Hiboux = Objets Volants Pleins d'Aggressivité [libre]

Caleb s'était levé tôt. Ce matin là, à Poudlard, pas mal de gens étaient encore à la Grande Salle en train de se remplir la panse. Week-end oblige ! Cependant, le jeune Pouffy n'était plus à table. son petit déjeuner vite avalé, il avait décidé de monter quatre à quatre les marches des escaliers amovibles et potentiellement dangereux jusqu'à la volière, autrement appelée, l'antre des hiboux, la poste ou quand on est méchant, le réservoir à crottes !

Caleb était en mission. Sa mission de super sorcier consistait aujourd'hui à envoyer sa première lettre par la poste hiboux. Le jeune Pouffy était tendu. Il n'avait pas beaucoup mangé. Dans son cerveau, il avait retourné le scénario des dizaines et des dizaines de fois. Il n'était pas un vrai sorcier tant qu'il n'avait pas envoyé une lettre par hiboux postal. Ses parents allaient surement faire une crise cardiaque en voyant un volatile de grande taille déposer une lettre de leur fils chéri.

Cal était essoufflé. Il était monté tellement vite dans la volière que ses jambes étaient telles du coton. Le jeune garçon poussa la porte de l'antre à caca, et il trouva que ce surnom était parfait pour cette pièce maculée de fientes d'oiseaux. Caleb avait toujours apprécié les animaux mais les oiseaux n'entraient pas dans ses favoris. Loin de là en fait. Les volatiles au plumage duveteux n'étaient pas son fort. Le grain et les cui-cuis, très peu pour lui. De plus, ce n'était pas par hasard que l'expression "cervelle d'oiseaux" avait été inventée.

Caleb jeta un coup d'oeil autour de lui. Les volatiles avaient tous des becs acérés. Le jeune garçon frissonna. Il se dirigea vers le coin où était posés les hiboux de l'école, ceux que l'on pouvait utiliser quand on n'avait pas de hiboux à soi. Caleb regarda ces grands individus avec considération.

* Lequel est le plus petit ? Et lequel à l'air le plus gentil ? Hum, le gros là bas est hideux et son oeil est mauvais ! Ah, peut etre celui là, dans le coin ? *

Caleb s'approcha d'un hiboux un peu plus petit que les autres qui avait l'air de somnoler. Il n'avait pas l'air trop bizarre ni trop impressionnant. Le jeune garçon sortit sa lettre et prit un morceau de corde pour l'attacher à la patte du-dit hibou. Le jeune garçon avait en effet peur que la volaille perde sa lettre étant donné qu'il avait lu qu'une tempête s'annonçait vers sa région.

- Attends, je vais t'attacher ça !

Le volatile hulula avec agressivité et retira sa patte des mains du garçon.

- Allez, sois gentil ! Donne ta patte !

Caleb prit la patte de l'oiseau, qui se dégagea violemment. Manifestement, le volatile était dans une humeur plus que détestable. Têtu, Caleb prit la patte du hibou et essaya de le retenir. Le volatile poussa un cri strident. Les autres hiboux s'étaient maintenant réveillés et s'apprêtaient à porter secours à leur compagnon qui avait subi un viol de son intimité (^^). Le hibou énervé prit son envol. Caleb le suivit du regard. Il semblait se calmer.

Mais c'était une feinte ! D'un coup, d'un seul, le hibou en colère plongea sur Caleb. Le volatile attaqua le petit garçon qui reçu moultes coup de becs et de griffes. Le jeune garçon fit un roulé boulé. Ses bras étaient écorchés et sa lettre était en miettes.

- Stop ! Sale hibou ! Arrête ! Au secours, quelqu'un !!! Arkkk... glurps ! Buarrrrk ! Volatile infâme !

Caleb avait des plumes dans la bouche. Il était tombé par terre et le hibou préparait un deuxième assaut. Les autres volatiles, énervés par le carnage, se préparaient à venir aider leur congénère agressifs. Caleb ne connaissait malheureusement aucun sort pour se débarrasser d'un troupeau de hiboux en furie. Le petit garçon se protégea la tete et essaya de ramper vers la porte. Mais le hibou fut plus rapide. Caleb était maintenant en pleine lutte acharnée. Il ne voulait pas trop faire mal à l'oiseau. Si seulement quelqu'un arrivait.

- Y'a quelqu'un ??? Au secoooours ! Attaque de hiboux ! Help !!! S'il vous plait !!! Glurps ! Pouark ! Sales plumes !

[HJ: coucou Very Happy

...Bon si ça ne va pas, tu me dis et je fais trois petits tours puis m'en irai comme les marionnettes Razz

Je te sors de là mais si tu veux; ils pourront réattaquer si tu voulais plus jouer avec ça^^ ]

Les visites de Harry à la volière n'avaient pas diminué d'intensité, en revanche, les lettres envoyées si. Le Gryffondor venait pour venir caresser Hedwige et passer un peu de temps avec elle mais malheureusement; la pauvre chouette avait beau tendre la patte; son maître n'avait rien pour elle en général...Les cartes pour Sirius c'était terminé...Ne parlons évidemment pas des sujets qui fâchent comme les traditionnelles lettres aux parents pour lesquelles la plupart des élèves stressaient. Soit parce que s'amusant trop au château; ils avaient oublié d'écrire à ces derniers, soit parce qu'ils ne savaient tout simplement pas comment annoncer leurs mauvaises notes ou leur prochaine colle avant que le courrier de l'école n'arrive chez eux. Lui au moins n'avait pas ce souci.

pourtant aujourd'hui l'adolescent amenait bien quelque chose. Un petit colis, léger et bien protégé auquel était accroché un petit parchemin...Un "joyeux noël" suivit d'un H. comme toute signature. Ca et une boîte de HibouMiam pour donner quelques friandises à sa chouette. Le sorcier entra dans la volière. Le Survivant vit alors un petit garçon se débattre avec un hibou....Que dis-je...Une bonne dizaine de ces volatiles!

