Ça brille! *_* [Les jumeaux blonds]

Il avait envie de rire, sans vraiment y arriver, incapable de laisser sortir le moindre son de sa gorge. Ce samedi le perturbait décidément beaucoup trop. Il n’était pas spécialement le plus lève tôt d’entre tous, bien qu’il ne fût pas non plus le plus lève tard. Se tenant plutôt dans la normalité des gens, quoi. Quoi faire un samedi matin, dans un collège pourri, ente ses murs pourris, avec des devoirs pourris, et un ennui mortel… Se lever de son fauteuil, bouger ses grosses – ou plutôt ces petites, ahum… - fesses, faire quelque chose de sa peau au lieu de rester cloitré dans ce dortoir de malheur, à fixer le feu brulant dans l’antre du foyer. Bientôt, plus personne n’en aurait besoin pour se réchauffer un peu, le beau semblant vouloir revenir à la charge pour les claquer de ses rayons trop chaud, voir brulant. Rien de très positif pour le garçon, quoi. Cela l’obligerait à demeurer à l’intérieur tout l’été, lui qui détestait cette sensation de chaleur sur sa peau froide. S’extirpant tant bien que mal du confort que lui avait apporté ce fauteuil, donc, il prit la porte du dortoir pour sortir de se dernier et ainsi se retrouver dans ces maudit cachots sentant le moisi. Lui? De mauvaise humeur? Surtout ne vous méprenait pas! C’était presque sa façon plus personnaliser de dire : « Je t’aime, ma vie! » Même si, au fond de lui, il se la mettait là où il pensait… Longeant les longs couloirs, il ne mis pas long feu avant de se retrouver devant une petite troupe de filles en délire dans les couloirs du rez-de-chaussée. Pourquoi? Ça, il l’ignorait. Elles étaient toujours complètement débile, la plupart du temps, et il ne cherchait même plus à comprendre pourquoi. Tout ce qui le dépassait de loin ou de près, il finissait inévitablement par se blasé et ignorer ce qui se passait autour de lui, sans plus de cérémonie.

Lorsqu’il atteint le premier étage, il ne croisa personne. Qui voudrait trainer sur un étage où il n’y avait que des cours à longueur de journée en plein week-end? C’est qu’il en avait de bonne, lui, parfois, tiens! Comme s’il s’était attendu à croiser quelqu’un… L’ennui dans lequel il vivait lui était-il si insupportable qu’il cherchait impérativement quelqu’un à embêter ou quelque chose à faire de sa pitoyable existence? Décidément, il était misérable à regarder. Soit il s’embêter à emmerder les tableaux en pleine nuit, soit il s’amusait à torturer le chat de Rusard. Pour s’ennuyer, il devait s’ennuyer rare, il fallait l’avouer! Un cas désespéré, voilà ce qu’il était!

Au deuxième étage, il ne paru toujours pas trouver quelque chose pour occuper sa médiocre journée. Sauf peut-être les toilettes des filles dans lesquelles il pourrait bien placer quelques trucs explosifs ou il ne savait trop quel autre genre de bêtises débile et sans humour il aurait été capable de sortir dans ce genre de condition mental dans lequel il se trouvait en ce jour si… lassant. Ou peut-être aller embêter Mimi, le fantôme des toilettes, justement? Bah… Elle n’était pas mieux que lui question ennui, il fallait l’avouer. Elle se plaignait constamment, gémissant dans les cuvettes répugnantes. Non, rien à faire de celle-là. Sinon, il y avait la classe du cours de duel, avec ce nouveau prof complètement estropié qui lui paraissait plutôt tentant. Foutre le bordel? Aussi bien dire que lorsqu’il mourrait, il serait peut-être le remplaçant de Peeves, s’il continuait à agir de la sorte.

Se hissant finalement dans les escaliers menant au troisième étage, il se dit que, à cet allure là, il allait finir par faire le château au complet, de fond en combe, même si, en fait, ça n’aurait pas été la première fois qu’il s’y mettait. Au troisième étage, il y avait la classe de sortilège et enchantement, cours auquel il n’avait jamais participé, en réalité. Peut-être parce que cela ne l’avait jamais vraiment intéresser. Et puis, il y avait ces milliers de locaux inutile, tout au long du couloir. Et bien sûr, il y avait la salle des trophées. Il y effectua un arrêt, un étrange sourire flottant alors sur ses lèvres un peu trop pale pour être humaine, même si c’était le cas. On pouvait presque le comparer à un mort-vivant, ou un moribond déambulant dans les dédalles de couloirs du château. En pénétrant dans la pièce en question, son regard de cendre ne pu être qu’attirer par tous ces objets, autour de lui. Et dire que la seule pensée qu’il, en cet instant, fut de les voler et de les revendre au marché noir… Quel idiot, parfois…