Le professeur Bachelard analysa les exposés passaient les uns après les autres. Chacun plus ou moins préparés. La première à prendre la parole fut la jeune Revan de Gryffondor qui fit un bon exposé aux yeux de Sigmund. Qui en l’écoutant bavassait sur cette plante, buvait en même temps son thé. Une fois son exposé terminé, Bachelard prit son carnet pour noter deux ou trois choses qui lui semblait importante de rappeler à la fin des exposés. Après la Balsamine sortit de l’Himalaya aux propriétés d’expulsion des graines en défense remarquable venait le tour de l’Ophrys mouche présentée par une jeune Serdaigle. L’exposé était complet, Bachelard remarqua que cette jeune enfant, était une connaissance à la moins jeune Serdaigle, Fabula Aegis, Bachelard fut heureux de voir qu’elle l’avait surement aidée à faire son exposé. L’entraide chez les Serdaigle avait toujours beaucoup ému le vieux Bachelard. D’ailleurs l’exposé à peine terminé vint le tour de la jeune Fabula, qui fit un exposé remarquable sur l’Oxalis des bois, certainement le meilleur exposé de la série. Mais Bachelard ne fut pas au bout de ses surprises, vint le tour d’un jeune Serpentard, cette maison n’avait jamais attiré le vieux Bachelard, qui préférait le travail et l’intelligence au vice et à la médisance des Serdaigle. Mais à peine cet exposé entamait par un Serpentard à l’accent prononcé, que Bachelard fut attiré par le contenu, au fur à a mesure que l’exposé avançait Bachelard fini par changer un de ses préjugés selon lequel les Serpentard ne sont pas des Lumières en Botanique. Puis le jeune Gammach, Serdaigle depuis peu se leva à son tour pour exposé à la classe, la redoutable lathrée écailleuse, l’exposé fut vite fini au gout de Bachelard qui mit ceci sur le dos de la timidité. Puis vient le tour de Page, qui comme à son habitude épata le vieux professeur, par son exposé qu’il trouva des plus captivants. Pour finir par l’exposé, d’une élève de la maison préférée de Bachelard…Les exposés se terminèrent par celui du jeune Gryffondor Fred Morwind, qui représentait bien sa maison. Enfin Bachelard prit une dernière gorgée de thé et continua dans le cours :

- Bien, les exposés sont à présents clos j’espère que vous avez prit un maximum de notes. Car les plantes abordées par vos camarades. Félicitations à Fabula et Balthazar pour leur excellent exposé. Vous avez tous été formidables. Sur une note moins joyeuse, les résultats seront affichés devant la salle des professeurs. A présent, nous allons poursuivre le cours sur les mycètes. Plus communément appelé champignons. D’abord nous allons voir les champignons dits hallucinogènes, leur poudre est très utile lors d’un duel entre sorciers. Bien alors pour joindre comme toujours la théorie à la pratique. J’ai été cueillir des champignons ce matin dans la forêt, Nous allons donc analyser ensemble les pouvoirs de chaque champignons. Je ne sais pas si on peut bien parler de pouvoirs, mais on peut parler au moins d’effets. Car les champignons du monde magiques on chacun une hallucination bien particulière.

Soudain La jeune Pouffy leva la main, pour exprimer au professeur son mal être :

- Et bien, sortez mesdemoiselles. Vous irez directement voir madame Pomfresh. Rendez vous à la sortie.

Le Vieux papy venait d’oublier où il avait rangé son panier en bois de clématites, les deux enfants lui avait fait perdre le nord, quand soudain il se souvint qu’il l’avait rangé dan l’armoire à l’abri des regards qui voudrait lui prendre une ou deux amanites à effet de déformation spatio-temporelle. C’était avant tout ses champignons Et prit son panier et passa dans les rangs pour donner à chacun son champignon. Il commença par Revan la jeune Gryffondor :

- Tiens voici ton champignon



Puis vint le tour des deux jeunes Serdaigle, qui avait fait un effort exemplaire lors de leur exposé, Bachelard donna d’abord un champignon à la jeune Calypso puis à l’élève modèle de Serdaigle Fabula Aegis :

- Voici pour vous deux, mais attention on n’y goutte pas. Bravo à toi Fabula, ton exposé était parfait.

(=> Calypso)

(=> Fabula)

Puis vint le tour de l’élève qui avait le plus impressionné le vieux professeur, le jeune Serpentard Balthazar Whittington, Il chercha dans son panier un champignon assez compliqué pour mettre les neurones du jeune Serpentard à l’épreuve :

- Bravo à vous mon jeune ami. Et voici le votre.



Puis il donna le champignon au jeune Gammach :

- Pour vous !



Puis Vint le tour de la jeune Gryffondor Page McHenry, une élève que le vieux prof apprécié également :

- Voici pour toi ma petite. Bon Exposé.



Suivi les jeunes Gryffondor, Fred Morwind et Bangkok Applegate

- Heu…… Voici vos champignons !
(=> Fred)

(=> Bangkok)

Puis il reprit la parole, afin d’expliquer au jeune élève le rôle qu’il allait jouer face à ses champignons :

- Bien alors, normalement vous avez chacun votre champignon, chacun de votre champignon à un ou plusieurs effets hallucinogène ou hystériques. A l’aide de votre manuel, et des informations que je vais vous donnez, vous devrez présenter rapidement votre champignon à la classe. Tout les champignons que vous détenez on des effets lors de l’ingestion. Il m’a été interdit parle département de régulation des créatures magiques, de vous livrer des champignons dont les spores ont eux aussi des effets nocifs. Bien à présent je vais vous citer les champignons que vous avez à analyser et ensuite je vais vous donnez les effets hallucinogènes de ceux-ci. Bien alors nous avons la Chantemesse de la mort (Trompette de la mort), la pulsation de la sorcière (cœur de sorcière), la crinière du lion (Lycoperdon echinatum), la Vanité du Sorcier (Géaster sessile), La langue de chimère (Girolle),La chevelure de Minerve (Coprin Chevelu), la patte de la chasseresse (Amanite panthère) et le doigt de géant (Bolet edulis).