- Y'a quelqu'un ??? Au secoooours ! Attaque de hiboux ! Help !!! S'il vous plait !!! Glurps ! Pouark ! Sales plumes !

Le gryffondor s'étonna de ne pas avoir remarqué cela avant tira sa baguette. Mais c'était plutôt inutile. Pousant un léger soupir il consentit donc à sortir de son autre poche une boîte de HibouMiam qu'il avait à la base amenée pour Hedwige et les sema dans les airs pour attirer les Hiboux qui s'en étaient prits à Caleb...Normalement ces derniers devraient se calmer, attirés par les friandises achetées dernièrement sur le chemin de traverse. Le premier à voir la nourriture fut un grand-duc gris qui se précipita sur les grains avant d'être suivit par une nuée de ses congénères. Tant à vrai dire que l'adolescent dû se baisser; se prenant un coup de griffes au passage sur le bras. Rien de bien grave mais ça restait désagréable. le garçon lui était totalement écorché. Harry dû semer une poignée entière de plus de graines pour éloigner le plus agressif des rapaces qui avait mit le pauvre Poufsouffle à terre. Quelle situation! Le pauvre! Le sorcier se doutait que s'il avait été à sa place...Lui non plus n'aurait pas s'en sortir sans aide à cause du harcèlement des bestioles.

-ca va ?

Demanda-t-il en même temps qu'il interrogeait le ciel

*Mais pourquoi ça tombe toujours sur moi ce genre de trucs, hein ?*

Ne préférant pas s'essayer aux sortilèges de premiers soins apprit tout récemment et donc loin d'être maîtrisé, le Brun sortit un mouchoir propre en tissu blanc ~~en dentelle~~ de sa poche.

-Je te conseille les chouettes hulottes. Pendant un moment j'ai dû utiliser les hiboux de l'école et ce sont les plus dociles. Mais quand même; ils étaient réellement énervés là...Que s'est-il vraiment passé pour que ça termine en bagarre?

En effet; pour parler avec Sirius, Harry avait bien été forcé de changer parfois de porteur de message car malheureusement l'un des défauts d'Hedwige était d'être blanche...Et rare dans cette région d'Angleterre. Le Gryffondor

Harry était quand même intrigué car il n'avait jamais vu ça...Des hibous agressifs de nature pourquoi pas mais aller jusqu'à mettre un pauvre élève par terre? Ca devenait carrément dangereux comme quoi la volière! Peut-être que le p'tit gars avait des mauvaises ondes ?

En attendant; l'adolescent siffla...Si Hedwige voletait par-ci par-là, non loin; elle viendrait de suite. Faisant défaut au proverbe "cervelle de moineau" c'était une chouette très intelligente...La preuve! Elle pouvait trouver n'importe quel destinataire sans avoir l'adresse. Allez savoir quel était son secret.

C'est vrai que les rapaces de l'école étaient rarement coopératifs. Traités n'importe comment par certains, servant pour tout le monde sans avoir de maître personnel à qui s'attacher...Il y avait de quoi devenir lunatique non ? Bien sûr ils n'étaient pas maltraités, heureusement encore. Mais côtoyer tous ces élèves, chaque jour munis d'un caractère et d'un état d'âme différent n'aidait pas. Certains frisaient l'hystérie tant ils étaient joyeux de recevoir ou envoyer une lettre à leur proche...D'autre tristes car hélàs, parfois, certaines missives annonçaient de bien mauvaises nouvelles...Et d'autres enfin, particulièrement en colère suite à une beuglante ou autre. Bref...Ca avait dû déteindre sur les hiboux de l'école, franchement pas très intelligents?

-Bonjour au fait

Soudain une grande chouette des neiges fit son entrée. L'oiseau d'une blancheur immaculée et d'une envergure tout à fait respectable vint aussitôt se poser sur l'épaule de son maître et se mit en devoir de lui mordiller l'oreille comme elle aimait le faire. Hedwige huhula d'enthousiasme en voyant la lettre de Harry. Etant toute jeune, à peine âgée de 6 ans ( Ca vit 35 ans donc bon ^^) elle aimait beaucoup bouger, se dépenser, alors forcément...Récupérant le dernier gâteau HibouMiam qu'il avait le Gryffondor le lui donna avant d'attacher le colis à la patte ambre de son amie à plumes

-Pénombre Craft. Allez va vite; retrouve là

Lui dit-il en parlant assez fort pour être entendu par Caleb sans s'en rendre vraiment compte...Il s'assura que le collier d'argent relié à un pendentif de verre en forme de larme de couleur de jade ne soit pas brisé à travers le paquet, puis tendant le bras il aida la chouette à prendre son envol avant de revenir vers ce qui paraissait, à vu de nez et d'expérience; être un premier année

-Au fait, tes écorchures ? Ca va ou tu veux aller à l'infirmerie?

C'est que mine de rien; il avait l'air quand même en piteux état. Peut-être que le Survivant s'en faisait trop pour les autres...Où alors ce n'était pas qu'une impression...Ces coupures ne devaient pas faire du bien et sans doute serait-ce mieux de rejoindre l'infirmerie pour éviter toute infection?

-J'oubliais...Pardonne-moi mon impolitesse mais la situation...Avoue qu'on n'y pense pas forcément au premier abord. je m'appelle Harry

Fit l'aîné avec un sourire ourlant le bord de ses lèvres, se voulant rassurant car il ne doutait pas que l'expérience vécu par le pauvre Poufsouffle devait être assez traumatisante. N'allez quand même pas croire que l'adolescent démontrait de la pitié envers le garçon; juste de la sympathie...Enfin comme tout aîné se doit d'aider son cadet dans ce grand château.

