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| | |  Sujet: La folie à de bons côtés || Prio Lucy puis LIBRE  Mar 28 Avr - 22:46:37 | |
| Sortir. Marcher. Et puis courir. Courir le plus vite possible, jusqu’à s’en faire exploser les poumons. Sentir l’air vous fouetter le visage au point que les larmes se mettent à inonder vos yeux. Avoir le souffle qui vous brûle la gorge à chaque inspiration. Ces moments là étaient bien les seuls où Lory se sentait totalement et inconditionnellement libre. Plus rien ne l’entravait, chacun de ses mouvements était laissé au hasard, sans que personne ne lui dise ce qu’elle devait faire, ne tente de lui imposer ses choix. Elle continua de courir sur quelques mètres avant de se laisser tomber dans l’herbe, à quelques pas du lac. Incapable de faire un pas de plus après cette course effrénée, elle décida de fermer les yeux pour reprendre son souffle. Elle savait que cela lui prendrait un certain temps, car sa respiration s’était emballer comme une machine folle et incontrôlable et ne semblait pas vouloir se calmer de sitôt. Elle adorait et détestait ces moments. Ils avaient l’effet sur elle d’une sorte d’ascenseur sensoriel. La sensation durant la course était tout à fait grisante, une indomptable montée d’adrénaline. La seconde par contre, celle qu’elle vivait en ce moment, était affreusement désagréable. Elle avait l’impression que son corps tout entier était mort, ravagé par le poids d’un effort trop lourd, elle se sentait oppressée, sentant son cœur cavaler dans sa poitrine. Le soleil ne faisait qu’empirer les choses, la chaleur en devenait presque étouffante. Elle retourna son bras sur son visage pour protéger ses yeux. Sa respiration devenait de plus en plus régulière. Elle était dans un état second, ce qui fit qu’elle n’entendit même pas les bruits de pas qui se rapprochaient d’elle.
- Ça va ? demanda doucement une voix dans laquelle transparaissait une pointe d’inquiétude.
Lory, qui avait pourtant très bien entendu la question, ne bougeât pas un petit doigt pour le faire comprendre. Au contraire, elle s’immobilisa totalement, retenant sa respiration. Les secondes défilèrent, si lentement que la brune eut l’impression d’avoir pu toutes les compter. Après deux minutes de silence le plus complet, elle sentit une main se poser sur son épaule et la secouer doucement de gauche à droite. Lorsque la secousse fut plus vive, elle décida de tout arrêter. Dans un seul et même mouvement, et avec une synchronisation parfaite, elle ouvrit les yeux et attrapa brusquement la main au poignet. Ce geste brusque arracha un cri de surprise à la personne qui s’était penché à ses côtés. Un sourire se dessina sur son visage à la peau diaphane.
- Je pense qu’il fera beau aujourd’hui… se contenta t-elle de souffler avec un air à la fois soucieux et mystérieux.
Et c’est avec ce même sourire énigmatique qu’elle se leva, sous les yeux amusés, étonnés, ou bien désespérés de ceux qui avaient assisté à la scène. Mais ce regard, Lory le connaissait plus que bien, et il ne la dérangeait presque plus, elle avait appris une chose après toutes ces années à se remettre en question : l’avis de personnes qui ne comptait pas pour elle n’avait aucune valeur. C’est sur cette agréable pensée qu’elle se dirigeât vers le château. Pour une fois, elle savait parfaitement ce qu’elle comptait faire de son après midi. Non, elle ne la passerait pas à flâner au gré du vent le long du lac –elle s’y était déjà assez fait remarquée, elle n’irait pas non plus s’enfermer dans la bibliothèque pour bouquiner. Elle savait pertinemment ce qu’elle avait envie de faire : Jouer de la guitare. Elle ne savait ni pourquoi, ni comment, ni où, mais elle savait qu’elle le voulait. Et quand on veut on peut. Donc, par conséquent, puisqu’elle le voulait, elle le pourrait.
Elle arpenta les couloirs, inspecta chacun des étages, un par un, et de fond en comble, pour être sur de ne rien raté. Et soudain une idée lumineuse lui vint. La salle sur demande. Elle en avait souvent entendu parler, mais n’y était jamais entrée. Elle ne savait pas vraiment la situer, sachant seulement qu’elle se trouvait au septième étage. Elle monta tout en haut, et, bien déterminée à trouver cette porte, elle se mit à faire des allers-retours au hasard dans le couloir. Au bout d’une dizaine de va et vient dans le vent, une porte finit enfin par apparaître sur un des murs. Un large sourire illumina le visage blanc de la Serdaigle. Sourire qui s’élargit lorsqu’elle poussa cette porte pour se retrouver dans une salle rempli d’instruments de musique de toute sorte. Il y avait des cordes, des bois, un piano somptueux, des instruments inconnus et amusants, des percussions. Elle s’avança encore un peu, et, retenant un hoquet de surprise, elle découvrit, posée sur un fauteuil, la plus belle guitare sèche qu’elle n’eut jamais vu jusque là. Elle s’installa les yeux brillants, et, vérifiant qu’elle était bel et bien seule, elle se mit à jouer un air tout en fredonnant les paroles d’une voix douces. Le chant et la guitare, c’était les seules véritables talents qu’elle avait. Lorsqu’elle entendit, ou plutôt devina que quelqu’un était entré, elle baissa la voix, qui finit par s’éteindre entièrement.
