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 Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]
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MessageSujet: Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]   Une joute en apporte forcément une autre [Terminé] EmptyMar 24 Fév - 8:37:07

On aurait pu penser que la joute verbale opposant Ceres Hymos à Warren Wainwright venait définitivement de se solder. C'était évidemment sans compter sur l'esprit belliqueux de la jolie membre de la maison Serpentard, et c'était aussi oublier le tempérament déterminé de notre étudiant de l'UMA. L'un comme l'autre semblaient toujours décidés à vaincre, même si cela était dangereux pour eux. Concernant la jeune fille, il était improbable qu'elle lâche l'affaire facilement, parce qu'elle était toujours tellement sûre d'avoir raison que c'était peine perdue de lui en faire démordre. Elle était aveugle certes, mais idiote n'était pas le mot qui la caractérisait le plus, au contraire: Elle savait trouver les points faibles de ses ennemis en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, et concernant Warren, la chose n'avait pas été bien difficile. Sa famille en elle-même respirait l'orgueil à plus de cent kilomètres, elle donc juste tendu la main avec l'aide de quelques mots bien acérés et son orgueil en avait rapidement pris un coup. La reine de la joute aujourd'hui, c'était donc bien elle...Parce que son vis à vis ne connaissait strictement rien de sa vie, et s'il connaissait de sa famille ce que les Wainwright avaient bien pu lui raconter, alors autant dire tout de suite qu'il ne savait rien. Ceres était aveugle depuis la mort de son jumeau, et avait écumé tous les hôpitaux de Grèce et d'Angleterre sans jamais trouver aucun espoir de retrouver la vue...Ca, Warren ne pouvait en avoir conscience puisqu'à aucun moment il ne s'était penché sur ses yeux: Ceux-ci étaient à la fois vidés de toute expression et abominablement expressifs. Ils se perdaient dans le vague parfois, ou bien fixaient un point au loin, mais jamais Ceres n'était capable de fixer dans les yeux la personne avec qui elle avait le malheur de partager une discussion. En somme, il ne fallait pas être idiot pour trouver le point faible de la jeune fille, mais il fallait en revanche savoir utiliser ses propres yeux assez finement pour déceler ce qui clochait chez elle...Après tout, elle était assez jolie pour détourner le regard de n'importe qui de ses yeux!

Mais avec cette infirmité, Ceres était tout de même capable d'utiliser sa baguette à bon escient et le rangement qu'elle était en train d'effectuer ne semblait nullement problématique. Cependant, avec tout ce remue ménage, elle n'avait pas entendu Warren se faufiler jusqu'à elle, et ce ne fut que lorsqu'elle sentit son souffle près de son cou qu'elle manqua de sursauter, s'apercevant enfin de sa présence. Triste réalité, il venait de la toucher en plein coeur rien qu'en prononçant une seule phrase. C'était de bonne guerre, désormais il jouait la carte de l'arrogance puisqu'il avait décelé ce que Ceres se donnait tant de mal à dissimuler. Mais la question restait tout de même entière: Comment avait-il fait, alors que jusqu'à maintenant il n'avait rien remarqué, pour découvrir qu'elle était aveugle? Ce n'est pas le genre de chose que l'on découvre comme cela, subitement et sans préparation. Warren n'était, qui plus est, pas plus fin qu'une baleine lorsqu'il s'agissait de détails ou de délicatesse, Ceres doutait donc qu'il puisse s'en être aperçut tout seul. La réponse perla à l'horizon comme la rosée matinale: Quelqu'un lui avait apporté les médicaments que sa mère n'avait pas réussi à lui faire emporter. Pour tout dire, Ceres n'avait cure de cet effet placebo qui ne menait à rien et ne lui rendrait pas la vue...Et puis, après tout, les infections, elle en avait depuis des années, pourquoi ne pas les accepter tout bonnement? La mort ne l'avait jamais effrayée, et comme son père était le seul responsable de son malheur, elle trouvait que ce serait une sage punition s'il avait à pleurer ses deux enfants. Mais elle dû se rendre à l'évidence: Warren avait découvert son secret et dieu sait encore ce qu'il pourrait chercher du côté de sa famille pour lui faire du mal. Elle ne prit donc même pas la peine de prendre le sachet entre ses doigts, ce fut donc l'étudiant qui dû lui mettre de force dans la main. Un seul soupir ce fit entendre après cela, maintenant qu'elle entendait son "ennemi" de toujours se diriger vers la sortie. Il fallait qu'elle se dépêche de répliquer avant qu'il ne s'en aille pour je ne sais combien de temps...


" Pauvre sot...Je n'ai nul besoin de mes yeux pour te rabattre le clapet. C'est tellement facile de blesser ton orgueil que je pourrais être sourde et muette en prime, j'y arriverais encore. Pose-toi alors cette unique question: Mérite-tu de pouvoir voir ce monde? "

Ceres était définitivement redevenue calme, ce fut pourquoi, lorsqu'elle entendit la porte du magasin se refermer derrière Warren, elle ne prit pas la peine de le rattraper pour tenter vainement de lui apprendre la vie. S'il avait entendu ce qu'elle avait dit, peut-être comprendrait-il qu'elle ne prendrait pas ses médicaments et que quoi qu'il advienne, il devrait se poser cette question. La jeune fille savait mieux que personne que certains ne méritent pas les sens qui leur ont été donnés. Elle n'avait jamais prétendu les mériter non plus, mais disons qu'en tant qu'infirme, elle pouvait s'estimer suffisamment punie. En outre, elle rangea ce qui lui resta à ranger dans le calme, et proposa de payer les dégâts causés au pauvre vendeur qui n'allait certainement pas manquer de se faire taper sur les doigts par son patron. Avant même qu'il ne puisse accepter ou refuser, Ceres avait déposé quelques billets, et, même si ce n'était pas grand chose, elle sentit rien qu'au sourire perlant sur le visage du vendeur que c'était l'intention qui comptait en l'occurrence. Elle s'en alla ensuite...Et ne remit plus les pieds à Londres pendant toute la durée de ses vacances. Elle était partie au début de sa deuxième semaine, pensant que trop de souvenirs la faisaient étouffer en ces lieux. Elle avait payé sa chambre à l'auberge et avait pris le train pour Pré au Lard. Une fois qu'elle eut prit une nouvelle chambre à la Tête de Sanglier, elle pu sans remords se délecter des boutiques qu'offrait ce pittoresque petit village. Il était sans doute le lieu qu'elle préférait au monde, et dans lequel elle se sentait le mieux...Tout était plaisant pour les sens encore "vivants" de Ceres: L'entente de l'explosion des pétards de chez Zonko était à se fendre la poire, l'odeur attirante des bonbons de chez Honeydukes était un véritable régal, et l'occasion de pouvoir se délecter d'une bonne bièraubeurre au Trois Balais était un délice pour les papilles. En somme, toutes les peines de la jolie membre de la maison Serpentard s'étaient envolées durant cette petite semaine à Pré Au Lard. Ceres se fichait d'avoir été seule tout ce temps, parce que pour la première fois depuis longtemps, elle s'était amusée comme jamais. Elle avait dépensé sans vraiment regarder, mais cela n'avait pas grande importance: Ses parents étaient suffisamment aisés et se sentait bien assez coupables pour éviter de lui refuser quoi que ce soit. Elle était donc sans doute une enfant pourrie gâtée, mais le fait de prendre une revanche sur la vie n'était pas des plus désagréables...Du moins jusqu'à ce qu'arrive le samedi soir, avant dernier jour de vacances pour notre chère élève de Serpentard.

A côté de sa chambrée se trouvait un jeune homme qui devait être à peine plus âgé qu'elle, et qu'elle avait déjà vu dans un hôpital en pleine Angleterre. Cet homme avait perdu la vue et les jambes dans un grave accident de balai, et, comme il avait partagé sa chambre un bon moment, Ceres avait eu l'occasion d'entendre de très près ses cris incessants de douleur. Un soir, alors qu'elle n'en pouvait plus de l'entendre geindre à longueur de temps, elle s'était penchée sur son lit et l'avait accablé de paroles blessantes. Elle lui avait demandé s'il était assez aveugle pour ne pas voir que ses cris déplaisaient à toutes les jolies femmes qui pouvaient passer près de sa chambre...Ou alors que peut-être il n'avait jamais goûté aux plaisirs des caresses d'une femme pour être aussi bête comme ses pieds. La cruauté dont elle avait fait preuve avait percé si profondément le coeur de cet homme qu'il en avait pleuré, et qu'il l'avait giflé. Ceres attendait cette réaction, elle n'attendait que ça: Elle voulait voir s'il méritait de continuer sa lutte ou bien s'il était tellement attaché à la mort qu'il valait mieux qu'il ne survive pas à ses blessures. Avec le recul, elle regrettait un peu ses mots...Mais par la suite, elle lui avait envoyé un remède fait de plantes, que son médecin lui avait préconisé et qui était véritablement excellent pour les cas d'infirmité aux yeux. Elle avait ensuite lu dans le journal qu'il avait été miraculé...A force d'efforts, il avait retrouvé la vue. Et ce soir, il venait lui demander pourquoi elle avait tant fait pour lui après avoir été si odieuse...


