Premiers pas dans la Tour...[Personne...? :(]

Ainsi, c'était parti pour 7 ans à Serdaigle, "la maison des érudits" d'après la coutume. Cela ne déplaisait pas à Thomas, lui qui était impatient d'apprendre enfin tout de ce monde, dont on lui avait tant vanté les qualités. Il s'efforçait de penser le moins possible à sa famille, de même qu'à ses désormais anciens amis, afin d'essayer de profiter le plus possible de son arrivée. Après tout, il les reverrait...et les plumes et parchemins ne sont pas fait pour les souris. Quoique les parchemins, ça peut leur servir de nourriture. Il sourit à cette pensée et pensa à autre chose qui l'avait fait sourire il y a tout juste quelques instants : l'entrée ne pouvait se faire qu'en répondant à une devinette, posée par un heurtoir en forme d'aigle. Le principe lui paraissait assez distrayant et gratifiant pour sa maison. Qui plus est, bien plus agréable qu'un triple verrou ! Il n'avait pas eu à répondre, mais était pressé d'avoir à le faire.

"Wow..."

Après son entrée, il avait découvert la salle commune. Il fut époustouflé par la beauté et le charme du lieu. Tout était orné de bleu ciel et bronze, les couleurs de Serdaigle. Une grand baie vitrée donnait sur le magnifique parc, et le fait d'être au sommet de cette tour ouest donnait presque l'illusion d'être dans les nuages. Quelle féerie, ça changeait Thomas de sa pluvieuse Ecosse et de leur masure, sur les bords du Loch Ness. Des tables de travail se situaient dans la salle commune, mais également un espace avec de nombreux fauteuils, pour discuter tranquillement, ou se reposer, problablement. Il supposa que les dortoirs devaient selon toute vraisemblance se trouver derrière les deux escaliers qu'il apercevait au fond de la salle.

Abasourdi par tant de merveilles, il décida d'aller s'asseoir avant de déposer ses affaires dans son dortoir. Il était également gagné par la fatigue après une journée de voyage, une journée assis dans un train ou un autre. La confort de ses fauteuils lui ferait momentanément du bien. De plus, la salle était particulièrement calme. Quelques personnes étaient présentes, installés à des tables. Probablement en train d'écrire une lettre à leurs parents ou des amis. Il chassa aussitôt l'image de sa propre famille et de ses amis pour ne pas gâcher son arrivée par un début de déprime, mais se promit de leur écrire aussitôt qu'il le pourrait. Thomas se cala dans un fauteuil au bord de la fenêtre, et contempla le ciel. Il jeta un coup d'oeil aux personnes assises et préféra ne pas aller les déranger. Il aurait de toute façon l'occasion de les connaître plus tard, ou le lendemain. La baie vitrée lui renvoya son reflet et il l'observa. Son visage était détendu bien que paraissant fatigué, et ses cheveux plus ébouriffés que jamais. Thomas laissa son regard plonger dans le ciel, et il se sentit bien.

Hayden était pour le moins contente de sa maison. Cela lui ferait une excuse de plus pour aller à la Bibliothèque. En parlant de bibliothèque, elle était impatiente de pouvoir y aller. Le préfet de leur maison leur avait demandé de suivre, et Hayden obéit sans rechigner. Elle projeta tout ce qu’elle devait faire dans l’immédiat, c’est-à-dire faire une lettre ampoulée et bien tourné pour ses grands-parents. Elle ne savait pas exactement la réaction du couple Wyncall. Bien sûr, la petite n’avait pas atterri à Gryffondor, mais elle ne savait pas si ses grands-parents avaient envisagé la possibilité que leur héritière ne soit pas à Serpentard. Une scolarité dans la maison du savoir, que pouvait-elle espérer de plus. La nouvelle Serdaigle espérait seulement qu’il n’y avait pas trop d’élève à robe synthétique.

Plongée dans ses pensées, son esprit vagabonda et ne suivit plus le cortège d’élèves bleu et argent qui était devant elle. Elle s’arrêta quelques instants et vit le dernier élève s’engouffrer dans la salle commune. Hayden se précipita pour pouvoir entrer mais le passage se referma sur son nez.

Quelle poisse ! s’exclama-t-elle.

Hayden se sentit désemparée. Elle ne voulait pas demander à l’aide, pas le premier jour. Sa réputation serait mise à terre. Elle se laissa glisser le long du mur. Elle resta prostrée là. Sa timidité avait repris le dessus ; la jeune fille ne connaissait personne ici, et elle n’osait franchement pas avouer qu’elle était dans un état de faiblesse. *Allez courage ma grande, tu vas pas flancher maintenant ?*

Elle se releva tant bien que mal, ressentant la fatigue du voyage peser sur ses maigres épaules. Elle s’approcha de l’ouverture, et essaya de paraitre le moins hésitante possible.