Qui avait donc eu l’ingénieuse idée de venir la déranger ici ? |
| | | | | | Sujet: Re: La folie à de bons côtés || Prio Lucy puis LIBRE Mer 29 Avr - 13:59:16 | |
| Lucy était heureuse. Même très heureuse. Elle s'était imposée une séance de quidditch cet après-midi là. Seule, puisqu'une fois la Coupe terminée, elle n'avait aucune raison de convoquer ses joueurs, même si elle leur avait clairement fait comprendre qu'ils avaient intérêt à lui revenir en forme à la rentrée de septembre. En espérant qu'elle ait toujours le poste de Captain. On était déjà en mai et cette année là s'était déroulée exceptionnellement vite, toujours pleine de surprises et de rebondissements. Sa nomination en tant que Préfète d'abord. Un véritable choc. La petite blondinette ne voyait toujours pas d'ailleurs, en quoi elle se distinguait plus que certains de ses camarades pour ce poste, mais ne s'en plaignait pas, elle avait même plutôt tendance à en abuser. Et puis ce poste, si cher à ses yeux, celui qu'avait auparavant occupée Zézette, la grande Zélie. Que lui était-il arrivé ? La rouquine avait en tout cas laissé sa place à Pinpin. D'abord fébrile, et peu sûre d'elle, Lucy avait acquis encore plus de confiance en elle avec ce poste. Elle avait plus l'impression de prendre sa part de responsabilité en gérant l'équipe, en soutenant l'espoir de toute la Maison qu'en y faisant régner l'ordre. Et les rapports étaient très différents. Il y avait aussi sa réconciliation avec Milou, son plan pour botter Cudacier...
Des projets, des rêves et des souvenirs plein d'étoiles, voilà ce qui constituait la vie de la Bleue et Bronze. Elle se laissait porter à la dérive par le destin, et jusqu'à présent, celui lui réussissait plutôt bien. Une chimère incontrôlable, qui reprenait tranquillement son cours, à peine troublée parfois par quelques disputes, quelques batailles coriaces, comme celle qu'ils avaient donné dans les airs pour l'emporter contre les Serpentards. Ah le quidditch... s'envoler... Quelle représentation de la liberté pouvait-être plus parfaite que celle de l'aigle prenant son envol ? Plus aucune frontière au-devant de lui, seulement l'horizon ouvert, guidé par un halo de lumière pure qu'est celui du soleil. Et pourtant, une barrière subsiste; celle qu'il s'impose lui-même par intelligence. Savoir qu'il faudra redescendre plus près du sol, afin de chasser, dormir avant de reprendre un quelconque périple... C'était ainsi que Lucette se sentait lorsqu'elle volant. Une liberté absolue, qui aurait une fin parce qu'elle le décidait, et par le fait même de savoir que toute bonne chose a une fin, elle savourait d'autant plus le temps passé dans les cieux.
Aussi le vol se prolongeait-il, au moins dans sa tête. La Serdaigle flottait encore après être descendue de son balais, les jambes engourdies, les joues vermeilles, les cheveux en bataille et le regard brillant, la peau gelée par la température en altitude. C'est dans cet état d'esprit qu'elle traversa le hall d'entrée, jetant à peine un regard aux quatre grands sabliers qui contenaient leurs points. Gryffondor était en tête, suivi de Serpentard. Serdaigle traînait derrière, tandis que Poufsouffle paraissait avoir abandonné la compétition. Ignorant les regards qui détaillaient sa chevelure un peu folle, elle commença à monter les escaliers vers le septième étage où se trouvait la salle commune des Lions, histoire d'aller cueillir Mariana à la sortie. C'est alors qu'un personnage de tableau, il s'agissait malheureusement de Boris le Muet, après l'avoir contemplée pendant un bon moment, la regardant de façon étrange, lui désigna le couloir. La Rouge et Or était-elle elle aussi en train de la chercher ? Elle était bien capable de transmettre son signalement à tous les tableaux du château. Aussi, lorsqu'elle le vit passer de tableau en tableau, la blondinette le suivit-elle. Parvenue devant une grande tapisserie, elle s'arrêta: dans le tableau d'en face, le célèbre sorcier, chanteur avant de s'être détruit les cordes vocales en ingurgitant un Whisky Pur-Feu assaisonné au tabasco, avait disparu.