Le professeur fit une petite pause afin que les élèves aient le temps de noter les noms et poursuivit :

- Voici enfin les effets que ses champignons ont à vous donc d’attribuer à chacun ses effets. D’abord les effets physiques, nausées et vomissements j’ai envie de dire les effets normaux. Ils peuvent provoquer également le ralentissement du rythme cardiaque, une hausse de la température du corps, une dilatation des pupilles et des tremblements. Là j’ai envie de dire n’importe quelle plante est capable de faire ça. Mais les effets qui suivent sont déjà plus inquiétants, ils peuvent provoquer des fou rires, des Euphories, de la relaxation, une chute de la concentration, l’invalidation des raisonnements logiques, des illusions sensorielles, la confusions des sens, des distorsions du temps et de l’espace, la sensation de mort imminente, des expériences mystiques, la réémergence des souvenirs oubliés, la sensation d’ultra clairvoyance, chez les moldus ceci provoque la mort, car ceux-ci se croient hyperpuissant et se font renverser par des voitures, ils provoquent également l’introspection, le jugement interne de soi . Ils s’attaquent également aux sentiments provoquant la peur, l’angoisse, la tristesse et la paranoïa. Maintenant pour finir voici les hallucinations provoquées par ceux-ci, auditives, entendre des voix. Des hallucinations Visuelles, apparitions d’animaux effrayants, connu sous le nom de zoopsies. Des hallucinations Olfactives et gustatives, une odeur et un gout de putréfaction ou de décomposition entre en vous. Bien Maintenant à vous de jouer.

[Bien alors voici vos consignes: Vous devez à partir du lien de la photo, que je n'ai pu malheureusement illustrée directement, dénommer le champignon puis lui attribué un ou plusieurs effets néfastes. Le nom entre parenthèses est celui moldu, ce champignon est inonfenssif, cependant celui non entre parenthèses est celui que vous etudiez et il est hallucinogéne. A vous donc de choisir ses effets, 5 lignes minimum suffira. Vous avez entierement le droit d'inventer des effets, qui reste dans la limite du possible]

Bien qu'Ève s'attendait à une réponse positive, le doute se creusa dans son esprit quand sa camarde lui posa la question qui tue: " S'quoi ? " Les Poufsouffles ne sont pas redoutés pour leur courage, et encore moins pour leur goût du risque. Mais Broot' avait déjà réussi à montrer à Vivie qu'elle était loin d'être semblable aux autres niveau caractère. Peut-être que son côté cancre surpassera son côté blaireau ?

Parce-que, même si notre rouquine se la jouait rebelle qui s'assume, elle ne pouvait nier le fait qu'elle avait peur de se faire choper. En fait, ça allait plus loin que ça. Avoir des heures de retenue et du travail en plus, c'était vraiment pas agréable, mais ce qu'elle redoutait le plus, c'était la perte de point. Car jamais elle n'oserait baisser le si beau compteur des Gryffondors. C'était sa fierté: L'augmenter sans diminuer. Si elle venait à se faire punir de cette sorte, son honneur en prendrait un coup. Mais le danger en soi-même était plus qu'excitant ! Se balader dans les couloirs pendant une heure interdite, en sachant que personne ne pourrait les embêter puisque les élèves et leur professeur devaient être en cours, et qui plus est, avec une amie, c'est idyllique !

Les bonbons n'avait pas bougé; ils étaient toujours sur la paume rosée de Evie, flamboyants de leur couleur vive et leur odeur pas très clean. Là dessus, on ne pouvait douter. C'est sucreries étaient sûrement des farces et attrapes, qui ne devaient pas servir à rafraîchir le teint. Si ils rendent vraiment malades, Ève pourra toujours envoyer ceux qui restent à un Serpentard pour la St Valentin et si possible, un membre de l'équipe de Quidd' wé ! Ou alors à Broot' si elle refuse . Mais si elle accepte, ça sera cool. Le cap ou pas cap ? sera leur jeu, et elles se donneraient des défis même dans la nuit ! Un hibou ou un rat traverserait le château, et serait la communication entre les deux salles communes . Elles pourraient même trafiquer de la drogue

" Cap " #fond sonore: musique émouvante# le mot était dit ! Broot' avait confirmé . Aujourd'hui, deux 1ères années partiraient à la conquête de Poudlard en sachant leur cours sur les champignons "J'crois c'est les bonbons qui t'font vomir t'sais i' sentent comme ça pii' s't'un commerce maintenant > < "

Ève doit avoir un sixième sens pour ces choses là. En un seul coup d'oeil, elle avait deviné que ces confiseries rendaient malades, c'était fort quand même ! Peut-être que plus tard, elle travaillera auprès des grands sorciers et testera leur cadeau de nourriture ! Comme ça, grâce à son odorat surdéveloppé et ses yeux de rayons X, elle dénoncera tous les poisons ! muhahahaha.

" Gnyeuuh, santé Evie-chou "

Ça se passa comme ça. Brooke attrapa trois bonbons vomissants, et sans aucune hésitation, les lança dans sa bouche. Heureusement que la rouquine n'avait pas choisit des bonbons empoisonnés, sinon elle se serait retrouvé avec une morte sur les bras. Muarf, on pourra toujours accuser le pollen de fleur . Mais la Poufsouffle ne s'étouffa pas, et tout sembla se passer comme prévu. Son teint pâli, voir même verdît, et Ève n'hésita plus non plus. Tant pis; si elles s'empoisonnent, elles le feront à deux.

- Tchin Tchin Broot'

La Rouge et Or enfourna à son tour trois dragées dans sa gorge. Toutes les saveurs les plus étranges du monde se mélangèrent dans son estomac, et sa langue semblait fondre. Ses yeux la piquait, son ventre gargouillait: Bref, rien de très agréable. Et, sans raisons aucunes, Ève reprit une autre dragée. Sûrement par prudence, mais certainement pas par raison ! Car ce fut la goûte d'eau qui fit déborder le vase. Or ici, ce n'est pas de l'eau qui déborda. Mais dans un sursaut d'intelligence, la rouquine ne déversa pas son déjeuner sur ses camarades. Elle attrapa un arrosoir vide, et plongea sa tête dedans pendant que Broot' demandait aimablement au professeur le droit d'aller à l'infirmerie. Disons que le spectacle était assez impressionnant.

* Beurk. J'espère que les plantes ne sont pas sensibles aux odeurs. Sinon Monsieur Bachelard va me haïr jusqu'à la nuit des temps et je vais devoir lui racheter des fleurs ><' *

Pendant ce temps, le numéro de la jeune Davis semblait porter ses fruits...

- Et bien, sortez mesdemoiselles. Vous irez directement voir madame Pomfresh. Rendez vous à la sortie.