-Et tu es ?

Caleb cracha des plumes marrons. Il avait les yeux embués. Quelqu'un l'avait sauvé et les hiboux étaient maintenant en train de dévorer, sans aucune politesse, un nombre impressionnant de grains. Le jeune sorcier se releva péniblement. Il s'appuya contre le mur pour reprendre son souffle. Ces sales oiseaux ! Ils l'avaient bien amoché.

Le jeune garçon regarda son bras, qui était en sang. Qui aurait pu croire que sa première blessure de guerre aurait été infligée par des volatiles sans cervelles.

Caleb avait enfin repris ses esprits. Il ne s'en était pas rendu mais un grand brun l'observait et lui parlait même. Le jeune garçon se concentra sur le grand. Caleb plissa les yeux encore remplis de poussière de plumes. Il se les essuya d'un revers de manche et leva les yeux vers son sauveur.

C'est là que le petit garçon reconnu le jeune homme qui lui avait valeureusement porté secours. Des cheveux en batailles, des yeux verts feuilles, des lunettes rondes... une cicatrice en forme d'éclair. Un cicatrice en forme d'éclair ???!!! Caleb en resta bouche bée. Harry Potter l'avait sauvé d'une attaque de hiboux. Incroyable. Le petit Pouffy inspira profondément. Le remercier serait quand même de l'écouter.

Harry parla a une chouette des neiges qui s'envola bientot par la fenetre. Caleb ne savait meme pas pourquoi ces fichus oiseaux l'avaient attaqué. Il n'avait jamais de chance de toute façon ! Enfin, il avait du faire mal à l'oiseau, c'était surement ça la raison. Mais à la vérité, c'était juste que Cal' était maladroit et malchanceux.

- Ben... En fait, je sais pas ce qui lui a pris. J'essayais de lui attacher une lettre et j'ai dû lui faire mal... Ça m'arrive toujours les malchances comme ça...

La mine déconfite, Caleb ne pouvait pas s'empêcher de sourire à moitié car il avait devant lui Harry Potter, l'intimidant survivant de 6ème année. Cal s'était beaucoup intéressé à Harry et avait lu son histoire en long et en large. Pour le petit Pouffy, Potter était un peu son héros.

Caleb tenait son bras blessé. Il reporta son attention sur ses écorchures, car Harry les avaient mentionnés. Le jeune Pouffy avait mal mais c'était supportable. Il était surtout dégoutant. Et Harry avait peut être raison. L'infirmerie serait surement le plus raisonnable. Cal fit un sourire courageux.

- Ça aurait pu être pire. Merci dis-donc ! Je ne sais pas comment j'aurais pu m'en sortir tout seul. Ils sont fous ces oiseaux...

Cal sourit lorsque Harry se présenta. Il estima plus poli de faire semblant de rien et de ne pas lui sauter au cou sous prétexte que c'était Harry Potter. Après tout, il devait en avoir assez d'être sans arrêt tourmenté par des petits ou par des Serpentards. Du moment qu'il s'occupait de Voldemort, Caleb se sentait en sécurité.

- Salut Harry. Enchanté. Je m'appelle Caleb. Je suis en première année et c'était la première fois que j'envoyais une lettre. Je crois que les parents pourront encore attendre... Je suis pas prêt de réessayer !

Caleb réfléchit. Avant de rentrer dans la volière, il avait eu des pensées négatives sur les volatiles en général. Peut être que les hiboux avaient lu dans ses pensées.

- Tu crois que ça lit dans les pensées un hibou ? Parce que je ne les aime pas trop...

Le jeune garçon jeta un coup d'oeil inquiet sur les rapaces. Caleb espérait ne pas garder de séquelles psychiques de cette attaque. Comme une peur atroce des hiboux qui serait la honte totale. Ni physique d'ailleurs. Cracher des plumes jusqu'à la fin de ses jours ne lui semblait pas très attirant.

(Si mon intervention ne vous vas pas, beh un petit MP et j'enlève mon post )

Aujourd’hui était un autre jour. Le lendemain de son humiliation publique au lac, Lena s’était promis de ne jamais repointer le bout de son nez hors du château. Jusqu’au printemps en tout cas. Assise dans un fauteuil de la salle Commune des Serpentard, la petite fille s’ennuyait. Sur le rebord de son siège, il y avait un vieux bout de parchemin froissé, contenant une belle ribambelle de mots.

Code:: Adam.
Je hais la neige. Tu le sais ? Bien sur que tu le sais, tu me connais mieux que personne. En tout cas, j’ai hâte que le printemps revienne. Et que le soleil pointe enfin le bout de son nez. Comme tu as du l’apprendre par mon bout de parchemin, les cours m’ennuient. Tu n’es pas avec moi, c’est pour cela. Tu sais, même si on est séparés que par quelques vieux escaliers sournois tu …

La suite ne vous regarde pas, c’est personnel. A son cousin, Lena racontait tout. Les contes qu’elle se faisait dans sa tête, les cours, les amis qu’elle n’avait pas, la métamorphose qu’elle haïssait, la neige, les filles de son dortoir toute aussi nunuches les unes que les autres (une avait même peur des araignées, si c’est pas débile ça !), ses nouveaux habits et un tas de trucs sûrement inintéressant au possible pour vous autres, simples lecteurs. Pour continuer, il faut préciser que l’intéressé avait reçut la lettre mais, sûrement par flemme, avait réécrit sur le même parchemin, une seule phrase. Si l’on en jugeait par les apparences, Adam avait l’air très peu bavard et Lena ressemblait à une pipelette. C’était tout le contraire. La fillette aimait néanmoins bien écrire, mais seulement à son cousin. Elle relut d’ailleurs attentivement sa réponse, qu’elle connaissait par cœur à présent.

