Pourquoi fallait-il qu'il y ai des lundis ? Pourquoi, alors que chaque semaine se terminait par un week-end, bien comme il faut, fallait-il qu'une nouvelle semaine lui emboîte le pas, se collant au dimanche et apportant son lot de cours et de fatigue ? Ne vous méprenez pas, Alice n'a jamais été de ces élèves récalcitrants, de ceux qui s'accrochent à leurs couvertures pour ne pas quitter leur lit bien-aimé. Elle aimait même les cours, aussi étrange que cela puisse paraître. Pas que se coller sur une chaise pendant des heures à écouter un vieux grognon d'enseignant soit vraiment sa tasse de thé, mais il fallait bien s'instruire, et si c'était la voie à suivre pour être journaliste, elle la suivrait, point final. Il n'y avait pas à tergiverser. Il y avait cours, elle y allait.

Enfin là, quand même, la journée s'était élancée avec flemme, et la jeune femme l'avait suivie sans grande motivation. Pourquoi ne pouvait-elle pas fuir dans un pays merveilleux, elle ? Un pays où les lapins courent sans arrêt et où les cartes apeurées peignent les roses en rouge ? Elle avait passé toute la matinée à s'interroger sur ce que seraient ses tribulations dans un tel univers, et les moyens dont elle disposait pour ensorceler son exemplaire de l'histoire de Dodgson pour en devenir Alice, tout en pouvant en ressortir quand bon lui semblerait, puisqu'il ne s'agissait pas de se retrouver bloquée à vie dans les pages d'un livre.

Bref, inutile de dire que les cours de la matinée n'avaient été suivis que d'une oreille discrète, et que l'après midi aurait tout aussi bien pu continuer sur cette lancée, si la présence d'un personnage inconnu n'avait pas perturbé le fil de sa journée. Avelino Grant, à en croire l'inscription manuscrite qui accueillait chaque élève. Tiens donc, encore un nouveau professeur. Restait à savoir combien de temps il allait rester, celui-là. Le professeur Fedger n'avait pas été marquant par sa présence entre les murs de l'université magique. Elle haussa simplement les épaules et alla s'asseoir dans un coin, tentant de replonger dans son monde merveilleux. Ce n'était pas compliqué, il suffisait de suivre Dinah, le chat de l'autre Alice, de l'originale. Ce qui était plus difficile, c'était d'ignorer l'entrée fracassante d'Ella, simplement vêtue d'un tout petit petit bikini. Pour se faire remarquer, il n'y avait pas mieux. Pour le coup, pas besoin de se retrouver au pays des merveilles pour côtoyer les êtres les plus originaux. Le Chapelier semblait presque sain d'esprit à côté de la jeune fille qui, alors que le temps s'était à peine adouci, débarquait en cours en simple maillot de bain.

Quoiqu'il fallait s'estimer heureux, la demoiselle n'avait pas poussé le vice jusqu'à entrer en tenue d'Eve. Nul doute qu'elle en aurait été capable, par simple provocation. Mais la gent masculine aurait alors été intenable, et quelques points en moins n'auraient pas suffit à ramener le calme. Alice lui porta un regard vaguement curieux pendant un moment, puis se concentra sur son bout de parchemin griffonnant les personnages de son histoire préférée. Un chat, un lapin et une montre, quelques petits dessins à la hâte et sans grand intérêt quand...

Ziouuuuuuuuuip !

Et une Alice pour la quatre, une ! Ce qu'il y a de bien quand on se déconnecte facilement de la réalité, c'est qu'on peut facilement plonger dans un doux monde imaginaire. Ce qui est plus gênant, par contre, c'est que quand le professeur demande de se mettre en binôme, on n'y fait pas attention, et on ne prend surtout pas ça pour un "levez-vous, ça va déménager !". Résultat des courses, quand le professeur sus-mentionné envoie valser tables et chaises et qu'on n'a pas pris la peine de bouger d'un iota, on suit le mouvement.

Heureusement, le professeur Grant n'était pas de ces barbares totalement irrespectueux du matériel scolaire, et la jeune fille se retrouva simplement vautrée sur une table voisine, sans bleu ni bosse. On se relève, on lance un joli récurvite sur un tee-shirt maculé de l'encre d'une pauvre galloise, et on tente de trouver un partenaire comme si de rien n'était. Là encore, ça n'est pas bien compliqué. On ignore la valse des "tu veux bien être avec moiiiiiiiiiiiiiiiiii ?" et on cherche l'agneau égaré. Une fois la cible en vue, on tente le coup.

- Cassandra, c'est ça ? On se met ensemble ?

Toujours plongée dans ses pensées la petite nouvelle ne faisait pas vraiment attention à ce qui pouvait bien se passer autours d’elle, son esprit vagabondant à mille lieux de là, les visages de ses rares amis en tête, les imaginant aux quatre coins du monde, affrontant le danger, ou simplement un patron grincheux. Elle entendait vaguement les « Stupéfix » et les « Enervatum » retentir dans la grande salle de classe, elle se gratta la tempe du bout de sa baguette en bois de chêne imaginant le crin de licorne qu’elle contenait lui caresser le visage, elle ferma les yeux quelques instant, profitant de cette sensation imaginaire avant de retourner dans la réalité.

