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| | - James Kirkby
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Pensine
Statut sanguin: Réputé pur
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|  Sujet: [Scé]Mangemorts contre Médicomages ![[Scé]Mangemorts contre Médicomages Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Dim 28 Sep - 19:52:43 | |
| Le Seigneur des Ténèbres avait convoqué Ses Mangemorts, quelque temps auparavant, pour une séance étonnament courte. Il n'avait fallu que quelques minutes au Mage Noir pour donner Ses ordres et s'assurer que chacun avait compris ; dans le silence à peine troublé par les "Oui, Maître" murmurés par chacun, Il avait expliqué en peu de mots l'objectif et le déroulement de l'attaque.
James avait été choisi pour faire équipe avec un homme dont la voix lui sembla étrangement familière, sans qu'il parvienne à déterminer où il l'avait déjà entendue. L'heure n'était pas à se poser des questions ; Lord Voldemort parlait, à phrases courtes, tout en arpentant le cercle formé par Ses serviteurs.
Très vite, le Lord donna congé aux Mangemorts, et chacun s'inclina profondément avant de sortir de la pièce ; lorsqu'était venu le tour de James, la voix aiguë du Seigneur des Ténèbres résonna à nouveau :
-Reste là, Kirkby.
Vaguement inquiet (on le serait à moins), James avait obéi, en se demandant ce qui l'attendait. Lord Voldemort attendit que la porte se fût refermée sur le dernier Mangemort pour se tourner vers le jeune Kirkby :
-Tu auras besoin de ceci, James.
Il tira deux petites fioles des plis de Sa cape, et les tendit au Mangemort qui les reçut en s'inclinant. Dans la plus grande des deux fioles, le jeune homme reconnut la potion nommée Polynectar. Et dans la deuxième, se trouvait... un cheveu, un unique cheveu. La suite était claire, mais Lord Voldemort expliqua point par point ce qu'Il attendait de Son serviteur. James écouta attentivement, conscient du redoutable honneur que lui faisait son Maître, et lorsqu'il quitta le Repaire, la voix lente et aiguë du Lord résonnait encore à ses oreilles.
Il lui semblait encore entendre les ordres le matin même de l'attaque, lorsqu'il se prépara pour la mission. Il lui semblait être dans un état second tandis qu'il s'habillait, revêtant une tenue moldue tout à fait présentable : pantalon et veste noirs, chemise gris clair, pas de cravate. Le jeune Mangemort n'avait pas vraiment l'habitude de se voir dans cette tenue, et il lui fallut quelques instants, devant la glace, pour s'habituer à ce nouvel aspect. Sa baguette dans une poche, les deux fioles dans l'autre, il quitta son domicile et transplana en plein coeur de Londres, dans une ruelle sombre et intégralement déserte proche de Sainte-Mangouste.
Sa montre indiquait qu'il lui restait une minute à peine avant l'heure du rendez-vous ; serrant la fiole de potion dans sa poche, il attendit l'arrivée de son coéquipier, de sorte que celui-ci fût témoin de sa transformation.
Dès l'arrivée de l'autre Mangemort, James incorpora le cheveu à sa potion, et but une gorgée du liquide- une gorgée qui lui brûla les entrailles et lui donna envie de vomir. Des démangeaisons soudaines apparurent sur tout son corps : sur le crâne, où ses cheveux noirs abandonnaient leur implantation naturelle pour laisser la place à ceux du type ; dans chacun de ses os, victime d'un allongement désagréable ; aux épaules, qui s'élargissaient un peu et semblaient vouloir remplir tout l'espace de la veste ; sur le visage, où la barbe mal rasée du Mangemort disparaissait pour faire place à une peau douce.
La transformation dura quelques douloureux instants, sous le regard rigolard (c'est du moins l'impression que James en eut) de l'autre Mangemort ; puis, d'une voix très différente de la sienne, le jeune Mangemort demanda :
-Nous y allons ?