Il y a quelqu’un ?

Hayden avait parlé assez fort, mais elle espéra que quelqu’un avait entendu sa détresse.

La salle commune était bien emplie pour un premier soir. Les élèves étaient assis en petits groupes ou partager leur solitude avec un bouquin. Une jeune fille brune était assise en boule dans un fauteuil près du feu, une plume dans la main en train d'écrire une longue lettre qui s'étendait sur deux parchemins pour sa maman, décrivant les belles choses qu'elle avait vu. Son autre main était occupée à caresser son chat gris Ti-minou. Son seul ami dans cet univers magique qui la fascinait mais qui avait néanmoins quelque chose d'effrayant.

La petite nouvelle quitta des yeux son parchemin, en manque d'inspiration. Elle sourit à son petit chat qui ronronna quand elle le gratta derrière les oreilles. Elle se pelotonna dans son fauteuil et ramena ses genoux contre elle. Très fatiguée, elle sentait que ses yeux se fermaient. Cette soirée était particulièrement épuisante. Et surtout avec l'immense festin qu'elle avait ingurgité, seule l'envie de retrouver son lit la prenait. Quelque minutes plus tard, Rena somnolait dans son fauteuil ayant un peu la flemme de bouger.

- Il y a quelqu’un ?

Cette voix la fit ouvrir les yeux. Son chat sauta au sol et s'enfuit en direction du dortoir des filles pendant que la jeune fille frottait ses yeux d'un air endormi. La voix venait du dehors. Elle en avait peut-être rêvé mais les regards tournés vers la gargouille et les conversations qui cessèrent la firent changer d'avis. Elle échangea un regard avec un bleu et Bronze assit en face d'elle et haussa légèrement les épaules avec un air interrogatif.

- Quelqu'un pourrait ouvrir ? dit Rena après un moment d'hésitation, n'aimant pas trop l'idée de quitter son doux fauteuil pour braser le froid afin d'ouvrir cette maudite porte.

C'était quoi cette idée de mettre des mots de passe à tous les passages ? Heureusement qu'à la salle commune de Serdaigle, il fallait juste répondre à des énigmes mais le principe revenait au même. La pauvre personne se retrouvant derrière la gargouille avait bien fait de crier à l'aide sinon, elle serait restée dehors pour bien longtemps.

Thomas était également tombé dans un semi-sommeil. Il ne savait depuis combien de temps il était dans cet état de somnolence, mais le bien-être qu'il éprouvait commençait à lui être familier. Comment ne pas être comblé d'être dans une si belle salle et dans cette noble maison ? Toujours est-il qu'il fut sorti de sa situation comateuse par les paroles d'une demoiselle. Thomas n'avait pas entendu la fille crier à l'entrée de la salle, et pour cause, puisque l'entrée était assez loin et que lui-même n'écoutait pas, puisqu'en léger sommeil.

Citation :

- Quelqu'un pourrait ouvrir ?

Il jeta un regard à la fille qui avait l'air d'être dans la même situation que lui, flemmarde. Elle avait l'air de venir de se réveiller également, même si une plume et une lettre étaient devant elles, ainsi qu'un chat, probablement le sien. Cela lui donnait un petit air mignon, ravissant. Thomas sortit de ces pensées en repensant à ses paroles et se rendit compte qu'en effet, quelqu'un criait à l'entrée de la salle commune, après quelques instants de silence. Visiblement une jeune fille perdue. Il décida d'accéder à la requête de la demoiselle, bien que n'étant guère plus motivé qu'elle. Mais la galanterie le fit se lever lentement pour aller ouvrir à la jeune Serdaigle perdue. Il grogna un :

"Mouais, j'y vais...". Puis il ajouta, un peu plus souriant et avec un clin d'oeil, s'étant aperçu qu'il n'avait pas du paraître très aimable : "Souhaite moi bon courage "

Il traversa lentement la salle, elle ne devait de toute façon pas être à 10 secondes près ^^. La jeune fille n'avait plus crié. soit elle était partie chercher de l'aide ailleurs, soit elle cherchait le moyen d'y pénétrer. Thomas ouvrit la porte, ayant retrouvé le sourire, la surprise du réveil passée. Il vit une jeune fille qui était plantée sans savoir que faire. Thomas se dit qu'il avait eu de la chance de suivre le groupe, il aurait probablement été dans la même situation, ne sachant que faire devant la porte. Il lui tendit la main :

"Hellow ! Thomas MacFadden, petit nouveau Serdaigle. Je suppose que tu préfères rentrer plutôt que de passer ta nuit plantée là ? :) En fait, pour rentrer, tu dois répondre à une énigme posée par le heurtoir lui expliqua t-il en désignant le sus-nommé heurtoir.

