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 Les zozos du quatrième étage
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MessageSujet: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyLun 16 Fév - 22:53:20

Fixant inlassablement le plafond au dessus de sa tête, toute son attention paraissant y être accaparer par cette unique chose, il était étendu sur son lit, seul dans son dortoir, comme toujours, puisque personne n’avait voulu prendre chambre avec lui. Il sombrait désespérément dans la solitude. Plus personne pour s’occuper de lui lors des vacances : il était donc coincé entre les murs froid du pourtant si célèbre collège de sorcellerie. Plus personne parce qu’il avait, comme qui le dirait, fait disparaitre la personne qui prenait soin de lui de la carte du monde. Soupirant, il ne faisait se s’enfoncer un peu plus à chaque jour dans cette pensée qui le hantait constamment. Une chose qu’il avait faite, qu’il regrettait, un peu accidentelle par-dessus le marché. Mais surtout, ce qui l’empêchait de dormir, c’était la tête des deux zozos qu’on avait mis sur l’enquête du meurtre sordides de sa propre belle-mère que lui-même avait achevé. Ironie, quand tu nous tiens.

Se tournant sur le côté, il posa son regarde de cendre, un regard ayant peut-être brulé dans le passé, mais qui, aujourd’hui, semblait être tout ce qu’il y avait de plus éteint. Il ne pouvait pas passer le restant de sa vie à agir ainsi, à tourner en rond dans son lit parce que son esprit était trop tourmenté! Se changer les idées… C’était bien le seul moyen de s’y prendre dans ce genre de situation, même lorsque le cœur n’y ait pas. Se lever. Se serait déjà une bonne chose de faite. C’est ce qu’il fit. Il se bougea tant bien que mal, tentant de se convaincre mentalement qu’il serait mieux qu’il ne fasse quelque chose avant de devenir complètement fou. Il réussit tant bien que mal à s’extirper de son lit, s’asseyant sur le bord de ce dernier, il ne pu s’empêcher de soupirer de nouveau en constatant à quel point cet endroit être calme et silencieux. Glissant ses pieds dans ses chaussures, enfilant ses vêtements plutôt sombres qu’il avait habitude de prendre lors de ses petites escapades nocturnes habituelles, glissant sa foutues cravate à son cou, comme quoi, de cette manière, on ne pourrait pas dire qu’il appartenait à une autre maison que celle des vert si jamais il rencontrait quelqu’un, pour une fois.

Il quitta enfin les sombres dortoirs des serpentards, sortant par la même occasion des froids cachots du château. Pour aller où? Pour faire quoi? À quoi bon cette sortie si commune chez lui? Il dû monter quelques escaliers mouvant, baguette en main, cette dernière étant allumé d’un lumos plutôt faible pour la soirée. Ne pas attirer l’attention. Du moins essayer. Et puisqu’il ne voyait pas où mettait les pieds de toute façon, il aurait été risqué pour sa santé physique du moins de se jeter dans l’escalades des escaliers de Poudlard sans voir où l’on va. Des plans pour faire une vilaine chute, se briser quelques os, voir se péter le cou en bas, sur un palier quelconque. Quelle mort peu honorifique pour un petit serpent. Il aurait fait scandale dans les tribunes s’il avait seulement fallu que ça ne se produise. Ou pas. On ne le reconnaissait seulement que depuis le match de quidditch, en fait. Avant cela, personne n’avait jamais remarqué la petite créature frêle qu’il était, passant quasiment pour l’homme invisible aux yeux de beaucoup, dû à sa discrétion, à son envie de se disparaitre et de ne pas attirer l’attention. Solitude, quand tu nous tiens du bout du nez, il est difficile de te résister.

Sans vraiment en prendre connaissance, le jeune garçon avait atteint le quatrième étage. Impossible désormais de faire demi-tour immédiatement. Mieux valait ne pas trop se risquer à se faire attraper par Rusard, ce dernier désirant certainement mettre la main sur le gosse qui avait eu l’audace de l’attaquer et de presque piller son bureau, par la même occasion, et j’ai nommé ici : Dam’! Décidément, il n’arrivait jamais à rester à sa place, juste une fois dans sa vie. Il fallait constamment qu’il agisse comme l’imbécile de service qu’il était sans doute.

Relevant sa baguette un peu plus haut, il éclaira quelques tableaux sur son passage, les réveillant par la même occasion provoquant quelques jérémiades de leur part. Ennuyé par ces derniers, le garçon ne pu s’empêcher de s’arrêter, se plantant devant lui d’eux, l’éclairant ainsi complètement.


« Merde, pourquoi est-ce que tu te plains? T’es que tas de couleur peint, on te regarde toute la journée, tu vois toujours des gens, et toi et tes compères trouvez tout de même le moyen de vous plaindre constamment?! »

« Sais-tu seulement à qui tu t’adresses, petit idiot? »

Le garçon décrocha un drôle de sourire au tableau en question, ne sachant pas trop ce qu’il représentait en réalité, il pencha la tête de côté, ce qui eut pour effet d’accentuer ce regard plein de malice qu’il posait sur la peinture. Ça ne signifiait décidément rien de bon, en provenance du garçon.

« Oui! Un pitoyable tableau qui va finir bruler s’il ne la ferme pas! »

Ho, que pouvait-il vraiment faire, en réalité, étant donné qu’il ne connaissait aucun sortilège de feu ou quoi que ce soit pouvant lui servir sur ce sujet? Non, non… Il avait mieux. Il pouvait aussi décrocher le tableau du mur et le lancer de le lac, comme ça, la paix! On en entendrait plus parler. Ho, il ne doutait pas qu’on ferait peut-être une petite recherche sur cette histoire, mais rien de plus, n’est-ce pas? Des tableaux… Quelle idée stupide d’en accrocher autant, aussi!
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyMer 18 Fév - 8:45:23

Mais qu’est-ce que Hayden faisait-elle là ? Elle n’avait aucune légitimité d’être ici. Tout avait commencé un peu plus tôt dans la soirée… La Serdaigle avait décidé de bien travailler gentiment dans sa salle comme, puisqu’elle voulait prendre un peu d’avance sur certains devoirs. La fillette s’était assoupie quelques temps, enfin, soyons un peu honnête, elle s’était endormie comme une masse dans le fauteuil de la salle commune. Le feu de chemin qui s’éteignait la tira de ses rêves. Après son réveil, elle ne sut que faire. Elle n’avait plus sommeil, la sieste sur le fauteuil l’avait revigorée, il n’était pas non plus question de parler à quelqu’un, pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait apparemment personne dans sa salle commune, et travailler, n’y pensons même pas, elle avait déjà pris assez d’avance pour aujourd’hui.

C’est donc en proie à une profonde réflexion qu’elle eut une soudaine envie de se dégourdir un peu les jambes ; les fauteuils n’étaient pas autant confortable que ceux du manoir, et de plus, le tissu était trop rugueux ! Sans plus réfléchir une seconde, Hayden prit sa cape de fourrure posée sur l’accoudoir, que voulez-vous, la fillette était plutôt d’une nature frileuse. Elle sortit ensuite discrètement de sa salle commune, avec l’intention innocente de déambuler à cet étage ; à peine cinq minutes ; il était beaucoup trop dangereux selon Hayden de se faire prendre à un étage différent de celui de sa maison. Elle pensait, bien naïvement qu’on lui laisserait passer cette « petite infraction » si elle ne quittait pas cet étage.

Malheureusement, ou heureusement, la tentation est plus forte que tout. Sans même s’en rendre compte, Hayden dévalait des marches et descendait peu à peu les étages. Elle déambula ainsi pendant une demie-heure attentive néanmoins à tout bruit qui pouvait lui paraitre suspect, allant même jusqu’à sursauter au moindre grincement lugubre d’armure.