Code:: Tiens le coup, princesse. Adam.

Lena sourit bêtement en relisant la phrase en question, et elle se sentit idiote lorsque ça lui mit du baume au cœur. Son cousin était bien la seule personne qu’elle appréciait dans ce château. Bon, c’était aussi la seule avec qui elle était aimable, il faut dire que cela ne l’aidait pas vraiment à se faire des amis. Voilà quelques minutes de cela, la fillette avait écrit une réponse à Adam, toujours sur le même parchemin, pour ne pas faire original. Le message était long et presque illisible à cause de sa petite écriture serrée et en italique, et parlait beaucoup pour ne rien dire. En fait, elle voulait seulement l’informer de l’heure de leur rendez-vous, le soir même, dans un couloir désert. 23 heures. Elle serait fatiguée le lendemain et violerais une bonne dizaine de règlements en y allant, mais le jeu en valait la chandelle. Il ne manquait maintenant plus qu’à envoyer un hibou porter ce mot à son cousin, et vite si elle voulait qu’il la lise avant le dîner. S’étirant longuement et paresseusement, tel un chat, Lena s’appuya sur ses coudes pour se relever. Elle n’avait pas vraiment envie de faire tout ce trajet pour un petit bout de parchemin, mais n’avait pas le choix.

Les couloirs défilèrent devant elle, jusqu’à ce qu’elle s’arrête devant une porte cachée dans un renfoncement. Une tapisserie était posée dessus, Lena avait donc mis deux mois avant de s’apercevoir que la fameuse volière, celle qu’elle cherchait avidement sans vouloir se rabaisser à demander à qui que ce soit, était devant ses yeux depuis longtemps. Elle s’était longuement maudit avant de prendre sur elle. Cette fois-ci, elle poussa doucement la porte, accédant ainsi à un escalier en colimaçon. Il paraissait, et était selon Lena, interminable. Au fil des pas, elle en avait de plus en plus marre, et sa mauvaise humeur s’accroissait. En même temps, elle n’était jamais de bonne humeur. Sauf quand elle voyait Adam ou Alice, la sœur d’Adam, sa petite cousine donc. Mais Alice était loin, il ne restait donc qu’une personne susceptible de lui donner le sourire. Cela faisait peu sur toutes les personnes présentes à Poudlard.

Lena aurait préférée être seule, seulement il s’avéra que la volière rengorgeait déjà de deux occupants. Et pas des moindres. Le premier était Harry Potter, le survivant. Lena était certes impressionnée par tout ce qu’il avait accompli, mais elle n’était pas du genre à lécher les pieds de quelqu’un Harry Potter ou pas. Elle pensa furtivement que, de toute façon, c’était une personne comme les autres, quelqu’un d’aussi banal que chaque personne peuplant le château. A côté de lui se trouvait un gringalet de Poufsouffle appelé … heu. Ouais bon, on parle d’un Poufsouffle, c’est pas intéressant un blaireau de toute façon.

- Tu crois que ça lit dans les pensées un hibou ? Parce que je ne les aime pas trop...

Bon, okay, c’était mal d’écouter les conversations des autres. Sauf que là, le blaireau parlait vraiment fort et en plus il disait des âneries. Et les âneries étaient ce que Lena entendait le mieux. Un hibou, qui pourrait lire dans les pensées ? Non mais n’importe quoi. Elle se devait de le corriger.

- Et puis quoi encore ? Un hibou c’est pareil qu’un chat ou un chien, c’est totalement stupide. Bon, il parait quand même qu’ils sentent nos émotions mais lire dans nos pensées ? N’ importe quoi.

Elle avait faillit ajouter « idiot » à la fin de sa phrase mais n’avait pas osé. Après tout, le petit paraissait avoir la côte avec Harry Potter, et elle n’avait pas envie de se faire taper par un grand. En tout cas, malgré son intervention dans leur conversation, elle n’avait pas oublié sa mission. Trouver Lily, la chouette familiale, et l’envoyait à Adam. Malheureusement avec tous les hiboux se trouvant dans la pièce, elle avait de la peine à identifier le sien.

[HJ: Bienvenue Lena, enfin pour moi en tout cas, je suis content que tu sois venue Je pense que pour Caleb aussi mais je n'oserai parler en son nom ^^ Au fait, à tous les deux: je change ma couleur d'écriture pour ce topic parce que Caleb et moi avons la même ^^]

Le pauvre garçon avait l'air déboussolé et Harry ne pouvait que compatir, sans le comprendre toutefois car il n'avait jamais essuyé d'attaque de hiboux fous encore. Néanmoins vu les "cris" avec lequel ils se ruaient furieusement sur les gâteau HibouMiam on devinait aisément que d'être au centre de cette pagaille collective ne devait pas être une partie de plaisir; sans compter les égratignures qui trônaient deci delà sur la peau pâle du Poufsouffle. Le sorcier laissa le gamin reprendre son souffle et s'exprimer après s'être plus ou moins remis de son choc; allant jeter la boîte de friandises vide à la poubelle dans un coin de la volière en attendant (Propre et bien élevé le ryry Cool

) avant de revenir calmement à lui; profitant pour le détailler sans trop le fixer. Il avait de jolis yeux verts brillants néanmoins plus nuancés que les siens...Après tout l'émeraude n'était pas connu comme couleur. Où alors étaient-ce ses cheveux châtains qui adoucissaient l'éclat de son regard ? Le Gryffondor un peu perdu dans sa description tout en essayant de rester discret finit par sortir de ses observations silencieuses lorsque la voix du p'tit gars s'éleva difficilement au dessus des piaillements d'oiseaux.

