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| | | Sujet: Recherches intensives Dim 28 Déc - 23:49:59 | |
| Calypso s’était levée ce matin avec un seul but en tête, faire des recherches sur le Parchemin d’Alexandre. Elle s’était inscrite à cette association parce qu’elle aimait résoudre des énigmes et bien que le but n’était pas de s’approprier ce parchemin, elle voulait savoir tout sur lui. Or, jusqu’à présent, elle n’avait pas eu le temps de se pencher sur ce mystère. Il faut dire que la jeune Serdaigle avait été tout à fait prise avec ses nouveaux cours et l’apprentissage d’un monde et de traditions dont elle n’avait eu aucune connaissance auparavant. Elle avait songé aussi faire des recherches pendant les vacances, peut-être qu’un indice se trouvait quelque part dans une bibliothèque moldue, après tout Alexandre était particulièrement bien connu. Mais ces projets s’évaporèrent en fumée à cause de sa relation plus que tendue avec son père actuellement. Et comme si ça ne suffisait pas, sa grande-tante Edna était venu passée les fêtes chez eux. Vu qu’elle ne la voyait pas souvent, il lui avait été impossible de partir en quête d’informations comme elle avait prévu.
A présent, il était primordial qu’elle évite de remettre sans cesse ces recherches au lendemain. La fillette était à jour dans ses devoirs, elle avait d’ailleurs travaillé très tard toute la semaine dernière pour prendre un peu d’avance. Elle n’avait donc plus aucune excuse. Calypso fit d’abord un tour par la Grande Salle, elle travaillait mieux le ventre plein et ça ferait désordre de tomber dans les pommes à cause de la faim ! Tout en mastiquant ses tartines à la confiture de framboises, elle réfléchissait déjà sur quelle piste partir. Tous les autres avaient déjà du consulter tous les livres en rapport avec cette quête, qu’est-ce qu’elle pourrait bien trouver de plus ? Finalement, après avoir distraitement dit au revoir à ses camarades, Calypso se rendit à la bibliothèque et déposa ses affaires. *Bon, réfléchissons… Par quoi commencer ?*La rouquine alla d’abord chercher divers livres qui pourraient la renseigner. Elle les mit sur sa table et, avant de les ouvrir, elle sortit les comptes-rendus des réunions. Il y avait peut-être quelque chose qu’ils avaient oublié de vérifier…
*A quoi ressemble ce parchemin ?*
Calypso au début ne s’était pas posé trop de questions là-dessus, c’était un parchemin point barre. Mais visiblement ça posait problème puisque le parchemin n’a été créé qu’après Alexandre. Elle consulta ses livres consacrés à l’écriture et tomba sur un passage narrant la réaction de Ptolémée III à la création de la bibliothèque d’Alexandrie. Il aurait fait arrêter les exportations de papyrus vers Pergame et celle-ci se serait défendue en inventant un nouveau support d’écriture, le « pergama charta », qui serait l’ancêtre du parchemin. Mais ça ne semblait pas correspondre au niveau des dates. Un peu dépitée, la Serdaigle persista quand même dans ses lectures. Un peu plus tard, elle tomba triomphalement sur un autre support. La tablette de cire. Elle relut attentivement le long passage dans son livre.- Spoiler:
Les tablettes de cire (en latin tabulæ, planches) sont des supports d'écriture effaçables et réutilisables, connus depuis la haute Antiquité et qui ont été utilisés jusqu'au milieu du XIXe siècle. La tablette de cire est formée d'une plaquette le plus souvent d'environ 10 à 20cm de long sur quelques centimètres de largeur et quelques millimètres d'épaisseur. Elle est évidée sur presque toute sa surface en conservant un rebord de quelques millimètres qui fait cadre. De la cire est coulée dans la partie en dépression puis lissée. L'écriture se fait en gravant les caractères sur la cire à l'aide de l'extrémité pointue d'un instrument appelé style (aujourd'hui plus fréquemment appelé stylet). Ils peuvent être effacés en lissant la cire avec l'autre extrémité, plate, du style, après l'avoir ramollie. Le matériau utilisé pour fabriquer les tablettes est en général le bois (buis, hêtre, érable, etc.) mais des matières plus nobles ont été également utilisées, en particulier au Moyen Âge où l'ivoire, l'argent, l'os de baleine ont été utilisés. La corne et l'ardoise ont également été utilisées mais dans une moindre mesure. La cire est très souvent teintée pour obtenir une surface d'écriture sombre sur laquelle les incisions faites par le style seront plus visibles à la lumière. Les principales couleurs sont le noir obtenu en mélangeant du noir de fumée à la cire ainsi que le rouge foncé et le vert foncé obtenus en mélangeant divers pigments.