Malgré ses nausées, les yeux d'Ève brillaient. Elles avaient réussit ! Leur première opération commando avait brillamment marchée ! Mais ne vendons pas les pattes de l'Acromentula avant de l'avoir tuée; elles ne sont pas encore sorties de la serre. La rouquine se retenu de rire en passant devant son professeur qui était tomber dans le panneau la tête la première. En même temps, après la vidange d'Evie et la couleur de Brooke il était difficile de douter. Elle posa l'arrosoir dans un coin en murmurant un timide: " Désolé, s'pas d'ma faute chu malade." puis suivit son amie jaune vers la sortie. Avant de partir, elle lança un regard à ses camarades qui voulaient clairement leur souhaiter bonne chance, puis s'arrêta rapidement au bureau de Bangkok où elle y posa deux des dragées magiques en murmurant:

- Tu devrais essayer pour te décoincer ! conseil d'amie hin, jveux pas t'empoisonner bon bah, bonne chanceeeee !

Le duo rouge et jaune sortit de la serre, arborant leurs plus grands talents de comédienne, l'une la main au front, les yeux plissés par une douleur imaginaire... Evie regardait l'extérieur avec contemplation et fierté, voui, elles avaient réussit voui, elles avaient bravés le danger qu'était papy Bachelard , voui, elles avaient assumé le regard envieux des autres sans aucunes tristesses, mais avec pitié et compation.
Maintenant qu'elles étaient libres de toute autorité professorale, restait une question: par quoi commencer ?

[HJ: ]

*Chouette, de la concurrence en moins...*

songea le serpentard _dans sa grande "générosité"_ en voyant deux de ses camarades de classe s'en aller, jubilant d'autant plus face aux remarques de Mr Bachelard sur leurs exposés.

"Je vous remercie signore"

Répondit Balthazar avec un sourire qui n'était pas peu fier, en réponse au compliment du professeur tant que de son cadeau... empoisonné.

La Vanité du Sorcier.

Autant dire que le champignon allait, au moins de nom, parfaitement à notre jeune ami. L'expression peinte sur sa figure semblait une esquisse d'illustration des effets de cette jolie étoile de terre après ingestion.
Allez, c'est pas tout, mais au boulot. Pas le temps de se reposer sur ses lauriers...

Bon, voyons voir, un peu de lecture...
Quoi?!

Balthazar écarquilla les yeux avant de se reprendre soudainement, jetant de rapides et furtifs coups d'oeil à droite et à gauche pour s'assurer que personne n'ait pu remarquer sur son faciès un sentiment qui fit montre d'autre chose que d'assurance ou de fierté.

Ce truc était... génial!
Le jeune Whittington imaginait déjà tous les mauvais coups que l'on pouvait bien faire en possession de cette arme à l'allure inoffensive. Il fallait absolument qu'il trouve un moyen de se le procurer! Et dire que leur prof leur mettait cela entre les mains, l'air de rien...

Re(con)centrons-nous, voulez-vous?
Partant en quête d'un nouveau parchemin, le serpentard fit danser sa plume d'oie une fois encore, tout en songeant dans un coin reculé de son esprit que ce serait pas mal de passer un contrat avec une papeterie sorcière, parce que si ça continuait à ce rythme...

Bref. Trois élèves avaient déjà pris la parole qu'il terminait à peine sa relecture de notes et vérification auprès du manuel de n'avoir aucun oubli... Et puisque personne n'enchaînait, le petit jugea que c'était le moment de se lancer.

"La Vanité dou sorcier..."

s'éleva la voix du gamin, avec un sérieux qui ne lui était pas coutumier... un sérieux vite remplacé par un sourire étrange, presque mystérieux. Un peu de ceux que peut arborer un troubadour avant de dévoiler son histoire, titillant ainsi la curiosité de son auditoire et captant par là-même son attention...

"Comme vous avez pu le constater grâce à Miss Tealsdale, le nom de certains champignons n'est absoloument pas anodin. Dans le cas ci-présent, une personne ingérant une Vanité dou sorcier se sentira tout d'abord courieusement bien. Envahi d'oun calme et d'oune plénitude soudaine, il sera tel Néron regardant flamber Rome depuis sa terrasse... Incroyablement pouissant, presque inaccessible."

Une légère pause, puis l'italien reprit le cours de son récit, instaurant brusquement un climat de tension en accélérant le rythme dans un premier temps...

"Pouis, son corps se réchauffe, ses poupilles se dilatent... pris de fièvre et de délire, le sorcier est saisi par oun brusque vertige alors que l'assaillent oune moultitude de voix, comme le brouhaha d'oune foule."
...pour mieux revenir à un débit normal
"De toutes ces voix, oune en particulier va s'imposer et guider le sorcier, ce qui pourrait presque se rapprocher d'oune crise de schizophrénie. Selon que l'individu soit ploutôt bienfaisant ou malfaisant à la base, ses actions viseront à sauver le monde, ou au contraire à le dominer ou le détrouire. Impossible de loutter pouisque le champignon invalide toute faculté de raisonnement logique, et, plous vicieux encore, institue oune sensation d'oultra-clairvoyance. Le dégustateur devient oun grand mégalomane complètement incontrôlable et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle, dans le cas de Néron que j'évoquais tantôt, certains supposent que cet empereur en prenait."

Un instant de silence et Balthazar conclut enfin.

"Souite à ce vent de folie, le sorcier se sent nauséeux: la tête lui tourne, il a dou mal à contrôler ses sens à un point tel que, pour ceux qui ont le moins de volonté, ils finissent prostrés dans un coin pendant oune heure ou se vomissent dessus."

Non, cette fois il n'allait pas leur faire l'affront d'un "Avis aux émétophiles", ce serait franchement déplacé...
Par contre, merci papa merci maman pour m'avoir autant amené à l'opéra et au théâtre... Le bambin n'aurait jamais pu imaginé que son côté lyrique lui servirait autant.

Le professeur Bachelard stoppa là les exposés, et il autorisa les deux sorcières à sortir, avant d'aborder un nouveau sujet : les champignons, ou mycètes, pour le nom barbare. La jeune fille soupira, les yeux dans le vague, tentant de trouver un sens à cet étrange mot. Micètes, mycètes... mi-sept ? Non, aucun sens. Ça lui faisait un peu penser aux mycoses, et c'était bien causé par des champignons, non ?

- Ah ! S'exclama la jeune fille.