Intriguée par son attitude étrange, Lucy chercha d'abord à retrouver le curieux personnage. Par où donc s'en était-il allé ? Elle parcourut le reste du couloir, puis retourna sur ses pas, avant de passer une troisième fois devant la tapisserie, se demandant toujours où est-ce qu'elle pourrait remettre la main sur le bonhomme. C'est alors qu'une porte apparut. Après avoir hésité durant une fraction de secondes, la balance pesant le possible danger d'un côté, et sa curiosité de l'autre, Pinpin ouvrit la porte. Un grincement plus tard, et elle était entrée. Une voix claire chuta soudainement, et sa curiosité toujours plus aiguisée, la fit zigzaguer entre les instruments, fascinée. Elle aimait beaucoup écouter la musique, mais ça avait toujours été plus du domaine de son frère. Un loisir intime, son univers à lui, elle n'avait jamais osé y pénétrer, l'admirant de loin. C'est alors qu'elle aperçut Lorelaï.
- Hey ! C'est toi qui chantes comme ça ? demanda-t-elle avec un grand sourire à sa cousine. |
| | | | | | Sujet: Re: La folie à de bons côtés || Prio Lucy puis LIBRE Mer 29 Avr - 15:55:48 | |
| Lorelaï n’était pas le genre de fille à rechercher énergiquement la compagnie des autres, préférant de loin se plonger dans la lecture d’un bouquin pendant des heures avec pour seul ami, le silence. Certaine personne ne supporte pas le silence, le calme, au point qu’il se sente alors obligé de faire du bruit à n’importe quel prix, ces personnes là, la Serdaigle ne les comprenait vraiment pas. Là, assise sur son fauteuil confortable, avec sa merveille entre les mains, elle avait l’impression de passer un moment plus qu’agréable, et elle savait qu’elle y retournerait dès qu’elle aurait de nouveau un peu de temps à libre à lui consacrer. En plus, la salle sur demande n’était certainement pas connu de tous, et personne ne pouvait tomber dessus par pur hasard, c’était im-pos-si-ble ! Aussi naïve qu’une simple Poufsouffle, elle était certaine qu’elle ne serait pas déranger, et qu’elle pouvait bien rester ici le temps qu’elle voulait. Elle se plaisait à penser que c’était sa pièce, et qu’elle seule en connaissait le secret, son secret. Cette pensée lui arracha un tendre sourire et elle se mit à jouer et chanter de plus belle, oubliant tout autour d’elle, oubliant cette école, la magie, oubliant jusqu’à son nom pour se donner corps et âme à cette activité qu’elle aimait et qui la libérait à un point qui dépassait l’entendement. Elle dut pourtant se stopper en entendant la porte s’ouvrir. Une personne qui tombait vraiment mal se tenait à présent sur le côté, et, après avoir soupirer discrètement, Lory leva les yeux vers l’envahisseur. Qu’elle ne fut pas son étonnement lorsque ses même yeux rencontrèrent ceux de Lucy. Un large sourire éclaira son doux visage. Elle se redressa d’un bond, manquant de laisser tomber sa guitare.
- Hey ! C'est toi qui chantes comme ça ? demanda la blonde.
Paf ! En moins de deux secondes, le sourire de la brune s’effaça, et se vit remplacer par une jolie couleur rosée sur ses joues. Sa timidité reprenait le dessus, elle était, pour le coup légèrement déstabiliser. Elle tenta un petit mensonge désespéré, s’y accrochant comme à une bouée de sauvetage au milieu de l’océan.
- Euh… Je… Non enfin c’était juste…, commença t-elle à bégayer en s’entortillant nerveusement les doigts.
Elle tourna doucement sur elle même, comme si elle cherchait quelque chose –ou quelqu’un, dans la pièce. Puis, résignée, elle regarda de nouveau Lucy, et, avec un sourire contrit, finit par marmotter :
- Juste moi… Oui…
Elle avait beau connaître Lucy depuis l’enfance et s’entendre avec elle comme les deux doigts de la main, cela ne l’empêchait pas d’être totalement gauche dans sa relation avec elle. Il lui fallait un certain temps avant de faire tomber le masque pour révéler la jeune fille heureuse et souriante qu’elle était. Il fallait vraiment qu’elle est confiance pour se dévoiler ainsi, peu de gens l’avait déjà vu rire de bon cœur. M’enfin bon, après une dizaine d’année à se voir à presque chaque vacances ou fêtes, la Duncan blonde commençait sûrement à avoir l’habitude. Elle devait aussi avoir de l’expérience. Cela finissait toujours –ou presque, en gros éclats de rire, en un bon moment de complicité que Lory affectionnait particulièrement.
- Je…
* Bien Lorelaï, maintenant on sort la suite espèce de bourrique ! *
- J’étais venu ici pour jouer un peu de… De… De guitare ! Tu sais je n’ai pas trop l’occasion d’en jouer ici alors toutes les occasions sont bonnes à prendre ! s’exclama t-elle. Et je savais qu’il ferait beau aujourd’hui, parce que cette nuit, l’arc-en-ciel était magnifique… finit-elle par souffler en affichant un sourire rêveur.