" Tout ce que je peux vous répondre, c'est que je suis désolée d'avoir été si cruelle avec vous. Je sais que cela n'excuse pas vraiment mon comportement, mais il fallait que je sache si vous étiez digne de vivre...Ce n'était pas à moi de faire ce jugement, c'était à vous de me prouver que vous étiez prêt à vous battre. Vous l'avez été, et je n'ai pas hésité à vous transmettre ce seul remède que mon vieux médecin n'a pu faire qu'une seule fois. Il est décédé peu de temps après des suites d'une mauvaise grippe...Et mon espoir à moi de recouvrer la vue comme vous s'est envolée avec lui. Il fallait donc que je sache, que je sois sûre que ce médicament allait être transmis à une personne qui en ferait bon usage...Je sais maintenant que j'ai fais le bon choix. Je ne regrette rien...Prenez soin de vos yeux monsieur, la vie est trop courte pour qu'on ne puisse pas en apprécier pleinement les couleurs. "

L'entretien s'était terminé ainsi, sans aucune larme de la part de Ceres. Elle avait juste ensuite bandé ses yeux brûlant, avait pris sa canne d'aveugle et était partie se promener. Comme quoi, même les meilleures actions du monde peuvent se solder par une profonde amertume...Si l'on est ravi que la personne soit sauvée, on ne peut s'empêcher de regretter que cette vérité ne soit pas vraie aussi pour soi. Ce fut pourquoi, pour oublier, la jeune fille marcha dans la neige sans s'arrêter jusqu'à la Cabane Hurlante. Il n'y avait pas meilleur endroit pour avoir la peur de sa vie...Et Ceres voulait sentir son coeur tellement effrayé qu'il en serait prêt à arrêter de battre. Elle continua ses pas tranquillement, enfonçant prudemment sa canne d'un blanc immaculé dans la neige qui était encore tombée récemment...Mais une crevasse qui s'était creusée avec le temps fut immanquable. Ceres tomba dedans dans un fracas spectaculaire, et son petit corps fin resta ainsi plusieurs heures, recouvert par endroits de morceaux de poudreuse encore fraîche et molle.

La jeune fille se releva ensuite, ayant mal partout et ayant perdu son bandage. Elle tenait sa canne d'aveugle entre ses mains, et contre toute attente elle se mit à rire: Etait-ce sa punition pour avoir marché seule les yeux bandés? Non, il ne fallait surtout pas qu'elle se mette à songer à Dieu et à toutes ces singeries. Elle commença à remonter la petite crevasse, gardant sa canne entre ses dents, et se tenant au moindre morceau de roche qui passerait sous ses doigts. Ses mains étaient désormais rougies par le froid et l'absence de gants, mais elle n'était pas au bout de ses surprises: Une fois qu'elle fut complètement remontée, une vision d'horreur la submergea: Etait-ce l'effet de son imagination ou Warren Wainwright avait osé la chercher jusque là? Sous l'effet de la surprise, elle glissa et retomba de la même façon au fond de la crevasse...Mais cette fois, le juron qu'elle lança prouva bien qu'elle n'était pas évanouie et qu'elle s'était bien réceptionnée!


" DEGAGE!! "

Ceres ou l'amabilité personnifiée...


Dernière édition par Ceres Hymos le Mar 24 Mar - 9:27:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]   Une joute en apporte forcément une autre [Terminé] EmptyMar 24 Fév - 11:45:36

Warren marchait dans la neige, un joli son de crépitement se faisait entendre à chacun de ses pas. C’était agréable. Un sourire enchanté se dessinait sur ses fines lèvres. La neige et lui c’est une grande histoire d’amour non? La seule véritable peut être? Mais passons, nous ne sommes pas là pour nous pencher sur les nombreuses conquêtes du jeune homme. Il n’a jamais vraiment su s’attacher à qui que se soit de la gente féminine. Et puis toutes ses histoires fissent toujours de la même manière. Elle se solde par un échec. Et surtout, à chaque fois ces mêmes mots. « Tu finiras tout seul... »... Mais c’est justement ce qu’il mérite très chères. Le jeune homme enfuit son nez dans sa vieille écharpe bleu/argent. Vestige de son ancienne maison. Ha Pré au Lard, que de bons souvenirs et de bons moments passés ici entre amis ou avec son comparse de toujours, son cousin. Mais cette visite dans la petite bourgade c’était aussi se souvenir de toute les fois où il avait croiser Ceres dans les petites ruelles de la ville et que cela c’était terminé en bataille. Tiens en parlant de la jeune Serpentard, Warren n’en revenait toujours pas. Comment avait il fait pour passer à côté d’une telle chose durant toutes ce temps? La réponse était claire, il était tellement occupé par sa petite personne qu’il n’aurait pas vu un éléphant sur les épaules d’une tierce personne. Mais là n’était pas le problème dans le fond. Déjà qu’il s’en voulait intérieurement pour être le goujat de service, alors avec cette révélation c’était le summum de sa culpabilité. Bon d’accord, il faut bien l’accorder. Warren est un excellent acteur. Ce n’est pas sportif professionnel qu’il aurait du être... Car à aucun moment l’ont le ne peut lire un soupçon de regret sur son visage surtout quand il se trouve en public. Mais cela veut il dire qu’il possède ce masque arrogant toute le temps? C’est encore un autre mystère. En repensant à Ceres, le jeune sorcier se remémora leur dernière altercation en date.

Warren était sur le point de rentrer dans l’un des boutiques de la petite ville mais du coup, il stoppa sa marche et repensa au fil des évènements. Un court moment, il devint blême aussi blanc que la neige qu’il affectionne tant. Est ce que cette querelle n’allait jamais se terminé? Encore combien de génération de Wainwright et Hymos allaient elles encore devoir s’affronter? Et pour quelle raison? Warren jeta un bref coup d’oeil sur le côté. Là devant lui se trouvait une fenêtre, qu’importe ce qu’il y avait bien à l’intérieur. Ce qui l’intéressait ici c’était son reflet. Plus les années passaient et plus ses traits ressemblaient à ceux de son père. Le jeune étudiant de l’UMA pencha son visage. Peut être était il temps qu’il sache pourquoi on lui demandait, non on lui ordonnait d’être ainsi. Oui, il était temps. Quitte à le faire en catimini. D’ailleurs question espionnage, Warren n’était sans reste. Après tout, avec toutes les bêtises qu’il avait pu commettre à Poudlard sans se faire prendre, il avait en quelque sorte de la pratique non? Et même si Ceres semblait croire qu’il n’était qu’un idiot doublé d’un âne, s’il est un ancien Serdaigle ce n’est pas pour rien. Mais la jeune femme avait raison. Sa dernière boutade n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Elle n’avait fait que le hanté ces derniers jours. Oui, son plus grand défaut devait être l’orgueil mais la liste de ses défauts était tellement longue qu’en un sens oui, il ne méritait pas d’avoir la vie qu’il avait. Surtout que d’une certaine manière, Warren était lâche de laisser tout ce dérouler devant lui sans émettre la moindre objection alors que la plupart du temps, il est outré par les faits et gestes des autres. Mais au lieu de cela, il joue les jeunes hommes blasés mais qui trompe t il? Lui même, tout simplement. Il en est arrivé à renier ce qu’il est vraiment. Alors ce visage qui lui fait face, le sien... Il le hait comme la peste. Warren se mit à soupirer et continua sa route. Il mit ses mains dans ses poches parce que mine de rien il avait froid et continua sa petite ballade.

Allez savoir pourquoi, l’envie de se rendre à la cabane hurlante le prit soudainement normal dans le fond. Combien de fois était il venu ici sur un coup de tête, à cause d’un gage stupidement perdu ou tout simplement pour terroriser les plus jeunes... Encore des bons souvenirs dommage qu’il soit seul cette fois. Et cela lui donnait le temps d’oublier un peu Ceres, leurs disputes régulières, l’infirmité de la jeune femme, ces médicaments... Ajouter a cela d’autre tracas familiaux pour ne pas changer et un peu d’air frais lui ferait le plus grand bien. En quelques enjambés le voilà sur place. Un rire cristallin sortit de sa bouche, oui cet endroit lui rendait joyeux. Et pas juste pour épater la galerie de son sourire colgate... Le jeune homme s’avança un peu. Rien n’avait changé. Bien sur, il n’avait pas des lustres qu’il était partit mais soit, tout était en place et c’était bien. Même la crevasse était encore là... Warren ferma les yeux. Comment oublier le nombre de fois où il avait traîner un fille toute apeuré ici, le sourire aux lèvre juste pour l’impressionner. Et les jours de vent c’était encore mieux, quand la cabane semblait hantée. Sauf qu’aujourd’hui, il était seul. D’ailleurs cela faisait un certain moment qu’il l’était, il n’avait plus le temps de jouer les jolis coeurs. Une légère moue boudeuse se dessinait maintenant sur les lèvres. Peut être qu’il devrait s’y remettre. Après tout, a force il devrait bien tomber sur la bonne non? Celle qui lui fera oublier une certaine jeune fille. Où était cette peine perdue? Bah, il faut essayer pour savoir non? Warren s’avança encore un peu de telle manière que maintenait, il se trouvait juste au bord de la crevasse. Il baissait les yeux juste pour voir si cette dernière était encore en l’état et... Il se mit à cligner des yeux. Non, pas ici aussi? Elle était là. Dans le fond la crevasse se trouvait Ceres, qui sans nul doute avait besoin d’aide à en juger. Que c’était il passé? Elle était sûrement tombée dans la crevasse par inadvertance. Et c’était lui le sot? Alors qu’elle était aveugle c’était presque inévitable qu’elle se mette dans un pétrin pas possible à sortir sans l’aide de personne. Mais la connaissant, il savait très bien qu’elle n’accepterait aucune aide et encore moins la sienne. Et le magnifique et retentissant dégage qu’elle lui adressa semblait bien corroborer ses dires... Il la fixait toujours aussi surprit de la trouver là mais soit...


« Ho calme où je te laisse là dans ta merde et tu te débrouille comme une grande. Où tu ravales un peu ta petite fierté et tu me laisses t’aider. Disons que c’est à charge de revanche. Et si l’idée de me devoir quelque chose te donne de l’urticaire et bien, tant pis pour toi. »

Une sorte de bonjour à la Warren. De tout manière, ils n’ont jamais réussit à commencer un discussion avec les politesse de coutume alors... Sans attendre la moindre réflexion de Ceres, le jeune homme sauta dans la crevasse. Un seul bond et hop, le voilà juste à côté d’elle. Et à en juger, cela faisait un moment qu’elle était là. Pas besoin d’être génie pour s’en rendre compte.

« Et n’essaye pas de me frapper ou je te lance un sort d‘emprisonnement. A toi de voir si tu veux ressembler à un saucisson ou pas. Et abstient toi de crier aussi... »

Ni une, ni deux il souleva Ceres. Mais étrangement, il était délicat à la place d’être galant. Bon maintenant, il ne restait plus qu’à remonter la pente... Encore heureux qu’il est en bonne condition physique, mais la remontée fut un peu difficile à cause de la neige, de la glace. Plus d’un fois son pied glissa mais grâce à la force des choses Warren arriva en haut. Sans plus attendre, il la déposa.