Les deux hommes s'avancèrent vers le magasin Purge and Pionce Ltd, et James put observer son reflet dans la vitrine crasseuse. Sa silhouette s'était étirée- il s'en était déjà aperçu en marchant ; le sol lui avait semblé plus lointain que d'ordinaire. Le temps que son compagnon explique l'objet de leur visite, il avait détaillé sa nouvelle apparence ; grand, mince, d'aspect plutôt fluet, il ne manquait pas de prestance et se jugea plutôt bel homme- plus âgé qu'il ne l'était, mais portant beau. Un flot de cheveux clairs tombait sur son col ; James passa une main dans ces mèches et s'adressa un sourire, ses yeux bleu clair pétillant d'excitation. L'heure d'agir au service du Seigneur des Ténèbres était venue, enfin. L'autre Mangemort avait cessé de s'expliquer, et l'entrée se dessina devant les deux hommes. James pénétra à la suite de son compagnon dans le hall de Sainte-Mangouste, accrochant, au passage, son reflet dans le miroir de l'entrée. Un beau visage, aux lèvres bien marquées, au menton carré ; un nez fin, un sourire charmeur, une coupe de cheveux lui donnant un air d'adolescent trop vite grandi. Sa tignasse couleur caramel semblait nettement moins disciplinée que les cheveux noirs du jeune Kirkby ; elle recouvrait ses oreilles, et il sentait que des mèches se baladaient dans tous les sens. Machinalement, il passa à nouveau une main dans ses cheveux, et suivit son compagnon en direction du comptoir d'accueil.
Des patients s'entassaient en grand nombre dans la salle d'attente, et ils regardèrent d'un oeil morne les deux hommes qui s'avançaient dans le hall d'un pas vif. Le torse bombé, James marchait d'un pas décidé- mais lorsqu'il trébucha sur la canne d'un vieux sorcier et manqua de s'étaler, son air martial en prit un coup. Il rétablit son équilibre sous les ricanements et se retourna vers les pseudo-malades qui rigolaient en grommelant :
-Eh, ça va bien, vous !! et vous, rangez-moi ça, espèce de danger public !ajouta-t-il à l'adresse du vieux qui se joignait sans retenue à l'hilarité générale.
Il sentait que les rires (plus discrets) continuaient lorsqu'il se retourna, mais décida de ne pas en tenir compte. Rejetant d'un élégant mouvement de tête ses cheveux indisciplinés, il se planta à côté de son coéquipier, son visage pâle parfaitement impassible, et attendit que la vieille folle de devant débarrasse le plancher pour pouvoir s'adresser à la sorcière d'accueil. |
| | | | | | Sujet: Re: [Scé]Mangemorts contre Médicomages Mer 4 Fév - 18:46:33 | |
| Le grand jour était arrivé. Pourtant, aucune once de stress plausible n'aurait put être distinguée en Raven, pour la simple et bonne raison que cela n'influait en rien son caractère qui s'en trouvait aussi calme et détendu qu'à son habitude. Il s'était levé tôt, bien avant le soleil, et avant constituée sa journée d'errance en attendant que ne vienne l'heure, à travers les rues londoniennes du quartier sorcier. Et puis, il s'en rendu à son lieu de rendez vous, pour y retrouver son coéquipier du jour, James Kirby, qui se trouvait déjà là, en avance, au contraire de Raven, dont il n'était pas dans les habitudes d'être en avance, ni en retard d'ailleurs, simplement précisément à l'heure. Et James se transforma à l'aide d'une fiole de Polynectar pour adopter des traits nettement moins affligeants. Raven, lui, n'en avait pas besoin, pour la simple et bonne raison que le rôdeur n'était enregistrait nul part, officiellement, il n'existait pas. Raven n'était rien de plus, ni rien de moins qu'une ombre. Une ombre meurtrière et destructrice, une ombre dangereuse et fatale, l'ombre des ténèbres incarnés. Et puis, les deux guerriers s'étaient avancée jusqu'à rejoindre l'accueil dissimulé de l'hôpital Sainte Mangouste.
Là, Raven s'était avancé jusqu'à l'accueil pour rejoindre l'attachée, derrière son comptoir d'acajou alors que, derrière lui, un fracas se faisait entendre, sans qu'il n'y prête la moindre attention.
- Mon nom est Rick Boghart, et voici mon collègue ..
Il se tourna alors en direction de Kirkby pour le voir étalé par terre, hurlant sur des vieux de passage. Il s'en retourna alors à l'hôtesse d'accueil, une mine déplorée assombrissant son visage.
- .. mon collègue Kelvin Berghman. Nous venons de la part du ministère, nous souhaiterions nous entendre avec le directeur du service du quatrième étage.
L'hôtesse lui fit un geste lui indiquant de patienter tandis qu'elle envoyait une missive au dit directeur, missive à laquelle une réponse ne tarda pas d'arriver. L'hôtesse la lue, avant de s'en retourner en direction du rôdeur pour lui indiquer de la suivre jusqu'aux ascenseurs. Raven se tourna en direction de Kirkby.
- Relève toi, sombre idiot. Nous y allons. Et tâche de perdre en maladresse ce que tu pourrais gagner en subtilité.