A force de l’écouter parler, Lucy devait avoir l’habitude des divagations de la brune. Elle disait souvent des choses –plus pour elle même que pour les autres, qu’elle était la seule à comprendre. Lucy savait sûrement qu’elle ne devait pas s’étonner, et encore moins prêter attention à sa dernière phrase. Ou peut être n’était-elle pas encore assez rodée pour trouver ça naturel… Lory était bizarre, c’était d’ailleurs comme ça que l’appelait la plupart des gens ici. Ils ne la comprenaient pas, personne n’avait jamais compris –ou chercher à comprendre, ces phrases étranges qui sortaient toutes seules de sa bouche, personne sauf peut être Tom, qui s’amusait à s’engager sur le même terrain, déblatérant lui même des phrases sans aucun sens. C’était d’ailleurs ce qu’elle recherchait. Mais comme on dit : "Les temps sont durs pour les rêveurs".
- Et… Toi ? Tu vas bien ? |
| | | | | | Sujet: Re: La folie à de bons côtés || Prio Lucy puis LIBRE Jeu 30 Avr - 2:37:57 | |
| '' Vivre pour sa passion,
La passion d'aimer le plus grand péché du monde
mais aussi le plus magnifique des fardeaux que le monde pourrait endurertout le long de leur vie. Vivre pour l'amour de ces passions''
Même les vilains, même celui qu'il y a l'âme la plus sombre du monde possèdait des passions. Il aimait avant tout martyriser ces proies. Il adorait jouer au jeu d'être le traqueur de ces victimes. Il vivait pour faire souffrir, et tuer. D'autres sorciers de ce monde magique, vivait pour la gloire et d'autres pour enseigner à leurs jeunes enfants les traditions de la magie. Dans les couloirs de Poudlard,Ce garçon qui marchait d'une démarche discrète, regardant de ces prunelles noisettes dorées ces pieds, vivait pour la passion de sa musique. Sa journée avait été plûtot tranquille, même ennuyeuse, car notre petit musicien n'avait pas trop de camarades pour s'amuser entre les cours. Solitaire, il s'enfermait dans son univers à lui. Dans des bouquins, pour ces buses même si il lui restait encore une année avant, car il n'était qu'en quatrième année. Il s'y préparait lentement, car il était ambitieux, malgré son âge il était très mature. Ce bleu et bronze se préparait pour son avenir, car il ne vivait pas le jour pour le jour. Il pensait à son futur avant tout. Il désirait fonder une famille, comme tout bon sorcier. Comme carrière il voulait être un ensorcelleur de créatures magiques.Comme pouvoir endormir des bêtes sauvages. Voyager à travers le monde avec sa femme et ses enfants.Passionné de musique et des créatures de ce monde. Ça lui rappelait ce souvenir dans la forêt interdite. Il avait passer une nuit dans le froid de cet hiver en compagnie d'une fille, dont elle avait restée blottit dans ses bras jusqu'à l'aube. Bravant le danger, il avait été protecteur envers sa petite poupée de porcelaine. Fragile comme de l'argile il avait tant peur cette soirée la. Peur de la briser en la serrant trop fort. Il ne savait pas trop encore à son âge, comment s'y prendre avec les filles et encore moin avec sa mignonne sirène des mers. Lunatique, il se promenait dans les couloirs, cherchant un endroit ou l'a rencontrer. Depuis le mois de Février, les deux tourtereaux se fréquentaient en secret, car il était trop timide pour se dévoiler en public. Gêné, il avait peur de s'engager avec une plus jeune que lui, car notre blondinet était son aîné de trois longues années.L'âge avait-t il tant d'importance dans l'amour?Non tant que les sentiments étaient récicroque.Perdu dans son imagination, il ne remarquait même pas qu'il était monter au septième étage. Il errait dans le château mémorisant chaque instant qu'il avait passé aux côtés de la première année.Avait -t-il oublier Pénombre pour une autre? Ou courrait-t-il après deux lièvres à la fois? Confus, il avait un choix à faire. Une décision difficile mais pas impossible.
Complètement hanter, par ses pensées, il bouscula une brunette de la maison des lions.Par maladresse de sa part, il lui avait fait échapper tous ces livres par terre.Galant, il se pencha pour l'aider à les ramasser, s'excusant.
- Excuse-moi d'être si idiot, je ne regardais pas ou je mettais mes pieds de troll
- Je n'ai pas grave, je ne t'en veux pas, ça m'arrive à tous les jours de me faire foncer dedans
Petit rictus discret, il continuait sa marche disant cette fameuse phrase qu'il allait lui dévoiler..Il marchait..Il reculait..une fois..deux fois..trois fois..avant de remarquer la porte..Une porte? Il était étonné de la voir apparaître.
-Je désire un endroit ou je pourrais jouer, de la guitare pour ma douce
Une salle qu'il n'avait jamais vu, mais entendu parler par beaucoup d'autres.Alors c'était vrai? Cette porte existait vraiment, se n'était pas un de ces mythes comme celui des loups garous qui se cachaient dans la forêt? Il y pénétra..mais il se doutait pas.Quoi? Il avait du monde...Qui? Ah par la barde de merlin! Une réunion de famille..Sa cadette de soeur, Lucy et Lory sa cousine..
