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 Les mystères des filles [PV ma femme :love: ]
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  • Morgan Kharante
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    Morgan Kharante
MessageSujet: Les mystères des filles [PV ma femme :love: ]   Les mystères des filles [PV ma femme :love: ] EmptyDim 29 Mar - 17:03:52

Quessquiya sous la jupe des filles ?

En voilà une question sujette à philosopher. Qu’avait il donc sous la jupe des filles pour qu’elles chercha à ce point à le protéger ? C’était vrai quoi, dès qu’un garçon soulevait la jupe d’une fille, celle-ci se mettait automatiquement à hurler comme si elle avait vu une souris –tiens, un autre mystère féminin à éclaircir pour une autre fois- et en général répliquait par de la violence. Quel secret cachaient-elles farouchement sous ses jupons ? C’était une mission pour Inspecteur Kharante ça !

Un bon jour de printemps –car le printemps c’était cool, les filles étaient plus souvent en jupe et Merlin savait, owi il savait, que les filles étaient rudement plus mignonnes en jupes- donc nous disions un beau jour de printemps, notre Momogarou national était prostré dans l’ombre du château armé d’une canne à pêche à moitié déglingué récupéré au Pré au lard pour quelques sous, et guettait dans l’ombre la venue de LA fille qu’il lui fallait pour cette expérience primordiale pour la recherche masculine sur les mœurs féminines, plusieurs candidates passèrent, mais pour l'heure aucune ne répondait au crash test, jusqu'à la perfection :
Morgan observait alors une gryffondor qui semblait partir vers le lac, sa future victime de sa vile curiosité. La pauvre n’imaginait sans doute pas ce qui allait lui arriver, mais qu’importe ! C’était pour le bien de la science et de la recherche ! Elle se rapprochait de plus en plus, et un grand sourire éclaira le visage du sale gosse quand il la reconnu : une rumeur racontait que cette fille avait déjà montré ses dessous à un autre première année au bal, qu’elle avait envoyé une lettre d’amour à Cheveux Gras, et autres joyeusetés du genre. En somme, quelqu’un de très intéressant pour la vilenie qu’il comptait faire. Qui sait, peut être même qu’il pourrait s’en sortir intact si les rumeurs se confirmaient aha . En somme, la cible parfaite ! Jetant la canne sur son épaule, il commença à marcher d’abord à une vingtaine de mètre derrière la rousse. Ils de dirigeaient vers le lac, ainsi même si elle se retournait, il restait encore crédible de se balader ainsi avec une canne à pêche. Et petit à petit, le sale gosse augmentait sa vitesse de marche, se rapprochant peu à peu de son objectif avec la ruse d’un renard Cool . Il marchait maintenant à une dizaine de pas derrière elle. Elle était à portée de canne, l’instant idéal. Lentement, silencieusement et l’air de rien, il fit basculer petit à petit sur son épaule la perche jusqu’à ce qu’il doive la tenir devant lui en faisant glisser petit à petit le fil avec l’hameçon au bout, de manière à ce que ce dernier se trouva plus bas que le niveau de la jupe. Et tout à coup :


« J’ai une touuuuuuuuuuuuuuuuuche Very Happy »

Et hop ! On tirait sur la canne à pêche, et hop ! L’hameçon virevoltant devant lui au niveau du sol entama son vol, et hop ! Il vint se planter dans le tissu rouge de la jupe Gryffondor, et hop ! La culotte à fraises visible de tous, tous c'est-à-dire la seule personne présente avec Bang, autrement dit ze Momo Cool Victory cheers . Il n’aurait tout de même pas aimé que quelqu’un d’autre en profite pour se rincer de l’œil, voler son sujet d’étude sur le secret des filles, alors que c’était lui qui avait fait tout les efforts hein ? na

« oh, désolé titeuple »

Il affichait un petit sourire commerçant à la jeune fille, un air espiègle qui indiquait qu’il était tout sauf désolé, après tout, il ne regrettait jamais ce qu’il faisait alors autant assumer jusqu’au bout.
Surtout quand le jeu en valait la chandelle.
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MessageSujet: Re: Les mystères des filles [PV ma femme :love: ]   Les mystères des filles [PV ma femme :love: ] EmptyMer 15 Avr - 10:02:13

