Lucy Ann attendait, un peu anxieuse, dans les serres de botanique. Cela lui faisait bizarre de retourner à Poudlard après toutes ces années, 5 pour être exacte… Et pourtant elle s’en souvenait comme si c’était hier. Cet accès de nostalgie lui filait un peu le cafard, car en plus de lui donner un coup de vieux elle ressentait surtout l’absence de Ryan. Elle avait passé ses 7 années dans cette école à ses côtés, et désormais elle y était revenue, seule. Que de souvenirs dans ces serres, à faire des âneries transplantoir en main… Elle était loin d’être une élève modèle à l’époque, et lorsqu’elle était avec son jumeau, ils formaient un tandem plus qu’infernal. Combien de cours avaient fini en combat de boue ?

Et pourtant, aujourd’hui, elle était de retour en solo, et pas dans n’importe quel but… En effet, elle avait rendez-vous avec le professeur Bachelard en vue d’un stage. Arrivée en 3e année à l’UMA, il était temps pour elle d’envisager « ce qu’elle ferait quand elle serait grande », et bizarrement, la filière de l’enseignement la tentait bien. Pour une étudiante de magiebiologie, travailler dans le domaine « nature » était une évidence. Cependant, entre la filière académique et professionnelle son cœur balançait, et elle comptait sur ce stage pour l’éclairer dans cette décision. L’opportunité qui lui avait été offerte avec le professeur Bachelard était en or, car en plus de rester dans le domaine biologique et enseignant, elle allait pouvoir bénéficier de l’expérience d’un homme sage et sympathique. En effet, elle n’aurait sûrement pas accepté un tel poste avec Vega Wyrd, elle avait déjà du mal à le supporter en cours, mais l’avoir en supérieur direct et travailler sous ses ordres… No way. Et si Sigmund se montrait sympathique et bon pédagogue en cours, il y avait peu de chances qu'il se métamorphose en monstre de sadisme en petit comité (du moins c'est ce qu'elle espérait vivement!)

La jeune sorcière errait donc dans les serres de botanique, en avance pour le rendez-vous. Elle observait les différentes plantes, les touchant parfois, scrutant les fleurs, les fruits, évaluant silencieusement ses connaissances… Elle angoissait un peu à l’idée de se montrer incompétente, ou du moins pas assez cultivée (c’était le cas de le dire) dans le domaine végétal, car si elle n'avait pas son pareil pour dégainer son manuel en cours, les livres ne seraient pas toujours là pour lui servir de filet.
Elle arriva finalement dans la serre n°3, où elle resta un moment la tête en l’air, observant les fleurs géantes qui pendaient au plafond.

*Ca ferait une super déco dans le dortoir, mais je ne sais pas si Manny apprécierait par contre*

Le professeur Bachelard se trouvait dans la serre numéro cinq, ses élèves l'avaient informé qu'une drosera avait eu quelques soucis avec des insectes venus coloniser la serre. Le professeur entra donc dans la serre, et chercha la plante, la serre resemblait à un champ de bataille, les seaux et les sacs de terreaux avaient disparu de leur place habituelle pour se retrouver sur les allées de la serre. Bachelard avança dans la serre, sa baguette à la main, il fallait qu'il trouve ce vilain parasite, avant que celui ci ne mange toutes les plantes. Arrivé à la fin du premier sentier, Bachelard observa que sur cette zone, les plantes qui n'avaient pu se defendre avaient disparu, et la Drosera magnifica tronait ici, l'air plutôt mal en point comme les élèves l'avaient décrite. Bachelard commença à la soigner, avec quelques sortilèges de soins mineurs pour finir par une reconstruction grossière des parties aériennes de la plante. Une fois son travail terminé, un bruit de broussaille se fit entendre derrière lui, Bachelard se retourné et vit un énorme insecte à première fut celui ci semblait être un cloporte, qui cela dit en passant n'appartenait en rien aux insectes, mais plutôt aux crustacés. Bachelard lança un INCENDIO sur la gloutonne bestiole, celle ci se mit à bruler, et retourna à la terre pour servir plus tard d'engrais aux plantes de cette zone. Bachelard satisfait de cette élimination se dirigea vers la sortie et regarda sa montre, il était presque en retard.