Puisqu'elle avait réussi à relier ce nom à quelque chose qui lui parlait, si tant est que les mycoses puissent parler, la jeune fille était prête à travailler. Oubliés les soucis de santé du petit frère Valérian, oubliée la mauvaise humeur, bosser sur des champignons, des vrais, ça la branchait. Elle s'installa plus confortablement sur sa chaise et se mit à mordiller une mèche de cheveux roux tout en écoutant le vieux prof, absorbée par ses paroles. Champignons, hallucinations, voilà qui s'avérait plutôt intéressant. L'homme distribua des champignons, un par personne, et expliqua les consignes, précisant bien qu'il ne fallait pas les goûter. La jeune lionne haussa les épaules, peu convaincue par la mise en garde. S'ils n'étaient pas mortels, en ingérer un petit morceau ne serait pas dramatique. Et puis quoi qu'en dise le professeur, c'était la meilleure façon pour en connaître les effets exacts. Mais soit. S'il ordonnait, elle écouterait.

La jeune fille se retrouva avec son champignon entre les mains, le contemplant comme s'il s'agissait du dernier balai à la mode. Il était plutôt joli, dans un sens. La gamine avait souvent été gambader dans les bois avec ses parents pour la cueillette des champignons, mais elle s'y était assez peu intéressée. Elle se contentait de courir, enjamber, escalader tout ce qu'elle pouvait, braillant comme un veau dès qu'elle trouvait un champignon. Mais souvent sur le chemin du retour, elle fouinait dans le panier aux trésors et regardait un champignon choisi au hasard, passant ses doigts enfantins sur la peau douce et lisse. Aussi, elle répéta l'opération avec celui donné par le vieux sorcier, caressant le pied de celui qui lui était attribué et l'observa longuement. Son pied était d'un blanc neigeux, le dessus de son chapeau rouge foncé, un peu marron, surplombé de tout un tas de petits flocons blancs, lui faisant penser à une fraise. Ce champignon, elle le connaissait, elle en était certaine. Elle en avait vu une fois avec sa mère, qui avait refusé qu'elle y touche. Une amanite machin-chose.

Bangkok lut sur son parchemin les noms que l'enseignant avait dictés et sourit. C'était bien ça. L'amanite panthère, ou patte de la chasseresse. Ça c'était cool. Elle avait un champignon « patte de la chasseresse ». Elle. Avec son raisonnement un peu tordu, elle songea que ce champignon lui allait plutôt bien. Elle s'imaginait bien, toute de cuir vêtue, une dague à la ceinture et la baguette à la main, le pied posé sur une amanite géante comme un héros sur le méchant qu'il a terrassé, avec un joli jingle en fond sonore et une voix virile prononçant clairement les mots

« Bang' la chasseresse à encore frappé, terrassant l'amanite maudite »

Ouais, c'était vraiment cool. La dite chasseresse s'ébroua, songeant que ça n'était ni le lieu, ni le moment d'imaginer de telles scènes. Elle regarda autour d'elle, et tous les élèves semblaient réfléchir à leur devoir, aussi elle se reconcentra sur son joli champignon. Une amanite, donc. Et il fallait en trouver les effets ? Facile. Bangkok approcha le champignon de son visage et le renifla. Pas vraiment d'odeur. Mouais, peut être pas si simple que ça en fait. Elle n'avait pas la moindre hallucination. Elle feuilleta le bouquin de sa voisine pendant que celle-ci était occupée à autre chose, et finit par trouver ce qui l'intéressait. L'amanite panthère. Caractéristiques, utilisation, effets. Trop simple. Il n'y avait plus qu'à lire, et à l'expliquer aux autres.
La petite rouquine sourit, apprenant que ce champignon avait des propriétés hallucinogènes des plus originales. Les choses inanimées semblaient douées de vie et de parole. Pas vraiment dangereux, mais assez déstabilisant. Et aussi très amusant. La gamine arracha un morceau de champignon et le contempla longuement pendant que sa camarade faisait son exposé.

* Manger ? Pas manger ? * songea-t-elle.

Eve se tut et reprit sa place, et les exposés s'enchaînèrent. Finalement, le regard du professeur se posa sur elle. Surprise, elle ouvrit la bouche et avala machinalement le bout de patte de chasseresse. Bon, ben au moins, la décision était prise, et personne ne semblait s'être aperçue de son geste, pas même le professeur. Il avait dû penser qu'elle avalait simplement un bonbon, n'imaginant pas qu'un élève puisse être assez stupide pour aller à l'encontre de ses conseils. Bang' se leva, se demandant combien de temps il faudrait pour qu'elle commence à ressentir les effets du champignon magique. Elle devrait se dépêcher et se rasseoir avant de commencer à délirer. Il vaudrait mieux éviter de faire perdre des points à sa maison. Elle montra son champignon à ses camarades, et commença son exposé d'une voix claire, parlant aussi vite que possible.

- Alors mon champignon est l'amanite panthère, ou comme l'a dit le professeur, la patte de la chasseresse. C'est un champignon toxique qui ressemble beaucoup à d'autre de sa famille, aussi il faut faire attention pour les différencier. Ses effets ne sont pas dangereux, et même plutôt amusants. Ils provoquent des hallucinations auditive et vous font aussi croire que des objets... 

La jeune fille déglutit et reprit, un peu hésitante

- ... que des objets sont vivants et... Oh !

La jeune fille se tut, ses yeux s'écarquillèrent et elle pointa du doigt le livre qui était posé devant elle, souriante

- Nom d'un cognard ! Le livre y court ! S'exclama-t-elle.

C'était géant. Tout simplement génial. Les effets de ce champignons étaient merveilleux. Splendides. Déments. Elle déglutit difficilement et son sourire s'estompa. D'une voix blanche, elle interrogea.

- Tu vas où, le livre ? Pourquoi te me fuis ? J'ai rien fait !

Dans sa tête, elle entendit l'ouvrage lui répondre qu'elle était cruelle, et la jeune fille ouvrit de grands yeux.

- Mais j'ai rien fait moi ! Cria-t-elle, abattue. Pourquoi tu dis ça, oh !

Finalement, l'effet qu'elle n'avait pas eu le temps de dire à ses camarades, elle le montrait parfaitement bien. En plus de provoquer ces étranges hallucinations, ce fichu champignon rendait complètement paranoïaque. La jeune fille gémit, et ajouta, à l'attention de la classe, cette fois.

- Mais j'ai rien fait !

