Nom : Cadell
Prénom : Deryn
Age : 19 ans

Notes aux BUSES :

Matières obligatoires
- Défense contre les Forces du Mal : EE
- Potions : O
- Sortilèges et Enchantements : A
- Histoire de la Magie : A
- Métamorphose : A
- Astronomie : D (échec)
- Botanique : EE
- Soins aux créatures magiques : O

Matières facultatives
- Divination : D (option abandonnée)
- Etude des Moldus : O
- Etude des Runes : EE

Notes aux ASPICS :

Matières obligatoires
- Défense contre les Forces du Mal : EE
- Potions : O
- Sortilèges et Enchantements A
- Histoire de la Magie : P
- Métamorphose : A
- Botanique : A
- Soins aux créatures magiques : EE

Matières facultatives
- Etude des Moldus : EE
- Etude des Runes : A

Formation souhaitée : Médicomagie – 1ere année / Membre de l’Ordre du Phenix
Option(s) choisie(s) : Défense Magique, Magie Noire

Age en HJ : 24 ans
Comment avez-vous connu le forum ? Par Lord Voldemort et un partenariat.



Il faisait gris, ça c’était normal. Mais au Pays de Galles ou même dans les environs de Poudlard, le plafond de nuage assombrissait une pelouse verdoyante d’où effleuraient quelques rochers. Les arbres étaient assez fournis pour protéger le promeneur insouciant des petites averses et s’il faisait froid, c’était une fraîcheur sèche et saine.

Pas étonnant qu’il y ait tant d’asthme et de maladies allergiques à Londres.

C'était la première fois - hors chemin de traverse - que Deryn mettait les pieds dans la capitale. L'odeur nauséabonde qui montait de la Tamise lui avait donné envie de vomir mais ce n'était rien à côté du Smog résultant de la pollution moldue. Les gens, pressés, sinistres, habillés de gris comme pour se fondre dans les pierres sales des monuments, marchaient sans regarder devant eux. On disait souvent que les gens étaient trop bêtes pour voir ce qui se passait juste devant leur nez, et bien les moldus de Londres semblaient remporter la palme de la bêtise. Pour un peu, la rouquine aurait eu honte d'être de sang mêlé.

Son pas se fit plus rapide tandis qu'elle se répétait mentalement les noms des rues à prendre. Au moins son petit tour de l'Europe lui avait apprit à se débrouiller et surtout avait amélioré son sens de l'orientation. Elle prit le métro, puis le train pour se rendre en banlieue et enfin passa la barrière pour le monde magique. Le bâtiment était magnifique mais encore une fois la première chose que la jeune femme remarqua, ce n'était pas les briques rouges mais bien le nombre d'étudiants qui grouillaient sur les pelouses, s'interpellant les uns les autres ou cherchant des yeux les salles d'inscriptions. Deryn marqua un temps d'arrêt. Elle n'avait jamais aimé la foule et ces derniers temps encore moins que d'habitude. Le regard brun de la jeune fille balaya les pelouses. Inconsciemment, ou pas, elle cherchait son frère Cadfael. C'était idiot, elle savait parfaitement que ce grand idiot d'escogriffe était probablement en train de draguer quelque part. Un sourire vint éclairer son visage, faisant ressortir ses taches de rousseurs sur sa peau pâle. Elle avait beau passer sa vie à le taquiner, elle l'adorait!! Et dire que tout le monde le prenait pour un être superficiel et vaniteux… quelle tête ils feraient s'ils savaient qu'il faisait déjà partit de l'Ordre du Phénix…

Deryn changea son sac d'épaule et plongea sa main gauche pour en tirer un stylo bic. Elle se mordit la lèvre, repoussa une longue mèche de cheveux derrière son oreille et se mit à jouer nerveusement avec le ressort du stylo. Elle venait de passer ses deux mois d'été à faire des pieds et des mains pour entrer elle aussi dans l'Ordre et doutait toujours d'avoir été bien acceptée. C'était une étape importante pour elle, comme un premier pas dans la vie adulte. Et pas n'importe quel pas, il ne s'agissait rien de moins que la survie du monde sorcier. Mais elle ne doutait pas d'avoir fait le bon choix. Le seul choix possible en fait pour une fille de cracmol et de sorcier. Et puis, sincèrement, elle était incapable de rester sans rien faire face à de telles horreurs.