Il était étrange pour la Serdaigle d’être dans les couloirs du château de la nuit. Les carreaux filtraient la lumière de la lune, et celle-ci rendait l’ambiance presque glauque. De plus, les tableaux qui étaient dans le couloir chuchotaient sur son passage, peu importe le nombre de regards noirs qu’elle leurs lançaient.

Hayden entendit soudainement des voix qui lui étaient inconnues, dans un réflexe elle se plaqua contre le mur, pour se rendre compte au final que son action était totalement inutile et stupide. La fillette eut une furieuse envie de rebrousser tout de suite son chemin, mais quelque chose l’en empêchait, sa curiosité. Elle s’approcha donc des deux voix, pour se rendre compte que que c’était juste un garçon de son âge, qui insultait…un tableau.

La garçon était apparemment un Serpentard, mais elle n’en était pas sûr. Son visage ne lui disait, mais ce n’était pas étonnant, elle n’était pas très calée quand ça concernait les Serpentards… Hayden eut une sourire narquois et lui lança ;

-Ça ne te servira à rien d’insulter les tableaux tu sais ?
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyMer 18 Fév - 21:04:39

Faute de mieux, vous nommerez sûrement cela "hasard" ou "coïncidence" (en ce qui me concerne, je n'ai jamais vraiment compris la différence), La petite Tarleton, elle, n'aurait songé à mettre rien de moins que le destin sur le compte de ce qui était sur le point de se produire, même s'il n'allait sans doute pas se produire grand'chose, au final. Mais ne trouvez-vous pas étrange qu'il ait fallu que ce soit cette nuit, précisément cette nuit, qu'en un nombre impressionant (trois pour l'instant, mais qui sait ce qui se passerait ensuite), des élèves des petites années aient tous décidé d'errer dans le château au milieu de la nuit, et qu'ils se retrouvent, comme par enchantement, tous au quatrième étage, dans ce même couloir. Il ne fallait pas oublier que la divination était de loin l'une des matières préférées de la jeune fille, et que donc, tout ce qui se produisait était voulu et inscrit depuis longtemps par une puissance supérieure... D'autant que le hasard ici, exténué par le nombre, n'avait pas sa place.

Mais commençons par le commencement. Mis à part le destin, que faisait Verity Tarleton, l'élève sans doute la moins encline à transgresser les réglements (et par excès de zèle, et par peur excessive de se faire taper sur les doigts), en-dehors de son dortoir à une heure pareille ? Eh bien, la réponse était simple : une bêtise, une broutille, une idiotie.

Après le dîner, Verity était allée faire quelques recherches pour son devoir d'Histoire de la Magie à la bibliothèque. Elle aurait pu emprunter le livre qu'elle désirait consulter et le mener jusqu'à son dortoir, mais elle avait préféré rester là, livres divers et parchemins à portée de main, et elle avait veillé là tard, très tard, jusqu'à ce que l'air pincé de Madame Pince (haha), ne la tire de la deuxième relecture de son devoir (elle avait dû le réécrire entièrement à la première, étant donné qu'elle y était allé un peu fort pour effacer les fautes d'orthographe du bout de sa baguette, créant un trou bien rond et bien net dans le premier rouleau utilisé), en lui faisant comprendre que si elle ne quittait pas très vite les lieux, ce serait la bibliothécaire qui se chargerait elle-même de faire des trous dans cette version-là.

Aussi avait-elle rejoint son dortoir, passablement tard, il fallait l'admettre. Enfin, elle avait plutôt rejoint l'entrée de sa salle commune, à laquelle elle avait donné un mot de passe qui ne semblait pas être le bon. Le portrait lui avait dit avec gentillesse mais dans une impuissance complète que le mot de passe avait changé pendant la journée, et que si aucun préfet n'avait songé à le lui communiquer, eh bien, on ne pouvait pas la laisser entrer. L'heure était tardive, mais Verity avait un naturel plutôt optimiste. Après s'être dit avec mauvaise grâce que, dans une école moldue, un truc pareil ne serait jamais arrivé - et plus l'année avançait, moins ce genre de pensées lui venait à l'esprit, d'ailleurs -, elle décida simplement de s'asseoir à côté de la porte secrète et d'attendre que quelqu'un n'arrive pour la secourir... Et ce qui devait arriver arriva, elle finit par s'endormir, et, tous les élèves de Poufsouffle ayant apparemment rejoint leurs appartements, personne ne vint à son aide.

Ce furent des bruits de pas qui la tirèrent du sommeil. Elle en fut d'abord soulagée, avant de se rendre compte avec effroi que les pas parlaient, parlaient d'une voix grinçante à uen certaine Miss Teigne, et elle connaissait assez bien les lieux pour savoir que ça ne présageait rien de bon. Aussi, aussi doucement que possible, et aussi rapidement qu'elle le pouvait, elle rampa hors d'atteinte de la ronde du concierge, osant après un temps se remettre sur ses deux jambes, puis se lever carrément et courir furtivement le long des couloirs et escaliers, de peur qu'il ne la rattrape.

Elle ne compta pas combien elle grimpa de marches. Toujours est-il qu'une fois qu'elle se sentit à peu près en sécurité, elle sortit da baguette devant elle et murmura un


"Lumos"

à peine audible. Et hop, au bout du bois d'érable naquit une source de lumière suffisante pour lui permettre de trouver son chemin sans tâter tapis et murs, et ainsi ne plus éveiller les grognements des tableaux qu'elle touchait malencontreusement. Ce n'est qu'une fois la lumière allumée, et l'esprit loin de la possibilité d'être trouvée par Rusard, qu'elle se détendit complètement. Il y avait quelque chose d'excitant, à parcourir ces couloirs en pleine nuit. Habituellement, le simple fait que le bâtiment ait été aussi ancien lui aurait fichu la frousse, mais au contraire, l'endroit était étonnament accueillant, juste là. Peut-être était-ce dû aux ronflements des tableaux, et aux murmures outrés de ceux que la lumière réveillait, qui faisait qu'il y avait toujours une présence, là, avec elle.

Elle crut tout d'abord que deux d'entre eux avaient décidé de parler à vois plus haute que les autres, lorsqu'elle approcha ce coin du quatrième étage, ne sachant trop où elle allait. Ce ne fut qu'en arrivant plus près qu'elle remarqua que les voix sortaient de deux silhouettes humaines. C'était un réflexe, elle aspira l'air trop vite, dans un
"ah", et sa baguette tomba aussitôt à ses pieds, la lumière s'éteignant. Eh bien, si elle voulait ne pas se faire repérer, c'était réussi...
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyDim 22 Fév - 1:30:05

D’énormes tentacules se glissaient lentement vers la fillette endormie tout en faisant un bruit de succion continu. Elles se rapprochaient peu à peu et commencèrent à agripper une des jambes de Calypso. Puis l’autre. Un autre appendice s’enroula autour du cou de la gamine, serrant de plus en plus fort. De la bave tombait sur la joue de sa proie, inconsciente du péril qui l’attendait. La créature ouvrit sa bouche, des dents acérées comme des lames de rasoir étincelant dans la chambre obscure uniquement nimbée par la lueur de la lune...

"Aaaaahhhh !!!"

Calypso se réveilla en sursaut, un cri étranglé à la bouche, essayant de reprendre son souffle. Ce n'était qu'un rêve ! La gamine était complètement apeurée, prise dans les affres de son cauchemar. Des yeux affolés fouillaient dans la pénombre autour de son lit, essayant de voir si la créature était vraiment réelle. Elle n’arrivait plus à respirer... Tâtant son cou avec ses doigts, la rouquine s’aperçu que ses draps étaient complètement entortillés autour d’elle. Autour de son cou évidemment mais aussi autour de ses jambes. Passant une main fébrile dans ses cheveux, la fillette sentit de l’humidité. De la salive... ? Attrapant sa baguette, Calypso murmura un lumos et vit qu’une partie de son oreiller était trempé. Elle s’était tellement agitée dans son sommeil qu’elle avait renversé le verre d’eau qu’elle posait toujours sur sa table de nuit.

