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 Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]
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  • Précieuse McLane
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    Précieuse McLane
MessageSujet: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptyMer 4 Fév - 21:08:46

Une semaine après avoir été chargée d’enquêter avec Page sur l’auteur de l’article ayant semé le trouble à Poudlard, Précieuse retourna au même endroit où elle avait été convoquée, autrement dit devant le bureau de Trelawney. Les quelques jours qui venaient de s’écouler lui avait permis de trouver des faux témoins acceptant de témoigner contre la rouquine. Trouver des témoins de Serpentard avait été d’une facilité déconcertante. En revanche, elle avait eu un mal fou à trouver un élève d’une autre maison étant donné l’immense popularité de sa rivale au sein des mioches de Poudlard. Promettre une bourse de 50 gallions, un rencontre avec Victor Krum ou encore un collier en corail n’avait pas suffit pour convaincre ses cibles potentiels de témoigner contre leur idole. Heureusement, après quelques jours d’intense recherche, Précieuse avait réussi à dénicher un petit pouffy acceptant les termes du contrat en échange d’un kilo de dragées surprise de Bertie-Crochue. Pas étonnant que la gourmandise soit considérée comme un des sept péchés capitaux…

Ce fut donc avec une grande aisance et un air assuré que la blonde donna trois petits coups secs contre la porte de son professeur de divination. Quand on l’invita à entrer, elle tourna la poignée et s’aventura dans la pièce, ne manquant pas de resserrer son écharpe autour de son cou pour éviter de renifler une trop grande quantité d’encens et de parfum infecte bon marché.


*Pitié, faite qu’elle ne me propose pas une nouvelle fois de goûter à son thé dégueulasse..* songea la poupée en se remémorant sa dernière entrevue avec le professeur.

« Bonjour Professeur, si je vous ai demandé un rendez vous en urgence aujourd’hui, c’est parce que j’ai réussi à trouver trois témoins acceptant de témoigner contre la coupable dont je vous ai parlé l’autre fois. Vous comprendrez Madame que j’ai préféré ne pas informer miss McHenry de cette partie de l’enquête étant donné qu’elle est la coupable que je désigne. Maintenant si vous le voulez bien, j’aimerais vous présenter mes trois témoins clés, qui, vous le verrez dans un instant, vous permettront de croire en la culpabilité de ma collègue préfète de Gryffondor. »

Elle attendit l’approbation du professeur avant d’inviter d’un signe de main Pénombre Craft, Lou Allegra Brady et Nolan Dovak à la rejoindre dans la petite pièce.
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptyJeu 5 Fév - 17:43:09

La préfète de Serpentard avait agit avec rapidité, car déjà elle venait présenter les résultats de son enquête, témoins à la clé. Ses conclusions étaient identiques à son postulat de départ, la coupable de l’article serait Page McHenry, sa collègue préfète de Gryffondor ! Sibylle, en son fort intérieur, avait du mal à croire cette affirmation. Certes, la jeune fille était assez dissipée à ses cours et ne présentait apparemment pas de grands dons pour la voyance (ce qui était normal vu l’absence de motivation), mais jamais elle n’avait fait preuve d’un comportement agressif ou irrespectueux à l’égard du professeur. Est-ce que Précieuse ne se serait pas laissée aveugler par son idée de départ, est-ce que son enquête était rigoureuse… ou bien…

En parallèle, les preuves par témoignages devaient toujours êtres prises avec beaucoup de circonspection : contrairement aux preuves écrites, les témoignages étaient volatils, subjectifs, et altérés avec le temps et la mémoire. Une même scène décrite par trois témoins différents serait trois fois différentes ; par forcément sur le principal, mais certainement sur les nuances.

Trelawney gardait son calme : l’énervement de la découverte de l’article était retombé comme un soufflé avec le temps, et la réunion avec les préfets avaient eu un effet lénifiant et apaisant. Elle était cependant troublée par les affirmations péremptoires de la blondinette qui semblait très sûre d’elle : soit elle avait réuni des preuves suffisantes, soit elle faisait montre d’un culot
(HP : d’acier J) à tout épreuve ; ce trouble était visible par les mouvements rapides des yeux, amplifiés par les lunettes, et une voix plus sèche et saccadée que d’habitude.

Sibylle se cala dans son rocking-chair et invita son interlocutrice d’un geste de la main,


Très bien, mademoiselle McLane, faites-les entrer. Je vous rappelle que mes précédentes remarques et observations restent cependant valables…

Le professeur ne tirerait de toute façon aucune conséquence immédiate de ce qui allait suivre : elle avait confié l’enquête à deux préfètes, elles devaient donc avoir la chance toutes les deux d’exposer leurs résultats, surtout si l’une des deux était directement impliquée. En plus, depuis que cet article était paru, Sibylle n’arrêtait pas de tirer les mêmes cartes de tarot pour elle-même ; cette répétition était clairement un signe, et pas le fruit du hasard : trahison, mensonge, mais aussi lumière et vérité… voilà qui était bien difficile à interpréter, même pour une experte comme elle, car tellement contradictoire en même temps.


(HP : pour corser un peu l’affaire, je vais demander aux quatre intervenants de jouer cette rencontre comme suit :

- vous avez été briefés par Précieuse avant la rencontre, ce briefing reste bien entendu valable, car c’est celui qu’a pu recevoir votre personnage

- à partir du moment où vous entrez, je vous demande à tous les quatre de ne plus vous concerter en HP sur les réponses, car vos personnages n’auraient pas l’occasion de le faire. Par contre, cette consigne n’empêche pas coups d’oeils discrets, toussotements, parole coupée… vous voyez le topo

- rien ne vous empêche, bien entendu, de tenir compte de ce qui va être dit et fait avant vous pendant la présentation des témoins

- bon jeu ! J )
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  • Pénombre Craft
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptyDim 8 Fév - 13:38:20

S’il y avait de longues années que la Gazette du Sorcier de Poudlard existait au sein de la plus prestigieuse Ecole de Sorcellerie d’Angleterre, ce n’était pourtant que durant l’ultime année d’études de la Serpentarde aux yeux clairs que son équipe pédagogique conservatrice y avait entreprit d’y désigner un Rédacteur en Chef permanent. Auparavant, une irrégulière équipe changeante composée d’élèves de diverses maisons et de tout âges, plus ou moins motivés, voire de quelques professeurs indulgents ou compatissants, s’était passionnément chargée d’effectuer les nombreuses tâches inhérentes à cette noble fonction, en endossant toute l’étendue de ses lourdes responsabilités et implications complexes. Mais cette année plus que davantage depuis cette dernière décennie relativement calme en évènements meurtriers et tragiques, un engouement excité pour les médias à l’écrit avait colossalement compliqué le travail de cette équipe hétérogène aux lacunes impardonnables d’organisation, une fièvre malsaine aux réflexes paniqués qui s’était orientée vers l’information subjective aussi bien que vers la désinformation et qui avait fatalement été suscitée par les sombres actualités prenant forme dans la réalité du Monde Magique, lesquelles plongeaient une majorité de la population sorcière dans une sorte d’apnée angoissée dont le Journal était devenu la dernière soupape de sécurité avant l’implosion.

Journaliste expérimentée de longue date ayant couvert de nombreuses rencontres sportives depuis son admission dans l’enceinte de l’Ecole à onze ans, intermédiaire intéressée de certaines boutiques de ventes basées à Pré-au-lard ayant porté à l’intention de tous, dans les pages destinées à la publicité du quotidien, les plus récentes offres commerciales de ces négoces, Pénombre avait également enquêté sur une foule de rumeurs circulant dans les couloirs loquaces de l’immense Citadelle de Poudlard, mené une bonne centaine d’interview sur ces camarades de classe ou de maison, dont elle avait d’ailleurs fidèlement rapporté avis et opinions dans des articles francs et limpides de vérité.