Ce premier cours était vraiment ennuyeux, ce n’était pas avec sa qu’elle apprendrait à se défendre, si ont stupéfix un mangemort ce n’était certainement pas pour le libérer juste après… et puis la question n’était même pas là, elle était venue ici pour apprendre des sortilèges plus évolués…mais qu’est ce qu’elle faisait là ? Si c’était tout se qu’on lui apprendrai ici il vaudrai mieux qu’elle se débrouille seule, il faudrait aussi qu’elle se renseigne au sujet des clubs qu’il y ai au moins une raison de rester dans cette fac.

Sortant quelques peu de sa rêverie, Cassandra remarqua une fille a demi nue simplement couverte de quelques minuscules triangles de tissue… *Mais c’est quoi cette école ?* Se demanda t-elle. Des cours ennuyeux, des gens aux tenues plus qu’excentrique, bien qu’elle ai passé son enfance dans l’ignorance quasi totale des uses et coutumes des sorciers, ce n’était pas son éducation Moldu qui lui faisait penser que c’était…étrange, déplacé même. *Enfin bon, une preuve de plus que les sorciers ne sont pas protégés contre les maladies mental…* Pensa l’étudiante. Elle allait se replonger dans ses souvenirs quand une voix fluette la héla. Lentement sa tête pivota légèrement sur le visage d’une autre élève, qui vraisemblablement voulait faire équipe avec l’Anglaise pour cet exercice. C’était certainement la première épreuve de socialisation que devrait affronter Cassie. Essayant d’être courtoise elle sourit poliment et répondit :

Oui, Cassandra, enchantée. Avec plaisir heu…Fouillant dans son esprit elle chercha le prénom de l’étudiante, sans grande conviction elle demanda timidement : A…Aline c’est bien ça ? Gênée comme jamais miss Marshall regardait ailleurs, si jamais elle s’était trompée elle devrait trouver une pirouette avant que ses joues ne s’empourprent. Histoire de changer de sujet elle s’éloigna de quelques pas, les bras le long du corps, toujours souriante, elle commençait d’ailleurs à avoir une crampe mais força pour ne pas paraître déprimée ou impolie. D’un coup de baguette elle métamorphosa une de ses plumes en un coussin moelleux qu’elle posa sur le sol quelques pas derrière elle, histoire d’amortir sa chute, elle voulait bien jouer mais se faire des bleu non merci.

Je suis prête, tu veux commencer ?

Quelle étrange situation de se retrouver ainsi face à un faux adversaire, dans une simulation de duel où il fallait se contenter d'attendre sans rien faire, laissant son partenaire lancer son sort en lui servant de cobaye. Ella détestait cela. Non seulement elle n'aimait l'idée de devoir rester parfaitement passive, et surtout la demoiselle jugeait que cet exercice était d'une inutilité complète. L'intérêt d'un cours est d'apprendre de nouveaux enchantements et maléfices, découvrir d'autres subtilités de la magie, non se cantonner à revoir des enseignements basiques. Et ils étaient supposés être formés pour être auror ? Pitié ! D'ailleurs Grant lui même devait être conscient que chacun ici maîtriser le sort en question, il aurait d'ailleurs été hautement inconscient de faire tester un nouveau maléfice sur d'autres élèves. Un sortilège raté peut avoir des conséquences épouvantables. Si Ella n'était pas certaine que Cahetel sache lancer l'énervatum et le stupéfix, elle ne l'aurait jamais laisser faire.

Le garçon sembla hésiter un moment, saisissant ensuite sa baguette torsadée de la main gauche, la pointant directement sur la belle jeune femme. Toujours impassible, Ella resserra instinctivement sa prise sur sa fine baguette d'ébène pour ne pas la laisser lui échapper des mains. D'origine Allemande, la séduisante mangemort avait porté son choix sur l'une des baguettes fabriquées par Gregorovitch que beaucoup jugeait être le meilleur, même si les Anglais semblaient très attaché à un certain Ollivander, exerçant sur le chemin de traverse. Le précieux bois d'ébène utilisé pour sa baguette contenait un unique poil de sombral, une baguette capricieuse et très maniable, excellente pour les sortilèges informulés et les duels, avait déclaré le fabriquant, insistant sur la spécificité de la composition. Ella n'avait jamais vraiment compris ce qu'il entendait par capricieuse, sa baguette répondant à la perfection à ses attentes et Merlin sait à quel point la belle pouvait être pointilleuse. Peut être cela avait il un quelconque rapporte avec le fait que lorsqu'une de ses amies de Serpentard avait tenté de se servir de sa baguette, son sort c'était retourné contre elle ? En tout cas, l'étudiante s'était étonnée qu'une telle interaction puisse exister entre l'instrument et le sorcier et était incroyablement attachée à sa baguette.

