Citation :

*Titre de la nouvelle : Avant la Légende

* Présentation de l'histoire : Cette Fanfic' présente un passé alternatif à la vie de Harry Potter. Nous sommes en Septembre 1990, Harry entamme sa dernière année à Rockwood Elementary School. Il ne sait encore rien de l'Univers qui l'attend, ni de l'importance de sa vie. Pour l'instant, il n'est encore que le jeune Harry, juste Harry, souffre-douleur de Dudley et de sa bande, le garçon rejeté par tout le monde. Tout le monde ? Ceci n'est pas encore sûr. Les yeux de Harry nous décrivent le monde Moldu, le seul qu'il connaisse pour l'instant...

* Protagonistes : Harry Potter, Dudley Dursley, Vernon Dursley, Petunia Dursley, Piers Polkiss... D'autres personnages inconnus interviendront, tels que Matthiew O'brian, Mike Scalaw, ou Ian Niceworn.

* Catégorie : Général, et j'ajouterais "Pré-Poudlard".

* Genre : Humour / Suspens

* Nombre de chapitres : Inconnu pour l'instant.

* Complet : Non, la nouvelle se complète au fur et à mesure de mon inspiration...

La sombre et belle voiture se gara sur le parking qui fasait face à l'école primaire. La plupart des passants se retournèrent pour contempler avec amusement les nouveaux arrivants. Bien entendu, tout le monde les connaissaient, car ils étaient incapables de passer inaperçus, toujours enclins à faire parler d'eux ou à exhiber leurs goûts de luxe.

- Tiens, regarde, voilà cette drôle de famille ! dit une femme à son mari tandis qu'ils passaient devant le véhicule.
- Ah oui... Eh bien ne les regarde pas comme ça, ils n'en valent pas la peine. se contenta-t-il de répondre.

Et ils continuèrent leur route sans faire plus attention à eux.

De la voiture, sortit tout d'abord un homme massif, à la moustache prohéminante. Il portait un costume gris, et sa cravate la plus immonde, celle qu'il mettait pour aller au travail. Un fois en dehors du véhicule, il replaça sa chemise dans son pantalon, et se dandina jusqu'à la portière passager pour ouvrir à sa femme ; vieille habitude qui prouvait une certaine classe auprès des voyeurs. Une fois la porte ouverte, une femme blonde, grande, et mince, se retira lentement de la voiture.

- Merci chéri. Tu viens Duddy ? demanda-t-elle au passager arrière.
- Deux secondes. répondit-il sèchement.

En même temps, les deux passagers arrières descendirent du véhicule. On aurait pu s'imaginer qu'ils étaient frère, mais si quelqu'un était passé à ce moment là, il n'aurait pu que constater la différence physique des deux garçons ; L'un était très gros, aux cheveux blonds, l'air mauvais, et ne détachait pas son regard de sa Game-Boy. L'autre était tout son contraire. Petit, maigre, sec, les cheveux d'un noir de jais en bataille, il avait tout de l'avorton mal nourri. Harry Potter tourna son regard vers son cousin.

- Tu devrais quitter un peu ta console, ça va mal passer le premier jour si tu joues en classe. lui conseilla-t-il avec un sourire.
- De quoi j'me mèle ? répondit l'autre avec mépris.

Mr Dursley s'avança vers son fils toujours absorbé par sa partie de Alien Exterminator.

- Alors, mon grand, ça y'est ? Dernière année avant Smeltings ? dit-il en lui ébouriffant ses cheveux gras.

Dudley ne répondit même pas, ses petits yeux porcins rivés sur l'écran de sa minuscule console couverte de taches de gras, dues aux anciens repas de son propriétaire ; chips, sodas, et autres sucreries.

- Bon, Vernon, on va devoir se dépêcher si on ne veut pas être en retard... dit la femme.
- Oui Pétunia. On se dépèche. Allez fiston, en route ! gloussa-t-il.

Les trois étranges personnages marchèrent sur le trottoir longeant l'école. Voyant que son neveu marchait très près d'eux, il se mit à ronchonner.

- Surtout, n'hésite pas à mettre de la distance entre nous, toi ! aboya-t-il à Harry.

Lui, n'y fit pas attention. Il avait l'habitude des brimades de son oncle. Au bout d'un certain moment, ça ne lui faisait plus rien. Il continua d'avancer, les mains dans les poches de son énorme pantalon beaucoup trop large pour lui, et regardant autour de lui.