Ce fut donc en toute connaissance de cause que la Septième année avait humblement présenté sa candidature au conseil administratif des Professeurs, qui s’était tenu durant le début du mois de Mars, et seulement quelques jours qu’elle en occupait le fier poste obtenu à la clef. La Vert et Argent n’avait donc pris qu’une part minime dans le travail de tri des informations reçues par quelques journalistes chevronnés ou débutants, dans la conception détaillée et la mise en page précise du numéro de Février, bien qu’elle l’eût entièrement lu après parution.

La veille au soir pourtant, Précieuse McLane, la fameuse Préfète de Serpentard s’était enquise auprès d’elle d’une affaire que la jolie blonde avait qualifiée d’urgente, la lui développant discrètement en rapport avec l’un des nombreux articles polémiques qui avait été fraichement imprimé dans le célèbre Journal populaire, tout juste une demi-semaine avant l’entrée en fonction officielle de l’Animagus. La jeune poursuiveuse de Quidditch avait minutieusement relaté à son ainée, l’entretien commun avec toutes les autorités étudiantes de l’école qu’avait provoqué le Professeur Trelawney et notamment attiré l’attention de sa camarade sur la terrible sanction que cette dernière ne manquerait pas d’appliquer à la fière maison des Rusés si cette enseignante réputée excessive, venait à remonter la piste d’enquête vers un coupable, disciple de Salazar Serpentard. L’enjeu n’était ni plus ni moins, que le gain de la Coupe des quatre Maisons par les Reptiles.

Précieuse pensait que fautif n’était autre que la rocambolesque Ange Dawster qui s’était déjà fait connaitre d’un auditoire sorcier local en créant une secte grossière qui prônait le lavage de cerveaux massif, Pénombre se souvint effectivement avoir beaucoup écrit sur le sujet, se rappelant également, dans un léger sourire moqueur, avec quelle naïveté et quelle crédulité, sa juvénile consœur de première année avait interprété avec maladresse ses propos écrits, au seul premier degré de leurs significations…

La discussion entre les deux membres d’une même équipe sportive ne s’éternisa cependant pas dans la soirée car la fille des McLane l’informa rapidement avoir d’autres personnes à aviser de la situation critique ainsi que d’autres mesures de prudence à mettre en place dans le noble dessein, toutefois secret, de protéger l’intérêt de leur maison. Elle quitta donc la chambre déserte de la Septième année dans laquelle Précieuse était venue la trouver, laissant la Ténébreuse toute à ses pensées.

Le style d’écriture très acéré, la plume prompte à toute dénonciation dénuée de preuves tangibles, exposables à un quelconque jury et la façon habile d’utiliser des mots à mauvais escient avaient immanquablement attiré l’attention de l’héritière des Craft comme un indice évident, supplémentaire d’une familiarité pénible et il ne lui fut permit qu’un très bref doute avant que ne tombe la sentence incontestable. Précieuse était probablement dans le vrai. Par soucis exacerbé de vérité, la jeune Rédactrice en Chef s’était effectivement rendue dans l’arrière salle de son petit bureau de responsable de parution et avait consulté un énorme carton d’archives portant les dates frontières de cette année scolaire d’où elle avait extrait une épaisse chemise marron d’un trieur soudé au récipient cartonné. Les originaux de tous les articles parus dans le quotidien prisé y étaient soigneusement rassemblés par leur ordre d’arrivée au creux de la boite aux lettres et articles de la Gazette du Sorcier et avaient été classés via un simple mais astucieux système de couleurs, selon l’importance, la délicatesse ou la virulence de leurs contenus. Enfin, après une étude minutieuse des divers parchemins jaunis que la Capitaine de Quidditch y trouva, la jeune femme découvrit finalement le dangereux objet de ses recherches. L’écriture élégante et soignée, la rondeur caractérisée des lettres et la désinvolture de chacun des traits qui tranchait la barre de ses ‘t’ ne faisaient qu’accentuer les certitudes déjà entêtantes de Pénombre et il ne lui fallut qu’un bref geste de la main pour être en mesure de comparer approximativement le graphisme manuscrit de cet anonyme qui n’avait apposé de signature à son article accusateur, à l’un des écrits officiels de la petite Dawster. La concordance était plus que frappante et ne ferait vraisemblablement aucun doute dans l’esprit fébrile de leur Professeur de Divination. La famille de Serpentard se verrait certainement retirer une cinquantaine de points minimum pour diffamation grave à l’égard d’un membre respectable du corps enseignant…

Nulles autres issues ne se présentèrent alors dans l’esprit concentré de l’Anglaise devant les éléments de preuves irréfutables qui s’offraient à son pâle regard aux lumineux reflets de jade. Elle allait devoir dissimuler les attestations de culpabilités qui désignaient formellement Ange au supplice de dizaines d’heures de retenue, prendre la défense d’une fillette superficielle et ingénue dans le seul dessein de préserver l’honneur magnifique de leur maison mais en risquant également de se compromettre à son tour, de perdre définitivement les respectables et estimées fonctions de Rédactrice en Chef auxquelles Pénombre venait tout juste de se voir promue…Le contrecoup fut énorme et un long instant passa durant lequel la sorcière se vit hésiter sur la conduite à tenir. Car même si la poupée avait heureusement fait preuves d’un minimum de ruse en se gardant bien d’insérer sa propre signature en bas de l’inconscient rapport de faits hypothétiques que rien n’étayait actuellement sinon sa parole consignée, cette simplette blonde n’avait néanmoins pas usé d’assez de précautions qui lui auraient certainement permis de s’écarter de tout dangers de représailles et pire encore, sa terrible négligence risquait à présent d’ impliquer l’intégralité de la communauté Serpentarde dans ses ombres sottises, de lui nuire comme aucune tragédie ne l’avait faite jusqu’à présent. Et voilà que l’ancienne Championne du Tournoi des quatre maisons allait devoir mettre en péril sa position durement acquise pour une erreur de parcours aussi stupide et accablante… Les secondes silencieuses s’éternisaient au fil des minutes qui passèrent, témoins de l’immobilité réflexive de l’insolence brune.

Un uniforme réglementaire, propre et lisse, ajusté et soigneusement présenté, enlaçait sérieusement le corps athlétique de la Batteuse de Quidditch, laquelle portait un fin dossier marron sous son bras droit tandis que le gauche réajustait calmement la droiture de sa cravate immaculée à son col de chemise serré. Son interminable chevelure de jais, orgueilleuse parure fluide, avait été ramenée avec strict en une autoritaire queue de cheval d’altitude moyenne qu’une longue natte disciplinée achevait gracieusement, alors que les traits tirés de son pâle visage opale trahissait, d’une feinte exercée, le calme impérieux et tranquille des gens profondément honnêtes. L’attitude était à l’apparence une chose plus qu’importante et au moment précis, précédant cette entrevue qui allait enfin, du moins l’espérait-elle, éloigner les appréhensions et inquiétudes qui la tenaillaient, Pénombre sut que quelques chose d’essentiel allait se jouer dans cette pièce étouffante. Elle adressa un geste significatif d’amitié, d’appaisement à la petite Lou qui se tenait proche de l’encadrure de la porte, l'autre garçon, Pénombre ne le connaissait guère et son regard ne s'y attarda pas quand elle s’avança finalement la première, à l’évocation physique de son propre nom.