La rousse ouvrit les rideaux de son lit et regarda autour d’elle, espérant qu’elle n’avait réveillé personne mais apparemment aucune des filles ne l’avait entendu, en tout cas le silence était bien présent dans la pièce. S’asseyant dans son lit, la Serdaigle sécha du mieux qu’elle pouvait l’endroit trempé, espérant qu’en s’occupant elle allait se calmer. Elle faisait rarement de mauvais rêves mais ce cauchemar l’avait secoué. Il était stupide, il fallait bien le reconnaître, mais Calypso était encore une enfant et elle avait peur de se rendormir. Elle n’avait qu’une envie, se précipiter dans les bras de son père pour qu’il la rassure et lui dise que les monstres n’existaient pas et qu’elle ne craignait rien. Mais il n’était pas là... La rouquine était toute seule et elle n’osait pas non plus déranger les autres filles du dortoir. Elle n’avait pas non plus envie de passer pour la trouillarde de service. Cependant, elle avait vraiment besoin de réconfort et surtout de se changer les idées. De toute manière, le sommeil la fuirait.

Enfilant ses pantoufles et une robe de chambre sur son pyjama Hello Kitty, la première année se faufila hors du dortoir. Arrivée dans la salle commune, elle hésita un moment. Il était tard et si elle se faisait prendre... Calypso avait déjà enfreint le règlement à plusieurs reprises mais jusqu’ici elle s’en était toujours sorti sans perte de points ni de retenues et sa chance pourrait bien prendre fin. Cependant, elle voulait tenter le coup. La fillette désirait chercher du réconfort auprès de la seule disponible pour elle pour l’instant, sa chouette Isis. Même si ce n’était qu’un animal, la caresser et lui parler lui fera certainement oublier cette angoisse que ce cauchemar avait laissé. Et puis après tout, elle n’était pas loin, que risquait-elle ?


*Un préfet...*

En effet, quelqu’un patrouillait et venait dans sa direction. Réagissant vite, la fillette se colla contre le mur, profitant ainsi du maximum d’obscurité, et prit vivement un escalier qui descendait. Ce ne serait finalement qu’un petit détour et quand elle sera remontée de l’autre côté, le préfet aura quitté les lieux depuis longtemps. Cependant, l’escalier stoppa brusquement, s’arrêtant devant un couloir poussiéreux qu’elle ne connaissait pas. Il était vrai que les escaliers faisaient souvent à leur tête, montant au lieu de descendre, changeant de direction subitement, mais normalement ils allaient toujours dans des endroits fréquentés. Où avait-elle atterri ? La rouquine attendit tout de même un moment, mais finalement se décida à aller dans le passage.

"Lumos."

Calypso ignorait totalement où elle était, aucune idée de l’étage ou de la partie du château. Poudlard était vraiment gigantesque et surtout magique, il serait certainement impossible d’en découvrir tous ses secrets. Toutefois, les couloirs qu’elle arpentait appartenaient visiblement à une zone inoccupée. Sur son passage, elle voyait ce qui était certainement été des anciennes salles de cours. L’endroit était vraiment désertique. Tout d’un coup, elle attendit des voix. Se plaquant à nouveau contre le mur, elle chuchota un Nox et essaya d’entendre ce qui se disait. Apparemment, ils étaient plusieurs et parlaient de tableaux. La rousse hésita un moment, se demandant si elle devait continuer à avancer. Elle ne pensait pas que c’était des préfets, les voix paraissant trop jeunes. Cela devait être d’autres élèves égarés.

Finalement, elle franchit l’angle du couloir et vit qu’en effet, c’étaient également des premières années dont deux qu’elle connaissait. Malheureusement, il y avait aussi une Pouffy. Pourquoi ils étaient tous ici ? Et en train de parler de tableau ? A moins que ce tableau ne cache un passage secret...


"Hayden... Damien... Qu’est-ce que vous faites là ? Vous savez où on est ?"
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyLun 2 Mar - 20:27:01

Contrairement aux autres élèves de première année, Helen McHenry avait été répartie depuis seulement quelques jours. Elle était donc encore assez perdue et avait dû mal à se repérer toute seule dans le château. Sa jumelle lui avait fait visiter les endroits « incontournables » de la vie Poudlardienne mais il restait encore de nombreuses zones d’ombres dans la tête de la petite rousse. Helen avait cependant mémorisé un trajet de la plus haute importance : celui qui allait du dortoir des Poufsouffles (donc partant du sous-sol) jusqu’à celui des Gryffondor (dans la grande tour). Autant dire que cela faisait une sacrée trotte, sans compter les nombreux obstacles qu’elle pouvait croiser au travers de sa route ! Les nombreux obstacles étant aussi bien Miss Teigne que les ennemis de sa soeurette qui semblaient attendre avec impatience le jour où ils pourraient la coincer comme une malheureuse dans un couloir sombre.

Même si elle était légèrement plus peureuse que Page, la fillette ne comptait pas rester cloîtrée dans son dortoir 24H/24 sous prétexte d’échapper aux grands méchants loups qui régnaient au dehors. Cette soirée là, elle avait donc enfilé ses pantoufles, enfilé un gros pull ainsi qu’une écharpe, et s’était ensuite faufilée à l’extérieur de sa salle commune dans le but d’aller dire bonne nuit à sa jumelle.

Le début du trajet ne lui posa aucun problème. Elle se souvenait du grand couloir désert à traverser puis de l’escalier qui la menait d’ordinaire à la grande salle. Après avoir traversé le hall à pas de loup tout en frissonnant, elle avait ensuite pris un autre escalier pour gravir les nombreux étages qui lui restaient. Mais lorsque elle changea d’escalier pour prendre celui qui l’emmenait jusqu’au cinquième, celui-ci se mit soudainement à grincer et dévia de sa trajectoire. Apeurée, la petite rousse s’agrippa à la rambarde, espérant que ce n’était qu’un mauvais rêve et qu’elle allait atterrir comme prévu au cinquième. Elle se souvenait que sa sœur avait parlé d’un escalier interdit au quatrième étage et Helen ne se sentait pas du tout l’esprit d’une aventurière ce soir là. Malheureusement pour elle, l’escalier stoppa enfin sa course effrénée au niveau du couloir qu’elle cherchait à tout pris à éviter.

Elle attendit plusieurs minute sans bouger, la main toujours agrippée à la rambarde, espérant que celui-ci redémarre. Après tout, si il avait changé de direction une fois, il pouvait bien recommencer. Il suffisait d’avoir de la patience, vertu qu’Helen possédait entièrement. La petite décida donc de s’asseoir sur une marche en attendant et elle regretta bien vite de ne pas avoir emporté avec elle un de ses livres de cours pour s’avancer. La rousse avait en effet pas mal de retard à rattraper vu son arrivée décalée à Poudlard.


« Bon on y va maintenant non ? » improvisa-t-elle en tapotant une des marches de l’escalier de façon amicale.

Elle crut alors entendre des rires provenant du couloir juste en face et se stoppa net dans son geste. Quelqu’un était-il en train de se moquer d’elle ? Ce serait vraiment culotté ! Elle n’avait rien à se reprocher, elle voulait juste aller sagement à l’étage du dessus. Intriguée, la petite se leva et s’approcha de la dernière marche pour essayer d’entendre un peu mieux. Pendant un bref instant, elle avait cru que le bruit venait des tableaux mais la reprise des murmures lui indiqua qu’elle s’était trompée.

Elle resta un instant immobile, sa main refermée sur sa baguette par réflexe, même si elle se doutait bien qu’elle ne ferait pas long feu vu ses maigres connaissances magiques. Elle ne connaissait presque aucune formule ! A part Lumos, qu’elle avait appris toute seule en lisant un de ses manuels et en s’entraînant devant la glace. Regardant une dernière fois l’escalier, elle dû admettre qu’elle risquait d’attendre bien longtemps encore. Celui-ci paraissait s’être endormi.