[Pardon pour le temps de réponse ^^' et vindieu, j'aurais jamais laissé trainé un message en cours de rédaction aussi longtemps que celui là ]

Bien que les exposés fussent pour une bonne partie plutôt intéressants, ils n'en étaient pas moins désespérément longs. Au moins avaient-ils eu le mérite de distraire l'esprit de notre petite sorcière. Pendant toutes les présentations néanmoins, Eve, à ses côtés, semblait s'agiter avec Brooke, une petite poufsouffle de première année. Les deux mistinguettes mijotaient visiblement quelque chose. Page fronça les sourcils, comme le lui dictait son rôle de préfète. Mais lorsqu'elle vit apparaitre les pastilles de gerbe, sa moue se transforma en sourire complice. Visiblement, les deux gosses n'avaient vraiment pas envie de finir le cours... Page n'avait encore jamais eu besoin d'ingérer ces fameuses pastilles, quoi que l'envie ne lui en avait pas manqué parfois. Mais elle n'avait pas une envie si forte que ça de se rendre malade. Elle préférait encore finir les cours en gribouillant quelques miquets sur son parchemin. Enfin, ce n'était pas son estomac qui allait faire les frais des envies de liberté des fillettes. Et il y avait peu de chance que le stratagème fasse perdre le moindre point à Gryffondor. Aussi la rouquine adressa-t-elle un discret clin d'œil à Evie, lui donnant son accord tacite pour sa petite magouille. Même si elle n'en avait pas besoin pour faire ce que bon lui semblait, Page trouvait cela amusant de lui signifier qu'elle n'aurait pas le droit à des reproches une fois en salle commune.

Les effets des fantastiques bonbons ne se firent pas attendre. La deuxième année vit avec effroi qu'Eve enfournait une deuxième pastille. Elle voulut la retenir, mais elle ne put pas faire de geste brusque pour l'en empêcher, préférant lui éviter de se faire prendre en flagrant délit de consommation de produits prohibés par le professeur. L'inconsciente. Deux pastilles de gerbe. Elle allait déguster. D'ailleurs, elle s'en rendit compte bien assez tôt. Alors que Brooke était encore seulement en train de pâlir, Eve vira au blanc crème immédiatement, et eut l'heureux réflexe de plonger sa tête dans l'arrosoir le plus proche, tandis que Page rapatriait en quatrième vitesse ses affaires plus près d'elle pour éviter toute galette collatérale. Non mais, il ne fallait pas non plus qu'elle vomisse sur les affaires de sa préfète, hein. Bon, la gosse semblait au plus mal, mais la petite irlandaise, croisant son regard, y lut l'éclat du triomphe. Evie était fière d'elle. Page ne put s'empêcher de sourire en coin. Ce qu'on pouvait être fier de ses propres bêtises... Et elle la première. Seulement, il y avait l'odeur... Eve avait beau avoir remis l'arrosoir contre le mur, c'était vraiment désagréable. Page fit une grimace éloquente en direction de l'espiègle première année, en fronçant le nez. Mais les deux mioches ne demandèrent pas leur reste et filèrent, après que Bachelard leur ait donné son accord. Page crut apercevoir sa cadettequi laissait quelque chose sur la table de Bangkok, une autre recrue des Lions, mais elle n'en était pas certaine. Elle essaya plutôt de se concentrer sur le cours pour faire abstraction de l'odeur qui progressait dans la salle. Se penchant vers Revan, elle lui glissa :

- Pas mal leur technique, mais sérieux, elles craignent d'avoir laissé l'arrosoir, tu crois pas ?

Une fois les deux "malades" parties, le cours se poursuivit. L'enseignant leur distribua à chacun un champignon, qu'ils allaient devoir étudier. Eh bien, si ça ce n'était pas un cours complet... Page se retrouva l'heureuse détentrice d'une petit groupe de champignons noirâtres, en forme de cône retourné et tout racorni... Ils n'étaient pas vraiment jolis, ces champis... La gamine retourna l'objet de son étude plusieurs fois entre ses doigts, regarda dessus, dessous, dedans, le renifla même. Ca sentait fort ce truc ! Un peu comme de l'abricot, mais en plus prenant... Ecoutant d'une oreille distraite les premiers exposés, la Rouge et Or feuilletait son manuel pour identifier le "mycète" que lui avait confié son professeur. Quelques recherches lui apprirent qu'elle avait hérité de la Chantemesse de la mort. Wow. Tout un programme. Rien que le nom, ça laissait présager les pires trucs. Papy Bachelard lui en voulait ou quoi ? Enfin, au moins, ça titillait sa curiosité. C'était déjà ça de pris. La gamine parcourut donc une nouvelle fois son manuel, mais cette fois du côté du clan des champis, et plus des plantes. Alooors. La Chantetruc. Trouvant quelques informations, la lionçonne prit des notes sur son parchemin, pour préparer le nouvel oral qui s'annonçait.

Mais une exclamation la sortit de ses recherches. Non loin d'elle, il y avait Bangkok, en train de présenter son champignon. Oui, sauf que la première année semblait s'agiter anormalement. Elle roulait des yeux à présent, regardant à droite et à gauche, parlant de son livre comme s'il s'agissait d'un animal sauvage. Quelque chose clochait. N'ayant pas vu la gosse ingérer un morceau de son champignon, Page ignorait la raison de l'agitation de sa camarade, mais elle se pencha vers cette dernière et posa une main qui se voulait rassurante sur son épaule.

- Hey, ça va miss ? Calme, tout va bien hein !

Espérant que ces quelques mots aient pu rassurer la petite rousse, la deuxième année revint à sa place, non sans jeter quelques regards vers sa cadette de temps à autre, pour s'assurer que tout allait bien. Visiblement, l'inconfort passager de Bangkok semblait s'atténuer petit à petit, même si la fillette ne semblait toujours pas très à l'aise.

Page termina sa prise de notes et se lança à son tour, avec une entrée théâtrale :

- Moi j'ai eu la Chantemesse de la Mooooort...

La gosse se reprit cependant rapidement, et après un raclement de gorge, enchaîna sur l'exposé.

- Oui alors. Hum. Le nom latin, déjà, c'est Craterellus Cornu... Cornu-co-pi-oi-des. Ce champignon est une espèce qui pousse par touffes, enfin paquets, ou groupes, je sais pas trop comment dire. On en trouve jamais un seul quoi. Il préfèrent les bois de feuillus ou mixtes, et on les trouve souvent au pied des hêtres ou des charmes. La période la plus pratique pour les trouver, c'est l'été ou l'automne, surtout après une forte pluie.