La sorcière commença par saluer son Professeur de Divination avec un respect austère distinct tandis qu’elle prit lentement la parole, veillant à exposer soigneusement les faits qui allaient devoir discréditer la vérité au profit d’un pieu mensonge :

« Comme vous le savez certainement, je ne suis entrée en fonction de Rédactrice en Chef pour la Gazette de l’école que depuis quelques jours seulement. Je n’étais donc pas aux faits de l’implication douteuse concernant votre respectable personne outrageusement mise en défaut par un article plus que mensonger. Cependant, Précieuse McLane m’ayant informée de la situation aussitôt qu’il lui en fut possible, je me suis rendue aux archives du Journal dans l’espoir d’y découvrir une pièce incontestable qui pourrait constituer une preuve de culpabilité flagrante trahissant la duplicité de l’un de mes camarades. Et voici ce qui se trouvait dans le dossier de classification du numéro de Février. »

Ses longs doigts arachnéens ouvrirent alors doucement la chemise marron qu’elle avait au préalable scrupuleusement déposée sur la table de travail, comme si la vérité menaçait violemment de frapper à mort, quiconque la troublerait dans son profond sommeil. Deux parchemins jaunis de longueur comparable avaient été fermement maintenus par des trombones en acier sur chacun des rabats cartonnés du dossier et une étude graphologique signée par un nom connu du Chemin de Traverse trônait sur l’un d’entre eux. L’article disposé à droite semblait être l’original de celui ayant été fidèlement imprimé dans les exemplaires du dernier numéro du Quotidien tandis que celui accroché à droite se révéla être une feuille de test de seconde année d’études, dont l’encadré destiné à recevoir le nom du candidat exposait le patronyme ‘McHenry’ avec évidence.

« La feuille de contrôle de Page McHenry, exposée à la vue de tous aux Tableaux d’Honneur comme exemple de réussite en matière de Vol sur Balai, a servi de référence à une étude graphologique sérieuse assurant l’implication de la Gryffondor dans le complot visant à vous décrédibiliser, Madame. Les fonds occasionnés ont été prêté par l’école afin d’éclaircir le mystère. »

Affirma la Serpentarde d’une voix faussement compatissante. A vrai dire, l’original de l’article portait l’infimité de marques légèrement plus brunes à sa surface qui auraient pu éveiller la curiosité du Professeur Trelawney, mais même la magie avait ses limites en matière de reprographie manipulée et Pénombre le savait pertinemment. Dawster lui serrait à jamais redevable si le plan de la descendante des Craft fonctionnait…


[Hpr : Je me suis permise de prendre quelques libertés, concernant notamment les notes superbes de Page en Vol sur Balai (me basant surtout sur ses grandes prouesses aux récents matchs de Quidditch) et sur l'aspect de l'écriture d'Ange. S'il y avait quelques problèmes sur mes interprétations de vos personnages, n'hésitez pas à m'envoyez un MP pour m'en informer et j'éditerais aussitôt en conséquences ^^.]
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptyDim 8 Fév - 18:29:44

Lou : Entre Serpentard, on se serre les coudes !
Sa conscience (non, ce n’est pas un mythe) : Les serpents ça a pas de coude...
Lou : Ta gueule ! Les Serpentard doivent toujours faire ce qu’il y a de mieux pour le bien du troupeau !
Sa conscience : Les serpents ça vit pas en troupeau...
Lou : Ca parle pas tout seul non plus alors arrête de répondre !!!!

Cet échange d’amabilités faisait rage dans la petite tête brune de Lou depuis que Précieuse (The Précieeeeuse, I mean, she’s like the coolest girl in school !) était venue la trouver pour lui parler du dernier scandale de l’école : l’article de la Gazette qui accusait cette vieille tortue de Trelawney de faire du trafic de drogue.

Si, chez les rares admirateurs de la voyante du dimanche, tout le monde se disait « choqué par ce tas de mythos », Lou, comme beaucoup d’autres, s’était étouffée de rire en lisant l’article. Franchement, vous l’avez déjà vue la Trelawney ? Personne n’aurait été étonné qu’elle vende vraiment de la drogue (et qu’elle en consomme plus qu’elle n’en distribue), et c’était ça le plus drôle.

Mais apparemment, la prof n’avait pas goûté la plaisanterie. Elle n’aurait certainement pas convoqué des préfets pour leur demander de retrouver le coupable comme certains le racontaient, si ça avait été le cas.

Et ce que Lou avait d’abord pris pour une simple rumeur s’était confirmé la veille, quand Précieuse (The Précieeeeeeuse, I mean, she’s like the coolest girl in school !) l’avait retrouvée dans son dortoir, lui expliquant d’un ton grave que l’article avait eu des conséquences terribles et qu’on soupçonnait même un Serpentard.
Au début, avec un grand sourire, Lou avait crânement répondu « Bah forcément, y avait qu’un Serpentard pour écrire un truc aussi cool. ».
Mais en voyant l’air grave de la grande blonde, la petite brune avait senti son sourire s’évanouir. Est-ce qu’on l’accusait elle ? Depuis le primaire, dès que les profs découvraient un sale coup, son nom surgissait forcément à un moment dans l’histoire. Ca ne l’aurait donc pas étonnée que pour le plus gros scandale de l’année, on la soupçonne aussi.
Sauf que cette fois, contrairement aux autres où on l’avait toujours punie à raison, elle n’avait rien fait.

Elle avait donc commencé par se défendre bec et ongles, mais avant même que Précieuse (The Précieeeeeeuse, I mean, she’s like the coolest...j’l’ai pas déjà dit ça ?) n’ait le temps de lui dire qui on soupçonnait vraiment, la vérité l’avait frappée en pleine figure.

Ange.

Mais oui c’était elle.
Elles passaient tellement de temps ensemble...elle l’avait vu écrire cet article, mais elle n’avait jamais voulu lui dire ce que c’était, lui promettant une grande surprise.
Peu disposée à patienter pendant des siècles pour savoir de quoi ça parlait, Lou ne s’en était plus occupée, se promettant de lui faire la même chose pour qu’elle voie si c’était marrant. Et elle n’avait même pas fait le lien en le lisant !

Ah ça pour une surprise, c’est Ange qui devait être surprise ! Elle n’avait sûrement pas prévu de se mettre dans un crottin pareil en écrivant cet article ! Et tout Serpentard avec elle !
Précieuse (non jvais plus le faire, c’est aussi fatiguant à écrire qu’à lire) avait raison, il fallait faire quelque chose.
Lou l’avait donc écoutée religieusement.

Heureusement pour leurs fesses à tous, la préfète avait un plan (bon début)...qui impliquait que Lou vienne le lendemain pour mentir à Trelawney (oui, la vérité ça blesse, on ne voudrait pas lui faire du mal)...en accusant quelqu’un d’autre à la place d’Ange (pas un Serpentard si possible, sinon ça sert un peu à rien)...ce quelqu’un d’autre étant un Gryffondor (bien fait pour leurs sales gueules, ça leur apprendrait à faire les malins avec ce match pourri)...ce Gryffondor n’étant autre que McHenry (ouais bien fait pour sa...euh...Page ????).

Si Lou s’était aussitôt déclarée pour à cent pour cent, acquiesçant sans hésiter avant que Précieuse ne s’en aille d’un air satisfait, sa conscience (agonisante peut-être, mais bien vivante), elle, n’était pas de cet avis. Et depuis, elle ne s’était pas gênée pour le lui faire savoir : des rêves pleins de trolls menaçants et de rousses qui la sauvaient d’une mort peu glorieuse...des messages au sens caché qui disaient quelque chose comme « Elle t’a sauvé la vie, sale ingraaaaate ! » (oui, le sens n’est pas si caché que ça finalement)...des pensées inquiétantes qui surgissaient n’importe comment (« et si vous vous faites attraper, tu vas dire quoi ? »), ...toute la cavalerie quoi.

Mais depuis son entrée dans le tribunal la salle de la question le bureau de la Trelawney, sa décision était prise. Elle ne devait rien à McHenry. Elles s’étaient peut-être fait démolir la tronche ensemble, mais c’était pas une raison pour qu’elle laisse son amie et sa maison dans la m*rde. En plus, elle aussi elle lui avait sauvé la vie. Est-ce qu’elle avait fait quelque chose pour l’en remercier ?

Le sourire que la très grande et très pénombrageuse Pénombre lui adressa en entrant à son tour la conforta dans sa position, et elle l’écouta débiter son histoire d’une oreille, occupée à réviser le bobard que Précieuse lui avait conseillé de raconter.