La tablette peut être évidée et couverte de cire sur une ou sur deux faces. Plusieurs tablettes peuvent être reliées entre elles par des lanières pour former de petits livres (en latin codices) pouvant atteindre une vingtaine de tablettes. Les plaquettes sont alors percées de plusieurs trous sur un des cotés de leur cadre et des liens sont passés dans ces orifices ; les plaquettes formant couverture du livre sont évidées sur une seule face tandis que les plaquettes intérieures sont évidées des deux faces. Le cadre conservé autour de l'évidement permet de ne pas endommager la cire quand les plaquettes sont serrées l'une contre l'autre. La plus ancienne tablette connue provient d'un bateau mycénien et date du XIVe siècle av. J.-C. À l'époque romaine l'utilisation de la tablette de cire est très répandue. À Rome, une tablette seule (tabula) est utilisée comme bulletin de vote, par les jurés lors des procès, ou lors des élections, à partir de 139 av. J.-C. Elle subsiste dans ce rôle au Moyen Âge et à la Renaissance jusqu'à la vulgarisation du papier. De par la possibilité d'effacer l'écriture et de réutiliser le support, la tablette de cire a surtout servi à prendre des notes au brouillon et à faire des comptes. Elle est énormément utilisée par les Romains pour la correspondance privée mais aussi pour des usages administratifs nécessitant une certaine pérennité et vérifiabilité du document. La tablette devient indispensable aux secrétaires du Sénat pour prendre en sténographie tironnienne les comptes rendus des débats. Dans un format réduit qui tient dans la main, elle sert de bloc-note à toutes les personnes qui savent écrire (d'où l'expression latine pour désigner les tablettes à écrire : pugillares (libelli) ou pugillaria, de pugilaris, qui tient dans le poing). Deux plaquettes comportant le texte étaient liées entre elles pour former un petit livre (codice), et les liens étaient ensuite cachetés. Pour la correspondance les Romains les utilisent par paire : les deux tablettes évidées sur une seule face sont reliées par une charnière et se referment comme un carnet. Un côté est utilisé par l'émetteur du message, qui laisse vierge l'autre volet et referme l'ensemble. À réception, le destinataire répond sur la partie vierge, et renvoie les tablettes à l'expéditeur. Ca pouvait être ça ! Peut-être que le parchemin est en fait une tablette de cire. Peut-être d’ailleurs qu’il y en avait plusieurs ! Cela compliquerait certainement les choses… D’un autre côté, elle n’était pas certaine que c’était bien le bon support. Ca correspondait avec les dates mais apparemment c’était réservé pour des écrits éphémères un peu comme une ardoise qu’on peut effacer à volonté. A moins que ce qui y soit inscrit n’était pas destiné à être gardé mais qu’on s’est aperçu ensuite de sa grande importance. Importance qu’on ignorait encore totalement puisqu’on ne savait pas encore à quoi ça servait. Calypso commençait sérieusement à avoir un sacré mal de tête à force de chercher.
