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 Rencontre providentielle ? [Rose Bennet]
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MessageSujet: Rencontre providentielle ? [Rose Bennet]   Rencontre providentielle ? [Rose Bennet] EmptyMar 23 Déc - 20:48:14

*CLAC*

- Et flûte ! Par Merlin, c'est pas vrai !

Le jeune homme pesta de toutes ses forces contre la porte qui venait de lui claquer au nez.

- C'est vraiment pas mon jour aujourd'hui...

Comme souvent, Edward Mole était dans un mauvais jour. Enfin, ce jour était particulièrement mauvais tout de même. Il avait quitté son appartement sans avoir réussi à déboucher son évier qui avait cru bon de se révolter au moment de la vaisselle du petit déjeuner, puis avait été victime de la grève du réseau de cheminette et avait dû se rendre à la bibliothèque en transports en communs moldus. Là, le sort s'était acharné contre lui, et un suicide sur la ligne de métro lui avait fait perdre trois bons quart d'heure.
Habitué à cette poisse qui lui collait à la peau, Edward n'avait pas même poussé un soupir et avait attendu patiemment que les agents de la compagnie de transport remettent la ligne en marche.
Il arriva donc en retard à son entretien mensuel avec son directeur de recherches et dû présenter ses excuses les plus plates. Pour se faire pardonner, il dut promettre de ranger le bureau de ce dernier - il fallait mériter l'apprentissage auprès d'un maître si renommé que Cornelius Warrington. C'est ce moment qu'avait choisi sa mère pour téléphoner, le sachant au bureau d'études. Et c'est à ce moment qu'Edward avait décrété sa disgrâce totale.

Il avait fallu que l'autorité maternelle en vienne au terrain dangereux de ses relations avec le sexe opposé. Et Edward n'avait pas osé lui avouer qu'il était encore et toujours désespérément seul. Son ego lui avait interdit de l'admettre. Il avait donc menti à sa mère en prétextant une quelconque petite amie, et voilà que Madame Mole s'étiat mis en tête de la rencontrer ! Enfer et damnation ! Pourquoi fallait-il que sa mère soit prise de ce genre de folie en ce moment ? Entre le Ministère, l'Ordre et ses recherches, Edward n'avait vraiment pas de temps à consacrer à la recherche d'une petite amie. Il avait tenté de cacher son mécontentement à sa mère au téléphone mais avait écourté leur entretien au plus vite, pour éviter que la matriarche ne sente le mensonge de son fils. Dans sa précipitation à changer de sujet, Edward s'était vu extorquer un repas avec ses parents et l'élue de son cœur. Il était dans la panade à présent. Jamais il ne trouverait quelqu'un pour demain soir.

Perturbé par toutes ces idées qui se bousculaient dans sa tête, Edward avait quitté le bureau alloué par la Bibliothèque magique de Grande Bretagne un peu précipitamment, une pile de livres sous le bras, sa serviette dans l'autre main, et... la porte venait de claquer, l'enfermant dehors alors sans qu'il ait eu le temps de récupérer les clés posées sur le bureau.
Dans un ultime réflexe, il avait tenté d'empêcher la porte de se fermer, et avait simplement réussi à envoyer valser sa pile de livres au beau milieu du couloir.

A présent, les conséquences de la maladresse d'Aloysius Edward Mole jonchaient l'un des couloirs de la très prestigieuse Bibliothèque Magique de Grande Bretagne. Le jeune homme se sentait fatigué. Des regards amusés s'étaient tournés vers lui, il avait entendu quelques rires sous cape, mais avait essayé de ne pas en tenir compte. L'esprit ailleurs, il ramassait les ouvrages qu'il avait lâchés quand sa main se posa sur... Une chaussure ?
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MessageSujet: Re: Rencontre providentielle ? [Rose Bennet]   Rencontre providentielle ? [Rose Bennet] EmptyMar 20 Jan - 15:08:26