- Ben... En fait, je sais pas ce qui lui a pris. J'essayais de lui attacher une lettre et j'ai dû lui faire mal... Ça m'arrive toujours les malchances comme ça...

Le Survivant réprima le sourire qui voulait s'installer malgré lui sur ses lèvres. Ce Poufsouffle avait l'air assez énergique dans son genre. Sa phrase lui avait rappelé le pauvre Neville en première année qui lui avait confié cela pendant un moment de déprime. Le pauvre était si maladroit que Harry en venait à se demander-sans méchanceté bien sûr- comment il avait parvenu à passer en sixième année en entier...Mais depuis l'adolescent un peu joufflu s'était beaucoup amélioré et le Gryffondor ne manquait jamais de le féliciter implicitement en lui souriant sincèrement. Neville était un ami assez proche malgré tout...Comme quoi tout le monde pouvait survivre même avec son lot de malchance. Se voulant rassurant et amusé à la fois pour détendre l'atmosphère il répondit avec cette malice qui lui était propre lors de ses jours de bonne humeur.

-Oh ne t'inquiète donc pas, ce n'est pas une question de malchance, d'habitude seulement. J'ai un ami qui était ...Comment dire...Malchanceux à un point inimagineable et désormais ça va mieux. Je suis certain que ça va s'arranger pour toi. Et puis personne n'est à l'abri de maladresses n'est-ce pas ?

Le Brun sourit d'un air taquin, sous entendant par là qu'en temps que gaffeur il n'était pas le dernier de sa paroisse comme dit le proverbe. Le sorcier pensa furtivement que le garçon devait venir d'une famille moldue. C'était fort notable qu'il avait du mal à s'y prendre avec les hiboux...Comme lui-même au début sauf que lui avait eu de la chance d'avoir sa propre chouette dès le début; qui plus est tolérante avec son maître. Mais rien n'était moins sûr, peut-être que le premeir année était juste nerveux à ce moment-là où malchanceux comme il le disait bien que Harry peine à croire à ce genre d'histoires de fatalité du destin.

- Ça aurait pu être pire. Merci dis-donc ! Je ne sais pas comment j'aurais pu m'en sortir tout seul. Ils sont fous ces oiseaux...

-C'est vrai que quand ils s'y mettent...Je ferai ben attention à l'avenir...

Oui parce que quand même; ce n'était pas tout à fait rassurant quoiqu'on en dise, se prendre une nuée de coups de becs dans la figure pour une broutille ne donnait pas forcément envie d'être distrait la prochaine fois que l'on remettait les pieds dans la volière de Poudlard. Le sorcier jeta un " Recurvite" sur le rebord de la fenêtre et s'y assit, tout en veillant à rester sur à l'intérieur toutefois...Il ne manquerait plus qu'il tombe du haut de la tour tiens; pas sûr que le Brun y survive cette fois-ci; en plus il n'avait pas envie de faciliter le travail de Voldemort... Après ce qui s'était passé avec Caleb Harry préférait faire attention; généralement quand il était dans les parages, une aventure des plus farfelues arrivait toujours à se produire...Mais le pire dans tout cela c'est que souvent...D'autres histoires liées à la première en découlaient forcément; s'ensuivait alors une série de mésaventures. Ce qui expliquait l'envie du sorcier de rester sur ses gardes, sait-on jamais. Le Survivant ne croyait pas en la fatalité de la malchance...Mais il avait eu suffisamment de preuves concernant les réactions en chaîne pour ne pas compter ce phénomène dans les "fatalités de la malchance" mais dans la boîte mathématiquement et scientifiquement ou presque prouvés...C'était donc à prendre au sérieux!

- Salut Harry. Enchanté. Je m'appelle Caleb. Je suis en première année et c'était la première fois que j'envoyais une lettre. Je crois que les parents pourront encore attendre... Je suis pas prêt de réessayer !

Encore une fois rien n'était sûr. Le gamin pouvait très bien être issu d'une famille sorcière sans avoir eu besoin d'envoyer de lettre...Bien que la logique veuille qu'il ait pu voir ses parents envoyer du courrier. Mais bon. Ne préférant pas faire de gaffe et ne pas être indiscret; ne sachant pas si l'autre ne l'avait reconnu-ce qu'il préférait d'ailleurs- il ne voulait pas risquer d'avoir des questions retour sur ses propres parents et sa famille. En plus c'était d'un banal de demander: et tu es issu de parents moldu ? Franchement...Tout le monde se présentait ainsi; c'était d'un ennuyeux! Autant innover et si l'on ne trouvait rien à dire...Ne rien dire du tout.

-Refais-en une rapidement si tu as le temps. Je l'accrocherai à la patte d'un de ces hiboux

Fit l'adolescent sans savoir si Caleb avait une feuille et une plume. Lui-même les avait laissé dans son dortoir qui se trouvait être tout près de la volière tandis que le pauvre Poufsouffle devait descendre tous les étages pour aller non loin des cachots; près de la maison des Serpentards d'après ce qu'il avait pu entendre.

- Tu crois que ça lit dans les pensées un hibou ? Parce que je ne les aime pas trop...

Amusé le sorcier lui jeta un regard étincelant et malicieux derrière ses lunettes rondes lorsqu'entra dans son champ de vision la silhouette d'une autre première année-Ou deuxième; comment savoir sans connaître ?-de Serpentard...