En effet, le vieux professeur avait accepté de prendre une stagiaire, une fois n'était pas coutume. Bachelard n'avait pas acceptée n'importe quelle stagiaire, il avait choisit la brillante Lucy Ann Donovan, élève modèle du cours de Botanique Avancée que le professeur dispensait à l'Université de Magie Avancée. Malheureusement Bachelard avait oublié de communiquer la serre exacte du lieu de rendez vous. Il commença donc par la serre numéro quatre, serre où des espèces communes pousséés, aucunes présences sorcières ne venaient perturber l'équilibre de la serre. Bachelard se dirigea donc vers la serre numéro trois, où il vit la jeune élève regardait les fleurs hivernales, Bachelard s'approcha et la salua :

- Bonjour Mademoiselle Donovan. Comment allez vous ?

En attendant sa réponse, le professeur Bachelard partait à l'entrée de la serre, dans laquelle se trouvait son bureau. Avant d'inviter Lucy Ann à y pénetrer, il se retourna pour une denière précision:

- Vu que votre stage doit se poursuivre jusqu'à la fin de l'année, que nous allons être amener à nous cotoyer, je vous invite vivement à m'appeller Sigmund et si ceci ne vous derange pas je vous appelerais Lucy?

Avec un grand sourire, Bachelard invita Lucy Ann à venir borie le thé.

Bonjour Mademoiselle Donovan. Comment allez vous ?

La jeune sorcière sursauta, car plongée dans son observation des plantes suspendues elle n’avait pas entendu le professeur arriver. Lucy Ann ou comment rater son entrée en toutes circonstances.

Heu… Bonjour Professeur… *Smile, fais comme si de rien n’était, déstresse, la vie est belle !*
Elle essayait de se détendre comme elle pouvait, mais en vérité elle se sentait tendue comme les cordes de son violon. Ca pourrait toujours lui servir d’excuse pour quémander un massage à son beau gallois…

Son interlocuteur l’invita ensuite à l’appeler par son prénom. Une étape de plus où les frontières entre étudiant et professeur s’estompaient. En effet, elle avait toujours appelé ses professeurs « professeur untel» (original non ?) , ou Monsieur ou Madame truc devant eux ou quand elle les estimait, par leur simple nom de famille ou un quolibet quand elle les appréciait un peu moins. Ainsi Rogue était-il devenu « le roquet », mais jamais « Severus ». Il allait falloir s’y habituer.

Aucun problème en ce qui me concerne, vous pouvez m’appeler par mon prénom, de toute façon je n’aime pas trop les « Mademoiselle Donovan » et compagnie, je trouve que ça fait trop guidé… Par contre en ce qui concerne « Sigmund » il va me falloir un petit temps d’adaptation, les vieilles habitudes ont la vie rude !

Elle pénétra ensuite dans le bureau où le pr… Sigmund l’invitait à prendre le thé.
Elle se revoyait, assise à la même place avec son frère il y a plusieurs années, souvent l’air repentant et de la boue plein les cheveux, à subir un discours du genre « On-ne-frappe-pas-ses-petits-camarades-à-coup-de-râteau » ou bien « Il-est-interdit-de-lancer-des-batailles-de-terre ». Elle imaginait bien aussi son alter-ego de 12 ans en train de la traiter de vendue… Certains disent qu’on ne change pas, mais Lucy Ann était la preuve vivante qu’on pouvait évoluer (elle préférait le terme « évoluer » à « grandir » ou « murir », il y avait moins la connotation « attention je deviens une adulte ennuyeuse qui paie ses factures et qui mange ses 5 fruits et légumes par jour ».)

Je vous remercie de m’accorder de votre temps pour vous occuper de moi, je me doute que vous ne devez pas avoir que ça à faire… Dites-moi un peu, à quelle sauce vais-je être mangée ? Enfin je veux dire, en quoi va consister mon travail pendant ce stage ? Est-ce que je vais vous assister pendant vos cours ? M’occuper des collections des végétaux ? Me cacher dans un coin pendant les interros et regarder s’il n’y a pas des tricheurs ?