S’avançant à son tour, elle leva un petit regard timide (pour de faux) sur Trelawney et commença son conte :


- Il était une fois Bah en fait moi l’autre fois je marchais tranquille dans un couloir, et là y a McHenry qui débaroule, et elle me bouscule en faisant tomber des papiers à elle...Elle s’est même pas excusée, alors moi ça m’a saoulée, alors pour l’embêter j’ai vite ramassé les feuilles en lui demandant si c’était des lettres d’amour...

Petite pause pour entretenir le suspense...

- Et là j’ai juste le temps de voir des trucs écrits vite fait genre « trafic », « Poudlard », « substances illicites », et elle m’arrache les papiers et part en courant presque.

Petite pause parce qu’elle a oublié ce qu’elle doit dire ensuite...

- Sur le coup j’ai rien compris, et puis je m’en foutais, mais quand l’article est paru quelques jours après, je me suis dit...que c’était peut-être ça en fait...

Elle baissa les yeux d’un air innocent (toujours pour de faux).

- Au début j’ai rien dit parce que je pensais qu’une préfète, quand même, ça peut pas raconter des trucs comme ça...mais comme Précieuse a demandé aux gens qui savaient quelque chose, même un tout petit truc, de venir le raconter, bah je suis venue...

De toute façon, songeait-elle alors que sa conscience rendait les armes d'un air désespéré, aucun des trois yeux de la Trelawney n’y voyait assez clair pour qu’elle devine l’embrouille.
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptyLun 9 Fév - 22:07:06

Le début des emmerdes avait commencé dans un escalier. Celui qui séparait les sous sol de Poudlard du rez-de-chaussée pour être exact. Le jeune Nolan revenait de la Grande Salle en trainant des pieds, un sachet vide de bonbons à la main, pleurnichant à moitié sur la naïveté dont il avait fait preuve. Il venait en effet de recevoir le matin même un demi-kilo de dragées surprises en guise de cadeau d’anniversaire. Et comme un imbécile, il avait proposé de les partager avec ses camarades. Au début deux, puis trois, puis plus… N’arrivant pas à dire non, il avait accepté que le paquet circule de tables en tables. Quand le sachet revint à nouveau vers lui il était vide, complètement vide. Il n’avait en tout et pour tout avalé qu’un seul des bonbons que lui avait offert sa mère ! Autant vous laisser imaginer l’état dans lequel il était en se dirigeant vers sa salle commune…

Puis soudain, alors qu’il se jurait qu’on ne l’y reprendrait plus, une belle et grande fille aux cheveux blond platine se plaça devant lui et lui offrit un bonbon. Il leva doucement les yeux vers elle, intimidé par cet acte inhabituel, surtout vu la couleur de sa robe. Il fut étonné de voir qu’elle lui souriait. Les miracles existaient-t-ils ? Il hésita un moment, puis la voyant s’impatienter, il se décida à récupérer la dragée qu’elle lui proposait. Il se hâta de précipiter le bonbon dans sa bouche et faillit s’étrangler vu la vitesse à laquelle il avait voulu l’avaler. Après avoir déglutit, il releva la tête et sentit ses joues devenir écarlate quand son regard croisa celui de la belle blonde. Il murmura un vague merci et baissa à nouveau la tête dans le but de filer d’ici avant qu’il ne se pisse dessus. Mais elle l’empêcha de partir et lui proposa de lui donner un kilo de dragées suprises de bertie-crochue (wahooo deux fois plus que le cadeau de noel de maman !!) en échange d’un service.


*Tout ce que tu voudras* songea Nolan tout en hochant vigoureusement la tête en signe d’approbation, ne sachant pas s’il acceptait le deal plus pour les bonbons ou pour faire plaisir à la jolie fille.

Et là elle lui expliqua les termes du contrat. Il allait devoir réciter un texte devant la prof de divination (ahhh mais elle me fait peur avec toutes ces babioles dans les cheveux) et ne pas faire une seule erreur sous peine de voir sa récompense annulée. Et contre toute attente, la fille lui fourra un morceau de papier dans la poche puis fila sans se retourner. Perplexe, Nolan mit sa main dans sa poche et ouvrit le bout de papier chiffonné qu’elle lui avait donné de force. Page ? Qu’est ce qu’elle avait à faire là dedans ? Après avoir lu son texte trois fois de suite, Nolan comprit qu’il allait devoir témoigner contre la préfète des rouges ! Ouille, les choses se compliquaient. Le jeu en valait-il la chandelle ? Nolan fit les cent pas (dans l’escalier oui oui^^) puis le visage de la blonde lui revint en mémoire. Non. Il ne pouvait pas la décevoir. Elle comptait sur lui. Et elle était si belle à regarder. Si ça se trouve elle en pinçait secrètement pour lui ! Tout content de cette soudaine constatation, Nolan rangea le papier dans sa poche et rentra dans sa salle commune en sifflotant gaiement comme un joyeux luron. Et tant pis pour la Gryffondor, après tout, elle n’était pas venue le voir en personne…au moins la blonde l’avait remarqué, lui, simple premier année à Poufsouffle. Et rien que cela, ça valait son pesant de cacahuètes.

Quand le jour J arriva enfin, Nolan retrouva Précieuse ainsi que deux autres filles (dont une était la célèbre capitaine des verts, wahooo) devant le bureau de la vieille prof de divination. Nolan avait vraiment le trac. Il avait l’impression de crever de chaud et de transpirer comme un vieux sale. Espérons que la blonde ne s’en rende pas compte (quoique avec le parfum qui émanait de la porte du bureau de Sybille, il était assez bien protégé^^). Et si jamais il oubliait ce qu’il devait dire ? Il serait envoyé au bucher, c’était certain. Stressé, il ressortit le petit papier qu’il avait lu et relu ardemment pendant des jours jusqu’à avoir l’esprit tout embrouillé. Il parcouru les premières lignes et constata que *ouf* il connaissait sa récitation. Y’avait plus qu’à paraître naturel devant la prof. Et ce ne serait pas une mince affaire vu qu’elle enseignait la divination. Si elle savait lire dans les pensées, ne risquait-il pas de se voir renvoyer de l’école ? Et que diraient ses parents ? Non, non, ne pas penser à toutes les fins malheureuses existantes sur cette terre. Ah, voilà qu’on les faisait entrer. Nolan rangea immédiatement son torchon dans sa poche et suivit timidement les belles demoiselles. Il se sentait de trop à être le seul mec et le seul Poufsouffle de l’affaire. Enfin d’un autre côté, ce serait une occasion qui ne se reproduirait pas de si tôt alors autant en profiter gaiement.

Voilà que la première fille, la grande et impressionnante Pénombre, déballait un beau discours dont Nolan ne saisit que la moitié. Evitant le regard inquisiteur de la prof de divination, il se mit à avoir un soudain intérêt pour la contemplation de ses chaussures trouées. Et voilà que la deuxième se lançait. Aie c’était bientôt son tour ! Qu’est ce qu’il devait dire déjà ? Ah oui c’est vrai. Il releva la tête vers la grande pendule de la pièce et eut l’impression que les aiguilles défilaient plus vite qu’à l’ordinaire (beaucoup plus vite que lors de son dernier examen sur table, ça c’était certain). Et paf. Grand silence. C’était à lui.