- Et puis quoi encore ? Un hibou c’est pareil qu’un chat ou un chien, c’est totalement stupide. Bon, il parait quand même qu’ils sentent nos émotions mais lire dans nos pensées ? N’ importe quoi

Harry lui jeta un regard interrogateur sans être méchant cependant...Elle était en première année et le sorcier n'avait pas pour habitude de sauter sur tous les petits serpentards du coin...Les grands, d'accord niarkhéhé

Mais les tous jeunes...Fallait pas exagérer! En plus, elle n'avait pas totalement tort ; en omettant le ton un peu agressif de la fillette. Le Survivant savait se tenir un minimum quand même. Il était quand même content que la fille n'ait pas été là lorsque l'adolescent avait dit à Hedwige de trouver Pénombre Craft car cette adolescente était plutôt connue de ses pairs; même part les premières années. Elle était célèbre à sa manière quoi ^^

-Lire dans les pensées, effectivement je ne crois pas que ce soit possible; même dans le monde des sorciers à part quelques personnes qui réussissent à le faire...Mais les animaux c'est totalement possible et heureusement d'ailleurs. Je n'aimerais pas que Hedwige comprenne tout ce que je ressens ^^. Par contre je crois que pour les émotions c'est vrai; tu as bien raison-Fit-il a Lena-...Quand je suis triste ou joyeux ma chouette se comporte différemment alors que personne ne voit mon changement...Je dis moi mais il y a plein d'autres exemples apparemment; j'ai souvent entendu parler du "sixième sens" des animaux. Ceux qui sont les plus attachés à nous le peuvent je pense. Ou les prédateurs, voir ceux qui veulent attaquer. Ils peuvent ressentir ta peur. Peut-être que le hibou à senti ça chez toi Caleb ?

Le Brun s'arrêta là, ne prétendant pas être un professionnel dans l'étude du comportement des animaux de compagnies et plus particulièrement des oiseaux de proies...Il disait juste ce qu'il avait constaté après 6 ans de cohabitation avec l'une de leur représentante. Sans prétention aucune..Quand on ne connaissait pas le sujet, mieux valait éviter de s'étaler...

Le sorcier regarda alternativement les deux "d'jeuns " avant de poser ses yeux d'émeraude à travers la fenêtre pour leur faire rejoindre rêveusement le ciel que Hedwige devait actuellement parcourir en direction de la demeure secrète des Craft...Mais pour la chouette blanche, aucun secret n'était possible, tout du moins pour les adresses, elle les découvraient toutes! C'était très intéressant d'un côté mais aussi un peu inquiétant de penser que d'autres oiseaux messagers soient capables de faire ça...Imaginez pour les lettres anonymes, de menaces et de mort ou découvrir où vivait quelqu'un...Moui bon...On allait gentiment arrêter là la paranoïa et revenir à ses deux interlocuteurs. Si Caleb refusait son aide ce n'était pas grave. Sinon l'adolescent resterait le temps que le Poufsouffle finisse sa carte rapidement avant de l'envoyer...A ce propos d'ailleurs

-Au fait Caleb, si tu n'as pas de parchemin et de plume j'irai t'en chercher, mon dortoir est tout près.

Puis il se tourna vers la petite sorcière; se doutant qu'elle venait chercher un hibou...Le sien peut-être ? Oui sans doute elle aurait déjà prit le premier qui passe...Ou pas. Bref qui ne tente rien n'a rien donc le Survivant lui proposa juste ceci d'une voix plutôt aimable finalement...Pas spécialement gentille mais pas méchante non plus, égale à celle utilisée pour Caleb...Après tout la petite Vipère était jeune et Harry ne connaissait pas encore son caractère...Peut-être n'était-elle pas comme ses acolytes, vas savoir...Il y avait sûrement des Serpentards respectables non ? Oui Oui...C'était dur à admettre mais bon...ca devait bien exister, nan ?

-Tu cherches un hibou en particulier? Essaye de l'appeler par son nom. je suis sûr qu'il sera assez intelligent pour venir à toi

Caleb se redressa. Il était soulagé que Harry pense qu'il n'était pas si malchanceux que ça. De toute façon, on s'habituait toujours à la malchance. Ca, c'était une théorie que Caleb s'était forgé lorsqu'il était à l'école primaire. Il avait d'ailleurs complètement détruit la blouse de sa maitresse en agitant son stylo plume bouché à un moment non opportun. Caleb se souvenait encore de la punition, des heures de retenues passées à écrire de sa main maladroite d'enfant de CP qu'il "ne devait plus tacher la robe de la maitresse avec de l'encre noire non-effacable". Parfois les punitions étaient tellement débiles ! C'était ce jour là que mini-Caleb avait décidé qu'il y avait pire que la malchance mais qu'il fallait bien vivre avec et s'y habituer. D'ailleurs, il lui arrivait de rire de ses déconvenues mais seulement après coup. Celle ci, avec les hiboux, allait mettre encore du temps à cicatriser.

Par chance, Harry était venu le sauver et ça c'était génial. Le jeune sorcier admirait tellement Harry Potter. Il devait absolument en parler à ses parents ! Enfin, si il arrivait à leur écrire ! Tiens, d'ailleurs, Harry avait eu une bonne idée ! Il pouvait recommencer sa lettre rapidement et la ré-envoyer tant qu'il y avait ame qui vive dans la volière. Protégé par Harry, ces sales oiseaux n'oseront tout de même pas attaquer le jeune Pouffy, ça il en était persuadé !

- Je crois qu'il me reste un bout de parchemin dans cette poche... Et j'avais ma plume dans la main, elle doit être tombée !

Cal' fureta sur le sol en prenant garde à ne pas s'approcher de trop près des volatiles. Il trouva sa plume et sa bouteille d'encre, meme pas cassée ! Il avait de la chance dans sa malchance !

- Ca y est je l'ai ! Je vais refaire un mot vite fait ! Tu m'aideras ensuite ? Merci beaucoup !

A ce moment précis une voix claironnante et pas si gentille résonna dans la volière :

- Et puis quoi encore ? Un hibou c’est pareil qu’un chat ou un chien, c’est totalement stupide. Bon, il parait quand même qu’ils sentent nos émotions mais lire dans nos pensées ? N’ importe quoi.