Brandissant son champignon devant son nez pour le montrer à ses camarades, la fillette loucha vers l'objet de son étude et désigna du doigt les différentes parties du mycète tandis qu'elle les énumérait :

- Le champi, il est constitué d'un tout ptit pied, d'environ 1 à 2 centimètres, et qui s'élargit vers le chapeau. C'est ce truc, là... Oui donc. Et le chapeau, lui, il est en forme de tube au début, et après il devient une sorte de cornet inversé. Et ça sent fort comme de l'abricot, c'est assez bizarre.

Reposant son exemple sur sa table de travail, la jeune préfète poursuivit :

- Il ne faut pas confondre ce champi avec les trompettes de la mort moldues... Il y ressemble beaucoup, mais il est vachement plus vicieux, en version sorcière. Parce que si les Trompettes, on peut les manger tranquille, hé ben la Chantemesse, je déconseille. Vraiment. Parce que comme son nom le laisse supposer, c'est un champi qui craint. A petite dose, grignoter de ce truc, c'est déjà désagréable : on se sent en permanence triste et angoissé, on a constamment envie de pleurer et de s'isoler. Mais si la dose est plus importante, les effets peuvent être encore plus marqués. Perte du goût et de l'odorat, les couleurs se ternissent... Bref, on perd toute joie de vivre, la vie devient petit à petit fade et dénuée de sens. La poudre de Chantemesse de la Mort a été utilisée dès l'antiquité comme poison délicat à utiliser à très petite dose. Les Magicarchéologues ont retrouvé dans les capuchons de certaines amphores des cavités creusées contenant des restes de poudre de Chantemesse de la Mort. Ce subterfuge servait à distiller le poison petit à petit dans la boisson. A chaque nouvelle coupe de vin, le romain visé s'enfonçait plus vers la dépression totale et lorsqu'il atteignait la dose maximum, les effets ultimes de la Chantemesse se révélaient.

La gamine fit une pause pour ménager son effet.

- La victime qui ingère trop de poudre de Chantemesse de la Mort voit son univers devenir gris et s'effondrer autour d'elle, en une sorte de bouillie informe. La vie lui parait tellement vide de sens qu'elle ne lui apporte plus aucune importance. L'effet ultime de ce terrible champi donc, c'est le suicide de la victime empoisonnée.

Page n'était pas mécontente des quelques expressions horrifiées qu'elle avait réussi à faire naitre chez certains de ses camarades. Pour terminer son exposé, elle conclut par une note un peu plus joyeuse.

- Bon, par contre, pour les gens avertis, on peut reconnaitre un empoisonnement à la Chantemesse de la Mort assez facilement : la victime a la base de la langue légèrement grise, et le blanc de ses ongles vire également au gris au fur et à mesure de l'avancement du poison, fonçant plus le poison est présent. Y a des antidotes qui existent, à base de racine de Mandragore. Aujourd'hui, les sous sols de Ste Mangouste disposent de tant de plants de jeune mandragore que l'antidote n'est plus très difficile à se procurer. On peut même le trouver en vente libre sur le chemin de Traverse. Du coup, le poison n'est plus très utilisé chez les sorciers... En revanche, chez les Moldus, il peut encore faire des ravages, c'est la raison pour laquelle le Ministère surveille étroitement la revente de Chantemesse de la Mort. Il faut savoir qu'on a encore le droit d'en vendre, parce que ce champignon entre dans la composition de plusieurs autres potions. Mais ça reste très réglementé quoi...

Ayant enfin terminé, la rouquine se rassit et attendit qu'un de ses camarades prenne le relai.

L’air quelque peu désemparé, Gauvain regardait le champignon qui lui avait été donné par le professeur de botanique. Son travail sur la fleur ayant été moyen, il voulait se rattraper maintenant avec cette espèce de… de quoi ? Il fallait avant tout identifier ce champignon, sinon aucune analyse possible de ses effets, normaux comme magiques.
Le Serdaigle ouvrit son livre et commença à le parcourir, puis le referma.

- C’est pas une méthode scientifique ça. D’abord, l’observation !

Il sortit une loupe et décortiqua visuellement le champignon, tout en notant les caractéristiques remarquables :

Citation :

Hauteur, 18cm, un large chapeau de 27 cm. Pied très gros, quasiment cylindrique à part le centre un peu rebondi.
Couleur : fauve pour le chapeau, avec le bord un peu plus clair, tubes jaune-brun.

Armé de cette description visuelle, Gauvain sélectionna rapidement dans son ouvrage de référence :

- Ouais, c’est le doigt de géant !

Déjà une bonne chose de faite. Alors maintenant, qu’est-ce qu’il a comme effets celui-là. Plongeant dans son livre, Gauvain dévora le chapitre consacré au champignon qu’il étudiait. Les Moldus le pensaient inoffensifs et parfaitement comestible, probablement que, comme non sensibles à la magie, ils n’étaient pas non plus réceptifs aux effets magiques du parasite. Donc, rien d’intéressant là dedans… Si ce n’est une bonne omelette. Reprenant son parchemin, il nota cette fois à l’attention du professeur Bachelard les effets magiques du doigt de géant.

Citation :

Doigt de géant.

A l’ingestion :

Outre quelques capacités hallucinogènes, mais très faibles, ce champignon provoque habituellement un ralentissement du rythme cardiaque, une somnolence, de la relaxation et éventuellement quelques illusions sensorielles. Je suis certain que le Professeur Trelawney doit en utiliser pour faciliter la réception de ses visions, par exemple. Et cela explique aussi que les Moldus, après l’avoir consommé, font souvent la sieste !

En cataplasme :

Coupé en lamelles et trempé dans de l’huile d’olive, le doigt de géant aide à faire disparaître les verrues. C’est d’ailleurs l’origine du nom : choisi non pas pour sa forme, mais parce que les géants, connaissant cet effet depuis les temps immémoriaux, l’utilisent souvent. Le danger pour eux est d’oublier qu’ils ont un champignon au bout du doigt et d’aller fouiller dans leur narine, où le champignon peut prendre racine et pousser. Il n’est pas rare de croiser un géant avec un doigt de géant sortant du nez !

En poudre :

Utilisé enfin dans l’élaboration de quelques potions simple une fois séché et pilé. Ses effets y sont alors décuplés ; on passe de simples hallucinations relativement cool à la sensation d’ultra clairvoyance (mais qui n’est qu’une sensation, pas de vrais effets liés), des crises d’angoisses liées aux hallucinations sévères et même de la paranoïa. Je suppute que le concierge Rusard doit en consommer régulièrement, pour être aussi méfiant.