Nolan s’avança timidement et passa une main sur son visage pour enlever les gouttes de sueur qui dégoulinait sur son front. Puis il toussota pour s’éclaircir la voix et essaya de sortir un son mais seul un murmure en sortit. Ne pas perdre son sel contrôle ! Pas maintenant ! Gardant les yeux baissés pour se redonner du courage, il débita d’une traite :


« Kelk’jour avant parution article croisé une rousse ki écrivait article avoir vu drogue marqué elle avoir badge prefete uniforme moi partir.. »


Il leva rapidement les yeux vers la blonde et cru sentir son air furieux à travers ses yeux même si son visage restait impassible. Reprenant courage, il jugea utile de reprendre les choses depuis le début, le plus calmement et sereinement possible :

« Hummm, je disais donc.. Trois jours avant la parution de l’article à scandale de…Ah non c’est pas ça je reprend. Quatre jours avant la parution de l’article à scandale de la Gazette qui vous visait Madame, je me suis rendu à la table des rouges pour aller récupérer mon cahier de potion que j’avais prêté à un de mes amis de Gryffondor. Et là j’ai vu Page…je suis sur que c’était elle vu qu’elle avait le badge de préfète sur son uniforme et qu’elle était rousse. Et Page était en train d’écrire quelque chose. Vu qu’elle était tout près de moi, je me suis penché discrètement pour voir ce qu’elle écrivait et j’ai pu apercevoir des mots tel que « drogue », « traffic », « illicite » et autre choses du genre…. Je lui ai demandé quel devoir elle était en train de faire et elle m’a dit que c’était pas mes oignons. Vexé, je suis repartit. Ce n’est qu’après avoir lu l’article dans la gazette de l’école que j’ai compris que c’était elle l’auteur…. »


Nolan se tut immédiatement et attendit patiemment le verdict. Il avait l’impression de s’être pas trop mal dépatouillé au final. Espérons juste que son début de discours hasardeux n’avait pas tout mis en péril….
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptyMar 10 Fév - 20:49:19

Devant cette avalanche de témoignages concordants, Sibylle était perplexe et ne savait que penser. Tous les faits relatés se rejoignaient en un faisceau de présomptions presque parfait… presque trop parfait ? Comment la préfète de Serpentard avait-elle fait pour trouver aussi vite ces témoins, alors qu’aucune publicité n’avait évidemment été faite autour de l’enquête préfectorale en cours ? D’un autre côté, le professeur n’avait aucune raison de douter d’un préfet plus que de l’autre.

Cette situation était fort désagréable au final, car soit un préfet était l’auteur de cet article honteux, soit un autre préfet avait monté une cabale ou s’était fait rouler dans la farine par des témoins douteux. Dans les deux cas, il y avait quelque chose de pourri au royaume de Poudlard, pour paraphraser un auteur moldu célèbre dont la vieille chouette relisait régulièrement les écrits.

Trelawney garda longtemps le silence, tournant et retournant les données du problème dans sa tête. Il ne fallait pas tirer de conclusion tant que tous les protagonistes n’avaient pas été entendus, et il manquait une déposition d’importance, celle de la première élève incriminée, Page McHenry.


Bien…

Le ton du professeur était calme et ne laissait rien transparaître. Cela n’était d’ailleurs pas nécessaire, sa mine défaite et ses yeux en point d’interrogation montraient suffisamment sa perplexité et le doute qui l’habitait. Un léger tremblement de sa mâchoire et un tic nerveux au niveau de l’œil complétaient les symptômes de son conflit interne.

Je vous remercie mes enfants. Je me doute que cette démarche n’a pas été facile pour vous, accuser un condisciple est toujours une décision difficile, mais la vérité doit triompher. Si j’ai besoin de précisions, je ne manquerai pas de vous demander de repasser me voir, je suis certaine de pouvoir compter sur vous.
Oh, mademoiselle Craft, veuillez laisser vos documents sur cette table, j’aurai besoin de ces preuves pour confondre la coupable le moment venu.

Et faites attention en descendant, il semblerait qu’il y ait de grosses araignées dans le couloir…


Et elle tourna son rocking chair vers la fenêtre pour se perdre dans la contemplation du paysage, et dans ses pensées, signe que l’entretien avec les quatre élèves était terminé… pour le moment.
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptyDim 1 Mar - 18:22:27

Sibylle avait reconvoqué Pénombre Craft dans sa classe afin d’éclaircir le mystère du parchemin que l’élève lui avait remis en preuve de culpabilité de Page McHenry. L’analyse effectuée par le professeur Flitwick avait clairement démontré que ladite preuve était falsifiée, avec une belle maîtrise magique (il était presque admiratif en donnant le résultat de son expertise) mais également avec une intention et une origine à éclaircir.

En ayant tourné et retourné le problème dans tous les sens, elle n’avait aucune idée de ce qui se passait, ni qui avait pu ainsi abuser la nouvelle rédactrice en chef avec ce parchemin. A moins que…
Elle accueillit la Serpentarde d’une manière très cordiale pour la mettre à son aise. Cela n’était cependant pas nécessaire, la jeune femme semblait tellement maîtresse d’elle-même à tout moment que cela en était presque inquiétant.


- Bonjour ma chérie, asseyez-vous, je vous en prie. Une petite tasse de thé ?

Et sans attendre de réponse, Trelawney donna un petit coup de baguette, faisant voleter une théière et deux tasses, accompagnées de madeleines fraîchement sorties du four. Les elfes de maison de Poudlard, décidément, étaient des experts en pâtisseries en tout genre. Elle leva sa tasse afin de trinquer avec Pénombre, ses yeux de chouette amplifiés dardés sur la jeune femme d’un air glauque et inexpressif.

- A votre santé. Servez-vous en madeleines, elles semblent tellement bonnes que ce serait dommage de les laisser là ! En plus vous avez de la chance, les elfes ont tardé à me les apporter, j’étais énervée, j’attendais les madeleines, et les madeleines qui n’arrivaient pas…

Elle but une gorgée du thé fumant et mordit dans un biscuit tendre et moelleux. A l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha son palais, elle commença à s’étouffer et toussa corps et âme afin de chasser la miette rebelle coincée derrière son épiglotte. Une fois la quinte de toux passée, Sibylle tenta de reprendre le fil de ses idées. Le visage cramoisi et la voix d’un fumeur de gitanes, elle attaqua finalement le vif du sujet sans se perdre dans une discussion remplie de banalités. L’élève se doutait certainement de la raison de la convocation, pas la peine de tourner autour du pot

- Je souhaitais quelques renseignements complémentaires concernant le parchemin très intéressant que vous m’avez remis, dans le cadre de la triste affaire qui nous occupe. Sachez que j’apprécie votre aide à sa juste valeur, mais j’ai encore besoin de vous.
Pouvez-vous me rappeler comment vous êtes entrée en possession de ce document ?





(HP : deux petits hommages faciles à un écrivain, et à un chanteur contenus dans ce texte, une phrase de plagiat ^^)
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptySam 7 Mar - 15:52:19

Quelques tendres heures s’étaient goulument évaporées dès lors que les derniers cours de la journée s’étaient enfin achevés et Pénombre avait pris grand soin de se défaire de la tenue réglementaire en vigueur entre les murs de l’école avant de rejoindre son puissant petit ami, à l’orée paisible des bois silencieux. Et s’il y avait en effet, déjà un mois qu’Ultan et elle avaient physiquement concrétisé un amour frustré et inassouvi depuis de longues années, les deux Reptiles n’affichaient désormais leur mutuelle appartenance passionnelle, officiellement aux yeux de tous, que depuis quelques semaines seulement. Car jeune femme d’un désir insatiable et multiple, soumise à une impérieuse contrainte interne de renouvellement, la Féline avait pourtant, pour la première fois de sa vie, expérimenté quelques mémorables performances d’alcôves auprès du Septième Année et scellé par ce fait même, son infaillible engagement à ses côtés. D’humeur radieuse et comblée par un bonheur indicible que l’amour exacerbait, la Sang Pur avait fougueusement embrassé une fois encore, l’héritier des Bower avant de gagner, d’une foulée élancé et hâtive, les hauteurs indécentes de la tour abritant des locaux exclusivement consacrés à l’enseignement de la Divination

La Ténébreuse pénétra félinement les lieux saturés de ces parfums décadents, capiteux, excessifs et obsessionnels qui caractérisaient si singulièrement la pièce la plus haute de l’édifice, ces odeurs confites, presque rances, incroyablement envahissantes, presque aigres qui rappelaient fatalement à la Serpentarde, l’acidité d’un vert végétal bien acéré, lesquelles semblaient pertinemment refléter la personnalité fumeuse de sa drôle de Professeur.

