[HJ : les premiers posts iront à Pinpin et Zazack (pour l'initiative), puis Momo lancera le combat à proprement parler. Les membres inscrits au Fight Club peuvent tout à fait poster en tant que supporters ^_-]

Assise sur les bancs de la Grande Salle, Page trépignait. Enfin. Après un bon mois de préparation, le Fight Club allait réellement naitre. Nombreux avaient été les volontaires pour faire partie de leur petite organisation secrète, mais aucun encore n'avait osé se lancer. C'était à présent chose faite. Pinpin avait défié le préfet des Tous Verts. C'allait saigner, forcément. Morgan et la rouquine avaient discuté de l'endroit où se tiendrait le premier combat et ils avaient décidé de choisir un terrain plutôt classique pour la première rencontre. Ils avaient plein d'idées pour des lieux beaucoup plus farfelus, mais ils auraient le temps d'organiser cela au fur et à mesure.

Ils avaient jeté leur dévolu sur une salle de classe vide au sixième étage. Déjà, ils n'avaient pas énormément de cours à ce niveau, et le nombre de salles disponibles était impressionnant. Ensuite, on était stratégiquement loin de l'entrée principale, et enfin, il n'y avait pas trop loin les toilettes des garçons, qui pourraient servir de cachette au besoin. Les Lions et les Aigles seraient moins loin de leurs pénates pour les regagner en catastrophe si le besoin s'en faisait sentir. Enfin, il faudrait organiser quelque chose près des cachots peut-être un jour, pour ne pas faire de jaloux.
Quoique les jaloux, Page n'en avait rien à faire. Ils étaient au Fight Club, par Merlin ! Le sale gosse et elle auraient de toute façon le fin mot de l'histoire.

La nouvelle d'un combat ce soir c'était répandue comme une traînée de poudre parmi les membres du FC, dans la discrétion la plus absolue. Un murmure par ci, une messe basse par là, le tout en langage codé pour ne pas risquer d'éventer dès à présent leur petite affaire... Il viendraient certainement.

Vers 23h, la lionçonne et Momo étaient à la salle pour les derniers préparatifs. Les premiers membres commençaient à arriver.
La pièce, rectangulaire, n'était pas très grande, une salle de classe pour une vingtaine de personnes tout au plus, et semblait n'avoir pas servir depuis des décennies. De larges fenêtres en ogive closes par des vitraux clairs donnaient une vue sur le lac et apportaient une lumière douce sur le lieu du combat. De lourdes tentures de velours pourpre les encadraient, actionnables par une corde usée qui avait due être dorée à une époque.
Deux grosses armoires trônaient de part et d'autre de la porte d'entrée, sur la largeur de la pièce. Elles semblaient fatiguées d'une longue existence et leurs portes branlantes faisaient de la peine à voir, masquant des ustensiles qui n'avaient pas dû servir depuis des lustres.
Sur la longueur de la pièce étaient empilés des chaises et bureaux d'écoliers, pêle-mêle, poussiéreux et pleins de toiles d'araignée.
L'une des tables avait été descendue et posée près de l'entrée, afin d'enregistrer les paris au besoin.

Dans le fond de la pièce, quelques cartons jaunis étaient empilés, sans aucun doute des feuilles à en-tête pour les examens du siècle dernier Aux murs, quelques chandeliers sans bougies avaient dû servir d'éclairage d'appoint.

Le reste de la pièce n'était que murs anciens et dallage usé, couverts de poussière.

Lorsque les adversaires furent tous deux arrivés, les arbitres jugèrent qu'il était temps de lancer le duel. Après tout, les retardataires, ce n'était pas important. Ce soir, ils se réunissaient uniquement pour Pinpin et Zazack.

- Salut tout l'monde. Bienvenue à vous savez quoi. Le truc dont on parle pas. Ce soir, premier fight, Pinpin contre Deniel. J'vous rappelle que tous les coups sont permis, tant que leurs conséquences peuvent être justifiées par une excuse pourrie au commun des mortels. Pour les plus vieux d'entre nous, ayez un Reparo à portée de main, au cas où.

Désignant l'un des membres au hasard, Page l'envoya faire le guet devant la porte. Ils tourneraient, mais ils avaient besoin que quelqu'un les prévienne si Rusard rappliquait.

- Bon, dernier truc, Momo et moi, on a toujours le dernier mot, OK ? C'nous les arbitres. Bon. Allez, on va pas causer plus longtemps. En garde !


Question pour l'initiative: Quelle est la date de naissance de Molly Weasley ?

-> poster votre réponse dans 12h30 !