Surprit, par leurs présences, il avait laisser tomber, son grimoire de paroles de chansons,car il comptait écrire un '' Track'' comme dirait les anglais, et les jeunes moldus.Sur les orteils du pied de sa soeur, ce livre était tombé. Aie souffrance! Urgence un orteil brisé? Sur ce bouquin, il était dessiné un coeur avec le prénom Calypso.Choqué, il se pencha pour ramasser ce qu'il lui avait échapper avant qu on ne remarque ce petit détail.
-Lucy, ca va pas trop mal ?Je m excuse petite soeur...
Il sourit nerveusement à sa cousine, mal à l'aise de l'incident qu'il venait de se passer, car il avait un côté maladroit parfois.
-Coucou Cousine
Serrant contre sa chemise blanche, son cahier..Il visitait les lieux. La pièce qui était envahit d'instruments. Un rêve! Guitare, batterie, base, tambours..Il avait tout pour faire un concept de Sorciers.
Dernière édition par Christopher Duncan le Lun 11 Mai - 16:32:30, édité 2 fois |
| | | | | | Sujet: Re: La folie à de bons côtés || Prio Lucy puis LIBRE Ven 8 Mai - 9:13:10 | |
| Lory devint toute rouge lorsque Lucy lui demanda si c'était elle qui chantait. A vrai dire, ce n'était pas une question, plutôt une affirmation. Elles avaient beau se connaître depuis qu'elles étaient nées, la blondinette ne se souvenait pas avoir déjà entendu sa cousine chanter. Elle avait une voix magnifique, c'était indéniable. Elle avait été frappée dès son entrée dans la salle sur demande. Et elle voulait encore l'entendre. Mais le rose qui s'était étalé sur les joues de la petite brune et son air penaud d'avoir été surpris montraient que sa timidité reprenait le dessus. Quel dommage ! Juste elle ? Comment ça JUSTE elle ? Certes, il n'y avait personne d'autre, mais la tournure de sa phrase ne manquait pas de l'abaisser. Alors que c'était fantastique ! Il fallait qu'elle continue ! Chantait-elle depuis longtemps ? Depuis combien de temps au juste travaillait-elle cette voix magnifique ?
- C'est trop beau Lory...
Puis la brunette expliqua sa présence ici par ses divagations habituelles. Si elle possédait certainement le petit grain de folie propre à la famille Duncan, la troisième année était cependant persuadée que derrière ses rêveries les plus folles et ses phrases sans queue ni tête, sa cousine dissimulait sa timidité. C'était ce qui la freinait le plus. Pourtant, Lucy avait l'impression que peu à peu, elle prenait sur elle-même et que la situation s'améliorait. Ce n'était peut-être qu'une impression, mais si ça pouvait l'aider... Cela ne l'empêchait pas d'admirer sa cousines. Ses élucubrations étaient aussi folles que poétiques. Kamoulox ! Des arcs-en-ciel en pleine nuit, des étoiles plein les chaussettes... plein les yeux surtout. Sans qu'elle ait eu le temps de répondre, sa cousine fit dériver la conversation, loin de la marée musicale qui avait échouée la Préfète jusqu'à ses côtés.
- Nickel !!! Et toi ?
A cet instant, la porte grinça de nouveau. Tournant la tête, surprise de découvrir qu'une personne de plus connaissait l'existence d'une salle, dont elle-même n'avait jamais entendu parler cinq minutes auparavant, Pinpin vit alors entrer Christopher. Etait-elle donc la seule Duncan à ne pas être au courant de cet endroit pour le moins surprenant ? Etonné lui-même de découvrir là sa soeur cadette et sa cousine, Chris laissa tomber le livre qu'il tenait à la main. L'ouvrage alla s'écraser à terre, dans une chute peu élégante, sur le gros orteil gauche de Lucy. Evidemment, ne manquant pas de peaufiner son entrée, il avait fallu que ce soit le coin du livre qui la frappe. Sous le coup de la douleur, intense, mais heureusement fugitive, la blondinette avait tendance à s'emballer bien vite lorsqu'elle était du à l'un de ses frère ou à sa soeur. Aussi, grimaçant, ne contint-elle pas l'exclamation agressive qui s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle déplaçait rapidement son pied. Plus ou moins habile pour éviter les cognards, ils semblaient que les livres ne lui portaient pas chance...
- Par les chaussettes puantes et pourries et la barbe pleine de cafards de Merlin depuis le temps qu'il croupit six pieds sous terre berdoool, Chris t'aurais pu faire gaffe un peu nen ?!
A peine les mots s'étaient-ils envolés que Lucy les regrettait. Mais ça lui faisait un bien fou de se défouler lorsqu'elle avait mal, et les jurons enchaînés, quoi que peu gracieux, lui permettaient dans leur longue énumération de se focaliser sur autre chose que la douleur. L'air mal à l'aise de Chris et ses excuses immédiates, accrurent encore un peu le sentiment de culpabilité que la petite ressentait à l'égard de son aîné. Après tout, il n'avait pas fait exprès, elle le savait bien, il était toujours très protecteur à son égard. Un vrai frère poule. Son regard s'adoucit encore d'avantage, et ce fut à elle de s'excuser. Normal.
- Désolée, j'me suis emportée trop vite...