En ce mois de printemps bien entamé, qui enivrait l’adolescente population de l’illustre Castel d’une compulsion de béatitude aussi pétillante qu’irrésistible, à laquelle la disciple de Salazar Serpentard n’avait évidemment pas échappé, l’incandescente brune arborait la légèreté vaporeuse d’une magnifique robe d’été, fluide et onéreuse, dont l’écarlate glamour, puissante et soutenue, soulignait avec un entêtement exquis, la clarté limpide de son regard, détonnait violement avec ses habitudes vestimentaires bien plus sobres et sombres. La coûteuse parure tissulaire, au stylisme maitrisé, sophistiqué, dégageait subtilement les auras invisibles d’une rêverie pragmatique et délicieusement poétique, qui étreignait joliment la finesse féminine de sa taille, s’élançait ensuite jusqu’à ses opales genoux en un long drapé satiné et mélodieux tandis que son interminable chevelure d’ébène avait été libérée de toutes entraves, ondulant délicieusement dans son svelte dos, au gré de ses mouvements, en délivrant les chuchotements sauvages et indomptés d’une fougue omniprésente, d’un ardent magma métaphorique de personnalité.

Les sombres entrelacs formés par les étranges tatouages tribaux ayant ponctué son apprentissage souterrain lors de ces deux années d’absence passées hors de l’enceinte de l’Ecole, aux obscures carnations mates de la nuit, se mouvaient aussi voluptueusement que capricieusement, sous la lactescence opaque de son enveloppe charnelle ainsi partiellement dévoilée alors que la consistance relativement similaire à l’huile, pourtant terne et sans aucune jonction apparente, de cette étrange spécificité conférait un aspect profondément sinistre et inquiétant à sa svelte silhouette lorsque celle-ci s’arracha, sans hâte, des dernières marches conduisant au bureau du Professeur Trelawney. Tourmentant sa gorge livide en ondoyant jusqu’aux liserais de son menton, de ses tempes dissimulées sous d’épaisses mèches de ténèbres sinueuses, la substance semblait curieusement autant de manifestations d’une présence étrangère qu’une ombre portée, surprenante vision encore davantage densifiée par les espiègles jeux d’ombres et de lumières dansant sur la fraicheur opale de sa peau, alors qu’elle s’avançait pensivement devant des voiles virevoltants sous une brise légère, pendus aux fenêtres.

Comme à son accoutumé lorsque la Ténébreuse n’était plus guère soumise aux stricts règlements vestimentaires de l’institution renommée, la batteuse avait également revêtu la parure opulente d’une riche paire de hauts escarpins, soigneusement ouvragés, qu’un délicat fourreau sombre de satin recouvrait avec talent et grâce, incitant une étincelle sonore, métallique et régulière, à accompagner invariablement la quiétude cavalière de chacune de ses longues enjambées.

« Bonjour Professeur. »

Répondit jovialement le Blason Vert et Argent à son insolite enseignante tandis que cette dernière achevait de saluer poliment sa jeune élève. L’ardeur éclatante d’un profond ravissement sentimental illuminait encore avec innocence, le nacre albâtre de son visage comme l’or subtil d’un astre invisible, pendant que la demoiselle prenait son assise, conférant à la descendante des Craft d’inhabituels airs sains et sereins, très étrangers à la tumultueuse affaire ayant obligeamment requis sa présence en ces lieux. Relevant chaleureusement la proposition généreuse de Sybille Trelawney, la Capitaine de l’équipe de Quidditch lui adressa un sourire silencieux, acidulé mais néanmoins sourdement empli d’exubérance que l’éclat amusé de ses yeux paraient gaiement :

« Bien sûr. De quel thé s’agit-il ? Les effluves en sont remarquablement délicieux. »

La Rusée accepta, d’une main sûre et confiante, la petite tasse fantaisiste qui lui était gentiment tendue, ses noires prunelles d’obsidienne s’exprimant d’une gratitude polie, avenante et tacite.

« Auriez-vous du lait, s’il vous plait ? »

Interrogea la Rusée sur un ton emprunt d’une onctuosité doucereuse et mièvre, soucieuse d’installer entre elles, une atmosphère moins hiérarchique et plus encline à permettre certaines manœuvres sournoises et souterraines de sa part, d’étouffer toutes onces de méfiance pouvant persister à son égard dans les jugements impénétrables de son Professeur de Divination. Mais lorsque soudain, s’étouffant bruyamment avec la densité encombrée d’une copieuse madeleine, la voyante fut prise de spasmes compulsifs et d’une toux frénétique, Pénombre cilla involontairement en dégainant trop rapidement l’ébène sombre de sa baguette magique, comme si elle avait eu certaines inavouables raisons de se tenir plus que de logique, sur ses gardes.

Tentant vainement d’enrayer son geste déjà bien trop développé pour daigner se fondre dans la feinte d’un mouvement autre, plus ingénu et moins suspect, Pénombre marqua un léger temps d’une réflexion fictive, pertinemment consciente de la trahison évidente que représentait son réflexe, avant de prononcer sa réponse timidement, comme si elle avait dû faire appel à sa mémoire, sans avoir préalablement préparé cette éventualité particulière.

« Hum et bien comme je vous en avais informé le mois dernier, il s’agit d’une pièce originale provenant directement des archives du Journal de l’Ecole. »

Affirma d’une affabilité mielleuse, la Rédactrice en Chef de la Gazette du Sorcier de Poudlard, opiniâtrement rebelle à tout autre aveu compromettant, cette dernière se refusant sciemment l’instrument pitoyable d’une prise de conscience complice de la sienne, par l’abracadabrante rouquine alors qu’il n’entrait pas dans les intentions de Pénombre de trop l’éclairer sur ce point. L’espace notable d’un instant, l’Animagus laissa la longueur arachnéenne de ses pâles doigts s’enlacer plus exigument autour de l’anse délicate de sa tasse de porcelaine, avant de la soutenir doucement jusqu’à l’incarnat gourmand de ses lèvres.

« Comment avance donc l’enquête de nos préfètes ? A-t-on déjà élucidé l’énigme concernant les mystérieuses motivations de la jeune McHenry à ce sujet ? Une fillette tellement appréciée du noble corps professoral de l’école, il s’agit d’une véritable tragédie, qu'il serait tout de même avisé d'en sévèrement réprimander l'outrage afin d'éviter toutes autres terribles provocations de ce genre... »

Glissa malicieusement la Septième année d’une onctueuse voix de velours, baignée d’une vibrante perfidie, laquelle était toutefois dissimulée sous la banalité impersonnelle d’un intérêt candide et affranchi, feignant de ne guère percevoir les raisons évidentes qui avaient incité l’exubérante sorcière à requérir un entretien particulier et personnel auprès d’un des témoins clés de cette enquête qui la préoccupait tant.

Félonie et duplicité étaient décidément au rendez-vous de ce tête à tête détonnant.
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptyJeu 12 Mar - 17:56:08

Les yeux encore pleins de larmes causées par la quinte de toux, Trelawney n’avait pas vu le réflexe de son invitée et sa baguette noire tirée en auto-défense. Ceci dit, même sans les larmes, rien n’était moins sûr que sa possibilité d’apercevoir quelque chose à plus de trente centimètres… Elle tenta de se reprendre petit à petit et de faire passer les miettes coupables à grandes gorgées de thé. Il était certain que les elfes de maison avaient voulu attenter à sa vie, il allait falloir enquêter également de ce côté-là. Mais une chose à la fois, il n’était pas bon de trop se disperser. Concentration, tel était son nouveau maître mot !