Lucy était récemment rentrée dans le Fight Club. L'une de ces nombreuses associations secrètes que formaient les élèves de Poudlard, et dans lesquelles on pouvait rentrer lorsqu'on avait suffisamment de relations, ou bien qu'on laissait habilement traîner ses oreilles. Pour la Bleue et Bronze, c'était la première solution qui lui avait permis de rejoindre ce truc dont on ne parlait pas. Cependant, aucun combat n'avait encore eu lieu, comme si tous les membres du Fight étaient en réalité de simples vautours, pressés de s'acharner sur les cadavres de leurs camarades vaincus. Tout en évitant bien sûr, de se placer dans une situation qui pourrait eux-mêmes les offrir à ces mêmes coups de becs qu'ils se plaisaient tant à donner. Bien loin de vouloir petre placée dans cette catégorie de personne, la Perfect Prefect avait donc décidée d'ouvrir le bal. Toute danse demandant un partenaire, elle avait choisi Deniel pour cavalier. Le préfet des Verts et Argents était sans nul doute son pire ennemi, placé au-dessus de Gollum même. Il faut dire que leur histoire était un coup de foudre des plus détonnants. Ils s'étaient détestés, et ce, dès le premier regard.

Malgré tout, il avait fallu un élément déclencheur pour que Pinpin ait une bonne raison de vouloir péter la gueule à Deniel. Outre le fait qu'il avait tout du prototype du Serpentard - arrogant, méprisant, satisfait, et j'en passe - et qu'il médisait volontiers d'elle en toute occasion, elle n'estimait pas cela suffisant pour le défier en toute agressivité et l'hypothèse d'un duel suivi du mot "amical" avec lui, lui donnait la nausée. Tout lien d'amitié avec Isaac ne serait jamais possible.
Et l'autre jour, l'autre jour, enfin ! Il avait ouvert la faille dans laquelle elle s'était engouffrée toute entière, pour qu'enfin les hostilités soient déclarées publiquement, et le drapeau rouge, hissé. En sortant du cours de sortilèges, Isaac et Milou s'étaient disputés. Lucy n'en aurait pas tenu compte si elle n'avait pas été au centre même de l'altercation entre les deux Serpentard. Au final, les différents qui opposaient l'Aiglonne et le Serpent s'étaient amplifiés, et elle avait sauté sur l'occasion pour déposer au Fight Club un défi.

Bien sûr, Deniel l'avait relevé. Elle n'en attendait pas moins de lui. Jamais il n'aurait laissé l'occasion qu'on dise de lui qu'il était lâche. D'ailleurs, il mourrait sûrement autant qu'elle de l'envie d'en découdre. Et, une chose qui le rassurerait sans doute; tous les coups étaient permis. Une règle dont Lucy comptait bien bénéficier, afin de remporter le combat. Cependant, elle savait très bien, que Deniel était un adversaire coriace, et qu'elle avait des chances de perdre, autant que de gagner. Assumant cette possibilité, elle était déterminée à défier le Préfet des Verts et Argents jusqu'à ce qu'elle l'emporte sur lui. Bien sûr, contrairement aux athlètes grecs de jadis, on ne dresserait certainement pas de statues d'elle dans tout Poudlard, les plus grands poètes ne composerait pas non plus d'hymnes en son honneur que l'on chanterait lors des fêtes nationales, loin de là. Cependant, elle était décidée, comme eux, à combiner, le bon et le beau. La supériorité physique et la supériorité morale.

Se trouverait-il quelque Pausanias parmi les spectateurs qui assisteraient ce soit à la lutte ? Quelqu'un, qui comme pour Milon de Crotone, narrerait les exploits des membres du Fight Club. En tous les cas, de quelque temps que ce soit, les arbitres étaient présents, et le privilège de mener la cadence leur revenait. Ainsi, Lucy avait bel et bien reçu toutes les informations nécessaires pour se rendre à temps au rendez-vous. A l'heure où seuls les âmes errantes et les fraudeurs sortaient, elle avait quitté son dortoir pour se rendre discrètement au sixième étage, parée à faire feu. Un seul canon était de sortie, elle, et il faudrait bien qu'il suffise à mettre par terre par K.O l'ennemi, sinon, ça irait mal ! On va tous mouriiir !

Enfin parvenue au sixième étage, ils eurent droit au petit discours des arbitres, puis vinrent les mots qu'elle attendait tant. En garde Deniel !

Ma réponse: Molly Weasley, née Prewett est née le 30 octobre 1950.

