avancés
  
• Potions avancées
  
• Botanique avancée
  
• Soins magiques

Citation :

Métiers : Magicozoologue & Soigneur de Créatures Magiques
Durée des études : 5 ans.

Matières des années 2 à 5 :

• Soins aux créatures magiques avancés
  
• Sortilèges avancés
  
• Botanique avancée
  
• Potions avancées

Séminaires à passer :

• Loups garous
  
• Méthodes de recherches magique
  
• + un au choix parmi ceux proposés dans le cursus pour les futurs SaCM

Stage :

• 3 à 4 mois après la deuxième année

Épreuve de fin d'études :

• Examen de potions
  
• Soin aux Créatures Magiques

Citation :

Métiers : Apothicaire & Herboriste/Botaniste
Durée des études : 3 ans.

Matières des années 2 & 3 :

• Botanique avancée
  
• Magie Noire
  
• Potions avancées

Séminaires à passer :

• Deux au choix

Stage :

• 3 à 4 mois après la deuxième année

Épreuve de fin d'études :

• Examen de potions
  
• Botanique avancée

Les matières du tronc commun de 1ère année sont :

• Sortilèges avancés
  
• Potions avancées
  
• Botanique avancée
  
• Soins magiques

Citation :

Métiers : Médicomage/Guérisseur
Durée des études : 5 ans.

Matières des années 2 à 5 :

• Potions avancées
  
• Métamorphose avancée
  
• Botanique avancée
  
• Soins Magiques
  
• Magie Noire

Séminaires à passer :

• Loups garous
  
• Premiers soins
  
• + un au choix concernant la Médicomagie

Stage :

• 6 mois en fin d'année

Épreuve de fin d'études :

• Examen de potions
  
• Examen de Soins Magiques

Mais parce que des détails purement théoriques ne sont pas toujours très parlant, nous avons décidé d'aller interroger trois élèves de l'Université de Magie Avancée. Chacun d'eux est en filière de Magico-soins et tous ont des objectifs différents. De la Magibiologie à la magicomagie sportives, tous ont un petit quelque chose qui devrait ravir même les plus sceptiques d'entre vous.

• Qu'est-ce qui vous a tout d'abord intéressé dans cette filière ?
  
  Jeremy Aiken : Pour être tout à fait honnête avec toi, je n'ai jamais choisi cette filière de mon plein gré. Je voulais rejoindre la filière JDQP (Joueur de Quidd Pro), mais je n'ai pas décroché la mention Effort Exceptionnel suffisante pour y entrer. Je me suis donc rabattu sur la filière magico-soin faute de mieux. Mais ce qui m'a intéressé quand même dans cette filière, c'est... disons le fait qu'il y ait 80% de filles. (rires)
  
  Lucy-Ann Donovan : Le fait de venir en aide aux autres et de me sentir utile. Après Poudlard, j'ai décidé d'arrêter mes études et ai enchainé les petits boulots, je me suis vite rendue compte qu'un job sans intérêt ne me convenait pas, que j'avais besoin de me sentir motivée.
  
  Deryn Cadell : C'était durant mon tour de l'Europe l'année dernière. Il y a eu un malaise dans la rue et un médicomage qui passait par là fut le seul à garder son sang froid. J'ai eu envie de pouvoir me sentir aussi utile que lui, alors j'ai commencé à donner des coups de mains dans les hôpitaux et peu à peu l'envie d'en faire mon métier s'est imposée d'elle-même.
  
  
• Et maintenant que vous voyez un peu plus concrètement de quoi il s'agit, qu'est-ce qui vous plait le plus dans ces études ?
  
  Deryn Cadell : Le fait de comprendre comment les choses fonctionnent, apprendre à utiliser ses connaissances et à les adapter pour pouvoir réagir à toutes les situations. Les cours sont difficiles, mais demandent un véritable travail personnel plutôt que de l'apprentissage, c'est extrêmement gratifiant.
  