Il faisait beau, il faisait chaud, ça sentait bon le printemps, et Bang' avait bien l'intention de profiter de ce court instant de répit entre deux cours, deux devoirs pour aller s'étendre dans l'herbe proche du lac. L'eau permettrait sans doute d'ajouter à la chaleur naissante un peu d'air frais, et le moment s'annonçait parfait. Pas de trouble-fête, pas d'ennuis à l'horizon. Son petit frère semblait en pleine forme, du moins d'après les informations qu'elle avait tiré de la dernière lettre de son père, et tout allait pour le mieux, ou presque si l'on oubliait ses malheureuse rencontres avec un préfet qu'elle haïssait. Mais la gosse n'avait vraiment pas envie de penser à Isaac, le crapaud en chef des verts qu'elle ne cessait de voir partout, terrifiée à l'idée de perdre de nouveaux points. C'est qu'elle avait encore joué finement, la rouquine. Se vanter est une mauvaise chose, elle l'avait appris bien à ses dépends. Elle avait à peine avoué à Jason, un autre Rouge de son année qu'elle était la mystérieuse origine de l'article concernant Deniel que celui-ci avait surgit, diable bondissant hors de sa boite, et avait délesté le sablier des lions de quelques petits rubis.

Cinq points en moins pour une raison obscure que sa rage lui avait empêché d'entendre. Un peu plus, elle se serait jetée sur lui, furie rousse, et l'aurait assommé à coup de poings et de pieds, mordu et griffé. Mais alors, ça n'aurait pas été que cinq malheureux points qui se seraient envolée, mais toute une flopée de pierres rouges qui serait remontée du mauvais côté du sablier. Et c'était inimaginable. Alors la jeune fille s'était contentée de ruminer en silence. Elle ne s'était même pas plainte, son père lui aurait fait la leçon en lui rappelant ses jeunes années à Poudlard, en lui assenant qu'elle aurait du faire plus attention. Comme si elle en avait besoin ! Mais quelques jours s'étaient écoulés, et la rouquine s'était efforcée de reléguer ce souvenir au second plan. Plus de Deniel, plus de course au points. Là, elle voulait juste se prélasser tranquillement, étendue de tout son long dans l'herbe, le visage baigné d'un soleil printanier. Peut être même qu'elle pourrait s'endormir une heure ou deux, si elle choisissait bien son coin. Alors au Diable les malheurs passés, la gosse était parvenue à ne plus du tout y penser.

Après un rapide passage dans son dortoir, histoire d'abandonner sac et tracas, la gamine s'était donc avancée dans le parc paisible, souriante. Son noeud de cravate défait, elle savourait déjà un repos bien mérité, et il aurait bien pu y avoir dans son dos une attaque de Mages Noirs qu'elle ne s'en serait même pas rendue compte. Alors remarquer la présence d'un sale gosse, plusieurs mètres derrières lui, s'appliquant à une filature discrète, une vieille canne à pêche sur l'épaule, c'était tout simplement impossible. Elle s'étira, égrenant les paroles d'une chanson qu'elle connaissait bien, chantée par une certaine Nancy Sinatra. Non seulement la femme avait un nom de ville, comme elle, mais en plus elle ne cessait de dire Bang tout au long de sa chanson. Autant dire que la gosse l'aimait, cette musique là.

- He shot me down, Bang ! Bang !

Elle ralentit doucement le pas. Elle arriverait bien à destination de toute façon, et ne pas se presser ne faisait qu'accentuer son envie de se retrouver enfin étendue dans l'herbe, loin de la rumeur Poudlardienne.

- I hit the ground, Bang ! Bang !

Elle ralentit de nouveau, avec l'étrange impression qu'on l'observait, qu'une présence troublait son calme et son exil. Mais rien, l'impression se volatilisa, et la gosse poursuivit sa chanson.