"Prête ?"

Pour toute réponse, la belle ténébreuse lui adressa un léger signe de tête sans quitter son regard. Pourtant à l'instant où elle sentit le sort venir, ne pouvant inhiber si facilement ses réflexes, Ella esquissa un geste pour se protéger et renvoyer le maléfice à son expéditeur, ne parvenant à l'arrêter que par un sursaut de lucidité, sa raison reprenant le dessus. On ne se débarrasse pas ainsi de l'habitude d'être constamment sur ses gardes, peut être le geste n'était pas passé inaperçu au jeune homme, ou peut être que concentrer sur son propre sort, il n'y prêta pas attention. Le mouvement en lui même était à peine perceptible et de toute manière cela n'avait aucune importance. La seconde d'après, la jeune femme sentit son corps se raidir, basculer, perdant l'équilibre totalement paralysé. La question de Deryn était en fait la seule chose intelligente et sensée de ce cours, ce serait utile d'apprendre à se sortir d'une telle situation par soi même. Là par exemple, incapable de bouger, mais sa baguette toujours tenue entre ses doigts crispés, ne pourrait elle pas à l'aide d'un informulé _vu qu'il était de toute manière impossible de parler_ annuler le sortilège ? Certes, elle ne pouvait faire aucun mouvements de poignet mais il y a d'autre moyen de pratiquer la magie n'est ce pas ? Quoi qu'il en soit, l'ex-Serpentard n'eut pas à se poser d'autres questions car son preux chevalier vint à son secours S'agenouillant près d'elle, il déposa un baiser sur ses lèvres pour réveiller la belle endormie et.. *non c'est pas ça, je me trompe d'histoire * il lança le contre sort. La ténébreuse attrapa la main offerte pour se relever agilement avec l'aide de son camarade de classe.

"A ton tour.... Ça craint vraiment... Comme si un sort aussi simple nous posait problème...."

- Je ne te le fais pas dire.. Recule un peu, si tu veux bien..

Ajouta la jeune femme pour éviter que Cahetel ne gêne un autre groupe en tombant, enfin les effets en chaînes pourraient être drôles mais l'héritière des Schwarz songeait qu'elle avait bien assez perturber le cours par sa seule arrivée. Se moquant bien de ménager son adversaire, elle se contenta de prévenir pour la forme avec un semblant d'interrogation avant d'enchaîner avec le sortilège prononcé à voix haute.

- Prêt ? Stupéfix !

Lors d'un vrai duel, Ella utilisait exclusivement des informulés qu'elle maîtrisait à la perfection mais pourquoi se donner cette peine ici ? Au contraire, autant qu'elle laisse croire à son incompétence, elle n'en serait que plus redoutable en surprenant son adversaire par la suite. L'effet fut immédiat, Cahetel tomba au sol stupéfixé, tandis qu'Ella s'approchait de lui d'un pas félin. En revanche, elle ne se pencha pas, se contentant de pointer froidement sa baguette sur le corps figé, exécutant un simple
mouvement gracieux du poignet..

- Enervatum.. murmura-t-elle dans un souffle à peine audible, ne se baissant qu'alors pour tendre à son tour sa délicate main aux ongles manucurés vers le garçon, comme il l'avait fait pour elle. Une véritable jeune fille modèle, douce, polie et attentionnée

Poussée par la curiosité et une inspiration soudaine, la séduisante allemande demanda d'un air taquin..

- Dis moi.. Cahetel c'est bien ça ? Pourquoi m'avoir choisie comme partenaire ?

Encore une fois Avelino ne fut pas surpris en observant la réaction de ses élèves sur l'exercice du jour. Le professeur encore une fois ne put réprimer un sourire, il y a quelques temps, lui aussi aurait pesté de devoir faire une chose ausssi simple et rébarbative. Sauf qu'après l'UMA, Avelino avait connu autre chose et il savait qu'en cas de très grand stress, le sort d'Enervatum était parfois difficile à maîtriser... évidemment en salle de classe, sans aucun danger et avec un élève à la fois, la chose était aisée. Mais c'était une introduction et il voulait plutôt tester le caractère de sa classe plutôt que leur niveau, il était bien évident que tous maîtrisaient ce sortilège depuis bien longtemps.


« Excusez-moi Professeur, mais je me demandais, est-il possible de lancer un Ennervatum sur sa propre personne ? Et comment peut-on se libérer d’un Stupefix ? Y a-t-il un contre-sort que l’on peut utiliser même immobile ou sommes-nous condamné à subir ? »

"Question très pertinente mademoiselle Cadell" répondit Avelino avec un sourire.

