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 Cours de Botanique (Années 4 à 7): Plantes Carnivores
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Plantes Carnivores   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Plantes Carnivores - Page 2 EmptyVen 22 Mai - 18:39:42

[HJ: Bon pour ma part je n'ai rien à répondre pour le moment, je vous laisse donc faire les soins à votre guise, soyez très doux avec mes petites plantes!!! ]
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  • Clarisse McBrien
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MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Plantes Carnivores   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Plantes Carnivores - Page 2 EmptyVen 22 Mai - 19:11:27

Contrairement à ce à quoi la rousse s’était attendue, Harry Potter tomba d’accord avec elle pour prendre la plante qui semblait la moins dangereuse. D’un côté, cela mis la jeune fille en confiance. Elle ne connaissait pas très bien le survivant, elle avait donc besoin d’un premier contact positif. Mais d’un autre côté, elle ne pouvait empêcher une partie de son cerveau de penser que s’il optait pour son choix sans rechigner c’est qu’il craignait que l’aiglonne ne déclenche une nouvelle catastrophe. Elle se força à lui sourire, même si ce n’était pas évident pour elle de faire se décontracter les muscles de ses maxillaires. Pas qu’elle souffre d’un problème nerveux ou musculaire non, rien à voir, simplement elle n’y était pas habituée. Elle s’y obligea néanmoins, se répétant que c’était nécessaire si elle ne voulait pas que son binôme la prenne pour une timbrée et ne s’enfuie en courant. Bon très bien, puisqu’ils étaient d’accord sur la charmante chose qui allait les dévorer, autant le signaler tout de suite à Bachelard, histoire qu’ils ne se fassent pas griller leur petite chanceuse –ben oui, j’en connais qui tueraient pour avoir le privilège de se faire panser par Ze héros- par un autre groupe. La bleue et bronze leva donc la main.

_ Professeur, nous allons nous occuper de la sarracène grosse mangeuse.

Harry lui proposa alors de se partager le travail. Excellente idée. Ne restait qu’à tirer à la courte paille le nom de celui qui pénétrerait dans la gueule de la bête. A voir la carrure des deux adolescents, celle de Clarisse correspondait mieux à la tâche, mais si le garçon se dévouait, elle n’allait sûrement pas insister pour prendre sa place. Enfin pour le moment ce n’était pas précisément ce qui importait.

_ Très bonne idée.

Son ton était simple. Si le garçon espérait avoir affaire à une de ses innombrables groupies, il se mettait le doigt dans l’œil. Pour la Serdaigle il était un grain de sable au milieu de la plage, ni plus gros, ni plus brillant que les autres. Enfin à bien y réfléchir, il n’avait pas tellement la tête du type avide de se taper toutes les bimbos qui passaient par-là et s’extasiaient devant son soit disant charme juste parce qu’il était célèbre. Non en fait il avait plutôt l’air de la victime dans l’histoire, le garçon timide qui aurait préféré grandir dans une famille normale et se fondre dans la foule, incognito. Comme elle le comprenait. Comme c’était agréable de n’être personne aux yeux des autres. Enfin bref, ils n’étaient pas là pour disserter sur ce que pensait Harry de sa situation mais plutôt pour soigner une dame verte.

_ Je vais chercher un sceau de sang de scroutt à pétards, comme l’a dit la prof, ce sera plus prudent, je sais pas toi mais moi je n’ai pas trop envie de me faire digérer vivante…

Un petit rire nerveux lui échappa. Ça devait avoir une odeur tellement abominable ce truc. Enfilant ses gants pour plus de précaution, elle aurait même presque demandé un masque pour ne pas tourner de l’œil. Enfin sans attendre de réaction de la part du gryffondor, la jeune fille se détourna et alla se servir en sang jaune. Le liquide reposait dans un grand tonneau dont il s’écoulait par un petit robinet. Jusque là ça ne posait pas tellement de problème et elle devait être en mesure de faire ça. Elle prit donc un sceau déposé non loin à cette intention et le remplit presque à ras bord. Eurk ! C’était vraiment horrible, l’odeur vous donnait envi de rendre votre repas et donna la nausée à notre petite rousse. Elle porta la main à sa bouche mais réussit à se contenir. Ce n’était pas vraiment le moment de rendre son déjeuné. Se forçant à respirer par la bouche et à ne pas regarder le liquide jaune-verdâtre dans lequel remontaient de petites bulles avant de venir exploser à la surface. Appétissant tout ça. Enfin maintenant le chalenge et il était de taille, c’était d’amener le truc puant à destination sans s’en renverser sur les pieds ou pire, sur les pieds de quelqu’un d’autre. Heureusement, la malchance n’avait pas décidé de s’abattre sur elle tout de suite et le sang de scroutt arriva à bon port. Elle posa donc délicatement le récipient par terre et le gros pinceau qui allait avec juste à côté.