Il avait gardé la porte ouverte avec sa main, afin d'être sur de ne pas rester enfermé non plus derrière, pour incompétence à l'énigme posée. Toutefois, il regarda de nouveau la jeune fille.

"Si tu veux, on peut essayer, tu ne seras plus jamais pris au dépourvu comme cela, et comprendra bien le système."

Il attendit une éventuelle réponse. Si elle acceptait, Thomas avait pensé à un plan : il demanderait à Rena de surveiller et s'ils n'étaient pas là dans 5 minutes, de venir leur ouvrir La jeune fille en face de lui avait l'air hésitante, elle ne s'était sûrement pas attendu à rester ainsi bloquée dès son arrivée. On le serait à moins. Toutefois, il demeurait un air classe en elle, une certaine prestance qui ne s'explique pas

Le passage s’ouvrit sur un garçon d’apparemment son âge. Il lui tendit amicalement la main. Hayden n’était pas du genre à sympathiser avec des inconnus. Néanmoins, ce garçon-là l’avait sortit d’un mauvais pas, et même ce s’il semblait qu’il y a avait foule dans la salle commune.

*Bande d’ingrat, aucun sens de la courtoisie*

Elle lui tendit donc avec un léger sourire la main.

« Hellow ! Thomas MacFadden, petit nouveau Serdaigle. Je suppose que tu préfères rentrer plutôt que de passer ta nuit plantée là ? :) En fait, pour rentrer, tu dois répondre à une énigme posée par le heurtoir. »

Hayden n’eut même pas le temps de répondre que Thomas reprit :

"Si tu veux, on peut essayer, tu ne seras plus jamais pris au dépourvu comme cela, et comprendra bien le système."

Hayden pesa le pour et le contre. S’il voulait vraiment lui montrer l’exemple, il fallait qu’il soit capable de résoudre l’énigme. Elle le jaugea du regard de façon critique. Serait-il à la hauteur ? Comment pouvait-elle décemment faire confiance à ce premier année ? Elle ne savait ni que faire ni comment le faire. Elle opta donc pour une autre tactique. Hayden haussa donc les épaules d’indifférence.

« Ecoute… MacFadden, c’est ça ? Si tu veux risquer le coup, pas de problème, mais il faudrait déjà que tu saches le faire… » Finit-elle avec un sourire mi-amusé, mi-ironique.

Tout ce qu’espérait la Serdaigle c’est que le jeune homme avait un certain sens critique et un sens de l’humour tordu.

Thomas ne l'avait guère laissé parler, trop pressé de l'aider qu'il était. Peut-être pour cela qu'elle semblait hésiter à lui répondre. Ou peut-être était elle simplement frustrée de ne pas avoir pu rentrer comme tout le monde dans la salle et de s'être retrouvée ainsi coincée. Elle finit enfin par lui rendre un léger sourire, de timidité ou de crispation, mais n'avait pas eu le temps de dire son nom, Thomas ayant repris la parole. Il se rendit compte qu'il avait été quelque peu été impoli.

Mais Hayden ne semblait pas trop lui en vouloir et lui répondit par un simple haussement d'épaule, avec un petit sourire ironique :

Citation :: « Ecoute… MacFadden, c’est ça ? Si tu veux risquer le coup, pas de problème, mais il faudrait déjà que tu saches le faire… »

Thomas ne savait si elle le taquinait ou si elle le prenait pour un abruti, en l'appelant en + ainsi par son nom. Il se demanda si elle avait ressenti ou compris le petit doute qui était dans sa pensée, mais trop fier, il se dit qu'il n'aurait aucun souci et qu'il lui prouverait qu'il n'était pas à Serdaigle pour rien. Pour qui elle le prenait ? Après tout , ce n'était pas lui qui était resté enfermé dehors...Il retira sa main de la porte et celle-ci se referma sur eux. Il se tourna vers Hayden, souriant malicieusement :

"Oui, c'est cela, Thomas McFadden...On dirait qu'on n'a pas le choix ma grande, on verra si mes capacités sont suffisantes pour répondre à une simple énigme posée par une porte, malgrè ton doute visible. Et je te signale que c'est toi qui veut rentrer, donc toi aussi tu pourras montrer tes capacités, au lieu de me vanner. De toute façon, dans le pire des cas, tu n'auras qu'à recrier, tu m'avais l'air assez douée pour ça au moins."