« Ne me remercie pas, je ne voudrais pas que tu t’écorche la lèvre... »

Toujours aussi délicat... Néanmoins, vu qu’elle devait avoir froid. Bah oui, il y a des signes qui ne trompent pas. Warren enleva d’un geste rapide sa veste doublée et la posa sur les épaules de Ceres comme cela en prime, elle avait son odeur maintenant. Pour sur qu’elle allait faire une remarque sur cela ou dire qu’il avait une odeur de chien... Mais bref.

« Ça va? »

Heu? C’était bien lui venait de demander cela? Bah oui, c’était sortit tout seul...
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MessageSujet: Re: Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]   Une joute en apporte forcément une autre [Terminé] EmptyMar 24 Fév - 13:36:16

Fallait-il que Ceres soit maudite pour tomber toujours sur cet imbécile de Warren alors qu'elle était déjà dans un pétrin monstre. Mais soit, peut-être était-il temps d'accepter le fait qu'elle n'avait aucune chance dans la vie et qu'il était temps d'y remédier. Dans un premier temps, le "dégage", sortit à la volée et sans amabilité aucune était en soit un bon début. Dans un deuxième temps, faire le mort en attendant qu'il s'en aille enfin était la seule solution plausible qu'elle avait trouvée, avant de tenter à nouveau de remonter à la surface. Mais dans son raisonnement, elle avait évidemment oublié un léger détail qui demeurait pourtant de taille: Warren était assez imprévisible pour lui venir en aide, même si l'idée même d'être aidée la rebutait...Pour un peu, Ceres lui aurait craché à la figure si seulement il avait été en face d'elle: Il venait de la menacer de la laisser seule qui plus est! La jolie Serpentard ne demandait pas mieux, qui la laisse enfin tranquille. Pire, elle serait morte de froid dans cette crevasse que cela ne l'aurait pas dérangée outre mesure! Rien ne l'aurait dérangée tant qu'elle se tenait loin de cet imbécile d'héritier Wainwright. Mais il n'en fit qu'à sa tête, et sauta pieds en avant jusqu'à elle, sans même omettre un instant de lui lancer une pique bien placée. L'humeur de Ceres en prit un fameux coup, et plutôt que de le frapper tout de suite, elle prit son mal en patience: Il ne perdait rien pour attendre. Il venait de la serrer contre lui, tel un fétu de paille que l'on balance à l'autre bout d'un champ. La jeune fille paraissait si légère que si elle avait été nue à cet instant précis, on aurait enfin pu s'apercevoir qu'elle était aussi maigrelette et sèche qu'une brindille. S'il avait lancé son sort d'emprisonnement contre elle en outre, il n'aurait pas enveloppé grand chose...Et au lieu d'un saucisson appétissant, elle aurait fait office de saucisse!

La "route" lui parut bien longue jusqu'à la surface. Etre dans les bras de Warren était une chose révoltante et désagréable, aussi se permit-elle se mûrir patiemment sa vengeance, tout en trépignant d'impatience de son côté. Personne ne l'avait plus touchée ni serrée de cette façon depuis des lustres, aussi était-il logique qu'elle s'en offusque et qu'elle ne se trouve guère à l'aise. Mais elle attendit...Patiemment d'abord, avec de plus en plus de mal ensuite. Lorsque enfin il la déposa sur le sol poudreux et enneigé à souhait, elle manqua de pousser un soupir d'aise: La seule chose qui la retint de faire cela, ce fut la voix détestable de Warren qui s'était à nouveau élevée dans l'atmosphère. Voilà maintenant qu'il la prenait pour une impolie! Ceres grimaça violemment, heurtée par tant d'indélicatesse. Vraiment, il méritait la palme d'or des goujats orgueilleux ne méritant en tout et pour tout que son indifférence la plus complète. La jeune fille repoussa violemment la veste qu'il osa mettre sur ses épaules par la suite: Elle refusait d'être achetée de la sorte, mais elle trouvait encore plus détestable qu'il se permette de la juger afin de mieux la prendre en pitié après. Ce fut donc à ce moment là qu'elle décida de mettre à bien son plan de vengeance: La main de Ceres se leva d'elle-même et bien qu'elle fut aveugle, cela ne l'empêcha pas de lui asséner une gifle monumentale. Elle avait mal visé certes, c'était donc plus le nez que la joue qui avait pris le coup, mais elle s'en fichait: Le geste et toute la signification qu'il y avait derrière étaient là, c'était tout ce qui comptait. Ceres avait l'air furieuse...Et il y avait fort à parier que jamais Warren n'avait du voir une telle flamme de rage présente dans ses beaux yeux bleus si clairs...


" M'écorcher la lèvre? Qui est le pire de nous deux dis-moi! Quelqu'un qui veut jouer au bon samaritain mais qui est incapable de faire preuve de la moindre délicatesse? ELLE EST BELLE LA MAISON SERDAIGLE TIENS! Tu as autant de sensibilité qu'une mouche atteinte de strabisme et tu oses encore me menacer?? Tu n'en as vraiment pas assez de me pourrir la vie alors que je viens tranquillement chercher du réconfort ici! Alors MERCI, même si c'est ton AIDE QUI M'ECORCHE LA BOUCHE!!!! HEUREUSEMENT QUE JE N'AI JAMAIS FAIT LA BETISE DE T'EMBRASSER TIENS! J'EN AURAIS HONTE SINON!!! "

Ceres s'était pratiquement égosillée à crier comme cela sur Warren, et elle commençait à en ressentir les conséquences. Sa voix manquait de chanceler et elle dû respirer à fond pour calmer les battements de son coeur qui s'étaient affolés au passage. Cela dit, malgré tout ce qu'elle pu faire pour essayer de reprendre une respiration plus normale, rien n'y fit: Le jeune étudiant en face d'elle eut à nouveau une remarque qui la choqua, et tous ses efforts tombèrent à l'eau. Cette fois, il venait de lui demander si cela allait, comme s'il n'en avait pas assez fait et que la fureur de Ceres n'était pas plus qu'évidente. D'ailleurs, persuadée qu'il était en train de se moquer d'elle, elle ne rétorqua rien dans un premier temps: Elle voulait qu'il s'en aille, qu'il la laisse en paix, enfin...Combien de temps allait-elle devoir supporter les Wainwright et leur méchanceté incessante? Après tout, ce n'était jamais la jeune fille qui démarrait les hostilités, alors il serait bien mal venu s'il osait se plaindre de la gifle qu'elle lui avait donnée. Après tout, c'était pour les fois innombrables durant lesquelles il lui avait attiré milles ennuis, l'avait plongée dans une colère noire ou dans une tristesse sans nom. Elle avait explosé pour toutes les fois où il n'avait pas payé sa dette...Et pour la peine, lui envoyer son manteau dans la figure fut le bouquet final de la vengeance de notre jeune Ceres.

Se relevant, la jeune fille eut l'impression que le monde entier allait s'écrouler: Elle eut du mal à retrouver sa canne d'aveugle, et son bandage avait dû être laissé dans la crevasse, si bien qu'elle n'avait plus rien pour couvrir ses yeux et les protéger du froid. Le vent glacial n'était pas bon pour elle, mais tant pis: S'enfuir loin de Warren serait toujours mieux que de rester ici à s'engager une fois encore dans une joute verbale interminable. Cette fois, il avait gagné, il était parvenu à l'exploit tant attendu qui consistait à l'avoir épuisée. Il pouvait s'avouer vainqueur, il n'y avait pas de doute! Et plus rien n'empêcherait Ceres de le lui envoyer dans les gencives cette fois:


" Je n'ai pas besoin de ta pitié, de ta fausse condescendance ni même de ta haine contre moi. Tu veux me haïr? TANT MIEUX POUR TOI! Mais moi je suis fatiguée de n'avoir en face de moi qu'un imbécile qui n'a jamais eu un soupçon de finesse en lui. Tu veux perpétrer le fabuleux destin de la famille Wainwright? Grand bien t'en fasse! Je te laisse la victoire, tu as gagné! Que j'aille bien ou pas, qu'est-ce que ça peut te faire? Tu ne penses qu'à toi et à tes foutues joutes verbales, toujours débutées par MOSSIEUR SOIT DIT EN PASSANT! Ne croise plus mon chemin, je ne veux plus jamais entendre ta sale voix d'enfant pourri gâté qui ne sait même pas penser par lui même. Tu veux que je te dise une bonne chose? Si tu voulais être le portrait craché de ton idiot de père, BRAVO! Tu as réussi avec brio! "

Ceres tourna les talons armée de sa canne d'aveugle après ces quelques mots acérés lancés à la volée. La jeune fille se fichait qu'elle ait blessé Warren d'ailleurs. Elle lui avait juste fait payer ces années de souffrance dues uniquement à son fait. Elle se dirigea donc jusqu'à la Cabane Hurlante, n'ayant plus peur désormais de rentrer dedans...

La jolie Serpentard parcourut pendant plusieurs minutes l'endroit avant de tomber sur une toute petite pièce qui semblait isolée des autres. Il y avait une grande armoire en bois peint si elle en jugeait ce qu'elle frôlait du bout des doigts, et évidemment, elle ne pu s'empêcher de l'ouvrir, poussée par sa curiosité. En dehors de la poussière qu'elle y trouva, de multiples robes d'un goût exquis y étaient suspendues, comme si cette pièce avait été la chambre de quelqu'un. Il y avait d'ailleurs un lit, qu'elle ne remarqua qu'ensuite, et qui lui permit de poser les vêtements qu'elle était en train d'enlever: Etant trempée, mettre l'une de ces robes serait un moyen exquis de se changer non? En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, Ceres avait enfilé ce vêtement orné de blanc et de rouge, lui allant à merveille. C'était comme si cette robe avait été faite pour elle...Elle s'avança jusqu'au grand miroir qui annonçait la fin de la pièce, et elle tenta de s'y admirer tout en détachant ses cheveux: Mais tout ce qu'elle pu faire, ce fut frôler le miroir, en vain...Etait-elle triste d'être aveugle à ce moment précis? Non. Elle tourna les talons et retourna face au lit, prenant sa chemise entre ses doigts: Par malchance, elle allait devoir attendre quelques heures au mieux avant de pouvoir se rhabiller...Elle entreprit donc d'allumer un feu dans la cheminée et s'allongea juste en face, la robe d'un raffinement certain toujours sur elle...