« Lumos ! »

Pas franchement rassurée, la fillette s’avança avec une infinie lenteur dans le couloir obscure, suivant avec une certaine naïveté les voix qui se faisaient plus proches. Quand elle arriva enfin à proximité, elle resta un instant cachée puis observa la scène. Un garçon avec une cravate verte (mauvais signe !) discutait avec deux fillettes. A les voir, ils ne paraissaient pas bien méchants et surtout pas bien grands ! Se sentant un peu plus en confiance, Helen s’avança vers eux mais heurta soudain quelque chose… ou plutôt quelqu’un !

« Oh excuse moi ! » dit-elle confuse à la jeune fille à la couleur chocolat tout en réalisant qu’elle venait de lui écraser le pied par inadvertance.

Voyant alors qu’elle avait fait tomber sa baguette, elle se pencha pour la ramasser et la tendit à Verity.


« Dis, ta tête me dit quelque chose. Tu serais pas à Poufsouffle ? »

Puis, désireuse de connaître les autres égarés (LOST les disparus, le retour), Helen leur fit un petit coucou de la main gauche.

« Qu’est ce que vous faites tous les trois à cette heure ci ? Vous faites une soirée mystique en invoquant l’esprit du tableau ? »

Puis entendant la question de Calypso, elle lui répondit avec un air savant tout en éclairant son visage avec sa baguette ce qui pouvait faire peur dans le noir :

"On est au quatrième étage ! C'est ici le fameux couloir interdit ?"
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyMer 4 Mar - 13:22:30

[Je préfère continuer, les autres nous rejoindront peut-être plus tard, de toutes façons, c'est pas très plausible que tout le monde se retrouve pile au même endroit en même temps].

Verity s'était accroupie, tatonnant dans le noir à la recherche de sa baguette, lorsqu'une première fille rejoignit le petit groupe. Ne l'entendant pas mentionner son propre prénom, ou même regarder dans sa direction, au cas où elle ne la connaîtrait pas, la petite Pouffy décida qu'elle devait être hors de portée des rayons lumineux des baguettes, ou trop petite pour qu'on la remarque, bref, en tout cas, elle n'avait pas été repérée, ce qui faisait qu'elle pouvait tranquillement rester en-dehors des histoires des autres. Que faisaient autant de gens sortis de leur dortoir à une heure pareille ? Les mots de passe n'avaient tout de même pas tous changé, si ?

Elle continua donc sa recherche silencieuse, pensant sagement qu'elle ramperait hors de portée de ses camarades aussi vite qu'elle le pourrait une fois le précieux objet retrouvé, et pourrait alors retourner attendre le petit matin devant son dortoir, puisque Rusard avait dû déserter les couloirs, depuis le temps, à présent. Et puis, le petit matin n'était sans doute pas si éloigné, si ? En plus, étant donné qu'elle venait au départ de la bibliothèque, elle était armée de parchemins et de plumes, au cas où elle s'ennuierait. Ou alors, elle pourrait tenter de retourner à la bibliothèque, un endroit sans doute plus sûr qu'un couloir où elle risquait de se faire prendre à tout moment...

Elle en était là de ses errances imaginaires lorsque quelque chose lui écrasa le pied. Elle n'eut pas même le temps d'un râle de protestation que déjà, une voix qui avait quelque chose de familier s'excusait pour la gêne occasionnée... Eh bien, si elle était restée en-dehors du faisceau lumineux jusque-là, c'était raté pour la suite, puisqu'on lui retrouva sa baguette avec une facilité déconcertante, tandis qu'elle essayait de faire bonne figure.


"Oh. Helen. Merci.", fit-elle en identifiant la cravate jaune, ne pouvant ainsi pas prendre la nouvelle pour sa soeur de Gryffondor. Son soupir était presque déçu. Elle aurait voulu passer totalement inaperçue, et maintenant... Mais soudain, une idée lui traversa l'esprit. Peut-être cette fille, qui partageait la même maison qu'elle, pourrait l'aider ? Mais avant d'avoir pu analyser la situation plus avant, l'autre avait déjà fait connaissance avec toute l'équipe de randonnée de nuit des couloirs du château.

"Il y a un couloir interdit ?", demanda la petite jaune, se laissant distraire par sa dernière phrase, avant de se focaliser à nouveau vers ce qu'elle avait d'abord pensé.

"Le mot de passe a été changé en fin d'après-midi", informa-t-elle. "Tu connais le nouveau ?"

Avec un peu de chance, il ne faudrait que quelques minutes pour qu'elles soient rentrées toutes les deux, bien au chaud dans leur lit - eh oui, Verity avait cet avantage, après des mois passés au château, de conaître plusieurs passages jusqu'au dortoir. Quant aux autres, ils pourraient retourner à leurs bavardages avec des tableaux. En ce qui la concernait, très peu pour elle, merci bien. Tout ce qu'elle voulait, c'était ne pas avoir d'ennuis.
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyJeu 5 Mar - 1:48:47

[HJ: Je met un ordre de passage, merci de le respecter ^^:
Verity; Dam'; Hayden; Calypso; Helen]

*Non mais, dites moi que je rêve…* soupirait-il intérieurement. Il ne pouvait de toute évidence jamais demeurer tranquille, bon sans de bon soir. Il fallait constamment qu’il y ait quelqu’un dans ses jambes, pour l’empêcher d’agir. Tout d’abord, une petite serdaigle, qu’il n’avait de toute évidence jamais vraiment remarqué ni eu la chance de côtoyer encore puisque son visage de petite fillette parfaite et trop brillante ne lui rappelait strictement rien. Peut-être l’avait-il croisé en cours? Non, rien, les souvenirs ne revenait pas. Elle avait donc dû lui être complètement indifférente pour qu’il ne l’ait pas casé dans un recoin de sa mémoire. La petite blondasse qui avait eut l’audace de se présenter à lui insinua que ça ne servait à rien d’insulter les tableaux. Et alors? Il faisait bien ce qu’il voulait, après tout, non? Serpentard jusqu’au bout des doigts, un point c’est tout.

Soupirant, il baissa sa baguette, la pointant au sol, évitant ainsi d’aveuglé la bleue et bronze ici présente qui, de toute évidence, était bien décidé à se mêler des affaires des autres. Le garçon l’observa, quelques secondes durant, n’essayant même pas de cacher son impatience face à la situation désabusée. Déjà qu’il ne l’était pas face à un tableau, si en plus il fallait que la petite miss ne décide de lui reprocher ses actions, il finirait par lui faire ravaler ses bouquins, et sa baguette avec.


« Ouais et bien, les serdaigles comme toi devrais se mêler de leur affaires. »

Il pestait littéralement, c’était plus fort que lui, impossible de s’en empêcher. Pas ce soir-là, pas en cet instant. Il avait eu besoin de se changer les idées, de sa défouler un peu, de passer ses nerfs sur quelques chose. Ce quelque chose s’était en fait avérer être les tableaux. Et comme de raison, il fallut que l’on vienne l’interrompre. Finalement, il rejeta sa haine, autant envers lui-même qu’envers les autres, sur cette petite vermine aiglon qui venait de faire apparition dans sa vie, sans crier gare avant d’atterrir sur ses plates bandes.

Brusquement, sans avertissement, une faible lumière apparu un peu plus loin, dans le couloir. Il cru alors qu’il s’agissait peut-être de Rusard qui, aussi étonnant cela pouvait-il être, avait terminé sa ronde des étages supérieurs et passait donc par ici. Comment avait-il fait pour l’effectuer aussi rapidement? Ça, il n’en avait pas la moindre idée. Quoi qu’il en soit, il n’allait certainement pas se laisser attraper par ce dernier! Il l’avait déjà attaqué une fois, dans le passé, et donc, le concierge s’en rappelait certainement, ça ne serait pas de la joie de subir une retenue en sa compagnie, ou pire, encore, risquer l’expulsion pour attaque sur un membre du personnel.