Thomas se retourna vers la porte, frappa le heurtoir et attendit l'énigme silencieusement. En essayant d'adopter le même ton qu'Hayden, il ne savait ce qu'elle répondrait. Il avait préféré l'hypothèse que la fille le taquinait, et avait préféré réagir en conséquence. On verrait bien s'il avait eu raison. Une parole s'éleva alors, enfin, comme Thomas s'y attendait :

Citation :: Qu'est ce qui est pire que le diable, Mieux que Dieu, que les pauvres ont et que les riches en manquent ? Enfin, si on en mange, on meurt.

Thomas écouta attentivement les propos de la porte. Cela donnait une impression bizarre, presque surnaturelle, mais après tout dans ce monde de sorciers, tout était "normal". Thomas était pensif, il n'avait aucune idée de ce que pouvait-être la réponse. Pire que le diable, mieux que dieu ? Les pauvres en ont, les riches en manquent...mais de quoi ?? Qu'est ce qui peut faire mourrir en le mangeant ? Il été complètement désarçonné, aucune réponse ne convenait aux 5 indices à la fois. Thomas était dépité, il n'allait pas tarder à être ridicule. Rien ne lui venait à l'esprit...Hey mais si c'était justement la solution ! Plus il y réfléchissait, plus son éclair d'esprit lui paraissait cohérent...oui après tout, c'était même très logique ! Il pensait avoir la solution, mais préférait d'abord demander à Hayden, avec un grand sourire, fier d'avoir trouvé la réponse, du moins selon lui

"Alors, ma demoiselle la championne, une idée ? Après tout, j'étais censé te montrer comment ça marchait, donc à toi de te débrouiller"Il eut alors l'idée de la faire marcher et enleva son grand sourire, d'un air inquiet."De toute façon, si tu n'as aucune idée, nous en serons quittes pour une nuit dehors sauf si tu exerces tes talents de crieuses à nouveau....parce que je suis totalement perdu..."

Thomas parut assez perplexe face à la réaction d’Hayden, et elle trouvait ça plutôt jubilant. Malheureusement le garçon reprit bien vite ses esprits et lui fit un petit sourire malicieux. Osait-il se moquer d’elle ? Il avait peut-être mal interprété ses paroles. Bof, tant pis s’il ne comprenait pas l’état d’esprit de la jeune fille, il ne valait pas grand-chose. *Mieux vaut ne pas le juger trop vite* C’est vrai, Hayden ne connaissait ce Serdaigle depuis deux ou trois minutes. Il ne lui restait plus que de voir s’il avait une discussion assez plaisante pour Hayden ou non.

"Oui, c'est cela, Thomas McFadden...On dirait qu'on n'a pas le choix ma grande, on verra si mes capacités sont suffisantes pour répondre à une simple énigme posée par une porte, malgrè ton doute visible. Et je te signale que c'est toi qui veut rentrer, donc toi aussi tu pourras montrer tes capacités, au lieu de me vanner. De toute façon, dans le pire des cas, tu n'auras qu'à recrier, tu m'avais l'air assez douée pour ça au moins."

Comment osait-il ? Comment pouvait-il prétendre qu’elle n’aurait pas la capacité à résoudre une énigme à la noix ? Néanmoins, il était assez réfléchi pour réagir autrement que par une crise de colère ou d’outrage.

Citation :: Qu'est ce qui est pire que le diable, Mieux que Dieu, que les pauvres ont et que les riches en manquent ? Enfin, si on en mange, on meurt.

Hayden tenta de réfléchir le plus vite possible. L’esprit de compétition s’enflamma bien vite dans sa petite tête. Il y avait-il quelque chose de pire que le diable ? Non pas à sa connaissance, le diable n’est-il pas le pire ? Et puis, Dieu n’est-il pas le summum de la bonté ? Les pauvres par logique n’ont strictement rien, et les riches eut possédait tout. Hayden eut une idée qui pouvait paraitre un peu tordu.

"Alors, ma demoiselle la championne, une idée ? Après tout, j'étais censé te montrer comment ça marchait, donc à toi de te débrouiller. De toute façon, si tu n'as aucune idée, nous en serons quittes pour une nuit dehors sauf si tu exerces tes talents de crieuses à nouveau....parce que je suis totalement perdu..."

Ce garçon avait une bonne optique des choses, du moins de son opinion. Mais puisqu’apparemment Hayden semblait avoir la réponse, elle dit d’un air assuré :

« Rien. » Elle tendit la main afin de se présenter : «Pour information, moi c’est Hayden. Enfin, Hayden Wyncall, enchantée de faire ta connaissance Thomas. »

hj : désolé gros soucis de connection...
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Ainsi, l'idée de Thomas était bonne. Il était rassuré et ragaillardi. La porte s'ouvrit aussitôt qu'Hayden prononça la réponse, d'un air serein. Elle venait de se présenter à son tour et Thomas lui répondit par un sourire. Elle était nouvelle et paraissait finalement très à l'aise face à cet inconnu, après les tous premiers moments d'hésitation du début. Hayden avait également l'air d'une personne très fréquentable, avec qui l'on pouvait discuter. Toutefois Thomas ne comptait pas abandonner la taquinerie qui s'était plus ou moins installée, d'autant plus qu'il ne voulait pas non plus perdre la main. Il lui avait en effet dit qu'il était perdu et ne savait pas du tout qu'elle pouvait être la réponse, ce qui était faux évidemment.