Caleb devint tout rouge. Pourquoi avait-il dit ça, que les hiboux lisent les pensées ? Il se sentait complètement stupide. Près de la porte, une fillette d'environ son age apparu. Cal' reconnu son insigne : Serpentard ! Comme par hasard ! Ce n'était pas aujourd'hui que Caleb allait prouver que sa théorie sur les serpents était fausse. Elle se prouverait même plutôt vraie, à savoir qu'il n'y en avait pas un pour rattrapper l'autre. Et qu'ils étaient tous médisants et pas très gentils. D'abord, Cal ne lui avait rien fait à celle là ! Elle se mêlait d'une conversation qui ne la regardait pas et en plus, elle mettait Caillou dans l'embarras devant le grand Potter. Elle allait le regretter. Les joue du garçonnet était écarlates mais cette fois ci, c'était de la colère.

Caleb était surpris car Harry restait calme lui. En même temps, il était bien plus grand que la fillette et n'allait pas se mettre en rogne pour si peu. Il avait du connaitre bien pire au niveau moquerie et celle là ne lui était pas directement adressée ! Alors Harry n'allait pas s'embarasser d'une colère inutile ! D'ailleurs, il semblait même pret à aider la jeune fille à chercher son hibou. Caleb lâcha d'un ton pas très agréable, en direction de la jeune fille :

- De toute façon, je disais ça comme ça, c'est pas la peine de m'agresser !

Puis, le jeune garçon retourna auprès de sa lettre, les joues encore rouges et il se mit à écrire nerveusement. Mais le coeur n'y était plus vraiment.

[HJ : Désolé du temps de réponse, j'ai pas eu le temps avec les fêtes tout ça... Au fait, Lena, très heureux que tu viennes t'incruster niarkhéhé

]

[HJ: Bon, je ne répondais pas pour laisser Lena le faire, mais après un mois...Je me permets de répondre. Si jamais notre amie Serpentarde revient, qu'elle sache qu'elle est toujours la bienvenue Désolé au fait, c'est très bof...Et court avec ça! Mais je me rattrape au prochain, promis! ]

- Je crois qu'il me reste un bout de parchemin dans cette poche... Et j'avais ma plume dans la main, elle doit être tombée ! Ca y est je l'ai ! Je vais refaire un mot vite fait ! Tu m'aideras ensuite ? Merci beaucoup !

L'adolescent sourit calmement, tranquillement installé sur le rebord de la fenêtre qu'il avait auparavant nettoyée d'un récurvite. La vivacité du garçon le faisait sourire; Caleb était très amusant à observer tandis qu'il cherchait sa plume partout, presque fébrile. Sa réaction spontanée arracha un sourire plus grand au Survivant qui se rappela ses "jeunes" années. A 11 ans il était quasiment le même; plus réservé mais tout aussi perdu dans cet étrange monde. Le sorcier regrettait parfois d'avoir grandi, son petit corps tout fin- bien qu'il n'ai pas beaucoup grossi franchement, même pas suffisamment-lui manquait, si homogène, encore innocent, épargné par l'adolescence qui séparait tout: les filles et les garçons. A 11 ans on ne se préoccupait pas de l'apparence de l'autre, tout était presque pareil, les corps se ressemblaient, la gêne n'existait pas.

Enfin...Avouons que certains à cet âge là étaient vraiment très matures sur le sujet, s'en devenait effrayant. N'empêche qu'en règle générale tout était plus facile à 11 ans. Personne ne vous regardait de travers si vous étiez spontané et naturel, à 16 ans c'était mal vu...Tout était compliqué, truffé de codes implicites à respecter, les garçons devenaient des limaces baveuses - animal que l'adolescent avait d'ailleurs en totale horreur-devant les filles, lui même ayant été victime du phénomène...Sans parler de la voix qui monte dans les aigus avant de redescendre dans les graves, les boutons ect...Heureusement pour le Survivant cette époque était révolue. il n'empêche qu'il se sentait parfois étranger da,s ce corps trop développé pour lui et que voir Caleb ainsi, vif comme tout lui donnait envie de redevenir le gosse qu'il avait été plus ou moins.

- De toute façon, je disais ça comme ça, c'est pas la peine de m'agresser !

Lena ne réagit pas, peut-être trop loin pour entendre ou trop occupé à chercher son hibou...Ou troisième proposition, pensant comme tout Serpentard que l'interlocuteur, indigne de sa petite personne ne méritait pas de réponse...Quoique cette fille-là n'avait pas l'air aussi extrémiste que Drago Malefoy, paraissant plus encline à la tolérance, disons que même étant en première année le sorcier se méfiait d'elle. Qu'il soit petit ou grand, le venin d'un serpent avait toujours le même office et pareille efficacité. Le fait d'être mordu était tout simplement dangereux... Le Poufsouffle en tout cas était en colère; Harry le regarda devenir écarlate, sa couleur de joue jurant avec ses yeux verts, ils étaient d'ailleurs jolis, différents dans les teintes et la lueur qui y vivaient que les siens mais jolis. Décidant de passer l'accident sous silence pour ne pas lui donner plus de force l'adolescent se concentra plutôt sur le Jaune et noir. C'est à ce moment que le garçon s'aperçut de la difficulté qu'il avait à rédiger.

-Oh, désolé. Je n'avais pas pensé à ça, c'est sans doute personnel. Je descend si tu veux; tu viendras me chercher pour l'accrocher à la patte d'un hibou si tu le souhaites.

Harry lui offrit un sourire compréhensif; après tout, c'était lui le premier à aimer garder son intimité et ses secrets pour lui. Timide comme le Poufsouffle cependant, il n'aurait sans doute pas osé demander à la personne qui l'avait aidé de partir.

