*Nom : Austen

*Prénoms : Revan, Rose

*Age de vôtre personnage : 11 ans
*Age du posteur : 18 ans
*Comment avez vous connu le site? Par une connaissance.



« Désolé encore, ma puce. Je compte sur toi pour m’envoyer une lettre le plus vite possible ! Je soutiendrais moralement ta mère pendant ton absence… Et pas de bêtises, hein! »

Revan avait rassuré une énième fois son père, avant de raccrocher le téléphone. Daniel Austen était un homme relativement occupé du fait de son emploi de traducteur commercial. Il était actuellement en voyage d’affaire et ne serait pas là le lendemain pour accompagner sa fille à la gare de King’s Cross. La fillette ne lui en voulait pas : il n’avait pas le choix, et se ferait de toute façon pardonner aux prochaines vacances. Tout moldu qu’il était, il réalisait parfaitement l’importance que l’entrée de Revan à Poudlard pouvait avoir.

Un boulet de canon avait alors percuté Revan de plein fouet tandis qu’elle se dirigeait vers sa chambre : elle s’était pliée en deux de douleur. L’agresseur n’était autre qu’un de ses petits frères, Alex, qui poursuivit sa course sans lui accorder le moindre regard. La fillette s’était redressée et plaquée à temps contre le mur pour éviter une deuxième masse, plus grande, qui courait également en lançant des jurons : son deuxième frère, William. Elle avait eu le temps de lui lancer une des chaussures qu’elle tenait à la main, mais il avait tourné l’angle du couloir sans s’en préoccuper. Elle était allée la ramasser en soupirant et avait regagné sa chambre, où sa mère l’attendait, debout devant une grande malle ouverte sur le lit de la fillette.

« Ah, c’est pas trop tôt ! On aura jamais fini pour demain si ca continue… »

Revan s’était activée. Elle s’inquiétait beaucoup pour sa mère. Une fois sa fille aînée absente, comment allait-elle gérer la fureur destructrice des deux autres monstres qu’elle avait eu le malheur d’engendrer ? Mais Hélène ne semblait pas s’en préoccuper pour l’instant ; elle se faisait une joie de briefer sa fille sur la Répartition et le fonctionnement des cours, lui parlant de sa propre expérience d’ancienne Gryffondor et la mettant en garde contre les insultes qu’elle rencontrerait. Il n’était jamais facile d’être sang-mêlé, à Poudlard comme ailleurs. Hélène avait beau être d’origine française, elle avait passé sa scolarité à l’école de sorcellerie d’Angleterre, où résidait la moitié de sa famille.

Revan était donc bilingue et avait l’habitude de passer ses vacances en France, chez ses oncles et tantes. Outre l’ouverture culturelle sur ces deux pays, Daniel et Hélène avaient toujours veillé à ce que leurs enfants baignent aussi bien dans la culture magique que moldue, afin de les inciter à l’ouverture d’esprit. Revan était donc aussi familiarisée avec la magie qu’avec la télévision, le téléphone et le cinéma. Cette dernière chose constituait un de ses centres d’intérêt majeur malgré son jeune âge, ainsi que la musique. Digne fille de ses parents, Revan détestait plus que tout l’étroitesse d’esprit, l’intolérance et la bêtise.


A présent, Revan se tenait dans le hall d’entrée de Poudlard, et ressassait la journée de la veille avec un brin d’angoisse au ventre. Dans quelques minutes, elle serait envoyée dans la maison qui serait la sienne pour les prochaines années à venir…
La fillette s’efforçait de ne dévisager personne afin de se faire discrète. Les quelques regards qui la toisaient la mettaient mal à l’aise. Elle était petite, très petite (tous les futurs première année qui l’entouraient la dépassaient), et sa silhouette était menue. Elle cachait ses joues rondes de petite fille et ses grands yeux foncés derrière une rideaux de cheveux bruns et raides. Sa mère avait insisté pour qu’elle porte une jupe en cette occasion : bien que jeune, Revan détestait déjà ses jambes et ne cessait de vérifier que sa robe de sorcière descendait assez bas pour les cacher au maximum. A sa droite, une élève la dévisageait sans gêne : Revan lui adressa une grimace agacée, et la petite fille détourna le regard. Elle était peut-être réservée, mais il ne fallait surtout pas commencer à l’énerver.

Soudain, la masse des nouveaux se mit en marche, et Revan réalisa qu’elle allait entrer dans la Grande Salle. La beauté du lieu lui coupa le souffle ; subjuguée par le plafond magique, les immenses tables, les bougies qui éclairaient la scène, elle en oublia un instant le Choixpeau que l’on était en train de poser sur un tabouret.
Lorsque le premier gamin se fit appeler, elle repris contact avec la réalité, et une vague de panique la saisit : son nom de famille commençait pas A, elle serait dans les premiers !!!! Une folle seconde, elle songea à se cacher parmi toutes ses têtes plus hautes qu’elle et ne pas répondre. Mais avant qu’elle aie pu élaborer un bon plan pour se dérober, la voix de la directrice adjointe retentit :

« Austen, Revan! »

La fillette laissa échapper un « merde! » sonore, jetant un regard autour d’elle. Comprenant qu’elle n’avait pas le choix, elle se dirigea vers le tabouret, son estomac faisant un nœud affreux, mais affrontant dignement les regards. Elle s’assit, tremblante, et posa le Choixpeau sur sa tête. Bien trop grand, celui-ci lui tomba devant les yeux, lui cachant la vue des centaines d’élèves qui avaient les yeux tournés vers elle.

Revan eu le temps de penser à sa mère qui avait été envoyée à Gryffondor, et une déchirure tout près du bord s’ouvrit en grand et prononça son verdict…

Hummmm......






Je dirais.....





GRYFFONDOR