En découvrant la liste des membres du Fight Club, Isaac avait été quelque peu déçu. Les noms n’étaient pas très éloquents, à l’exception de celui de Lucy Duncan qui frappait ses yeux avec insolence. Le destin les réunissait à nouveau. Avant l’exécution de son projet destructeur, il devrait en découdre avec elle. La rencontre s’imposait, il l’attendait ardemment, mais ce n’était pas à lui de lancer les hostilités. Sa fierté le lui interdisait. Il n’était pas question de laisser croire à Duncan qu’il nourrissait quelques griefs à son égard. Qu’avait-il fait ? Etait-ce sa faute si Emilien l’avait préféré ? Il n’était pas responsable des choix de son ami. Qu’y pouvait-il si la Serdaigle s’était conduite comme une idiote au bal de printemps ? Les faits étaient contre elle, et il s’attribuait sans hésiter le rôle de victime en traçant le portrait d’une Lucy excessive, jalouse, hystérique et possessive. La folie n’était-elle pas le propre des bleus et bronze ? L’ouverture des hostilités lui revenait. Ainsi, les membres du FC pourraient mesurer l’incroyable fixation que la blonde avait fait sur lui. Evidemment, il est toujours plus facile de reporter la faute sur les autres. Sa complicité affichée avec Emilien et sa Grande relation avec Précieuse McLane faisaient de lui le bouc émissaire parfait. Mais là encore, une personne juste et équilibrée pouvait-elle lui reprocher les méfaits de sa petite-amie ? Il aurait aimé présenter malicieusement sa défense à des Serpentard qui n’étaient pas dupes, afin de ridiculiser son adversaire avant l’heure fatidique, mais aucun vert et argent n’avait, à sa connaissance, découvert le cercle de combat à l’exception du petit Morgan, qui, pour l’heure, avait d’autres préoccupations.

Il avait eu beaucoup de mal à tenir sa langue, surtout auprès d’Emilien. Le secret devenait terriblement pesant avec lui, mais il avait promis de garder le silence. S’il perdait, ce ne serait pas un mal… Seulement, la défaite était inenvisageable. Comment pouvait-il perdre face à cette idiote ? A cette mégère qui avait essayé d’ensorceler Emilien, de garder la première place dans son cœur alors QU’IL la méritait davantage et qui guettait une occasion pour le lui voler ? Quelle prétention ! Il rêvait de la défigurer à coup de sortilèges depuis le jour où il avait découvert qu’Emilien était une personne trop merveilleuse pour la mériter. A cette époque, la blonde sortait avec Michel, ce qui n’avait fait qu’aggraver son cas. La faille était parfaite pour encourager la critique de son cher Serpentard, il ne s’en était pas privé. Mais, provocation ultime, Lucy avait osé inviter Emilien au bal précédent. S’il s’était été écouté, l’aurait giflée. Heureusement, la raison était plus forte. Imaginez un peu la scène ! Sa réaction aurait semblé plus que suspecte, et complètement déplacée. Avait-on déjà vu un garçon gifler une fille parce qu’elle était la cavalière de son meilleur ami ? ça ne tenait pas…

Ce soir, personne ne s’en inquiéterait. Aucune bonne âme ne pourrait les séparer avec un « mais ça va pas, pourquoi tu as fait ça ? » choqué. Les membres présents risquaient de prendre le parti de Lucy, mais, s’ils méritaient leur place dans le club, ils laisseraient la Serdaigle à sa merci. Parce qu’il allait lui mettre une raclée monumentale, et lui faire regretter de l’avoir défié, d’avoir osé se prétendre égale, si ce n’est supérieure à lui. Duncan devait mourir. Elle devait se traîner à ses pieds pour le supplier d’arrêter, lui présenter des excuses et admettre publiquement qu’il serait un compagnon idéal pour Emilien. De toute façon, elle le savait au fond d’elle-même. C’était trop évident. Pourquoi lui en voudrait-elle autant s’il en était autrement ? Sa fureur le rendait confiant. Il était persuadé d’être dans son bon droit. Un Deniel ne se remet jamais en question.
La tête haute, il franchit le seuil de la salle donnée. Page et Morgan attendaient, Lucy le suivait de près, et d’autres visages se présentèrent dans la classe. Page prononça un discours de circonstances, en rappelant que tous les coups étaient permis. Au diable les duels trop bien cadrés imposés dans les cours. Les élèves ne voulaient pas des combats de gala !

- Alors Duncan, toujours en guerre contre les amis de ton cher Emilien ? , lança-t-il en se plaçant.

Son regard était plus sombre, plus dur que jamais, comme toujours lorsqu’un évènement important, qui ferait appel à toute sa fureur, se préparait. Avez-vous déjà vu un duel sérieux, s’ouvrir sans provocations ? Les mots, bien employés, tenaient une place aussi utile que les sorts d’entraves ou de confusion. Il n’avait pas l’intention de s’en priver.