" Incendio! "
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MessageSujet: Re: Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]   Une joute en apporte forcément une autre [Terminé] EmptyDim 1 Mar - 11:47:23

Étrange scène que voila, pour tout dire, Warren ne pensait pas un jour venir en aide à la jeune fille d’une telle manière si, comment dire? Chevaleresque? Encore un peu et l’idée l’auraient tout bonnement fait pouffer de rire. Mais, il l’avait bien fait et pour une raison quelconque, il n’en ressentait aucun remord et encore moins des regrets envers les membres de sa famille qui selon une ancienne rancune lui aurait dit, non ordonner de la laisser dans sa dites crevasse. En bref, il venait de trahir son caractère. Mais connaissant Ceres et sa personnalité des plus irritable, elle n’y verrait rien de bien compromettant pour le jeune Wainwright. Tant mieux, ce qui l’aurait fait réellement regretter son geste, aurait été qu’une tierce personne se rende compte de sa supercherie parce que après pour rattraper le coup, il aurait du faire preuve de monstruosité sans nom. Et soyons franc, même s’il excelle à ce petit jeu néfaste. Son coeur lui ne fait que se serrer encore et encore quand il doit jouer au petit prince mal élevé. C’est un rôle qu’on lui a donné à sa naissance mais qui a dit qu’il n’aurait pas envie de tout laisser tomber? Comme naître avec une cuillère en argent cela a du bon, mais cela a aussi ses mauvais côtés. Un peu comme des vices cachés qui ne vous apparaissent que trop tard... Bon d’accord, il y a un fameux décalage entre ses gestes et ses paroles toujours aussi acerbes. Pourtant, il lui avait demandé comment elle allait une fois en haut. Grand mal lui prit apparemment. Bien sur, il n’aurait pas du dire qu’elle ne devait aucunement le remercier de peur que cela lui fasse mal à son ego. Mais c’était de bonne guerre entre eux non? Qui aime bien châtie bien? Ou quelque chose dans le genre. Et voila, il n’avait pas fait attention. À peine un regard du coin de l’oeil et /PAFF/, une main s’abattit sur son visage. Plus précisément sur son nez. Elle avait de la force la petite... A en juger par la douleur lancinante, elle n’avait pas vraiment raté son coup. Même si il s’en doutait a la place d’un coup sur le pif, c’était plus une gifle qu’elle avait du vouloir lui asséner. Il laissa échapper un léger « Aie.. » mais sans plus.

Et les revoilà partit dans une joute verbale ou qui sait dans un combat de boxe? Enfin pour être plus clair, Ceres était retombé dans leur petit jeu. Warren lui n’avait pas encore ouvert la bouche depuis qu’il lui avait demandé si elle allait bien. Un peu comme s’il ne savait plus quoi ajouter après cela. Il réfléchissait tout seule dans son coin. Il devait être malade, rien d’autre. Néanmoins, les mots que la jeune femme lui crachait à la figure ne tombèrent pas dans l’oreille d’un sourd. Et pour une fois, il aurait aimé l’être... Ne pas devoir entendre ces quelques mots mis bout à bout. Tout d’abord, il passa l’éponge sur son manque de délicatesse.... Pourtant, il avait eut l’impression de s’être comporter en gentleman. Il pouvait se montrer plus odieux non? Et puis, on la élever d’une certaine façon et il faut bien le dire, la sensibilité ne faisait pas partie du package Wainwright. Bon la suite, c’est clair qu’il n’aurait pas eut envie de l’entendre... Bon ok, elle l’avait remercié. Mais d’une façon que si elle lui avait cracher à la figure, c’était du pareil au même. Quand au reste, Warren se sentit blessé dans son amour propre. Comme si l’embrasser c’était pire que la peste. Sympa... Mais il le valait bien, si elle en était arrivé a cette conclusion ce n’était pas pour rien. Cela était du à des années et des années d’engueulades dans les couloirs de Poudlard et bien d’autres bavures due en grande partie à Warren lui même. Mais, il n’avait fait que ce qu’on lui demandait. Il était jeune, naïf et influençable. Maintenant ce n’est plus le cas bien sur, mais c’est dur de changer. Et peut être même que cela est impossible. Surtout quand personne ne vous montre la bonne voie ou ne vous ouvre les yeux. Bien sur, il pourrait prendre en compte les remarques de Ceres. Mais c’est compliqué de s’avouer qu’elle a peut être raison non? Warren prit une mine offusquée mais très vite, il laissa tout bonnement tomber. Mieux, il se mit à soupirer sans penser que c’était loin d’être terminé.

Quelques secondes de répits et la joute repris de plus belle même s’il n’y avait que Ceres elle même qui s’énervait. Warren pria pour qu’elle ne fasse pas attention à son « ça va » des plus pitoyable mais c’était sans compter sur l’ouie fine de la jeune Serpentard. Pour une fois qu’il était sincère, il se prenait son manque de jugement en pleine face. Et ce n’était pas son nez qui lui lançait qui allait lui dire le contraire... Mais Ceres le connaissait très bien, trop bien peut être. Elle savait appuyer sur les boutons qui le blessaient le plus et avec brio. Qu’est ce qui faisait le plus mal? Son nez ou cette image qu’elle lui avait envoyer à la figure comme un boomerang? Lui, il ressemblait tant que cela à son père? Arf, çà fait mal. Alors qu’avait il gagné? Une sensation de douleur ou la sensation d’être mal dans sa peau? Que ce soit l’un ou l’autre, Warren ne voyait pas où était le profit pour lui. Ceres était peut être perspicace quand il s’agissait de blesser ou plus profond les autres, mais dans le fond elle ne le connaissait peut être pas si bien. Et inversement, lui aussi avait encore beaucoup à apprendre. Notamment, comment se défaire de ses chaînes si lourdes à porter. Mais là n’est pas la question pour le moment. En fait, il ne l’avait pas volé cette baffe et ces mots cruellement vrai. Il méritait ce dédain et cette haine instaurer par d’autres que lui. Il était un idiot. Parce qu’il n’avait fait que suivre le rang des Wainwright comme un gentil mouton. Et qu’avait il gagner dans le fond? Il avait beau cherché, il ne voyait rien. Il était seul, alors qu’il devrait tout avoir... Quand Warren releva le bout de son nez, elle n’était déjà plus là. Oui, Ceres avait tourné les talons sans détour et lui n’avait rien dit. Alors que faire? La laisser tranquille comme elle lui avait demandé? Ou rester fidèle à lui même? Après tout les habitudes ont la vie dure... De toute manière, elle ne pouvait le détester d’avantage. Combien de temps était il rester là dans le froid avec sa veste à terre vu qu’il n’avait pas prit la peine de l’attraper au vol. C’était le comble pour un joueur de Quidditch mais soit passons... Il n’allait pas non plus prétendre qu’il était sur un terrain de jeu et qu’il devait écraser l’ennemi. Quoi que... Et elle était passé ou? En se posant la question, Warren su directement ou Ceres était allée. Il regardait la cabane hurlante encore un court instant puis s’engouffra à son tour dans la bicoque. Le jeune homme s’engouffra donc dans la cabane sans prendre compte qu’elle était vétuste et que le planché pouvait bien lui jouer quelques mauvais tour. L’endroit était plutôt glauque à vrai dire. Et en comparaison avec le manoir c’était hum pittoresque. Warren se perdit dans les couloirs un moment. On voyait bien que l’endroit était peu fréquenté. Bref, un drôle de bruit. Un crac qui semblait rien n’annoncer de bon. Et avant même qu’il n’ait le temps de réagir. Voila que son pied venait de passer à travers le dit planché. Mais ce n’était pas le plus grave à son sens. Il avait ressentit une douleur au niveau de sa cheville. Warren lâcha une tonne de jurons. Oui il venait de fouler la cheville. La journée s’annonçait de plus en plus désastreuse... Soudain, il entendit la voix de Ceres qui venait de formuler un sort. Un court instant, il aurait souhaiter faire demi tour, s’en aller et disparaître. Mais ce n’était pas envisageable pour le moment, il n’irait pas loin de toute façon. Le jeune homme enleva son pied puis s’abaissa pour constater l’ampleur des dégâts. Plus de peur que de mal, mais il boitait... Warren soupira. Alors faire une entrée fracassante ou pas? Tel était la question dans le fond... Et puis avec le bruit qu’il avait du faire peut être qu’il n’était pas du tout passé inaperçu donc... Il ne pouvait décemment pas jouer les poltrons. Warren ouvrit la porte à la volée pour tomber sur une Ceres des plus ravissante... Il secoua la tête. Non, ne pas penser à cela au sinon c’est fichu. Pourtant, il n’avait l’air ni en colère, ni sur le point de vouloir jouer à leurs jeux (enfin son jeu) favori.