Un « ah! » sortit de la bouche de la personne qu’il avait cru, quelques secondes plutôt, être Rusard. Il s’était mit le doigt dans l’œil sur cet hypothèse. La voix était trop féminine pour cela. Elle s’était retrouver si près d’eux que, de toute évidence, elle en avait été effrayé. Était-il si pathétique qu’il terrifiait les autres autour de lui? Décidément, manque de bol, il se rendit compte qu’il s’agissait d’un petit poussin, et de toute évidence, qui était en première année, un peu comme lui, sauf qu’elle manquait du tact subtil dont il avait été doté. Il ne pu retenir un second soupire, vaguement agacé. Plus, du moins, que ce qu’il n’était déjà auparavant.


« Hurles donc plus fort pour que tout le collège t’entendes, tien… » lâcha-t-il sur un ton remplit de sarcasme. Non, décidément, ce n’était vraiment pas la soirée pour qu’il n’attire toutes ces fillettes pleine de bonne volonté à se mettre dans le pétrin jusqu’au cou.

Il entendit les tableaux marmonner de mécontentement au fait qu’ils ne soient déranger par cette petite bande de tarés, perdu au quatrième étage, même si, du moins, lui ne l’était pas, étant donné qu’il avait déjà l’habitude des balades nocturnes dans le château. Le seul endroit qu’il évitait vraiment, c’était la tour Nord, celle des gryffondors, et les cachots, s’y sentant trop prisonnier et étouffer entre les murs froid de ces derniers. Le jeune garçon s’apprêta à rajouter une couche de plus sur ses commentaires des plus déplacé lorsque, évidemment, il fut interrompu par une petite voix ne lui étant pas inconnu, voir plutôt familière. Et une seconde anglonne vint se joindre à toute leur joyeuse troupe de lutin. Joie…


« Calypso… C’est le quatrième étage… »

Étrangement, envers la jeune fille, il paraissait plus amical, bien que toujours aussi distant qu’avec n’importe qui d’autre. Il lui était toutefois redevable, en un certain sens, de ne jamais avoir insisté sur certains faits dont elle avait été témoin, entre autre la fois où elle s’était prit une claque de la part de Peeves, qui s’était bien amusé à la ridiculiser au niveau du septième étage, juste au moment où le couvre-feu passait, justement. C’était aussi le soir même où, lui, misérable créature vivante qu’il était, avait réussit à provoquer une bagarre générale, quelques instants plutôt, avant sa rencontre avec la bleue et bronze.

Et une fois de plus, leur petit groupe fut rejoint par une quatrième personne, se comptant lui-même dans le tas, à son plus grand désespoir. Cette dernière fit preuve de maladresse exaspérante, n’étant ni subtile, ni doué du tout, elle percuta l’autre aux couleurs poussin. La nouvelle petite jaune répondit aussi à la question de Calypso, le coupant un peu, par la même occasion. Inspirant tranquillement, il finit par exploser, embêter.


« Mais merde à la fin! À quoi vous jouer? Qu’est-ce que vous foutez ici? Vous voulez nous foutre dans la merde, ou quoi? Si vous ne baissez pas le ton d’un cran, on se fera piéger! Nan, mais d’où vous sortez, bon sang! »

Lui qui n’avait prévu qu’une petite sortie en solitaire, pour se dégourdir, pour se changer les idées et voir autre chose que juste sa paranoïa du moment, c’était bien foutu comme soirée! Tombé à l’eau, littéralement! S’il avait su qu’il attirerait comme un aimant toutes ces gamines, il ne serait sans doute jamais sortit de son dortoir et serait rester sous sa couette.
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyDim 8 Mar - 16:18:40

« Ouais et bien , les Serdaigles comme toi devrait se mêler de leurs affaires. »

« Mon Dieu, quelle répartie » Contra méchamment la fillette.

Voilà, sa soirée « parfaite » était partie. Ses projets après avoir rencontré cet agaçant Serpentard était de lui envoyer quelques piques, et tester sa verve. Ce projet n’était plus d’actualité. Bien sûr, elle savait qui il était, mais lui n’avait apparemment aucune idée de son identité. Il fallait le comprendre aussi, elle était seulement depuis plus de six mois au même cours qu’elle, le pauvre ça devait être difficile de se rappeler d’elle. C'est vrai, les personnes qu'elle côtoyait tout les jours avait bien d'autres problèmes de se rappeler de son visage et de son nom.

"Damien O. Taylor", la fillette se demanda brièvement que pouvait bien être son deuxième prénom. Octopus peut-être? Souriant pour elle-même face à cette blague pour le moins puéril, elle dut se retenir de vociférer à l'encontre de la personne qui surgit brusquement du couloir.

La Serdaigle eut une grimace de dégoût en reconnaissant une Poufsouffle de son âge également. Maladroite, qui plus est. La fillette commençait à croire qu'elle n'arriverait jamais à passer SA soirée pendant cette soirée. Elle s'était adossée au mur, prenant soin de vérifier l'état de propreté dudit mur. En effet, un malheur n'arrive jamais seul, n'est-ce pas? Il était donc fort probable que quelque chose de surprenant n'arrive avant que cette maudite soirée fusse terminée.

La voix qui la sortit de sa torpeur n'augmenta que plus l'ironie de la situation. Calypso était sans doute la personne de son dortoir avec qui elle parlait le plus, même si les conversations restaient quelques peu courtes. Il ne manquerait plus qu'une Gryffondor, et le tableau serait complet.

Ce ne fut malheureusement, ou heureusement pas pas une Gryffondor qui vint à leur rencontre, mais la sœur d'une d'entre elle, Helen McHenry. Levant les yeux au ciel, elle maugréa quelques mots qui se résumait à peu près à "foutus Pouffys". La petite Poufsouffle fit un timide coucou aux autres premières années, et Hayden lui lança un regard.. peu amical. Elle se claqua mentalement; et après elle se demandait pourquoi peu de monde l'appréciait!

La réplique du Serpentard enflamma la colère de la fillette. C'était bien lui qui était présentement en train de hurler à la mort comme un loup à l'agonie: Serrant la mâchoire d'énervement, elle lança sournoisement au garçon;

"Pour le moment, c'est toi qui devrait te taire, j'ai l'impression d'entendre un cochon qu'on égorge. ça m'étonne même qu'on ait pas déjà accouru afin de voir ce qui était l'auteur de ce vacarme. Alors ferme-là et rentre si tu veux pas te faire "piéger"."

Toute l'agitation de cette soirée ne lui plaisait guère, et elle pressentait d'avance qu'elle serait dans un beau pétrin avant l'aube.
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyMar 10 Mar - 16:54:32

"Calypso... C’est le quatrième étage..."

Hochant la tête en remerciement, la bleue et bronze parcourait des yeux le couloir dans lequel ils étaient rassemblés. Comme tout ceux qu’elle venait d’arpenter, il était poussiéreux et orné de peintures. Examinant le tableau devant lequel se trouvait le Serpentard, qui semblait d’ailleurs plutôt agacé par leur joyeuse troupe qui n’arrêtait pas d’augmenter, la rouquine essayait de se rappeler si elle l’avait déjà vu. C’était bien beau de savoir qu’ils étaient au quatrième mais le château était très vaste. A quelle partie de l’étage ils se trouvaient exactement ? Dans quelle direction il fallait partir pour rejoindre l’escalier principal ? La fillette avait tellement tournée qu’elle était certaine de se perdre.

Toutefois, le problème restait qu’elle n’avait jamais vraiment fait attention aux occupants de la multitude de tableaux qu’elle croisait tous les jours. De ce fait, elle ne pouvait affirmer si elle avait déjà vu les sorciers présents dans ces cadres. Calypso était un peu déçue, elle avait pensé que les peintures pouvaient être un indice. Il y en avait des centaines, dont la plupart était toujours pressés de discuter. C’était d’ailleurs peut-être une idée... Elle ne connaissait pas ce portrait mais il pourrait leur indiquer le chemin et...