Reposant sa plume avec une légère crampe au poignet, Gauvain relut son travail avec satisfaction…

Le professeur Bachelard comme toujours écouta attentivement les découvertes faites par les élèves sur leur champignon, ceux ci comme toujours été extrêmement doués dans cette discipline. A l'aide de leur manuel de Botanique, ils avaient su identifier leur fonction, leur particularité et leurs effets sur les sorciers. Les exposés commencèrent par celui de Mademoiselle Austen, qui ouvrit le bal, avec la très connu langue de chimère. Puis vint le tour de la jeune Serdaigle Miss Calypso, qui resta fidele à elle même avec un exposé remarqua, sur la pulsation de la sorciere. Suivi, de celui du jeune Morwind sur la patte de la chasseresse. Quant vient le tour du jeune Serpentard, élève aux facultés remarquable en botanique, celui ci identifia avec perfection, le champignon le plus compliqué du cours, et su en tirer toutes les informations intéressantes. Puis vint le tour de la jeune Bangkok, qui commença parfaitement bien son exposé mais cependant fut prise d'une folie douce. Pour ne pas paniquer l'ensemble des élèves Bachelard laissa les exposés se terminer avant de s'occuper de son cas, le champignon qu'elle venait de manger avait des effets non violents mais qui durait dans le temps. Les exposés se terminèrent par celui de la jeune McHenry, sur la Chantemesse de la mort, un exposé parfait également. Et enfin se terminèrent par celui du jeune Gammach. Bachelard revint enfin à la jeune Bangkok, la regarda terminer son délire, ceci était fort instructif et se dirigea vers elle, fronça un sur-cil:


- Miss Applegate, vous avez gouté au champignon ?

Bachelard ne lui laissa même pas le temps de répondre et se dirigea vers son armoire; l'ouvrit et prit une petite fiole de potion verte avec une étiquette où on pouvait lire: "DANGER" avec un champignon de dessiner dessus. Il sr dirigea vers la jeune Gryffondor, prit sa baguette et lui ouvrit la bouche, il déboucha la fiole et lui fit boire le contenu. Puis s'adressa à toute l'assemblée.


- Vous serrez à présent les effets que ces champignons peuvent avoir sur le corps et l'esprit sorcier.

Puis se dirigeant vers Page, et lui fit un signe de s'occuper de la jeune Applegate. Les Exposés terminés, Bachelard revint donc à ceux ci:


- D'abord, j'accorde dix points à chacun pour son exposé. Et j'accorde cinq points supplémentaires à Gryffondor et Serpentard, pour le travail acharné de Mademoiselle McHenry et Monsieur Whittington qu'ils ont fourni sur leur exposé. Je n'ai rien de spécial à redire sur vos exposés. Cependant, je vais rapidement reprendre ce qui est essentiel de savoir pour votre sortie.

Le professeur retourna derrière son bureau avant de poursuivre la reprise. Il jeta rapidement un œil à la jeune Applegate, pour vérifier qu'elle s'était bien remise de son expérience hallucinogène. Et il se remit au travail :


- Bien alors, je ne vais pas reprendre chaque champignon, j’espère que vous avez eu le temps de prendre l’essentiel. Alors ce qu’il faut absolument retenir sur les champignons, c’est que non seulement ils sont relativement nombreux dans la forêt, mais qu’en plus ils ont une multitude d’effets possibles. Retenez donc que nos amis les Champignons ne sont en aucun cas des plantes, cependant, je doute que vous les voyez en Soins aux Créatures Magiques. C’est pour cela que nous les voyons en Botanique. Lors de la sortie il vous faudra absolument prendre vos précautions à la rencontre de ses champignons, car ceux-ci ne vous ferrons aucuns cadeaux. Ainsi les champignons que nous avons vu durant ses exposés et leurs effets sont absolument à prendre en compte, ses exposés ne doivent pas avoir été vint puisque vous rencontrez ses champignons, enfin ceux dans mon groupe c’est certain. Bien à présent, nous allons terminer ce cours par une partie plus théorique destiné à la reconnaissance des essences essentielles de la forêt. Avant de poursuivre, par précision une essence c’est une variété d’arbres présente dans un endroit défini.

Bachelard alla chercher son cours dans son sac, prit ses feuilles en papier toutes ornées d’écriture verte. Un cours très ancien qui discutait des pouvoirs particuliers attribués aux arbres de la forêt dite interdite. Puis il s’assit sur son bureau et commença le cours sur les arbres :


- Bien alors, je commence par vous énoncez les différents arbres de la forêt, vous pourrez ensuite vous exprimer face à ceux-ci par vos expériences ou les rumeurs que vous avez entendu dessus. Bien alors commençons par certainement l’arbre le plus connu d’Europe et celui dont on connait le plus de pouvoirs, je veux bien entendu parler de l’arbre le plus respectable, le chêne. Alors bien entendu nous n’allons pas développer tout ce dont nous connaissons de cette arbre cependant ce que nous allons voir ce sont ses caractéristiques physiques, pour les pouvoirs ou les particularités, je vous laisserais réagir à la fin du cours. On trouve celui-ci en forêt claire, c’est un arbre grand et majestueux, qui fait en moyenne quarante mètres de haut. Il a un tronc très droit. Ses rameaux serrés, à l’extrémité pendant, retombent souplement. Tous cela pour dire que c’est un arbre à tronc droit et dur mais à branches souples. Quant à ses feuilles d’une taille de douze centimètres, elle présente cinq à sept lobes et sont d’un beau vert brillant. Voilà les principales caractéristiques du chêne. Je vais donc faire à présent l’hêtre, le frêne, le peuplier et mon préféré l’alisier. Ensuite je vous donnerais des arbres et libre à vous d’en faire ce que vous voulez, je vous explique cela après.

Bachelard regarda la jeune Bangkok, pour voir si elle était remise de sa transe :


- Mademoiselle Bangkok vous allez bien ?