Elle sourit timidement, ne se sentant pas tout à fait à l’aise. Quel ton était-elle censé prendre ? Rester trop sérieuse risquait de faire coincée, mais être trop familière ferait désinvolte… Mais quel était le crétin qui avait inventé les codes sociaux ?

Tutoiement, tutoiement… Ca allait commencer à devenir compliqué. Rajouter ça au prénom… Il allait falloir qu’elle se concentre ! Ce qu’elle commença à faire en entamant sa tasse de thé. Elle trouvait ça très sympathique, de boire une infusion de végétaux dans le bureau d’un prof de botanique.
Cependant, la suite du discours du professeur l’interpella quelque peu.

Personne ne s’intéresse au métier de professeur ? Etrange, je n’aurais pas imaginé cela… En même temps, ça ne me dérange pas plus que ça, ça veut dire qu’il y aura plus de places libres pour moi au final ! dit-elle avec un large sourire. C’est vrai après tout, moins il y a de convives, plus les parts de gâteau sont grosses.

Elle nota mentalement les points du programme 1) Les serres, 2) Le cours sur les arbres à baguette 3) Le rendez-vous avec un prof de Poudlard 4) La participation aux exams.
Ce programme lui avait l’air complet et bien construit, commencer par la visite des serres pour bien se fixer les idées et combler quelques petites lacunes au passage avant d’entamer le vif du sujet : la pratique avec un cours. Les choses sérieuses allaient commencer.

*Les arbres à baguette… Oulà, ça date ça, va falloir que je dépoussière tout ça, il est loin le temps d’Ollivander and co !*

Les B.U.S.E.S et les A.S.P.I.C.S… Elle sourit en se remémorant l’époque maudite où elle les avait elle-même passé, avec tout son lot de révisions de dernière minute, le stress de l’examen, l’angoisse du parchemin blanc, les prières silencieuses pour que tel ou tel sujet ne tombe pas… Et le simili arrêt cardiaque au moment d’ouvrir la lettre annonçant les résultats.
Enfin, pas trop tout de même, à l’époque son frère et elle étaient très loin d’être des étudiants modèles. Le seul Optimal qu’elle avait d’ailleurs récolté était en étude des moldus, rien d’étonnant vu qu’elle avait vécu jusqu’à ses 11 ans dans la banlieue moldue « middle class » londonienne. Pour les examens qu’elle allait devoir passer à l’avenir, elle se rongerait autrement plus les ongles !

Raison de plus pour les faires passer à d’autres jeunes gens, et éprouver le plaisir sadique d’être passé de l’autre côté de la barrière en se disant « Gniark gniark, c’est fini tout ça pour moi ».

Le programme me convient parfaitement, ça colle tout à fait avec ce que j’ai besoin d’acquérir niveau expérience. J’aimerais bien être capable de gérer une classe à la fin de l’année, et même si je sais que ça sera loin d’être parfait j’aimerais quand même que ça soit convenable et qu’il n’y aie pas de blessés ou de disparus avant la fin du cours. Dit-elle, souriante en scrutant la plante carnivore qui trônait sur le bureau.
C’était tout à fait le genre de gaffes dont elle était capable, et elle se visualisait très bien en train d’expliquer aux parents comment leur enfant avait été tragiquement englouti par une plante qu’elle avait oublié de nourrir, le tout autour d’une tasse de thé et de cookies aux chocogrenouilles… Décidément, elle avait encore du pain sur la planche avant de s’approcher de quelque chose ressemblant à un professeur crédible, pensait-elle en sirotant son délicieux breuvage.

En tout cas, je compte bien bénéficier au maximum des conseils que vous pourrez me prodiguer et vous poser un maximum de questions, parce que si j’ai passé ma vie à suivre des cours, en donner en revanche ne me semble pas quelque chose d’aisé. Au niveau relationnel surtout, parce que si le contenu pédagogique est souvent fixé à l’avance, les interactions humaines ça, c’est autre chose… Je veux dire, j’ai eu l’occasion de voir tellement d’approches différentes, entre ceux qui essaient d’êtres « amis-amis », d’autres mettant le maximum de distance au point d’en devenir quasi-dédaigneux… Est-ce que ce genre d’attitude est une stratégie murement réfléchie, une sorte de mise en scène que chaque professeur met au point ou bien est-ce quelque chose de plus intuitif qui se met naturellement en place selon le caractère de chacun ?