"Et bien enchanté également, Hayden, si tu permets que je t'appelle par ton prénom. J'en déduis qu'en plus d'être futée, nécessaire pour être chez Serdaigle, tu sais également lire dans les pensées, puisque j'avais également cette idée en tête :mrgreen:

Thomas ne savait comment allait réagir la jeune fille à cette accusation de "tricherie", même si dans l'esprit, il était clair que c'était de l'humour. Et il avait cru voir qu'elle possédait aussi ce sens de l'humour...De toute façon il verrait bien, et si elle n'appréciait pas, tant pis, il ne la connaissait que depuis peu. Au pire des cas, il avait 7 ans de rédemption devant lui ! Thomas inclina légèrement le buste et baissa la tête, le bras tendu vers la salle commune :

"Après vous, mademoiselle la legilimens je vous en prie !Puis il se remit en position normale, avec un large sourire, de nouveau : Tu vas pouvoir admirer de plus près la bande de fainéants qui n'a pas daigné se déplacer d'ouvrir

Après tout c'était vrai...elle n'était probablement pas là que depuis quelques secondes, et seul lui avait été volontaire, après la remarque de Rena pour aller l'aider. Certes, il n'y avait pas grand monde à cette heure dans la salle, mais tout de même. Il n'y avait pas que Rena qui avait du l'entendre crier. Il l'aperçut d'ailleurs, toujours repue dans son fauteuil. Il la désigna du bras en s'adressant normalement à Hayden :

"Tiens, et par la même occasion, tu pourras remercier cette demoiselle qui t'as entendu crier à travers la porte...Oui, Oui, celle avachie dans le fauteuil là-bas Car même malgrè tes talents, la séparation est large et la salle bien insonorisée, pour y être plus au calme afin de travailler ou se reposer, après les journées de cours épuisantes"

La porte s’ouvrit, au grand soulagement d’Hayden. Comment aurait-elle fait si elle ne s’était point ouvert ? Assurément, elle se serait trouvée dans une bien mauvaise posture. Et, comble de la satisfaction, elle avait réussi à aborder plutôt naturellement un inconnu, une grande première pour elle. Evidemment rester presque tout le temps coupée du monde extérieur n’avait pas que des bon côtés, mis à part le temps d’étude.

"Et bien enchanté également, Hayden, si tu permets que je t'appelle par ton prénom. J'en déduis qu'en plus d'être futée, nécessaire pour être chez Serdaigle, tu sais également lire dans les pensées, puisque j'avais également cette idée en tête »

« Hum, monsieur est donc trop couard pour avouer qu’il ne savait pas cette réponse ? »

Cette histoire l’amusait énormément et cela la rassurait ainsi grandement quand à sa capacité à « se faire des amis ». Thomas inclina légèrement le buste et baissa la tête, le bras tendu vers l’entrée de la salle commune :

"Après vous, mademoiselle la legilimens je vous en prie ! Tu vas pouvoir admirer de plus près la bande de fainéants qui n'a pas daigné se déplacer d'ouvrir.

La salle commune, n’était pas extraordinaire à son goût, certes mais on y respirait une certaine odeur luxueuse qui vous donnait l’irrésistible envie de vous avachir dans ce fauteuil et de paresser des journées durant. Et, à la grande satisfaction de la Serdaigle, on y pouvait tout aussi bien se prélasser que de travailler dur. L’ambiance lui convenait parfaitement. La fillette savait dès à présent qu’il lui serait agréable d’être ici. Thomas lui désigna une jeune fille du bras :

"Tiens, et par la même occasion, tu pourras remercier cette demoiselle qui t'as entendu crier à travers la porte...Oui, Oui, celle avachie dans le fauteuil là-bas Car même malgrè tes talents, la séparation est large et la salle bien insonorisée, pour y être plus au calme afin de travailler ou se reposer, après les journées de cours épuisantes"

« Je constate seulement Thomas, que mes camarades de classe ne sont pas très solidaires et n’ont aucun sens des manières. Mais lorsque l’on voit leur dégaine, ça peut se comprendre, dit-elle en imitant parfaitement la voix d’aristo de sa grand-mère. Elle pensait bien sûr ce qu’elle disait mais elle ne l’aurait jamais dit à voix haute si ce n’était que pour s’amuser. Enfin, j’ose espérer qu’ils sont plus fréquentables que ce qu’ils ne paraissent. » Terminant sa réplique, elle piqua rapidement la place de Thomas, c’est-à-dire le fauteuil dans lequel il allait s’asseoir.