Désespérant.
C'était la seule chose à laquelle la jeune femme pouvait penser lorsqu'elle voyait encore la pile de travail qui l'attendait.
Comme souvent le week-end, elle était de retour dans son petit appartement londonien, qu'elle louait dans les environs du chemin de traverse.
Composé de deux pièces simples, au mobilier tout aussi simple, l'endroit avait été un jour lumineux. Mais depuis qu'elle y habitait, c'était un fouillis de vêtements en vrac, de dossiers, de magazines et de livres.
Du côté de son bureau, une pile incalculable de feuille l'attendait. Quand bien même elle avait quitté St Mangouste pour travailler à Poudlard, elle restait consultante. Bien souvent, un collègue lui envoyait une lettre pour la tenir au courant de l'évolution du cas de tel ou tel patient, pour l'informer des récentes recherches et découvertes faites, et aussi pour lui demander des conseils.
Ça la satisfaisait, Rose avait elle même insisté pour être harcelée ainsi à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. En fait, tant qu'elle pouvait boire du café ou du thé, fumer, et pratiquer la Métamorphose (qui était plus un amusement qu'un travail, pour elle), tout lui allait.
On avait vu des activités plus féminines, mais la jeune femme s'en souciait comme d'une guigne.


Quoi qu'il en soit, c'était vendredi après midi, et elle allait encore se payer des horaires atroces. Une collègue lui demandait désespérément de l'aide par rapport à une gamine qui avait réussit à remplacer les bras de son père par des serpents en mousse.
Un cas incongru, ça arrivait souvent. Pourquoi des serpents en mousse? Pourquoi les bras? Bah...si on commençait à se poser des questions, ils n'étaient pas prêt d'avoir finis. Riant doucement à la quatrième relecture de la lettre (Imaginez un type furieux qui agite ses bras – des serpents en mousse- dans tous les sens en criant), elle se mit en route.
La Bibliothèque Magique de Grande Bretagne avait tout un tas d'archive sur des cas dans le genre, et elle était à peu près sûre qu'un cas pareil ou presque c'était déjà produit. En général, ils commençaient par la, s'appuyer sur des cas réels et ayant déjà eu lieu..
Quelques instants après avoir quitté son appartement, elle transplana, pour arriver non loin de la Bibliothèque, dans une petite ruelle.
Toute de bleue vêtue, comme à son habitude, ses talons claquants sur le sol, elle se dirigea vers le bureau de l'archiviste qu'elle avait prit pour cible. Pas question de chercher elle même. Passant dans un couloir à toute vitesse, elle s'interrompit à temps pour ne pas rentrer en collision contre un homme, d'une trentaine d'année, s'agitant dans tous les sens. Et d'un, il tenta de se ruer sur une porte qui venait de se fermer, et de deux, avec les livres, c'était pas évident. Résultat, tout valdingua, dans un joli bruissement de feuilles.

La brunette entendit des rires, une ou deux phrases moqueuses, mais personne ne semblait vraiment se bouger le cul pour l'aider. Ce n'était pas son genre non plus de voler au secours des pauvres employé surmenés et stressés, mais puisqu'un livre venait de s'écraser à côté de son pied et que déjà une main tâtonnait un de ses escarpins bleus pour tenter de l'attraper...


-Mes chaussures me vont tellement bien qu'elles méritent qu'on se jette à genoux devant moi? Si j'avais su je les aurai portées le jour ou on m'a présenté le ministre...

Le ton était un peu moqueur, mais loin d'être méchant. C'était clairement une boutade, une taquinerie. Rose n'aimait pas les gens sérieux et parfait. Ceux qui s'obligeaient à tirer la tronche en permanence et à parler avec un langage châtie, parce que ça fait « geeenre j'suis classe ». Donc, un peu de dérision et de bêtises parfois (souvent) ça ne faisait pas de mal.
Elle fit un beau sourire à l'homme qui rampait à ses pieds, et se désola que ce ne soit pas un de ses (trop) nombreux ex qui vienne lui demander pardon ainsi.
Oui, en amour elle était à peu près aussi chanceuse qu'un certain mage noir dont-il-ne-faut-pas-prononcer-le-nom en conquête du monde.
Se baissant, elle attrapa le livre qui trainait non loin de ses chaussures, et le tendit à l'homme, pour aller en ramasser un autre qui trainait encore un peu plus loin.


-Bon, c'est quoi le problème? C'est pas la peine de se jeter comme ça sur les portes, en général une fois fermées on peut encore les ouvrir. Je crois même que c'est fait pour.

Des petites piques, tout en continuant de l'aider à ramasser ses possessions. Rapidement, les quelques personnes présentes s'étaient éloignées, certains après d'autres commentaires, d'autres après avoir encore ris. Mais malgré les piques, son ton était amical, sans être condescendant. Rose était quelqu'un de jovial et de pas difficile en général, son travail pouvait attendre quelques minutes, après tout, elle ne perdait rien à aider l'autre.
Sa mère l'aurait traitée de bonne poire, son père de bonne femme, mais elle s'en fichait, eux ils étaient vieux et tout fripés, et elle se faisait un plaisir de leur rappeler à chaque fois, juste pour les embêter. Si elle avait envie d'être serviable, ça ne regardait qu'elle.