Regardant à nouveau les comptes-rendus, elle décida de continuer quand même encore un peu. Se massant les tempes, elle s’efforça d’y voir un peu plus clair.*Hum, à partir de Paracelse, l’utilisation du parchemin semble être dans un but médical…*La fillette se leva et, d’un pas décidé, alla chercher tous les livres qu’elle pouvait trouver sur Paracelse. Finalement, après un long moment de lecture, elle tomba sur une information qu’elle ne connaissait pas. Apparemment, Paracelse aurait découvert le Fourchelang. Qu’est-ce que ça pouvait bien signifier ? Est-ce que cela aurait un rapport avec le fameux parchemin d’Alexandre ? Il n’y avait pas de précision si c’était le langage qu’il avait découvert ou une écriture. Calypso savait que le fourchelang était une capacité que peu de gens possédaient qui permettait de parler aux serpents. A sa connaissance il n’y avait que trois personnes qui pouvaient : Salazar Serpentard, Vous-Savez-Qui et Harry Potter. Cependant, elle ignorait totalement si on pouvait le retranscrire par écrit. Finalement, peut-être que cela n’avait rien à voir… A moins que… peut-être que le parchemin permettait à n’importe qui de pouvoir parler Fourchelang ! Non, ce n’était pas possible, elle délirait complètement. De toute façon, quel serait alors le rapport avec l’alchimie ?
Poussant un gros soupir, elle ouvrit un gros tome sur ce sujet qu’elle avait amené au début. Ca ne ferait pas de mal de voir ce qui se disait au juste sur l’alchimie. Il y avait peut-être une branche de l’alchimie qui nécessiterait l’usage du fourchelang et serait hyper puissante ? Ouais… même elle n’y croyait pas trop. Cependant, Calypso trouva quand même des informations intéressantes. Il y avait ce qu’on appelait une alchimie médicale- Spoiler:
L'alchimie est une discipline dont l'objet est l'étude de la matière et de ses transformations. L'un des objectifs de l'alchimie est le grand œuvre, c'est-à-dire la réalisation de la pierre philosophale permettant la transmutation des métaux, notamment des métaux nobles l'or et l'argent. Un autre objectif classique de l'alchimie est la recherche de la panacée (médecine universelle) et la prolongation de la vie via un élixir de longue vie. "Une médecine universelle…"- Spoiler:
But médical : la médecine universelle et l'élixir de longue vie Les Arabes sont les premiers à donner à la pierre philosophale des vertus médicinales et c'est par leur intermédiaire que le concept d'élixir est arrivé en Occident. La quête alchimique, de métallique aux origines, devient médicale au milieu du XIVe s., avec le pseudo-Arnaud de Villeneuve et Petrus Bonus. La notion de "médecine universelle" pour les pierres comme pour la santé vient du Testamentum du pseudo-Lulle (1332). Johannes de Rupescissa (Jean de Roquetaillade) ajouta, vers 1352, la notion de quintessence, préparée à partir de l’ aqua ardens (alcool), distillée des milliers de fois. Paracelse, en 1531, dans le Liber Paragranum, va encore plus loin, en rejetant la transmutation comme but de l'alchimie, pour ne garder que les aspects thérapeutiques. Il a résumé ainsi sa pensée : "Beaucoup ont dit que l’objectif de l'alchimie était la fabrication de l’or et de l’argent. Pour moi, le but est tout autre, il consiste à rechercher la vertu et le pouvoir qui réside peut-être dans les médicaments." En un sens Paracelse fait donc de l'iatrochimie (médecine hermétique), plutôt que de l'alchimie proprement dite. La légende veut que l'alchimiste Nicolas Flamel ait découvert l'élixir de jeunesse et l'ait utilisé sur lui-même et son épouse Pernelle. De même la légende du comte de Saint-Germain marqua l'alchimie, il aurait eu le souvenir de ses vies antérieures et une sagesse correspondante, ou aurait disposé d'un élixir de longue-vie lui ayant donné une vie longue de deux à quatre mille ans selon lui. *Paracelse a donc utilisé l’alchimie à des fins médicamenteuses… C’est peut-être le but du parchemin d’Alexandre. Il renferme donc peut-être le secret du remède universel, un médicament qui peut tout soigner… Ca expliquerait pourquoi tous ces gens importants l’ont eu en main…* |
| | | - Page McHenry
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Pensine Statut sanguin: Née-moldue Baguette magique: 27,5cm, noisetier clair, avec une spirale jusqu'à la pointe (brûlée), nerf de dragon
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| Sujet: Re: Recherches intensives Jeu 1 Jan - 20:03:05 | |
| La saleté de devoir du professeur Rogue lui donnait du fil à retordre. En plus de la retenue, ils avaient eu droit à un exposé de cinq pages sur cette foutue araignée à rendre. Le sujet n'enthousiasmait pas la lionçonne, mais il fallait bien qu'elle rende un devoir correct si elle voulait compenser son "mauvais comportement" -selon Rogue- par un gain de points. Aussi avait-elle décidé de faire quelques recherches dans l'antre de Mme Pince pour collecter les informations nécessaires à un devoir acceptable.