"J'apprécie votre modestie, vous prouvez à la classe entière qu'un sortilège maîtrisé depuis longtemps peut encore faire l'objet de questionnements. Une fois stupéfixié il est impossible de se délivrer de ce sortilège car le système nerveux est bloqué. Cependant la cerveau fonctionne toujours et il y a en effet un moyen pour se délivrer soi-même d'un sort de stupéfaction. Mais cela est beaucoup moins efficace que si c'est un pair qui vous jette l'Enervatum. En effet l'Enervatum diffuse également de l'adrénaline en grosses doses, le fait de se "dé-stupéfixié" soi-même nous laisse dans un état de somnolence passager. Le sort de stupéfaction reste actif quelques temps et il est parfois préférable de ne pas le faire. La deuxième partie de mon cours consistera donc à utiliser se sort une fois stupéfixié, ce qui s'avérera beaucoup plus délicat. "

"Commencez d'abord par terminer mon petit échauffement, sans un mot si possible..."
Il jeta un petit clin d'oeil amusé à Ella car il était certain que la jeune fille ne se donnait pas la peine de faire cet effort.
"...puis nous passerons à la suite"

Andrzej venait de demander à Deryn de faire équipe avec lui mais dut cependant attendre pour avoir une réponse, à cause du geste malheureux de Grant qui fit partir brusquement les tables et les sièges au fond de la classe, et ce sans aucun avertissement. Le soviétique échappa de peu à une chute peu flatteuse en ayant de justesse le réflexe vif de se lever avant que la chaise ne s’enfuit de sous son fessier.

*Il est pas net celui-là... !*

La première impression qu’il avait du prof n’était guère très bonne pour l’instant. Non seulement il leur faisait travailler des sorts élémentaires appris depuis des lustres, mais c’était en plus un fou furieux qui faisait disparaître le mobilier sans prévenir. D’ailleurs, Deryn était tout aussi surprise que lui si on pouvait en juger son cri aigu d’effraie effrayée, son encrier brisé ayant rejoint le sien par terre dans le rang des affaires détruites par l’inconscience de Grant. Le russe la regarda s’acharner à tenter de sauver ce qui pouvait l’être de ce désastre, lui n’en éprouvant nul besoin. Il avait d’autres fournitures de rechange et il n’allait pas s’acharner à réparer des fioles cassées. Finalement, la rouquine se tourna vers lui et accepta de faire équipe avec lui.

- Tu préfères subir ou agir ?

Quelle question ! Andrzej était plutôt du genre actif, et ce dans n’importe quel domaine. Il doutait vraiment qu’elle sous-entende quelque chose de plus graveleux mais cela n’empêchait pas au slave d’y penser. Avec un grand sourire, il lui répondit alors avec un clin d’oeil,

- Agir évidemment ! Tu crois vraiment que je pourrais être passif... surtout avec une jolie fille devant moi...

Conjurant des coussins moelleux, il les lévita ensuite derrière la jeune femme. Il allait faire l’exercice stupide demandé par Grant, mais il ne voulait pas quand même pas blesser sa partenaire. Elle pourrait vouloir se venger par la suite...

- Tu es prête ?

Fixant son regard ténébreux dans les yeux de la galloise, il pointa ensuite sa baguette sur elle et murmura,

- Stupefix

Une lumière rouge surgit vivement de sa baguette et Deryn tomba immédiatement en arrière, complètement paralysée, sa chute étant fort heureusement amortie par les coussins. Le sort était évidemment été effectué à la perfection. Cela serait d’ailleurs la honte pour le soviétique si ça ne l’avait pas été, depuis le temps qu’il avait appris ce sortilège ! Il n’avait d’ailleurs pas besoin de le crier comme d’autres pour qu’il fonctionne. Il aurait pu du reste l’effectuer sans le formuler à haute voix, ayant déjà maîtrisé beaucoup de sorts non verbaux depuis un moment, mais Andrzej s’était finalement décidé à l’énoncer distinctement pour rassurer la rousse.

Regardant la jeune femme étalée par terre, sa chevelure flamboyante formant un halo du plus bel effet sur les coussins beige, le slave réalisa à quel point on était impuissant et vulnérable dans cette position. A la merci de n’importe qui. Cela lui fit songer à la question de Deryn plus tôt, il serait certainement plus intéressant et utile de pouvoir se libérer d’un tel sort par soi-même... Cela pouvait s’avérer déterminant en situation de combat. Et si effectivement, Grant comptait bien leur apprendre comment, alors il reconnaîtrait qu’il s’était trompé sur lui et qu’il n’était pas un si mauvais enseignant après tout. Enfin, ils seraient vite fixés... Terminant l’exercice, Andrzej pointa à nouveau sa baguette sur la galloise,

- Enervatum

La rouquine fut alors libérée de sa stupéfixion. C’était vraiment trop facile ! Franchement, Grant aurait pu quand même trouver quelque chose de mieux ! Le brun aida Deryn à se relever avec un petit sourire.

- Ca va ? C’est à ton tour maintenant...

Se plaçant devant les coussins, le jeune Miaskovski attendit le sortilège de sa partenaire.