Rapidement rejoint par son équipier, Raven suivit la jeune hôtesse jusque l'ascenseur, qui ne tarda pas à gravir les quelques étages avant de s'immobiliser près des sols du quatrième niveau. L'hôtesse leur indiqua que l'homme se trouvait au bout du couloir et qu'il les attendait, avant de s'en retourner à son poste. Raven s'avança dans le couloir dans lequel passaient quelques personnes, sans ne vérifier que Kirkby suivait bien. Et puis, ils arrivèrent jusqu'au bureau du dit directeur, contre la porte duquel ils frappèrent, avant qu'une voix ne les invite à entrer. Ils s'exécutèrent donc et, sans prendre le temps de se présenter, Raven se tourna vers Kirkby, l'invitant à envoyer son sort.
- Je t'en prie .. |
| | | | - Arsène Vawdrey
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- Médicomage
| | Sujet: Re: [Scé]Mangemorts contre Médicomages Sam 7 Fév - 16:36:53 | |
| Le service de pathologies des sortilèges était, depuis déjà quelques semaines, très remplit. Il y avait un bon nombre de patients et les médicomages ne cessaient de courir toute la journée, et la nuit, pour se rendre au chevet des malades pour y prodiguer divers soins et donner bon nombre de potions plus étranges les unes que les autres.
Certains patients étaient même là depuis plusieurs mois, recevant des traitements qui voyaient leur état s’améliorer très lentement voir pas du tout pour quelques rares malchanceux. D’autres malades n’étaient là que depuis quelques jours et pour les soignants, c’était les plus pénibles. Insatisfaits des soins, demandant sans arrêt quand ils allaient pouvoir sortir, traitant les médicomages d’incapables plus les jours passaient. Une chose était claire, tant qu’ils parlaient, c’est qu’ils allaient bien et pour cela les médicomages ne se formalisaient en général pas de remarques déplacées qui étaient quand même pas très fréquentes (surtout lorsqu’on s’appelait Amandine, qu’on était une jeune fille très belle et qui savait très bien mettre ses atouts en valeurs).
Notre jeune et beau médicomage préféré avait travaillé non-stop depuis la vieille, se penchant sur les cas les plus compliqués du service, cherchant des moyens concluants de remettre sur pieds quelques aurors égarés depuis trop longtemps. Les heures supplémentaires ne lui faisaient pas peur. Le monde de la sorcellerie avait besoin de ses aurors et tant que ceux-ci restaient alités, parfois comateux, les chances d’enfermer les Mangemorts qui trainaient en ville resteraient maigres.
Arsène ! Viens vite, on a un problème dans la chambre aux aurors !
Amandine était apparut à la porte de son bureau dans un état d’essoufflement avancé. La situation devait être grave pour qu’elle soit dans un état de stress pareil, à moins que ce soit les heures supplémentaire de sa jolie collègue. Depuis l’attaque du Ministère il y a quelques mois, elle avait nommée cette chambre « La chambre des aurors » pour détendre l’atmosphère quelque peu tendue depuis lors. Beaucoup de maléfices avaient été lancés durant cette bataille et quelques aurors étaient déjà morts dans d’atroces souffrances durant les semaines qui suivirent, laissant les médicomages assez impuissants par moment. Mais, depuis quelques semaines, l’était de certains c’était améliorés et une sortie prochaine n’était pas exclue pour 3 d’entre eux qui pourraient, si tout va bien, rejoindre leur famille d’ici la semaine prochaine. Et 2 autres pourraient très certainement les suivre de prêt si le traitement mis en place avec les apothicaires et les herboristes portait ses fruits.
D’un geste précipité, il laissa retomber le dossier qu’il tenait sur son bureau, attrapa sa blouse et l’enfila tout en sortant en trombe du bureau. Amandine avançait à pas rapide quelques mètres devant lui, lui laissant le loisir de laisser ses yeux l’observer avec attention, tel un prédateur. Un couloir, puis un virage serré et il tomba nez à nez avec.
John ? Salut mon vieux ! Qu’est-ce que tu fais là ?
Ses jambes avaient continuées d’avancer, le faisant passer à coté du fils d’une de ses collègues, l’obligeant à se retourner sur lui-même. De 5ans son cadet, ils avaient eu l’occasion de flirter avec les mêmes filles et de fréquenter les mêmes pubs quelques fois. Leur tempérament de tombeur les avait rapproché et John faisait donc parti des connaissances d’Arsène plutôt que des « inconnus au bataillon mais que j’ai déjà croisé je sais plus où ». Mais quelque chose clochait. Arsène s’arrêta quelques pas plus loin, observant le fameux John Keating s’éloigner en compagnie d’un autre homme sans lui accorder le moindre regard. Mais ce qui le marqua le plus ; c’était la couleur de cheveux. Où était passé le bleu ? Alors que le médicomage s’apprêtait à le héler, Amandine lui attrapa le bras fermement pour le trainer jusque dans la pièce sus mentionnée sans manquer de lui jeter un regard noir.