Un bruit la fit sursauter et elle se retourna vivement. Une autre jaune était apparue et avait cogné l’autre pouffy qui avait bêtement perdu sa baguette. La rousse se retint alors de rire, il n’y avait qu’eux qui pouvaient faire ça. Et après on s’étonnait que Calypso ne les appréciait pas ! Levant sa baguette pour mieux voir la nouvelle venue, elle la reconnut aussitôt. C’était Helen, la jumelle de Page. Jusqu’ici elle avait réservé son jugement, lui donnant le bénéfice du doute au vue de la sœur qu’elle avait, mais là... Sans compter les inepties qu’elle racontait !


*Une soirée mystique...*

Et puis quoi encore ! Et pourquoi pas des messes noires ou un rituel pour ressusciter des morts ? Franchement, l’esprit poufsoufflien la surprendrait toujours. Ils avaient une façon de penser et d’agir totalement différente de celle du commun des mortels. Levant les yeux au ciel, la fillette la laissa dire. Ce n’était pas ce genre de remarque qui allait les faire monter dans son estime.

"C'est ici le fameux couloir interdit ?"

Calypso la regarda alors d’un air interrogateur. Soit elle délirait comme tout pouffy qui se respecte, soit elle était au courant de quelque chose. Elle savait peut-être un secret, dont la connaissance lui avait été à tous les coups révélé par sa sœur. C’était bien connu qu’un blaireau n’avait aucune curiosité et aucun courage, tandis que les Gryffondors... Se décidant, elle lui demanda,

"C’est quoi au juste ce couloir, Helen ? Il y est censé avoir quoi ?"

Pratiquement au même moment, l’autre jaune, qui d’après ses souvenirs s’appelait Tartelon, interrogea également McHenry sur ce couloir. Agacée, la bleue et bronze l’ignora. D’un autre côté, cela confirmait le fait qu’elle avait raison. Si Helen était au courant d’un secret, c’était par l’intermédiaire de quelqu’un d’autre. Il était vraiment inconcevable qu’un jaune sache des choses qu’un Serdaigle ignore. Cela ne se faisait pas.

"Mais merde à la fin ! À quoi vous jouer ? Qu’est-ce que vous foutez ici ? Vous voulez nous foutre dans la merde, ou quoi ? Si vous ne baissez pas le ton d’un cran, on se fera piéger ! Nan, mais d’où vous sortez, bon sang !"

Oh oh... C’était bien ce qu’elle avait pensé auparavant. Damien le solitaire n’appréciait pas cette invasion d’aiglonnes et de blairettes. A moins que c’était le fait qu’il se retrouvait du coup le seul garçon ? Calypso le connaissait assez peu finalement mais elle ne se formalisait pas de son ton agressif. Elle y avait déjà eu droit lors de leur escapade au septième, quoiqu’il l’avait plutôt épargné, réservant ses remarques acides au préfet qui les avait rejoints. La fillette supposait que c’était une sorte de mécanisme d’auto-défense, vu son apparence de gringalet c’était un moyen comme un autre de négocier les vipères résidant dans la maison de Salazar. Aussi, sans faire de réflexion sur ses paroles belliqueuses comme le faisait Hayden, la rouquine répondit calmement,

"En tout cas, moi j’ai vu personne dans le coin. Juste un préfet en bas de la volière... C’est pour ça que j’ai fais un petit détour... Au fait, vous parliez de tableau tout à l’heure, non ? Il y a quelque chose caché derrière ? Un passage secret... ?"
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyJeu 12 Mar - 12:12:55

« J’ai pu lire dans la nouvelle édition de l’Histoire de Poudlard qu’il y a quelques années existait un couloir interdit où l’on pouvait tomber nez à nez avec un chien à trois têtes ! Mais le couloir n’est peut-être plus interdit aujourd’hui… et je me demande s’il se trouvait pas au troisième étage finalement… »

Si elle avait vu juste, il n’y avait donc plus de couloir conduisant à des monstres horribles à cet étage. C’était plutôt une bonne nouvelle car mourir dévorée par une bête féroce ne faisait pas partie de son planning pour la soirée. Elle fut ensuite distraite de ses pensées par sa camarade de Poufsouffle. Celle-ci l’informa que le mot de passe avait changé en début d’après midi.

« Ah bon ? Personne ne m’a informé d’un quelconque changement de mot de passe », commença-t-elle en chuchotant à l’oreille de la fille qui se prénommait Verity d’après ses souvenirs. « Tout à l’heure, j’ai utilisé « Patience » et je n’ai pas eu de problèmes pour entrer… »

Elle n’eut pas le temps d’entrer dans une dissertation sur les mots de passe de sa maison car le garçon de Serpentard était en train de s’indigner à voix haute de la présence des quatre fillettes. Helen lui aurait bien dit que s’il ne voulait pas se faire remarquer il devrait commencer par se taire lui-même avant d’accuser les autres mais Hayden lui coupa l’herbe sous le pied. En parlant de la Serdaigle, Helen fut assez étonnée du regard peu amical qu’elle lui envoya quand leurs yeux se rencontrèrent. Pourquoi donc tant d’animosité ? Helen ne lui voulait aucun mal.

« Je n’ai entendu personne d’autre à part vous dans les environs », ajouta-t-elle juste après la réponse de Calypso, qui soit dit en passant, ne semblait pas plus la porter dans son cœur que sa camarde Hayden. Depuis quand les Serdaigles étaient aussi peu tolérants vis-à-vis des jaunes et noirs ?

Calypso souleva alors la possibilité de l’existence d’un passage secret derrière un des tableaux. L’idée lui semblait un peu farfelue mais rien ne les empêchait de vérifier cette hypothèse.


« Il suffit d’aller lui demander », répondit la petite Poufsouffle tout en s’approchant du tableau auquel s’était méchamment adressé Damien quelques instants plus tôt. «Oh il s’est caché ! Vous lui avez fait peur ! »

Helen observa avec attention le moindre détail de la peinture et constata que le petit bonhomme s’était réfugié derrière un rocher. Ses cheveux dépassaient de la grosse pierre.

« Fulbert, n’ai pas peur, on ne te veut aucun mal. On veut juste savoir s’il y a un passage secret derrière ton tableau. »

Elle avait dit ces paroles d’une voix tellement douce et bienveillante que le Fulbert de la peinture n’eut d’autre choix que de sortir de sa tanière, non sans avoir lancé juste avant un regard mauvais à Damien. Réalisant alors qu’elle risquait de passer pour une folle savante à connaitre par cœur les noms des personnages de tous les tableaux de Poudlard, elle jugea utile de préciser :

« Son nom est écrit sur l’étiquette… »

Fulbert le Peureux, était en effet bien écrit sur une petite plaquette collée sur le cadre inférieur du tableau.
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyVen 13 Mar - 12:40:41

Verity roula des yeux : plus on avançait dans l'année, et plus elle se rendait compte que les Serpentards étaient décidément à la hauteur de leur réputation : simplement imbuvables. Celui-là était un exemple-type, apparemment, puisque, de tous, c'était celui qui criait le plus fort (c'est à babord...), et qu'il avait choisi de reprocher aux autres le boucan qu'ils faisaient. Merci, pour l'accueil, on repassera. Elle se retint de souligner qu'elle, au moins, avait une raison d'être dans les couloirs à cette heure, et n'était pas sortie de son dortoir juste pour jouer les rebelles terriblement cools. Heureusement, elle n'eut pas à sortir de sa carapace, puisque les deux Serdaigles se chargèrent de le rembarrer.