Manu était resté devant lui les mains dans les poches, jusqu'à ce que Cadfael lance le sort.
Ils s'étaient placé à l'écart. Cad était toujours inquiet à l'idée de jeter un sort sur quelqu'un qui lui était cher.

Manu et Deryn étaient les seuls dans cette salle à connaître son soucis de magie erratique. Ils s'étaient donc mis à l'écart des autres.

- Je ferai attention.. Lucy me tuerai si je t'égratignais. *sourire* Et puis s'il y a un soucis, Der est dans les parages. .. Stupéfix!

La baguette de Cad se mit à faire des étincelles. Il secoua alors sa baguette en souriant, crispé.

- Ah, désolé.. j'suis un peu crispé. On y retourne.

D'un geste souple, il lança le Stupéfix. Manu glissa vers les coussins, raide comme un piquet. Cad esquissa un sourire.

- On ferait tous les deux de belles statues hein.. Sans doute plus toi.

Il avait un air de statue grecque. Mais Cad ne voulait pas qu'il reste ainsi.

- Enervatum!
Il avait parfaitement réussi le contre-sort, et Manu était dans les coussins, encore un peu groggy. Cad lui tendit la main, pour le redresser.

Le professeur avait parlé de se lancer à soi-même le sort. Cad avait lancé un regard à Manu, avec un regard entendu.

- Ils nous ont mis à deux.. pour qu'on fasse deux statues au cas où on se plante?

Il savait que jeter des contre-sorts ou des sorts pour protéger son groupe ou ses amis ne lui posait pas de soucis. Mais sur lui-même.. il n'essayait pas vraiment..

- Bon, au pire, tu me places au milieu du couloir, au moins je ne serai pas dépaysé. .. Vas-y, entraine-toi sur moi un coup, qu'on rigole un peu..

William pensait qu'il y aurait eu quelques hésitations avant de former les groupes, mais Manu se tourna vers lui et lui fit un clin d'oeil :

Citation :

« Prends bien soin d’elle »

"Ne t'inquiète pas pour elle, tu la retrouveras en un seul morceau, répondit William avec un sourire."

Mais il n'était pas sûr que Manu l'écoutait encore.Tandis que Lucy faisait ses 'adieux', William en profita pour rassembler quelques coussins à coup de Wingardium Leviosa.

Citation :

Bon, apparemment j’ai été désignée volontaire d’office pour bosser avec toi, toutes mes condoléances ! Je vais commencer tout de suite par avoir l’air bête, comme ça ça sera fait au moins… C’est quoi ton petit nom ? Que je sache au moins qui va avoir l’honneur de me martyriser !

-William Lern, ancien serdaigle, mais toujours près à apprendre. Et j'espère sincèrement que cette séance n'aura pas l'air d'une torture."

Citation :

A toi l’honneur, si tu es d’accord… Et pour info, ta future victime s’appelle Lucy Ann.

-Si tu insistes, je ne peux pas refuser, répondit William. Enchanté, ajouta-t-il en français."

Lucy se leva de sa chaise avant de demander :

Citation :

Tu pourras juste me prévenir avant de commencer, que je ferme les yeux ? Je ne supporte pas quand on me lance un sort, ça me fait comme une sorte de flash et après je vois des petites étoiles partout, c’est pénible…

-D'accord. Ne t'inquiète pas, je dose plutôt bien la puissance de mes sorts."

Se faisant, William déplaça les coussins et se mit en position. Autour d'eux, des rayons rougeâtre volaient de partout. Le genre de situation qui mettait William à l'aise pour lancer des sortilèges de combat. Les flashs lumineux le mettait en condition.

"Prête? J'y vais."

William attendit que Lucy ferme les yeux et se lança :

"Stupefix!"

Le sortilège alla toucher Lucy qui s'effondra sur les coussins. Elle reposait à présent sur les coussins, inanimée. William se pencha vers elle, approcha sa baguette à 30 centimètres de son corps, et murmura :

"Enervatum."

Lucy ouvrit les yeux, légèrement hébétée. William l'aida à se relever puis lui dit :

"Bon... Ben c'est mon tour."

William n'avait pas envie de se prendre un sortilège de stupefixion dans la figure, mais de toute évidence, il n'avait pas trop le choix. L'an passé, à Poudlard, ce genre de sort avait fusé dans les couloirs, dès qu'Ombrage avait le dos tourné. Il s'en était prit un ou deux, mais en avait envoyé un bon nombre aux membres de la brigade inquisitoriale. Ce qu'il détestait le plus, c'était la vague impression de lendemain de soirée qu'il ressentait au réveil...

Lorsque le professeur annonça que la prochaine étape du cours consisterait à se réveiller de soi-même, William sourit. Voilà quelque chose qui allait être intéressant.

- A…Aline c’est bien ça ?

- Nan, mais t'y étais presque. Moi c'est Alice. Alice au pays des Merveilles.