« Hum et bien comme je vous en avais informé le mois dernier, il s’agit d’une pièce originale provenant directement des archives du Journal de l’Ecole. »

Sibylle s’installa plus confortablement encore dans son fauteuil et joignit ses longs doigts, pour se donner un air réfléchi et important. Ses yeux rougis à moitié fermés captaient le regard de Pénombre, qui soutenait le duel mental sans ciller. Son troisième œil définitivement muet (avait-on jamais entendu un œil parler déjà ?), le professeur allait devoir mener cet entretien avec les moyens du bord, et elle se sentait bien démunie. L’interrogatoire précédent avait probablement épuisé tous ses moyens subtils et manipulatoires… Elle décida d’attaquer bille en tête et de faire front :

- Pièce originale… là est bien le problème. Car vous vous en doutez bien, je ne vous aurais pas demandé de revenir si le document était tout à fait probant. Il a été trafiqué, par quelqu’un de talent, mais qui utilise son talent à mauvais escient. Que pouvez-vous m’en dire ?

Et la chouette guetta la réaction de Pénombre, afin de pouvoir tenter de l’interpréter par la suite.
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptyVen 13 Mar - 14:52:58

Lorsque l’excentrique Professeur de Divination ne prit guère la peine d’esquisser quelques vagues réponses aux insouciantes interrogations apposées par la jeune Serpentarde à son intention, cette dernière en avala amèrement sa salive, tout en évaluant soudainement, à cette nouvelle lumière qui dévoilait de façon irritante les jugements intérieurs de la vieille femme, ses propres chances de réussites concernant la duperie qu’elle s’apprêtait péniblement à couvrir.

Tentant en silence de juguler l’excitation fougueuse qui s’éveillait plus prononcément en elle, l’Animagus distilla le tumulte de ses exaltations intérieures, agitées, derrière la douceur d’un sourire avenant qu’elle adressa à son interlocutrice soucieuse, reprenant avec lenteur, maitrise, la parole d’un ton toutefois ombreux et feutré, cependant assourdit par un menaçant outrage feint, inhérent aux exubérations de l'adolescence :

« Trafiqué ?! En êtes-vous certaine ? Il s’agit là d’une très grave accusation, Professeur ! »


Ralentit-elle en hachant volontairement ses ultimes mots, consciente de la terrible tournure délicate que prenaient à présent les évènements car si la rouquine possédait d’or et déjà ce genre d’éléments tendant à disculper la Préfète des Lions, c’est qu’il était évident que Sybille en avait certainement fait appel à l’érudition en la matière d’une tierce personne, tout comme Pénombre l’avait accompli avant elle. Des doutes devaient tourmenter suffisamment son esprit indécis pour qu’elle ne se détourne d’une confiance sincère et absolue envers la Rédactrice en Chef de la Gazette de l’Ecole… L’instant était grave car il était explicitement indéniable que sa foi envers la loyauté affichée des nombreux témoins de cette enquête, ses convictions à ce sujet s’orientaient avec malheur, sur une suspicion de plus en plus prononcée et progressive à leur égard, incitant déjà la Septième année à percevoir vers quelle pente glissante et corrosive, les deux sorcières s’engageaient.

« Je suis navrée Madame, mais j’ignore absolument l’identité éventuelle du voyou ayant pu s’introduire dans les locaux désormais verrouillés du bureau d’édition, car avant que ne soit officiellement désigné un Rédacteur en Chef pour notre quotidien, un grand nombre d’élèves polyvalents étaient à même de pénétrer les lieux afin d’y travailler directement sur les documents fournies par la population intérieure à l’école. Il n’existait qu’un unique contrôle de censure de la part des autorités compétentes, une fois les premières ébauches achevées, mais rien de plus au niveau administratif, j’en suis désolée. »

Son visage séraphique et diaphane, s’accordait ostensiblement à imiter l’innocence peinée qui aurait été requise pour insuffler une franchise spontanée à ses paroles, une honnêteté aussi droite et fidèle que vertueuse, abaissant la limpidité étrange de son regard navré sur la pile dorée de madeleines moelleuses sans toutefois la voir… Puis, enfin, le pétillant malicieux de ses prunelles d’onyx se raviva soudain sous le rideau obscure des quelques mèches de sa chevelure étant venues couler sur la pâleur opale de son visage, accompagnant son factice geste chagriné, déçu, ses dires reprenant également vigueur dans leur débit fluide et soutenu, son ton énergique et vivant :

« La vraie question, selon mon humble avis, serait plutôt, qui cherche-t-on ainsi à couvrir en dénonçant Page McHenry ? Ou plutôt pourquoi accuserait-on cette demoiselle de ce crime abject qu’elle n’ait pourtant guère commis à l’écrit, même si elle mériterait une sévère sanction pour en avoir prononcé l'insulte tout haut ? Sans compter que puisque la Jeune McHenry a effectivement tenu ses délations à votre encontre, il est peu pensable qu’elle ne se soit condamnée elle-même en les couchant sur papier, les offrant ensuite à la vue de tous et de toutes, à la une du quotidien de Poudlard. Quelqu’un cherche sans doute à attirer son attention. Mais qui ? Et surtout pourquoi ? Qui d’assez proche de cette demoiselle, fut en mesure de capter l’intégralité de ses outrages verbales ? Qui également, a auparavant démontré quelques habilités notables en termes de Sortilèges et Enchantements, se révélant alors capable de trafiquer le parchemin original de l'article ?

Donc selon toutes probabilités, la personne s’étant rendu coupable de ce crime à votre encontre se trouvait certainement présente au moment où les paroles de Page ont été proférées, étant ainsi en mesure de les rapporter à la connaissance du reste de la population poudlarienne. Cet anonyme en a probablement retiré quelques conclusions hors contexte qui n’ont manqué de provoquer ce raz de marée désagréable ayant ensuite dangereusement entaché votre honorable réputation. Il faudrait probablement chercher de ce côté-là, du côté des proches malintentionnés de cette fillette, à moins qu’il ne s’agisse simplement d’une méchante provocation des Lions envers le corps professoral, cela arrive de temps en temps, cela est même arrivé récemment, souvenez-vous donc de l’alliance des Brigades Rouges. Il se peut qu’elle soit de retour et ne cherche à nouveau à nuire à nos enseignants..."


Pause éloquente.

William Craig se trouve d’ailleurs être l’un des meilleurs élèves du Professeur Flitwick, il aurait très bien pu bizuter sa compagne de jeu en trafiquant l’article, sans compter qu'il est l'un de ses plus proches et fidèles amis. Le Lion a d’ailleurs déjà démontré quelques graves tendances sociopathes et irrationnelles, violentes et haineuses envers ses camarades de classe, en attaquant physiquement par exemple, Ultan Bower l’année dernière ou encore en massacrant les vêtements de la malheureuse Précieuse McLane dans le simple but d'une persécution anti-Sang Pur, je ne serais donc pas surprise qu’il se soit adonné à ce genre de bassesses morales à l’adresse de sa binôme de méfait.

Pourquoi ? Et bien dans le dessein central ayant conduit à la création des Brigades Rouges autrement dit, Brigades sanglantes : porter atteinte à la crédibilité des professeurs de l'école, tout en tâchant de ne point se faire prendre.

Enfin, Page est un coupable idéal, les enseignants l'apprécient énormément et la favorisent souvent aux dépends des autres élèves, il aurait été certain qu'elle aurait été dispensées de toutes sanctions, cela même si vous n'aviez pas admirablement décelé la supercherie de Monsieur Craig, le coup était parfaitement préparé... Ou presque. Ce ne sont probablement que divertissements inoffensifs à leurs yeux de rebelles révoltés et indisciplinés, cependant leurs implications passées au cœur de cette secte persécutrice d'enseignants que fut la Brigade Rouge, en fait des suspects privilégiés, il me semble.»