« Dis donc, tu pourrais quand même essayer une fois de me comprendre. Je comprends très bien que tu m’en veuilles pour toutes ces années ou je t’ais littéralement pourris la vie mais, je n’ais pas eut le choix. Que tu le comprennes ou pas, ce n’est pas réellement mon problème. Mais pour une fois dans ta vie, il serait bien que tu vois quand une main t’est tendue même si c’est celle de ton pire ennemi. Je ne voulais pas te mettre en colère. Quand aux restes... » Warren posa un doigt sur son nez. « Je ne dirais rien... Sur ce, je te laisse ruminer ta haine... »

Était ce une sorte d’excuse mal orchestrer ou autre chose? A vrai dire même lui n’aurait pas su dire de quoi il en retournait. Il se surprenait lui même d’avoir été si calme et si posé... Il fit demi tour, enfin comme il pu et s’engouffra en boitant dans les couloirs de la cabane hurlante. Ou moins une chose était sur, son père n’aurait jamais été si calme et cela le rassurait. Il n’était pas totalement perdu...
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MessageSujet: Re: Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]   Une joute en apporte forcément une autre [Terminé] EmptyLun 2 Mar - 15:03:47

Même allongée, il fallait encore que Ceres se demande si Warren n’allait pas revenir la hanter. C’était bel et bien ce qu’il faisait à chaque fois qu’elle le croisait, alors comment être sûre qu’elle n’allait pas être à nouveau embêtée par ses soins ? Rien que cette pensée la fit sursauter légèrement, alors que son dos était « collé » au parquet sale et poussiéreux de cette pièce de la Cabane Hurlante. Dans cette position, elle songeait à tous ces moments durant lesquels il lui avait été « donné » de croiser le fils Wainwright. A chaque fois, l’ingénue Serpentard avait eu la naïveté de penser que Warren allait à un moment donné lui tendre la main au lieu de lui envoyer dans la figure, mais comme souvent, ses illusions s’étaient brisées comme du verre qui aurait heurté violemment le sol. Non, cet étudiant de l’UMA n’était décidément pas capable de faire preuve de sentiment, voilà pourquoi elle ne doutait pas qu’aujourd’hui il l’avait aidée par intérêt : Avait-il quelque chose à lui demander, lui qui était toujours si intéressé et prévisible ? Probablement. Si bien que Ceres fulminait comme jamais dans son coin rien qu’en y pensant, alors qu’il n’était pas à côté d’elle…Pas à côté d’elle ? La jeune fille avait pensé cela un peu trop vite, puisqu’un bruit de plancher se craquant résonna dans toute la grande Cabane et un flot de jurons se fit rapidement entendre. Il n’y avait aucun doute, c’était bien la voix aussi désagréable que prévisible de Warren Wainwright, qui avait dû vouloir la retrouver, pour lui faire payer la gifle qu’elle lui avait gratuitement donnée sans doute. Elle se releva donc immédiatement, quittant pour un temps indéterminé sa sombre méditation. Désormais, elle n’attendait qu’une chose, que Warren se pointe et qu’elle puisse enfin lui faire regretter d’être venu au monde. Leurs joutes verbales l’avait lassée…Elle souhaitait y mettre un terme et il n’y aurait rien ni personne pour l’en empêcher cette fois, pas même cet étudiant puant de prétention auquel elle était prête à faire face.

Ceres avait une mine fière et assurée certes, mais elle ne s’attendit pas un seul instant à ce qui allait suivre : Warren venait de lui demander ouvertement de le comprendre. Les poings de la jeune fille se serrèrent instantanément sous l’effet de la rage : Comment osait-il faire preuve d’autant de toupet ! Comment diable pourrait-elle comprendre quelqu’un qui n’avait jamais fait que dire « Amen » aux dires et aux désirs de ses parents, oubliant de ce fait qu’il avait sans doute sa propre conscience en son sein ? Non, Ceres ne serait jamais capable de plaindre un être aussi pitoyable, qui cherchait probablement une vague excuse pour expliquer qu’il n’était plus en mesure de tenir face à leurs joutes verbales. Parfait ! La victoire était sienne et ce n’était pas trop tôt. Après tout, elle l’avait bien méritée non ? Ce n’était jamais elle qui démarrait les hostilités, et, même aujourd’hui, elle n’avait surtout pas souhaité le croiser, après la scène qu’il lui avait donnée en plein magasin d’accessoires de Quidditch. En somme, elle n’aurait même pas pu le plaindre, même si elle l’avait voulu. Ce fut pourquoi elle s’attendait à ce qu’il s’approche pour lui soutirer de quelconques excuses, mots et qu’elle n’était pas prête de prononcer devant lui. Mais il s’en alla sans demander son reste, en lui faisant tout juste comprendre qu’au final, il ne dirait rien concernant la gifle monumentale qu’elle lui avait assénée. Un instant, la Serpentard éclata de rire. Vraiment, le ridicule de la situation ne pouvait que prêter au comique : Voilà qu’elle se trouvait devant un pauvre étudiant qui demandait presque pardon et attention…Etait-il un homme ou bien une femmelette au final ? Elle voulut en avoir le cœur net et se lança à sa poursuite, bien décidée à lui tirer les vers du nez et à lui faire comprendre que jamais ô grand jamais elle n’éprouverait la moindre compassion à son égard…D’ailleurs, une fois qu’il ne fut plus qu’à quelques mètres d’elle, le venin de Ceres se répandit aussitôt sur ce pauvre étudiant déjà bien décontenancé visiblement :


« Tu veux que je te comprennes ? Tu ne manques pas d’air Wainwright ! Toi qui es incapable de faire preuve de la moindre compassion ! As-tu déjà essayé de me comprendre moi ? As-tu déjà éprouvé le moindre remords pour toutes les heures de colle que j’ai récoltées par ta faute ? As-tu éprouvé la moindre honte face à toutes les humiliations publiques que tu me faisais subir avec on bon à rien de cousin ? NON ! Je ne crois pas que le mot « remord » face partie de ton vocabulaire. Tu veux que je te dise ? Tu n’es qu’un sale égoïste qui ne m’inspire pas plus de confiance qu’un détraqueur d’Azkaban ! Tu n’as pensé qu’à toi dans l’affaire, au fait que tu veux que je te comprenne parce que soi disant ce n’est pas de ta faute. Tu crois que j’ignore que tes parents t’ont poussé à me détester ? Tu me crois donc si innocente et idiote ? Non…Il n’existe rien au monde que je ne connaisse pas sur ta maudite famille. Seulement c’était à TOI de leur dire que tu voulais vivre ta vie comme tu l’entendais. Et, si tu veux tout savoir, mes trois premières années à Poudlard ont été les pires de ma vie. J’étais aveugle depuis peu et j’essayais tant bien que mal de penser par moi-même te concernant, de ne surtout pas écouter les dires de mes parents concernant ta famille. Mais tu t’es révélé encore plus cruel que tes imbéciles de parents…Tu t’es écharné sur une infirme pendant plusieurs années, et cela sans la moindre vergogne ! Et tu cherches encore la raison qui implique que je ne t’embrasse pas les mains ? Mais Warren…Tu as fais seul la raison qui indique du pourquoi je te hais tant. Cherche bien et tu comprendras à quel point de nous deux tu es le plus inutile ! »

Certes, Ceres n’avait jamais prétendu qu’elle était vraiment utile à cette vie, mais en tout cas, elle ne s’était jamais cachée derrière de vagues excuses. Pendant trois ans, elle avait été d’une patience d’ange avec Warren. Elle ne répliquait pas à ses essais de joutes verbales, acceptait le fait que l’on l’a punisse à sa place…Tout cela parce qu’elle était tellement déboussolée à cause de son infirmité qu’elle était tout bonnement incapable de rétorquer quoi que ce soit. Mais au fur et à mesure, sa patience s’était amoindrie, et lorsqu’elle avait été fatiguée de tout cela, elle s’était mise à rétorquer, de plus en plus violemment, jusqu’à ce que Warren abandonne, ce qui s’était passé dernièrement à nouveau. Désormais, il n’était plus en mesure de lui faire face bien longtemps, parce qu’il n’avait toujours pas compris qu’il était l’un des protagonistes qui avait fait que Ceres n’était plus qu’un être humain détestant tous les autres gravitant autour d’elle…

La jeune fille tourna donc les talons sans aucun état d’âme, puisque cette fois elle avait parlé plus calmement que d’habitude. Mais, soudainement, ses pas se raidirent et les deux mains de la jeune fille virent se plaquer contre ses tempes : Un spectre avait dû pénétrer son esprit et devait tenter de lui dicter sa conduite, et la pauvre élève essayait vainement de le faire partir…Elle se mit donc à avancer de plus en plus difficilement, jusqu’à ce que l’esprit du fantôme ne la pousse jusqu’à un énorme trou, qui devait être là depuis des lustres. Elle mit un pied dans le vide, et le fait d’imaginer qu’elle allait tomber la fit violemment réagir : Elle se laissa tomber le plus violemment possible, comme si elle espérait que ce choc fasse partir l’esprit…Ceres avait, par chance, atterrit sur une pile de vieille couvertures, et par conséquent, même si elle était égratignée sur une bonne partie de son corps frêle, elle ne possédait aucune lésion grave, d’autant plus que le spectre semblait avoir pris la fuite finalement. Elle mit donc un petit moment à remonter au même étage que Warren, songeant pendant ce temps au fait que le plancher avait craqué avant qu’il ne fasse irruption dans sa vie à nouveau : S’était-il blessé au passage ? Elle allait mettre cela au clair, ce fut pourquoi elle n’attendit pas qu’il dise la moindre chose, elle lui saisit la main une fois qu’elle fut remontée à l’étage, en prononçant des paroles qui n’indiquaient aucune réplique possible :


« Tais-toi, surtout ne dit rien. »


Ceres l’accompagna jusqu’à la salle dans laquelle elle avait allumé un feu, et le fit asseoir sur le lit assez poussiéreux, ayant bien l’intention d’examiner sa cheville. Elle prit donc le membre entre ses doigts et le toucha doucement, pour sentir s’il y avait lésion grave ou non…Puis, quand elle eut déterminé que ce n’était qu’une petite entorse, elle déchira un pan de tissu dans le bas de sa robe et fit apparaître une bassine remplie d’eau froide pour le tremper dedans. Enfin, quand elle commença à « caresser » doucement la cheville blessée, elle reprit la parole, non sans une idée bien précise derrière la tête :

« Je vais te dire une bonne chose Wainwright. Mais une fois que j’aurais soigné ta cheville et quitté cette pièce, tu auras dû oublier mes paroles. Tu ne devras plus essayer de me retrouver, et si tu recommences à me chercher des poux, crois bien qu’il n’existera aucun endroit sur terre dans lequel tu pourras te cacher : Je te chercherais et crois bien que je te retrouverais, rien que pour le plaisir de te faire payer ton inconscience…Je me fais bien comprendre ? »

Ceres avait croisé son magnifique regard bleu avec celui de Warren, enfin avec plus ou moins de précision. Une fois qu’elle lui eut inculqué le sérieux de ses mots, elle poursuivit, à la fois ses soins et ses paroles :

« Je ne t’ai jamais haï. J’ai toujours été attirée par toi, je voulais savoir ce que cela faisait d’être serrée dans des bras, et, sans savoir pourquoi, je voulais que ce soit tes bras qui me le fassent découvrir. Idiot hein ? Je savais au fond de moi que tu n’étais capable que d’une chose, me faire payer le fait de respirer. Mais rien à faire, plus j’essayais de te détester, plus je me rendais compte qu’en fait… »