C’était sans doute un peu prématuré de poser cette question, mais cela tracassait la jeune étudiante, qui était loin d’être quelqu’un de très « self-confident », et angoissant littéralement à l’idée d’être plantée devant un groupe d’étudiants, les yeux braqués (plus ou moins, elle ne se faisait pas grande illusion sur l’attention réelle que portaient les élèves aux cours) sur elle.

La jeune Lucy Ann, par son comportement fit rappeller à Sigmund ses premiers cours. Il se souvint de son arrivée, à l'Université de Magie Avancée, le premier cours qu'il avait donné concernait les plantes toxiques aux vertus médicinales, un sujet bien utile pour des futurs médicomages. En arrivant à l'Université, le matin de son premier cours, il était passé par la salle des professeurs, et comme toute bonne salle des professeurs, elle sentait bon le café, en entrant pour la premiere fois dans cette salle, il fut accueilli par les magiciens les plus brillants de l'époque, Bachelard se sentait donc tout petit et à la fois honoré d'enseigner à leur coté. Ceux ci lui expliquèrent qu'avec les élèves, il ne fallait pas se laisser faire, sinon ils avaient vite le dessus sur vous. Aprés avoir bu son thé avec ses prodigieux collègue, Bachelard devait donnait son premier cours. En entrant dans la salle, il fut obliger de remarquer que les élèves n'étaient guère nombreux à assister au cours de Botanique avancée, chose rassurante pour Bachelard, qui lors de son premier cours n'aurait pas à être intimidé par le monde. Aprés une brève présentation de sa vie et un appel des élèves présents, il débuta son cours dans le calme et le respect. Aprés une heure et demi, de cours intensif de Botanique, Bachelard remarqua que les élèves de l'Université avait été tout au long de son cours des plus attentifs. Ainsi aprés avoir stressé pendant plusieurs jours, Bachelard fut heureux de constater que sa méthode de cours n'était pas la plus mavaise et que ses élèves semblaient comprendre son antique charabiat de Botaniste. Ce souvenir rappella à Bachelard qu'il devrait aborder un point avec sa jeune stagiaire, un point des plus importants pour un professeur, celui de la pédagogie.

En écoutant la jeune élève se rejouir tu manques d'entrain de ses collègues étudiants pour le métier de professeur, Bachelard se leva pour aller chercher les petits gateaux. Bachelard en bon grand pére gateux adorait accompagner son thé de petits gateaux secs. Ce qui était pour lui un pur moment de plaisir aprés des journées souvent bien remplis. Bachelard prit une petite boite en fer forgé et l'emmena sur son bureau. Il l'ouvrit, de celle ci se dégagea une douce odeur de vanille, il en prit un et poussa la boite vers Lucy Ann afin qu'elle se serve à son tour. Quant soudain la petite commença un monologue presque digne de Bachelard. Celle ci approuva le programme de Bachelard, encore heureux, sinon il n'aurait pu savoir quoi faire. Puis elle dériva sur la manière qu'un professeur a de transmettre un savoir. Bachelard décida donc de l'éclairer une fois de plus sur ce sujet, qui lui semblait très important également:

- Alors nous sommes ici, sur un point très important pour un futur professeur. En effet, la manière de transmettre le savoir est très importante. Car il faut savoir que chaque élève est différent et qu'ainsi il faut faire attention à notre comportement envers eux. Moi, tu connais ma manière d'enseigner, je prefere être plus proche des élèves afin de mieux leur transmettre ma passion. Certains de mes colléques préferent être indifférent aux élèves, ils disent qu'ils sont uniquement là pour transmettre et non faire de la garderie. Et certains au contraire, considère les élèves comme des lymphes incapables de comprendre la matière qu'il enseigne. Pour ma part, je préconnise ma manière d'enseigner, cependant toute les méthodes ont leur avantage.