« Tu es trop gentil de m’avoir laissé ta place. » Déclara-t-elle, apparemment indifférente.

Thomas ne s'était pas attendu à ce que sa faculté de résolution d'énigme soit remise en cause. Sa remarque n'avait pas eu l'effet escompté, et il passait maintenant pour un imbécile, incapable de réfléchir tout seul. Il ne sut pas comment réagir et se contenta de suivre Hayden, son visage ayant pris une teinte plus rouge qu'à l'ordinaire. Il lui prouverait plus tard que lui aussi avait un minimum d'intelligence, pour le moment, il était contraint d'admettre qu'elle l'avait bien mouché.

Elle semblait satisfaite de l'atmosphère de la salle, sans s'en extasier pour autant. Thomas avait du mal à cerner son caractère, et encore plus lorsqu'elle exprima son sentiment vis à vis de ses camarades. Elle avait pris une voix différente de celle qu'elle utilisait depuis le début.

Citation :

Je constate seulement Thomas, que mes camarades de classe ne sont pas très solidaires et n’ont aucun sens des manières. Mais lorsque l’on voit leur dégaine, ça peut se comprendre. Enfin, j’ose espérer qu’ils sont plus fréquentables que ce qu’ils ne paraissent. »

Thomas était choqué par cette remarque. La petite fille blonde n'était pas visiblement un ange de douceur. Ne connaissant pas véritablement la fille, il ne savait pas que la fille rigolait en imitant sa grand-mère. Il ne pouvait laisser de tels propos blessants être émis au sein même de la salle commune, à propos de leur voisins.

"Non. Ils ne t'ont simplement pas entendu, sinon ils seraient venus, évidemment ! Par ailleurs, leur dégaine, comme tu dis, ne me gène guère et me convient très bien ! Tu devras t'y habituer...et tu découvriras vite qu'ils sont très fréquentables ! Enfin, si tu te mêles à ces êtres inférieurs, comme tu sembles le penser"

La fille en avait profité pour s'installer dans le fauteuil qu'il comptait occuper. Et elle le remercia même, d'un air indifférent. Soit elle avait un humour totalement décalé et elle jouait un jeu, soit elle était vraiment froide. Thomas considéra qu'ils ne se connaissaient pas encore suffisamment pour plaisanter de cette manière. Enfin, si c'était le cas, elle n'avait aucun problème d'adaptation ! Il opta donc pour la seconde option, mais décida toutefois de lui accorder le bénéfice du doute et de ne pas la juger trop vite. Peut-être avait-elle simplement le besoin de se mettre à l'aise. Ou que sa froideur était un mécanisme de protection face aux inconnus. Thomas alla donc s'asseoir en face, sur un autre fauteuil non loin de Rena, et lui répondit en essayant d'oublier ses propos d'auparavant.

"Mais de rien mademoiselle...la galanterie m'obligeait à vous la laisser...et je l'ai fait consciemment évidemment ! Alors, tes impressions sur la salle commune et ta nouvelle maison ? A part le fait que tes congénères ne soit suffisamment bien à ton goût ?"

"Non. Ils ne t'ont simplement pas entendu, sinon ils seraient venus, évidemment ! Par ailleurs, leur dégaine, comme tu dis, ne me gène guère et me convient très bien ! Tu devras t'y habituer...et tu découvriras vite qu'ils sont très fréquentables ! Enfin, si tu te mêles à ces êtres inférieurs, comme tu sembles le penser"

Elle avait touché une corde sensible apparemment. Se pouvait-il qu'ils soient si solidaires que ça dans une maison? Malgré les dires de sa famille, deux ans avec ses grands-parents ne l'avaient pas aidé, bien au contraire. Hayden voulut rétorquer quelque chose, mais se mordit la langue pour ne pas envenimer la situation. Ses bonnes manières reprenant le dessus sur sa peur de l'inconnue l'amena bien trop vite à son goût à la conclusion qu'elle ne savait pas gérer une relation humaine. Elle soupira de découragement devant ce constat accablant; et ce n'était que le premier jour! Ces sept années allaient être joyeuses si elle ne retrouvait pas ces repères de pensionnat. La Serdaigle ne savait pas que Poudlard allait être une aussi grande source de remises en question pour elle...

"Mais de rien mademoiselle...la galanterie m'obligeait à vous la laisser...et je l'ai fait consciemment évidemment ! Alors, tes impressions sur la salle commune et ta nouvelle maison ? A part le fait que tes congénères ne soit suffisamment bien à ton goût ?"