  Jeremy Aiken : C'est vrai que depuis que j'y suis j'ai quand même réussi à m'y intéresser. J'aime beaucoup les travaux pratiques qu'on y fait. Ils sont beaucoup plus concrets et ancrés dans la réalité que ceux qu'on peut avoir à Poudlard. Et il faut avouer que les cours du professeur Vawdrey valent le déplacement...
  
  Lucy-Ann Donovan : Le fait de devoir être compétent dans tous les domaines. Il faut à la fois maitriser la botanique pour pouvoir manier les plantes curatives, les potions pour les transformer en sirops et autres pommades, mais aussi les sortilèges, métamorphoses et des rudiments de magie noire pour pouvoir pallier à tous types de blessures. Faut vraiment pouvoir être polyvalent.
  
  
• Si vous deviez vous spécialiser – ou si c'est déjà fait, dites-nous où vous iriez ou êtes déjà.
  
  Jeremy Aiken : J'aimerais me spécialiser dans la médicomagie dans le milieu sportif et en particulier le Quidditch. Cela me permettrait d'assister aux matchs tout en aidant les joueurs dès qu'un problème surgit. C'est donc un bon compromis par rapport à ma vocation ratée. Et si je peux me rendre utile, ça me fait toujours plaisir.
  
  Lucy-Ann Donovan : Je me spécialise dans les soins aux créatures magiques. La diversité offerte par toutes ces petites bestioles m'a beaucoup plu, étudier simplement l'être humain... Bof au final. Les créatures magiques sont beaucoup plus complexes, plus mystérieuses, et surtout elles intéressent moins de monde. Il y a plein de médicomages préoccupés par le sort de leurs confrères, mais beaucoup moins par celui des petites bêtes...
  
  Deryn Cadell : J'aimerais me spécialiser en Psychomagie pour réparer les dégâts causés dans l'esprit des sorciers, que ce soient à cause de sorts directement dirigés contre eux : légilimentie, oubliettes ratées comme dans le cas du Professeur Lockhart, - ou les séquelles des différentes guerres et des blessures et sorts reçus. L'esprit humain est encore un mystère d'un point de vue médicomagique, il y a beaucoup à faire et à découvrir.
  
  
• Que conseilleriez-vous aux élèves de Poudlard que les Magicosoins intéressent ?
  
  Lucy-Ann Donovan : De ne pas avoir peur de bosser tous ses cours, et d'être muni d'une bonne dose de patience pour la médicomagie. Il n'y a rien de plus usant qu'un mioche qui chouine parce qu'il s'est fait bobo ou qu'une vieille mamie raleuse qui s'est foulée la cheville. Pour les créatures magiques il faut plus de vigilance et de concentration, s'il manque une des deux, on oublie cette voie. Il n'y a rien de de plus facétieux qu'une acromantula blessée !
  
  Deryn Cadell : De travailler leur rigueur, mais sans jamais oublier qu'il s'agit d'être humain souffrant en face. Ils doivent pouvoir supporter de voir la douleur d'autrui, garder leur sang froid en toute circonstance et savoir être sévère quand il le faut. Je déconseille également cette voie à ceux que le travail rebute. La première année est difficile et très prenante, mais heureusement ce n'est rien d'insurmontable.
  
  Jeremy Aiken : De bien écouter leurs cours de botanique, de sortilèges et de potions principalement. Et aussi d'aller rencontrer les étudiants lors des journées portes ouvertes de l'UMA. C'est la meilleure occasion pour découvrir le milieu et poser pleins de questions !

[Suite de l'article "Magico-soins : tout ce qu'il y a à savoir !]

IV. L'avis d'une pro.

Vous la connaissez tous, et pour cause, elle vous enseigne la métamorphose. Rose Bennet était auparavant médicomage à Sainte Mangouste où elle réparait les dégâts occasionnés par des métamorphoses ratées (dites-vous donc qu'elle sait de quoi elle parle, dans ses cours et ne soyez plus mauvaise langue parce que vous avez eu une mauvaise note !). Ayant appris ce fait par hasard, nous sommes allé directement à sa rencontre pour obtenir une interview exclusive. Vous pouvez donc bénéficier de l'expérience d'une professionnelle pour vous faire une idée plus juste de ce qui vous attend.