Pensive, Pénombre tentait vaillamment de détourner les réflexions et attentions intellectuelles de la voyante, loin de la noble maison des Serpentards… Mais y parviendrait-elle avant que n’éclate la terrible vérité ? Avant que les conséquences d’un accablant manque de discernement, de rationalité et de responsabilité d’une petite crétine écervelée n’entachent durement l’honneur des siens ?
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptySam 28 Mar - 17:22:14

Ecoutant sans l’interrompre le long discours de l’élève, Sibylle tentait d’y discerner les accents de la vérité et le parfum nauséabond du mensonge, sans pour autant y arriver. Nul n’était besoin d’être un occlumens doué pour jouer la comédie devant elle, car elle s’y connaissait aussi peu en enquêtes et discernements de la vérité qu’en réparation de moteurs de voitures moldues. Une fois la démonstration tentant d’incriminer un autre Gryffondor terminée, elle était encore plus perdue qu’avant d’avoir posé la question. Il était donc des questions qu’il valait mieux ne pas poser…

Tentant de regrouper ses pensées sans l’aide bienfaitrice et réchauffante de ses liqueurs réservées aux adultes et néanmoins honteuses, le professeur récapitula mentalement les arguments dont elle se souvenait, à vrai dire pas beaucoup. Une chose par contre était sûre, c’est qu’il semblait impossible de connaître l’origine du document falsifié qui avait failli l’induire en erreur. Effectivement, Pénombre n’avait pas encore été nommée Rédactrice de ce torchon appelé pompeusement « Gazette » et qui avait encore moins de valeur journalistique que le Chicaneur, et ce n’était pas peu dire aux yeux de la chouette, même si l’article sur les ronflaks cornus ne manquaient pas d’intérêt.

Effectivement, n’importe qui aurait pu l’introduire dans les archives de la Gazette, William Craig tout comme un autre.
Effectivement, cette piste aboutissait à un cul-de-sac.

Soudain, un éclair de génie, probablement venu de la Comète de Tourneboule si chère aux prédictions de Sibylle (dommage qu’elle ne passe à proximité de la Terre que tous les 76 ans, ce qui devait expliquer que la véracité de ses prédictions avait la même périodicité) frappa Trelawney comme une évidence, et ce grâce aux paroles de la jeune héritière des Craft.


Qui d’assez proche de cette demoiselle, fut en mesure de capter l’intégralité de ses outrages verbaux ? … Donc selon toutes probabilités, la personne s’étant rendu coupable de ce crime à votre encontre se trouvait certainement présente au moment où les paroles de Page ont été proférées, étant ainsi en mesure de les rapporter à la connaissance du reste de la population poudlarienne

- Bon sang, mais c’était bien sûr ! Si l’auteur n’est pas Page McHenry, il faut le chercher, ou en tout cas la source malveillante de l’information probablement encore plus malveillantement (oui oui, Sib invente des mots ^^) retranscrite dans cette feuille de chou pourri depuis trois lunes, faisait partie de mon cours ! Trahie par la chair de sa chair, le sang de son sang… Heu bref, par un de mes élèves. La chose est claire !

Certes la chose était claire, mais qu’en faire ? Au final c’était on ne pouvait plus logique, et cela ne permettait pas de faire avancer le ronflak. Tant qu’à faire, autant utiliser les ressources là où elles étaient.

- Chère enfant, sachant que la personne qui a fait sortir cette infamie était dans ma classe, comment procéderiez-vous pour découvrir qui a bien pu l’écrire ? Votre théorie sur le jeune Craig m’intéresse au plus haut point, mais je ne peux négliger aucune piste, vous comprenez…
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MessageSujet: Re: Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins]   Quand une blonde mène l'enquête [PV Sybille + témoins] EmptyMer 1 Avr - 14:55:05

Percevant avec netteté que quelques précieuses clés de voûte se jouaient clairement à cet instant précis, la Capitaine de Quidditch revêtit lentement le masque le plus compatissant à sa disposition, en se penchant avec gravité vers la voyante tout en dérobant sa voix d’un ton indiquant la confidence, souple, sincère et murmuré :

« Ecoutez Professeur, sauf votre respect, il me parait à présent évident que si Page McHenry n’avait pas proféré de telles paroles à votre égard durant le cours de Chiromancie d’il y a deux semaines, tout ceci n’aurait probablement jamais eu lieu et je suis certaine que vous vous souvenez parfaitement qu’elle ait répondu à l’une de vos questions de classe par les mots suivants : " La drogue M’dame ! ", complétés par quelques autres provocations verbales concernant les effets de ces substances ainsi que leur potentiel d’ouverture de chakras. Et si par hasard ou malchance, vos mémoires à ce sujet s’étaient peut-être érodées depuis lors, je connais personnellement quelques individus pouvant loyalement se porter volontaire à une extraction de pensée vers pensine afin de pouvoir vous appuyer sur cette question précise. »

Soudain son rythme verbal changea, l’intonation de ses mots s’éleva plus rigide et franche, rapidement calculés pour amener son interlocutrice plus loin dans le schéma de pensées piégé de la Rusée :

« Le problème réside plutôt dans le fait que si Page vous a bel et bien provoqué de la sorte, vous l’avez toutefois récompensé en lui octroyant quelques points et plus grave encore, vous continuez à chercher un coupable de moindre délit qui n’a rien fait d’autre que de rendre public les paroles offensantes de cette fille et de les étoffer. Les gens commencent à penser qu’il est ridicule de chercher un fautif anonyme alors que vous ne blâmer pas les provocateurs directs qui vous insultent sans fioritures, que vous les en gratifiez même au contraire. Je crains malheureusement de vous offenser de la sorte mais je me dois cependant de vous informer que certaines personnes dans l’école, hélas de plus en plus nombreuses à mesure que se poursuit l’enquête sans leur offrir de résultats probants, ont la nette impression que vous défendez, protégez de façon irrationnelle et favoritive, Page McHenry simplement sous le prétexte fallacieux qu’elle soit issue de la maison Gryffondor…

Votre entrevue avec cette demoiselle, durant laquelle vous ne l’auriez même pas interrogée en profondeur avant de la disculper, juste quelques maigres questions presque dépourvues d’intérêt pour l’enquête, en a révolté plus d’un, Professeur. Les gens commencent à douter de votre objectivité, de votre impartialité et on murmure que votre vengeance serait personnelle et que vous viseriez quelqu’un d’autre en particulier. Que vous terrez l’évidence sous toute cette mascarade. Les alliés fiables à votre cause se font de plus en plus rares, j’en ai bien peur, Madame...»


La Serpentarde laissa de nouveau sa voix grave retomber dans le silence de la pièce, invitant silencieusement l’enseignante à méditer ses paroles avant de reprendre doucement, plantive cette fois :

« Je vous en prie, pardonnez la brutalité de ma question, mais pourquoi refusez-vous d’accepter l’implication de McHenry ? Quelque qu’elle soit et même si elle n’a pas personnellement écrit cet article, c’est bien la seule chose ne faisant aucun doute dans toute cette affaire, ne serait-ce qu’en tant qu’exemple à suivre. Car vous savez, il me parait plausible que qui que ce soit ayant pu écrire cet article, il pensait certainement bien agir en se fiant totalement à la parole de cette petite fille, car comprenez bien que la rouquine est une sorte de mascotte vivante, voire même un modèle, pour la plupart des Gryffondors, personne parmi eux ne se serait permit de l’imaginer en plein délit de mensonges, il s’agissait forcément d’un fait fondé. Je pencherais donc pour un disciple de cette maison et, comme je viens juste de vous le dire, le duo des BR possédant déjà un passif condamnable de nuisances scandaleuses et honteuses auprès du corps enseignant, je commencerais par interroger William Craig. Après tout, n’avons-nous pas déjà épuisé toutes les pistes possibles pouvant conduire décemment au coupable ? Pourquoi ne pas suivre également cette-ci ? Trouvez le ‘Qui’, nous aidera sûrement à trouver le ‘Pourquoi’, puisque nous peinons à trouver ce dernier et que nous possédons déjà le ‘Comment’.»

Pénombre s’accorda un léger soupir en baissant légèrement la tête en avant, consternée et résignée, comme s’était agit d’un poids supplémentaires à son propre calvaire :

« Si vous le souhaitez, je pourrais m’en charger personnellement car impliquer Précieuse ou Page dans cette investigation relèverait du conflit d’intérêt, étant donné les rapports que chacune d’entre elle entretient avec le suspect. Vous n'avez qu'un mot à dire.»
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