Son frère posa un regard sur le carnet qui était tombé à terre, et s'empressa de le ramasser, avant de saluer leur cousine. Serrant fort contre sa poitrine le cahier, il provoqua la curiosité de la Bleue et Bronze. Qu'y avait-il donc dans ses pages de si précieux que son frère le leur dissimulât ? Il était rare qu'il cachât quelque chose, ou qu'il y tienne à ce point sans leur en expliquer la raison. Intriguée, elle décida de ne pas en parler immédiatement. Mais il faudrait résoudre ce mystère, c'était certain. |
| | | | | | Sujet: Re: La folie à de bons côtés || Prio Lucy puis LIBRE Dim 10 Mai - 19:21:42 | |
| La blondinette semblait avoir apprécié la musique, elle paraissait d’ailleurs étonnée de savoir que sa cousine avait un don pour le chant. Bon, il était vrai que s’imaginer que Lory avait un don pour une activité autre que le rêve était un peu difficile, mais à ce point là il y avait une limite. La brune était loin de se douter de la raison pour laquelle Lucy était surprise de savoir de qui provenait ce chant mélodieux. Mais, bien loin de se vexée, elle enchaîna directement, essayant de se persuader que sa cousine ne pensait pas à mal.- Merci Lucy…, répondit la brune, sans rougir cette fois-ci. Comme l’avait imaginé la petite Serdaigle, sa cousine ne lui fit pas l’affront de lui demander ce qu’elle voulait par cette histoire d’arc-en-ciel. Elle fut soulagée de s’assurer que la blonde la connaissait assez bien pour savoir que c’était qu’une perte de temps que d’essayer de déchiffrer ses phrases dépourvues de sens. Répondant à sa précédente question, la préfète lui annonça que tout allait pour le mieux, lui retournant ensuite la question. Elle s’apprêta à ouvrir la bouche pour donner une réponse mais l’entrée subite de son cousin l’en empêcha. Elle le gratifia d’un sourire amical et, attendant de retrouver l’attention de Lucy, elle lui répondit.- Oh moi tu sais… On ne peut jamais ni dire que je vais bien, ni dire que je vais mal… Mon humeur est sans doute porter par le vent, il suffit de regarder au-dehors des choses quelquefois…Lorsqu’elle vit le livre de son cousin s’échapper de ses mains pour venir s’écraser sur le pied de Lucy, la petite brune ne put s’empêcher de lâcher un petit cri de surprise mêlé à de la peur. Cri qui ressemblait plus à un couinement qu’à autre chose. Ce bruit fut vite étouffé car la troisième année avait, par pure réflexe, plaqué sa main sur ses lèvres pour stopper la montée de l’expression de sa stupeur. Vu la taille du bouquin, sa cousine avait du le sentir passé, peut être même qu’elle s’était brisé quelque chose, comme l’année dernière avec cette sotte de Poufsouffle  ! Décidément, les pieds de Lucy était vraiment une cible très prisée par les maladroits friands d’accident bête ou douteux. D’ailleurs, la réaction ne se fit pas attendre, elle entra dans une colère sans nom –peut être qu’elle exagérait un peu, et, après quelques blasphèmes bien sentis contre Merlin, une fois que la jeune fille eut fini de développer son langage de charretier, elle fini par s’énerver sur son cousin. A la fin, et pour un bête accident de livre, deux personnes et une chose c’étaient faites agressées : Merlin –qui pourtant n’avait rien à faire dans cette histoire, Chris –logique après tout, et pour finir, les oreilles de la jeune brune –qui il fallait le rappeler était sensible et pure :sifle: ! Bref, après avoir choqué la moitié de l’assemblée, elle finit enfin par présenter ses excuses à son pauvre frère qui semblait transfiguré par tant de violence de la part de sa cadette. Il s’accrochait à son livre comme si sa vie en dépendait, tentant tant bien que mal de le cacher aux yeux des autres filles. Lory se sentit obligée de le rassurer.-Tu n’es pas obligé de cacher ce bouquin Chris… Chaque être humain possède un jardin secret dans lequel personne n’a le droit de s’immiscer… conclut-elle en jetant à Lucy un regard entendu après avoir vu ses yeux pétiller de curiosité. Mais tu peux aussi nous en parler, tu sais que tu peux avoir confiance en nous.Oui bon, la Serdaigle aussi mourait d’envie de savoir ce que cachait son cousin à l’intérieur de ce mystérieux carnet. Car, de plus, étant très observatrice, elle avait eu le temps d’apercevoir un cœur sur la couverture, mais, visiblement sous le choc, Chris avait récupéré son livre avant que la brune n’ai eu le temps de lire le mot qui se trouvait à l’intérieur du dessin. Lory ne savait pas trop quoi penser. Elle connaissait son cousin en tant qu’une personne solitaire, rêveuse et enfermée dans son petit monde, bref, elle n’imaginait pas qu’il puisse être tombé amoureux. Et même si ça avait été le cas, elle était étonnée qu’il cherche à le cacher aux yeux même de sa propre