Dernière édition par Rose Bennet le Ven 30 Jan - 13:38:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rencontre providentielle ? [Rose Bennet]   Rencontre providentielle ? [Rose Bennet] EmptySam 24 Jan - 2:53:11

Fatalement, dans la chaussure, il y avait un pied. Et qui disait pied - fort menu au demeurant - disait, hum, jambes. Et les jambes, c'était de notoriété publique, allaient souvent par deux, pour soutenir l'aimable personne qui en était la propriétaire. Partant de ce constat, Edward était certain que s'il relevait le nez, il remonterait le long de ces gambettes, puis le long d'un corps, qui s'annonçait féminin, pour terminer sur le visage très certainement contrarié d'une demoiselle qui le toiserait de toute sa hauteur. Merlin, que c'était embarrassant. un mauvais jour, avions nous dit ? Non pire que ça. C'était en plus un jour humiliant. Comme s'il avait besoin de cela.

Faisant traîner au maximum le moment fatidique où il devrait croiser le regard de la propriétaire de la chaussure à talon bleue, le brun continua de chercher à tâtons ses livres, sentant ses joues se parer d'une magnifique couleur cramoisie. Une petite raillerie vint compléter le tableau. Cette fois, il ne pouvait plus retarder le moment. Elle lui avait parlé. Déglutissant, le jeune homme releva la tête, son regard remontant sans perversité aucune le long des jambes de son interlocutrice, passant sur sa robe azur et venant se fixer sur son visage juvénile. Vue ainsi en contreplongée, la jeune femme lui paraissait immense. c'est qu'il n'avait pas franchement l'habitude, le jeune Mole, de se retrouver ainsi aux pieds de ces dames ! Se rendant enfin compte de sa position très inappropriée devant une demoiselle en robe, Mole s'empressa de reculer, toujours à moitié à quatre pattes, mettant une distance "politiquement correcte" entre les jambes de la jeune femme et ses doigts. Encore plus rouge à présent qu'il se rendait compte de son indélicatesse, ce fut à peine s'il entendit le bon mot de l'inconnue, qui essayait visiblement de détendre l'atmosphère.

Avec précipitation, l'oubliator se releva, faisant tomber quelques uns des ouvrages qu'il venait de ramasser, puis tenta une pitoyable tentative d'excuses qui se noyèrent en balbutiements désordonnés. Il ne savait plus où se mettre. Surtout qu'il venait seulement de réaliser qu'elle l'avait aidé à rassembler ses affaires, et que lui avait machinalement saisit le livre qu'elle lui tendait sans y prêter attention, tant il avait été perturbé par l'arrivée de la chaussure dans son champ de vision. Pris de panique, le presque trentenaire finit par se débloquer d'un coup et il s'inclina plusieurs fois bien bas devant la jeune femme.


- Pardon ! Pardon ! Je... Je... je.... suis navré ! Désolé ! Confus ! Mes excuses les plus plates Mademoiselle ! Je... Ravissantes, vos chaussures sont... enfin vous aussi mais euh je... Enfin...


Quel carnage. Aloysius Edward Mole, ferme ton clapet. Tais-toi, tu ne fais qu'accumuler les bévues ! C'est de pire en pire !

Essayant de maîtriser sa langue, le jeune homme passa un doigt dans le col de sa chemise pour déserrer sa cravate qui lui donnait l'impression de lui couper la respiration. Ce devait être psychologique, mais ce simple geste lui sembla salvateur. Il lui parut que la pression commençait à le quitter doucement, et il put enfin prendre une profonde inspiration.


- Je suis navré de ces fâcheuses circonstances. Je... Mon nom est Edward Mole. Je, euh, venais voir mon tuteur, mais il semblerait que son bureau ait décidé de... me jeter dehors. Merci infiniment... Je... Vous...


L'employé du Ministère avait fait un bel effort. Presque pas de balbutiements sur ces quelques phrases... Et voilà que ça dérapait à nouveau. La jeune femme comprendrait-elle qu'il aurait été heureux de poursuivre les présentations ? Edward aurait voulu pousser un peu plus leur discussion, mais en l'état actuel des choses, il en était proprement incapable.
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