Ceres ne finit pas ses paroles. Elle avait bandé sa cheville, et par conséquent sa mission était finie, ce n’était pas la peine de continuer. Elle croisa donc une dernière fois leurs regards, avant de prendre ses vêtements qui n’étaient pas secs, et se débarrasser définitivement le plancher, sans plus d’explication que cela…N’ayant même pas le regret d’avoir laissé Warren sur sa fin, puisqu’elle ne lui devait strictement rien.
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MessageSujet: Re: Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]   Une joute en apporte forcément une autre [Terminé] EmptyVen 13 Mar - 16:13:49

Une journée qui avait bien commencée et qui, soyons franc se terminait sur une note plutôt grisâtre. Et cela était sans parler de sa cheville qui lui faisait atrocement mal, du fait qu’encore une fois il n’avait pas su rester lui même et que sa rencontre avec Ceres était encore une nouvelle fois devenue un champ de bataille. Mais alors pourquoi une note en demi teinte? Pour la simple et bonne raison que Warren n’était pas comme son père. Enfin pas totalement... Et rien que cette simple idée lui mettait du baume au coeur. Comme quoi, il ne lui faut pas grande chose à ce jeune homme. Mais peut être était il trop tard pour enterrer la hache de guerre. Après tout, il lui avait donné du fil à retordre durant leur scolarité commune. C’était normal qu’elle lui en veuille à ce point. Lui même aurait sûrement réagit de la sorte si un élève prétentieux et borné, lui avait gâché plusieurs années à Poudlard. Le jeune étudiant soupira. Si jeune et tellement blasé. Cette rancune était compréhensible à bien des niveaux. Et qui était il pour oser retrousser chemin et demander pardon? De toute manière, ce n’était pas lui qui allait se mettre a genou non plus. Hum, comme quoi être arrogant c’est peut être plus un défaut qu’autre chose. Maos allez savoir pourquoi, Warren ne s’en est jamais rendu compte. D’ailleurs est il capable de voir quoi que se soit par lui même? Question pertinente mais délicate... Bien sur, il n’est pas myope comme une taupe et, n’en déplaise à la jeune serpentard, il n’est loin d’être idiot. Disons, qu’il est juste trop complaisant avec sa famille, bien trop complaisant. Limite naïf car, il n’a toujours pas comprit (ou bien, il cache bien son jeu) qu’il n’est qu’une sorte de pantin que l’on met en vitrine pour faire joli. Ni plus, ni moins... Et ce rôle semble lui convenir, tout du moins quand on ne creuse pas sous la surface. Enfin bref, ce n’est pas réellement le moment de se plonger dans une profonde introspection de son moi intérieur. Pour le moment, Warren n’a qu’une seule envie. Sortir de la Cabane Hurlante et pas spécialement pour rentrer chez lui mais bon... Comme le dise les moldus, il est majeure et vacciner. Donc, il n’a pas vraiment d’horaire fixe. Ce qui lui laisse le temps de... Faire ce qu’il fait le mieux, c’est à dire des bêtises.

Mais cela était sans compter sur Ceres... Pour lui, l’important n’était pas qu’il gagne ou qu’il perde cette manche. Non, c’était de sortir de là sans être trop amoché. Et vu comme c’était partit, c’était loin d’être gagné. Il eut le temps de faire quelques pas, enfin si l’on pouvait appeler cela des pas. Il devait ressembler à un carrosse avec une roue bancale mais soit. Et là, le rire de Ceres parvint à ses oreilles... Un autre long et lourd soupire. Bon d’accord, le fait de s’être plus ou moins excuser, de s’être fait en quelque sorte humilié, il en fallait moins pour qu’il devienne mesquin. Mais déjà dit ou pas, il n’avait pas envie de se battre aujourd’hui. Donc, on pouvait dire qu’elle avait gagné et que de fait, elle devait savourer cet instant. Quand à lui, il n’avait qu’à connaître le goût amer de la défaite... Attendez une minutes, mais il le connaît déjà se sentiment. Elle ne lui apprenait rien de bien nouveau. Si elle savait... Mais, il n’allait tout de même pas non plus lui donner la notice d’explication. Cela serait bien évidemment trop facile. Non? Mais même le maigre repos auquel Warren aspirait ne lui fut pas accordé par la belle Ceres. Il fallait croire que le serpent ne lâche pas si facilement sa proie, surtout quand cette dernière ne se débat même pas... Elle lui cracha son venin et lui restait stoïque comme une statue de marbre. Elle ne comprenait pas, il n’avait pas envie de lui expliquer. Donc ce n’était qu’un échange stérile. Chacun campant sur ses positions. Mais la jeune femme se trompait. Pour une fois, elle manquait de perspicacité car Warren connaissait on ne peut mieux les remords. Il arrivait juste à le cacher aux autres, question de fierté personnelle sûrement. La suite du monologue? Bah disons qu’elle n’avait fait que passer ses nerfs sur lui. Que pouvait il ajouter d’autres? Il n’avait pas envie de parler pour le moment. Comme quoi, il était possible de lui clouer le bec et ce sans lancer de sort au préalable. Quand elle eut enfin terminer, il cru bêtement qu’il allait pouvoir souffler. Ce qui en son jargon voulait dire qu’il allait pouvoir squatter n’importe quel bar durant un temps indéterminé. Jusqu’à ce que son ego blesser lui commande de rentrer parmi les siens ou tout bonnement dans son pied à terre dans le coeur de Londres. La seconde option étant la plus envisageable.

Quand à la suite des évènements le jeune Wainwright ne comprit pas tout ce qui se déroula. Ceres avait tourné les talons et lui, il était tout simplement retourner à ses occupations, qui n’étaient autre que trouver un moyen de sortir de là. Tout avait été dit pas le jeune Hymos et il ne voulait pas rester une seconde de plus dans cet endroit. Et dire qu’avant, la cabane hurlante était l’un de ses endroits favoris. Maintenant cela ressemblait à son pire cauchemar... Il ne remarqua pas que Ceres avait été posséder par un esprit et cela n’était nullement du au fait qu’il n’était qu’un nombriliste égoïste et narcissique aux dires de certaines personnes. Quelques pas en avant, mais il avançait à la vitesse d’un escargot. Ce qui le rendait littéralement fou de rage... Bien que la douleur s’atténuait de seconde en seconde, l’idée d’avoir compromis un entraînement de Quidditch ou un match, c’était le pire dans l’histoire... Quand soudain, il entendit des bruits de pas. Il ne devait pas être un génie pour savoir que cela devait sûrement être Ceres qui revenait à la charge -___-... L’idée de se faire encore une fois marcher sur les pieds était au dessus de ses forces. Il se retourna précipitamment vers elle, le regard énervé.


« Quoi encore? C’est bon j’ai compris! Je suis un moins que rien qui plus bête qu’une elfe de maison. Pas besoin de le répéter cent fois, je ne suis pas débile non plus... »

À sa grande stupéfaction, elle lui prit la main tout en lui disant de se taire. Trop tard... Là, Warren se sentit idiot et perdu par la même occasion. Que lui voulait elle? Maintenant, c’était lui qui ne comprenait pas les intentions de la jeune fille. Chacun son tour... S’il c’était attendu à çà. À croire que bien qu’il soit le plus pagé de deux, il n’était pas le plus mature. Il n’en revenait pas... Elle soignait sa cheville, elle le touchait, elle était presque gentille... C’était un rêve? Oui, un douloureux songe qui allait le faire souffrir plus que de coutume. Non c’était la triste réalité. Pourquoi triste? Aux vues des paroles de Ceres, il n’y avait pas de quoi se réjouir. Alors, ils en étaient arrivés là. Un je te soigne et tu me laisse tranquille... C’était bien plus qu’il n’aurait espéré. Restait à savoir s’il allait pouvoir ce contenter de regarder sans toucher, ni même l’approcher. Il aurait aimé ne pas avoir cette conversation. Croiser les beaux yeux de la belle, encore un peu et il aurait pu s’y perdre. Le voila qui faisait dans le guimauve, c’était tellement pathétique. Le regard de Warren devint interloqué quand il entendit Ceres lui annoncer de but en blanc qu’elle ne le haïssait pas... Après tout ce qu’il lui avait fait subir, elle ne le détestait pas. Et pire encore... Ce qu’elle lui avoua le rendit blanc comme la neige. Il aurait voulu dire quelque chose, une phrase inoubliable, quelque chose, n’importe quoi. A vrai dire, même quelque mot digne d’une éponge aurait été bon. Mais rien... C’était comme si sa gorge était nouée... Warren, ou comment tout gâché avant même que quelque chose ait commencé. Pour cela, il était le champion. Quand Ceres eut terminé, elle s’en alla. Le laissant seul pour ruminer... Pour ruminer quoi d’ailleurs? Il ne lui restait rien. Les épaules du fier et jeune Wainwright tombèrent comme une pluie de feuille cramoisie d’automne.

« Comme tu veux Ceres... »

Elle ne pouvait pas l’entendre, mais n’était ce pas le moins qu’il puisse faire pour tenter de réparer ses erreurs? La laisser en paix. Tout du moins, essayerait il le plus longtemps possible. Jusqu’à ce que certaines personnes lui demande d’être ce qu’il n’est pas. Il n’a jamais su leur tenir tête. Bien que, il y ait un début à tout. Restait à savoir s’il était un homme de parole ou pas...