famille. Peut être qu’il sortait avec une odieuse Serpentard de septième année, bête à manger du foin et complètement à côté de ses pompes et qu’il en avait terriblement honte ! Il ne fallait pas oublier que Lorelaï détestait vraiment tous les serpents, et ce depuis l’année dernière. Rappelez-vous cette journée tragique où la jeune Serdy s’était faite enfermer dans une armure par un odieux serpent qui l’y avait laissé pour morte toute la journée, jusqu’à ce qu’une âme charitable vienne la libérer tard le soir. Depuis, ce qu’elle ressentait envers la totalité des Serpentard n’était même plus descriptible. Un mélange de colère et de peur qui la forçait à tout faire pour les éviter. La jeune fille frémit en repensant à cette histoire avant de replonger ses yeux chocolat dans ceux de son cousin. |
| | | | | | Sujet: Re: La folie à de bons côtés || Prio Lucy puis LIBRE Lun 11 Mai - 18:15:14 | |
| (Désolé Si c'Est court manque d'inspiration, je ferais mieux la prochaine fois  J'espère que vous ne serez pas déçu )Maladroit tel un lutin de cornouailles, il avait échapper son grimoire sur l'orteil gauche de sa soeur cadette. Pauvre de lui, il avait été prit de surprise par sa soeur et sa cousine.Et en plus le temps le stressait car très bientôt, son rendez vous avec cette personne, dont
ces vilaines petites curieuses voulaient tant savoir le prénom de la fille qui avait conquérit le coeur de Christopher arrivait dans la salle sur demande pour voir le bleu. Surprise à son tour, elle aurait droit à une réunion familiale. Choqué par la colère d'harpie de Pinpin, elle avait héritée du caractère de leur père. Un homme, qui avait toujours été sévère dans l'éducation de ces enfants surtout avec les deux jumeaux, car Thomas et Aby étaient des enfants turbulants.Traumatisé, dévisageant sa soeur d'un regard de petit chien battu. Il avait toujours été le noyau fragile de la famille Duncan, car il avait toujours été plus protégé par sa mère plus que les autres mais pourquoi? Personne ne le savait ! Encore un mystère à résoudre, mais la différence entre Lucy et Christopher c'était que sa soeur avait toujours été le visage masculin et le portrait de son père. Mal à l'aise de la situation, il s'excusait à sa soeur de sa maladresse.Et après avoir calmer sa colère envers son frère aîné, elle finit par s'excuser à son tour. Il n'avait pas le choix de la pardonner car il savait que Lucy était suceptible car il la connaissait depuis sa naissance. Il la connaissait par coeur, et dans les moindres détails sauf depuis sa rentrée scolaire, car elle s'était fait des caramades et Christopher était devenu distant car il était enfermé dans son monde. Dans un monde, où il ne laissait pas entrer presque personne. Solitaire, son meilleur ami était sa guitare. Il n'était pas le genre de garçon à aller sympatiser avec les autres personnes. Discrèt et lunatique il était toujours plonger dans ces pensées. C'était sans doute la raison, que les gens de son entourage avait peur de l'approcher. Il parlait presque qu'à personne sauf parfois à ces voix..Des voix qu'il entendait mais que personne les entendaient. Parano? Dans le monde sorcier comme dans le monde moldu, entendre des voix c'était mauvais signe. C'était un de ces nombreux secrets qui camoufflait à sa propre famille.
Il était devenu un étranger pour sa famille, pour sa soeur et sa cousine. Et en ce moment, il se sentait bien seul dans la salle sur demande, car il ne se considérait plus comme un Duncan, mais il fît à croire que tout allait bien. Sa cousine était assez persévérante car elle avait remarquer le dessin sur la couverture de son ouvrage. Rusé comme ces serpents, qu'elle detestait depuis qu'elle connait leur existence. Elle essayait de manipuler de son cousin d'une façon discrète pour percer son secret. Curieuse, tel un chat.Elle veut tout savoir, elle mérite bien sa place à Serdaigle. Christopher n'avait pas envie de parler, de ce secret sur les amours de son coeur, car il était confus. Fuir, n'était pas toujours la bonne décision. Mentir, n'arrange surtout pas les choses, mais dire le prénom de Calypso, ferait encore plus de dégats car elle aurait sur le dos Lucy et Lory. Alors pourquoi ne pas dire la moitié de la vérité?
Il tenait toujours son grimoire contre lui se sentant dévisager par Lory et Pinpin. Ces petites joues prenaient une teinte rosé, car il était timide de devoir dire une réponse, mais il n'avait pas le choix. Le musicien n'était pas pour faire faux bon à sa famille.
- Vous voulez vraiment savoir? Je vous juree ca vous faire un choc...
Sa main qui tenait le livre tremblait, car il avait surtout peur de la réaction de Lory et Lucy. Peur de se faire renier par les personnes qui aimait le plus.