Heureusement, l'attention ne fut pas longtemps portée sur lui, puisque les histoires d'Helen semblaient intéresser tout le monde. Tout le monde avait-il donc lu l'Histoire de Poudlard ? Elle croyait franchement que c'était un de ces livres que tout le monde voulait avoir lu, et que personne ne lisait jamais, mais apparemment, elle avait tort. En tous les cas, s'il y avait eu un couloir interdit ET un chien à trois têtes dans l'école, on les aurait peut-être mis au courant... Bien sûr, on ne pouvait jamais savoir, dans cette école aux moeurs étranges, mais enfin, il était question de la sécurité des élèves, et si, comme on le clâmait partout, Poudlard était le seul endroit sûr en ces temps troubles, ce n'était pas pour cacher des monstres à l'intérieur-même de ses murs, si ?

Patience, patience... Oui, patience, c'était le mot de passe, bien sûr, elle se servait toujours d'un ancien spectacle de sons et lumières pour s'en souvenir, où l'on ressassait en boucle la phrase "patience et persévérance, patience et persévérance". Et bien sûr, elle avait, sans faire plus attention, tenté persévérance, sans succès. Voyant que ça ne fonctionnait pas, elle devait bien avouer qu'elle n'avait pas cherché beaucoup plus loin, la fatigue accumulée l'empêchant sans doute de voir les autres solutions qui lui pendaient au nez.

"Rusard était au rez-de-chaussée quand je l'ai quitté, je dirais il y a un quart d'heure", informa-t-elle tandis que les nouvelles sur les possibilités de se faire surprendre circulaient entre les premières années.

Mais ce n'était plus ce qui intéressait. Calypso avait reporté l'attention de tous sur le tableau que Damien observait lorsqu'elles étaient arrivées, et ainsi, elle dut attendre que sa camarade de maison utilise ses talents de mise en confiance pour que le petit bonhomme ne revienne sur sa toile.

"Fulbert le Peureux...", murmura Verity "On en a parlé en Histoire de la..." Son regard se tourna vers Calypso, au moment où elle se souvint que c'était elle, qui avait fait l'exposé. C'était donc sans doute à elle d'en parler, elle s'y connaissait mieux, après tout.

"C-c-c-comme si j'all-j'allais vous le d-d-dire", bredouilla le Fulbert en question, depuis son tableau, en réponse aux tentatives que faisaient Helen pour le calmer. "Depuis des a-des années que je-je suis g-g-g-gardien, je n'ai encore laissé entrer p-p-personne !"

"Crétin !", siffla une sorcière en crinoline et perruque poudrée dans une toile à sa gauche. Sa voix brusque et son accent campagnard contrastaient avec la finesse de sa silhouette, sa robe merveilleusement dessinée, et la délicatesse de sa peau. "Si tu le dis comme ça, c'est évident qu'il y a un passage. Et si je me souviens bien, ce ne serait pas les premiers à entrer..."

Mais les lourdes avalanches de ses paroles poussèrent Fulbert à courir jusqu'à sa maison, à l'arrière plan du tableau, et à en fermer la porte derrière lui.

"C'est malin", laissa échapper Verity. Bien sûr, sa devise, en général, était 'pas d'ennuis'. Mais il fallait avouer que la perspective de découvrir un passage secret avait quelque chose d'excitant. La sorcière en crinoline partit dans un gros rire gras quand elle vit qu'elle avait effrayé son voisin, et, sans préambule, elle entra dans la toile à sa place.

"J'ai toujours préféré ce paysage-là", constata-t-elle "mais il ne m'invite jamais."

Elle lança un coup d'oeil espiègle du côté du bâtiment. "Cependant, j'ai bien peur qu'il ne soit le seul gardien du passage... Si vous voulez l'emprunter, il va falloir le faire revenir..."

Elle accentua ses paroles d'un clin d'oeil, rougissant sous la poudre blanche qui recouvrait tout son visage. Visiblement, la sorcière recherchait les intéractions avec Fulbert aussi vivement que lui-même les fuyait.
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptyDim 15 Mar - 18:47:06

*Tus la*

Rien de plus clair à son esprit. L’idée s’imposa à lui comme une bombe à retardement, prête à exploser à tout moment. Son regard de cendre se posa sur la serdaigle dont il ne se souciait ni du nom ni de l’âge ni de quoi que ce soit d’autre. Tuer. Ce mot était aujourd’hui si banal à ses yeux qu’il n’arrivait même plus à réagir de manière autre qu’agressive envers quiconque s’adressait ou daignait s’adresser à lui. Un cochon qu’on égorge? Qu’elle drôle d’image. C’était lui qui égorgeait, pas le contraire. Il l’observa, avec un air des plus neutres, aussi étonnants cela pouvait-il paraitre. On aurait dit qu’il avait l’habitude de ce genre de commentaire à son égard, comme si cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Bien au contraire, intérieurement ce n’était pas les envies qui lui manquaient. Brusquement, il bougea, s’approchant de la fillette qui était un centimètre plus petite que lui. Un sourire sadique se dessina sur ses lèvres. Qui auraient pu deviner ce qui se passait, en cet instant, dans la tête du vert et argent?

Les images du visage effrayé de sa belle-mère lui revinrent en mémoire, au même moment, à l’instant où il avait levé l’objet pour le rabaisser sur elle, encore, encore, et encore, l’entendant crier son nom, supplier. À un moment, il avait été effrayé, avait cessé tout geste, tremblant dans sa frayeur. Mais la pensée furtive le tortura davantage. Quelque chose en lui c’était brisé, ce jour là. Tout sentiment semblait avoir disparu de son être désormais froid, souillé, immonde. Il se haïssait autant qu’il haïssait le monde qui l’entourait, ceux qui trouvaient le moyen de se plaindre alors pour un tout et pour un rien. Tout ça le répugnait, l’exaspérait. À onze ans il pensait déjà ainsi. Qu’est-ce que se serait une fois qu’il serait assez adulte, une fois qu’il aurait vieillis? Quel genre d’être humain deviendrait-il? Ou ne sera-t-il plus humain du tout, dans dix ans d’ici?

D’un geste rapide, toujours souriant, cette étrange lueur dans le fond de ses prunelles de jais fixé sur la petite blondinette, il étira le bras, attrapant fermement un pan de vêtement de la jeune bleue et bonze avant de l’attirer à lui. Il se pencha à son oreille et murmura, sur un ton qui ne semblait même plus lui appartenir :


« Je-vais-te-tuer. »

Il ne s’agissait là ni d’une menace, ni d’une envie de faire peur. Seulement une constatation pour signifier à quel point il la haïssait elle aussi, à quel point elle le dégoutait. Aussi rapidement qu’il s’était approcher, il se recula, l’oubliant derrière lui, littéralement, comme si elle n’avait jamais existé, comme s’il n’avait rien dit. Les quatre derniers mots n’avaient été prononcés que pour elle et pour personne d’autre. Elle seule en ferait ce qu’elle voulait. À elle de le croire ou pas. Il les avait détaché de manière à ce qu’elle comprenne parfaitement qu’il était des plus sérieux, qu’un jour, il lui sauterait dessus au détour d’un couloir et qu’elle en verrait de toutes les couleurs. C’était de sa faute à elle! Elle n’avait qu’à ne pas l’embêter.

Elle allait comprendre que ne s’adresse pas à lui qui le veut. Il était déjà un meurtrier potentiel… Décidément, son cas ne s’améliorait pas. Il ne pensa même pas au fait que la petite bleue pourrait aller se plaindre, que cette plainte pourrait tomber aux oreilles du Directeur, que ce dernier, étant au courant qu’on l’avait déjà interrogé pour une histoire de meurtre dans sa famille, pourrait très bien en faire part au ministère qui se dépêcherait de revenir à la charge aussitôt, littéralement, l’écrasant sous les questions. Cette pensées ne l’effleura même pas, malgré la crainte toujours présente de se faire prendre, ce qui, il n’en doutait pas, finirait par arriver, un jour ou l’autre, et il ne pourrait y échapper, malgré ses tentatives pou camoufler l’affaire.
L’adolescent paru stabiliser son humeur mauvaise, reportant toute son attention sur ce qui se passait. Le tableau qu’il avait embêté, quelque instant plutôt, semblait avoir décidé de taper la conversation avec les autres fillettes de premières années. Fulbert le Peureux, c’est ça?