Les jours suivants passèrent comme une seule et même longue nuit, l’insomnie guettant le jeune Wainwright ou était la perspective de vivre dans un monde où il ne pourrait plus la croiser qui le rendait si apathique du reste? Qui avait il de mieux pour éclaircir les idées qu’un bon verre de rhum? Ou pour se brouiller d’avantage l’esprit... À vrai dire tout était bon à prendre, du moment qu’il ne pensait plus à elle. À ces paroles qui le hantaient, à ces gestes manquer, à sa vie. Était ce la matin ou l’après midi? À vrai dire, ce n’était pas le soir, c’était sur il faisait clair. À moins que ce soit ces sens qui lui jouent des tours? Halala, Warren ne connaît pas la demi mesure. Avec lui c’est tout ou rien... C’est le meilleur ou le pire. Et dans le pire, il est le meilleur. Si ce n’est pas hilarant çà... La nuit avait été longue ou disons plutôt courte. Mais il n’était pas ivre, juste fatigué. L’ivresse avait passé et il ne restait plus que... Bah, il ne restait plus qu’un jeune homme déprimé, blanc comme un cadavre, avec une mine affreuse mais toujours bien habillé. Que voulez vous le fric c’est chic, non? Bref, il fouilla dans ses poches. Ho ho, miracle. Il lui restait une cigarette. Hop, il farfouilla dans une autre poche et en sortit un magnifique briquet en argent. Petit cadeau qu’il c’était fait pour une raison qui il fallait bien le dire, lui était plus ou moins obscure pour le moment. Soit, Warren leva le nez. Juste pour voir où il avait encore atterrit en transplanant. Il arqua un sourcil et se mit à rire. Un rire nerveux sans doute vu comment il était crispé. Il avait fallu qu’il atterrisse ici. Comme quoi, la fatigue cela ne lui réussit pas. Il se retrouvait à nouveau dans la cabane hurlante. Le comble... Mais il était seul, enfin normalement.

« Et bien, je dois dire que le hasard fait bien mal les choses... Me revoilà ici, il ne manquerait plus que Ceres soit là et je la voit bien encore me dire, mais enfin tu es buté comme un âne toi. Je t’avais bien dit que je ne voulais plus te voir... Comme si c’était si facile. Ho et puis je m’en fou, je n’ai même plus à penser à cela maintenant... »

Et le voila qu’il se parlait tout seul, si ce n’était pas toucher le fond... Mais étrange parole que voilà, était ce seulement Ceres qui l’avait plonger dans un tel état où est ce qu’il c’était passé quelque chose d’autre. Difficile à dire vu qu’il ne se confie jamais.
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MessageSujet: Re: Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]   Une joute en apporte forcément une autre [Terminé] EmptySam 14 Mar - 11:49:55

Ceres n’avait plus dit un seul mot après s’être littéralement « enfuie » de la Cabane Hurlante. Que pouvait-elle ajouter de toute manière ? Et qui aurait pu l’écouter ? Personne. Pendant un instant, la jeune fille aurait souhaité qu’Alix soit dans les parages, pour lui confier ce qui lui était arrivé…Mais rien, elle n’avait pas vu le jeune garçon de la semaine. Pourtant, alors qu’il lui avait promis qu’il viendrait la voir pendant ses vacances, elle n’avait pas eu la moindre nouvelle : Encore une raison pour Ceres de devenir plus folle que jamais. Mais chose curieuse, elle n’était pas d’humeur à en vouloir à son seul et unique ami, puisqu’une toute autre raison hantait ses pensées depuis qu’elle avait quitté la Cabane Hurlante. En effet, pas une minute ne passait sans qu’elle se morde les doigts de ne pas avoir parlé plus franchement à Warren Wainwright. Et oui, cette fois c’était elle qui ressentait cette sorte de culpabilité lancinante la poussant à hurler seule dans sa chambre d’auberge. A plusieurs reprises d’ailleurs, on avait frappé à sa porte pour voir si tout allait bien…Et, bien entendu, le ton cruel et sans appel de Ceres avait tout de suite remit les pendules à l’heure : Nulle aide ne serait demandée, nulle aide ne pourrait donc être acceptée. Mais les jours passaient et Ceres se sentait de plus en plus mal, comme si son cœur souffrait tellement qu’elle en avait du mal à respirer. Ses nuits étaient peuplées d’horribles cauchemars, ses journées n’étaient qu’errance sans but, et elle ne voyait toujours pas un semblant de solution à l’horizon. La jeune aveugle allait sombrer dans la folie si cela continuait…Mais en bonne fille intelligente, elle ôta pour un autre futur, tout aussi radicale, mais qui l’empêcherait probablement de souffrir encore davantage. Elle attendit donc que le samedi après midi arrive pour descendre enfin parmi la civilisation. Elle commanda finalement une bièraubeurre, et commença à la siroter en ruminant ses pensées sombres, jusqu’à ce qu’un imbécile vienne troubler le semblant de paix auquel elle aspirait depuis maintenant une semaine. « Tu m’as l’air bien désespérée », lui lança-t-il d’un ton bon enfant. Ceres émit un grognement, songeant qu’elle devait avoir vraiment touché le fond pour paraître misérable même au pire des imbéciles de l’auberge. Finalement, il s’assit et la jeune fille lui lança un tel regard qu’elle sentit qu’il eut un mouvement de recul. Mais il ne se découragea pas…Il eut un petit rire, avant de poursuivre son impudent discours comme si de rien n’était : « J’étais comme toi avant. Je me demandais pourquoi je vivais, et je noyais continuellement mon chagrin dans l’alcool. Puis j’ai trouvé une jolie femme et depuis ma vie ressemble plus à un rêve qu’à un cauchemar… ». Encore un peu et Ceres allait vomir devant ce cruel étalement de vie sentimentale. Elle aurait presque voulu lui rétorquer qu’il devrait être avec sa femme à l’heure qu’il était au lieu de traîner au bar, mais elle se contenta de grogner à nouveau, pour lui faire comprendre qu’il valait mieux qu’il la laisse tranquille. L’individu poursuivit sa tirade sans ciller, comme s’il n’avait pas compris le message de la jeune fille, et, alors qu’elle venait de commander sa troisième bièraubeurre, elle finit par se lever, la rage envahissant ses magnifiques yeux bleus. Cette fois, s’en était trop, il fallait qu’elle soit seule pour réfléchir…Et tant pis si pour y parvenir elle devait heurter quelqu’un dans sa fierté la plus profonde.

« Soit vous déguerpissez, soit je m’arrange pour que votre femme ne vous reconnaisse plus, à vous de choisir ! »

Ceres avait serré violemment sa baguette entre ses doigts fins, prête à bondir si nécessaire. Pour un peu, on aurait pu penser qu’elle se fichait d’être renvoyée pour usage de magie en dehors de Poudlard…Mais ce n’était pas vraiment le cas. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était avoir la paix, peu importe quels moyens il lui faudrait employer pour y parvenir. Cela dit, l’homme s’en alla juste après l’avoir saluée, et l’élève se rassit en rangeant soigneusement sa baguette. Comme quoi, même la plus jeune des élèves peut faire peur si elle sait s’y prendre…Aussi continua –t-elle sa beuverie jusqu’à ne plus avoir l’esprit vraiment clair…Le responsable de l’établissement refusa de lui servir sa trentième bièraubeurre, et Ceres dû se rendre à l’évidence : Il lui faudrait aller boire ailleurs. Elle paya donc toutes ses consommations et tenta de trouver le premier bar mal famé qu’elle trouva à Pré au Lard. S’en suivit la visite de tous les bars qu’elle pu trouver et dont elle avait entendu parler par le passé, jusqu’à ce qu’elle soit complètement ivre et ne sache plus vraiment où elle habitait. Elle se dirigea donc vers la première route qu’elle trouva juste après sa sortie du dernier bar, marchant comme une ombre, avec une lenteur qu’il était difficile de décrire avec des termes exacts. Ceres n’était plus que l’ombre d’elle-même : Elle ne marchait pas, elle claudiquait, ses yeux tremblaient presque et étaient brillants comme des saphirs, sans oublier que son corps tout entier tremblait sous les effets dévastateurs de tout l’alcool qu’elle avait absorbé. Car si une bièraubeurre est totalement inoffensive même sur un élève qui ne boit jamais, une centaine peut être dévastatrice, surtout pour une jeune fille aussi fragile que Ceres. Ses pas la portèrent donc jusqu’à la Cabane Hurlante sans même qu’elle ne s’en rende compte, mais elle ne s’arrêta pas là : Elle monta à l’étage en manquant de vaciller et de tomber à plusieurs reprises, finissant par apparaître dans la même salle dans laquelle elle avait eut la conversation avec Warren. Pour un peu, l’odeur lui aurait rappelé ce qu’elle avait fait il n’y avait pas une semaine, et elle en aurait pleuré. Mais rien, Ceres au lieu de fondre en larmes se mit à rire, ne sursautant même pas en entendant que quelqu’un venait de transplaner juste à côté de là où elle se trouvait. La belle aveugle eut même un sourire étrange, qui ne laissait en rien deviner qu’elle avait bu, mais plutôt qu’elle semblait se sentir on ne peut mieux. Comme quoi, l’alcool a parfois du bon : Il est capable de dévoiler la personnalité plus que refoulée de certains individus rasoirs…

La voix de Warren ne lui rappela pas vraiment de mauvais souvenirs, puisqu’elle n’était de toute façon pas en état de réfléchir. Au contraire, le dépit de l’étudiant, au lieu de la faire fuir à des milliers de kilomètres la fit se rapprocher, presque félinement, jusqu’à ce que l’un de ses mains s’échouent sur son torse sans rien faire de plus. Elle eut un mince sourire tandis que ses yeux brillaient de milles éclats, et, tout comme ses gestes, ses paroles durent paraître plus qu’étranges à Warren :

« Mon Dieu j’ai cru que je ne te reverrais jamais…J’ai dû avoir aussi mal au cœur que toi à la cheville… »

Ceres n’était vraiment pas dans son état normal, c’était l’évidence même. Pourtant, ses gestes semblaient à la fois doux et sincères, comme si elle se dévoilait complètement. Jamais la jeune élève n’aurait pu imaginer que sa carapace pourtant si intouchable tomberait aussi facilement à cause de l’alcool. Mais il valait mieux qu’elle ne s’en rende pas compte, sans quoi sa réaction face à la scène aurait pu être très virulente. D’ailleurs, comme si le toucher au torse n’était pas suffisant, ses lèvres douces et chaudes s’échouèrent un très bref instant sur celles de Warren, créant un lien qu’elle n’avait jusqu’ici jamais imaginé. Si jamais elle avait été dans son état normal, elle aurait sûrement préféré mourir que de l’embrasser, surtout en sachant ce qu’il lui avait fait subir durant toutes ces années…mais dans le fond de son âme, c’était sans doute elle qui se rebellait le plus contre la haine prédéfinie de leurs deux familles. Elle n’avait jamais souhaité haïr Warren, c’était la raison pour laquelle elle n’avait jamais compris pourquoi il s’en prenait à elle, et peut-être avait-elle toujours espéré qu’ils parviendraient tous deux à être au dessus de ces quelques querelles stupides. Mais, alors que le baiser avait été aussi furtif qu’un coup de vent, cela n’empêcha pas Ceres de déboutonner la chemise du jeune homme sans la moindre vergogne : Elle ne contrôlait plus rien et ne voulait plus rien contrôler…Ce fut pourquoi juste une phrase dépassa ses lèvres après cela :