La fillette réfléchit posément, et fit un constat des choses. Ces gens n'avaient pas l'air si terrible,non? Et puis, ce n'est pas comme s'ils étaient tous des gueux. Ce ne sont pas des gueux répétait Hayden dans sa tête afin de se convaincre et de ne pas faire autant de bourdes que nécessaire. Pendant sa réflexion, son regard tomba sur une jeune fille, probablement de quatrième ou cinquième année, en train de feuilleter un bouquin. Hayden sut que c'était la maison qui l'aiderait peut-être à se construire. Poudlard, finalement, c'était une semi-captivité, et c'était beaucoup plus bénéfique que son manoir.

J'imagine... j'imagine que je dois m'habituer à vivre en communautérépondit-elle avec un petit sourire. On aurait pu croire que la jeune fille avait une double personnalité avec un changement d'attitude aussi brusque.

Une fois assis en face d'elle, Thomas crut encore remarquer un changement d'attitude. Elle semblait en proie à une vive réflexion et il n'osa la déranger. Pour peu qu'il se fasse de nouveau envoyer bouler, non ! Il demeura donc enfoncé dans son fauteuil, à contempler la salle et à jouir de sa beauté, de son confort. A quoi pouvait-elle penser ? S'en voulait-elle d'avoir été désagréable ? Réfléchissait-elle à autre chose de pas agréable à dire ? Toujours est-il qu'elle n'avait pas répondu à ses questions. Ou du moins si, mais elle ne le fit qu'après un long moment, et timidement, loin de son air assuré et supèrieur de tout à l'heure. Elle émit même un sourire !

Citation :: J'imagine... j'imagine que je dois m'habituer à vivre en communauté

Décidemment, elle était pleine de surprise. Mais elle n'en semblait que plus intéressante aux yeux de Thomas. Un tel phénomène de schyzophrénie devait révéler une nature profonde, mystérieuse, et pour laquelle il fallait gratter la façade avant de découvrir quelque chose. Peut-être un passé difficile. Il ne voulut pas paraitre trop indiscret et lui répondit par un sourire bienveillant. Ils avaient le même âge mais elle semblait plus jeune, plus fraiche. Probablement le temps qu'elle prenne ses marques en effet. Chacun va à son rythme. Il reprit finalement la parole, en lui adressant un clin d'oeil. Son mystère l'incitait à être cordial.

"J'imagine...j'imagine que ça serait mieux pour tout le monde effectivement, toi la première. Je n'imagine personne capable de vivre 7 ans parmi des inconnus

Il espérait qu'elle se mettrait vite à l'aise. Bien sur, son but n'était surement pas de se faire plein d'ennemis ici, mais on a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression (hj :citation de mon prof de comm :mrgreen: ).Mais il venait d'avoir une autre idée. Et si elle était "bizarre" du fait qu'elle ne souhaitait pas être dans cette maison ? Si elle avait espéré autre chose ? Evidemment, le choixpeau décidait pour le bien de tout le monde mais il pouvait peut-être arriver qu'il se trompe. Après tout ce n'était qu'un bout de tissu...Il s'adressait à elle le plus poliment et gentiment possible

"Serdaigle était la maison dans laquelle tu désirais être ? Ou tu ne connaissais rien de Poudlard avant d'arriver ici, vivre en société, comme tu dis ?

La jeune fille commençait un peu à fatiguer, se yeux lui piquaient peu à peu, elle ressentait des douleurs au niveau de la nuque. Avec une petite grimace, elle se massa légèrement au niveau des courbatures, et la fillette poussa un soupir de bien-être ; le voyage ne lui avait pas tellement réussi. Sans réellement s’attendre à une réponse de la part du jeune Serdaigle, celui-ci reprit :

"J'imagine...j'imagine que ça serait mieux pour tout le monde effectivement, toi la première. Je n'imagine personne capable de vivre 7 ans parmi des inconnus

L’acceptation apparente du jeune homme face à elle, la gamine pourrie gâtée, étonna légèrement la petite. N’avait-elle pas été des plus odieuses ? Son comportement envers Thomas n’avait été ni exemplaire ni courtois, simplement… Elle s’était conduite comme une peste, comme ce qu’elle détestait chez les autres. Fallait-il vraiment qu’elle ait autant de rancune envers elle-même pour devenir son pire cauchemar ? Elle frissonna de peur à la vue du futur qu’elle venait de s’inventer, puis se concentra de nouveau sur le garçon. Il n’avait pas l’air méchant pour un sou, et Hayden espérait pouvoir apprendre à le connaitre un peu mieux que par une discussion minable autour du coin du feu le jour de la rentrée. Le jeune homme enchaîna sur une question :

"Serdaigle était la maison dans laquelle tu désirais être ? Ou tu ne connaissais rien de Poudlard avant d'arriver ici, vivre en société, comme tu dis ?