[je m'incruste car je voulais encore RP avec Harry depuis le temps Razz

et je m'ennuie ferme XD SI vous voulez pas de moi faites le moi savoir Wink

]

Il eut, le temps exécrable, se matérialisant purement et simplement par la présence de violentes rafales de vents, et par un ciel d’un gris si triste, qu’il en aurait sans doute fait pleurer de peur les volatiles qui osaient s’infiltrer impunément dans ces nuages morcelés de part en part, n’attendant qu’une chose : déverser leur larmes refroidis jusqu’au bout des ongles, et ainsi, glisser sur la peau de bien des malheureux qui n’auraient jamais pensé à lever le nez pour anticiper les choses. Posté à la fenêtre de son dortoir, les bras croisés, l’épaule écrasée contre le pan de mur supplémentaire, comme s’il avait été prévu pour qu’un petit gabarie puisse si installer. Un reflet, une lueur pâle, un mouvement presque inhabituel, que cela pouvait-il bien être à part peut être un sourire de la part de Qare. En effet, et bien que cela pouvait paraître surprenant et même inimaginable, il semblait avoir adopté l’allure d’un humain normal, ce qui était bien difficile à croire. Mais en réalité, il ne souriait que parce qu’il jouissait du temps qui se profilait au loin. Avec de la chance, il pourrait reprendre ses escapades nocturnes en solitaire, près du lac, en pleine nuit.

Et tout en plissant les yeux sur ce qui semblait être un élève, qui montait rapidement les marches, un petit garçon, toujours plus grand que le Serdaigle, le sourire du jeune garçon se déforma un instant, puis fondit de nouveau dans sa peau imperméable à tous sentiments humains. Le reflet du bas de son visage se rapprocha un peu plus de la vitre, alors que son regard était plongé dans ses cheveux, tombant lourdement sur les rebords de ses orbites et de son nez. Etrangement, aucune buée ne se forma sur la vitre, bien que la distance entre le nez et la vitre était de l’ordre du millimètre. Se figeant ainsi quelques secondes, l’aiglon finit par tourner les talons, et disparaître dans le calme du dortoir, se glissant dans l’entrebâillement de la porte, arpentant en sens inverse les marches de pierres, et dont le mur de la même consistance, ne fit aucun bruit de frottement lorsque les mains du bleu et noir, le frôlèrent. Et aussi discrètement, il quitta la tour des Serdaigles, et sembla emprunter un chemin bien particulier, qui le mènerait sans aucun doute au dehors.

~°Plusieurs minutes plus tard…°~

Des marches sinueuses, des fissures se joignant aux meurtrissures de la roche, des traces de pas flagrantes, des taches ici et là, une odeur fétide provenant d’un peu plus haut, voilà donc à quoi ressemblait les escaliers qui menaient à la volière. Un endroit bien mis à l’écart, soit par honte de certains, qui aurait put ternir la si belle image que les adultes peinaient tant à conserver de cette école au font, peut commode. D’autres y voyaient un passage obligatoire, au moins une courte pause une fois dans le mois, pour rassurer ceux qu’ils nommaient parents, termes qui sonnaient bien faut aux oreilles de Qare. Il n’était jamais venu en ce lieu, car il n’avait à recevoir d’un monde qui ne voulait pas de lui, il n’attendait rien d’êtres qui ne voyaient qu’en lui un cerveau sur patte, une boule blanche qu’il était nécessaire de tirer pour tenter de marquer le plus de point avant les autres. Et donner quoi ? Un peu de sa personne ? Il aurait préféré souffrir en étant torturé par des charbons ardents, plutôt que de se psychanalyser aux hommes. Il était peut être fou, qui le savait, mais il n’était pas malade.

Il parvint enfin à la dernière marche de cet édifice particulier, symbole de questions perpétuelles, d’oubli, de peur, de dégoût, et de divers autres sentiments qu’il n’était peut être pas bon à énumérer. Retenant son souffle alors un instant, lorsque des voix se firent entendre, Qare se décida tout de même à s’imposer, bien qu’il se ferait discret, involontairement sûrement, mais c’était mieux que rien, rien que lui, juste une ombre, une pierre qui roule, une épave dénaturée, un cœur de pierre, un rocher de lamentation, enfin, tout cela et bien plus encore. Baissant alors naturellement la tête vers ce sol répugnant, le Serdaigle à tête encapuchonné, cachant à merveille son visage, tenu par sa propre main gauche, si pâle et tellement meurtrie, comme si cette dernière avait été pincée à de multiples reprises et à différents endroit sans réel but esthétique ; seul ses cheveux étaient à peine visible, se balançant tendrement à l’appel du vent.

De ce point de vu, il avait l’air d’un simple individu, plus petit qu’à la normal, vêtu de haut en bas d’une robe noire, hors du commun puisqu’elle ne ressemblait en rien à celle constituant l’uniforme, le capuchon comblant la moindre trace d’identité. Et, dans l’autre main de l’inconnu pour les âmes présentes, un gant de cuir noir, griffé et lacéré par endroit, à un tel point qu’il ne pouvait s’agir de l’acte d’un animal. Tout cela était inquiétant. Se postant alors face à une meurtrière, révélant une épaisse couche de brouillard, le Serdaigle fit un mouvement fin, du haut vers le bas, comme une vague mal dessinée dans le vide, et sans prévenu, un hibou noir corbeau, de la tête au bec en passant par les pattes se présenta, les pupilles égales à celles de celui qu’on appelait Qare. Le conservant pour le moment sur sa main gantée, l’animal ne reçut aucun signe d’affection, seulement un regard, qui l’incita à prendre un air hautain. Ils ne voulaient pas s’imposaient, alors ils allaient attendre l’interventions des autres ou pas.