- That awful sound, Bang ! Bang !

- J’ai une touuuuuuuuuuuuuuuuuche !

Plait-il ? Ah, non, a fin de la chanson, ça n'était pas ça, mais alors aucun rapport ! Alors qu'un hameçon se plantait dans le tissu de sa jolie jupe et qu'elle sentait une pression anormale sur celle-ci, la gosse se retourné, ne faisant qu'empirer l'état des choses. Marilyn Monroe en aurait été jalouse, sans aucun doute. La gosse mit un moment à comprendre et ne pensa même pas à plaquer ses mains sur le tissu volage, trop perdue pour réaliser. Elle dévisagea le garçon, suivit le fil de la canne à pêche jusqu'à sa jupe et percuta. Ni une ni deux, elle sortit sa baguette et la pointa sur le sale gosse. Le verdâtre allait payer. Mais à peine avait-elle prononcé la première syllabe d'un sort que tout lui revint en mémoire. Deniel, la course aux points et les jolis rubis fugueurs. Elle fixa un instant l'écusson vert du garçon et baissa sa baguette. Si c'était un coup pour lui faire perdre des points, il n'allait pas s'en tirer vainqueur. La gosse ne ferait rien, strictement rien qui pourrait pénaliser sa maison. Il n'en était pas question. Elle tira sur le fil et arracha le hameçon de la jupe, regardant d'un oeil furieux le petit objet tomber dans l'herbe, un petit bout du vêtement toujours crocheté au bout, poisson de tissu.

La mioche serra les poings, rageuse, sans oser bouger. Si elle ne faisait ne serait-ce qu'un mouvement, n'importe quoi, elle allait lui sauter dessus, et nul doute qu'elle ferait tout pour que cette action soit la toute dernière de la longue liste de bêtises que son camarade avait à son actif. Elle l'entendit s'excuser d'un air pas désolé du tout et sa rage empira. Les ongles plantés dans les paumes, la mioche se mordit les lèvres pour ne pas pleurer. Pas question qu'il gagne ses larmes en prime. Bangkok était perdue, abandonnée au beau milieu d'un lac cauchemardesque, ligotée avec des boulets aux chevilles. Elle ne pouvait pas laisser passer ça, elle avait déjà entendu qu'un garçon s'était vanté d'avoir vu ses dessous lors du bal. En même temps, que faire ? Hurler ? Cracher ? Frapper, griffer, mordre, déchiqueter et étrangler ? Pour quoi faire ? Se retrouver traînée dans le bureau de sa directrice de maison, avec sa jupe déchirée et les joues rougies des larmes de colère qui ne manquerait pas de couler pendant qu'elle règlerait son compte à l'autre abruti de vermisseau ?

La gosse se laissa tomber dans l'herbe, désemparée. C'était trop demander à une enfant de onze ans que d'agir en adulte dans ce genre de situation, et Bang' ne parvenait pas à trancher entre l'exécution pure et simple du garçon et une méthode plus civilisée qu'elle ne parvenait pas à trouver. Assise par terre, elle se contenta de regarder le sol fixement, sans desserrer les poings, déjà bien ravie de ne pas avoir fondu en larmes.
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  • Morgan Kharante
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    Morgan Kharante
MessageSujet: Re: Les mystères des filles [PV ma femme :love: ]   Les mystères des filles [PV ma femme :love: ] EmptyDim 23 Aoû - 14:24:14