Fascinant… Il s’avança finalement entre le petit groupe, s’approchant du tableau à pas feutré, observant la bonne femme qui avait changé de décor. Lui souriant sarcastiquement, il lâcha, d’une voix étrangement douce comparé ce qu’il avait fait un peu plus tôt :


« Offrez-lui des fleurs, ou un verre… À moins qu’il n’ait aussi peur que vous ne l’empoisonniez. »

Il pu entendre le rire amuser de la bonne femme du tableau d’à côté, ce qui réussit à faire oublier un peu au jeune garçon à quel point il pouvait paraitre ridicule par moment. Un passage secret, hein? Il lui fallait donc trouver le moyen de convaincre le Peureux de revenir pour le faire céder. En le menaçant? Pourquoi pas? Cela avait bien réussit à le presque le provoquer un peu plus tôt, non? Grommelant quelque chose d’incompréhensible, le jeune garçon approcha son visage, soudainement curieux, du tableau en question pour fixer un œil sur la fenêtre de la maison, derrière laquelle semblait se tenir le personnage.

« Allez quoi… Vous êtes mort, dans un tableau… Qu’est-ce qui pourrait bien vous arrivez de pire que d’être bruler? Et dans le pire des cas, vous n’auriez qu’à fuir vers un autre tableau si cela arrivait, no? Ce n’est pas très compliquer. Pourquoi ne pas nous laisser simplement passer et on vous laisse tranquille, vous n’entendez plus parler de nous? Hum? »

Le jeune garçon tenta tant bien que mal de se montrer convainquant, mais n’obtient aucune réponse. Un temps de réflexion? Tant pis… au moins, on ne pourra pas dire qu’il n’aura pas tenté sa chance…
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MessageSujet: Re: Les zozos du quatrième étage   Les zozos du quatrième étage EmptySam 28 Mar - 13:27:02

[HJ : puisque Hayden a passé son tour, c'est à moi niarkhéhé ]


Calypso regarda Helen avec des yeux ronds. Un chien à trois têtes ! Ici ? Pour la rouquine, c’était inconcevable qu’ils aient gardé une bête pareille à l’intérieur du château où elle pourrait dévorer n’importe quel élève. Surtout si c’était la même créature qu’elle avait croisée lors de sa dangereuse escapade dans la Forêt Interdite... Tenant à sa vie, la fillette ne s’était pas trop attardée pour analyser la bête, mais elle avait bien trois têtes avec d’énormes crocs dégoulinant de bave... Il faudrait qu’elle lise ce bouquin alors... Malgré son goût pour les livres, la bleue et bronze n’avait jamais eu le courage de parcourir l’Histoire de Poudlard, une véritable lacune dans son éducation il semblerait bien. Cependant, la rousse avait préféré se plonger dans des ouvrages traitant de la magie en elle-même plutôt que de l’histoire de l’école... En attendant, les remarques de la pouffy n’étaient guère concluants Il n’y avait même pas de couloir interdit et il semblerait bien qu’elle se soit trompée d’étage. Décidemment ces jaunes, tous les mêmes... Aucun pour rattraper l’autre...

Voulant partager son avis sur les pouffys qu’elle semblait avoir en commun avec Hayden, la jeune Tealsdale fut le témoin d’une scène un peu bizarre. Damien, apparemment agité par la réflexion de la blonde, s’était approché d’elle et lui glissait quelques mots à l’oreille. Mots que Calypso n’entendit pas mais qui fit pâlir sa condisciple. Fronçant les sourcils, la fillette se demandait ce qui pouvait bien se tramer entre les deux. Elle n’était pas tellement inquiète, bien que le Serpentard était un peu étrange il n’était pas méchant, mais ça serait mieux qu’ils ne se disputent pas. Cela pourrait alerter du monde et ils se feraient tous attraper !


"Fulbert, n’ai pas peur, on ne te veut aucun mal. On veut juste savoir s’il y a un passage secret derrière ton tableau."

Se retournant vivement vers la jaune, la Serdaigle avait du mal à croire ce qu’elle avait entendu.

"Fulbert... ?"

Elle avait bien entendu Fulbert ? Le Fulbert sur lequel elle avait travaillé et préparé sa biographie ? Ce n’était pas possible... Ou alors une forte coïncidence. Calypso avait totalement ignoré que le pauvre Fulbert avait un portrait à lui à Poudlard. Surtout qu’en plus il était bien caché, étant accroché ainsi dans un couloir désertique et abandonné. Mais comment ça se faisait que ce n’était indiqué nulle part ? La rouquine se promettait d’aller voir Mme Pince dès le lendemain pour lui en parler. Si on ne pouvait pas se fier aux informations de la bibliothèque... où allait-on ? A moins qu’il n’y avait un document recensant tous les tableaux du château ? La fillette ne s’était pas du tout penchée sur la question mais cela devait être intéressant à rechercher. Après tout, il devait bien y avoir un millier de peintures qui ornaient les murs de l’école et elle ne connaissait pas la plupart des gens qui les habitaient. Qu’est-ce qu’ils avaient de particulier pour qu’ils aient l’honneur d’être ici ? Qui étaient-ils et qu’avaient-ils faits ? Et est-ce qu’ils cachaient quelque chose ?

"C-c-c-comme si j'all-j'allais vous le d-d-dire. Depuis des a-des années que je-je suis g-g-g-gardien, je n'ai encore laissé entrer p-p-personne !"

En effet, il semblerait que sa première idée avait été la bonne. Un passage secret était derrière ce tableau et Fulbert le Peureux en était le gardien. C’en était ironique quelque part qu’un personnage terrifié par sa propre ombre puisse protéger quelque chose.

"Allez quoi... Vous êtes mort, dans un tableau... Qu’est-ce qui pourrait bien vous arrivez de pire que d’être bruler? Et dans le pire des cas, vous n’auriez qu’à fuir vers un autre tableau si cela arrivait, non ? Ce n’est pas très compliqué. Pourquoi ne pas nous laisser simplement passer et on vous laisse tranquille, vous n’entendez plus parler de nous ? Hum ?"

Le jeune garçon, dans tout son tact serpentesque, était intervenu et avait dit la chose à ne pas dire à quelqu’un comme Fulbert le Peureux. Cependant, cela avait au moins eu l’avantage de faire partir la dame en crinoline qui avait squatté son tableau. Craignant d’être brûlée, elle rejoignit à toute vitesse sa propre peinture.

"Ne le brusque pas Damien ! C’est pas comme ça qu’il va sortir..."

Non, il fallait qu'il compatisse avec eux. Même si pour ça, elle allait devoir mentir et exagérer leur situation. S’approchant du tableau, Calypso s’adressa alors d’une voix douce à l’homme terrifié de la toile.

"Bonjour Fulbert. Tu pourrais nous laisser passer s’il te plait ? Y’a des gens qui nous recherchent et vont nous faire du mal s’ils nous voient... On serait en sécurité comme ça... Et on promet qu’on fera vite, dès qu’on sera passés tu pourras retourner dans ta maison. Et tu sais, on ferait la même chose pour toi aussi si la situation était inversée..."

Celui-ci la regarda à travers sa fenêtre, la tête inclinée, réfléchissant profondément à ce qu’elle venait de lui dire pendant plusieurs longues minutes. Puis, tremblant de tous ses membres, il sortit enfin de sa demeure. Regardant tout autour de lui d’un air affolé, il courut ensuite jusqu’au cadre de sa voisine. Dès que Fulbert quitta sa propre toile, la peinture émit alors un gros clic et le tableau s’ouvrit, révélant un très sombre passage.
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