Ce n'était pourtant pas de bonne grâce que la fillette se pliait à cette corvée. Elle atteignit donc la bibliothèque en trainant des pieds, les mains fourrées dans les poches, et une fâcheuse envie d'étrangler Rogue.
La deuxième année adressa à son entrée un sourire forcé à la vieille chouette qui leur servait de bibliothécaire, et fila sans demander son reste vers le rayon des créatures magiques pour ne pas avoir à subir le sermon de la harpie sur le soin qu'ils devaient avoir avec les livres, et bla bla bla... La rouquine s'était faite piéger au début de sa première année, et depuis, elle esquivait consciencieusement la matrone des lieux en filant à l'anglaise.
Passant son doigt sur les couvertures usées des ouvrages qui remplissaient les magnifiques étagères de bois, Page déchiffrait en même temps les titres. L'élevage des dragons en Roumanie... Elever et éduquer son Boursoufflet... La classification des espèces magiques en 8 tomes... Ah ! Les créatures dangereuses de nos bois et forêts ! Et là ! Araignées et scolopendres, créatures méconnues de Grande Bretagne. Moui, avec ça, elle devrait pouvoir s'en sortir.
Faisant glisser les livres sur son bras droit, la Sang et Or regagna sans grande motivation la salle de travail. Plusieurs élèves avaient déjà le nez plongé dans leurs devoirs. Un peu plus loin, un Gryffondor bayait aux corneilles. Page résista à l'envie d'aller s'installer à côté de son condisciple. Ce ne serait pas raisonnable. A coup sûr, son attention serait rapidement détournée de son travail, et Merlin sait quels sujets passionnants ils pourraient aborder ensemble. Non. Stratégiquement, mieux valait miser sur une valeur sûre. Un Serdaigle. Studieux et bosseur, le Bleu et Bronze moyen était le voisin de table idéal lorsqu'on voulait être un tant soit peu assidu au travail. Fouillant la salle du regard, la jeune préfète aperçut Calypso, une première année avec qui elle partageait les cours. La fillette lui avait parue sérieuse. C'était le bon cheval.
Page se dirigea donc bon gré mal gré vers celle qu'elle avait choisie pour voisine.
- Hey, salut... J'peux m'installer à côté de toi pour travailler ?
Sans le vouloir, la petite irlandaise laissa courir son regard sur les ouvrages empilés devant l'aiglonne... Des traités d'alchimie... Des ouvrages d'histoire... Page manqua de se frapper le front. Mais bien sûr, la première année s'était récemment inscrite aux érudits ! Elle devait faire des recherches de son côté en attendant leur prochaine rencontre tous ensemble...
- Oh, tu bosses pour les érudits non ? C'est cool ! Tu as trouvé des infos intéressantes ?
Le devoir de Rogue était déjà oublié et enterré. C'était tellement plus motivant de pouvoir discuter du grand mystère qui occupait les Erudits ! |
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