Ils approchaient de l'école, et pouvaient entendre les nombreuses voix enfantines, qui dégagaient une réelle excitation palpable : celle des premiers jours d'école. A chaque rentrée, c'était le même scénario. La petite famille se retrouva dans la vaste cour de récréation, devant le tableau d'affichage où se trouvaient les nouvelles listes de classe. Ils ne pouvaient pas encore y accéder, trop de monde se trouvait devant. Dudley s'était enfin décidé à quitter sa Game Boy lorsqu'il avait aperçu son ami Piers Polkiss, un garçon éfflanqué d'une tête de rat. Il était déjà parti le voir, laissant ses parents seuls avec Harry.
Le jeune garçon priait pour ne pas être dans la même classe que son cousin, comme chaque année... Normalement, Dudley aurait du redoubler au moins 3 classes, mais son attitude était telle que chaque année, les enseignants le faisaient passer pour ne pas l'avoir avec eux un an supplémentaire. Considéré comme la plus grosse brute de l'établissement, Dudley faisait peur à la plupart des gens, élèves, comme enseignants. Harry tourna son regard vers lui, un peu plus loin. Il s'exclaffait bêtement avec ses amis, toute sa bande de jeunes voyous, qui ne trouvait d'amusement que dans la souffrance des plus petits, ou de Harry, tout simplement.

La foule se dégageait un peu, les Dursley arrivèrent enfin devant le grand tableau d'affichage.

- Dudlynouchet ! appella Petunia. Viens ! On va voir dans quelle classe tu es !

Dudley revint vers ses parents, l'air grognon.

- Je t'ai déjà dit de pas m'appeller comme ça devant les copains ! lui dit-il avec colère. Puis leurs quatre regards se posèrent sur les listes. Il ne mirent que 30 secondes à trouver. Harry se sentit fondre... En 8ème 4, Harry se retrouvait une fois de plus avec Dudley... L'année se s'annonçait encore pas de tout repos. Qu'est-ce qu'il aurait aimé avoir un peu de tranquilité ! Mais bon, Harry se donna un peu de courage en pensant à cet été, où l'oncle Vernon et la tante Petunia avaient commencé à suggerer la possibilité d'envoyer Dudley à Smeltings, prestigieux collège où l'oncle Vernon avait fait ses études. Harry lui, la question ne se posait pas, il irait à Hetton, le collège le plus mitteux de Little Whinging. Au moins, il n'aurait plus à supporter son crétin de cousin.

L'oncle Vernon s'éloigna d'eux, et une fois un peu plus loin dans la cour, il appella sa famille, ainsi que Harry, qui le rejoignirent.

- Bon, dit-il à son fils. Duddy, on fait comme chaque année, tu fais de ton mieux, et si jamais tu te fais embêter, tu sais quoi faire !
- Ouais. Paf ! Dans le nez. répondit Dudley en riant.
- C'est bien ça, Champion ! gloussa l'oncle Vernon.
Il tourna alors son regard mauvais vers Harry.
- Quand à toi, comme chaque année aussi, t'as interêt à faire profil bas. Si jamais j'entends parler de toi, tu auras affaire à moi, mon garçon.
- Mmmmh..
- Pardon ?
- Je veux dire, oui, oncle Vernon.

Il n'avait plus peur des menaces de son oncle. De toute manière, il savait que, d'une façon ou d'une autre, il serait puni pour n'importe qu'elle raison, comme toujours. La veille, il avait du nettoyer toute la cuisine pour avoir fait tomber sa fourchette pendant le repas, la prétention étant qu'il s'amusait à salir la maison. L'oncle Vernon le quitta de ses yeux méchants, et ébouriffa une fois de plus les cheveux de Dudley, reprenant son air paternel habituel.

- Allez, à ce soir Champion !

La tante Petunia s'approcha de lui, lui enleva une poussière sur l'épaule, et embrassa bruyamment son énorme fils.

- Sois sage mon Duddy adoré.

Puis ils partirent rejoindre la voiture, en passant par la grille blanche de l'école. Etrangement, Harry sentit son estomac se contracter. Maintenant, il n'avait plus de rempart contre Dudley, qui le regardait avec un sourire goguenard.

- Bon, vu que c'est probablement la dernière année qu'on se retrouve dans la même classe, je tiens à te prévenir qu'on va pas te faire de cadeau.
- C'est ça. Tant que tu as toujours les tiens à ton anniversaire, ça me pose pas de problème.

Et avant que Dudley eut le temps d'enregistrer sa dernière réplique, Harry alla s'assoir sur un banc de la cour, attendant la sonnerie, et regarda son imbécile de cousin rejoindre sa bande d'affreux jojos. Il soupira...

- Eh ben je sens qu'on va encore bien s'amuser cette année... pensa-t-il tristement.