- Pénombre Craft est le prénom que vous désirez tant savoir... |
| | | | | | Sujet: Re: La folie à de bons côtés || Prio Lucy puis LIBRE Dim 7 Juin - 20:40:49 | |
| Les deux tâches rouges qui s'étalaient sur chacune des joues de Lory disparurent peu à peu, tandis qu'elle remerciait sa cousine. L'arrivée de Chris les interrompit, mais n'empêcha pas Lory se d'exprimer, et de lui décrire son humeur. Lucy lui adressa un nouveau sourire. Oui, sa cousine était chanteuse, mais également poète. Une rêveuse qui semblait vivre dans un monde à la fois bien plus simple et pourtant bien plus complexe que celui dans lequel ils vivaient à présent. C'étaient les métaphore survenues de son imagination qui l'alimentait, et Lucy espérait que jamais l'esprit de sa cousine ne se tarirait de ces belles visions. Telle l'Albatros, la brunette faisait parfois la risée de ses camarades, à la seule différence que, protégée par Calliope, elle ne souffrait pas de leurs moqueries stupides. Elle était au-dessus de ceux là, quand bien même elle boîtait sur terre, son esprit lui permettait d'être loin dans les cieux, et malgré les airs maladroits que pouvaient lui donner sa timidité, elle conservait cette grâce indicible que confère la liberté à un être vivant.
- C'est plus facile de regarder en-dehors des choses quand les vitres sont colorées, répondit-elle simplement.
Pour une obscure raison, les deux cousines n'avaient aucun mal à se comprendre, quand bien même leurs propos semblaient être dénués de tout sens. Peut-être était-ce parce que, chacun des enfants Duncan, avait été éclairé par Apollon et avait développé une passion, un don pour un art. Par là même ils vibraient sur une même onde, une même note que les oreilles des autres captaient, mais que leurs cerveaux ne savaient pas interpréter. Pourtant, ils parlaient une langue commune à celles des autres, seul le sens différait. Ils ne s'adressaient toutefois pas toujours les uns aux autres de cette façon. D'ailleurs, il suffit de voir l'étalage de propos fleuris que Lucy laissa échapper lorsque le livre de son frère atterrit sur son pied.
Il paraissait tellement navré de ce qui s'était passé ! Lui qui surprotégeait sa petite soeur, semblait devenir tout petit sous ses éclats de colère. Ils avaient toujours partagé une relation spéciale. Très proches, Chris avait toujours été là pour Lucy, il s'était occupé d'elle, l'avait protégée. Si bien que se sentant parfaitement en sécurité, elle n'avait cessé de prendre des risques, d'essayer de s'affirmer sans pourtant jamais réellement vouloir quitter l'aile protectrice de son frère. Elle savait qu'il avait besoin d'elle comme elle avait besoin de lui. Il avait fait d'elle, frêle papillon délicat, un petit oiseau vif. Elle avait toujours eu le sang chaud et un certain mal à contrôler ses émotions, elle était sensible. Infiniment plus qu'elle ne le paraissait, ou plutôt qu'elle n'acceptait de le paraître. Sous ses airs fanfarons, solides, qui lui donnaient ce caractère masculin, la demoiselle avait en réalité besoin de savoir qu'elle avait des gens sur qui compter. Et son frère aîné en ferait toujours partie.
Alors que la blondinette avait décidé de laisser Christopher tranquille, au sujet du précieux livre qu'il tenait tant à cacher, et auquel il s'agrippait désespérément, comme un naufragé à une planche de son navire brisé. Cependant, après l'avoir consultée du regard pour savoir si elle était aussi curieuse qu'elle, Lory pris l'initiative de rassurer son cousin en lui expliquant que chacun d'entre eux avait le droit d'avoir des secrets. Et par la même occasion, de lui rappeler qu'il pouvait avoir toute confiance en elles pour leur révéler le secret que contenait le mystérieux ouvrage. Renchérissant par un regard vers son aîné tous les propos de sa cousine, Lucy attendait, dévorée de curiosité. Son frère, amoureux ? C'était bien possible, mais de qui ? Voilà un sujet dont il ne lui avait jamais parlé, et dont elle ignorait tout. Quel genre de filles attirait son frère ?
Mal à l'aise, Christopher hésita, ses joues rosirent tandis que, peu sûr de lui, il tentait de les dissuader de vouloir connaître le nom de sa sans doute bien aimée. La petite blonde ne bougea pas d'un pouce, supposant que sa brune de cousine en faisait de même à ses côtés. Finalement, son aîné, après avoir fait durer le suspens, avoua LE nom.
Lucette crut avoir mal entendu. Comment son frère pouvait-il éprouver une quelconque attirance pour Pénombre Craft ? Certes, son physique de croqueuse d'homme lui valait bien des conquêtes, mais c'était une mante religieuse de la pire espèce ! Son fragile aîné ne survivrait pas une seule seconde aux manipulations cruelles de la Verte et Argent ! Ce n'était pas tant son blason qui dérangeait l'Aiglonne que sa terrible réputation. En fait, Lucy en avait même peur. Pas autant que quand Zélie la terrifiait, d'accord. Mais presque ! Bref, qu'elle soit à Serpentard n'était pas le problème, après tout, elle-même avait un ami de cette maison. Deux, si on comptait Oswald.
- Noon... t'es suicidaire ? |
| | | | | | Sujet: Re: La folie à de bons côtés || Prio Lucy puis LIBRE | |
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