Si la plupart des gens se nomment en collant tout de suite après leur prénom un nom de famille, comme la fierté d'appartenir à un clan, la jeune fille préférait se présenter à l'aide d'un titre de livre. Après tout, pourquoi pas ? De toute façon, le nom ne voulait pas dire grand-chose, pour elle. Non seulement parc qu'elle avait quitté sa famille depuis suffisamment longtemps pour ne pas se sentir rattachée à eux, mais en plus parce qu'officiellement, à Vegas du moins, allez savoir si ces choses là sortent de la ville, elle n'était plus une Green. Il aurait peut être fallu penser à divorcer d'ailleurs avant de rejoindre l'Angleterre en larguant époux et boulot. Mais la vie sentimentale, ou plutôt dans le cas présent le chaos sentimental d'Alice n'a pas grand-chose à faire ici, dans la narration d'un cours quelconque, d'une journée quelconque d'une année bien heureusement sans grève. Béni soit le monde magique qui ne voyait pas l'utilité de manifester pour un oui ou pour un non, en collant tous ses étudiants au repos forcé.

Bref. Le professeur Grant répondit à la question de la rousse galloise d'une étrange manière qui poussa notre chère petite Alice à s'interroger. Pourquoi étudier en deuxième partie de cours un sortilège qui s'avérait douteux voire pas vraiment très efficace ? Parce que bon, les informulés, elle connaissait, mais là, vraiment, un truc impossible à faire mais que l'on peut faire mais qu'il vaut mieux ne pas faire et qu'on va faire, ça la dépassait un peu. Du coup, fallait se fier à quoi, dans tout ça ? Au sort pas très efficace ?

- Tu crois qu'il veut nous transformer en légumes ? souffla-t-elle à l'intention de sa partenaire d'un cours.

Elle les imaginait bien, tous, pas vraiment stupefixés mais pas vraiment réveillés non plus, dans un état un peu comateux et pas enviable. Non, vraiment pas enviable. Ce que le professeur évoquait rappelait un peu l'était dans lequel elle s'était trouvée après avoir testé quelques étranges substances moldues. Ou l'état permanent du professeur Trelawney, au choix. Et Alice ne se serait retrouvée comme la vieille chouette pour rien au monde.

"Commencez d'abord par terminer mon petit échauffement, sans un mot si possible..."

- Je suis prête, tu veux commencer ?

Mouais. Du coup, pour le sans un mot, on repassera. Mais pour la défense de Cassie, stupefixer quelqu'un sans prévenir, comme ça, c'est le meilleur moyen de se prendre un expelliarmus dans les dents, comme ça, rien que par réflexe, et puis ça se fait simplement pas, namého. Alice sourit. L'idée du coussin pour ne pas se fêler le coccyx voire le crâne en tombant au sol, ça n'était plutôt pas bête et bon, il fallait bien avouer qu'elle-même n'y avait pas vraiment pensé. Elle en ajouta quelques autres d'un coup de baguette, pour que le leur ne se sente pas trop seul, et réprima une soudaine envie de se jeter dessus. Elle se ferait changer en statue bien assez vite et n'aurait alors pas d'autre choix que de les rejoindre, ces coussins.

Elle leva sa baguette vers sa camarade et sourit.

- Prête ? Stupefix !

L'habituelle lumière naquit au bout de sa baguette, un peu faiblarde, pour rapidement gagner d'intensité et aller frapper la pauvre Cassandra qui se figea, puis chût. Les coussins c'était vraiment une bonne idée. Droite comme un piquet, la jeune femme s'y était écroulée, sans même qu'un seul de ses membres ne tressautent. Le genre de sorts qu'Alice n'aimait pas vraiment. Horrible de se retrouver ainsi immobilisé. Surtout si, comme le professeur le disait, le cerveau fonctionne toujours. Est-ce qu'on entend alors tout ce qu'il se passe autour, est ce qu'on sent le moindre contact ? La jeune femme ne se souvenait plus vraiment de ses cours en détail à ce sujet, et n'avait pas vraiment l'habitude d'être stupefixée tous les quatre matins. Aussi elle hésita à poser la question à l'enseignant, mais se ravisa. Il avait dit en silence. Et surtout, parce que parler lorsqu'on lui avait demandé de se taire ne la gênait pas vraiment, si on était vraiment réellement conscient, Cassandra devait s'ennuyer ferme, dans ce corps tout paralysé.

Alice tendit de nouveau sa baguette vers la jeune femme immobile, et lança un enervatum bien clair, pas trop fort, pas trop bas non plus. Dans la norme, quoi. Mouais, il y avait peut être quelque chose d'intéressant dans le fait de réviser ce sort une énième fois, mais franchement, elle ne savait pas quoi. Elle alla s'accroupir devant sa partenaire et lui tendit la main pour l'aider à se relever.

- Alors, la condition de statue, pas trop désagréable ?

Nan, mais t'y étais presque. Moi c'est Alice. Alice au pays des Merveilles.