Il marqua une pause pour ne pas étouffer la pauvre Lucy Ann, il bu une gorgée de thé, et réfléchit quelques instants à la remarque de Lucy Ann, de savoir si la manière d'enseigner était plutôt innée ou acquise. Pour sa part, il pensait que celle ci venait ou s'apprenait sur le tas:

- Pour ce qui est de savoir, si cette façon d'enseigner vient directement ou si on doit l'apprendre, moi je te dirais que ça dépend des personnes, je sais que chez moi, elle était déjà là donc du domaine de l'inné, mais surement que certains de mes collègues la voie plutôt d'un point de vue de l'apprentissage. Ainsi, c'est pour cela que je t'ai prévu une rencontre avec un ou deux de mes collègues. Mais tu le verras quand tu es devant une classe tu n'as plus vraiment le temps de te poser ce genre de question. Pour revenir sur le cours que nous allons donner avec les premières années, celui-ci te permettras de savoir si ta façon d'enseigner est la bonne ou si il faudra la modifier dans l'avenir. Bien si tu n'as pas d'autres questions pour le moment nous pouvons faire une petite visite des serres et surtout de celles ou tu donneras cours.

Le professeur Bachelard prit un petit gateau et le trempa dans son thé. Il réflechit aux erreurs qu'il avait pu faire en étant jeune enseignant et aux avertissements qu'il devrait donner à la jeune étudiante, cependant il ne devrait pas trop lui bourrer le crâne car c'est en fesant des erreurs qu'on apprend.

[Alors pour la suite ma petite, soit tu me poses d'autres questions auquels je repondrais, soit je t'autorise à nous décrire aller à la serre numéro 1]

Lucy Ann soupira en attrapant un petit gâteau à la vanille. Elle s’attendait à une réponse du style, mais elle avait tout de même espéré quelque chose de plus précis que « faire suivant son instinct », car si son instinct savait parfaitement comment régler son compte aux pâtisseries, pour les élèves c’était autre chose… Enfin, il serait toujours temps de psychoter plus tard, pour le moment elle avait un délicieux gâteau à déguster, ce serait un gâchis de le gâcher avec la saveur acide du doute.

Non, je n’ai pas d’autres questions qui me viennent à l’esprit pour le moment, ce qui est bizarre parce que paradoxalement j’ai l’impression d’en avoir plusieurs centaines à poser, mais il semble qu’elles se bousculent tellement pour sortir en même temps qu’aucune ne se détache du lot… De toute façon je suppose qu’il sera toujours temps de vous embêter avec mes doutes existentiels plus tard ? demanda-t-elle en un sourire qui signa aussi la tragique fin de la pâtisserie.

Je serais ravie de visiter les serres avec vous, mes dernières visites commencent à dater sérieusement, pas que j’aie une mémoire de poisson rouge mais quand même…
*En fait c’est surtout que tu glandais rien en cours, sale môme ! Tu risques pas de te souvenir de quelque chose auquel tu n’as jamais prêté attention !*

Elle se leva, attrapant un dernier biscuit pour la route. On ne sait jamais, il pourrait être utile, si jamais l’expédition se révélait tellement intense qu’elle frôlerait l’hypoglycémie (pure fiction ceci dit : Lucy Ann, en hypoglycémie ? Qui croirait une chose pareille ?), ou qu’ils se perdaient et qu’ils aient besoin de nourriture pour survivre ? Ou s’ils se faisaient agresser une plante carnivore et qu’ils devaient lui lancer quelque chose pour faire diversion le temps de s’enfuir ?
*Te cherche pas d’excuse ma grande, t’es qu’une goinfre et pis c'est tout !*

L’étudiante ouvrit la porte au professeur le temps qu’il la rejoigne
Je sais qu’il faudra surtout se concentrer sur les serres où l’on devra faire cours, mais j’aimerais bien voir ce qu’il se trouve dans les 5 et 6, je n’y ai jamais eu accès avant car les plantes étaient supposées trop « dangereuses », et je serais curieuse de voir ce qui m’était à l’époque interdit…