_Je te préviens, ce truc pue.

C’est seulement à cet instant qu la quatrième année avisa le montre qui se tenait devant elle. Une chose énorme verte avec des nervures pourpres qui ressemblaient étrangement à des veines ou plutôt non, à des artères qui couraient tout le long de son « corps ». Le corps en question, une urne immense constituée de ce qui semblait être deux ou trois immenses feuilles soudées les unes aux autres et d’où se dégageait une odeur assez fétide bien qu’atténuée magiquement et sûrement aussi couverte par l’odeur attirante des appâts de la dévoreuse. Charmant. Inclinant la tête, elle essaya de voir comment c’était à l’intérieur. C’était… grand, suffisamment pour contenir un adolescent un peu courbé ou pas trop grand. Bon bah… cette fois ils n’avaient plus qu’à se jeter dans la gueule du loup, sans mauvais jeu de mot, cela va de soit. La mine un peu déconfite, elle se retourna vers Harry.

_ Je crois qu’on a tout le matériel… alors ? Qui se dévoue pour aller se faire dévorer ? Je pense que celui de nous deux qui rentrera ne va ressortir quand la peinture sera posée, autant tout faire en même temps, il aura qu’à passer le sceau et les os à l’autre dehors histoire d’être efficaces.

Et puis comme elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle était lâche et qu’elle se dégonflait, ce qui était faux, elle ajouta, le regardant droit dans les yeux.

_ Euh, ça ne me dérange pas d’aller à l’intérieur…

Pourvu qu’on lui achète de nouveaux vêtements ensuite, qu’elle ait droit à une bonne douche décrassante parce qu’il était clair à ce stade des opérations que sa chevelure de feu ne s’en sortirait pas indemne, et ses vêtements encore moins. Mais il fallait également être réaliste. Le garçon comme il était plus grand et carré d’épaules qu’elle aurait également plus de mal une fois dans la plante. Mais en même temps, s'il voulait lui épargner ça, qu'il ne s'en prive pas. Ça faisait d’ailleurs bizarre de se dire que l’un d’eux allait entrer dans la plante…
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  • Mervin Caerwyn
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    Mervin Caerwyn
MessageSujet: Re: Cours de Botanique (Années 4 à 7): Plantes Carnivores   Cours de Botanique (Années 4 à 7): Plantes Carnivores - Page 2 EmptyJeu 4 Juin - 0:26:02

Un Serpentard créait toujours l’évènement lorsqu’il se rapprochait d’un gryffondor. Des regards soupçonneux se posaient sur leur étrange duo. Les élèves ne croyaient plus aux sympathies innocentes. Il suffisait, disaient-ils, d’accorder sa confiance à un vert et argent pour qu’un malheur terrible vous frappe. Mervin excusait ces préjugés. Ils étaient en partie justifiés. Ses camarades s’amusaient beaucoup des esprits naïfs en feignant l’amitié. Et le soir, au milieu des leurs, ils rapportaient les exploits du jour, félicitaient leur impitoyable perfidie, sous une salve de ricanements. Il participait pas, se contentait de sourires affables, distants, absents. Les bassesses entre les deux maisons rivales s’expliquaient des deux côtés. Il ne prenait pas de parti. En cet instant, il était aussi vulnérable que William. Un faux pas, une maladresse pouvait le compromettre. Méchant par défaut, on l’accuserait volontiers. Un doigt accusateur percerait le groupe, l’opinion publique suivrait. Les plantes carnivores étaient dangereuses. Leurs bouches béantes, collantes, dentelées, invitaient les mauvais desseins, suggéraient les crimes, excitaient les âmes viles. Il protégerait son petit préfet rouge. Ses juges se trompaient. La nature était son élément, il le maîtrisait et domptait ses caprices. Le rouquin lui faisait confiance, il avait raison. Tant qu’il serait avec lui, il ne risquait rien. Les élèves n’aimaient pas beaucoup la botanique parce que les plantes, mal connues, réagissaient au toucher. Elles tendaient des pièges aux promeneurs inconscients. Les racines dérangées se soulevaient, des lianes collantes capturaient la proie et une bouche gonflée de suc se refermait. Les prédateurs végétaux obéissaient à des réflexes. Ils se nourrissaient de chair comme ils se gorgeaient de soleil. Et, une fois englouti, il n’y avait plus rien à espérer. Les victimes connaissaient une mort lente, les membres immobilisés par une salive gluante. Pourtant, il était facile de les éviter et, en cours, un bon sortilège rouvrait les pièges. Sous l’eau, les manœuvres seraient assez différentes. L’utriculaire à grands pièges n’était pas une mangeuse d’homme. Les marais de Grande-Bretagne n’avaient pas surdéveloppé l’espèce. Mais, dans les milieux tropicaux, la plante devenait terrifiante, capable de dévorer des caïmans. Le choix de William s’était porté sur cette drôle d’espèce. Mervin sourit doucement, c’était bien. Elle lui était plutôt familière, puisqu’il y avait une zone marécageuse près de chez lui, tout au bout du domaine.
Il s’approcha du bassin et observa la fleur fragile et solitaire qui se dressait à la surface de l’eau. En dessous se déployait un enchevêtrement de racines flottantes agrémentées de pièges actifs, des bulles solides, dans lesquels l’ombre des poissons se débattait encore.
Le rouge et or le surpris en lui demandant si la décision lui convenait. Habitué à subir sans broncher les préférences des autres, le Serpentard n’avait pas relevé l’initiative, peut-être impolie, de son partenaire. Il avait appris à ignorer son avis. En général, on levait la main pour lui, puis, on se tournait vers lui en réclamant son approbation. Ainsi, le gallois esquissa un sourire ravi, plus machinal que sincère.