Alice aux pays des merveilles...drôle de façon de se présenter, la façon si étrange de se nommer ainsi perturba assez Cassie pour qu’elle en oublie son erreur. Après l’exhibitionniste la folle du syndrome de Peter Pan. Cassandra ne se rappelait pas avoir signée pour l’asile…Où c’était elle encore embarquée il ne manquait plus que Lord Voldemort comme professeur de soin aux créatures magique et la coupe serai pleine. Ha et l’utilité de ce cours aussi était assez douteux…Bref la jeune fille en avait déjà assez alors que ce n’était que le début…que faire ? Rester, partir... ? L’étudiante ne voulait pas partir tout de suite, la suite devrai être plus intéressante, avec un peu de chance...Se rappelant les paroles de son père, au sujet de l’importance des études et surtout cette aura de fierté qui l’entourait quand il posait son regard sur elle, les lèvres de la demoiselle dessinèrent un léger sourire qui disparue aussi vite qu’il apparue.

Tu crois qu'il veut nous transformer en légumes ? Lança l’amie du lapin blanc. La question était en effet pertinente, qu’elle utilité d’apprendre ce sort, qui soit annule en partie la stupéfixion mais l’ont reste groggy rien n’empêche notre ennemie de nous lancer d’autres sortilèges sans que nous ayons assez de vivacité pour répliquer. Cela restait donc une chance de fuite et rien de plus...Dans un chuchotement accompagnée d’un rire discret elle répondit : Tout semble possible avec lui...

Le moment fatidique, l’instant tant redoutée et pourtant tant attendu arriva…enfin presque, d’un petit mouvement souple du poignet Alice fit apparaître d’autres coussins, une bonne idée un seul n’aurai peut être pas été efficace. Le mot magique retentit, un éclair de lumière rougeoyant jaillit de la baguette et la frappa en pleine poitrine. L’étudiante servant de cobaye tomba en arrière comme un bloc, elle s’effondra sur la surface moelleuse que formait les coussins. Sont corps semblait avoir été coulé dans le béton, elle ne pouvait bouger d’un iota. Son esprit plongée dans une torpeur elle sentait Morphée l’effleurer du bout des doigts sans vraiment la prendre dans ses bras. Le temps ne semblait plus avoir d’importance, elle avait devant les yeux une sorte de flou artistique ses oreilles bourdonnaient sans qu’elle puisse comprendre quoi que ce soit. Puis, tout revint a la normal, sa vision s’éclaircit et ses membres se détendirent, Alice lui tendit une main qu’elle saisit et en une seconde elle se retrouva sur ses pieds. Bien contente d’avoir retrouvée sa liberté de mouvement elle répondit a la question de sa partenaire en faisant une grimace:

C’est vraiment le pied...Un petit rictus se dessina sur le coin de ses lèvres et elle poursuivit :...tu vas adorer.

Finalement ce n’était pas aussi terrible que dans ses souvenirs, même si le sentiment d’impuissance était vraiment désagréable, c’était maintenant au tour de son acolyte de goûter à cette état végétatif. Cassandra allait prendre un malin plaisir a faire subir la même chose a la jolie rousse. La demoiselle s’éloigna de quelques pas et se retourna pour se trouver face à sa victime. Elle tendit le bras pointant sa baguette, qu’elle tenait fermement dans sa main, en direction de la Merveilleuse Alice, d’un ton joyeux elle demanda :

Prête ?

La jolie demoiselle attendit que sa coéquipière soit prête et en effectuant un petit mouvement du poignet la lumière écarlate jaillit de sa baguette magique, elle sentait presque le crin de licorne se dresser alors que le sortilège fendait l’air pour aller frapper de pleins fouet l’amie du lapin blanc. Pour le coup c’était certainement son non anniversaire mais Cassandra lui avait tout de même offert son cadeau. Cette pensée fit sourire la sorcière, elle avait vraiment des côtés sadique en elle. Enfin bon ça n’avait rien de méchant, sa ne durerai que quelques secondes…ou un tout petit peu plus. Le corps inerte tomba raide sur la pile de coussins, on aurai dit une statue de cire, lentement elle s’approcha et s’agenouilla près du cobaye inanimé en souriant. Pointant sa baguette à quelques centimètres du visage de la rouquine, c’est d’un mouvement ample du poignet qu’elle libéra sa captive. Elle se redressa et tendit sa main à Alice pour l’aider à se relever, et tout en riant elle demanda :

Alors, t’as aimée ?

Enchanté… Il n’y avait pas à dire, le français avait toujours ce petit côté sexy, qu’il s’agisse du langage ou du bon vin… Mais le temps n’était pas au badinage, elle devait se préparer à se faire raidir, et Dieu sait qu’elle détestait ça !
Ca lui était arrivé plusieurs fois dans les couloirs de Poudlard, de se retrouver stupéfixiée lors de représailles, et de devoir restée bloquée jusqu’à ce que son frère la retrouve, ce qui ne durait jamais bien longtemps, vu qu’ils étaient toujours fourrés ensemble, mais juste assez pour ressentir cette atroce impression d’être bloquée à l’intérieur d’elle-même.