Amène-toi et arrête de te pavaner cinq minutes !
[Suite dans l’autre topix] |
| | | | - James Kirkby
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| | Sujet: Re: [Scé]Mangemorts contre Médicomages Ven 13 Fév - 21:10:59 | |
| Pas facile de se déplacer dans ce corps étrange, trop grand, si peu familier, si gauche. James avait l'impression, à chaque pas, qu'il allait tomber, se cogner... avec sa frêle silhouette, il n'avait jamais eu ce problème, mais avec ces jambes trop longues, il se sentait en danger... Il s'était déjà pris les pieds dans la canne d'un vieillard, et s'était pour l'occasion fait remarquer par la moitié de la salle d'attente, s'attirant un regard réprobateur de son inquiétant compagnon ; pas la peine de remettre ça, dans un escalier ou un tapis quelconque. James avançait donc avec des précautions inhabituelles, promenant un oeil circonspect sur les éventuels obstacles qui pourraient se dresser devant lui.
Concentré sur un pli de la moquette, à quelques mètres, qui serait un casse-gueule idéal, il remarqua au dernier moment le Médicomage qui arrivait vers eux au pas de course, sa blouse flottant au rythme de sa course.
-John ! Salut mon vieux !
Ainsi, il s'appelait John. Un prénom très banal, très peuple. Et ce mec, là, comment s'appelait-il ? James l'avait aperçu à l'UMA, mais n'avait jamais assisté à ses cours et ne s'était donc pas donné la peine de retenir son nom. Anastase, un truc comme ça. Ou Hector. Bref, un nom bizarre... et puis, on s'en contrebalançait, non ? De cette voix étrangère, James se fendit d'un :
-Oh, salut, vieux...
Pas la peine de répondre à la question, elle n'était que pure rhétorique. Ce qu'il faisait là ? Diable, il vaquait à ses occupations, comme tout un chacun. Il obéissait aux ordres. Des ordres qui ne venaient pas du Ministère- pas encore, voilà tout... Ce léger détail mis à part, il faisait un Auror tout à fait plausible.
De toute façon, il était inutile de se faire des noeuds au cerveau ; le Médicomage avait ralenti, mais ne s'était pas arrêté et avait fini par reprendre sa course. Une jeune femme le suivait de près, visiblement inquiète ; tant mieux, que ces gens cavalent à travers l'hôpital pour soigner leurs patients ; pendant ce temps-là, les Mangemorts auraient la voie libre.
Ils traversèrent un couloir peu fréquenté, suscitant à peine l'intérêt des tableaux qui le peuplaient (à l'exception d'un sorcier obèse qui leur indiqua qu'ils étaient, à son humble avis, atteints de la myxomatose de la manticore). Ils ne lui répondirent pas, et le gros médicomage resta dans son tableau, sans manifester de déception.
Ils arrivaient. Le coeur battant, James serra sa baguette dans sa poche, prêt à prononcer un mot, un seul. Il regarda sans le voir son compagnon qui ouvrait la porte, et n'entendit même pas le son de sa voix, occupé qu'il était à concentrer toute sa volonté sur ce mot, ces trois syllabes qu'il murmura :
-Impero !
Le directeur, un grand type dégarni, se leva et les accueillit poliment, un sourire un peu vague aux lèvres. À le voir, on eût dit que la visite de ces deux hommes ne lui causait aucun sentiment particulier, ni plaisir, ni agacement, rien. Son regard s'était fait lointain lorsqu'il tendit la main droite aux deux Mangemorts, en leur demandant d'une voix lasse ce qu'il pouvait faire pour eux.
-Nous aimerions beaucoup rencontrer votre collègue affecté aux archives de l'hôpital, indiqua James... Vous allez nous conduire à lui.
-Mais certainement, répondit l'homme en se dirigeant résolument vers la porte de son bureau. D'un geste, il les invita à le suivre, et les guida dans les couloirs jusqu'à une porte de bois sombre. Là, il s'arrêta et sembla chercher du regard les ordres de James : partir, rester ? Le Mangemort sourit et fit :
-Vous n'allez pas déjà nous quitter. Ouvrez donc la porte, et écartez-vous.
Sans un mot, l'homme s'exécuta. James avait laissé le champ libre à son compagnon, et il s'écarta lui aussi, restant à proximité de “son” client, pour ne pas entraver l'autre Mangemort. Jusqu'à présent, tout se passait pour le mieux. |
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