Réponse : le 30 octobre 1950

Jamais la journée ne lui avait paru aussi longue tant l’impatience et l’excitation le taraudait !

Pensiez vous, après tout ce temps, c’en était presque à croire que le seul combat que n’aurait jamais connu le FC aurait été celui qui marqua sa création dans le couloir de la baston. Pour peu, le sale gosse aurait presque eu envie de défier sa collabo afin d’achever ce qui avait été commencé, ou alors, une des recrues afin de leur botter un peu le cul au lieu de se regarder en chien de faïence. Mais non ! Cela n’était pas encore nécessaire, car son préfet cher à son cœur venait montrer à tous la voie du fight. Bon, certes, c’était l’autre bleue et bronze qu’avait défié, mais un défi, ça s’faisait à deux minimum, donc c’était aussi et surtout grâce à Isaac selon le référentiel du sale gosse. Breffons. Peu avant 23H, un sale gosse en vadrouille quitta le dortoir des Verts et Argents pour partir vers les hauteurs du 6eme étage. Là se trouvait l’arène dont les murs usés observeraient stoïquement le combat pourtant enragé qui s’y déroulerait ! Dallas, ce n’était pas pour les tafioles, et tant mieux, le FC n’aimait pas les tafioles.
Page connaissait mieux cet étage que lui, pour la bonne et simple raison que la maison des Gryffondors se trouvait non loin, mais Morgan reconnaissait à sa complice d’avoir eu beaucoup de goût de proposer cette salle. Sous ses allures de ring banal, des myriades de possibilités s’offraient aux deux belligérants pour peu qu’ils sachent s’en saisir... Ou le veulent. Oui, le lieu avait beaucoup de charme pour le combat d’inauguration de ce-dont-on-ne-doit-parler, ouh, ça sonne comme un albinos ça.
Seul contraste, la lumière douce qui filtrait à travers les fenêtres avec vue sur le lac donnait à la scène une allure pour l’heure plus idyllique que propice au combat. Mais qu’importe, les conflits qui opposaient la dénommée Duncan au préfet des Serpents étaient bien connus et le calme paisible de la salle serait bien vite rompu quand sonnerait l’heure du carnage.

Morgan remarqua tout de même dans une pensée narquoise qu’il n’y avait pas moins de 3 préfets en jeu. Ils étaient beaux, les préfets de Poudlard. Sa collaboratrice en était elle-même une, et voilà que le premier combat du FC se déroulait entre deux autres d’entre eux… Sans même parler d’Orion O’Neill, ce qui faisait monter à 4 le nombre préfets membres.
Enfin, ce n’était pas Morgan qui allait raller, s’il y avait tant de préfets dans le FC, cela ne pourrait que les protéger d’avantage des autorités.
La salle commença à se remplir des amateurs de sang, ils en auraient pour leur argent, ça allait bien saigner, et les adversaires ne tardèrent pas non plus à montrer le bout de leurs nez et à se provoquer tout en se mettant en garde sur les dires de Page qui avait déjà évoqué les seules règles à tenir… Il ne lui restait plus qu’à donner le coup d’envoi.

« Sur ce, que le combat, et les paris, commencent ! Que le meilleur gagne, et que l’autre aille manger la poussière dans la lose la plus totale »

Il fit un signe de la main dénotant clairement le début du fight.
Il aurait pu dire « duel » ou « affrontement », mais non, ce n’était pas tout à fait ni l’un ni l’autre, un duel était quelque chose de réglementé, et un affrontement restait un terme trop soft pour décrire tout ce que le FC pouvait offrir en terme de bataille… Après tout, on pouvait parler aussi d’affrontement dans des choses aussi pacifique que le jeu d’échec.
D’ailleurs, parlant de pacifisme, son cher préfet sembla avoir raillé ce mot de son vocabulaire vu la vélocité que l’on pouvait ressentir chez lui en ce moment, tant par les mots que par l'attitude… Décidément, ce match allait valoir le coup d’œil !

[hj :
EDIT : suite au mp de Page, l'initiative est accorde a Isaac et non a Pinpin car celui ci est plus proche de l'heure que Lucy !

De ce fait, pour l’ordre des posts, je vous prierais de veiller à ce que Isaac poste toujours avant Lucy. Pour les supporters, ils peuvent toujours poster quand ils veulent : avant, entre vos posts, après… Cela n’a pas d’importance, tant qu’ils ne disent pas les finalités des actions des joueurs, cela va sans dire… ]