- Bien à présent je continue et finit le cours, accrochez vous vous allez avoir des choses à noter avant de réagir. Bien alors commençons par l’hêtre. Les racines de celui-ci sont très vigoureuses, elles se développent en surface. A mesure qu’il grandit il se dégage de son tronc très droit se dégage des branches inferieurs. Au début les feuilles sont d’un vert clair qui fonce avec le temps. Le hêtre remplit une fonction importante. Il produit beaucoup d’humus et enrichit le sol ; Il favorise l’infiltration de l’eau et empêche l’érosion du sol. Ainsi où il y a de l’hêtre il y a de l’eau et peu de danger. Passons à présent au frêne, sa silhouette est élevée et arrondie. Cet arbre a la particularité de posséder des bourgeons noirs. Enfin ses feuilles sont vert mat dessus, vert pâle et soyeuses dessus. Sa floraison à lieu avant l’apparition des feuilles, ce sera donc le moment de les voir. Continuons à présent sur les peupliers, n’oublions pas qu’il en existe plusieurs espèces dans la forêt, nous avons le noir, le blanc et le tremble. Alors comment les reconnaitre, d’un point de vue botanique il est l’une des plus anciennes espèces d’arbres. Ses racines sont profondes il peut mesurer jusqu’à trente cinq mètres de hauteur. Le tronc est assez massif, de couleur noire, gris foncé, gris ou blanc selon l’espèce. L’écorce est largement crevassée. Les feuilles, dentelées, ont une longue tige et une forme presque triangulaire. Leur couleur est vert foncé, un peu plus clair en dessous. Maintenant finissons sur l’alisier, non pas qu’il y a uniquement ses arbres dans la forêt mais ce sont ceux qui sont les plus présents. A vous de consulter les livres de la bibliothèque pour e savoir plus sur les autres arbres présents. L’alisier, qui est le bois de ma baguette cela dit en passant, l’alisier est très résistant au froid son bois est très intéressant car il est résistant. Il est finement veiné et de couleur jaune et rose. Son feuillage est très compact. Au printemps, la disposition des feuilles est particulière : elles apparaissent la pointe vers le haut et sont recouvertes d’une peluche blanchâtre qui donne à l’arbre de brillants reflets métalliques. Les feuilles deviennent ensuite plus longues, ovales, dentelées, de couleur vert foncé et comme vernissé sur le dessus. Bon voilà pour cette longue partie du cours, j’espère ne pas vous avoir endormi. Pour terminer ce cours, je vous propose donc un petit moment de liberté, tout en restant sur la botanique. A vous de nous exprimer vos expériences avec des arbres susceptibles d’être dans la forêt et ainsi ce qui il a intéressant d’observer sur ceux-ci.

Bachelard termina ainsi le cours, attendant les réactions des élèves, il commença à se lever pour donner l’autorisation de parole, un petit sourire affiché sur son visage, fier d’avoir ainsi intéressé les jeunes élèves.

[Regles pour votre dernier post: là il vous ait demandé en toute liberté, de soit raconter à la classe une experience sur un des arbres cités, ou une histoire sur un arbre qui pourrait être présent dans le forêt. Vous pouvez également décrire un arbre qui vous semble etre essentiel d'aborder en cours. ]

- Hey, ça va miss ? Calme, tout va bien hein !

Gné ? oO La jeune fille lança un regard étonné vers Page, ne comprenant pas trop ce qui se passait. Non mais pourquoi la jeune préfète ne semblait pas s'alarmer de l'étrange attitude du livre ? Faisait-elle aussi partie du complot ? Oui, c'était ça. Un complot. Un hideux complot...

- Hou, la vilaine préfète ! Siffla le bouquin, visiblement ravi des délires de sa propriétaire.

La gamine, apeurée et un rien excédée, opta pour un moyen radical pour le faire taire. Attrapant un pot de fleurs près d'elle, elle le plaqua sur l'ouvrage avec violence, renversant de la terre un peu partout.

- Non mais ! Ronchonna-t-elle.

Ça, au moins, ça fonctionnait. Le bouquin s'était tut, et la fillette n'entendait plus qu'une multitude de ricanements. Les élèves autour d'elle semblaient avoir dépassé l'étonnement premier, et un bon nombre d'entre eux, ayant compris ce qui s'était passé, riait doucement des péripéties de la petite lionne. Elle s'assit, tentant de faire profil bas une seconde, et la chaise gronda, se plaignant que les grosses fesses de la jeune rouquine lui pesaient sur le bois.

- Désolée, marmonna la fillette. Désolée...

- Ah tu peux l'être, désolée, renchérit la table. Regarde toute la terre que tu m'as collée sur le crâne ! Et ça va frotter, gratter, récurer... tu aimerais ça toi ?

- Désolée...

- Non mais écoutez là, cette humaine ! Elle a failli me casser une branche !

- Elle n'arrête pas de me griffer, avec sa plume !

- Parce que tu crois que c'est amusant, d'être serrée dans ses gros doigts d'humaine ?

Les objets semblaient s'être tous donné le mot, se plaignant et râlant à qui mieux mieux, et après d'énièmes excuses murmurées, la jeune Bangkok baissa les yeux et se tut, mordillant sa lèvre inférieure pour ne pas pleurer. Ils étaient vraiment tous trop méchant ! Puis, soudain, Ô grand Zorro de la Botanique, Bachelard vint à elle, pour la tirer de cet étrange calvaire.

- Miss Applegate, vous avez gouté au champignon ?

- Voui... avoua-t-elle.

Que pouvait-elle faire d'autre ? Ces idiots d'objets étaient prêts à tout cafarder de toute façon. Alors mieux valait être honnête, et ne pas laisser le seau ou l'arrosoir la ridiculiser encore plus. Le vieux professeur lui tourna le dos un moment, et revint vers elle pour lui ouvrir la bouche d'un coup de baguette. Étrange sensation que celle de ne plus pouvoir fermer la bouche. Vraiment. Pas aussi étrange que celle que l'on a en dialoguant avec des choses inanimées et normalement non douées de parole, mais tout de même assez peu ordinaire. Il lui fit boire le contenu d'une fiole sans que la petite ne puisse protester. C'était âcre, et ça brûlait un peu. En même temps, un grondement sourd commençait à couvrir les voix des tables, chaises et autres saloperies d'objets. Ne plus entendre leurs jérémiades faisait un bien fou, et la jeune fille revint peu à peu à elle.

- Vous serrez à présent les effets que ces champignons peuvent avoir sur le corps et l'esprit sorcier.

Oops ! Pas que servir d'exemple la dérange, mais là, c'était tout de même un peu humiliant. La jeune fille écouta le reste du cours d'une oreille, tentant de se faire aussi discrète que possible, histoire de se faire oublier. Elle répondit d'un simple hochement de tête à la question de Papy Bachelard, et se tut jusqu'à la fin du cours, n'osant même pas ouvrir la bouche pour répondre à la question pourtant simple sur les arbres. Elle avait beau se sentir mieux, pas question de laisser passer un mot entre ses lèvres brûlées par la potion. Elle allait encore dire n'importe quoi, elle en était quasiment sure. Et puis, Page se chargeait de rapporter des points, ça serait bien suffisant.