Manifestement, la réponse de la demoiselle allait être percutante.
Le sale gosse s’était raidi lorsqu’elle se mit à lui pointer sa baguette à la trogne. Il s’y était préparé mentalement à recevoir des coups ou des sorts, mais entre s’y préparer et l’encaisser effectivement, y’avait toujours un monde. Quand bien même il commençait à s’y faire avec le Fight Club. D’un autre côté, ce serait peut être même plus marrant si elle ripostait, quoiqu’un peu dommage pour son enquête qui serait fichu en l’air… Surtout si le sortilège le mettait hors d’état de nuire de poursuivre son étude. Mais à peine qu’une syllabe d’un sort lui échappa, elle rabaissa sa baguette… Ah ? Il allait échapper à l’usage de la magie ? C’était déjà ça, mais cette fois le sale gosse se prépara à une autre forme de réponse : l’attitude de la jeune fille lui laissait penser qu’elle allait répliquer à mains nues… Zut, si c’était le cas, cela voulait dire qu’elle était un peu garçon manqué, et ça n’allait pas du tout… Bah oui, il enquête sur les filles notre filou, pas les garçons manqués ! Mais comble du comble, non seulement elle ne lui avait pas jeté un sort, mais en plus elle se laissa glisser par terre…

Muh ? Mais qu’est ce qui lui prenait ?

Attendez une seconde, y’avait un bug dans la matrice là. Ca ne correspondait à aucune des réactions normales prévues par le jeune Serpentard. Bien que la découverte d’une nouvelle forme de comportement féminin fût intéressante dans l’étude du sale gosse, cela ne servait à rien s’il n’en comprenait pas la raison… Bah oui, la première réaction de la rouge et or était plus logique : elle avait voulu lui mettre la pâté de sa vie. Mais ça, ça voulait dire quoi ? Elle semblait toujours en colère pourtant… Peut être qu’il devrait s’excuser.
Oui, c’était ça, il devrait s’excuser pour de vrai. Mais pour quoi ? Pour lui, il avait rien fait de foncièrement méchant. C’était vrai quoi ! Il avait fait 10 fois pire à d’autres et ça ne s’était jamais fini en drame national. Et puis à c’qui parait, ce n’était même pas la première fois qu’on voyait ses dessous, alors une fois de plus, une fois de moins… Morgan se trouvait tout plein d’excuses/raisons mentales, et ne finit que par lâcher sur un ton dépité :


« Roh bon, tire pas la tronche. T’sais, on en voit autant quand vous les filles, vous vous baignez dans l’lac. »

Boh oui tiens. Ils en voyaient autant les garçons quand les filles étaient en maillot de bain… Voilà quel était donc tout le mystère à éclaircir mon cher Watson ! Pourquoi donc les demoiselles s’offusquaient systématiquement quand un garçon soulevait leur jupe alors qu’à la piscine c’était tout naturel inh ?
Le sale gosse s’accorda une seconde de réflexion. Il avait échappé à l’exécution pure et simple pour une raison inconnue… Autant en profiter alors ! Si elle avait hésité à le frapper une fois, alors peut être qu’elle hésiterait pour une autre, et encore une autre… Et puis au pire, la beigne finirait bien par arriver, mais le cas échéant, d’une il s’y était attendu dès l’instant où il l’avait suivi, et de deux il en aura eu encore plus que prévu pour son étude… Mais que demande le peuple ? Mais surtout que demandait la science ?
Et là, le déclic. Mais oui, y’avait une solution toute bête et toute trouvée pour enquêter sans risquer les coups : fallait présenter ça comme un jeu. Bah oui, les copains d’jeu, on ne les tapait pas hein ? Et puis c’était une gryffondor, généralement, les rouges aimaient bien les défis et en plus, leur « honneur » les conduisait à ne pas être mauvais joueurs, contrairement aux gens de sa maison à lui.
Arborant derechef son sourire commerçant à la colgate, le sale gosse lança à la rouge et or :


«Ecoute … On fait un pari ? »

Certes, un pari, mais quel pari ? Il fallait trouver un truc qu’il pouvait gagner et elle aussi, sinon elle ferrerait le mauvais coup. Regardant autour de lui, le Serpentard finit par trouver ce qui devrait convenir à la fois à ses ambitions d’étude et comme motif de pari. Pointant le lac du doigt, il reprit d’un ton plaisantin.

« Le dernier au lac, y fait un truc du gagnant. »

En plus, vu la saison l’eau devait être passablement bonne… Il pourrait toujours faire passer ça pour une proposition de baignade une fois sur place si elle suit le mouvement.

[hj : Moi ? A la bourre ? *sort*]
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