« Reste avec moi… »


Ceres laissa son visage à seulement quelques millimètres de celui de Warren, comme si elle espérait une quelconque réaction de sa part. Elle ne l’embrasserait pas franchement la première…Il fallait donc qu’il soit capable de briser le semblant de barrière si fragile qu’il restait désormais entre eux, à moins qu’il n’ait compris que Ceres était sous l’emprise de l’alcool…
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MessageSujet: Re: Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]   Une joute en apporte forcément une autre [Terminé] EmptyJeu 19 Mar - 12:44:58

Perdu dans ses pensées insondables, le jeune Wainwright n’avait même pas remarqué qu’il n’était même pas seul dans cette pièce. Comme quoi, le manque de sommeil ne le rendait pas des plus aguerri. Il aurait pourtant apprécié d’être seul... Pour une fois se pencher sur lui, sur sa vie, sur ses erreurs. Mais c’est bien cela le problème avec les Wainwright. Quand on croit pouvoir goûter à la douceur d’un peu de quiétude bien méritée, on se retrouve entouré de monde comme s’il était vital d’être vu en toute circonstance. Et pourtant... Lui n’aspire qu’a de simple chose. Rien de plus. Mais il faut croire que la simplicité ne fait pas partie de son existence. C’est désolant. Warren pivota légèrement sur le côté quand il entendit un rire s’élever. Il connaissait ce timbre de voix, il n’aurait pas pu se tromper de personne. Elle était là avec lui, à nouveau dans cette chambre. Comme quoi le hasard fait bien les choses ou pas... Allait il encore une fois se déchirer comme des chiffonniers? Ou est ce que pour changer, il allait pouvoir discuter tranquillement? Étrangement, ce fut la première solution semblait être la plus probable. Warren soupira. Il lui semblait que quoi qu’il fasse. Il retournait chaque fois sur ses propres pas. Et ce même s’il se mettait à courir comme un forcené. Rien à faire, la situation ne se débloquait pas. Pire, la plupart du temps, elle ne faisait qu’empirer. À croire qu’il avait la poisse. Non, ce n’était pas un quelconque manque de chance. S’ils étaient arrivé à ce point là, c’était parce qu’il n’était qu’une sorte de chien bien dressé. Un chien de race certes, mais néanmoins un chien docile qui se plie volontiers et sans broncher à la volonté de ses maîtres.

Il la regardait, l’observait dans la pénombre de la pièce. Un peu comme un voyeur qui savait qu’il n’allait pas se faire prendre. C’était déplacé mais tellement savoureux. Et puis, il ne faisait rien de mal. Juste regarder... Mais pas toucher. Cette idée lui fit un pincement au coeur. Hum? Tiens, il en possèderait un alors? Étrange, il avait toujours cru -naïvement peut être- que comme son père, il n’en possédait pas. Pour une fois, il aurait aimé lui ressembler. Pour ne pas souffrir. Alors quel ne fut pas sa sur pires en la voyant s’approcher de lui. Était ce une mauvaise blague? Se jouait elle de lui pour mieux le piétiner par la suite? Impossible, elle ne savait pas ce qu’il pensait d’elle, ce qu’il ressentait pour elle. Par contre lui savait... Alors qui jouait avec qui? Non, il ne voulait pas la blesser, par sur ce terrain là en tout cas. Et pourtant, il était piégé. Si elle savait... Ceres posa ses mains sur le torse du jeune homme et ce dernier sursauta légèrement. Surprit par tant de douceur et de sincérité peut être? Lui qui vit dans un monde de requin menteur, aussi dangereux les uns que les autres. Mais il n’était pas au bout de son étonnement. Avait il bien entendu? À en croire les paroles de la jeune Serpentard, il lui avait manqué. Elle regrettait de lui avoir demander de ne plus l’approché? Warren ne sut pas trop quoi répondre à cela. Décidément, Ceres avait el chic pour lui clouer le bec. Mais, il ne pouvait pas mentir. Elle aussi lui avait terriblement manquée. Au sinon, il ne se serait pas mit dans un tel état. Il faut bien se l’avouer, le jeune homme que voilà tient à elle. Et ce même si, de prime à bord et si l’on analyse toutes leurs querelles cela ne saute pas aux yeux. Mais peut être agissait il ainsi pour se protéger? Qui sait. A vrai dire, il n’y a que lui qui puisse le savoir. Mais là c’est une tout autre explication.


« En voilà d’étranges paroles sortant de la bouche de la personne qui est censée être mon pire ennemi. Je ne m’attendais pas à cela Ceres. Je dois dire que je suis perplexe. Plus que cette journée ou tu m’as laissé ici en me demandant de ne plus t’approcher... » Warren marque une pause, comme pour se donner confiance pour la suite. Car même lui n’aurait jamais cru prononcer de tels mots. « Mais je suis de ton avis, cette demande m’a rendu apathique. Il faut croire que je n’arrive pas à me passer de toi. C’est dommage... »

Warren ne reconnaissait pas la Ceres qu’il connaissait si bien et, en un sens il ne voulait pas croire que quelque comme l’alcool y soit pour beaucoup. Pour une fois qu’ils ne se déchiraient pas. Autant savourer l’instant non? Était ce si malsain? Peut être... Mais voilà, les évènements s’enchaînèrent et sans même qu’il ne s’en rende compte les lèvres de Ceres se posèrent sur les siennes dans un baiser aussi chaste qu’éphémère. C’est à ce moment qu’il comprit. Elle devait avoir bu et c’était certainement l’ivresse qui la rendait si docile. Que faire? Était il le genre d’homme à profiter de la situation? Ou était il quelqu’un de bien? C’était l’histoire de toute sa vie. Il la laissa débouter sa chemise froissée par ses folles soirées passées à tenter d’oublier la belle Ceres. Sans résultat... Et là, elle lui demandait de rester avec elle. Ou mais combien de temps? Une heure, un jour, une vie... Avait il la force de pouvoir rester là envers et contre tous?

Warren se laissa emporter par les évènements sans trop réfléchir. Car même si on le pense idiot ou incapable de cela c’est bel et bien l’inverse. Il ne fait que cela, il est assaillit en permanence par les questions. Est ce que ce que je fais est bien? Dois je continuer ainsi? Pourquoi dois je jouer ce rôle? Devrais je m’en aller et ne jamais revenir? Mais là pour une fois, toutes ses questions s’envolèrent. Ne restait que Ceres... Il posa ses yeux noisette sur les fines lèvres de la jeune femme. Un léger sourire se dessina sur les siennes. En profiter juste un instant, ce n’était pas si grave. Juste une fois. Sa main gauche vint se déposer délicatement sur la joue de Ceres et du bout de son pouce, il lui caressa e visage comme si elle n’était qu’une poupée de porcelaine qu’il avait peur de briser. Son visage se rapprocha de celui de la belle. Combien de fois avait il imaginer cet instant dans ses rêves sans pour autant se l’avouer? Et maintenant, il n’était qu’à quelques millimètres de ce baiser tant attendu. Il l’avait fais des dizaines de fois, des centaines même avec des filles quelconques. Mais il ne pensait qu’a elle quand il les embrassait. Juste elle arrivait à le faire vibrer comme personne. Le fuit défendu peut être ou était ce autre chose? Qu’importe, Warren franchit la dernière limite quand il posa ses lèvres sur celle de Ceres, sauf que lui son baiser était plus passionné, plus téméraire. Aurait il pu se contenter d’un simple effleurement de lèvres? Non bien entendu. Il fallait qu’elle sache, qu’elle ressente ce que son coeur lui faisait endurer depuis si longtemps. En même temps, son autre main se glissa dans le dos de la jeune femme pour l’amener à lui. Pour une fois qu’ils étaient l’un contre l’autre. Encore une autre barrière de franchie... Combien allait il en franchir avant que la voix des Wainwright ne se fasse entendre dans sa tête? C’était trop beau pour être vrai, vraiment trop beau... Warren finit par reculer son visage de celui de Ceres, au bout de plusieurs minutes. Histoire de reprendre un peu d’air sans doute... Il se mordit la lèvre inférieure. Comme s’il était partagé entre l’envie d’aller plus loin et de ne rien faire de plus... C’était horrible, quel cruelle punition.

« Tu n’es pas dans ton état naturel hein? Je le sens bien, tu as été boire. Tu es un peu jeune pour sombrer dans la torpeur d’un bon verre de whisky tu ne trouves pas? Tu ne devrais pas jouer avec le feu Ceres, tu risques de te brûler les ailes et m’emporter avec par la même occasion... »

Lui faisait il la morale? Ou essayait il de se convaincre de quelque chose? C’était une excellente question. Mais une chose était sure, il c’était emporté... Regrettait il? Oui et non... Il posa ses deux mains sur les épaules de la jeune fille et soupira. Qu’allait il faire? Faire marche arrière? Qui sait avec lui tout est possible.

« Tu devrais rentrer chez toi... Il doit y avoir des gens qui doivent t’attendre. Tout comme moi. Nous savons très bien que c’est impossible et de toute manière, je ne risque pas d’être libre encore longtemps... »

Que voulait il dire par cela? La réponse était extrêmement simple, les Wainwright senior ont tout bonnement décidé qu’il était temps pour le fils de trouver chaussure à son pied. En dépit du faut qu’il ne soit pas d’accord avec cette résolution. Alors était ce cela qui le rendait si changeant?
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MessageSujet: Re: Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]   Une joute en apporte forcément une autre [Terminé] EmptyMar 24 Mar - 9:26:47

Topic terminé! I love you

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MessageSujet: Re: Une joute en apporte forcément une autre [Terminé]   Une joute en apporte forcément une autre [Terminé] Empty

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