Des rires suraigus d'adolescentes la tirèrent de sa rêverie. Elle rangea son stylo, replaça son sac sur son épaule et entra dans le bâtiment. Elle ne voulait quand même pas être en retard a son rendez-vous, ce serait de mauvais augure. Non, elle n'était pas superstitieuse mais si elle n'était ni prétentieuse, ni arrogante (enfin tant qu'elle se surveillait) elle n'aimait pas imaginer qu'on puisse penser du mal d'elle. L'intérieur était à couper le souffle. Deryn leva les yeux vers le plafond, se sentant encore plus petite qu'elle n'était. Une main se posa sur son épaule et la ramena dans le monde réel. Elle sourit à son amie, une apprentie auror qui avait un an de plus qu'elle et qui lui avait VRAIMENT manqué. Elle avait rencontré Jean dans le train lors de sa première année et elles ne s'étaient plus vraiment quittées. Même l'arrivée à Poudlard de Niallan, la petite sœur de Deryn, n'avait réussi à les séparer. Le choixpeau avait envoyé Deryn à Serdaigle mais cela non plus ne les sépara pas. La rivalité entre les blaireaux et les aigles n'était pas assez forte. Résultat, Jean faisait un métier de Gryffondor et Deryn avait choisit une profession très connotée Poufsouffle. Heureusement pour elle, cela importait peu et à Jean, et à la famille de Deryn. C'est sur qu'avec un père journaliste et une mère qui vent des plantes magiques, le simple fait qu'elle fasse des études dans la grande université de magie était en soi un exploit. A leurs yeux tout du moins.

Les deux filles repérèrent rapidement en banc en bois, s'assirent et commencèrent à rattraper leur retard. Un an qu'elles n'avaient pas parlé. Certes il y avait eu les lettres que Deryn avait envoyé à chaque étape de son voyage initiatique mais Jean n'avait pas forcément pu répondre et puis les hiboux avaient beau être rapide, ce n'était pas la même chose que de se parler de vive voix.

Près de son amie, Deryn se sentait une autre personne. Elle laissait libre court à son esprit vif et acéré, dénonçait plus par jeu que par conviction le genre humain, riait souvent, souriait peu, et se montrait parfois même totalement neutre sans soucis d'autrui. Cette image était très différente de la jeune fille tranquille et imperturbable qu'elle était avec les autres. Et tout aussi différente de la meneuse directive et maniaque qu'elle devenait également par moment, lorsqu'on était en état d'urgence ou que la jauge de stress avait explosé.

Jauge de stress qui avait été dans le rouge pendant plusieurs heures et venait de redescendre au minimum possible au milieu de la foule. Un peu trop descendue même puisqu'elle avait failli louper l'heure du rendez-vous. Finalement, après un énième conseil, Jean accompagna son amie jusqu'à la porte et Deryn frappa deux coups secs.

Ce fut une voix de femme qui lui ordonna d'entrer. Elle poussa la porte pour tomber nez à nez avec une femme d'age mur et à la voix plus sèche que la gorge d'un marathonien dans le sahara. Ne lui demandez pas d’où venait cette image, elle aurait été incapable de vous répondre. Avec un air rien moins qu'aimable et toujours cette même voix (mâtinée d'un accent Londonien assez épouvantable aux oreilles de la jeune celte), elle lui posa deux, trois questions puis lui tendit un magnifique formulaire.
Le début fut vite remplit. Nom, prénom, age, état civil, notes de BUSEs et d'ASPICs bref, la routine habituelle. Ce n'est que lorsqu'elle arriva à la case "motivation" que Deryn hésita. Elle se souvint de ce déjeuner en Grèce lorsque sous les grappes de raisin, elle savourait des metzes avec un petit vin blanc sucré du pays. A coté d'elle, bruyants et désagréables, un groupe d'une quinzaine d'américain parlaient bruyamment en buvant de la bière. Un homme, très rouge, visiblement prit de boisson, se leva soudain et commença une satire de la Grèce… avant de porter les mains sur sa poitrine et de tomber, évanoui, sur le sol. Un médecin fut aussitôt réclamé, exigé même par les compagnons du type mais il n'y en avait aucun à proximité et le temps que les secours arrivent, presque tout le monde avait paniqué. Presque. Car la seule chose qu'elle avait ressentit à ce moment là, était le sentiment de sa propre impuissance. Et elle avait horreur de ça.

motivation a écrit:

Besoin de comprendre, d'étudier et de soigner mes camarades tout en étant utile à la société et à ceux qui m'entourent.

Difficile de résumer une vocation en quelques lignes, car comme tout ce qui se base sur des sentiments, elle n'est jamais très rationnelles. Mais ce n'était pas grave car malgré son esprit résolument logique, Deryn n'était pas quelqu'un de très rationnel non plus.

Ok Super c'est bon tu es prise