La jeune fille prit quelques instants pour réfléchir avant de répondre au Serdaigle, qui était décidément assez curieux, pour ne pas déplaire à Hayden. Si elle ne parlait pas, lui comblait les blancs pendant leur conversation, pour le moins passionnante. Elle ne savait pas trop comment prendre cette question, ni comment interpréter les paroles du jeune homme, d’ailleurs. C’est pourquoi elle répondit avec un petit sourire hésitant :

« Je connaissais toutes les maisons et leurs caractéristiques, mais honnêtement, je n’étais pas certaine de mon choix. J’imagine qu’il est logique que je sois dans la maison des érudits vu qu’au départ, on m’a convaincue de venir ici pour pouvoir utiliser la bibliothèque, qu’on dit immense, j’ai hâte d’y être… » Les yeux d’Hayden étaient étincelants rien qu’en pensant à ce qu’elle allait pouvoir faire avec cette bibliothèque.

Elle bailla une nouvelle fois, consciente d’être au bord du sommeil :

« Ta compagnie m’est très agréable Thomas, mais là je ne tiens plus debout. Bonne nuit, et fais de beaux rêves ! »

Elle accompagna ses paroles d’un clin d’œil charmeur, autant qu’il puisse l’être pour une gamine de 11 ans… C’est-à-dire, mignon.

(hj : 3ème fois que j'écris la réponse à cause de ma connection, ras le bol de réécrire Mad

donc désolé si c'est pas top Wink

)
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Thomas était satisfait de sa réflexion. Il avait ainsi eut raison. La jeune fille était désormais agréable, amicale. Ses commentaires parfois odieux du départ n'étaient sûrement dus qu'à la peur de cet inconnu qu'elle découvrait face à elle. Son agressivité lui permettait d'appréhender les rencontres avec les autres et de cette manière, on la laisserait tranquille. Toutefois, elle avait du comprendre qu'elle devait se sociabiliser. Personne ici n'était là contre elle, au contraire. Thomas se félicita de ce changement de comportement. Toutefois il remarqua que son regard n'était pas aussi alerte qu'à son arrivée. Qu'il était bête lui aussi avec toutes ses questions indiscrètes ! Elle ne devait sûrement vouloir que dormir et lui jouait le lourd en la retenant avec ses interrogations inintéressantes. Il se promit, à sa prochaine réponse, de la laisser aller tranquillement dormir. Peut-être le trouverait-elle sympathique tout de même, ainsi.

Citation :: « Je connaissais toutes les maisons et leurs caractéristiques, mais honnêtement, je n’étais pas certaine de mon choix. J’imagine qu’il est logique que je sois dans la maison des érudits vu qu’au départ, on m’a convaincue de venir ici pour pouvoir utiliser la bibliothèque, qu’on dit immense, j’ai hâte d’y être… »

Cette réponse timide acheva de satisfaire Thomas et confirmait sa théorie. Thomas remarqua ses yeux brillants sans pour autant savoir s'il s'agissait de l'évocation de la merveilleuse bibliothèque, de la fatigue difficile à tenir ou du bonheur qu'elle éprouvait à être à Serdaigle. Néanmoins, Thomas n'eut pas le temps d'enquêter davantage (il avait déjà oublié sa promesse :sifle: ), car Hayden enchaîna, baillant :

Citation :: « Ta compagnie m’est très agréable Thomas, mais là je ne tiens plus debout. Bonne nuit, et fais de beaux rêves ! »

Elle termina par un clin d'oeil enjôleur. Thomas reprit rapidement ses esprits en essayant de se contenir de rougir et lui répondit, en souraint du maximum qu'il pouvait sans paraître niais :

"Merci, moi de même...Enchanté de cette rencontre et je remercie le hasard de m'avoir fait ouvrir cette porte. Excuse-moi pour toutes ces questions qui ont du t'embêter. Remarque tu ne tiens pas debout mais nous sommes assis Allez j'arrête...je pense que tu sauras trouver toi-même ton dortoir et je vais d'ailleurs faire de même, afin d'être opérationnel pour les cours demain. Il nous la faut cette coupe ! Donc, bonne nuit...et ne t'inquiètes pas pour mes rêves, ils ne peuvent qu'être beaux après une si belle rencontre A la prochaine..."

Son visage devait s'empourprer après cette dernière remarque et il se leva donc aussitôt, baissant légèrement la tête, prenant son sac, et se dirigeant lentement vers le dortoir. De toute façon, il avait dit ce qu'il pensait, il était vrai que sa nuit serait sûrement douce...