- C’est très bien
, lui assura-t-il. Il faut bien des Serpentard plus conciliants pour éviter les tueries en salle commune… - Il eut un sourire amusé. – Mais j’admets que c’est parfois difficile.

Il aimait critiquer gentiment ses camarades lorsqu’ils les savaient loin. Les plaisanteries partagées amenaient la complicité, et ce ton léger lui permettait de faire baisser la pression que lui imposaient les verts et argents. Sous ses airs dociles, Mervin gardait une belle indépendance.
Agenouillé près de lui, le préfet des rouges et or sortait son matériel de survie. Pour lui, une simple baguette ferait l’affaire, mais ses yeux s’attardèrent sur un carré blanc, mou, emballé dans une matière souple et transparente. La curiosité guida sa main. Il prit le paquet sans réfléchir, le détailla puis le renifla.


- C’est bizarre… ça n’a pas d’odeur…
, commenta-t-il en reposant l’objet sans comprendre.

William rattrapa son attention en l’interrogeant. Bachelard ne leur avait pas donné beaucoup d’indications et, pour un peu que les élèves ne connussent pas l’utriculaire, ils risquaient de se retrouver face à un démon aquatique imprévu. De plus, le vieil enseignant avait parlé de soins sous l’eau en oubliant, semblait-il, qu’ils devraient s’immerger de la tête aux pieds. La magie pouvait sécher les vêtements efficacement, mais travailler sous l’eau avec des apprêts flottants et collants ne facilitait pas les mouvements. Devaient-ils se déshabiller ? Le préfet lui avait posé la question avec une pudeur feinte, il avait tourné ses phrases de façon très ambiguë, et cela ne lui échappa pas.

- Je pense…
, souffla-t-il. Ça devrait faciliter l’approche… de la plante. – Et comme le gryffondor retirait déjà ses chaussures, il ajouta, espiègle : - Mais ce n’est pas une raison pour tout enlever.

Il imita William cependant, retira ses chaussures, sa cape, et déboutonna sa chemise. Dans ce contexte, il ne se sentait pas particulièrement gêné. Son physique n’était pas assez honteux pour lui donner de la réserve. Bien que son torse fût pâle et parsemé de tâches de rousseurs, il restait assez bien bâti, anguleux et solide, témoin de sa vie à moitié sauvage. Son pantalon retroussé jusqu’aux genoux, il s’assit au bord de l’eau et observa les ondulations sous-marines de leur adorable sujet.


- Hum tu connais un peu l'utriculaire ? Laisse ton livre je pense que je peux t’expliquer le nécessaire dans les grandes lignes.
– D’une voix lente et douce, il improvisa un petit exposé. - Sous l’eau, tu vas trouver un grand réseau de racines, auxquels sont attachés les pièges. Le principe de capture est assez simple, ils s’actionnent si tu les touches. De cette façon, les poissons se retrouvent piégés. Tu risques d’en voir à travers ces espèces de prisons. La digestion prend du temps, précisa-t-il avec indifférence. Le souci de cette plante, c’est qu’elle ne peut rien absorber par elle-même. A l’intérieur des bulles, une armée de minuscules organismes vivants, pas plus gros que des fourmis, se nourrissent des proies. Ça ne doit être très agréable… Donc, notre mission sera de vider les pièges qui contiennent des arrêtes ou des os pour les rendre à nouveau opérationnels. Mais il faudra laisser les poissons encore vivants, ce ne serait pas rendre service à la plante que de les relâcher. Tu voudras essayer ou je m’en occupe ?

Trop conditionné par le comportement de ses partenaires verts et argents, Mervin s’était senti obligé de vérifier la motivation du Gryffondor. Tant qu’il lui promettait de veiller sur lui afin d’intervenir s’il ne le voyait pas remonter, le jeune Caerwyn pouvait se passer de son aide. Il avait l’habitude de travailler seul, puis de partager la note, alors si le sujet rebutait finalement son camarade, ce n’était pas un problème.
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