• Alors, vous étiez médicomage avant d'être professeur de métamorphose. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ce premier métier ?
  
  Ce n'est pas tellement l'envie de pouvoir aider, mais voyez vous, travailler en tant que médicomage permet de voir énormément de chose. Des cas cliniques et des affaire qu'on ne peut pas voir tous les jours. En tant qu'expert en métamorphose et ayant une vraie passion pour cette matière, pouvoir être en contact avec tant de problèmes et de maladies différentes liés à la métamorphose est un vrai bonheur. Au final, c'était plus un amusement et un plaisir de résoudre les cas qu'autre chose.
  
  
• Quels sont les cas qui vous ont le plus marqué ?
  
  Celui qu'une petite fille dont les parents lui avaient transformé les membres en membres de gorilles, seulement y a eu un problème quelque part et la gamine s'est retrouvé avec le comportement et la force d'un gorille. Sinon... Un cas un peu plus tragique puisque le patient n'a pas survécu, mais quelqu'un a trouvé très drôle de transformer une partie de ses organes vitaux en rats.
  
  
• Les gens ont de bien curieuses lubies. Y a-t-il des cas particulièrement choquants auxquels vous ayez fait face ? De ceux qui vous auraient donné des cauchemars ?
  
  Hn... Des cas choquants... (semble songeuse) Peut être celui qu'une famille où les membres se sont tous entre transformés en bêtes à cause d'une dispute. Et ils se sont entretués comme ça. Après, les cauchemars, c'est pas mon truc.
  
  
• En-dehors de ça, quel est le cas le plus difficile à résoudre auquel vous ayez eu droit ? Vous parliez tout à l'heure de percer des mystères, c'est donc bien qu'il y a eu des cas plus ténébreux que les autres ?
  
  Les cas les plus compliqués auxquels on a affaire en général dans la section réservée à la métamorphose sont les cas liés à la disparition. Il arrive dans certains cas que, pour une raison inconnue, des éléments du corps des patients qui aient disparus ne reviennent pas, ou alors pas complètement ou encore à la mauvaise place. Pour tout remettre dans l'ordre, c'est des heures de travail et de tests.
  
  
• Je suppose que vous conseilleriez à d'éventuels intéressés d'être particulièrement patients et déterminés, n'est-ce pas ?
  
  Intéressés par la profession ? Ça c'est sûr, mais surtout il faut avoir un intérêt pour le faire. Ce genre de travail peut déborder de manière assez forte sur la vie privée et les gens qui font ça pour avoir une bonne paie ou pour un autre motif branlant n'iront pas très loin. Il faut pouvoir s'impliquer tous les jours jusqu'à ne plus faire que ça. Alors oui, c'est une question de choix, de patience et de détermination. Surtout au début où les cas sont basiques et pas forcement très intéressants.
  
  
• Vous pensez que les études de Poudlard et de l'université préparent bien à ce qui attend les futurs médicomages dans leur métier ?
  
  Au niveau théorique oui, les études sont excellentes. Après, de ce que j'ai pu constater, un peu plus de pratique durant les cours ne serait pas une mauvaise chose. Il n'est pas rare de voir un jeune médicomage se mettre à paniquer - parfois sans raison, et ainsi prendre les mauvaises décisions. Ça devient gênant quand ça finit par atteindre la santé des patients.
  
  
• Effectivement. Nous en terminerons sur cette question : si vous deviez décrire ce métier en quelques mots, quels seraient-ils ?
  
  Euh...Casse-tête, perte de temps en rapport, épanouissement et amusement, je suppose.

Les médico-soins semblent donc être un domaine destinés aux plus patientes, déterminés et curieux d'entre vous. Le fait de se rendre utile aux autres, de résoudre des casse-tête invraisemblables et d'en apprendre toujours plus sur l'autre et les créatures magiques est un moteur important pour s'épanouir. Mais n'oubliez pas qu'avant de vous lancer dans cette filière, vous pouvez profiter des portes ouvertes de l'UMA et des commerçants que vous croisez pour en apprendre plus sur d'autres voies !