Heureusement, William était un jeune homme précis et rapide et elle eût à peine le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Elle se releva dans les coussins, avec la désagréable sensation de s’être pris dans la tête le flash mal réglé de l’appareil photo de son père. Elle cligna des yeux plusieurs fois jusqu’à retrouver une vision normale, mais elle gardait tout de même un mal de crâne persistant. L’étudiant l’aida à se relever, mais elle n’était pas très stable sur ses jambes, comme lors d’une gueule de bois mal gérée.

*Tu vois, si tu avais moins fait la mariolle dans ta jeunesse, tu supporterais peut-être mieux ce genre de choses ! Tu t’es déjà fait stupéfixier/enevatumer tellement de fois que t'es déjà usée ma pauv'fille!

L’étudiante pris un moment pour se stabiliser, et lança son sort d’un geste mécanique de la main droite pendant que la main gauche massait sa tempe douloureuse.

Stupefix !

Le sort alla s’abattre droit sur l’étudiant. *En plein dans le mille, Calamity Lucy*

Elle alla ensuite s’affaler dans les coussins à côté de lui pour lui lancer « Enervatum » à quelques centimètres de son torse.

Pas trop dur le réveil ? lui demanda-t-elle, la tête nonchalamment appuyée sur son coude, attendant que le professeur annonce la suite des hostilités.

Le gallois s’avança sans trop de soucis, l’air nonchalant en regardant derrière lui juste pour un instant. Il regarda sa belle, lui sourit discrètement et suivi Cadfael jusqu’à l’endroit qu’il avait choisi, loin de la masse étudiante. Emmanuel était au courant des soucis de son confrère gallois et il les respectait, se faisant doux et compréhensif avec celui-ci. Même s’il détestait profondément que ses soucis le concernaient parfois; Manu n’était pas de ceux qui aimaient que les gens les prennent en pitié. Il sentait parfois qu’il n’en valait tout simplement pas la peine. D’empoisonner les autres avec ses problèmes, ça lui donnait envie de vomir. M’enfin, Cad’ était toujours là pour lui, il le savait. Lui restait plus que d’abuser un peu de cette opportunité d’avoir quelqu’un sur qui compter.

Il se plaça devant son frère d’origine et adressa un fin sourire à ce qu’il disait. Il ne doutait aucunement de ses capacités d’enchanteur et savait que, s’il arrivait quelque chose, il était entre de bonnes mains. Les étincelles que produit la baguette de Cadfael ne l’étonnèrent pas. Lui-même n’utilisait que rarement ce sort, peut-être qu’il allait faire de même. Il se contenta de hocher la tête.

« Ça va, je ne tiens pas particulièrement à me faire lancer un sort, en fait », dit-il en souriant, juste avant de recevoir le stupéfix en plein torse.

Le Gallois tomba sur le dos, complètement immobile, attendant impatiemment de se faire réveiller. C’était un état de vulnérabilité qu’il détestait. Peu de choses le rendaient aussi irritable. Bien vite, il retrouva sa motricité, expirant un soupir du genre « Je viens de me réveiller » avant de se redresser sur ses pieds avec l’aide de Cadfael. Une fois debout, il se frotta les yeux et se plaça en position offensive pendant qu’il se concentrait sur la voix de Cad’. Ils étaient tout de même beaucoup dans la pièce, les voix et les éclats de rouge fusaient de partout dans la classe. Il sourit à sa remarque avant de dire simplement :

« J’y vais, frère… Stupéfix! »

Contrairement à ce qu’il pensait, le sort fût impeccable, atteignant sa cible exactement où il le voulait, le rayon rougeâtre bien droit, sans imperfection. L’effet fut instantané. Le Gallois sourit, satisfait et regarda un instant son œuvre : Un Cadfael inerte et bien installé dans les coussins. Il pointa alors sa baguette de peuplier vers lui une deuxième fois, réduisant un peu la distance entre lui et l’autre étudiant et dit clairement :

« Enervatum! »

Aussitôt dit, le jeune homme s’éveilla de sa torpeur magique. Le jeune Perks s’approcha de lui, tendant sa main vers lui pour l’aider à se redresser. Il lui tapota amicalement l’épaule, restant tout de même prêt de lui et dit :

« Bon, reste plus qu’à attendre les instructions du prof. On va bien se marrer »

Désolée d'intervenir dans le cours, mais il y a quelques incohérences dans la définition des sortilèges par votre professeur... Je vois ça avec lui par MP pour qu'il édite certains points. Il postera à la suite pour vous prévenir quand ce sera édité, que vous puissiez accorder vos messages postés depuis avec ses modifications (normalement, j'ai lu votre topic un peu rapidement, ça ne devrait pas trop poser de problème, vous avez assez peu réagi à sa dernière intervention).

J'en profite pour vous rappeler que les descriptions sont censées être en italique